Chapitre Sept.
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Chapitre Sept.
JE CRIE DANS LA NUIT POUR TOI.
Ne pas voler/copier, s'il vous plaît!
Ne pas voler/copier, s'il vous plaît!
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Disclaimer : Roh mais y’en a marre de toujours se répéter! Les persos appartiennent tous à J.K. Rowling, voilà.
Notes : Jusqu’à présent, la fic se déroule jour après jour – ou presque – mais à partir de maintenant, les évènements s’étendent sur un plus long laps de temps. Par exemple, comme il est mentionné quelque part, ce chapitre se passe une semaine plus tard, et ainsi de suite.
Important : Oui oui, encore des passages mignons ici aussi! Par contre je vous préviens : ce chapitre est plutôt court et ennuyant, je manquais un peu d’inspiration ce soir. Mais ne vous inquiétez pas, le meilleur reste à venir, gnaha!
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Chapitre 7 : Vengeance et protection
Même après une semaine, les élèves continuent de parler de l’évènement du cours de Soins aux créatures magiques. Les enseignants, quant à eux, ont cessé d’en parler depuis quelques jours, et espèrent fortement que les étudiants en feront de même bientôt. Certains disent que c’est de la faute de Brûlopot si le Dragonne a tenté de m’attaquer, d’autre que c’est de la mienne. Sans compter les nombreuses versions différentes qui se sont répandues avec le temps.
Je reviens tout juste de la bibliothèque, me dirigeant vers les dortoirs, me disant qu’une bonne nuit de sommeil ne me ferait pas de tort. Après tout, c’est bien connu : étudier, ça endort. Les couloirs se vident, je ne croise à peu près personne sur mon chemin. Presque tout le monde est parti se coucher ou traîne dans leur salle commune.
« Mais putain, lâche-moi! »
Mais qu’est-ce qui se passe là-bas, bon sang? Étant préfet, je dois faire régner l’ordre (dit comme ça on dirait que je suis un super-héro, c’est pitoyable) et m’assurer que tout se passe bien. J’entends un gémissement de douleur. Je suis certain qu’il y a une bataille pas loin et, par chance, comme à peu près tout le monde a déserté les couloirs, il n’y aura pas de foule pour m’empêcher de faire mon travail.
« C’est toi qui a fait ça, hein? Avoue! »
Je m’arrête soudainement. Cette voix, je la reconnaîtrais parmi cent autres.
Je marche encore plus rapidement, sentant le rythme de mon cœur accélérer.
« Black, dégage! Fiche-moi la paix!
- Sirius! »
J’accoure vers lui et l’empêche de donner un coup de poing à la figure du Slytherin qu’il maintient par le col de sa robe, ce même élève qu’il maintient fermement au mur.
« Sirius, laisse-le! »
Je l’attrape par le bras et le force à s’éloigner. Zackary, l’élève de Slytherin, a dû le frapper : il saigne du nez. Il lui a sans doute brisé. Pourtant, Sirius n’a pas blessé son adversaire, lui.
« Edwards, rejoins ton dortoir immédiatement! je lui ordonne. »
Il nous jette un regard de mépris avant de repartir presque dignement, la tête haute, trépignant de colère malgré lui.
« Allez viens, faut te soigner, tu m’expliqueras plus tard.
- Non, je veux pas aller voir Pomfrey, je vais bien! S’exclame-t-il avec un soupçon de colère dans la voix. »
Sans un mot, je l’entraîne avec moi, mais pas à l’infirmerie. Nous partons en direction des dortoirs. S’il ne veut pas se faire soigner par l’infirmière, je m’en occuperai moi-même.
[…]
Dans un sens, je suis bien content que James et Peter ne soient pas là, on sera plus tranquilles et Sirius n’aura pas à s’expliquer s’il n’en a pas envie. (bien que, personnellement, j’aimerais beaucoup avoir des explications sur cette bagarre.)
Padfoot est assis sur le bord de mon lit, tandis que moi je suis à demi agenouillé face à lui. Je prends doucement son visage d’une main et, de l’autre, j’essuie le sang qui coule avec une serviette. Bien que j’aie du mal à me l’avouer, cette proximité est fort agréable, et j’en voudrais sans doute énormément à James ou Peter d’arriver dans la chambre en cet instant.
« Alors, tu m’expliques ce qui s’est passé? je demande d’une voix calme, le regardant dans les yeux. »
Il prend une grande respiration. Il semble encore être en colère et d’avoir du mal à la gérer. Je ne doute pas un instant que si je n’avais pas été là, il aurait cassé bien d’autres choses que le nez d’Edwards.
« Eh bien… commence-t-il, je marchais dans le couloir, et il y avait une bande de Serpentards qui reparlaient de ce qui s’est passé l’autre jour au cours de Brûlopot, et l’un d’eux a dit que c’était Zackary qui t’avais jeté un sort pour que tu tombes à la renverse et… »
Il se tait. Sa voix est saccadée par la colère qui le submerge.
« Aïe, ça fait mal là!
- Pardon. Donc, tu t’es dis que c’était une bonne raison pour aller lui éclater la tronche?
- Évidemment! »
Je me sens rougir légèrement en entendant ces mots, et j’ignore tout à fait pourquoi car, en fait, il n’y a aucune raison à ce que je rougisse.
Je sors ma baguette d’une de mes poches, la pointe sur son nez et murmure discrètement un « Episkey! » à peine audible. Je souris en voyant mon ami prendre son nez entre ses mains et constater qu’il n’a plus rien, comme si rien ne s’était passé. Ayant fini de le soigner, je m’assois sur le lit à côté de lui. Je ne dis rien, tout simplement parce que je suis bien. Plusieurs questions me trottent dans la tête depuis de nombreux jours, mais je ne sais pas si je devrais les poser.
« Sirius… Pourquoi… Pourquoi tu t’es jeté sur moi quand le Dragonne allait m’attaquer? »
J’ai beau avoir baissé les yeux en posant ma question, je sais très bien que son visage commence tranquillement à rosir. Le mien aussi, d’ailleurs.
« Parce que tu es mon ami et que je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, voyons! »
Alors pourquoi James et Peter n’ont-ils rien tenté de faire, eux?
« Merci, c’était vraiment gentil de ta part. Sinon hum, je continue pour changer de sujet, ton nez va mieux?
- Uh? Ah, oui, beaucoup mieux, je te remercie.
- Pourquoi tu ne voulais pas aller voir Pomfrey, dis?
- Je ne voulais pas qu’elle sache que je me suis battu. »
C’est assez logique en fait. Et je ne me plaindrai pas du fait qu’il ait refusé d’aller à l’infirmerie, je me suis fait le plaisir de le soigner moi-même et de passer quelques minutes en sa compagnie.
Un silence s’installe. Un léger malaise, aussi. Il y a plusieurs autres choses que j’aimerais lui demander, mais je n’ose pas. Surtout que ce n’est pas vraiment le moment. En fait, je me fais des idées, ça doit être la fatigue qui me fait penser ainsi.
Je sais que je ne devrais pas mais une partie de moi est contente du fait que Sirius ait tant voulu me défendre, se venger d’Edwards. Comme je suis préfet, j’aurais dû lui faire la morale, lui dire que la violence ne mène à rien, et tout ce genre de trucs que je leur dit toujours lorsqu’ils s’apprêtent à faire un mauvais coup à Snape… Mais il y a des moments où il faut faire abstractions des règles, non?
« Bon eh bien euh… Je crois que ce ne serait pas une mauvaise idée que j’aille dormir moi, je dois terminer un devoir demain matin… marmonne Sirius, un peu mal à l’aise. »
Il se lève et se dirige vers ses affaires, cherchant quelque chose à enfiler pour la nuit. Je décide d’en faire de même, je suis commence à être fatigué, il faut l’admettre.
Nous nous changeons tous les deux et filons sous les couvertures,
« Bonne nuit, Moony.
- Bonne nuit Padfoot. »
Je me sens mal à l’aise, mais étrangement bien à la fois, et ce double-sentiment me trouble énormément, puisque j’en ignore la raison. Je n’aime pas comment la conversation s’est terminée. Ce malaise, jamais auparavant il n’y en avait eu entre Sirius et moi, et cela me dérange un peu, je dois l’admettre.
Depuis la rentrée, tout semble différent, on dirait. Mais qu’est-ce que ce « tout », au fond? J’ai beau trouver que certaines choses ont changé, je n’arrive pas à déterminer que sont ces choses.
Plusieurs questions, pensés et idées me trottent dans la tête, mais je sens peu à peu la fatigue me gagner. Sirius dort-il, lui? Se pose-t-il des questions tout comme moi?
Je finis par abandonner lesdites questions et sombre dans un sommeil agité, comme depuis plusieurs nuits déjà.
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Bleh, sans doute le chapitre que j’aime le moins. Surtout qu'il est VRAIMENT court.
Pardonnez-moi, il est vraiment cheap, il se voulait cute mais ça a mal sorti. ;-;
Mais bon, le prochainn c'est l meilleur. ^w^
Remus Lupin- Loup-Loup Tourmenté
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