Chapitre Six.
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Chapitre Six.
JE CRIE DANS LA NUIT POUR TOI.
Ne pas voler/copier, s'il vous plaît!
Ne pas voler/copier, s'il vous plaît!
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Disclaimer : Property of J.K. Rowling. (:
Spoilers : Bon je crois que je vais arrêter de le mettre celui-là, il n’y en a jamais!
Notes : Vous allez être contents, à partir d’ici ça risque de devenir de plus en plus mignon! ^^
Important : Ce chapitre ne risque pas d’être bien long, j’y ai pensé lorsque j’étais couchée hier soir, et puis au fond il sert surtout à rendre l’histoire plus longue, je veux laisses des passages moins importants entre ceux plus frappants.
> Voici un Dragonne :
http://www.wizards.com/dnd/images/MM35_gallery/MM35_PG88b.jpg
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Chapitre 6 : Protège-moi.
Je suis l’un des premiers à pénétrer dans la grande salle, ce matin. Ayant passé la journée d’hier à dormir, je me suis réveillé très tôt, et Pomfrey m’a donné l’autorisation de quitter l’infirmerie. Dès ce soir je pourrai donc retourner dormir dans le dortoir, aux côtés de James, Peter et Sirius.
Sirius. Je me sens mal à chaque fois que je repense à ce qui s’est passé hier. Mais au fond, c’était à cause de la fatigue et de l’état dans lequel j’étais, rien de plus.
« Moony! »
J’aperçois soudain le reste des Maraudeurs arriver. Peter s’assit à ma gauche, James à ma droite et Sirius à côté de lui.
« Tu as l’air d’aller beaucoup mieux! S’exclame Wormtail.
- Ah et au fait, si on n’est pas venu hier, c’est parce que Sirius a jugé qu’il serait sans doute préférable que tu te reposes davantage, s’excuse Prongs en entamant son porridge. »
Je m’étire discrètement le cou afin de voir Sirius, qui baisse les yeux, un faible sourire sur les lèvres. Inutile de préciser que le sang commence à lui monter aux joues.
Je souris également, sans trop en savoir la raison.
« Ce n’est pas grave, Pomfrey tenait à tout prix à ce que personne ne vienne me voir. »
En fait, je ne mens pas vraiment, car c’est vrai qu’elle ne voulait aucun visiteur. Si elle a laissé entrer Sirius, c’est pour la simple et bonne raison que je lui ai demandé de le faire.
« Quel cours on a en rentrant déjà? J’ai un peu perdu la notion du temps.
- C’est bien notre Moony, ça! Toujours en train de se soucier des cours! Se moque James.
- Soins aux créatures magiques, répond Padfoot qui n’avait pas dit un mot jusqu’à présent. »
[…]
« Bonjour les enfants! nous salue Thimoteus Brûlopot. »
Les élèves répondent à ses salutations. Brûlopot est un homme tout de même grand, mais pas très très robuste. Ce matin, il semble particulièrement de bonne humeur.
« Aujourd’hui, vous aurez la chance de voir des Dragonnes parmi-nous ! s’esclaffe-t-il, presqu’en dansant sur place.
- Vous voulez dire des Dragons, monsieur ? demande un élève.
- Bien sûr que non ! »
James me demande discrètement ce qu’est la créature que nous allons étudier, mais je me contente d’hausser les épaules, tout simplement parce que je n’en ai aucune idée.
Le professeur s’éloigne en direction de la lisière de la Forêt Interdite, pour finalement disparaître quelques instants. Les élèves semblent à la fois excités et morts de peur.
Lorsque Brûlopot réapparaît, des cris de surprise et de terreur se font entendre.
La créature qui se trouve aux côtés de professeur est étrange, mais cela n’empêche pas le fait qu’elle soit tout simplement magnifique. Elle ressemble énormément à un lion, mais son corps est recouvert d’écailles, y compris sa crinière couleur de bronze. Le reste des écailles est d’un magnifique doré, et deux ailes de dragons se dressent sur son dos, éblouissantes. Son visage ressemble à un croisement entre celui d’un félidé et d’un reptile, et ses pattes ressemblant à celles d’un dragon sont munies de griffes immenses.
La bête s’avance avec grâce, regardant la foule d’élève, marchant de droite à gauche, comme le ferait un colonel d’armée face à ses soldats.
« Ne craignez rien, si vous restez calmes, Sinystre ne vous fera aucun mal. Tout comme les Hypogriffes, les Dragonnes aiment être traités avec respect. N’essayez jamais de les approcher si vous n’avez pas de nourriture à lui offrir, sinon c’est lui qui se fera un plaisir de vous dévorer. »
La fille à côté de moi échappe un gémissement horrifié.
« Chacun votre tour – enfin, tout ceux qui voudront -, vous pourrez l’approcher en douceur et le caresser. Vous n’aurez qu’à lui présenter le poisson que je vous remettrai, le déposer tranquillement par terre et rester immobile jusqu’à ce qu’il l’est mangé. Ensuite, vous n’aurez qu’à tendre les mains, comme ça, et Sinystre viendra sentir et sans doute lécher vos mains. Mais, surtout ! Ne vous avisez jamais de grimper sur son dos ou il vous réduira en pièces ! »
Certains élèves semblent traumatisés. Je jette un coup d’œil à Peter qui n’est pas loin de moi : celui-ci semble sur le bord de s’évanouir. Moi, je suis obnubilé par la créature, j’ai peine à décrocher mon regard de sur elle. J’ai d’ailleurs l’impression que c’est moi qu’elle fixe si intensément de ses yeux d’or.
« Allez, venez Lupin, je crois que vous avez attiré son attention ! me confirme le prof. »
Lentement, je m’approche de Brûlopot, qui sort un poisson d’un vieux sac et me le tend. Malgré la forte odeur que cela dégage, je prends le poisson dans mes mains, essayant de faire abstraction de ma nausée.
« Vous pouvez l’approcher maintenant, doucement, et il ne vous fera pas de mal. »
Je jette un coup d’œil derrière moi : les élèves semblent tous excités, excepté Sirius, qui semble plus inquiet, comme s’il ne faisait pas confiance à la bête.
J’inspire profondément et fait quelques pas vers la bête, qui se fige en me voyant approcher. Sa queue fouette l’air, et nos regards ne se lâchent pas une seconde. Je m’arrête à deux ou trois mètres de lui, et dépose délicatement le poisson sur le sol. Je fais quelques pas à l’arrière, et la bête s’avance, sans cesser de me fixer. Ses dents se plantent dans le poisson, et le Dragonne émet un grognement. Même quand elle mange, son regard reste plongé dans le mien, et j’en frissonne.
« Reculez davantage, Lupin, m’indique le professeur. »
La bête continue de grogner en me fixant. Je fais quelques pas à reculons quand, soudain, j’ai l’impression de ne plus avoir le contrôle de mes pieds, comme s’il ne voulait plus faire quoi que ce soit, et je tombe à la renverse, assis sur le sol. La créature abandonne son repas et se met à rugir. Je commence à avoir vachement peur, et tout se passe trop vite pour que je comprenne.
« REMUS ! »
Alors que la bête s’apprête à bondir sur moi et de ne faire qu’une bouchée de ma personne, quelqu’un se précipite sur moi, m’entourant de ses bras. Sirius. Je ferme les yeux tandis qu’il me serre dans ses bras avec force. J’ai l’impression que tout va au ralenti, maintenant. Je sens le cœur de mon ami battre à tout rompre comme le mien, nous cessons tous les deux de respirer, craignant le moment où la bête s’abattra sur nous.
« Stupéfix ! »
J’ouvre les yeux, le professeur a le bras tendu, sa baguette pointé sur le Dragonne qui s’est immobilisé. Il est dressé sur ses pattes arrière, la gueule grande ouverte, dévoilant ses crocs. Sirius reste accroupi contre moi, nous n’osons bouger tout les deux, toujours sous le choc causé par la peur. Il ne desserre pas son étreinte, même si nous savons très bien que le Dragonne ne peut plus nous faire de mal dans l’état dans lequel il se trouve.
« Sirius… je dis à son oreille dans un souffle saccadé.
- Allez tout le monde, retournez au château, le cours est suspendu ! s’écrie le professeur au reste des élèves. »
La classe s’éloigne, certains n’osant prononcer le moindre mot. Moi, je suis toujours là, dans les bras de mon ami, tremblant de tous mes os, la respiration haletante.
« Lupin, Black, vous allez bien ? »
Padfoot se dégage lentement, son visage se retrouve maintenant face au mien. Nous nous regardons dans les yeux. Il semble beaucoup moins apeuré que moi.
Il finit par se relever, m’aidant à en faire de même. Il répond au professeur d’un signe de tête, lui assurant que tout va bien.
« D’accord. Allez, rentrez donc vous reposer un peu. »
J’ai les jambes flageolantes. Je n’ai pas envie de bouger, de marcher, de rentrer au château. Sirius entour mes épaules de son bras et m’incite à le suivre. Ma respiration commence à redevenir normale, et j’éprouve de moins en moins de difficulté à avancer. Nous arrêtons soudainement de marcher, mon compagnon se met face à moi et me prend doucement par les épaules.
« Moony, ça va aller ? »
Je hoche la tête en signe d’approbation, fermant les yeux, avalant de travers. J’ouvre les yeux lorsque je le sens me serrer dans ses bras de nouveau, plus tendrement, cette fois, posant ses mains dans le haut de mon dos.
« Ne me refais plus jamais un truc pareil, halète-t-il. »
Je ne veux plus bouger, je veux rester ainsi toute la journée. Je veux continuer de sentir ses bras qui m’entourent. Aussi étrange cela peut-il paraître, je ressens le besoin de le sentir contre moi de la sorte.
« Merci. »
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Bon, voilà la fin d'un autre chapitre! ^^
Commz? :3
Remus Lupin- Loup-Loup Tourmenté
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Date d'inscription : 17/06/2007
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