~ Bellatrix Black ~

Nom : Black








Maison : Slytherin
Animal : Aucun
Matière Favorite : Potion, comme ma soeur
Hobbies : Je passe la plupars de mon temps à matyriser les plus faibles et les Gryffindors, passant aussi par les sang-de-bourbe indigne. Le temps que je ne passe pas à lire, je le passe auprès des élèves les plus proches de moi dans le foyer de Slytherin ou à traîner dans les couloirs, mes amis partageant pour la plupart mon goût pour la magie noire et mon aversion pour les sang-de-bourbe ou alors faisant semblant pour rester dans leur petit groupe fermé. C'est avec ces mêmes personnes que je m'amuse à maltraiter mes camarades et que je commence à prendre plaisir dans le fait de faire mal à autrui, plaisir que je vois se décupler au fur et à mesure de mon apprentissage des blessures morales qui s'avèrent aussi voir plus douloureuses que celles physiques. C'est de ces petites séances de torture que je tire la seule joie que je ne pourrai jamais trouver. Depuis longtemps désabusée, je ne connaîs plus la notion de bonheur et c'est pour cela que je hais et me hâte à détruire celui des autres. Un bonheur qui, pour moi, est toujours chargé de malice et de corruption, ne pouvant pas être naturel.
Bande/Amis : Elle est assez proche de Regulus, son cousin et a aussi une bande d'amis avec qui elle traîne souvent. Elle s'entend bien avec Lucius Malefoy et avec Rodolphus Lestrange.



Famille : La famille ou plutôt la lignée tient une place très importante dans ma vie. Etant issue de la Noble et Très Ancienne Maison des Black qui fait sa fierté de par le sang pur coulant dans les veines de la quasi-totalité de la famille, ceux qui ne répondraient pas à ce critère, les sang-mêlés, n'étant pas reconnus comme en faisant partie et rayés des arbres généalogiques et des esprits. En effet, la devise de la famille étant "Toujours pur", un affront tel qu'un mariage avec un moldu ne peut pas être toléré. De cette famille, je suis la descendante directe de Cygnus Black, frère de Walburga Black, la mère de Sirius et Regulus, les deux frères étudiant à Hogwarts actuellement mais pour lesquels je ne voue pas les mêmes sentiments. Si Regulus peut être compté parmi mes proches, je hais Sirius et c'est plus que réciproque. Ma mère, Druella, quant à elle, est née Rosier et est la tante d'un autre élève étudiant à Hogwarts en même temps que moi : Evan Rosier. Celui-ci étant de la même maison que moi et partageant beaucoup de choses en commun avec elle, je le traite comme un membre à part entière de la famille. De l'union de mes parents sont nées trois filles : Narcissa, Andromeda et moi. Cette dernière éprouve encore des sentiments mitigés envers mes soeurs. Autant, je m'entends très bien avec Narcissa qui, ajoutons-le, est aussi blonde que je suis brune, autant, je considère Andromeda comme traître à son sang et n'hésite pas à ouvrir les hostilités dès que possible.



Caractéristiques Physiques : J'ai hérité de nombreux attraits de la grande famille des Black, notamment sa taille assez peu commune pour une jeune fille de 17 ans vu que je dépasse alégrement le mètre 75, mes longs cheveux noirs et d'un lisse incomparable tombant en cascade sur mes fines épaules et son maintien très aristocratique au travers duquel on devine aisément mes origines. Je ne perd jamais mes manières presque impériales, peu importe la situation. Veillant toujours à faire la fierté de sa famille et à ce qu'on remarque que je n'est pas issue du même milieu que le reste du monde ou presque, le poids que sa solide stature ne semble pas porter sur mes épaules est reporté sur mes lourdes paupières qui donnent à son regard une arrogance et un air mauvais. Epargnant ce détail, je suis dotée comme le veut son ascendance d'une très grande beauté. Elancée, je ne manque pourtant pas de formes mais la chaleur de son corps est anéantie par la paleur de son peau, si blanche que j'en paraît presque maladive. Une paleur que je conserve précieusement comme preuve de la pureté de son sang. En contraste avec son blanc visage, sa bouche bien dessinée, d'un rouge sanglant que j'atise le plus souvent avec du rouge à lèvres, semble être le seul élément empli de vie de mon physique morbide. Le seul, peut-être pas puisque s'ajoutent mes yeux animés par la haine et une sorte de folie malsaine. Pour accentuer la puissance de son regard, je couvre parfois mes paupières déjà chargées de fard sombre et souligne son regard grâce à un large trait de crayon.
Voix : Ma voix est caractérisée par son inconstance, menée par la colère, je peux aller chercher dans les aigus et son débit s'accélèrera indubitablement mais en temps normal, Bellatrix a une voix grave et profonde toujours teintée d'une pointe d'arrogance et de fausse sympathie. j'ai pour habitude de plonger son interlocuteur dans un malaise dû autant aux mots prononcés que par la manière dont ils le sont de par la dureté et la sécheresse de sa voix.
Style vestimentaire : Pour moi, s'abaisser à s'habiller comme une moldue serait la pire des hontes que je pourrait affliger à ma noble famille. Attachée à mes racines, je porte le plus souvent des robes noires ou sombres fermées à la manière d'un corset et très longues. J'accompagne mes tenues de mitaines ou gants montants jusqu'à mi-bras et fermées également par des lanières. Je peux tolérer parfois de porter un pull à col roulé noir avec une jupe de même couleur mais préfère tout de même les robes. Aux pieds, je porte des chaussures à talons assorties à mes robes bien qu'elles ne soient que très peu visibles.
Caractéristiques Psychologiques : La première chose à connaître à mon propos est mon adoration pour le sang pur, celui qui coule dans mes veines principalement, je méprise les sang-mêlés et les sang-de-bourbe que je traite comme ses inférieurs et comme indignes de leurs pouvoirs magiques et de l'enseignement qu'ils reçoivent à Hogwarts. Je ne manque jamais une occasion de les rabaisser dans le château et de mettre alors en avant la pureté de ma lignée. Mais, ce n'est pas la seule chose sur laquelle j'attaque mes dits-camarades. En effet, je suis emprise d'une malveillance et d'une cruauté qui n'a de limites que celles que je m'impose. Je passe mes journées à rechercher de nouvelles victimes pour mes jeux malsains et ceux de mes amis Slytherins. Mon choix se porte d'abord, comme le veut la tradition, vers les Gryffindor auxquels je voue une haine cordiale mais je ne suis pas beaucoup plus tendre avec les élèves des autres maisons puisque, pour moi, la seule qui mérite son respect de par ses idées de départ - des élèves de sang pur - est celle à laquelle j'appartiens. Comme beaucoup de Slytherins, je suis avide de pouvoir et de puissance que je suis prête à acquérir par n'importe quel moyen. La loyauté ne compte donc pas parmi mes priorités et très peu de personnes peuvent prétendre être proches de moi puisque je n'hésiterais pas à vendre père et mère, si leur sang ne coulait pas dans mes veines, pour avoir plus de pouvoir. Mais, ce qui me sers d'abord dans ma quête est mon esprit éveillé et mon intelligence. Plutôt bonne élève sans se forcer, je ne cherche pas à fournir plus d'efforts qu'il n'en faut à l'école, allant parfois même à l'encontre de mes professeurs et affirmant sans honte mon goût prononcé pour la magie noire. Ce goût qui me pousse à négliger l'enseignement donné à l'école que je trouve trop léger et enfermé dans un unique modèle.



Signe(s) Particulier(s) : -----
Ambitions : Je deviendrais la plus grande partisante du Seigneur, personne ne pourra me le contrer. Je serais la meilleure (bien sûre, après mon maître, naturellement), je le craindrais, certes, beaucoup plus que j'ai craigné de mon père, mais je ne me laisserais point faire. Je ne laisserais personne me prendre ma fièrté et je répondrais à chaque appel de mon maître. Je ferais mes preuves, mais pour le moment, je les ai déjà faites, mais le moment viendra où je recommencerai, en tuant, en manipulant, en torturant... Je ferais respecter le nom des Black, je le ferais craindre...
Baguette : 30 centimètres, noyer, ventricule de dragon.

J'ai pris conscience des règlements et je m'engage à être active

(Si j'ai fait des erreurs, dites-le, puisque c'est la première fois que je me mets dans la peau du personnage, et comme Sirius n'a rien dit sur elle, j'étais un peu perdue et j'ai dû inventer la plupars des parties... =S Et l'histoire vient au prochain post, étant un peu trop longue :S)

Histoire :
Le 21 Décembre 1958, Druella Black accoucha d'une petite fille aussi pâle que ce début d'hiver. Son prénom, Bellatrix, lui fut donné en l'honneur de son oncle puisqu'il s'agit du nom d'une étoile ornant la constellation d'Orion, étoile également appellée "étoile amazone" en raison de la signification de Bellatrix qui en latin, veut dire "guerrière". Un hasard ? Peut-être pas car je développai assez vite une tendance à l'aggressivité envers mes soeurs d'abord mais également envers les autres. L'enfant, à peine âgé de 3 ans, semble en vouloir au monde entier. Les parents, désemparés, renoncent aux punitions et divers sanctions qu'ils auraient pu appliquer à un enfant si jeune et qui ne semblent pas atteindre le moins du monde. Ils pensent encore que les mauvaises habitudes que prend leur fille finiront par lui passer avec l'âge. Et, en effet, si à leurs yeux, sa violence semble s'atténuer, ce n'est que parce que la jeune Bellatrix, ayant retenu les leçons du passé, s'applique à passer devant ses parents pour l'enfant modèle, celui que tous parents voudraient. Mais, quand elle échappe à leur surveillance dans des moments de liberté qui lui sont légués en pleine confiance aveugle, elle se presse d'aller martyriser ses soeurs surtout Andromeda qui, pour une raison inconnue encore, reçoit plus de mauvais traitements que Narcissa. Ces dernières, agacées et blessées par le jugement confus de leurs parents, n'osent pourtant pas aller à l'encontre de ce qu'ils pensent et souffrent en silence car, essayeraient-elle de répliquer que la petite Bellatrix appellerait au secours père et mère qui, aveuglés, ne jureraient que par la parole de leur enfant chéri. En effet, si Bellatrix a le droit à un traitement de faveur, Cygnus et Druella Black dirigent leur ménage avec de règles très strictes et impitoyables qu'ils veulent dûes à leur rang.

Si à la maison, mon champ d'action était réduit à mes soeurs, lorsque je sortais, je n'avais plus de limites et mon choix se portait en premier vers les moldus. Cette haine envers les moldus etait le résultat d'un bourrage de crâne venant de mes parents qui lui ont inculqué, dès que je pouvais le comprendre, la notion de sang-pur, le fait que par ce sang, je puisse se sentir supérieure d'abord aux sorciers qui ne sont pas issus de sang-pur et surtout aux moldus, ces êtres insignifiants exempts de pouvoirs magiques. Mon aggressivité naissante n'a pu être qu'alimenté par ces idées et je m'empressa de déverser ma violence sur les moldus que je pouvais croiser, cette idée me réjouissant encore plus par le fait que j'avais l'impression d'accomplir les désirs de mes parents en même temps que les miens et donc de ne pas aller contre leur autorité. D'abord, mes agressions parurent banales comme n'importe quelles bagarres entre enfants mais vite, je découvris que j'avais des moyens inconnus des autres pour faire du mal. Pour ça, je m'arrangeais pour isoler mes victimes avec moi en sachant très bien que ces dernières ne diraient mot de ce qui s'était passé de par le choc et le fait que les adultes ne les croieraient sûrement pas et les accuseraient d'avoir une imagination un peu trop débordante.

Cherchant des manières d'améliorer mes petites séances de jeu, j'allai fouiner un peu partout dans la maison, à la recherche d'idées ou de livres qui pourraient la mettre sur la voie de nouveaux amusements. Bien sûr, je devais me cacher de mes parents qui m'avaient mis en garde à propos de la magie et de ses effets néfastes à mon âge car, selon eux, je ne pouvais pas maîtriser mes pouvoirs et ne devais pas chercher à le faire avant d'entrer à l'école. Mises en garde que je me suis bien gardée de remettre en cause devant eux mais que je trouvai stupides. Si j'avais des pouvoirs, pourquoi ne pas les utiliser dès maintenant ? De plus, l'image de l'école et de son autorité ne me plaisèrent pas dès le début car je savais que, comme pour ses parents, je devrais me cacher pour m'abandonner à la violence. Alors, j'essayai d'en apprendre un maximum dans les livres que renfermaient la maison mais je me rendis vite compte que les ouvrages se trouvaient plus difficiles que ce à quoi je m'attendait et je me trouvai confrontée au fait que je ne pourrait pas éxécuter la plupart des sorts qu'il s'y trouve. Très énervée par cet échec, je redoublai d'agressivité jusqu'au séjour chez mon oncle et ma tante. C'est au 12, Square Grimmaud qu'après avoir rapidement salué les membres de sa famille, je m'aventurai à visiter la maison lorsque plus personne ne faisait attention à mon petit visage renfrogné et je trouvai alors ce que je cherchais depuis si longtemps. Un très ancien livre de magie noire qui renfermait les choses les plus intéressantes que j'ai lu, bien plus que les livres que je trouvais chez mes parents. Décidant de ne pas m'attarder pour ne pas éveiller les soupçons, je réfléchis rapidement à un moyen de le cacher car il était beaucoup trop gros pour que je puisse le transporter sans que l'on se doute de quelque chose. Ce jour-là, par chance, je portais une robe assez longue pour que je puisse cacher un objet en-dessous sans que ça se voit. Alors, j'attachai habilement le livre à une corde rattachée à ma ceinture et repartis beaucoup plus joyeuse vers le reste de la famille. Et fus même contente de voir les vestiges de ma lignée, chose qui m'aurait ennuyé en temps normal.

Je savais que je ne pourrais pas berner mes parents toute ma vie et je m'en rendis vite compte. C'est un jour de Juillet alors qu'une grande chaleur s'est abattu sur toute la Grande-Bretagne que j'avais enfin fini de lire l'ouvrage que j'avais volé chez mon oncle et que j'étais prête à mettre en pratique toute la théorie que j'y avais accumulée. Mais c'était sans compter que ce même oncle, sa femme et leurs deux fils étaient invités ce jour-ci à prendre le thé. Fulminante de rage, moi, alors âgée de 10 ans et n'ayant plus qu'un an avant d'aller à Poudlard, essayai tous les caprices inimaginables pour pouvoir sortir de la maison et se livrer à ce moment tant attendu. Mais mes parents refusèrent de céder et, déjà rancunière, je ravalai ma colère et préparai une vengeance digne de ce nom dans son coin. Lorsque mes cousins arrivèrent, ça lui parut clair comme de l'eau de roche. Si ils ne voulaient pas que j'aille m'amuser avec les petits moldus, je me rabattrais sur d'autres victimes. Sirius affirmant déjà sa haine de sa famille, c'est à lui que je comptais m'en prendre mais malgré le fait qu'il avait un an de moins, il me dépassait facilement d'une bonne tête donc je décidai de reporter mon attention sur Regulus. Regulus qui était plus jeune et donc plus manipulable. Ce ne fut pourtant pas si facile car même motivée par le désir de se venger de mes parents, j'aimais mieux Regulus que le reste de ma famille. Mais, finalement, la rancune prit le dessus et je réussis à emmener Regulus jusque dans ma chambre sous prétexte de lui montrer quelque chose de très intéressant.

J'étais déjà à l'oeuvre lorsque la mère de Regulus entra par inadvertance dans la chambre. Celle-ci poussa un cri aigu qui alerta toute la maison et alors tout se passa très vite. Moi, prise sur le fait, reculai piteusement jusqu'à son lit en marmonnant de vagues paroles qui, vraisemblablement voulaient faire passer son acte comme effectué contre son propre gré. C'est alors que mon oncle rentra dans la pièce et, en un coup d'oeil entre Regulus qui pleurait silencieusement dans son coin et moi dont les yeux semblaient encore empreints de ma folie, comprit ce qui s'était passé. Lorsque ma mère entra dans la pièce suivie des autres enfants, celle de Regulus commença à lui crier des choses pour la plupart incompréhensibles mais où l'on pouvait déchiffrer quelque chose comme "De la magie noire, Druella, de la magie noire ! ... si jeune, mon Dieu ... et Regulus, mon Dieu". Mais ce qui acheva de m'effrayer est l'entrée de mon père, apparemment caché derrière la porte, il avait entendu tout ce qui s'était dit et est entré silencieusement baguette à la main. En un très court instant et quelques éclairs flamboyants pendant lesquels j'avais caché ma tête dans mes mains, la majorité de la famille gisait inerte sur le sol. Lorsque Cygnus s'avança dans la pièce, vérifiant que les autres resteraient inanimés le temps dont il avait besoin, il tourna enfin la tête vers sa fille et son visage était alors si déformé par la colère que j'eus du mal à reconnaître l'homme qui m'avait élevé et ressentis pour la première fois de la peur. Il fallait le comprendre, il venait de se rendre compte que sa fille lui mentait depuis des années et qu'elle ne lui obéissait pas, il venait de se rendre compte que finalement, il avait été aveugle tout ce temps et plus que le mal qu'a fait sa fille, c'est cette découverte qui éveilla en lui une rage impitoyable. En quelques pas, il était près de moi et m'attrapant par le col de sa robe, m'appliqua deux puissantes gifles laissant sur son visage de grandes marques rouges en hurlant que je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, de maltraiter un cousin qui ne lui avait rien fait, un membre de sa famille ! Comme si il ne m'avait pas assez expliqué ce que je représente et lui mentir, toutes ces années ! La pire des hontes. Et maintenant, que je regarde et que je pense aux extrêmités auxquelles il était obligé de recourir pour garder intact les relations dans la famille qui auraient pu être brisés à cause de moi ! Il me lachâ enfin et reprenant sa baguette, s'en alla vers les corps du reste de la famille et en quelques formules, il sembla retirer quelque chose de leur tête avant de tous les éveiller après les avoir assis pour qu'il n'y ait pas de doute possible. Je compris alors que ce qu'il retirait de leur tête était un bout de mémoire et qu'ils ne se souvenaient à présent de rien pour l'évènement. Cygnus s'approcha de sa famille, me saisit fermement par le bras et approcha sa tête de la mienne pour lui murmurer quelques mots : "Ose le raconter à quelqu'un d'autre et je serais moins indulgent". Je n'aurais de toutes façons jamais pensé à le faire tellement le choc a été fort et il me sembla alors que le conte de fées familial fut brisé à jamais. Si seulement son père avait aussi modifié sa mémoire ...

Depuis cet évènement, je ressentis un désir plus que pressant de rejoindre Poudlard puisque, profondément marquée, je n'envisageais plus de me livrer à mes petits jeux sous l'autorité de mon père et l'enfermement que représentait Poudlard devint pour moi le symbole de la liberté. Toute l'année qui précéda son entrée, je me tins plus que sage, répondant aux moindres désirs de mes parents, pour être sûre d'y aller. Enfin, ce moment arriva, excitée comme jamais et apparemment heureuse, ce qui, me connaissant, est toujours suspect, moi et mes parents arrivèrent sur le quai 9 3/4. Valise à la main, je se pressai d'embrasser ses parents et rejoignis mes soeurs dans un wagon. La grande aventure, comme j'avais l'habitude de l'appeller depuis quelques mois, commençait. Andromeda se dêpecha de se volatiliser vers ses propres amis et je resta près de Narcissa qui me présenta les siens. Ils s'assirent dans un wagon et laissant les autres à leur discussion en restant muette, j'observais attentivement ceux dont ma soeur m'avait beaucoup parlé l'an dernier. Tous de sang-pur selon ma soeur, je reconnus sans mal Lucius Malefoy dont elle me parlait tellement avec ses longs cheveux d'un blond presque blanc. Après quelques heures à parler, ils en vinrent à la répartition, ce qui concernait uniquement moi dans ce wagon. Ils étaient sûrs que je rejoindrais Slytherin et en moi-même, cette certitude grandissait. Je fus confirmée par le choixpeau qui, à peine posé sur sa tête, m'envoya dans la maison de ma soeur. La répartition est ce qui lui apporta le plus de surprises pendant toutes ses années à Poudlard puisqu'un an plus tard, je vis mon cousin Sirius se faire envoyer à Gryffindor alors que toute la famille était allée à Slytherin. Plus que la légendaire adversité entre les deux maisons, c'est la honte que Sirius apporte, selon moi, à la famille qui la pousse à haïr mon cousin depuis ce moment.
Les quatre premières années ne furent guère troublées plus que ça du moins, autant que peut l'être une scolarité à Poudlard. C'est plutôt moi qui faisait de la vie de mes ennemis désignés, un enfer. Aidée des amis de Narcissa qui devinrent rapidement les miens et d'autres Serpentards, je mis un point d'honneur à ce qu'à peu près tout le monde dans l'école les craignent, mon groupe et moi. Mais, il restait encore quelques personnes pour ne pas céder à la peur et parmi elles, son cousin Sirius qui se montrait aussi vif que moi dans ses réponses à la violence de sa cousine. Il faisait partie d'un groupe d'élèves âgés d'un an de moins et dont la réputation de rebelles commençait à faire le tour de l'école, ce qui me desservait pleinement et mes amis Slytherin qui devaient résister à cette nouvelle opposition. Ces années s'établirent donc une petite guerre entre le groupe des Gryffindor et celui des Slytherin mais, contrairement à ce que l'on pourrait attendre de ma part, son esprit était ailleurs. En effet, un sentiment nouveau grandissait en elle que les autres pourraient prendre pour de l'amour mais ce serait mal me connaître. C'était plutôt une nouvelle forme d'affection mêlé à son obsession du sang-pur. Elle avait vu Rodolphus Lestrange pour la première fois dans le train mais ne lui avait pas porté plus d'attention qu'aux autres, il avait deux ans de plus, après tout. Mais, les années ont passés et je m'étais rapprochée de lui et d'un commun accord, ils ont commençé à se fréquenter en-dehors du cadre de l'école. Il était lui aussi de sang-pur et je pensais que je ferais honneur à sa famille en côtoyant Rodolphus. Mais, si celui-ci apaisait quelque peu sa haine, je redoutais le moment où il devrait quitter l'école...

Waw, quelle fiche, ma foi!

Tout d'abord, j'aimerais préciser un petit point qui m'a un peu embêté durant ma lecture : la majorité est écrite à la première personne mais, fréquemment, tu parle à la troisième. Ce petit mélange est... mélangeant par moments, mais bon, ce n'est rien de bien grave. Je te demanderais juste de faire attention lorsque tu seras rendue au RP. ^^'

Sinon, tu écris vraiment très bien, ton français est très développé, j'aime beaucoup!

Bref, je ne vois rien à redire, j'aime beaucoup ta fiche, alors :

Je valide! ~ :3

Merci ! (je ferais un peu plus attention - c'était surtout comme si d'un côté, Bella racontait l'histoire en faisant comme si elle lisait un livre et ajoutait parfois des annecdotes à elle (parfois ? Toujours plutôt...) - mais j'éviterais dans le RP ^__^)

Bah, de toute façon, le RP est à la première personne, tu pourras donc toujours donner le point de vue de Bella face à tout ce qui l'entoure et lui arrive. (:

Il ne manque plus que la validation de Dmund qui, malheureusement, travaille toute la journée. Elle pourra donc te valider soit ce soir, soit demain.

Mais bon, pendant ce temp, tu peux toujours aller faire ton choix de cours, et même faire une demande de rang si ça te dit, et même, commencer à préparer tranquillment ton poste que tu feras à la Plateforme 9 et 3/4. ^^'

Okay ! (merci pour les indications... Je me sentais un peu perdue même si j'avais lu la charte et le réglement... V__V)