Mystère et boule de douceur [PV avec Nael]
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H74 :: Initiation :: Auditions
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Mystère et boule de douceur [PV avec Nael]
Toute ma famille m’accompagne à la gare. Je suis toute énervée. J’ai enfilé une jolie jupe bleue et un chandail à manche trois quarts d’un blanc immaculé. J’ai des bas qui me montent jusqu’au genoux soit à peu près à l’endroit ou s’arrête ma jupe. C’est ma première année où je ferais le voyage jusqu’à l’école toute seule. Eh oui, plus de grande sœur dans les parages! Certains en seraient ravie pour ma part, j’aurais préféré qu’elle soit encore-là. Qui sait ce qui m’attend dans ce train!? Ils vont peut-être m’écraser dans un coin d’un compartiment? Ou encore, une fois bien installée, des élèves plutôt bizarres et effrayants entreront et s’empareront de mon lapin adoré. Un frisson me parcourut de tout mon long. AHHH!!! NOONNN! Pas mon Raphinou d’amour! Je secoues la tête pour chasser ces images angoissantes de mon esprit.
- Ça va ma chouette? Dit ma mère en me voyant agir ainsi.
Je rassure ma mère et, par le fait même, mon père, qui affiche le même regard inquiet, en hochant la tête. Nous continuons notre chemin et nous arrivons, enfin devant le mur utile et connu que par les sorciers. Nous le traversons sans encombre comme d’habitude. Le grand train apparaît sous nos yeux et également une panoplie d’élèves seuls ou accompagnés de leur parent. Certains pleurent, d’autres sembles être indifférents au départ de leur enfant. C’est si touchant de voir les familles ensemble surtout celles qui sont vraiment soudées. Un peu comme la mienne. On peut dire que nous sommes assez proches.
Dans la foule, je reconnais quelques visages familiers d’autres totalement inconnus. Ceux que j’ignorent l’identité sont pour la plupart des petits nouveaux puisque nous côtoyons pas mal tous les élèves à Hogwarts. J’espère de tout cœur que les nouveaux sorciers passeront une belle année et qu’ils s’adapteront rapidement une fois là-bas. Je reviens sur terre lorsque mon père me colle tendrement. J’avais oublié pendant un moment le fait qu’il est l’heure de nous séparer.
- Fais attention à toi et n’oublie pas de nous écrire régulièrement.Me dit-il en me relâchant.
Je souris en entendant ces mots. Il me dit toujours la même chose à chaque année. À croire qu’il pense qu’après toutes ces années, j’arrêterais de leur écrire. C’est si bon d’avoir de leur nouvelle, alors je suppose que c’est la même chose quand je leur écris. C’est pourquoi qu’il m’écrive ou pas ou qu’il me le dise ou non, c’est sûr que je vais leur écrire!
- On se revoit aux vacances de Noël! Tâche de nous revenir en forme!
- Oui, je n’y manquerai pas! Déclarai-je toujours souriante.
C’est l’heure de nous quitter. Valise d’une main, la cage de Raphinou – mon lapin - de l’autre, je m’avance vers l’entrée du train. Je me retourne une dernière fois pour le sourire toujours aux lèvres.
J’entre dans le train en prenant une grande respiration. Pour l’instant, tout est sous contrôle. Aucun fou furieux ou groupes de jeunes sorciers ont décidés de se bousculer ou de prendre toute la place. C’est agité certes, mais aucun danger imminent. Je peux facilement marcher où je veux. Il me suffit de me faufiler un peu. Rien de bien difficile même avec mes bagages. Je décide d’aller vers le fond et de choisir là-bas un compartiment. C’est mieux que je sois au fond pour laisser les premières places libres pour ceux qui arrivent pile à l’heure. Pendant que je marches, je vois déjà des amis qui sont heureux de se revoir et qui parlent de leurs vacances. C’est si touchant à regarder et si triste en y repensant. J’aurais pu faire comme eux si on était une année plus tôt. Ma sœur et nos amies communes ont désormais terminées leur étude, alors je n’ai plus personne avec qui parlé longuement. Voyons! Ne sois pas pessimistes Marie-Ève!
Je m’arrête enfin et entre dans un compartiment. Personne n’y est installé, ce qui me soulage. Je ne déteste pas les gens au contraire j’aime la compagnie sauf lorsque j’ai besoin de réfléchir, mais pour le moment le calme est tout simplement réconfortant. Je m’installe tout près de la fenêtre et dépose ma valise à côté de moi et la cage de mon animal chéri sur le dessus de celle-ci. Je sors mon petit lapin de sa « prison ». Je n’aime tellement pas le laisser longtemps là-dedans, mais quand il y a beaucoup de gens c’est beaucoup plus sécuritaire. Je dépose ma petite boule de poils sur moi. Il est de couleur crème et tout petit. Il me fait penser à un ange tellement il est sage. Les seuls fois où je l’ai vu vraiment actif, c’est lorsqu’il voit un autre animal qui semble le trouver appétissant. Le pauvre! Cet été, le chat du voisin a failli lui mettre la main dessus. Heureusement que je ne le laisses jamais sans surveillance, sinon je l’aurais perdu!
Je m’étonne d’avoir autant de pensées tristes aujourd’hui. Peut-être est-ce dû à ma séparation avec ma famille. Au moins, mon lapinou est ici avec moi…Ce n’est pas dans ton habitude Marie-Ève! Ressaisies-toi! Oui, c’est ça, il faut que je me reprennes en main. Je ne suis pas pour commencer l’année aussi tristement. Il y a tant de nouvelles choses que je vais apprendre cette année encore et je ne resterai pas éternellement seule! Aller Marie-Ève soit positive!
Du bruit à l’extérieur se fait attendre de plus en plus fort. Les élèves commencent à se presser puisque le train va partir prochainement. Tout à coup, la porte s’ouvre. Un homme à la chevelure argentée fait son entrée. Je me rappelle de l’avoir déjà vu en classe. Je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole, mais sa tête ne m’est pas étrangère. Il me semble qu’il est du genre assez distant. Ah moins que je me trompe? Hum… Quel était son nom déjà?
Il place ses choses de son bord et me jète qu’un bref regard avant de se plonger dans sa lecture. Qu’est-il en train de lire? Je suis curieuse de voir s’il lit les même choses que moi. Que dis-je? Il est très différent de moi du moins en apparence, alors c’est presque impossible que nous ayons le même genre de goût côté littérature. Oh, et puis, peu importe, ça l’air vraiment captivant et qui sait, peut-être que j’aimerais cela? Je tente subtilement de regarder le titre du livre sauf que ses doigts cachent le titre. Zut! Tant pis, j’essaierais plus tard de le découvrir. En espérant qu’il change de position un jour ou du moins écarte un peu plus son index.
Après quelques minutes à regarder par la fenêtre, je retournes à l’attaque pour tenter de découvrir le fameux titre du roman. C’est à ce moment-là, qu’il s’aperçoit que je fixes sa main. Oh non! Que croit-il que je fais? Maintenant qu’il m’a vu aussi bien lui dire ce que je cherchais à savoir. Et lui parler ne fera que briser ce silence glacial entre nous. Une belle petite jasette ne pourra pas faire de mal?
- Que…qu’est-ce que…tu lis? Dis-je un peu nerveusement sous son regard perçant.
Pourquoi me regarde-t-il si méchamment? Je ne faisais rien de mal? Si? Ce n’est pas bien de lui parler. Il va me détester pour avoir ouvert la bouche? J’avale ma salive péniblement et prend Raphinou dans mes bras. Je le flatte pour me calmer tout en regardant vers l’homme mystérieux.
- Ça va ma chouette? Dit ma mère en me voyant agir ainsi.
Je rassure ma mère et, par le fait même, mon père, qui affiche le même regard inquiet, en hochant la tête. Nous continuons notre chemin et nous arrivons, enfin devant le mur utile et connu que par les sorciers. Nous le traversons sans encombre comme d’habitude. Le grand train apparaît sous nos yeux et également une panoplie d’élèves seuls ou accompagnés de leur parent. Certains pleurent, d’autres sembles être indifférents au départ de leur enfant. C’est si touchant de voir les familles ensemble surtout celles qui sont vraiment soudées. Un peu comme la mienne. On peut dire que nous sommes assez proches.
Dans la foule, je reconnais quelques visages familiers d’autres totalement inconnus. Ceux que j’ignorent l’identité sont pour la plupart des petits nouveaux puisque nous côtoyons pas mal tous les élèves à Hogwarts. J’espère de tout cœur que les nouveaux sorciers passeront une belle année et qu’ils s’adapteront rapidement une fois là-bas. Je reviens sur terre lorsque mon père me colle tendrement. J’avais oublié pendant un moment le fait qu’il est l’heure de nous séparer.
- Fais attention à toi et n’oublie pas de nous écrire régulièrement.Me dit-il en me relâchant.
Je souris en entendant ces mots. Il me dit toujours la même chose à chaque année. À croire qu’il pense qu’après toutes ces années, j’arrêterais de leur écrire. C’est si bon d’avoir de leur nouvelle, alors je suppose que c’est la même chose quand je leur écris. C’est pourquoi qu’il m’écrive ou pas ou qu’il me le dise ou non, c’est sûr que je vais leur écrire!
- On se revoit aux vacances de Noël! Tâche de nous revenir en forme!
- Oui, je n’y manquerai pas! Déclarai-je toujours souriante.
C’est l’heure de nous quitter. Valise d’une main, la cage de Raphinou – mon lapin - de l’autre, je m’avance vers l’entrée du train. Je me retourne une dernière fois pour le sourire toujours aux lèvres.
J’entre dans le train en prenant une grande respiration. Pour l’instant, tout est sous contrôle. Aucun fou furieux ou groupes de jeunes sorciers ont décidés de se bousculer ou de prendre toute la place. C’est agité certes, mais aucun danger imminent. Je peux facilement marcher où je veux. Il me suffit de me faufiler un peu. Rien de bien difficile même avec mes bagages. Je décide d’aller vers le fond et de choisir là-bas un compartiment. C’est mieux que je sois au fond pour laisser les premières places libres pour ceux qui arrivent pile à l’heure. Pendant que je marches, je vois déjà des amis qui sont heureux de se revoir et qui parlent de leurs vacances. C’est si touchant à regarder et si triste en y repensant. J’aurais pu faire comme eux si on était une année plus tôt. Ma sœur et nos amies communes ont désormais terminées leur étude, alors je n’ai plus personne avec qui parlé longuement. Voyons! Ne sois pas pessimistes Marie-Ève!
Je m’arrête enfin et entre dans un compartiment. Personne n’y est installé, ce qui me soulage. Je ne déteste pas les gens au contraire j’aime la compagnie sauf lorsque j’ai besoin de réfléchir, mais pour le moment le calme est tout simplement réconfortant. Je m’installe tout près de la fenêtre et dépose ma valise à côté de moi et la cage de mon animal chéri sur le dessus de celle-ci. Je sors mon petit lapin de sa « prison ». Je n’aime tellement pas le laisser longtemps là-dedans, mais quand il y a beaucoup de gens c’est beaucoup plus sécuritaire. Je dépose ma petite boule de poils sur moi. Il est de couleur crème et tout petit. Il me fait penser à un ange tellement il est sage. Les seuls fois où je l’ai vu vraiment actif, c’est lorsqu’il voit un autre animal qui semble le trouver appétissant. Le pauvre! Cet été, le chat du voisin a failli lui mettre la main dessus. Heureusement que je ne le laisses jamais sans surveillance, sinon je l’aurais perdu!
Je m’étonne d’avoir autant de pensées tristes aujourd’hui. Peut-être est-ce dû à ma séparation avec ma famille. Au moins, mon lapinou est ici avec moi…Ce n’est pas dans ton habitude Marie-Ève! Ressaisies-toi! Oui, c’est ça, il faut que je me reprennes en main. Je ne suis pas pour commencer l’année aussi tristement. Il y a tant de nouvelles choses que je vais apprendre cette année encore et je ne resterai pas éternellement seule! Aller Marie-Ève soit positive!
Du bruit à l’extérieur se fait attendre de plus en plus fort. Les élèves commencent à se presser puisque le train va partir prochainement. Tout à coup, la porte s’ouvre. Un homme à la chevelure argentée fait son entrée. Je me rappelle de l’avoir déjà vu en classe. Je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole, mais sa tête ne m’est pas étrangère. Il me semble qu’il est du genre assez distant. Ah moins que je me trompe? Hum… Quel était son nom déjà?
Il place ses choses de son bord et me jète qu’un bref regard avant de se plonger dans sa lecture. Qu’est-il en train de lire? Je suis curieuse de voir s’il lit les même choses que moi. Que dis-je? Il est très différent de moi du moins en apparence, alors c’est presque impossible que nous ayons le même genre de goût côté littérature. Oh, et puis, peu importe, ça l’air vraiment captivant et qui sait, peut-être que j’aimerais cela? Je tente subtilement de regarder le titre du livre sauf que ses doigts cachent le titre. Zut! Tant pis, j’essaierais plus tard de le découvrir. En espérant qu’il change de position un jour ou du moins écarte un peu plus son index.
Après quelques minutes à regarder par la fenêtre, je retournes à l’attaque pour tenter de découvrir le fameux titre du roman. C’est à ce moment-là, qu’il s’aperçoit que je fixes sa main. Oh non! Que croit-il que je fais? Maintenant qu’il m’a vu aussi bien lui dire ce que je cherchais à savoir. Et lui parler ne fera que briser ce silence glacial entre nous. Une belle petite jasette ne pourra pas faire de mal?
- Que…qu’est-ce que…tu lis? Dis-je un peu nerveusement sous son regard perçant.
Pourquoi me regarde-t-il si méchamment? Je ne faisais rien de mal? Si? Ce n’est pas bien de lui parler. Il va me détester pour avoir ouvert la bouche? J’avale ma salive péniblement et prend Raphinou dans mes bras. Je le flatte pour me calmer tout en regardant vers l’homme mystérieux.
Marie-Ève Jamieson- Petite Douceur
- Nombre de messages : 37
Age : 34
Date d'inscription : 10/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Cinquième année
Âge: 16 ans
Re: Mystère et boule de douceur [PV avec Nael]
( je n'ai pas fait autant de mots que toi ... sorry ... j'ai 19 rps à répondre...suis un peu dans le jeu XD )
--Es-tu prêt ? fit la voix sévère de ma tante derrière moi.
J’hausse les épaules, marmonnant un faible «oui» à peine perceptible. Pourquoi vient-elle s’informer de ce genre de détail ? Je la croyais partie à son travail, évitant ainsi de la croiser avant mon départ pour Hogwarts. Il n’est pas question ici que je la méprise ou quoi que ce soit de ce goût-là, seulement j’aurais préféré être seul. Ses yeux perçants me font penser à ma mère. Ils me rendent mal à l’aise, ils me rendent fou de rage. Une rage que je comprime, que j’étouffe, que j’écrase sauvagement sous mon talon. Non, je ne veux point m’extérioriser. Je ne tiens pas à montrer mes sentiments aux personnes qui m’entourent.
Lui jetant un coup d’œil agacé, je constate qu’elle se tient toujours dans l’embrasure de la porte, immobile, me fixant avec intensité. Ma tante Claire, les bras croisés sur sa menue poitrine, me dévisage ouvertement. Ses prunelles noires parcourent un instant la pièce, son visage aigu se détourne de moi, son corps svelte et squelettique se met en mouvement, se déplaçant vers l’avant, vers moi. Cette femme n’est ni belle, ni laide. Il émerge d’elle une sorte d’attirance, une aura attrayante, non, une puissance foudroyante. Rien en rapport avec un pouvoir magique quelconque puisqu’elle n’en détient pas, mais c’est quelque chose…de bien plus profond.
-Il ne faudrait pas que tu rates le train, mon petit, dit-elle en consultant sa montre.
Mon petit ? Je manque de m’étrangler. Mon petit ? Va te chercher des lunettes vieille biche, je te dépasse…d’une tête minimum! Bien sûr, je garde cette remarque sous silence si je ne désire pas recevoir des coups de sacoche comme la dernière fois.
-Je sais, je grogne de mécontentement. Je n’ai guère besoin que tu me le rappelles…
-Fichtre ! Je t’ai accueilli sous ce toi mon garçon - elle me plante un doigt dans la poitrine -, tu serais mieux de me démontrer plus de respect.
-Très bien, je vous demande pardon, je grince avant d’attraper mes bagages et de filer vers les escaliers.
Une fois dehors, claquant la porte derrière moi, j’entreprends de descendre du perron et sur le trottoir, je redresse ma baguette dans les airs, patientant jusqu’à ce que le Magicobus n’arrive en trombe.
…
Trop…Trop de monde. Il y a des élèves de l’école partout. PARTOUT. Je dois jouer des coudes pour me frayer un passage acceptable jusqu’au train rougeâtre. Un filet de fumée s’échappe de la cheminée, des étudiants s’agglutinent devant les portes, conversant joyeusement avec leurs amis et leurs parents. Je déteste les foules. Je déteste les gens. Je déteste aussi le fait de ne trouver aucun compartiment vide ! Il est fortement déconseillé à mon humeur irascible que je me retrouve avec une bande de babouins babillant et proférant toutes les stupidités de leur âge. Allons…Quel wagon pourrais-je bien choisir… ? Celui-là ? Non, il contient des Slytherin indésirables. Lui ? Non, il y a un mélange de plusieurs maisons. Ceux-là ? Non, trop de gens ? L’autre alors ? Ah dieu, non ! C’est Mauve qui s’envoie en l’air…
J’opte finalement pour un compartiment qui ne contient qu’une jeune fille à la chevelure rousse aux airs réservés qui, d’après mes observations, se tient plutôt tranquille. Elle possède tous les critères d’un individu qui ne viendra pas me déranger durant mes lectures. M’installant donc, je prends place face à elle, ne lui prêtant qu’une attention particulière, bien que par moments, mes yeux curieux pivotent dans sa direction. Marie-Ève, elle se nomme ainsi. Mes sourcils se froncent à toutes les fois où elle se penche vers moi, inclinant la nuque, tournant son visage de façon à déchiffrer le titre de mon livre. Soudain, me voyant irrité et agacé, elle me demande, d’une douce voix incertaine, ce que je lis.
Silence. Pourquoi me demande-t-elle ceci ? Qu’est-ce qu’elle me veut ? Je la toise avec méfiance.
-La capitale de la douleur, je souffle en humectant mes lèvres.
J’ignore si ce nom lui dit quelque chose. Le livre en question est en fait un recueil de poésie de Paul Éluard. Oui, je sais. Il est étrange qu’un sorcier de mon rang, de mon sang, de mon statut s’intéresse à de la littérature moldue.
J’ouvre la bouche pour ajouter un commentaire au moment où un lapin de couleur crème – qu’elle tenait fermement contre elle – bondit sur mes genoux. Son petit museau frétille, il s’approche de moi, tourne la tête vers sa maîtresse et revient renifler mes mains. Médusé, mon attention se porte entièrement sur cette petite chose chaleureuse. La jeune fille glousse de rire nerveusement, s’avance et glisse ses mains vers son lapin. Notre peau rentre en contact au moment où elle l’attrape.
-Comment se nomme cette petite boule de poils ? je fais.
--Es-tu prêt ? fit la voix sévère de ma tante derrière moi.
J’hausse les épaules, marmonnant un faible «oui» à peine perceptible. Pourquoi vient-elle s’informer de ce genre de détail ? Je la croyais partie à son travail, évitant ainsi de la croiser avant mon départ pour Hogwarts. Il n’est pas question ici que je la méprise ou quoi que ce soit de ce goût-là, seulement j’aurais préféré être seul. Ses yeux perçants me font penser à ma mère. Ils me rendent mal à l’aise, ils me rendent fou de rage. Une rage que je comprime, que j’étouffe, que j’écrase sauvagement sous mon talon. Non, je ne veux point m’extérioriser. Je ne tiens pas à montrer mes sentiments aux personnes qui m’entourent.
Lui jetant un coup d’œil agacé, je constate qu’elle se tient toujours dans l’embrasure de la porte, immobile, me fixant avec intensité. Ma tante Claire, les bras croisés sur sa menue poitrine, me dévisage ouvertement. Ses prunelles noires parcourent un instant la pièce, son visage aigu se détourne de moi, son corps svelte et squelettique se met en mouvement, se déplaçant vers l’avant, vers moi. Cette femme n’est ni belle, ni laide. Il émerge d’elle une sorte d’attirance, une aura attrayante, non, une puissance foudroyante. Rien en rapport avec un pouvoir magique quelconque puisqu’elle n’en détient pas, mais c’est quelque chose…de bien plus profond.
-Il ne faudrait pas que tu rates le train, mon petit, dit-elle en consultant sa montre.
Mon petit ? Je manque de m’étrangler. Mon petit ? Va te chercher des lunettes vieille biche, je te dépasse…d’une tête minimum! Bien sûr, je garde cette remarque sous silence si je ne désire pas recevoir des coups de sacoche comme la dernière fois.
-Je sais, je grogne de mécontentement. Je n’ai guère besoin que tu me le rappelles…
-Fichtre ! Je t’ai accueilli sous ce toi mon garçon - elle me plante un doigt dans la poitrine -, tu serais mieux de me démontrer plus de respect.
-Très bien, je vous demande pardon, je grince avant d’attraper mes bagages et de filer vers les escaliers.
Une fois dehors, claquant la porte derrière moi, j’entreprends de descendre du perron et sur le trottoir, je redresse ma baguette dans les airs, patientant jusqu’à ce que le Magicobus n’arrive en trombe.
…
Trop…Trop de monde. Il y a des élèves de l’école partout. PARTOUT. Je dois jouer des coudes pour me frayer un passage acceptable jusqu’au train rougeâtre. Un filet de fumée s’échappe de la cheminée, des étudiants s’agglutinent devant les portes, conversant joyeusement avec leurs amis et leurs parents. Je déteste les foules. Je déteste les gens. Je déteste aussi le fait de ne trouver aucun compartiment vide ! Il est fortement déconseillé à mon humeur irascible que je me retrouve avec une bande de babouins babillant et proférant toutes les stupidités de leur âge. Allons…Quel wagon pourrais-je bien choisir… ? Celui-là ? Non, il contient des Slytherin indésirables. Lui ? Non, il y a un mélange de plusieurs maisons. Ceux-là ? Non, trop de gens ? L’autre alors ? Ah dieu, non ! C’est Mauve qui s’envoie en l’air…
J’opte finalement pour un compartiment qui ne contient qu’une jeune fille à la chevelure rousse aux airs réservés qui, d’après mes observations, se tient plutôt tranquille. Elle possède tous les critères d’un individu qui ne viendra pas me déranger durant mes lectures. M’installant donc, je prends place face à elle, ne lui prêtant qu’une attention particulière, bien que par moments, mes yeux curieux pivotent dans sa direction. Marie-Ève, elle se nomme ainsi. Mes sourcils se froncent à toutes les fois où elle se penche vers moi, inclinant la nuque, tournant son visage de façon à déchiffrer le titre de mon livre. Soudain, me voyant irrité et agacé, elle me demande, d’une douce voix incertaine, ce que je lis.
Silence. Pourquoi me demande-t-elle ceci ? Qu’est-ce qu’elle me veut ? Je la toise avec méfiance.
-La capitale de la douleur, je souffle en humectant mes lèvres.
J’ignore si ce nom lui dit quelque chose. Le livre en question est en fait un recueil de poésie de Paul Éluard. Oui, je sais. Il est étrange qu’un sorcier de mon rang, de mon sang, de mon statut s’intéresse à de la littérature moldue.
J’ouvre la bouche pour ajouter un commentaire au moment où un lapin de couleur crème – qu’elle tenait fermement contre elle – bondit sur mes genoux. Son petit museau frétille, il s’approche de moi, tourne la tête vers sa maîtresse et revient renifler mes mains. Médusé, mon attention se porte entièrement sur cette petite chose chaleureuse. La jeune fille glousse de rire nerveusement, s’avance et glisse ses mains vers son lapin. Notre peau rentre en contact au moment où elle l’attrape.
-Comment se nomme cette petite boule de poils ? je fais.
Naelesen Al'Than- [Modérateur]
Pétasse Mystérieuse - Nombre de messages : 96
Age : 34
Date d'inscription : 14/08/2007
Re: Mystère et boule de douceur [PV avec Nael]
(HJ : mini poste...je savais pas trop où tu voulais aller...^^'...j'peux changer cela si tu veux...on s'en reparle ^^)
Il lit la capitale de la douleur. Ce titre ne me dit vraiment rien, cependant je ne crois pas que ça m'intéresserait beaucoup. Je ne crois pas que ça me tente de lire quelque chose de tragique du moins pas pour le moment. Je retiens le nom au cas où dans ma tête et le noterai plus tard dans mon journal intime.
Je sursaute lorsque ma petite boule de poil quitte sa place pour sauter vers l'inconnu. Qu'est-ce qui lui prend? Il n'est pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge ou du moins ce qui lui est inconnu. Y a-t-il une signification à tout cela? Essaie-t-il de me faire comprendre quelque chose par ce message non verbal? Il n'y a qu'une grande amie des lapins comme moi qui peut déchiffrer ce genre de message! Oui, c’est sûr que j’y arriverai!
Je reprends Raphinou et le ramène sur mes cuisses. Au moment où j'ai pris mon petit chéri dans mes mains, j'ai touché un bref instant les mains froides de l'homme en face de moi. Je me demande pourquoi elles sont aussi glaciales ? Je regarde un instant par la fenêtre et je me remémore le temps qu'il faisait lors de mon départ. Il y avait un vent frisquet qui soufflait sur ma famille et moi. Ohhh…ça doit être à cause de ce vent s'il a les mains dans cet état! Maintenant que j’ai trouvé cette réponse, je reviens à mon lapin.
Ah tiens! Raphinou est tout à fait calme depuis…? Il n'a pas tremblé, ni eu peur lorsqu'il est allé voir notre compagnon de compartiment. Je vois! Il est tout à fait à l'aise avec cet être de sexe masculin même s'il le connaît depuis que quelques minutes. Je peux donc lui faire confiance! Oui, c’est ça que tu voulais me faire comprendre petit coquin. Je cajole mon ange gardien en me sentant déjà beaucoup mieux.
- Comment se nomme cette petite boule de poils ?
Je suis très heureuse qu'il est posé la question. Il a l'air lui aussi d'aimer les animaux ou peut-être simplement des animaux de ce type? Peu importe pourquoi il l'a posé, c'est vraiment adorable de sa part.
- Je l'appelle affectueusement Raphinou. Je préfère cela au nom de Raphaël tout court. Je le nommais tellement par son surnom que j'ai décidé de laisser tomber l'autre tout simplement. Je trouve que ça fait plus personnel. dis-je tout bonnement.
J’ai un large sourire affiché à mon visage puisque je suis contente de voir que parler avec les gens ce n'est pas aussi dur que je le croyais. Je peux dire que j’ai au moins une personne avec qui je pourrai bavarder qui n’est pas dans les Ravenclaws. Il fait un peu peur à la première vue, mais il n’est pas aussi terrible que cela. Hum…il s’appelle comment déjà? Je cherche dans ma mémoire son nom. Je ne me rappelles pas l’avoir déjà entendu…peut-être que si, sauf que ça ne venait pas de lui. Mieux vaut que je lui demande tout de suite.
- Au fait, je ne me souviens pas d'avoir entendu comment tu t'appelais? Moi, je suis Marie-Ève.
Il lit la capitale de la douleur. Ce titre ne me dit vraiment rien, cependant je ne crois pas que ça m'intéresserait beaucoup. Je ne crois pas que ça me tente de lire quelque chose de tragique du moins pas pour le moment. Je retiens le nom au cas où dans ma tête et le noterai plus tard dans mon journal intime.
Je sursaute lorsque ma petite boule de poil quitte sa place pour sauter vers l'inconnu. Qu'est-ce qui lui prend? Il n'est pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge ou du moins ce qui lui est inconnu. Y a-t-il une signification à tout cela? Essaie-t-il de me faire comprendre quelque chose par ce message non verbal? Il n'y a qu'une grande amie des lapins comme moi qui peut déchiffrer ce genre de message! Oui, c’est sûr que j’y arriverai!
Je reprends Raphinou et le ramène sur mes cuisses. Au moment où j'ai pris mon petit chéri dans mes mains, j'ai touché un bref instant les mains froides de l'homme en face de moi. Je me demande pourquoi elles sont aussi glaciales ? Je regarde un instant par la fenêtre et je me remémore le temps qu'il faisait lors de mon départ. Il y avait un vent frisquet qui soufflait sur ma famille et moi. Ohhh…ça doit être à cause de ce vent s'il a les mains dans cet état! Maintenant que j’ai trouvé cette réponse, je reviens à mon lapin.
Ah tiens! Raphinou est tout à fait calme depuis…? Il n'a pas tremblé, ni eu peur lorsqu'il est allé voir notre compagnon de compartiment. Je vois! Il est tout à fait à l'aise avec cet être de sexe masculin même s'il le connaît depuis que quelques minutes. Je peux donc lui faire confiance! Oui, c’est ça que tu voulais me faire comprendre petit coquin. Je cajole mon ange gardien en me sentant déjà beaucoup mieux.
- Comment se nomme cette petite boule de poils ?
Je suis très heureuse qu'il est posé la question. Il a l'air lui aussi d'aimer les animaux ou peut-être simplement des animaux de ce type? Peu importe pourquoi il l'a posé, c'est vraiment adorable de sa part.
- Je l'appelle affectueusement Raphinou. Je préfère cela au nom de Raphaël tout court. Je le nommais tellement par son surnom que j'ai décidé de laisser tomber l'autre tout simplement. Je trouve que ça fait plus personnel. dis-je tout bonnement.
J’ai un large sourire affiché à mon visage puisque je suis contente de voir que parler avec les gens ce n'est pas aussi dur que je le croyais. Je peux dire que j’ai au moins une personne avec qui je pourrai bavarder qui n’est pas dans les Ravenclaws. Il fait un peu peur à la première vue, mais il n’est pas aussi terrible que cela. Hum…il s’appelle comment déjà? Je cherche dans ma mémoire son nom. Je ne me rappelles pas l’avoir déjà entendu…peut-être que si, sauf que ça ne venait pas de lui. Mieux vaut que je lui demande tout de suite.
- Au fait, je ne me souviens pas d'avoir entendu comment tu t'appelais? Moi, je suis Marie-Ève.
Marie-Ève Jamieson- Petite Douceur
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