Chapitre Trois.

Disclaimer : Toujours les mêmes persos appartenant à J. K. Rowling!

Spoilers : Aucun spoiler dans ce chapitre non plus!

Notes : Bon bon bon… Il se pourrait que ce chapitre soit intéressant, en tout cas, plus que les autres. Enfin, à vous de voir, vous m’en redonnerez des nouvelles. (;

Important : Il n’y a pas vraiment de shounen-ai [relation entre deux hommes et encire moins de yaoi [relations sexuelles entre deux hommes, mais… Disons que ce n’est que l’introduction à ça! ’ Donc si vous n’aimez pas les couples de même sexe, cessez de lire immédiatement! (bien que vous deviez déjà le savoir, logiquement.) Mais je n’en dis pas plus!


Chapitre 3 : La Retenue.

« Allez Sirius, on va être en retard! »
Je le prends par le poignet et le force à se lever de son fauteuil, l’air plutôt boudeur.
« Je n’ai pas plus envie d’aller en retenue figure-toi, mais souviens-toi que c’est de ta faute si on y va!
- D’accord, d’accord! C’est bon, on y va! »
Nous quittons la salle commune, descendons les nombreux escaliers pour finalement arriver dans les cachots. Vous ai-je déjà dit que je déteste cet endroit? Il fait froid, et l’ambiance n’a rien de chaleureux.
J’ouvre la porte pour découvrir un petit homme assis à son bureau, communément appelé Slughorn, notre cher professeur de potion et directeur de Slytherin. Ce dernier se lève et vient à notre rencontre, sourcils froncés.
« Bon eh bien, votre tâche ce soir consistera à nettoyer toutes les statues, cadres et décorations que vous trouverez dans le couloir. Compris? »
Nous hochons de la tête en signe d’approbation. Le professeur sort sa baguette et fait apparaître deux chaudières pleines d’eau savonneuse ainsi que des éponges.
« Et interdiction d’utiliser vos baguettes! »
Sur ce, le petit homme nous quitte, se dirigeant je-ne-sais-où dans le château.
Je saisis une chaudière et une éponge, Sirius m’imite, puis nous quittons la pièce, direction le couloir. Nous nous dirigeons vers une première statue. Je pousse un long, très long soupir, et commence à frotter la statue. J’ai la nette impression que, j’ai beau frotter, cette vieille sorcière reste toujours aussi laide…
« Padfoot, ne t’attarde pas à la même que moi, va donc nettoyer celle-là!
- D’ac, chef! »
Je frotte, je frotte, je frotte. Il y a une tache qui ne part pas.
Et Sirius qui se met à chanter. Pitié. Je suis déjà à bout de nerfs, à l’ordinaire je suis capable de supporter ses chansons de Moldu, mais pas ce soir.
« Paddy, tu pourrais te la fermer, s’te plaît? Tu me donnes mal à la tête! »
Il n’arrête pas, se fichant totalement du fait que cela me dérange. Très bien, il l’aura voulu!
Je trempe mon éponge dans ma chaudière et la ressort, dégoulinante. Je m’approche silencieusement de Sirius et m’arrête à environ trois mètres de lui, et lui balance mon éponge derrière la tête. J’éclate de rire.
« Hey! Mais ça va pas! Qu’est-ce qui te prend bon sang? »
Je retourne au frottage de ma statue, sans cesser de rire.
Jusqu’à ce que je reçoive moi aussi une éponge derrière la tête. Il va me le payer.Je cours jusqu’à lui, tire sur le col de sa robe et jette mon éponge à l’intérieur.
« ARGH! Enlève-la! Enlève-la! S’te plaît enlève-la! »
Il se tord littéralement sur lui-même, incapable de la retirer, tandis que moi je me tiens les côtes tant je ris. Il réussit finalement à la retirer, la trempe dans sa chaudière et me lance le plus d’eau que possible. Nous rions tous les deux, comme des gamins qui font une bataille de boule de neiges. Je suis presque trempe, seulement quelques parties de mes vêtements ne sont pas mouillés.
« Wingardium levosia! »
La chaudière lève lentement dans les airs, pour finalement s’arrêter à deux mètres du sol. À l’aide de ma baguette, je la fais lentement avancer vers Sirius.
« Moony… Non… Fais pas ça… »
SPLASH! Mon pauvre Padfoot se retrouve mouillé de la tête aux pieds. Cette fois, je ris davantage, tellement que j’en ai les larmes aux yeux.
Je me retrouve soudain plaqué au sol, Sirius au-dessus de moi, un sourire mauvais sur les lèvres.
« Qu’est-ce que? Sir… Non pas ça! Non! »
Il n’y a plus rien à faire, je ne peux pas échapper aux mains de mon ami qui semble prendre un plaisir fou à me chatouiller. Je ris tellement que je n’arrive plus à respirer et je manque sérieusement de m’étouffer.
Soudain, les chatouillis s’arrêtent. Des pas se font entendre dans l’autre couloir à proximité.
« Rusard! »
Sirius se relève d’un bond, m’attrape par la main et m’aide à me relever. Sans me lâcher, il m’entraîne à la course dans un petit local qui s’avère être le bureau du concierge. Abrutit, on n’évite pas quelqu’un en se cachant dans son bureau! Il me force à le suivre et me tire dans le placard avec lui. Mais c’est vraiment étroit, ici… Padfoot est face à moi, son visage est à quelque centimètres du mien. Je sens son souffle chaud et saccadé contre moi, et je me surprends à frissonner. D’où je suis, je peux voir l’eau de ses cheveux dégouliner sur son joli visage. D’accord, c’est vraiment beaucoup trop étroit à mon goût. Surtout que ma main est toujours coincée entre les doigts de Sirius.
« Sales mômes! Attendez que je vous attrape! Rugit le concierge. »
Je crois qu’il vient de constater nos dégâts que l’on a faits un peu plus loin. Oups?
Ses pas se font entendre davantage. Il est dans son bureau, j’en suis certain. Tout comme mon compagnon, je retiens ma respiration, terrorisé et amusé à la fois.
J’ai chaud et mon cœur bat vite. Et le plus effrayant, c’est que cela n’arrête pas même lorsque Rusard finit par repartir. Nous attendons là encore quelques minutes, et cette sensation ne se dissipe pas. Jugeant que l’on a attendu assez longtemps, nous ouvrons la porte du placard, s’assurons qu’il n’y a plus personne dans les parages et éclatons de rire de nouveau.
« Bon, je crois qu’il faudrait finir notre boulot, lance Sirius en retournant vers le couloir. »
Je le suis, jetant des regards de gauche à droite pour m’assurer que le concierge est bien parti.
« Sirius.
- Hm?
- Ma main.
- Ah. »
Malaise. Pour ce qui est de ma part, du moins. Lui, cela ne semble pas l’embêter pour le moins du monde. Il finit par la relâcher et retourne chercher son éponge et sa chaudière.
« Alors Moony, tu nous fais quoi là? »
Oups, j’ai oublié de bouger. Et de respirer.

(…)

« Bon eh bien, je crois qu’on a terminé.
- J’espère, que l’on a terminé! Il est presque minuit! Grogne Sirius. »
Après être retournés porter les chaudières et les éponges à Slughorn, il nous laisse finalement partir. C’est donc avec joie – et fatigue – que nous prenons le chemin de nos dortoirs, où nous attendent nos lits douillets. Je crois que je n’ai jamais autant eu envie de me coucher.
Nos arrivons finalement à destination, je m’empresse de me changer et saute dans mon lit silencieusement, puisque James et Peter sont déjà couchés. (Ce qui est étonnant, à cette heure.)
« Bonne nuit mon loup-loup! Me murmure Padfoot.
- Bonne nuit, Sirius. »
Je m’enfouis sous les couvertures, fixant le lit d’en haut où dort paisiblement Peter.
Je repense à notre bataille d’eau à Sirius et moi, un sourire sur les lèvres. Je ne m’étais pas amusé ainsi depuis un bon moment, il faut l’avouer.
Tout de même, je suis légèrement troublé, et je me trouve stupide de l’être. Je n’avais pratiquement aucune raison d’être aussi mal à l’aise lorsque nous étions dans le placard.
J’aurais bien aimé y songer plus longuement, mais mes yeux commencent à se fermer lentement, et je me sens basculer dans l’univers dès songe, pour finalement sombrer dans un sommeil agité.
Cela fait un mois déjà que je suis fréquemment envahi par de cauchemars.
Toujours la même chose. J’ai horreur d’y repenser le jour, encore plus d’y rêver la nuit.
Mes cauchemars ont toujours un lien avec une nuit en particulier, alors que je n’avais que six ans. Même mes meilleurs amis ne connaissent cette histoire…


Personellement, j'aime bien ce chapitre. :3
Et vous?

Et puis je ne demanderai plus de commentaires obligatoires pour voir la suite car certains d'entre vous me laissent des reviews sur FF.net à la place. ^^'