Quand bal rime avec rival...
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H74 :: Événements :: Fêtes :: Noël
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Quand bal rime avec rival...
[C'est Jilly qui m'a dit de poster donc si j'avais pas encore le droit parce que c'est écrit ''à venir'' dans la description, BAH C'EST SA FAUTE. (: ]
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'ambiance de Noël réussit à me garder de bonne humeur. Je n'en veux même pas à Narcissa de me faire attendre. Après tout, elle est une fille et elle a besoin de temps pour se préparer. Et je sais bien qu'à la fin, ça en vaudra la peine. Je suis donc là, à regarder autour de moi, proprement habillé dans mon complet noir et blanc (mais il est absolument hors de question que mes cheveux soient léchés vers l'arrière) et jetant des regards furtifs vers la porte de la salle en espérant voir entrer une fille d'une somptueuse beauté aux cheveux blonds. Et si elle me posait un lapin et qu'elle ne se présentait pas? Allons donc. Jamais elle n'oserait me faire ça, elle est au courant du pouvoir que j'ai sur... les autres. Enfin, bon, je disais donc que je patientais sagement pour l'arrivée de celle que j'ai invitée à ce bal. La main dans ma poche, je retourne entre mes doigts le petit flacon de potion transparente comme de l'eau, inodore. J'ignore si j'aurai à m'en servir, ce soir, mais j'ai pris mes précautions. Nous verrons si eux, prendront les leurs. À moins que j'ai complètement tort... Un couple passe devant moi en se tenant la main, l'air épanoui et la démarche légère. Moi, je commence à m'inquiéter. Elle ne se serait pas trouvé un autre garçon?
Jetant un coup d'oeil derrière moi, j'aperçois Kynalis, seul lui aussi. Alors que ses yeux se posent sur moi, je lui fais un signe de la main en souriant. Il se détourne de moi sans répondre à mon geste. Étrange, je suis pourtant convaincu qu'il m'a vu. Kyna, mon si bon ami, me parait étrange ces temps-ci. Lorsqu'il me parle ou qu'il est en ma compagnie, il semble occupé, distrait, comme si son esprit vaguait à des choses plus importantes que ce que j'avais à lui dire. J'ai d'abord cru que je lui avais fait quelque chose sans m'en rendre compte, mais il m'en aurait parlé si c'était le cas, non? Donc, je crois avoir deviné qu'il est amoureux. Amoureux de quelqu'un qui, selon moi, ne risque pas de me plaire -car il m'aurait raconté chaques détails, sinon. Qui est-ce? Je l'ignore, mais je ne vais sans doute pas tarder à le savoir. J'hésite, devrais-je aller lui parler? Et pour lui dire quoi? Je pourrais toujours tenter de lui soutirer l'information. En fait, j'ai un doute. En effet, je soupçonne cette horrible tête rasé des Ravenclaw, j'ai nommé Jilian Winter. Deux Slytherin parlaient d'eux, hier soir, et je n'ai pas manqué d'épier leur conversation alors que je feignais être plongé dans un travail. Malheureusement, ils ont terminés la discussion dans leur dortoir et je n'ai pu entendre la suite. Et maintenant que j'y pense, ne les ai-je pas aperçu ensemble, il y a quelques jours? J'avais cru que mon imagination me jouait un tour... Et si? Non, ce doit être une erreur. Ce n'est pas le genre à Kyna, n'est-ce pas? N'est-ce pas?
Désormais décidé, je marche d'un pas calculateur vers lui. Je veux qu'il me voit arriver afin de guetter sa réaction, mais il semble bien résigné à ne pas tourner la tête. Mais qu'est-ce qui lui prend? Il a beau avoir n'importe qui comme petite amie -et même cette petite peste de Winter-, jamais je ne lèverais la main sur lui. Cependant, je ne garantis pas la même sécurité à l'autre... Ma main serre instinctivement la bouteille au fond de ma poche. J'arrive enfin à sa hauteur, me place juste à ses côtés. L'ingras ne daigne même pas me jeter un regard. C'est évident qu'il sait que je suis là. Son jeu ne fonctionnera pas.
-Hey, Kyna! Ça va? T'as l'air...anxieux?
Je glousse d'un rire léger et amical, mais il ne pose toujours pas les yeux sur moi. Merlin, lui aurais-je vraiment fais quelque chose? Je décide de faire comme s'il agissait normalement et je continue sur ma lancée.
-Alors, t'as invité une fille?
Je lui fais un clin d'oeil complice qu'il ne put même pas voir et je commence à m'énerver. Qu'est-ce qu'il a à m'ignorer comme ça? Ça me tape sur les nerfs. Je tente de garder mon sang-froid et c'est d'une voix calme et posée que je lui dis:
-Kynalis, je sais parfaitement que tu m'entends. Réponds-moi.
Je le fixe de mes yeux glacials. Je ne m'attends pas à une réponse, mais je ne le laisserai me faire ça. Ce cher Kyna a beau être mon ami, il n'a pas intérêt à se permettre tout et n'importe quoi avec moi. Peut-être qu'il a des ennuis? Alors pourquoi me tourner le dos alors qu'il pourrait si bien se confier? Il doit m'en vouloir et je commence sérieusement à me demander ce que je lui ai fait de mal. J'ai beau me creuser la tête, je ne trouve absolument pas de quoi je pourrais être coupable. À moins que... Non. Je me suis déjà dis que ce ne serait pas le genre de Kyna. Du moins, je l'espère. Oui, je souhaite vraiment me tromper sur ce point. Je jette un nouveau regard vers la porte puis sur le tour de la salle, toujours pas de signes de Narcissa. Parfait. J'ai quelques trucs à régler avec quelqu'un...
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'ambiance de Noël réussit à me garder de bonne humeur. Je n'en veux même pas à Narcissa de me faire attendre. Après tout, elle est une fille et elle a besoin de temps pour se préparer. Et je sais bien qu'à la fin, ça en vaudra la peine. Je suis donc là, à regarder autour de moi, proprement habillé dans mon complet noir et blanc (mais il est absolument hors de question que mes cheveux soient léchés vers l'arrière) et jetant des regards furtifs vers la porte de la salle en espérant voir entrer une fille d'une somptueuse beauté aux cheveux blonds. Et si elle me posait un lapin et qu'elle ne se présentait pas? Allons donc. Jamais elle n'oserait me faire ça, elle est au courant du pouvoir que j'ai sur... les autres. Enfin, bon, je disais donc que je patientais sagement pour l'arrivée de celle que j'ai invitée à ce bal. La main dans ma poche, je retourne entre mes doigts le petit flacon de potion transparente comme de l'eau, inodore. J'ignore si j'aurai à m'en servir, ce soir, mais j'ai pris mes précautions. Nous verrons si eux, prendront les leurs. À moins que j'ai complètement tort... Un couple passe devant moi en se tenant la main, l'air épanoui et la démarche légère. Moi, je commence à m'inquiéter. Elle ne se serait pas trouvé un autre garçon?
Jetant un coup d'oeil derrière moi, j'aperçois Kynalis, seul lui aussi. Alors que ses yeux se posent sur moi, je lui fais un signe de la main en souriant. Il se détourne de moi sans répondre à mon geste. Étrange, je suis pourtant convaincu qu'il m'a vu. Kyna, mon si bon ami, me parait étrange ces temps-ci. Lorsqu'il me parle ou qu'il est en ma compagnie, il semble occupé, distrait, comme si son esprit vaguait à des choses plus importantes que ce que j'avais à lui dire. J'ai d'abord cru que je lui avais fait quelque chose sans m'en rendre compte, mais il m'en aurait parlé si c'était le cas, non? Donc, je crois avoir deviné qu'il est amoureux. Amoureux de quelqu'un qui, selon moi, ne risque pas de me plaire -car il m'aurait raconté chaques détails, sinon. Qui est-ce? Je l'ignore, mais je ne vais sans doute pas tarder à le savoir. J'hésite, devrais-je aller lui parler? Et pour lui dire quoi? Je pourrais toujours tenter de lui soutirer l'information. En fait, j'ai un doute. En effet, je soupçonne cette horrible tête rasé des Ravenclaw, j'ai nommé Jilian Winter. Deux Slytherin parlaient d'eux, hier soir, et je n'ai pas manqué d'épier leur conversation alors que je feignais être plongé dans un travail. Malheureusement, ils ont terminés la discussion dans leur dortoir et je n'ai pu entendre la suite. Et maintenant que j'y pense, ne les ai-je pas aperçu ensemble, il y a quelques jours? J'avais cru que mon imagination me jouait un tour... Et si? Non, ce doit être une erreur. Ce n'est pas le genre à Kyna, n'est-ce pas? N'est-ce pas?
Désormais décidé, je marche d'un pas calculateur vers lui. Je veux qu'il me voit arriver afin de guetter sa réaction, mais il semble bien résigné à ne pas tourner la tête. Mais qu'est-ce qui lui prend? Il a beau avoir n'importe qui comme petite amie -et même cette petite peste de Winter-, jamais je ne lèverais la main sur lui. Cependant, je ne garantis pas la même sécurité à l'autre... Ma main serre instinctivement la bouteille au fond de ma poche. J'arrive enfin à sa hauteur, me place juste à ses côtés. L'ingras ne daigne même pas me jeter un regard. C'est évident qu'il sait que je suis là. Son jeu ne fonctionnera pas.
-Hey, Kyna! Ça va? T'as l'air...anxieux?
Je glousse d'un rire léger et amical, mais il ne pose toujours pas les yeux sur moi. Merlin, lui aurais-je vraiment fais quelque chose? Je décide de faire comme s'il agissait normalement et je continue sur ma lancée.
-Alors, t'as invité une fille?
Je lui fais un clin d'oeil complice qu'il ne put même pas voir et je commence à m'énerver. Qu'est-ce qu'il a à m'ignorer comme ça? Ça me tape sur les nerfs. Je tente de garder mon sang-froid et c'est d'une voix calme et posée que je lui dis:
-Kynalis, je sais parfaitement que tu m'entends. Réponds-moi.
Je le fixe de mes yeux glacials. Je ne m'attends pas à une réponse, mais je ne le laisserai me faire ça. Ce cher Kyna a beau être mon ami, il n'a pas intérêt à se permettre tout et n'importe quoi avec moi. Peut-être qu'il a des ennuis? Alors pourquoi me tourner le dos alors qu'il pourrait si bien se confier? Il doit m'en vouloir et je commence sérieusement à me demander ce que je lui ai fait de mal. J'ai beau me creuser la tête, je ne trouve absolument pas de quoi je pourrais être coupable. À moins que... Non. Je me suis déjà dis que ce ne serait pas le genre de Kyna. Du moins, je l'espère. Oui, je souhaite vraiment me tromper sur ce point. Je jette un nouveau regard vers la porte puis sur le tour de la salle, toujours pas de signes de Narcissa. Parfait. J'ai quelques trucs à régler avec quelqu'un...
Dernière édition par le Mer 2 Jan - 19:53, édité 1 fois
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
- Nombre de messages : 594
Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
Je me dirige vers le bal d'un pas lent tentant veinement de me dissuader d'y aller. Qu'aurais-je à y faire? Déjà que je n'ai pas envie de croiser Lucius après ce qu'il a fait à Jillian mais en plus de celà, celle-ci ne pourra pas venir au bal. Je me suis quand même préparé à la manière d'un roi ce soir, il est clair que tout les regards seront rivés sur moi. J'ai enfilé mon complet blanc et j'ai mis une chemise de couleur rose au bas de mon complet. Mes cheveux sont finement brossés et j'expose un sourire radieux... un sourire faux.
J'entre finalement dans la grande salle où se déroule le bal, je jette des regads un peu partout et adopte une attitude un peu décontracté, bien que je ne le sois pas vraiment. Plusieurs jolies filles viennent me parler dans l'espoir de récolter une danse ce soir, je les renvoie chacunes à leurs cavaliers en leurs disant d'attendre que l'occasion se présente. Quelle occasion? Il est clair que si j'aurais voulu de l'une d'entres elles, j'aurais déjà accepté sa proposition. Je vais donc me chercher à boire et je me couche contre un palier en jetant des regards aux tourtereaux partout dans la salle.
J'ai la nette impression d'être fixé par quelqu'un en ce moment même, mais pas par une des nombreuses filles dans la salle. En tournant la tête, j'aperçois Lucius vêtu de son complet noir et blanc qui semble avoir détourné la tête un instant comme s'il cherchait quelqu'un. Il n'y a pas de doutes, c'est lui qui me fixait et c'est aussi lui qui me rend aussi tendu. Faites qu'il ne s'approche pas vers moi et qu'il se concentre vers une autre personne aujourd'hui. Lucius a beau être comme un frère pour moi, je ne peux pas tolérer qu'il se moque de personnes qui n'ont jamais de mauvaises intentions comme Jillian...
«Hey, Kyna! Ça va? T'as l'air...anxieux?»
Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que quand je ne souhaite pas quelque chose, celà arrive. C'est toi la cause de mon stress Lucius, fait pas le con! Tu le sais bien que je fais tout pour t'éviter depuis quelques temps, c'est rien de complètement personnel mais on a beau avoir un lien quasi-fraternel, je t'ai jamais donné l'autorisation de t'attaquer aux gens que j'apprécie. Est-ce que moi je vais noyer toutes tes garces personnelles dans des lacs? Ne t'avise plus jamais de la tremper ou de faire quoi que ce soit parce que là, on s'arrangera personnellement toi et moi. Aucun coup ne surviendra bien-sûr, je serais incapable de te faire du mal , mais j'aurais sincèrement des comptes à régler avec toi.
«Alors, t'as invité une fille?»
Je décide encore et toujours de l'ignorer. Ce qui serait encore mieux, c'est que je lui aurais jeté en pleine figure «Oui oui, j'ai invité Jillian Winter, tu sais celle à qui tu as jeté un aguamenti? » mais je suis vraiment trop indécis sur nos relations pour me lançer dans une telle réponse. Je ne sais vraiment plus ce que je souhaite, Lucius a beau avoir fait plusieurs choses qu'elle ne méritait pas, il demeure toujours mon ami tandis qu'avec elle... c'est...différent?
«Kynalis, je sais parfaitement que tu m'entends. Réponds-moi.»
Oh, voyons donc. Monsieur l'inatteignable serait en train de peu à peu prendre les nerfs. J'adore cette sensation où tout dans une situation ne dépend que de nous et j'y prends encore plus plaisir maintenant que j'ai toute son attention. Toutefois, à la place de continuer de la même manière, je préfère opter pour une provocation beaucoup plus sympathique. Je vais commencer à répondre à toutes ses questions de manière tout à fait sarcastique.
«Oh! C'est à moi que tu parlais Lucius? Vraiment désolé dans ce cas...» ai-je lançé sur un ton parfaitement sarcastique.
«Tu disais..?» continuai-je.
Les regards sont encore rivés sur nous, les gens ne savent pas qu'il y a des tensions entre nous, ils pensent que nous sommes en train de discuter normalement sur la nature de nos prochaines conquêtes. Et bien, détrompez-vous, car la vie de courailleur est en mode pause pendant un petit moment, et là je me concentre entièrement sur... quoi exactement? Parfois je me demande si je n'aurais pas dû faire tout simplement comme avant et ne jamais faire confiance à personne, ça m'aurait évité tellement de problèmes cette année.
Finalement je déteste la sensation lorsque tout dépend de nous, je hais devoir faire un choix. Car il est clair que ceux-ci m'imposeront un choix à un certain moment, et je ne voudrais pas devoir choisir entre mon meilleur ami et la fille que...j'aime. Elle est la seule à me faire un tel effet, et je sais parfaitement que je ne veux pas qu'avec elle ce soit une relation d'une soirée tout simplement... mais merde pourquoi Lucius essaye tant de s'imposer entre nous...? Je ne me suis jamais imposé entre lui et Narcissa et je n'ai rien dis non plus quand il se questionnait énormément après la mésaventure avec...l'aigle asiatique. Il a tellement le don de me mettre hors de moi parfois mais il a également le don d'être un des seuls à me comprendre seulement en me regardant. Foutue école, foutu bal, Foutu Kynnie!
Je ne sais plus ce qui se passe dans ma tête, mais je la sens cette putain de migraine qui va me frapper. Quoi qu'il arrive, je ne dois rien faire que je regretterais plus tard...J'ai tant besoin d'une présence qui saurait me calmer ou quoi que ce soit, la tension est tellement haute sur ma personne que ça me rend mal à l'aise. Merlin! Pourquoi ne peut-elle donc pas venir? Aurait-elle tant mieux à faire que de voir celui qu'elle a rendue fou d'elle en claquant des doigts. Il ne faut aps que je lui démontre que je suis fou d'elle , puisqu'il est bien connu que l'on est toujours moins attiré sur les cibles faciles. On préfère toujours l'innacessible à tout, et c'est ce qui donne son charme à cette si jolie fille.
Narcissa ne pourrait-elle pas apparaître maintenant et faire en sorte que le poids qui pèse sur moi actuellement -le regard de Lucius- s'en aille? C'est la première fois que je demande de me faire sortir d'affaire par une fille mais cette fois il faut nettement que je décompresse. Je bois donc une gorgée du jus qui a franchement mauvais goût dans l'espoir de pouvoir me rafraichir, je ferme les yeux quelques secondes juste pour faire le point et je me lançe sur une philosophie simple pour faire en sorte que la soirée ne tourne pas au vinaigre...
Relax, take it easy.
J'entre finalement dans la grande salle où se déroule le bal, je jette des regads un peu partout et adopte une attitude un peu décontracté, bien que je ne le sois pas vraiment. Plusieurs jolies filles viennent me parler dans l'espoir de récolter une danse ce soir, je les renvoie chacunes à leurs cavaliers en leurs disant d'attendre que l'occasion se présente. Quelle occasion? Il est clair que si j'aurais voulu de l'une d'entres elles, j'aurais déjà accepté sa proposition. Je vais donc me chercher à boire et je me couche contre un palier en jetant des regards aux tourtereaux partout dans la salle.
J'ai la nette impression d'être fixé par quelqu'un en ce moment même, mais pas par une des nombreuses filles dans la salle. En tournant la tête, j'aperçois Lucius vêtu de son complet noir et blanc qui semble avoir détourné la tête un instant comme s'il cherchait quelqu'un. Il n'y a pas de doutes, c'est lui qui me fixait et c'est aussi lui qui me rend aussi tendu. Faites qu'il ne s'approche pas vers moi et qu'il se concentre vers une autre personne aujourd'hui. Lucius a beau être comme un frère pour moi, je ne peux pas tolérer qu'il se moque de personnes qui n'ont jamais de mauvaises intentions comme Jillian...
«Hey, Kyna! Ça va? T'as l'air...anxieux?»
Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que quand je ne souhaite pas quelque chose, celà arrive. C'est toi la cause de mon stress Lucius, fait pas le con! Tu le sais bien que je fais tout pour t'éviter depuis quelques temps, c'est rien de complètement personnel mais on a beau avoir un lien quasi-fraternel, je t'ai jamais donné l'autorisation de t'attaquer aux gens que j'apprécie. Est-ce que moi je vais noyer toutes tes garces personnelles dans des lacs? Ne t'avise plus jamais de la tremper ou de faire quoi que ce soit parce que là, on s'arrangera personnellement toi et moi. Aucun coup ne surviendra bien-sûr, je serais incapable de te faire du mal , mais j'aurais sincèrement des comptes à régler avec toi.
«Alors, t'as invité une fille?»
Je décide encore et toujours de l'ignorer. Ce qui serait encore mieux, c'est que je lui aurais jeté en pleine figure «Oui oui, j'ai invité Jillian Winter, tu sais celle à qui tu as jeté un aguamenti? » mais je suis vraiment trop indécis sur nos relations pour me lançer dans une telle réponse. Je ne sais vraiment plus ce que je souhaite, Lucius a beau avoir fait plusieurs choses qu'elle ne méritait pas, il demeure toujours mon ami tandis qu'avec elle... c'est...
«Kynalis, je sais parfaitement que tu m'entends. Réponds-moi.»
Oh, voyons donc. Monsieur l'inatteignable serait en train de peu à peu prendre les nerfs. J'adore cette sensation où tout dans une situation ne dépend que de nous et j'y prends encore plus plaisir maintenant que j'ai toute son attention. Toutefois, à la place de continuer de la même manière, je préfère opter pour une provocation beaucoup plus sympathique. Je vais commencer à répondre à toutes ses questions de manière tout à fait sarcastique.
«Oh! C'est à moi que tu parlais Lucius? Vraiment désolé dans ce cas...» ai-je lançé sur un ton parfaitement sarcastique.
«Tu disais..?» continuai-je.
Les regards sont encore rivés sur nous, les gens ne savent pas qu'il y a des tensions entre nous, ils pensent que nous sommes en train de discuter normalement sur la nature de nos prochaines conquêtes. Et bien, détrompez-vous, car la vie de courailleur est en mode pause pendant un petit moment, et là je me concentre entièrement sur... quoi exactement? Parfois je me demande si je n'aurais pas dû faire tout simplement comme avant et ne jamais faire confiance à personne, ça m'aurait évité tellement de problèmes cette année.
Finalement je déteste la sensation lorsque tout dépend de nous, je hais devoir faire un choix. Car il est clair que ceux-ci m'imposeront un choix à un certain moment, et je ne voudrais pas devoir choisir entre mon meilleur ami et la fille que...
Je ne sais plus ce qui se passe dans ma tête, mais je la sens cette putain de migraine qui va me frapper. Quoi qu'il arrive, je ne dois rien faire que je regretterais plus tard...J'ai tant besoin d'une présence qui saurait me calmer ou quoi que ce soit, la tension est tellement haute sur ma personne que ça me rend mal à l'aise. Merlin! Pourquoi ne peut-elle donc pas venir? Aurait-elle tant mieux à faire que de voir celui qu'elle a rendue fou d'elle en claquant des doigts. Il ne faut aps que je lui démontre que je suis fou d'elle , puisqu'il est bien connu que l'on est toujours moins attiré sur les cibles faciles. On préfère toujours l'innacessible à tout, et c'est ce qui donne son charme à cette si jolie fille.
Narcissa ne pourrait-elle pas apparaître maintenant et faire en sorte que le poids qui pèse sur moi actuellement -le regard de Lucius- s'en aille? C'est la première fois que je demande de me faire sortir d'affaire par une fille mais cette fois il faut nettement que je décompresse. Je bois donc une gorgée du jus qui a franchement mauvais goût dans l'espoir de pouvoir me rafraichir, je ferme les yeux quelques secondes juste pour faire le point et je me lançe sur une philosophie simple pour faire en sorte que la soirée ne tourne pas au vinaigre...
Relax, take it easy.
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Jillian Winter triste?
Ma parole, cette image est si rare qu’il m’est moi-même difficile de me l’imaginer : je n’ai qu’à me regarder dans une glace, ce soir, c’est beaucoup moins compliqué. Mais je préfèrerais m’en abstenir. Avec l’état moral dans lequel je me trouve, qui sait ce qu’un tel geste pourrait entraîner. Je me mettrais probablement à percevoir tous mes petits défauts – physiques du moins –, me mettrais probablement à complexer comme jamais. Pour être honnête, je n’ai jamais été une fille complexée. J’ai toujours été satisfaite de ce que j’avais ou, plutôt, me suis toujours contentée de ce à quoi je ressemblais. Seulement, ce soir, je sais très bien que si j’ai le malheur de me tenir debout devant un miroir, je ne pourrai m’empêcher de me demander sans cesses ce qu’elle a de plus que moi.
Le plus comique, c’est que j’ignore complètement qui peut bien être ladite elle. Toutefois, je sais que elle, elle aura la chance de passer la soirée avec lui. Elle pourra profiter de sa compagnie. Elle pourra l’observer de près autant qu’elle le voudra. Elle pourra le toucher comme bon lui semblera. Elle dansera avec lui durant des heures et des heures...
Avec toutes les rumeurs qui courent, il m’est pratiquement impossible de savoir qui il va au bal ce soir. Plusieurs disent qu’il y va avec Courtney Leonova, tandis que d’autres disent qu’il y va avec Leila Parkman. Pourtant, il me semble que j’ai vu et entendu plusieurs filles proclamer haut et fort qu’elle serait sa cavalière. Parmi ces filles se trouvait Lenna Watters, Vicky Wordshire et Betty Darwin. Mais très, honnêtement, je crois qu’il est pratiquement impossible qu’il y aille avec toutes ces filles en même temps. Je me trompe? Enfin, j’espère bien que ce n’est pas le cas, sans quoi ce serait tout à fait le comble... J’ai déjà de la difficulté à me l’imaginer danser avec une seule d’entre elles, s’il fallait qu’elles aient toutes la chance de danser avec lui, je ne sais pas ce qui m’arriverait.
Jillian Winter jalouse?
Qui aurait pu croire une telle chose possible? Moi même, j’ai du mal à en prendre conscience, je crois. Normalement, je suis toujours la première à me réjouir pour les autres plutôt que de les envier. Jamais de ma vie il ne m’est arrivé d’être jalouse – ou sinon, jamais je n’ai ressenti un tel sentiment si profond m’envahir qu’est celui que je ressens présentement. C’est donc cela que ça fait, être si envieuse de quelque chose que l’on en est à la fois terriblement triste, terriblement choquée et même déçue. Jamais je n’aurais cru possible qu’une telle émotion puisse prendre le dessus sur ma personne, c’en est presque insensé. Mais je suis humaine, non, et c’est le propre de l’être humain de désirer s’emparer de quelque chose qu’il ne possède pas, n’est-ce pas?
Et qu’est-ce que je veux, moi, ce soir? Kynalis Drew.
Enfin, cela semble plutôt idiot dit de la sorte, mais qu’importe : je me sens déjà très idiote, ce soir. Ce n’est pas mon genre du tout de brouiller du noir ainsi, d’être rongée par une telle jalousie, d’être si triste... Le regret me submerge peu à peu, aussi. Peut-être aurais-je dû aller au bal, finalement? Cela aurait peut-être été mieux que de passer ma soirée toute seule dans le dortoir, à me demander ce qu’il est en train de faire, ce qui se passe en bas, comment se déroule la fête. Peut-être aurais-je eu du plaisir, peut-être me serais-je bien amusée malgré tout?
Honnêtement, je ne crois pas. Et puis, après tout, ce n’est pas sans raisons que j’ai décidé de ne pas me pointer au bal de Noël. Tout d’abord, je n’avais rien à me mettre. Je ne désirais pas me pointer à la fête avec un vieux jean et un chandail, tandis que toutes les autres filles, elles, portent de magnifiques robes, et que les garçons, eux, sont sur leur trente et un. Je ne suis pas le genre de fille à porter des robes, et je n’en avais pas à porté de la main, de toute façon. De plus, je n’avais pas de cavalier. Jamais je n’aurais osé de lui demander de venir avec moi, cela va de soit – sans compter que, habituellement, ce sont les garçons qui invitent les filles au bal. Et troisièmement, je ne supporterais probablement pas de le voir danser avec une autre fille alors que moi je serais toute seule dans mon coin. Ce n’était donc pas les raisons qui manquaient.
Je dois bien être la seule fille du château à rester seule dans son dortoir. Effectivement, tout le monde est en compagnie de son cavalier ou de sa cavalière, ce soir. Suis-je folle ou même les flocons de neige que je vois tomber de l’autre côté de la fenêtre semblent tomber deux par deux? Peut-être est-ce tout simplement le froid de la vitre qui commence à me faire halluciner. Assise sur le bord de la fenêtre, la tête appuyée contre cette dernière, je dois faire peine à voir. C’est donc ainsi que se déroulera ma propre soirée de Noël, apparemment.
C’est alors qu’un bruit se fait entendre, me faisant sursauter, me tirant ainsi de mes songes.
« Floke...? » [« Floke » étant un dérivé du mot « flocke », signifiant « flocon », en allemand.]
Mais qu’est-ce que mon hibou – celui que Papa m’a offert récemment – vient faire ici? Normalement, c’est le matin que les hiboux apportent le courrier, et ce dans la Grande Salle. Jamais auparavant il ne m’avait apporté du courrier en soirée, et directement à la fenêtre de mon dortoir!
Plutôt déboussolée, je tire le loquet de ladite fenêtre pour finalement l’ouvrir, laissant entrer dans la pièce une brise glaciale qui me fait frissonner. Je tends la main, incitant le petit hibou gris pâle à entrer. C’est alors que je constate le paquet accroché à sa patte. Ma foi, je ne comprends pas comment j’ai bien pu faire pour ne pas le remarquer, à la taille qu’il a. Comment est-ce qu’un volatile aussi petit a bien pu traîner un si gros paquet? Je m’empresse donc de détacher celui-ci de la patte de Floke, permettant ainsi à la pauvre bête frigorifiée de pénétrer à l’intérieur plus facilement.
Débarrassée de ce lourd poids, la petite bête plumée sautille sur le bord de la fenêtre tandis que je referme celle-ci. Lui qui semblait tout essoufflé et épuisé il y a quelques secondes, le voilà remit sur pieds et de bonne humeur. Lorsque je tends mon bras vers lui, il s’empresse d’y grimper, enfonçant légèrement ses griffes dans mon bras – rien d’insupportable, en tout cas.
« Mais qu’est-ce que tu m’amène là mon petit Floke? », je lui demande en lui caressant le crâne, alors qu’il pousse de petits hululements en tentant de me mordiller les doigts. « Tu sais, je suis bien contente d’avoir de la visite, ce soir. »
Jugeant préférable d’ouvrir le paquet plutôt que de converser avec l’oiseau, je redépose celui-ci sur le bord de la fenêtre et m’assois juste à côté, posant le paquet sur mes genoux.
Jillian Winter surprise?
Évidemment que je suis surprise. Qui donc pourrait m’envoyer un paquet à une heure aussi tardive? Déjà qu’il est rare que je reçoive quelque chose, cela m’étonne davantage que cela tombe ce soir. Logiquement, cela doit venir de Papa, étant donné qu’il est le seul à m’écrire. N’empêche que je me demande ce que cela peut bien être.
Envahie par la curiosité, je défais le nœud de la ficelle et déchire le papier protecteur de la boîte, prenant toutefois l’enveloppe qui y était collée. Toutefois, beaucoup trop curieuse, je la mets de côté et m’empresse d’ouvrir la boîte. Ce que j’y découvre me fige sur place. Non, c’est impossible... Ce n’est pas... Ce ne peut pas être...
Tout à fait éberluée, surprise et choquée à la fois, je reprends possession de l’enveloppe et me dépêche de l’ouvrir, presque tremblante, pour finalement fait balader mes yeux sur le parchemin qui se trouve entre mes doigts.
« Pardonne-moi d’être aussi tardif, je l’ai cherché durant un bon moment. Je crois qu’elle devrait te faire, cette année. Je suis certain qu’elle t’ira à merveille.
Ne reste pas dans ta chambre tout seule tandis que les autres s’amusent au bal. Mets-en plein la vue aux autres, je suis sûr que c’est ce qu’aurait voulu ta mère.
Je t’embrasse,
Papa. »
Ainsi donc, je ne m’étais pas trompée. Il s’agit bien d’une des rares robes que possédait Maman. On se croirait presque dans une histoire, un conte de fée à la Cendrillon. Moi qui n’avais rien à mettre pour aller au bal, me voilà qui me retrouve avec la robe de Maman. Et puis quoi encore? Devrai-je rentrer à minuit sous peine de me transformer en citrouille? C’est très ironique comme scène, il faut l’admettre.
Hésitante, je me lève, le paquet dans les mains, me dirigeant vers mon lit pour l’y déposer. Après avoir regarder la boîte durant un moment, je me décide enfin à prendre la robe entre mes mains et la sort de sa protection – soit la fameuse boîte – de façon à la déplier et à mieux pouvoir la contempler. Elle est exactement comme dans mon souvenir. Même si je ne l’avais pas revu depuis de nombreuses années, je me rends compte que je n’avais pas oublié le moindre détail. Sous mes yeux s’étend une vague de tissu blanc, magnifique, resplendissante. Une robe plutôt courte, blanche, taille ajustée et le bas gonflé, accompagné de plusieurs accessoires : colliers, bracelets, manches... [x] Lorsque j’étais petite, je trouvais que c’était la plus jolie robe au monde. Je comprends maintenant pourquoi.
S’ensuit alors un long débat dans ma tête : est-ce que je reste tout de même toute seule dans le dortoir ce soir, ou bien je vais finalement au bal? Cela fait déjà près de vingt minutes que la soirée est commencée, sans compter qu’il faut que je me prépare, je risque donc d’arriver très en retard, et je n’ai pas de cavalier, Kynalis sera sûrement avec sa ou ses cavalières... Mais si Papa m’a envoyé cette robe, ce n’est certainement pas sans raisons, n’est-ce pas? Je sais bien qu’il se fait du souci, et que je n’aurais pas dû lui dire que je ne me présenterais pas à la soirée. En un sens, il est vrai que ce serait plutôt dommage de manquer une telle occasion, et puis, il ne faudrait pas que Floke ait fait tant d’efforts pour m’amener ladite robe pour rien...
À bien y penser, pourquoi pas? Il faut bien célébrer la fin de ce premier semestre autrement qu’en restant enfermée dans sa chambre, et puis j’ai quelque chose à porter, maintenant. Peut-être au fond la soirée pourrait-elle se présenter amusante?
Jillian Winter optimiste?
Voilà enfin quelque chose qui a du sens.
Ma parole, cette image est si rare qu’il m’est moi-même difficile de me l’imaginer : je n’ai qu’à me regarder dans une glace, ce soir, c’est beaucoup moins compliqué. Mais je préfèrerais m’en abstenir. Avec l’état moral dans lequel je me trouve, qui sait ce qu’un tel geste pourrait entraîner. Je me mettrais probablement à percevoir tous mes petits défauts – physiques du moins –, me mettrais probablement à complexer comme jamais. Pour être honnête, je n’ai jamais été une fille complexée. J’ai toujours été satisfaite de ce que j’avais ou, plutôt, me suis toujours contentée de ce à quoi je ressemblais. Seulement, ce soir, je sais très bien que si j’ai le malheur de me tenir debout devant un miroir, je ne pourrai m’empêcher de me demander sans cesses ce qu’elle a de plus que moi.
Le plus comique, c’est que j’ignore complètement qui peut bien être ladite elle. Toutefois, je sais que elle, elle aura la chance de passer la soirée avec lui. Elle pourra profiter de sa compagnie. Elle pourra l’observer de près autant qu’elle le voudra. Elle pourra le toucher comme bon lui semblera. Elle dansera avec lui durant des heures et des heures...
Avec toutes les rumeurs qui courent, il m’est pratiquement impossible de savoir qui il va au bal ce soir. Plusieurs disent qu’il y va avec Courtney Leonova, tandis que d’autres disent qu’il y va avec Leila Parkman. Pourtant, il me semble que j’ai vu et entendu plusieurs filles proclamer haut et fort qu’elle serait sa cavalière. Parmi ces filles se trouvait Lenna Watters, Vicky Wordshire et Betty Darwin. Mais très, honnêtement, je crois qu’il est pratiquement impossible qu’il y aille avec toutes ces filles en même temps. Je me trompe? Enfin, j’espère bien que ce n’est pas le cas, sans quoi ce serait tout à fait le comble... J’ai déjà de la difficulté à me l’imaginer danser avec une seule d’entre elles, s’il fallait qu’elles aient toutes la chance de danser avec lui, je ne sais pas ce qui m’arriverait.
Jillian Winter jalouse?
Qui aurait pu croire une telle chose possible? Moi même, j’ai du mal à en prendre conscience, je crois. Normalement, je suis toujours la première à me réjouir pour les autres plutôt que de les envier. Jamais de ma vie il ne m’est arrivé d’être jalouse – ou sinon, jamais je n’ai ressenti un tel sentiment si profond m’envahir qu’est celui que je ressens présentement. C’est donc cela que ça fait, être si envieuse de quelque chose que l’on en est à la fois terriblement triste, terriblement choquée et même déçue. Jamais je n’aurais cru possible qu’une telle émotion puisse prendre le dessus sur ma personne, c’en est presque insensé. Mais je suis humaine, non, et c’est le propre de l’être humain de désirer s’emparer de quelque chose qu’il ne possède pas, n’est-ce pas?
Et qu’est-ce que je veux, moi, ce soir? Kynalis Drew.
Enfin, cela semble plutôt idiot dit de la sorte, mais qu’importe : je me sens déjà très idiote, ce soir. Ce n’est pas mon genre du tout de brouiller du noir ainsi, d’être rongée par une telle jalousie, d’être si triste... Le regret me submerge peu à peu, aussi. Peut-être aurais-je dû aller au bal, finalement? Cela aurait peut-être été mieux que de passer ma soirée toute seule dans le dortoir, à me demander ce qu’il est en train de faire, ce qui se passe en bas, comment se déroule la fête. Peut-être aurais-je eu du plaisir, peut-être me serais-je bien amusée malgré tout?
Honnêtement, je ne crois pas. Et puis, après tout, ce n’est pas sans raisons que j’ai décidé de ne pas me pointer au bal de Noël. Tout d’abord, je n’avais rien à me mettre. Je ne désirais pas me pointer à la fête avec un vieux jean et un chandail, tandis que toutes les autres filles, elles, portent de magnifiques robes, et que les garçons, eux, sont sur leur trente et un. Je ne suis pas le genre de fille à porter des robes, et je n’en avais pas à porté de la main, de toute façon. De plus, je n’avais pas de cavalier. Jamais je n’aurais osé de lui demander de venir avec moi, cela va de soit – sans compter que, habituellement, ce sont les garçons qui invitent les filles au bal. Et troisièmement, je ne supporterais probablement pas de le voir danser avec une autre fille alors que moi je serais toute seule dans mon coin. Ce n’était donc pas les raisons qui manquaient.
Je dois bien être la seule fille du château à rester seule dans son dortoir. Effectivement, tout le monde est en compagnie de son cavalier ou de sa cavalière, ce soir. Suis-je folle ou même les flocons de neige que je vois tomber de l’autre côté de la fenêtre semblent tomber deux par deux? Peut-être est-ce tout simplement le froid de la vitre qui commence à me faire halluciner. Assise sur le bord de la fenêtre, la tête appuyée contre cette dernière, je dois faire peine à voir. C’est donc ainsi que se déroulera ma propre soirée de Noël, apparemment.
C’est alors qu’un bruit se fait entendre, me faisant sursauter, me tirant ainsi de mes songes.
« Floke...? » [« Floke » étant un dérivé du mot « flocke », signifiant « flocon », en allemand.]
Mais qu’est-ce que mon hibou – celui que Papa m’a offert récemment – vient faire ici? Normalement, c’est le matin que les hiboux apportent le courrier, et ce dans la Grande Salle. Jamais auparavant il ne m’avait apporté du courrier en soirée, et directement à la fenêtre de mon dortoir!
Plutôt déboussolée, je tire le loquet de ladite fenêtre pour finalement l’ouvrir, laissant entrer dans la pièce une brise glaciale qui me fait frissonner. Je tends la main, incitant le petit hibou gris pâle à entrer. C’est alors que je constate le paquet accroché à sa patte. Ma foi, je ne comprends pas comment j’ai bien pu faire pour ne pas le remarquer, à la taille qu’il a. Comment est-ce qu’un volatile aussi petit a bien pu traîner un si gros paquet? Je m’empresse donc de détacher celui-ci de la patte de Floke, permettant ainsi à la pauvre bête frigorifiée de pénétrer à l’intérieur plus facilement.
Débarrassée de ce lourd poids, la petite bête plumée sautille sur le bord de la fenêtre tandis que je referme celle-ci. Lui qui semblait tout essoufflé et épuisé il y a quelques secondes, le voilà remit sur pieds et de bonne humeur. Lorsque je tends mon bras vers lui, il s’empresse d’y grimper, enfonçant légèrement ses griffes dans mon bras – rien d’insupportable, en tout cas.
« Mais qu’est-ce que tu m’amène là mon petit Floke? », je lui demande en lui caressant le crâne, alors qu’il pousse de petits hululements en tentant de me mordiller les doigts. « Tu sais, je suis bien contente d’avoir de la visite, ce soir. »
Jugeant préférable d’ouvrir le paquet plutôt que de converser avec l’oiseau, je redépose celui-ci sur le bord de la fenêtre et m’assois juste à côté, posant le paquet sur mes genoux.
Jillian Winter surprise?
Évidemment que je suis surprise. Qui donc pourrait m’envoyer un paquet à une heure aussi tardive? Déjà qu’il est rare que je reçoive quelque chose, cela m’étonne davantage que cela tombe ce soir. Logiquement, cela doit venir de Papa, étant donné qu’il est le seul à m’écrire. N’empêche que je me demande ce que cela peut bien être.
Envahie par la curiosité, je défais le nœud de la ficelle et déchire le papier protecteur de la boîte, prenant toutefois l’enveloppe qui y était collée. Toutefois, beaucoup trop curieuse, je la mets de côté et m’empresse d’ouvrir la boîte. Ce que j’y découvre me fige sur place. Non, c’est impossible... Ce n’est pas... Ce ne peut pas être...
Tout à fait éberluée, surprise et choquée à la fois, je reprends possession de l’enveloppe et me dépêche de l’ouvrir, presque tremblante, pour finalement fait balader mes yeux sur le parchemin qui se trouve entre mes doigts.
« Pardonne-moi d’être aussi tardif, je l’ai cherché durant un bon moment. Je crois qu’elle devrait te faire, cette année. Je suis certain qu’elle t’ira à merveille.
Ne reste pas dans ta chambre tout seule tandis que les autres s’amusent au bal. Mets-en plein la vue aux autres, je suis sûr que c’est ce qu’aurait voulu ta mère.
Je t’embrasse,
Papa. »
Ainsi donc, je ne m’étais pas trompée. Il s’agit bien d’une des rares robes que possédait Maman. On se croirait presque dans une histoire, un conte de fée à la Cendrillon. Moi qui n’avais rien à mettre pour aller au bal, me voilà qui me retrouve avec la robe de Maman. Et puis quoi encore? Devrai-je rentrer à minuit sous peine de me transformer en citrouille? C’est très ironique comme scène, il faut l’admettre.
Hésitante, je me lève, le paquet dans les mains, me dirigeant vers mon lit pour l’y déposer. Après avoir regarder la boîte durant un moment, je me décide enfin à prendre la robe entre mes mains et la sort de sa protection – soit la fameuse boîte – de façon à la déplier et à mieux pouvoir la contempler. Elle est exactement comme dans mon souvenir. Même si je ne l’avais pas revu depuis de nombreuses années, je me rends compte que je n’avais pas oublié le moindre détail. Sous mes yeux s’étend une vague de tissu blanc, magnifique, resplendissante. Une robe plutôt courte, blanche, taille ajustée et le bas gonflé, accompagné de plusieurs accessoires : colliers, bracelets, manches... [x] Lorsque j’étais petite, je trouvais que c’était la plus jolie robe au monde. Je comprends maintenant pourquoi.
S’ensuit alors un long débat dans ma tête : est-ce que je reste tout de même toute seule dans le dortoir ce soir, ou bien je vais finalement au bal? Cela fait déjà près de vingt minutes que la soirée est commencée, sans compter qu’il faut que je me prépare, je risque donc d’arriver très en retard, et je n’ai pas de cavalier, Kynalis sera sûrement avec sa ou ses cavalières... Mais si Papa m’a envoyé cette robe, ce n’est certainement pas sans raisons, n’est-ce pas? Je sais bien qu’il se fait du souci, et que je n’aurais pas dû lui dire que je ne me présenterais pas à la soirée. En un sens, il est vrai que ce serait plutôt dommage de manquer une telle occasion, et puis, il ne faudrait pas que Floke ait fait tant d’efforts pour m’amener ladite robe pour rien...
À bien y penser, pourquoi pas? Il faut bien célébrer la fin de ce premier semestre autrement qu’en restant enfermée dans sa chambre, et puis j’ai quelque chose à porter, maintenant. Peut-être au fond la soirée pourrait-elle se présenter amusante?
Jillian Winter optimiste?
Voilà enfin quelque chose qui a du sens.
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Eh bien, Kyna, où est passée ta langue? Toi qui ne l'as jamais eu dans ta poche, ça me surprend de te voir réagir de cette façon. Depuis quand fait-il l'hypocrite, je peux le savoir? Et depuis quand est-ce qu'il me joue dans le dos? Car oui, j'ai bien l'impression qu'il me joue effectivement dans le dos. Sinon, quoi d'autre? Lui que j'ai toujours considéré comme un frère à qui je pouvais tout dire -et qui me disait tout-, voilà qu'il me cache quelque chose. Le pire, c'est que je sais que c'est à propos de moi. Du moins, que j'en suis mêlé. Quand même qu'il aurait eu des problèmes dont il n'aurait pas eu envie de me parler, il ne se mettrait pas tout bonnement à m'ignorer. Ça, j'en suis persuadé.
Et puis, il y a autre chose. Ce quelque chose qui commence à me tirer l'estomac lentement, douloureusement. Plus j'y pense, plus je réalise que j'ai perdu Kyna. Mon Kynalis, mon jeune frère. Deux enfants uniques, l'un blond, l'autre noir, ensemble pour un lien de fraternité. C'est ce que j'avais toujours songé. Quel idiot je suis. J'ai été tellement aveugle, tandis que cela me saute aux yeux, désormais. Je n'y ai pas vraiment porté attention, au début. Il s'éloignait de moi de plus en plus et je ne m'en préoccupais pas. J'étais trop absorbé par moi-même. Et maintenant, voilà ce qui en résulte...
Mais... un instant. Je me suis toujours comporté ainsi, même avant et dès ma première rencontre avec lui. Et Kyna n'en a jamais fait tout un plat, comme cette fois. Alors c'est qu'il y a vraiment quelqu'un d'autre dans cette histoire... Comme je le soupçonnais, quelqu'un qui rompt mes liens avec mon vieil ami, les massacre à coups de hache. Winter? Mes doutes sont-ils fondés? Je crains d'être complètement à côté de la raille, mais en y réfléchissant bien, peut-être que finalement, c'était bien Kyna que je voyais aux côtés de cette Ravenclaw dans ce damné couloir d'école... Et puis, pourquoi tous ces ''peut-être''? Je ne pourrais pas avoir la réponse à ma question, une bonne fois pour toutes? Mais bien sûr, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir et mon moyen n'est pas très disposé à me répondre en ce moment.
Et comme j'allais me remettre à parler, cette fois utilisant un ton plus dur -question de le faire réagir-, il se décide enfin à me prêter son attention. Enfin, façon de parler... Car ce n'est pas vraiment ce que j'appelerais de l'attention.
«Oh! C'est à moi que tu parlais Lucius? Vraiment désolé dans ce cas...»
Je me fige brusquement sur place.L'accent ironique de ses mots me fit l'effet d'une douche d'eau froide, glacée. Je ne m'étais pas trompé, il est bien en colère contre moi. Merlin, faites que ce ne soit pas pour cette raison... Il ne faudrait plus que Winter soit impliquée dans tout ça. Je ne sais plus que je pourrais faire, si c'était le cas.
«Tu disais..?»
Sa façon de me répondre, de me regarder, qui n'est pas la sienne me prend au dépourvu. J'ai presque envie de le frapper à grands coups pour essayer de le résonner. «Kyna, c'est moi, Lucius, lui aurais-je dit, tu as perdu la tête?»
Mais bon, l'endroit et les circonstances ne me le permettent pas. J'ai toutefois bien l'intention de lui faire entendre raison. Kyna, où es-tu parti? Qu'est-ce qu'on t'a fait? Ou bien est-ce moi qui t'ai fais quelque chose?
Je n'arrive pas à trouver les mots qui me permertraient d'assouplir la tension qui vrille gaiement entre nous deux. J'ai l'impression qu'il me foudroit du regard, me lance des éclairs avec une hargne démesurée. Pourquoi ce soudain élan de fureur? Je ne lui ai encore rien fait, du moins, pas directement à lui...mais j'essaie de chasser l'envisageable pour ne pas qu'il me détourne de ce que je dois faire. Au fait, qu'est-ce que je dois faire? Mais qu'est-ce qui lui prend, Merlin? Je me sens outré par ce changement brusque de personnalité auquel je ne m'attendais pas. Et surtout pas de sa part. C'est à devenir cinglé.
-Je peux savoir ce qui te prend, ces jours-ci? je commence prudemment, mais sans toutefois paraître trop colérique. Tu ne me parles presque plus, tu m'évites... m'ignores, même. Ça ne te ressemble pas du tout, Kyna, de me faire ça.
Je dois avouer que je suis assez fier de mes paroles. J'ai parlé calmemement, sur un air innocent qui laisse entendre que je ne comprends rien de rien. En fait, c'est à peu près vrai. N'empêche, je redoute aussi sa réaction. Se mettra-t-il en colère? Comment réagiraient les autres élèves d'Hogwarts s'ils voyaient Drew et Malfoy, deux grands amis, deux grands séducteurs, en train de se chamailler -et puis-je me permettre d'utiliser l'adverbe ''violemment''? Ou bien embarquera-t-il dans mon jeu en se fondant en excuses avant de m'expliquer de quoi il s'agit? Hum, il serait temps que je parvienne à déjouer l'imprévisibilité de ce Slytherin.
Tiens, parlant de Slytherin, en voilà une qui se pointe enfin. Avec grâce et élégance, Narcissa Black pénètre dans la Grande Salle en jetant quelques regards nerveux autour d'elle. Je crains pendant un instant de ne pouvoir détourner mes yeux de sa beauté impérieuse. L'air majestueux, sa robe noire mettant en valeur sa silhouette... ma foi, superbe et ses longs cheveux blonds clairs, presque blancs, flottant derrière elle. J'ai presque envie de laisser tomber Kynalis pour aller la rejoindre mais je me ressaisis, me retourne vers lui et me place dans un angle qui nuiera à la vue de ma copine, si je peux employer ce terme -car c'est plutôt flou ce qu'il y a entre moi et elle.
Je repose mes yeux gris sur mon ami -ami, hein?-, et heureusement, il ne semble pas avoir remarqué son arrivée. Je décide donc d'ajouter autre chose, je dois me dépêcher pour ne pas que Narcissa m'aperçoie.
-Où est passé le bon vieux Kyna avec qui je montais des complots contre Rusard? Celui avec lequel je m'amusais?
Et non pas le Kynalis Drew, le sérieux, qui croit inutile de m'adresser poliement la parole. Ça me blesse, je ne veux pas faire de peine à ce garçon. Lui et moi sommes... trop proches pour nous diviser de cette façon. Je m'inquiète peut-être trop à son sujet..?
Et puis, il y a autre chose. Ce quelque chose qui commence à me tirer l'estomac lentement, douloureusement. Plus j'y pense, plus je réalise que j'ai perdu Kyna. Mon Kynalis, mon jeune frère. Deux enfants uniques, l'un blond, l'autre noir, ensemble pour un lien de fraternité. C'est ce que j'avais toujours songé. Quel idiot je suis. J'ai été tellement aveugle, tandis que cela me saute aux yeux, désormais. Je n'y ai pas vraiment porté attention, au début. Il s'éloignait de moi de plus en plus et je ne m'en préoccupais pas. J'étais trop absorbé par moi-même. Et maintenant, voilà ce qui en résulte...
Mais... un instant. Je me suis toujours comporté ainsi, même avant et dès ma première rencontre avec lui. Et Kyna n'en a jamais fait tout un plat, comme cette fois. Alors c'est qu'il y a vraiment quelqu'un d'autre dans cette histoire... Comme je le soupçonnais, quelqu'un qui rompt mes liens avec mon vieil ami, les massacre à coups de hache. Winter? Mes doutes sont-ils fondés? Je crains d'être complètement à côté de la raille, mais en y réfléchissant bien, peut-être que finalement, c'était bien Kyna que je voyais aux côtés de cette Ravenclaw dans ce damné couloir d'école... Et puis, pourquoi tous ces ''peut-être''? Je ne pourrais pas avoir la réponse à ma question, une bonne fois pour toutes? Mais bien sûr, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir et mon moyen n'est pas très disposé à me répondre en ce moment.
Et comme j'allais me remettre à parler, cette fois utilisant un ton plus dur -question de le faire réagir-, il se décide enfin à me prêter son attention. Enfin, façon de parler... Car ce n'est pas vraiment ce que j'appelerais de l'attention.
«Oh! C'est à moi que tu parlais Lucius? Vraiment désolé dans ce cas...»
Je me fige brusquement sur place.L'accent ironique de ses mots me fit l'effet d'une douche d'eau froide, glacée. Je ne m'étais pas trompé, il est bien en colère contre moi. Merlin, faites que ce ne soit pas pour cette raison... Il ne faudrait plus que Winter soit impliquée dans tout ça. Je ne sais plus que je pourrais faire, si c'était le cas.
«Tu disais..?»
Sa façon de me répondre, de me regarder, qui n'est pas la sienne me prend au dépourvu. J'ai presque envie de le frapper à grands coups pour essayer de le résonner. «Kyna, c'est moi, Lucius, lui aurais-je dit, tu as perdu la tête?»
Mais bon, l'endroit et les circonstances ne me le permettent pas. J'ai toutefois bien l'intention de lui faire entendre raison. Kyna, où es-tu parti? Qu'est-ce qu'on t'a fait? Ou bien est-ce moi qui t'ai fais quelque chose?
Je n'arrive pas à trouver les mots qui me permertraient d'assouplir la tension qui vrille gaiement entre nous deux. J'ai l'impression qu'il me foudroit du regard, me lance des éclairs avec une hargne démesurée. Pourquoi ce soudain élan de fureur? Je ne lui ai encore rien fait, du moins, pas directement à lui...mais j'essaie de chasser l'envisageable pour ne pas qu'il me détourne de ce que je dois faire. Au fait, qu'est-ce que je dois faire? Mais qu'est-ce qui lui prend, Merlin? Je me sens outré par ce changement brusque de personnalité auquel je ne m'attendais pas. Et surtout pas de sa part. C'est à devenir cinglé.
-Je peux savoir ce qui te prend, ces jours-ci? je commence prudemment, mais sans toutefois paraître trop colérique. Tu ne me parles presque plus, tu m'évites... m'ignores, même. Ça ne te ressemble pas du tout, Kyna, de me faire ça.
Je dois avouer que je suis assez fier de mes paroles. J'ai parlé calmemement, sur un air innocent qui laisse entendre que je ne comprends rien de rien. En fait, c'est à peu près vrai. N'empêche, je redoute aussi sa réaction. Se mettra-t-il en colère? Comment réagiraient les autres élèves d'Hogwarts s'ils voyaient Drew et Malfoy, deux grands amis, deux grands séducteurs, en train de se chamailler -et puis-je me permettre d'utiliser l'adverbe ''violemment''? Ou bien embarquera-t-il dans mon jeu en se fondant en excuses avant de m'expliquer de quoi il s'agit? Hum, il serait temps que je parvienne à déjouer l'imprévisibilité de ce Slytherin.
Tiens, parlant de Slytherin, en voilà une qui se pointe enfin. Avec grâce et élégance, Narcissa Black pénètre dans la Grande Salle en jetant quelques regards nerveux autour d'elle. Je crains pendant un instant de ne pouvoir détourner mes yeux de sa beauté impérieuse. L'air majestueux, sa robe noire mettant en valeur sa silhouette... ma foi, superbe et ses longs cheveux blonds clairs, presque blancs, flottant derrière elle. J'ai presque envie de laisser tomber Kynalis pour aller la rejoindre mais je me ressaisis, me retourne vers lui et me place dans un angle qui nuiera à la vue de ma copine, si je peux employer ce terme -car c'est plutôt flou ce qu'il y a entre moi et elle.
Je repose mes yeux gris sur mon ami -ami, hein?-, et heureusement, il ne semble pas avoir remarqué son arrivée. Je décide donc d'ajouter autre chose, je dois me dépêcher pour ne pas que Narcissa m'aperçoie.
-Où est passé le bon vieux Kyna avec qui je montais des complots contre Rusard? Celui avec lequel je m'amusais?
Et non pas le Kynalis Drew, le sérieux, qui croit inutile de m'adresser poliement la parole. Ça me blesse, je ne veux pas faire de peine à ce garçon. Lui et moi sommes... trop proches pour nous diviser de cette façon. Je m'inquiète peut-être trop à son sujet..?
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
Faites que quelqu'un me sort de cette situation. Je me trouve franchement ridicule d'être aussi hypocrite avec Lucius et je me trouve tout aussi détestable si jamais j'aurais accepter sanjs rien dire ce qu'il a fait à Jillian. Je ne sais jamais que faire dans ce genre de situations, non pas que je craigne quelque chose, mais c'est surtout parce que quand il s'agit de faire du mal à des gens que j'apprécie, c'est tout à fait différent de ce que je fais habituellement pour le plaisir...
Je continue donc à boire de mon jus tout en tentant à rester le plus calme possible et surtout de continuer de paraître aussi détendu. Je me questionne tellement sur ce que je dois faire actuellement que j'opte pour l'option "tout simplement ne plus me soucier de rien", tout ce qui m'importe ce soir ce sera... de m'amuser. Je dois penser le moins possible à mes soucis et tout ira pour le mieux.
«Je peux savoir ce qui te prend, ces jours-ci?» commence-t-il sur un ton que l'on ne pourrait classer tellement il est indescriptible.
«Tu ne me parles presque plus, tu m'évites... m'ignores, même. Ça ne te ressemble pas du tout, Kyna, de me faire ça.»
Bin sang, est-ce qu'il va arrêter de ramener le sujet un jour alors que j'essaye de décompresser? Si je t'évite Lucius, faudrait bien que tu comprennes à un certain moment que je veux juste pas te voir. En fait, oui... je voudrais te voir mais dans d'autres circonstances... Merlin! Il faut toujours que quand je sois impliqué dans quelque chose, celà tourne mal. S'il-te-plait Narcissa, pointe toi..et c'est en prononçant ces paroles que celle-ci entre dans la salle.Quand on parle du loup me dira-t-on? Parfait parfait! Il ne me reste plus qu'à faire en sorte qu'elle le remarque, car celui-ci l'a lui aussi aperçue et tente vainement de se cacher pour gagner du temps.
«Où est passé le bon vieux Kyna avec qui je montais des complots contre Rusard? Celui avec lequel je m'amusais?»
J'ai une idée parfaite qui me traverse l'esprit, je décide de jouer le jeu et de faire comme si je remarquais moi-même que j'avais changé et dès que celui-ci détourne le regard, je fais tout pour amener Narcissa par ici. Ensuite, doucement je me faufile parmis les différents danseurs, j'aggripe une fille parmis ceux dans le bal, je danse -histoire que Lucius m'oublie- et je ne cesse pas de changer de cavalières -histoire de conserver ma réputation de tombeur-. Puis finalement, à la fin de la soirée, je pars à la recherche de Jillian et quand je la trouve... je...passerais le reste de la soirée avec elle... Une promenade au clair de lune peut-être? Ça lui ferait tant plaisir... et ça me ferait encore plus plaisir à moi. Si seulement j'avais eu le courage de l'inviter... j'avais tellement peur que celle-ci y aille déjà avec quelqu'un d'autre, qu'elle s'imagine que je l'aime -ce qui ne serait pas totalement faux- et qu'elle devient plus distante avec moi...
«Tu sais Lucius, je pense que tu t'imagines trop de choses... jamais je ne pourrais tenter d'éviter mon quasi-frère, tu le sais aussi bien que moi.. du moins j'espère que tu le sais?»
Ce n'était pas complètement faux ce que je venais de dire, du moins avant ce jour. J'espère simplement que les choses ne changeront pas entre moi et Lucius et j'espère aussi qu'il acceptera mon choix... je songe vraiment à lui en parler calmement une autre fois en dehors du bal, peut-être qu'une discussion pourrait régler les choses...? Espérons-le du moins.
«Oh! Si c'est pas Narcissa là-bas!»
J'envoie donc un signe de la main à la jeune femme aux cheveux de couleurs blonds et finement peignés et au regard fatal. Je pointe Lucius de mon doigt afin d'être sûr que celle-ci ne le manque pas et un sourire s'esquisse sur son regard glacial. Je regarde Lucius une dernière fois avant de m'éloigner et je lui dis de manière sincère :
«Amuse toi bien ce soir! Je te dérangerais pas plus longtemps...»
Je me dirige donc vers le troupeau central du bal où toutes les filles sont collés aux bras d'un garçon et se mettent à tourner dans tout les sens dans un mouvement qu'ils osent appeller de la "danse". Il n'y a aucune finesse dans leurs mouvements, aucun plaisir, aucune beautée dans leurs pas, ils déshonorent des choses d'une si jolie beautée. La danse figure parmis les nombreux arts parmis lesquels j'excelle. Je ne suis peut-être pas un génie du 18 ième siècle, mais la débrouillardise et le talent font quand même partis de moi. Plusieurs filles sont déjà prêtes à lâcher leurs partenaires pour pouvoir se permettre une danse avec moi, mais je préfère de loin tendre le bras vers quelqu'un et danser avec une personne de mon choix tout en attendant impatiemment la fin de la soirée où j'essayerais de diverses façons possibles de pénetrer dans le dortoir des serdaigles afin de pouvoir passer le reste de la nuit avec elle et même les vacances si celle-ci est destinée à rester à Hogwarts.
Je remarque donc Elenah Dhenlier au fond de la salle qui me fixe d'un air rêveur, et je me décide donc de lui proposer cette danse par galanterie, après tout, c'est quand même elle qui fait mes devoirs d'arithmancie en espérant avoir une chance avec moi, il faut quand même que je lui donne un petit espoir pour qu'elle continue à m'enlever un autre poids issu des cours.Elle porte une longue robe de couleur turquoise avec un décolleté qui la met franchement en valeur et de la dentelle qui enrobe chaque étage différent de la robe qui ressemble drôlement à une robe issue d'un tailleur réputé. Je commence par la fixer puis je lui souris gentillement et celle-ci se précipite sur la piste, je sais parfaitement que même en dansant avec elle, je ne m'amuserais pas du tout, mon corps est ici mais ma tête et mon coeur est avec...Jillian.
Je continue donc à boire de mon jus tout en tentant à rester le plus calme possible et surtout de continuer de paraître aussi détendu. Je me questionne tellement sur ce que je dois faire actuellement que j'opte pour l'option "tout simplement ne plus me soucier de rien", tout ce qui m'importe ce soir ce sera... de m'amuser. Je dois penser le moins possible à mes soucis et tout ira pour le mieux.
«Je peux savoir ce qui te prend, ces jours-ci?» commence-t-il sur un ton que l'on ne pourrait classer tellement il est indescriptible.
«Tu ne me parles presque plus, tu m'évites... m'ignores, même. Ça ne te ressemble pas du tout, Kyna, de me faire ça.»
Bin sang, est-ce qu'il va arrêter de ramener le sujet un jour alors que j'essaye de décompresser? Si je t'évite Lucius, faudrait bien que tu comprennes à un certain moment que je veux juste pas te voir. En fait, oui... je voudrais te voir mais dans d'autres circonstances... Merlin! Il faut toujours que quand je sois impliqué dans quelque chose, celà tourne mal. S'il-te-plait Narcissa, pointe toi..et c'est en prononçant ces paroles que celle-ci entre dans la salle.Quand on parle du loup me dira-t-on? Parfait parfait! Il ne me reste plus qu'à faire en sorte qu'elle le remarque, car celui-ci l'a lui aussi aperçue et tente vainement de se cacher pour gagner du temps.
«Où est passé le bon vieux Kyna avec qui je montais des complots contre Rusard? Celui avec lequel je m'amusais?»
J'ai une idée parfaite qui me traverse l'esprit, je décide de jouer le jeu et de faire comme si je remarquais moi-même que j'avais changé et dès que celui-ci détourne le regard, je fais tout pour amener Narcissa par ici. Ensuite, doucement je me faufile parmis les différents danseurs, j'aggripe une fille parmis ceux dans le bal, je danse -histoire que Lucius m'oublie- et je ne cesse pas de changer de cavalières -histoire de conserver ma réputation de tombeur-. Puis finalement, à la fin de la soirée, je pars à la recherche de Jillian et quand je la trouve... je...passerais le reste de la soirée avec elle... Une promenade au clair de lune peut-être? Ça lui ferait tant plaisir... et ça me ferait encore plus plaisir à moi. Si seulement j'avais eu le courage de l'inviter... j'avais tellement peur que celle-ci y aille déjà avec quelqu'un d'autre, qu'elle s'imagine que je l'aime -
«Tu sais Lucius, je pense que tu t'imagines trop de choses... jamais je ne pourrais tenter d'éviter mon quasi-frère, tu le sais aussi bien que moi.. du moins j'espère que tu le sais?»
Ce n'était pas complètement faux ce que je venais de dire, du moins avant ce jour. J'espère simplement que les choses ne changeront pas entre moi et Lucius et j'espère aussi qu'il acceptera mon choix... je songe vraiment à lui en parler calmement une autre fois en dehors du bal, peut-être qu'une discussion pourrait régler les choses...? Espérons-le du moins.
«Oh! Si c'est pas Narcissa là-bas!»
J'envoie donc un signe de la main à la jeune femme aux cheveux de couleurs blonds et finement peignés et au regard fatal. Je pointe Lucius de mon doigt afin d'être sûr que celle-ci ne le manque pas et un sourire s'esquisse sur son regard glacial. Je regarde Lucius une dernière fois avant de m'éloigner et je lui dis de manière sincère :
«Amuse toi bien ce soir! Je te dérangerais pas plus longtemps...»
Je me dirige donc vers le troupeau central du bal où toutes les filles sont collés aux bras d'un garçon et se mettent à tourner dans tout les sens dans un mouvement qu'ils osent appeller de la "danse". Il n'y a aucune finesse dans leurs mouvements, aucun plaisir, aucune beautée dans leurs pas, ils déshonorent des choses d'une si jolie beautée. La danse figure parmis les nombreux arts parmis lesquels j'excelle. Je ne suis peut-être pas un génie du 18 ième siècle, mais la débrouillardise et le talent font quand même partis de moi. Plusieurs filles sont déjà prêtes à lâcher leurs partenaires pour pouvoir se permettre une danse avec moi, mais je préfère de loin tendre le bras vers quelqu'un et danser avec une personne de mon choix tout en attendant impatiemment la fin de la soirée où j'essayerais de diverses façons possibles de pénetrer dans le dortoir des serdaigles afin de pouvoir passer le reste de la nuit avec elle et même les vacances si celle-ci est destinée à rester à Hogwarts.
Je remarque donc Elenah Dhenlier au fond de la salle qui me fixe d'un air rêveur, et je me décide donc de lui proposer cette danse par galanterie, après tout, c'est quand même elle qui fait mes devoirs d'arithmancie en espérant avoir une chance avec moi, il faut quand même que je lui donne un petit espoir pour qu'elle continue à m'enlever un autre poids issu des cours.Elle porte une longue robe de couleur turquoise avec un décolleté qui la met franchement en valeur et de la dentelle qui enrobe chaque étage différent de la robe qui ressemble drôlement à une robe issue d'un tailleur réputé. Je commence par la fixer puis je lui souris gentillement et celle-ci se précipite sur la piste, je sais parfaitement que même en dansant avec elle, je ne m'amuserais pas du tout, mon corps est ici mais ma tête et mon coeur est avec...Jillian.
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Bon, récapitulons. Je suis à un bal de Noël, me cache de ma cavalière afin de régler quelques ennuis avec mon ami qui apparement, n'a guère envie de me voir et puis... je me sens dans une
position mentale désagréable. Je déglutis difficilement à cause de ma gorge sèche. Je me sens
étouffé par quelque chose d'invisible. Merlin, je n'aurais jamais dû oser lui adresser la parole, pas ce soir. Pire, je n'aurais jamais dû mettre les pieds dans cette fichue soirée. Je risque de tout bousiller avec Kyna et Dieu sait qu'il s'agit de l'une des choses que je désire le moins au monde.
«Tu sais Lucius, je pense que tu t'imagines trop de choses... jamais je ne pourrais tenter d'éviter mon quasi-frère, tu le sais aussi bien que moi.. du moins j'espère que tu le sais?»
Hypocrite.
Totalement hypocrite. Kynalis Drew, tu n'es qu'un menteur. Tu crois vraiment que je vais avaler ce que tu viens de me balancer? Après ce que tu viens de me dire un peu plus tôt? Dans ce cas, tu te trompes complètement, mon cher. Je ne m'y arrêterai pas là.
«...tu t'imagines trop de choses...»
Ouais, c'est ça. Menteur, va. Je ne te connais que trop bien. Je te connais parce que nous nous ressemblons et que j'aurais fait exactement la même chose que toi si j'avais l'intention de faire changer quelqu'un de direction, le dérouter. Je suis en colère, et en même temps, je me sens trahi par ce que tu fais. Mais qu'est-ce qu'il peut bien me cacher pour que ce soit si important de me tenir dans l'ignorance? Ou plutôt, qui?
«Oh! Si c'est pas Narcissa là-bas!» lance-t-il soudainement en fixant quelque chose derrière moi -Narcissa elle-même, j'imagine.
Par réflexe, je me retourne lorsqu'il se met à agiter la main en de grands signes éloquants pour attirer son attention. Je me prépare à me retourner vers lui pour l'arrêter, mais c'est trop tard. La magnifique blonde nous a repérée et je vois tous mes espoirs s'effondrent avec mes épaules. Elle sourit timidement, et je ne peux m'empêcher de m'arrêter une fois de plus sur sa beauté, lui retourner son sourire. Kyna me souhaite alors de m'amuser et me fausse compagnie avant même que je ne réalise qu'il a disparu. Quel lâche... Je n'arrive pas à y croire. Je hurle son nom dans la foule de danseurs, mais il ne m'entend pas -du moins, ne veut pas m'entendre- et je le perds de vue. Je fulmine. Évidemment, je ne peux pas me lancer à sa poursuite puisque Narcissa se dirige par ici. Elle se demanderait probablement ce que je suis en train de faire alors que je devrais me hâter à la rejoindre, heureux d'avoir eu le courage de l'inviter pour m'accompagner ce soir. Et il ne faut pas l'oublier; c'est une fille. Même si je m'expliquais, elle risquerait de tout prendre de travers.
C'est donc avec un magnifique sourire improvisé que je m'élance auprès d'elle, tendant élégamment mon bras contre lequel elle accroche le sien, ravie -enfin, elle en a l'air. Des yeux, je recherche le ''traître'' mais tout ce que je vois, ce sont des élèves d'Hogwarts qui se dandinent de tous les côtés. Merlin, ne pourraient-ils pas tous se figer brusquement afin de me permettre d'apercevoir Kyna? Afin de ne pas démontrer à la fille de mes rêves que j'ai quelques préoccupations qui risquent de porter mon attention ailleurs que sur elle, je lui offre un verre de jus qu'elle accepte joyeusement. Puis, je me prends moi-même quelque chose qui m'aidera à étancher ma soif. Je cale l'eau d'un trait et je sens le liquide apaiser ma gorge désséché.
Je me retourne vers Narcissa, respire l'arôme floral de ses cheveux pâles. C'est alors que je le vois. Il est là, dansant avec Dhenlier et je dois me l'avouer, il se débrouille presque mieux que moi. Il m'évite, je ne le constate que trop vite. Il sait bien que je ne viendrai pas le déranger lorsqu'il danse avec une fille. Bon... je devrais peut-être essayer de profiter de la soirée moi aussi? Je tâcherai de clarifier les choses pendant les vacances. J'aurai amplement le temps pour cela. Je me défais du bras de ma compagne et lui demande de la voix la plus veloûté que je puis produire en ce moment:
-Tu veux danser?
Elle accepte avec ferveur, nous déposons nos verres et je me place, conduis la danse au rythme de la mélodie, cependant plutôt distrait. Toutefois, après quelques minutes, je me détends plus que je ne m'y serais attendu et mon irritation fait place à la sereineté. Je ne peux faire autrement en la compagnie de cette fille qui m'absorbe tant.
Je lève les yeux, remarque que l'on nous regarde. Décidé à démontrer ce dont je suis capable envers les filles, et bien que ce soit frimeur, je prends les devants. Mes mains se glissent contre ses hanches, la rapprochent contre mon corps et mes bras enlacent ensuite sa taille. Je colle ma joue gauche contre la sienne, mon souffle rebondissant sur son oreille et son parfum m'envoûtant. Je dépose des baisers fiévreux dans son cou, sa gorge, sur la ligne de sa mâchoire, puis enfin, sur ses lèvres. Conscients des quelques regards posés sur nous, je l'embrasse avec passion et gourmandise, me délectant de la saveur de ses lèvres. Il ne s'agit pas de notre premier baiser et je me fiche désormais des limites qu'il y a ou non à franchir. Mes doigts montent le long de son dos, caressent ses cheveux.
Dès que nos lèvres se séparent, je lui sers un sourire ravissant et me remets à la faire danser. J'espère seulement qu'elle s'amuse plus que moi. Pas que je ne sois pas content de me retrouver là, sauf que j'ai quelques soucis en tête. Je jette un nouveau regard vers Kynalis et mets quelques secondes à le repérer. Il danse encore. Ressentant probablement que je cherchais quelque chose des yeux, Narcissa me demande si tout va bien. Je lui réponds le plus naturellement possible que tout va pour le mieux, que je suis heureux qu'elle soit là, auprès de moi et ses craintes paraissent s'apaiser.
Tu peux toujours fuir et m'éviter, Kyna, je n'en ai pas terminé avec toi.
position mentale désagréable. Je déglutis difficilement à cause de ma gorge sèche. Je me sens
étouffé par quelque chose d'invisible. Merlin, je n'aurais jamais dû oser lui adresser la parole, pas ce soir. Pire, je n'aurais jamais dû mettre les pieds dans cette fichue soirée. Je risque de tout bousiller avec Kyna et Dieu sait qu'il s'agit de l'une des choses que je désire le moins au monde.
«Tu sais Lucius, je pense que tu t'imagines trop de choses... jamais je ne pourrais tenter d'éviter mon quasi-frère, tu le sais aussi bien que moi.. du moins j'espère que tu le sais?»
Hypocrite.
Totalement hypocrite. Kynalis Drew, tu n'es qu'un menteur. Tu crois vraiment que je vais avaler ce que tu viens de me balancer? Après ce que tu viens de me dire un peu plus tôt? Dans ce cas, tu te trompes complètement, mon cher. Je ne m'y arrêterai pas là.
«...tu t'imagines trop de choses...»
Ouais, c'est ça. Menteur, va. Je ne te connais que trop bien. Je te connais parce que nous nous ressemblons et que j'aurais fait exactement la même chose que toi si j'avais l'intention de faire changer quelqu'un de direction, le dérouter. Je suis en colère, et en même temps, je me sens trahi par ce que tu fais. Mais qu'est-ce qu'il peut bien me cacher pour que ce soit si important de me tenir dans l'ignorance? Ou plutôt, qui?
«Oh! Si c'est pas Narcissa là-bas!» lance-t-il soudainement en fixant quelque chose derrière moi -Narcissa elle-même, j'imagine.
Par réflexe, je me retourne lorsqu'il se met à agiter la main en de grands signes éloquants pour attirer son attention. Je me prépare à me retourner vers lui pour l'arrêter, mais c'est trop tard. La magnifique blonde nous a repérée et je vois tous mes espoirs s'effondrent avec mes épaules. Elle sourit timidement, et je ne peux m'empêcher de m'arrêter une fois de plus sur sa beauté, lui retourner son sourire. Kyna me souhaite alors de m'amuser et me fausse compagnie avant même que je ne réalise qu'il a disparu. Quel lâche... Je n'arrive pas à y croire. Je hurle son nom dans la foule de danseurs, mais il ne m'entend pas -du moins, ne veut pas m'entendre- et je le perds de vue. Je fulmine. Évidemment, je ne peux pas me lancer à sa poursuite puisque Narcissa se dirige par ici. Elle se demanderait probablement ce que je suis en train de faire alors que je devrais me hâter à la rejoindre, heureux d'avoir eu le courage de l'inviter pour m'accompagner ce soir. Et il ne faut pas l'oublier; c'est une fille. Même si je m'expliquais, elle risquerait de tout prendre de travers.
C'est donc avec un magnifique sourire improvisé que je m'élance auprès d'elle, tendant élégamment mon bras contre lequel elle accroche le sien, ravie -enfin, elle en a l'air. Des yeux, je recherche le ''traître'' mais tout ce que je vois, ce sont des élèves d'Hogwarts qui se dandinent de tous les côtés. Merlin, ne pourraient-ils pas tous se figer brusquement afin de me permettre d'apercevoir Kyna? Afin de ne pas démontrer à la fille de mes rêves que j'ai quelques préoccupations qui risquent de porter mon attention ailleurs que sur elle, je lui offre un verre de jus qu'elle accepte joyeusement. Puis, je me prends moi-même quelque chose qui m'aidera à étancher ma soif. Je cale l'eau d'un trait et je sens le liquide apaiser ma gorge désséché.
Je me retourne vers Narcissa, respire l'arôme floral de ses cheveux pâles. C'est alors que je le vois. Il est là, dansant avec Dhenlier et je dois me l'avouer, il se débrouille presque mieux que moi. Il m'évite, je ne le constate que trop vite. Il sait bien que je ne viendrai pas le déranger lorsqu'il danse avec une fille. Bon... je devrais peut-être essayer de profiter de la soirée moi aussi? Je tâcherai de clarifier les choses pendant les vacances. J'aurai amplement le temps pour cela. Je me défais du bras de ma compagne et lui demande de la voix la plus veloûté que je puis produire en ce moment:
-Tu veux danser?
Elle accepte avec ferveur, nous déposons nos verres et je me place, conduis la danse au rythme de la mélodie, cependant plutôt distrait. Toutefois, après quelques minutes, je me détends plus que je ne m'y serais attendu et mon irritation fait place à la sereineté. Je ne peux faire autrement en la compagnie de cette fille qui m'absorbe tant.
Je lève les yeux, remarque que l'on nous regarde. Décidé à démontrer ce dont je suis capable envers les filles, et bien que ce soit frimeur, je prends les devants. Mes mains se glissent contre ses hanches, la rapprochent contre mon corps et mes bras enlacent ensuite sa taille. Je colle ma joue gauche contre la sienne, mon souffle rebondissant sur son oreille et son parfum m'envoûtant. Je dépose des baisers fiévreux dans son cou, sa gorge, sur la ligne de sa mâchoire, puis enfin, sur ses lèvres. Conscients des quelques regards posés sur nous, je l'embrasse avec passion et gourmandise, me délectant de la saveur de ses lèvres. Il ne s'agit pas de notre premier baiser et je me fiche désormais des limites qu'il y a ou non à franchir. Mes doigts montent le long de son dos, caressent ses cheveux.
Dès que nos lèvres se séparent, je lui sers un sourire ravissant et me remets à la faire danser. J'espère seulement qu'elle s'amuse plus que moi. Pas que je ne sois pas content de me retrouver là, sauf que j'ai quelques soucis en tête. Je jette un nouveau regard vers Kynalis et mets quelques secondes à le repérer. Il danse encore. Ressentant probablement que je cherchais quelque chose des yeux, Narcissa me demande si tout va bien. Je lui réponds le plus naturellement possible que tout va pour le mieux, que je suis heureux qu'elle soit là, auprès de moi et ses craintes paraissent s'apaiser.
Tu peux toujours fuir et m'éviter, Kyna, je n'en ai pas terminé avec toi.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
« Et toi, tu crois que je devrais y aller, au bal? » que je demande à l’oiseau en redéposant la robe.
À ma plus grande surprise, ce dernier me répond par de chaleureux hululements, comme s’il avait comprit ma question : peut-être, au fond, n’est-ce qu’une autre preuve pour me signaler que je dois bel et bien m’y rendre? Ma parole, ce volatile a réussi à me convaincre – bien que l’arrivée de la robe m’ait déjà un tantinet convaincu.
Maintenant décidée, je m’approche de Floke, l’incitant à grimper sur mon bras à nouveau, afin d’aller le ranger soigneusement dans sa cage, qui était vide depuis quelques jours. Car, bien que Papa me l’ait offert, lorsque je lui envoie du courrier, mon hibou a tendance à rester à la maison un bon moment. Mais bon, qu’importe, il lui reste encore de la nourriture, je ne perdrai donc pas de temps en lui en donnant. Il faut dire que je suis déjà en retard, alors je ferais mieux de faire vite.
Je me retourne donc vers le lit, afin de m’empare de la robe à nouveau. Bon, pas de temps à perdre, je n’ai guerre le besoin de me rendre à la salle de bain, puisque la chambre est totalement vide et que, de toute façon, la porte est verrouillée. Je m’empresse donc de retirer mes vêtements à la halte, jetant nerveusement des coups d’œil à l’horloge à toutes les quelques secondes. Une fois celle-ci enfilée, la fermeture éclaire fermée et les lacets lacés – d’ailleurs, j’ai peine à croire que j’ai réussi à l’enfiler toute seule, vu la complexité de cet habit – je me dirige vers le miroir de la chambre.
Je n’ai jamais été une personne fière et vaniteuse ; je ne suis pas une personne qui a pour habitude de passer des heures devant une glace. Honnêtement, je ne me suis jamais trouvée particulièrement jolie, bien que depuis que je suis toute petite, Papa s’évertue à me dire le contraire. Toutefois, lorsque je perçois mon reflet dans le miroir, je ne peux m’empêcher d’être moi-même époustouflée. La robe me paraît maintenant encore plus magnifique qu’elle ne me le semblait déjà. J’aurais bien aimé que Papa me voit : il m’aurait sans doute fait remarqué à quel point je lui fais penser à Maman, à quel point je lui ressemble, à quel point je peux être ravissante avec cette robe sur le dos… Bref, ce que dit un père veuf à sa fille bien aimée. Un sourire plus ou moins assuré se dessine sur mon visage.
Me rendant compte que je viens de perdre plusieurs minutes devant mon reflet, je me dépêche de retourne à la boîte contenant tout ce qui va avec la robe. Je me saisis des manches détachées, que j’enfile à mes bras menus, laçant les cordons blancs se trouvant sur les côtés de ceux-ci. Vient ensuite les bracelets de tissu et de dentelle, de la même couleur que tout le reste, soit d’un blanc neige. Je retire ensuite de la boîte deux fines sandales blanches, possédant chacune un mince talon, ainsi que de fins lacets venant entourer les chevilles. Je m’assieds donc sur le lit afin de les enfiler, le tout en jetant des coups d’œil furtifs à l’horloge.
En me relevant, je constate au fond de la boîte quelque chose que je n’avais pas aperçu jusqu’à présent : du maquillage. Ma foi, Papa a vraiment pensé à tout! Il devait bien se douter que je ne devais pas avoir de maquillage ici, étant donné que je n’en porte pratiquement jamais. Je ne peux m’empêcher de sourire en pensant que Papa a vraiment du se démener pour moi.
Retournant devant le miroir, maquillage en main, cette fois, j’applique sur mes yeux du fard à paupière blanc, un tantinet scintillant, s’agençant merveilleusement avec la robe que je porte en ce moment même. Ne voulait pas ressembler à une poupée, et également car ce n’est pas du tout mon genre de me maquiller, je décide de ne pas faire usage des autres effets de cosmétique qui se trouvaient dans la boîte, préférant rester la plus naturelle que possible.
Me contemplant de nouveau dans le miroir, je me rends compte que je suis d’allure passable, finalement. Saisissant un peigne, je le fais glisser dans mes cheveux, soignant davantage leur allure, pour enfin constater que je suis fin prête. Oh! J’oubliais!
Je m’empresse de retirer le collier de friandises qui se trouve autour de mon cou, jugeant qu’il est plutôt inapproprié pour une soirée de la sorte. Je m’empresse donc de le remplacer par celui prévu à cet effet, qui se trouvait au fond de la boîte, quasi identique aux deux bracelets décorant mes poignets.
Me regardant une dernière fois dans la glace, je m’efforce de sourire : maintenant, je suis prête.
Le plus rapidement qu’il m’en est possible, j’ouvre la porte du dortoir, la referme, la verrouille, puis m’élance dans l’escalier en colimaçon menant à la salle commune des Ravenclaws, que je traverse aussitôt. Une fois le seuil de la porte et la statue de l’aigle franchis, je m’élance dans les couloirs d’un pas rapide – du moins, il faut tenir compte du fait que, avec ce que j’ai dans les pieds, je ne me mettrai certainement pas à courir.
Une horloge antique se trouvant dans le couloir m’indique que le bal a débuté il y a près d’une quarantaine de minutes déjà. Moi qui a pour habitude de ne jamais arriver en retard, je n’aime pas trop cela. Sans compter que je risque d’attirer l’attention, à arriver à une heure si tardive… Eh mince, je commence presque à regretter d’y aller.
J’arrive finalement dans le couloir menant à la Grande Salle. L’immense porte se trouve à moins d’une vingtaine de mètres de moi. De moins en moins assurée, je continue d’avancer, plus lentement, cette fois. Je m’arrête à quelques mètres de la porte, qui est restée ouverte. Autant ne pas rester figée devant : je décide donc de m’arrêter devant le mur, un peu avant.
Ma gorge et mon ventre se serrent sous l’effet de l’inquiétude. Peu à peu, la panique commencer à m’envahir, si bien que mon rythme cardiaque et ma respiration s’accélèrent. Je dois avouer que je me trouve fichtrement idiote d’avoir fait tout ce chemin pour finalement me retrouver tétanisée par l’inquiétude, à quelques mètres de ma destination.
Et si jamais j’avais mieux fait de ne pas m’y pointer? Si jamais il avait été préférable pour moi de rester toute seule dans ma chambre toute la soirée? Peut-être vais-je rester dans mon coin, seule, toute la soirée, à m’ennuyer horriblement. Ou si ça se trouve, une bêtise va m’arriver, et je me retrouverai couverte de honte devant tout le monde autour de moi. Qui sait, il serait fort probable que Malfoy en profite pour m’humilier devant tout le monde. Mais Kynalis prendrait sûrement ma défense, non? Quoi que, il doit être avec sa cavalière en ce moment même. Ils doivent être en train de s’amuser, de danser, de se toucher, de s’embrasser … Saurais-je supporter un tel spectacle?
Courage Jillian, tu dois y aller. Tu ne t’es tout de même pas préparer pour rien. Papa n’a pas fourni tant d’efforts sans raisons.
Et peut-être, au fond, y a-t-il un espoir, aussi minime puisse-t-il être, que Kynalis m’invite à danser avec lui...?
Aussi ridicule cette idée puisse-t-elle sembler, c’est tout de même celle-ci qui vient de me pousser à franchir le seuil de la Grande Salle.
À ma plus grande surprise, ce dernier me répond par de chaleureux hululements, comme s’il avait comprit ma question : peut-être, au fond, n’est-ce qu’une autre preuve pour me signaler que je dois bel et bien m’y rendre? Ma parole, ce volatile a réussi à me convaincre – bien que l’arrivée de la robe m’ait déjà un tantinet convaincu.
Maintenant décidée, je m’approche de Floke, l’incitant à grimper sur mon bras à nouveau, afin d’aller le ranger soigneusement dans sa cage, qui était vide depuis quelques jours. Car, bien que Papa me l’ait offert, lorsque je lui envoie du courrier, mon hibou a tendance à rester à la maison un bon moment. Mais bon, qu’importe, il lui reste encore de la nourriture, je ne perdrai donc pas de temps en lui en donnant. Il faut dire que je suis déjà en retard, alors je ferais mieux de faire vite.
Je me retourne donc vers le lit, afin de m’empare de la robe à nouveau. Bon, pas de temps à perdre, je n’ai guerre le besoin de me rendre à la salle de bain, puisque la chambre est totalement vide et que, de toute façon, la porte est verrouillée. Je m’empresse donc de retirer mes vêtements à la halte, jetant nerveusement des coups d’œil à l’horloge à toutes les quelques secondes. Une fois celle-ci enfilée, la fermeture éclaire fermée et les lacets lacés – d’ailleurs, j’ai peine à croire que j’ai réussi à l’enfiler toute seule, vu la complexité de cet habit – je me dirige vers le miroir de la chambre.
Je n’ai jamais été une personne fière et vaniteuse ; je ne suis pas une personne qui a pour habitude de passer des heures devant une glace. Honnêtement, je ne me suis jamais trouvée particulièrement jolie, bien que depuis que je suis toute petite, Papa s’évertue à me dire le contraire. Toutefois, lorsque je perçois mon reflet dans le miroir, je ne peux m’empêcher d’être moi-même époustouflée. La robe me paraît maintenant encore plus magnifique qu’elle ne me le semblait déjà. J’aurais bien aimé que Papa me voit : il m’aurait sans doute fait remarqué à quel point je lui fais penser à Maman, à quel point je lui ressemble, à quel point je peux être ravissante avec cette robe sur le dos… Bref, ce que dit un père veuf à sa fille bien aimée. Un sourire plus ou moins assuré se dessine sur mon visage.
Me rendant compte que je viens de perdre plusieurs minutes devant mon reflet, je me dépêche de retourne à la boîte contenant tout ce qui va avec la robe. Je me saisis des manches détachées, que j’enfile à mes bras menus, laçant les cordons blancs se trouvant sur les côtés de ceux-ci. Vient ensuite les bracelets de tissu et de dentelle, de la même couleur que tout le reste, soit d’un blanc neige. Je retire ensuite de la boîte deux fines sandales blanches, possédant chacune un mince talon, ainsi que de fins lacets venant entourer les chevilles. Je m’assieds donc sur le lit afin de les enfiler, le tout en jetant des coups d’œil furtifs à l’horloge.
En me relevant, je constate au fond de la boîte quelque chose que je n’avais pas aperçu jusqu’à présent : du maquillage. Ma foi, Papa a vraiment pensé à tout! Il devait bien se douter que je ne devais pas avoir de maquillage ici, étant donné que je n’en porte pratiquement jamais. Je ne peux m’empêcher de sourire en pensant que Papa a vraiment du se démener pour moi.
Retournant devant le miroir, maquillage en main, cette fois, j’applique sur mes yeux du fard à paupière blanc, un tantinet scintillant, s’agençant merveilleusement avec la robe que je porte en ce moment même. Ne voulait pas ressembler à une poupée, et également car ce n’est pas du tout mon genre de me maquiller, je décide de ne pas faire usage des autres effets de cosmétique qui se trouvaient dans la boîte, préférant rester la plus naturelle que possible.
Me contemplant de nouveau dans le miroir, je me rends compte que je suis d’allure passable, finalement. Saisissant un peigne, je le fais glisser dans mes cheveux, soignant davantage leur allure, pour enfin constater que je suis fin prête. Oh! J’oubliais!
Je m’empresse de retirer le collier de friandises qui se trouve autour de mon cou, jugeant qu’il est plutôt inapproprié pour une soirée de la sorte. Je m’empresse donc de le remplacer par celui prévu à cet effet, qui se trouvait au fond de la boîte, quasi identique aux deux bracelets décorant mes poignets.
Me regardant une dernière fois dans la glace, je m’efforce de sourire : maintenant, je suis prête.
Le plus rapidement qu’il m’en est possible, j’ouvre la porte du dortoir, la referme, la verrouille, puis m’élance dans l’escalier en colimaçon menant à la salle commune des Ravenclaws, que je traverse aussitôt. Une fois le seuil de la porte et la statue de l’aigle franchis, je m’élance dans les couloirs d’un pas rapide – du moins, il faut tenir compte du fait que, avec ce que j’ai dans les pieds, je ne me mettrai certainement pas à courir.
Une horloge antique se trouvant dans le couloir m’indique que le bal a débuté il y a près d’une quarantaine de minutes déjà. Moi qui a pour habitude de ne jamais arriver en retard, je n’aime pas trop cela. Sans compter que je risque d’attirer l’attention, à arriver à une heure si tardive… Eh mince, je commence presque à regretter d’y aller.
J’arrive finalement dans le couloir menant à la Grande Salle. L’immense porte se trouve à moins d’une vingtaine de mètres de moi. De moins en moins assurée, je continue d’avancer, plus lentement, cette fois. Je m’arrête à quelques mètres de la porte, qui est restée ouverte. Autant ne pas rester figée devant : je décide donc de m’arrêter devant le mur, un peu avant.
Ma gorge et mon ventre se serrent sous l’effet de l’inquiétude. Peu à peu, la panique commencer à m’envahir, si bien que mon rythme cardiaque et ma respiration s’accélèrent. Je dois avouer que je me trouve fichtrement idiote d’avoir fait tout ce chemin pour finalement me retrouver tétanisée par l’inquiétude, à quelques mètres de ma destination.
Et si jamais j’avais mieux fait de ne pas m’y pointer? Si jamais il avait été préférable pour moi de rester toute seule dans ma chambre toute la soirée? Peut-être vais-je rester dans mon coin, seule, toute la soirée, à m’ennuyer horriblement. Ou si ça se trouve, une bêtise va m’arriver, et je me retrouverai couverte de honte devant tout le monde autour de moi. Qui sait, il serait fort probable que Malfoy en profite pour m’humilier devant tout le monde. Mais Kynalis prendrait sûrement ma défense, non? Quoi que, il doit être avec sa cavalière en ce moment même. Ils doivent être en train de s’amuser, de danser, de se toucher, de s’embrasser … Saurais-je supporter un tel spectacle?
Courage Jillian, tu dois y aller. Tu ne t’es tout de même pas préparer pour rien. Papa n’a pas fourni tant d’efforts sans raisons.
Et peut-être, au fond, y a-t-il un espoir, aussi minime puisse-t-il être, que Kynalis m’invite à danser avec lui...?
Aussi ridicule cette idée puisse-t-elle sembler, c’est tout de même celle-ci qui vient de me pousser à franchir le seuil de la Grande Salle.
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Je continue de danser et j'essaye du moins possible de me soucier de tout les problèmes qui me hantent.Ces problèmes qui n'ont jamais cessé de me tourmenter depuis toujours.. offrir sa confiance à quelqu'un , serait-ce lui offrir la porte à nos faiblesses? J'ai peur, peur de ce que je ressens, peur du futur, peur de tout ce qui ne cesse jamais d'être aussi persistant. Peur de tout et de rien à la fois... tout simplement peur de ce que je suis moi-même capable de faire. J'ai toujours cette même impression d'être fixé par un regard haineux, et j'imagine que celui-ci provient toujours de la même personne. Tout de même, je ne peux m'empêcher de me rappeller que ce soir seront élus le roi et la reine du bal , et je ne peux m'empêcher de penser que Lucius et Narcissa visent certainement à être élu cette année puisque c'est leur dernière occasion. Je suis tout de même sûr que si Jillian aurait été ma cavalière ce soir, que ce soit simplement avec des jeans ou avec sa robe de sorcière, nous aurions nos chances , étant donné que celle-ci est magnifique à nimporte quel moment.
Je ne peux pas en dire autant de ma cavalière actuelle, ne dit-on pas que les souliers ne font pas celui qui les chausse? Ou du moins quelque chose qui s'y apparente, et bien il serait temps d'avouer que la robe ne fait pas le danseur. Celle-ci étant trop maquillée et parfaitement bien habillée, ça ne compense pas pour ses talents de danse plutôt ridicule. Il est vrai que ce n'est pas tout le monde qui sont nés avec un talent naturel, ou bien tout simplement qui n'ont pas pris de cours, mais j'ai cette impression que ma cavalière déstabilise mes propres mouvements en plus de foirer les siens.
Les juges sont déjà en train d'analyser tout les élèves présents au bal afin de se préparer à élire le couple de danseurs le plus marquants dans le bal de cette année, leurs regards sont complètement ancrés vers Narcissa- avec ses cheveux d'un blond fin et éclatant qui ne cessent d'onduler durant ses mouvements fins- et Lucius - aux mouvements bien effectués et au corps stable- qui peut tout de même estimer savoir mettre sa cavalière en valeur. Les heureux élus de cette année seront nommés vers le milieu de la soirée, selon leurs dires.
Et toujours ces paroles qui se répètent dans ma tête. Si seulement elle était là, c'était la première fois -après Heike- que je n'arrivais pas à inviter une fille à un bal ou à une sorte d'évènement important. Peut-être avait-elle un rendez-vous dans le parc avec unautre...? Peut-être sont-ils collés en fixant la lune et en...s'embrassant? Jamais je ne pourrais profiter du bal dans un tel état, je me dépêcherais donc d'aller à sa recherche après qu'ils aient annonçés le nom des heureux élus et ensuite j'essayerais de me convaincre de... tenter de lui avouer une part de mes sentiments, du moins essayer de lui en faire part subtilement?
J'en ai piètrement marre de danser avec Elenah Dhenlier, mais si ça peut lui faire plaisir en attendant de connaître les noms des vainqueurs, et bien je continuerais à me ridiculiser encore un peu de sa présence contre mes bras. Elle tente vainement de se coller de plus en plus près de moi, mais je refuse catégoriquement. Pour qui se prend elle tout de même? Elle n'a pas d'idées à se faire car je lui ai proposé une danse, c'était par pure courtoisie.
Soudainement la porte de la grande salle s'ouvre, qui donc pénètre dans le bal de manière aussi tardive? Tout les regards se rivent sur la nouvelle venue tout comme le mien, mes yeux s'illuminent peu à peu et un magnifique sourire s'esquisse sur mon visage. Plus rien n'importe dans la salle , tout mes soucis s'effacent. Jillian est là , tout simplement devant moi et elle est tout simplement rayonnante.
Jamais je ne l'ai vu aussi jolie, bien qu'elle le soit toujours, elle ressemble parfaitement à toutes ces princesses sorties tout droit de contes de fées moldus et tout le monde a pu constaté qu'elle est vraiment la plus belle du bal. Que dire de plus dans quel état ça me met, je la vois peu à peu avançer et se faire interroger par certaines Ravenclaw et celle-ci vient d'affirmer juste devant mes yeux qu'elle n'a pas de cavalier. Ce n'est pas le temps de perdre à nouveau cette chance, bien avant que quiconque ne puisse s'avançer, je me détache des bras de Elenah et je m'avançe vers Jillian , la fixeant de la manière la plus délicate qu'un homme puisse le faire et plonge dans ses yeux étincelants de beauté. Je ne peux m'empêcher de le faire...
«Pouvez-vous m'accorder cette danse?»
Si seulement elle acceptait, je serais l'homme le plus comblé de toute la soirée. Nos tenues sont parfaitement agencées et je ne peux m'empêcher de m'imaginer danser avec elle, sa tête sur mon épaule, danser tout simplement éternellement. Jamais je n'ai autant désiré quelque chose comme je le fais aujourd'hui, jamais il ne m'est arrivé de tout oublier simplement en la présence de quelqu'un. Je tends ma main vers Jillian de manière chaleureuse, puis comme dans un conte de fées, tout les regards sont encore et toujours rivés sur nous. Ces regards à la fois envieux et pétillants de désirs. Certains regards d'étonnements également, comme ceux des juges de la soirée.
C'est dans des situations comme celles-ci que je me rends compte combien elle compte pour moi, je ne peux plus me mentir à moi-même, je ne l'aime comme je n'ai jamais aimé. Si seulement c'était réciproque, jamais une fille ne fut aussi inatteignable, jamais une fille ne pouvait provoquer pareille réaction à l'intérieur de moi. Je suis hanté, hanté par combien je suis faible face à elle, et combien je redoute tellement le pire. Tout ce que je veux, c'est que ces joies, ces peines, ces moments de silence où nous nous fixons et tout ces instants partagés.. puissent demeurer éternellement.
Je ne peux pas en dire autant de ma cavalière actuelle, ne dit-on pas que les souliers ne font pas celui qui les chausse? Ou du moins quelque chose qui s'y apparente, et bien il serait temps d'avouer que la robe ne fait pas le danseur. Celle-ci étant trop maquillée et parfaitement bien habillée, ça ne compense pas pour ses talents de danse plutôt ridicule. Il est vrai que ce n'est pas tout le monde qui sont nés avec un talent naturel, ou bien tout simplement qui n'ont pas pris de cours, mais j'ai cette impression que ma cavalière déstabilise mes propres mouvements en plus de foirer les siens.
Les juges sont déjà en train d'analyser tout les élèves présents au bal afin de se préparer à élire le couple de danseurs le plus marquants dans le bal de cette année, leurs regards sont complètement ancrés vers Narcissa- avec ses cheveux d'un blond fin et éclatant qui ne cessent d'onduler durant ses mouvements fins- et Lucius - aux mouvements bien effectués et au corps stable- qui peut tout de même estimer savoir mettre sa cavalière en valeur. Les heureux élus de cette année seront nommés vers le milieu de la soirée, selon leurs dires.
Et toujours ces paroles qui se répètent dans ma tête. Si seulement elle était là, c'était la première fois -après Heike- que je n'arrivais pas à inviter une fille à un bal ou à une sorte d'évènement important. Peut-être avait-elle un rendez-vous dans le parc avec un
J'en ai piètrement marre de danser avec Elenah Dhenlier, mais si ça peut lui faire plaisir en attendant de connaître les noms des vainqueurs, et bien je continuerais à me ridiculiser encore un peu de sa présence contre mes bras. Elle tente vainement de se coller de plus en plus près de moi, mais je refuse catégoriquement. Pour qui se prend elle tout de même? Elle n'a pas d'idées à se faire car je lui ai proposé une danse, c'était par pure courtoisie.
Soudainement la porte de la grande salle s'ouvre, qui donc pénètre dans le bal de manière aussi tardive? Tout les regards se rivent sur la nouvelle venue tout comme le mien, mes yeux s'illuminent peu à peu et un magnifique sourire s'esquisse sur mon visage. Plus rien n'importe dans la salle , tout mes soucis s'effacent. Jillian est là , tout simplement devant moi et elle est tout simplement rayonnante.
Jamais je ne l'ai vu aussi jolie, bien qu'elle le soit toujours, elle ressemble parfaitement à toutes ces princesses sorties tout droit de contes de fées moldus et tout le monde a pu constaté qu'elle est vraiment la plus belle du bal. Que dire de plus dans quel état ça me met, je la vois peu à peu avançer et se faire interroger par certaines Ravenclaw et celle-ci vient d'affirmer juste devant mes yeux qu'elle n'a pas de cavalier. Ce n'est pas le temps de perdre à nouveau cette chance, bien avant que quiconque ne puisse s'avançer, je me détache des bras de Elenah et je m'avançe vers Jillian , la fixeant de la manière la plus délicate qu'un homme puisse le faire et plonge dans ses yeux étincelants de beauté. Je ne peux m'empêcher de le faire...
«Pouvez-vous m'accorder cette danse?»
Si seulement elle acceptait, je serais l'homme le plus comblé de toute la soirée. Nos tenues sont parfaitement agencées et je ne peux m'empêcher de m'imaginer danser avec elle, sa tête sur mon épaule, danser tout simplement éternellement. Jamais je n'ai autant désiré quelque chose comme je le fais aujourd'hui, jamais il ne m'est arrivé de tout oublier simplement en la présence de quelqu'un. Je tends ma main vers Jillian de manière chaleureuse, puis comme dans un conte de fées, tout les regards sont encore et toujours rivés sur nous. Ces regards à la fois envieux et pétillants de désirs. Certains regards d'étonnements également, comme ceux des juges de la soirée.
C'est dans des situations comme celles-ci que je me rends compte combien elle compte pour moi, je ne peux plus me mentir à moi-même, je ne l'aime comme je n'ai jamais aimé. Si seulement c'était réciproque, jamais une fille ne fut aussi inatteignable, jamais une fille ne pouvait provoquer pareille réaction à l'intérieur de moi. Je suis hanté, hanté par combien je suis faible face à elle, et combien je redoute tellement le pire. Tout ce que je veux, c'est que ces joies, ces peines, ces moments de silence où nous nous fixons et tout ces instants partagés.. puissent demeurer éternellement.
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Cela me surprend, mais je me laisse emporter par la fête et je suis réellement calme tandis que Narcissa et moi dansons ensemble. J'en arrive même à oublier Kynalis pendant quelques instants. Je vois des juges marcher à travers les danseurs, prenant des notes, et je réalise à quel point je suis bête d'avoir oublié qu'un roi et une reine seront nommés à cette soirée. Et vous me connaissez -enfin, peut-être pas-, je désire à tout prix avoir l'honneur de montrer à tous que moi, Lucius Malfoy, suis maître de la place. Et puis, qui d'autre que moi et ma délicieuse princesse pourrait être choisi pour occuper ce titre? Jillian Winter? Laissez-moi rire. Je salue un couple de Slytherin d'un signe de tête et j'affiche à ma copine -elle est ma copine, désormais, n'est-ce pas?- un sourire ravageur. Je la serre contre moi, caresse ses cheveux, hume son odeur, parcours de mes mains sa peau douce et froide comme de la soie. Sa robe noire à minces bretelles est décoré de dentelles et son décolté plonge juste assez pour me le faire apprécier. Je me sens bien en sa compagnie. Pour preuve; elle a réussie à me détendre et à me faire profiter du moment présent. Oui, comme je l'ai dit plus tôt, je m'occuperai de Kyna plus tard. Après tout, je l'aime tant -sauf peut-être quand il fait l'idiot, comme ce soir- et je ne le laisserai pas de côté trop longtemps.
Je cale un autre verre d'eau et j'en donne un à Narcissa. Nous dansons lorsque je réalise que beaucoup d'élèves se sont tous arrêtés pour fixer le même endroit. Nous suivons leur regard et regadons vers la porte de la Grande Salle. Comme je ne vois absolument rien d'anormal et que je me demande ce qui pourrait causer toute cette soudaine agitation, je m'approche afin d'avoir une meilleure vue, tenant Black par la main. C'est alors que je sens mon estomac faire un tonneau: c'est elle. Cette horrible fille que je hais. Si je n'avais pas immédiatement reconnu sa coiffure excentrique, j'aurais presque pu me dire qu'elle était magnifique. Presque. Mais jamais je ne trahirais ce que représente la beauté de Narcissa pour moi. Même pas en pensées. Moi, je suis entêté? Je sais.
-Et puis, qu'est-ce qui se passe? me demande-t-elle puisque étant plus petite que moi, elle ne doit pas encore l'avoir vue.
-Oh, ce n'est vraiment rien, je lui réponds en espérant que la curiosité n'est pas son vilain défaut.
Je tente de l'éloigner un peu et pose mes mains sur ses épaules avant de l'embrasser à nouveau, histoire qu'elle oublie que tous les regards sont centrés sur cette abobination de notre école. Je relève la tête, voilà que des Ravenclaws se pressent autour d'elle pour lui parler. Malheureusement, je suis trop loin pour entendre ce qu'elles se disent. Et je ne peux pas laisser Narcissa en ce moment, car elle ne manquerait rien de la scène: Moi, me faufilant dans la foule jusqu'à un troupeau d'aigles en tendant l'oreille.
Qu'est-ce qui lui passerait dans la tête à ce moment là? Que c'est ma «vrai» compagne qui vient d'arriver? Que je tiens plus à une autre qu' elle? C'est trop faux pour que je prenne le risque.
Un peu paniqué, je cherche Kynalis des yeux. Lorsque je le trouve, je constate que lui aussi, la regarde.
Merde, merde, merde.
Merlin sait que j'adore réellement Narcissa, mais je dois admettre que ce soir, elle se met vraiment au mauvais moment au mauvais endroit. Qu'est-ce que je fais, bon sang? J'attends et j'éloigne le plus possible ma bien-aimée. Il n'y a pas vraiment d'autres solutions.
Mes bras entourent donc sa taille, mes mains agrippent son dos et je pose délicatement sa tête contre mon épaule. Je me place de façon à ce que moi je puisse voir ce qui se passe alors qu'elle n'a vue que sur le fond de la salle. Mon regard suit tout. Les pas de Kynalis qui se dirige vers Winter, les lèvres du garçon qui remue, la fille qui aquiesce... Non. Ne me dites pas que...
Et pourtant si. Il l'a invité à danser. Quoi d'autre, sinon? Inconsciemment, je resserre ma poigne sur Narcissa qui relève la tête, une lueur d'interrogation sur le visage lorsqu'elle me demande si je suis certain que je me sens bien. Je lui mens une fois de plus en lui disant que oui, oui tout va bien et qu'elle a des yeux splendides lorsqu'elle est anxieuse -sauf que cette dernière partie est vrai. Je repose son visage contre moi avant de regarder de nouveau vers le traitre et la tête rasé. Les voilà qu'ils dansent.
Mon coeur bat à tout rompre. Je sens un flot de colère m'envahir, me posséder. Depuis quand sont-ils ensemble, ces deux-là? Et depuis quand Kyna me cache-t-il ce petit détail? Une semaine? Depuis que son comportement envers moi a changé? Beaucoup plus? Moi qui m'amusais il y a quelques minutes, il a fallu que cette peste fasse son apparition pour me rendre brutalement dans un état rageur. Ma baguette est dans la poche intérieur de mon veston. Pourrais-je l'atteindre sans attirer l'attention de Narcissa? Probablement pas... Le véritasérum que j'ai apporté, dans le fond de ma poche, ne me servira à rien ce soir. En fait, j'avais l'intention d'en glisser «accidentellement» quelques gouttes dans le verre de jus de Drew -parce que je ne tiens plus vraiment à l'appeler Kyna, maintenant- afin de lui demander la raison pour laquelle il m'évite ces jours-ci. Mais maintenant c'est clair que...
Hey! Une minute!
J'avais raison depuis le début, non? Je rigolais presque pour moi-même en me disant «si ça se trouve, il sort avec Winter» jusqu'à ce que je mette vraiment à les soupçonner. Les deux garçons qui parlaient d'eux dans la salle commune ne déliraient pas et c'était vraiment Kynalis que j'ai aperçus en compagnie de... cette chose. Toute la vérité s'impose à moi aussi brutalement qu'un coup de poing à la figure. Même si je les insinuais ensemble, je ne me croyais pas réellement sérieux. Et maintenant, voilà pourquoi il m'évitait. J'avais entièrement raison. Il me fuiyait parce qu'il est amoureux d'une fille que je déteste. Et je ne m'inquiétais pas pour rien quand je me demandais si j'avais fait quelque chose au Slytherin. Je lui ai fait quelque chose. Pas directement, mais j'ai harcelé Winter de nombreuses fois donc, inévitablement, Kynalis est rattaché à tout ça... Merlin, si j'aurais su que lancer un peu d'eau sur une pauvre Ravenclaw sans importance mettrait en péril mon amitié avec Drew, je l'aurais fait sur un Hufflepuff de première année... Mais bon, mon emportation sur le fait que j'avais raison sur toute la ligne m'a fait oublier que je suis complètement furax et que j'ai une Narcissa splendide contre le torse.
J'ai soudainement envie d'aller dire deux mots à mon cher «ami».
Je cale un autre verre d'eau et j'en donne un à Narcissa. Nous dansons lorsque je réalise que beaucoup d'élèves se sont tous arrêtés pour fixer le même endroit. Nous suivons leur regard et regadons vers la porte de la Grande Salle. Comme je ne vois absolument rien d'anormal et que je me demande ce qui pourrait causer toute cette soudaine agitation, je m'approche afin d'avoir une meilleure vue, tenant Black par la main. C'est alors que je sens mon estomac faire un tonneau: c'est elle. Cette horrible fille que je hais. Si je n'avais pas immédiatement reconnu sa coiffure excentrique, j'aurais presque pu me dire qu'elle était magnifique. Presque. Mais jamais je ne trahirais ce que représente la beauté de Narcissa pour moi. Même pas en pensées. Moi, je suis entêté? Je sais.
-Et puis, qu'est-ce qui se passe? me demande-t-elle puisque étant plus petite que moi, elle ne doit pas encore l'avoir vue.
-Oh, ce n'est vraiment rien, je lui réponds en espérant que la curiosité n'est pas son vilain défaut.
Je tente de l'éloigner un peu et pose mes mains sur ses épaules avant de l'embrasser à nouveau, histoire qu'elle oublie que tous les regards sont centrés sur cette abobination de notre école. Je relève la tête, voilà que des Ravenclaws se pressent autour d'elle pour lui parler. Malheureusement, je suis trop loin pour entendre ce qu'elles se disent. Et je ne peux pas laisser Narcissa en ce moment, car elle ne manquerait rien de la scène: Moi, me faufilant dans la foule jusqu'à un troupeau d'aigles en tendant l'oreille.
Qu'est-ce qui lui passerait dans la tête à ce moment là? Que c'est ma «vrai» compagne qui vient d'arriver? Que je tiens plus à une autre qu' elle? C'est trop faux pour que je prenne le risque.
Un peu paniqué, je cherche Kynalis des yeux. Lorsque je le trouve, je constate que lui aussi, la regarde.
Merde, merde, merde.
Merlin sait que j'adore réellement Narcissa, mais je dois admettre que ce soir, elle se met vraiment au mauvais moment au mauvais endroit. Qu'est-ce que je fais, bon sang? J'attends et j'éloigne le plus possible ma bien-aimée. Il n'y a pas vraiment d'autres solutions.
Mes bras entourent donc sa taille, mes mains agrippent son dos et je pose délicatement sa tête contre mon épaule. Je me place de façon à ce que moi je puisse voir ce qui se passe alors qu'elle n'a vue que sur le fond de la salle. Mon regard suit tout. Les pas de Kynalis qui se dirige vers Winter, les lèvres du garçon qui remue, la fille qui aquiesce... Non. Ne me dites pas que...
Et pourtant si. Il l'a invité à danser. Quoi d'autre, sinon? Inconsciemment, je resserre ma poigne sur Narcissa qui relève la tête, une lueur d'interrogation sur le visage lorsqu'elle me demande si je suis certain que je me sens bien. Je lui mens une fois de plus en lui disant que oui, oui tout va bien et qu'elle a des yeux splendides lorsqu'elle est anxieuse -sauf que cette dernière partie est vrai. Je repose son visage contre moi avant de regarder de nouveau vers le traitre et la tête rasé. Les voilà qu'ils dansent.
Mon coeur bat à tout rompre. Je sens un flot de colère m'envahir, me posséder. Depuis quand sont-ils ensemble, ces deux-là? Et depuis quand Kyna me cache-t-il ce petit détail? Une semaine? Depuis que son comportement envers moi a changé? Beaucoup plus? Moi qui m'amusais il y a quelques minutes, il a fallu que cette peste fasse son apparition pour me rendre brutalement dans un état rageur. Ma baguette est dans la poche intérieur de mon veston. Pourrais-je l'atteindre sans attirer l'attention de Narcissa? Probablement pas... Le véritasérum que j'ai apporté, dans le fond de ma poche, ne me servira à rien ce soir. En fait, j'avais l'intention d'en glisser «accidentellement» quelques gouttes dans le verre de jus de Drew -parce que je ne tiens plus vraiment à l'appeler Kyna, maintenant- afin de lui demander la raison pour laquelle il m'évite ces jours-ci. Mais maintenant c'est clair que...
Hey! Une minute!
J'avais raison depuis le début, non? Je rigolais presque pour moi-même en me disant «si ça se trouve, il sort avec Winter» jusqu'à ce que je mette vraiment à les soupçonner. Les deux garçons qui parlaient d'eux dans la salle commune ne déliraient pas et c'était vraiment Kynalis que j'ai aperçus en compagnie de... cette chose. Toute la vérité s'impose à moi aussi brutalement qu'un coup de poing à la figure. Même si je les insinuais ensemble, je ne me croyais pas réellement sérieux. Et maintenant, voilà pourquoi il m'évitait. J'avais entièrement raison. Il me fuiyait parce qu'il est amoureux d'une fille que je déteste. Et je ne m'inquiétais pas pour rien quand je me demandais si j'avais fait quelque chose au Slytherin. Je lui ai fait quelque chose. Pas directement, mais j'ai harcelé Winter de nombreuses fois donc, inévitablement, Kynalis est rattaché à tout ça... Merlin, si j'aurais su que lancer un peu d'eau sur une pauvre Ravenclaw sans importance mettrait en péril mon amitié avec Drew, je l'aurais fait sur un Hufflepuff de première année... Mais bon, mon emportation sur le fait que j'avais raison sur toute la ligne m'a fait oublier que je suis complètement furax et que j'ai une Narcissa splendide contre le torse.
J'ai soudainement envie d'aller dire deux mots à mon cher «ami».
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
Eh mince alors. Je commence à me dire que je n’aurais sérieusement pas dû venir, ce soir. Cela ne fait même pas dis secondes que je suis entrée dans la Grande Salle que plus de la moitié des regards sont tournés vers ma personne. Moi qui espérait pouvoir passer inaperçue, comme à l’habitude, quoi... Oh, Merlin. Je dois admettre que là je commence à me sentir vraiment mal. Qu’est-ce que je fais? Je m’enfuis en courrant, allant me mettre à l’abri de toutes ces paires d’yeux qui me regardent de la sorte? Non, ce serait tout à fait ridicule. Ce que je dois faire, c’est ramasser mon courage à deux mains et essayer de traverser la foule et de m’y fondre, afin que les autres ne se rendent même plus compte de moi existence – comme à l’habitude, quoi.
Sauf que comment faire pour passer à travers ce troupeau de gens si la majorité des Ravenclaws de mon âge viennent m’adresser la parole? Et puis, depuis quand, d’ailleurs, m’adressent-ils la parole, ceux-là? Généralement, à moi, on ne me dit jamais rien, c’est comme si on ne me voyait pas, comme si je n’existais pas. Et Merlin sait ce que je donnerais pour qu’il en aille de la sorte ce soir aussi. Que voulez-vous, je ne suis pas habituée à attirer l’attention, moi. Lorsque je prends le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner à la Grande Salle, je suis toujours seule dans mon coin, et personne ne m’accorde la moindre attention. Lorsque j’étudie à la bibliothèque ou dans la Salle Commune, il en va de la sorte. Même dans les dortoirs, les filles avec qui je partage ma chambre ne m’adressent à peu près jamais la parole. Alors pourquoi? Pourquoi ce soir tout est si différent alors que j’aimerais être invisible, que j’aimerais que le sol m’avale et que je puisse enfin disparaître pour le reste de la soirée? Effectivement, tout commence bien, apparemment...
Faisant deux ou trois pas timides vers l’avant, je m’efforce de garder la tête haute – en vain. Toutefois, je fais du mieux que je peux pour ne pas fixer mes pieds avec intensité, et pour ne pas tout de suite virer couleur corail.
« Whoa, non mais t’as vu Winter? »
Trop tard. Bien que j’essaie de ne pas y porter attention, je ne peux m’empêcher d’entendre tout ce que les autres disent à mon sujet en ce moment même. Est-ce si étonnant que cela me voir porter une robe? Bon, d’accord, peut-être : après tout, ce n’est pas comme si je suis une personne généralement très bien habillée et qui passe des heures devant le miroir à soigner son apparence. Je ne dis pas que j’ai habituellement l’air de n’importe quoi au quotidien, seulement, je me suis toujours un peu fichue de l’opinion que pouvaient avoir les gens sur mon apparence physique.
« Jillian, tu n’as pas de cavalier? », me demande Keilans, une fille de Ravenclaw.
D’accord, je ne voudrais pas paraître antipathique – au contraire – mais pourquoi me pose-t-elle cette question? Je crois que les seuls moments où nous nous sommes adressés la parole sont lorsque nous avions à faire des travaux d’équipe pour le cours d’Études de Moldus.
« Uh, non... », je parviensà articuler, gênée, baissant les yeux au sol. « Je... je suis seule... »
À vrai dire, il faut admettre que ce n’est pas très étonnant. Je dois bien être la seule fille de cette école n’ayant jamais été en relation avec qui que ce soit – même les premières années ont eu plus de petits copains que moi, ça fait presque pitié. Mais bon, je me suis toujours dit que ça ne pressait pas, de toute façon. Beaucoup de filles sont sorties avec des tas de garçons, et c’était toujours de courtes relations qui ne duraient pas. Autant attendre que le garçon de mes rêves se pointe, non? Même si, présentement, je n’ai pratiquement aucune chance avec lui...
« Tu es vraiment resplendissante ce soir! »
Attendez, je rêve ou il s’agissait bel et bien d’une voix de garçon? C’est tout à fait impossible, allons donc... Je relève les yeux, pour découvrir Andrew Flatsein, un garçon de septième, faisant lui aussi parti de la maison des aigles. Étrangement, il me semble lui avoir déjà parlé à quelques reprises, bien que nous ne soyons pas en même année. Ah, oui, je me souviens, c’est lui qui m’avait demandé un coup de main pour le travail d’arithmancie le mois dernier...
« Est-ce que... », commence-t-il, hésitant. « Est-ce que ça te dirait de... »
Un bref raclement de gorge se fait entendre, interrompant ledit Ravenclaw au beau milieu de sa phrase. S’éloignant sur le côté d’un pas, Andrew se retourne, pour voir qui a osé l’interrompre, quelque peu irrité. Quant à moi, je me fige littéralement lorsque je vois la personne qui vient de s’immiscer à travers les autres. Lorsque mes yeux se posent sur lui, mon cœur fait un bon, mon estomac se noue, j’avale de travers, si bien que j’en ai presque le souffle coupé. D’une façon ma foi fort cliché, les élèves autours de nous – en majorité de ma maison – s’éloignent tous d’un pas ou deux, comme pour nous faire de la place. Étrange comme, mis à part la musique, tout semble silencieux, soudainement. Peut-être tout cela est juste dans ma tête, aussi, ce qui serait fort plausible. Après tout, ce ne serait pas la première voir que je divague en sa présence.
Lorsqu’il tend sa main en ma direction, je crains d’avoir un arrêt cardiaque. Non, ce n’est pas possible. Il ne va certainement pas faire ce que je crois qu’il va faire, ce serait tout à fait insensé. Pourquoi le ferait-il, de toute façon?
« Pouvez-vous m’accorder cette danse? »
Oh Merlin. J’y crois pas, il l’a fait. Kynalis Drew vient de m’inviter à danser. Moi, Jillian Winter. Apparemment, les autres sont tous aussi surpris que moi, à entendre les exclamations de surprise autour de nous. Qu’est-ce que je fais maintenant, qu’est-ce que je fais? Et pourquoi m’invite-t-il à danser, d’ailleurs? (Pas que cela me déplaise – au contraire! – mais j’ai peine à réaliser que ce qui se passe est bel et bien réel)
Ne te fais pas d’idées, ma pauvre Jillian. S’il t’invite à danser, ce doit probablement être parce que tu lui fais pitié : tu es toute seule au bal de Noël, après tout, au milieu de la foule dont tu as attirée l’attention. M’inviterait-il à danser simplement parce que, ce soir, j’attire les regards et je semble populaire? Non, ce n’est pas du tout son genre. Et puis, c’est évident qu’il me demande ça en tant qu’amie, rien de plus.
N’empêche que, peu importe son motif, je suis certaine que je m’en voudrai toute ma vie si je n’accepte pas de danser avec lui.
« Je... » Vas-y Jillian, tu peux le faire. « Avec plaisir. », j’arrive enfin à prononcer en gardant mon calme et mes esprits.
Tandis que je lui souris comme je ne lui ai sans doute jamais souris auparavant – c’est plus fort que moi – je pose délicatement ma main dans la sienne, essayant de ne pas m’évanouir d’excitation et de jubilation. Si je ne m’écoutais pas, je crois que j’en pleurerais de joie. Je n’arrive tout simplement pas à y croire. Alors que j’en rêvais nuit et jour, je vais danser avec Kynalis Drew.
Refermant ses doigts sur main en un geste délicat, il recule de quelques pas, extrêmement lentement, s’éloignant légèrement de toute cette foule oppressante, ne me quittant pas des yeux une seconde. J’ai peine à soutenir son regard : à vrai dire, depuis que je le connais, j’ai à peu près toujours été trop timide pour le regarder dans les yeux plus de quelques secondes. Ce qui est fort dommage, puisqu’il sont incroyablement beau – comme tout le reste de sa personne, également.
D’ailleurs, étant beaucoup trop absorbée par l’éclat de son visage, j’en avais presque oublié de constater comment il était vêtu. Il est amusant de constater à quel point nos habits correspondent, étant donné que nous sommes tous deux vêtus de blanc. Et, honnêtement, je dois admettre que les couleurs claires lui vont vraiment très bien.
Comme si tout avait été prévu juste pour nous, la chanson qui jouait se termine, et à peine quelques secondes plus tard, une autre enchaîne. Il s’agit d’une chanson plutôt lente, agréable à l’écoute, du vrai velours pour les oreilles. Timidement, je me rapproche de Kynalis, suffisamment pour que nous puissions danser. N’étant pas une pro de la danse, je le laisse nous positionner, je le laisse me guider dans ses gestes. Maman, elle, était une excellente danseuse. Pour ce qui est de ma part, je l’ignore complètement : n’ayant pas l’habitude de danser, j’ignore si ce talent coule dans mes veines. Voilà peut-être ce qui explique pourquoi je suis si nerveuse, vu la grâce de mon partenaire. Ou peut-être suis-je simplement nerveuse à cause de mon partenaire.
Enfin, j’ai l’occasion d’être à proximité de lui, de le toucher, de le regarder de près. J’en profite pour explorer les moindres détails de son visage : sa fine peau, beaucoup plus foncée que la mienne (ce qui n’est pas difficile, puisque je suis blanche comme neige), ses cheveux soyeux à la couleur foncée, ses yeux profonds, envoûtants comme je n’en ai jamais vu. Jamais de ma vie je n’ai vu une personne dégager autant de charisme. Pas étonnant que je me sois... Que je me sois éprise de lui.
Je crains de trop m’approcher de lui, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il m’a certainement invité à danser en tant qu’amie : il doit donc y avoir des limites à ne pas franchir. Deuxièmement, mon cœur bat si fort en sa présence que je crains que s’il se trouve trop près de moi, il parvienne à entendre à quelle vitesse folle celui-ci bat, ce qui lui démontrerait l’état dans lequel je me trouve présentement (ce qui serait vraiment très gênant). Et, pour conclure, j’ai peur que si je passe trop de temps trop près de lui, je ne parvienne plus à me passer de cette proximité. Déjà que je suis un peu trop dépendante à sa présence à mon goût, s’il fallait que cela empire, ce serait la cata.
Merlin, Kynalis, si tu savais seulement dans quel état tu peux me mettre...
Sauf que comment faire pour passer à travers ce troupeau de gens si la majorité des Ravenclaws de mon âge viennent m’adresser la parole? Et puis, depuis quand, d’ailleurs, m’adressent-ils la parole, ceux-là? Généralement, à moi, on ne me dit jamais rien, c’est comme si on ne me voyait pas, comme si je n’existais pas. Et Merlin sait ce que je donnerais pour qu’il en aille de la sorte ce soir aussi. Que voulez-vous, je ne suis pas habituée à attirer l’attention, moi. Lorsque je prends le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner à la Grande Salle, je suis toujours seule dans mon coin, et personne ne m’accorde la moindre attention. Lorsque j’étudie à la bibliothèque ou dans la Salle Commune, il en va de la sorte. Même dans les dortoirs, les filles avec qui je partage ma chambre ne m’adressent à peu près jamais la parole. Alors pourquoi? Pourquoi ce soir tout est si différent alors que j’aimerais être invisible, que j’aimerais que le sol m’avale et que je puisse enfin disparaître pour le reste de la soirée? Effectivement, tout commence bien, apparemment...
Faisant deux ou trois pas timides vers l’avant, je m’efforce de garder la tête haute – en vain. Toutefois, je fais du mieux que je peux pour ne pas fixer mes pieds avec intensité, et pour ne pas tout de suite virer couleur corail.
« Whoa, non mais t’as vu Winter? »
Trop tard. Bien que j’essaie de ne pas y porter attention, je ne peux m’empêcher d’entendre tout ce que les autres disent à mon sujet en ce moment même. Est-ce si étonnant que cela me voir porter une robe? Bon, d’accord, peut-être : après tout, ce n’est pas comme si je suis une personne généralement très bien habillée et qui passe des heures devant le miroir à soigner son apparence. Je ne dis pas que j’ai habituellement l’air de n’importe quoi au quotidien, seulement, je me suis toujours un peu fichue de l’opinion que pouvaient avoir les gens sur mon apparence physique.
« Jillian, tu n’as pas de cavalier? », me demande Keilans, une fille de Ravenclaw.
D’accord, je ne voudrais pas paraître antipathique – au contraire – mais pourquoi me pose-t-elle cette question? Je crois que les seuls moments où nous nous sommes adressés la parole sont lorsque nous avions à faire des travaux d’équipe pour le cours d’Études de Moldus.
« Uh, non... », je parviensà articuler, gênée, baissant les yeux au sol. « Je... je suis seule... »
À vrai dire, il faut admettre que ce n’est pas très étonnant. Je dois bien être la seule fille de cette école n’ayant jamais été en relation avec qui que ce soit – même les premières années ont eu plus de petits copains que moi, ça fait presque pitié. Mais bon, je me suis toujours dit que ça ne pressait pas, de toute façon. Beaucoup de filles sont sorties avec des tas de garçons, et c’était toujours de courtes relations qui ne duraient pas. Autant attendre que le garçon de mes rêves se pointe, non? Même si, présentement, je n’ai pratiquement aucune chance avec lui...
« Tu es vraiment resplendissante ce soir! »
Attendez, je rêve ou il s’agissait bel et bien d’une voix de garçon? C’est tout à fait impossible, allons donc... Je relève les yeux, pour découvrir Andrew Flatsein, un garçon de septième, faisant lui aussi parti de la maison des aigles. Étrangement, il me semble lui avoir déjà parlé à quelques reprises, bien que nous ne soyons pas en même année. Ah, oui, je me souviens, c’est lui qui m’avait demandé un coup de main pour le travail d’arithmancie le mois dernier...
« Est-ce que... », commence-t-il, hésitant. « Est-ce que ça te dirait de... »
Un bref raclement de gorge se fait entendre, interrompant ledit Ravenclaw au beau milieu de sa phrase. S’éloignant sur le côté d’un pas, Andrew se retourne, pour voir qui a osé l’interrompre, quelque peu irrité. Quant à moi, je me fige littéralement lorsque je vois la personne qui vient de s’immiscer à travers les autres. Lorsque mes yeux se posent sur lui, mon cœur fait un bon, mon estomac se noue, j’avale de travers, si bien que j’en ai presque le souffle coupé. D’une façon ma foi fort cliché, les élèves autours de nous – en majorité de ma maison – s’éloignent tous d’un pas ou deux, comme pour nous faire de la place. Étrange comme, mis à part la musique, tout semble silencieux, soudainement. Peut-être tout cela est juste dans ma tête, aussi, ce qui serait fort plausible. Après tout, ce ne serait pas la première voir que je divague en sa présence.
Lorsqu’il tend sa main en ma direction, je crains d’avoir un arrêt cardiaque. Non, ce n’est pas possible. Il ne va certainement pas faire ce que je crois qu’il va faire, ce serait tout à fait insensé. Pourquoi le ferait-il, de toute façon?
« Pouvez-vous m’accorder cette danse? »
Oh Merlin. J’y crois pas, il l’a fait. Kynalis Drew vient de m’inviter à danser. Moi, Jillian Winter. Apparemment, les autres sont tous aussi surpris que moi, à entendre les exclamations de surprise autour de nous. Qu’est-ce que je fais maintenant, qu’est-ce que je fais? Et pourquoi m’invite-t-il à danser, d’ailleurs? (Pas que cela me déplaise – au contraire! – mais j’ai peine à réaliser que ce qui se passe est bel et bien réel)
Ne te fais pas d’idées, ma pauvre Jillian. S’il t’invite à danser, ce doit probablement être parce que tu lui fais pitié : tu es toute seule au bal de Noël, après tout, au milieu de la foule dont tu as attirée l’attention. M’inviterait-il à danser simplement parce que, ce soir, j’attire les regards et je semble populaire? Non, ce n’est pas du tout son genre. Et puis, c’est évident qu’il me demande ça en tant qu’amie, rien de plus.
N’empêche que, peu importe son motif, je suis certaine que je m’en voudrai toute ma vie si je n’accepte pas de danser avec lui.
« Je... » Vas-y Jillian, tu peux le faire. « Avec plaisir. », j’arrive enfin à prononcer en gardant mon calme et mes esprits.
Tandis que je lui souris comme je ne lui ai sans doute jamais souris auparavant – c’est plus fort que moi – je pose délicatement ma main dans la sienne, essayant de ne pas m’évanouir d’excitation et de jubilation. Si je ne m’écoutais pas, je crois que j’en pleurerais de joie. Je n’arrive tout simplement pas à y croire. Alors que j’en rêvais nuit et jour, je vais danser avec Kynalis Drew.
Refermant ses doigts sur main en un geste délicat, il recule de quelques pas, extrêmement lentement, s’éloignant légèrement de toute cette foule oppressante, ne me quittant pas des yeux une seconde. J’ai peine à soutenir son regard : à vrai dire, depuis que je le connais, j’ai à peu près toujours été trop timide pour le regarder dans les yeux plus de quelques secondes. Ce qui est fort dommage, puisqu’il sont incroyablement beau – comme tout le reste de sa personne, également.
D’ailleurs, étant beaucoup trop absorbée par l’éclat de son visage, j’en avais presque oublié de constater comment il était vêtu. Il est amusant de constater à quel point nos habits correspondent, étant donné que nous sommes tous deux vêtus de blanc. Et, honnêtement, je dois admettre que les couleurs claires lui vont vraiment très bien.
Comme si tout avait été prévu juste pour nous, la chanson qui jouait se termine, et à peine quelques secondes plus tard, une autre enchaîne. Il s’agit d’une chanson plutôt lente, agréable à l’écoute, du vrai velours pour les oreilles. Timidement, je me rapproche de Kynalis, suffisamment pour que nous puissions danser. N’étant pas une pro de la danse, je le laisse nous positionner, je le laisse me guider dans ses gestes. Maman, elle, était une excellente danseuse. Pour ce qui est de ma part, je l’ignore complètement : n’ayant pas l’habitude de danser, j’ignore si ce talent coule dans mes veines. Voilà peut-être ce qui explique pourquoi je suis si nerveuse, vu la grâce de mon partenaire. Ou peut-être suis-je simplement nerveuse à cause de mon partenaire.
Enfin, j’ai l’occasion d’être à proximité de lui, de le toucher, de le regarder de près. J’en profite pour explorer les moindres détails de son visage : sa fine peau, beaucoup plus foncée que la mienne (ce qui n’est pas difficile, puisque je suis blanche comme neige), ses cheveux soyeux à la couleur foncée, ses yeux profonds, envoûtants comme je n’en ai jamais vu. Jamais de ma vie je n’ai vu une personne dégager autant de charisme. Pas étonnant que je me sois... Que je me sois éprise de lui.
Je crains de trop m’approcher de lui, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il m’a certainement invité à danser en tant qu’amie : il doit donc y avoir des limites à ne pas franchir. Deuxièmement, mon cœur bat si fort en sa présence que je crains que s’il se trouve trop près de moi, il parvienne à entendre à quelle vitesse folle celui-ci bat, ce qui lui démontrerait l’état dans lequel je me trouve présentement (ce qui serait vraiment très gênant). Et, pour conclure, j’ai peur que si je passe trop de temps trop près de lui, je ne parvienne plus à me passer de cette proximité. Déjà que je suis un peu trop dépendante à sa présence à mon goût, s’il fallait que cela empire, ce serait la cata.
Merlin, Kynalis, si tu savais seulement dans quel état tu peux me mettre...
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Le bal continue "normalement", les gens ne peuvent plus s'empêcher de détourner le regard vers nous toutes les cinq minutes mais peu importe , je suis si bien en sa compagnie. Mon coeur bat si fort en sa compagnie que je crains tellement qu'elle réussit à perçevoir dans qu'elle état je deviens en sa présence. Son sourire est charmeur, jamais je n'avais eu le temps de la contempler d'aussi près, chaque petit détail de son fin visage et de ses magnifiques yeux lui donnent un air angélique.
Puis nous dansons, comme si nous avions dansé ensembles toute notre vie étant donné que l'on se complémentait dans nos mouvements. Elle est tout simplement une merveilleuse danseuse, avec ses mouvements épatants et son élégance de nature. Nous dansons longuement sur une musique incroyablement agréable, et puis chaque petit moment passe trop vite, je voudrais qu'elle demeure dans mes bras éternellement. J'hésite à me rapprocher plus d'elle, de peur qu'elle le prenne mal, étant donné qu'elle pense surement que je l'ai invité seulement en tant qu'ami -ce qui n'est pas le cas puisque j'avais l'intention de lui avouer ma flamme ce soir...- .
J'ai tellement peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, même si c'est le risque à prendre. J'ai eu le privilège de danser avec elle ce soir, et de justesse étant donné le nombre de personnes qui soudainement voulaient lui demander de leur accorder une danse. Je regarde autour de moi, et je me sens incroyablement détendu par rapport à tout à l'heure, je ne crains plus rien à part ce qui arrivera quand je lui aurais dit...
Puis , peu à peu je décide de me rapprocher de plus en plus d'elle, de toute manière, je n'ai rien à perdre ce soir. J'appuie un peu ma tête contre la sienne et sa tête se colle doucement contre mon épaule, j'en ai même un frisson pendant un certain moment. Je suis agréablement confortable dans cette position et j'espère que tout celà durera longtemps... je sais que je me répète, mais le seul mot qui me vient en tête est 'éternellement'.
À peine quand je commence à me sentir bien, il faut que l'on soit interrompus par ...une annonçe?
«Bonjour tout les étudiants, ici présents! Nous avons enfin choisis qui seront désignés le roi et la reine du bal. Nous espérons que vous vous amusez tous! Donc, nous avons beaucoup hésités entre deux couples de danseurs mais nous avons finalement optés pour ... Kynalis Drew et Jillian Winter qui sont ma foi épatants ce soir. Nous sommes désolés pourLucius Malfoy et Narcissa Black qui se mériteraient actuellement la deuxième place. »
La nouvelle nous laisse sur le choc, je pensais peut-être avoir des chances mais je n'aurais jamais cru que l'on seraient élus. Voilà une nouvelle bonne raison pour que Lucius nous retombe dessus, mais ce n'est pas le moment d'y penser. Tout les regards sont de nouveaux rivés sur nous, je me dois de sourire aux gens qui nous félicitent et qui nous offrent des éloges. Deux des juges descendent de la scène et viennent nous décerner un ... semblant de couronne.
«Tu es vraiment la plus jolie de toutes ce soir» dis-je à Jillian en souriant.
Je décide donc d'offrir quelque chose à boire à ma chère cavalière qui devrait indéniablement se rafraîchir après un tel exercise physique. Nous avonçons parmi la foule qui ne laisse pas énormément de place, nous sommes donc obligés de nous coller à l'extrême afin de pouvoir nous faufiler jusqu'aù comptoir. C'est incroyable comment je me sens bien finalement en cette "fin" de soirée. Le bal continue donc normalement après notre petite escapade vers les boissons mais j'ai de nouveau un mauvais pressentiment.
Je me retourne donc un peu brusquement et je vois donc Lucius se diriger vers nous, pourtant cette fois, je ne tente pas de feindre la conversation ou quoi que ce soit. Il est temps de régler nos différents Lucius , même si le moment est très mal choisi. Je bois donc de nouveau un verre de limonade pour me rafraîchir tout en en tendant un à Jillian. Si seulement elle pouvait ne pas assister à notre "séance de défoulement" si on peut appeller ça ainsi. Je me remémore des paroles d'une chanson qui résume bien la soirée afin de rester calme lorsque Lucius sera arrivé.
I really didn't know back then but right now i'm totally sure
Baby, i know i'm your friend but i wanna be much more,
I get butterflies when i see you coming
Can't you see girl, my heart is spinning.
C'est le couplet qui me vient le plus rapidement en tête, et le moins poétique de tous également mais il représente si bien ce que Jillian est capable de me faire ressentir. Si seulement j'étais capable de la mettre dans un tel état, on serait au moins deux à être dans la même situation et je me serais senti pllus confortable par rapport à elle.
Qu'elle est l'étape la plus dûr en amour? Quand on se questionne sur si les sentiments de la personne que l'on aime sont réciproques, ou bien lorsque le moment de lui avouer se présente? Je ne pourrais pas le savoir car tout les deux sont omniprésents dans cette soirée. Questionnements, questionnements, questionnements, c'est les seuls trucs qui me perturbent depuis tellement longtemps. Sans questionnement, la civilisation avançerait-elle? J'en doute fort. Pourtant, sans questionnements, dormirions nous mieux la nuit et serions-nous moins facilement irritable? Ça je l'approuve tout à fait.
Je ne sais plus du tout quoi que penser de cette soirée, tout va mal au début, mais dès qu'elle est apparue, tout a changé. Puis maintenant Malfoy revient parmi nous , je ne sais pas avec quelles intentions, mais je m'attends toujours au pire, pourtant ça ne me fait ni chaud ni froid. Je suis départagé , plus dans mon esprit que dans d'autre chose. Il m'inflige quasiment un supplice, tel que selon la définition : Ce qui cause une vive douleur physique ou morale.
Quand bal rime avec rival, Kynalis rime avec supplice?
Puis nous dansons, comme si nous avions dansé ensembles toute notre vie étant donné que l'on se complémentait dans nos mouvements. Elle est tout simplement une merveilleuse danseuse, avec ses mouvements épatants et son élégance de nature. Nous dansons longuement sur une musique incroyablement agréable, et puis chaque petit moment passe trop vite, je voudrais qu'elle demeure dans mes bras éternellement. J'hésite à me rapprocher plus d'elle, de peur qu'elle le prenne mal, étant donné qu'elle pense surement que je l'ai invité seulement en tant qu'ami -ce qui n'est pas le cas puisque j'avais l'intention de lui avouer ma flamme ce soir...- .
J'ai tellement peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, même si c'est le risque à prendre. J'ai eu le privilège de danser avec elle ce soir, et de justesse étant donné le nombre de personnes qui soudainement voulaient lui demander de leur accorder une danse. Je regarde autour de moi, et je me sens incroyablement détendu par rapport à tout à l'heure, je ne crains plus rien à part ce qui arrivera quand je lui aurais dit...
Puis , peu à peu je décide de me rapprocher de plus en plus d'elle, de toute manière, je n'ai rien à perdre ce soir. J'appuie un peu ma tête contre la sienne et sa tête se colle doucement contre mon épaule, j'en ai même un frisson pendant un certain moment. Je suis agréablement confortable dans cette position et j'espère que tout celà durera longtemps... je sais que je me répète, mais le seul mot qui me vient en tête est 'éternellement'.
À peine quand je commence à me sentir bien, il faut que l'on soit interrompus par ...
«Bonjour tout les étudiants, ici présents! Nous avons enfin choisis qui seront désignés le roi et la reine du bal. Nous espérons que vous vous amusez tous! Donc, nous avons beaucoup hésités entre deux couples de danseurs mais nous avons finalement optés pour ... Kynalis Drew et Jillian Winter qui sont ma foi épatants ce soir. Nous sommes désolés pour
La nouvelle nous laisse sur le choc, je pensais peut-être avoir des chances mais je n'aurais jamais cru que l'on seraient élus. Voilà une nouvelle bonne raison pour que Lucius nous retombe dessus, mais ce n'est pas le moment d'y penser. Tout les regards sont de nouveaux rivés sur nous, je me dois de sourire aux gens qui nous félicitent et qui nous offrent des éloges. Deux des juges descendent de la scène et viennent nous décerner un ... semblant de couronne.
«Tu es vraiment la plus jolie de toutes ce soir» dis-je à Jillian en souriant.
Je décide donc d'offrir quelque chose à boire à ma chère cavalière qui devrait indéniablement se rafraîchir après un tel exercise physique. Nous avonçons parmi la foule qui ne laisse pas énormément de place, nous sommes donc obligés de nous coller à l'extrême afin de pouvoir nous faufiler jusqu'aù comptoir. C'est incroyable comment je me sens bien finalement en cette "fin" de soirée. Le bal continue donc normalement après notre petite escapade vers les boissons mais j'ai de nouveau un mauvais pressentiment.
Je me retourne donc un peu brusquement et je vois donc Lucius se diriger vers nous, pourtant cette fois, je ne tente pas de feindre la conversation ou quoi que ce soit. Il est temps de régler nos différents Lucius , même si le moment est très mal choisi. Je bois donc de nouveau un verre de limonade pour me rafraîchir tout en en tendant un à Jillian. Si seulement elle pouvait ne pas assister à notre "séance de défoulement" si on peut appeller ça ainsi. Je me remémore des paroles d'une chanson qui résume bien la soirée afin de rester calme lorsque Lucius sera arrivé.
I really didn't know back then but right now i'm totally sure
Baby, i know i'm your friend but i wanna be much more,
I get butterflies when i see you coming
Can't you see girl, my heart is spinning.
C'est le couplet qui me vient le plus rapidement en tête, et le moins poétique de tous également mais il représente si bien ce que Jillian est capable de me faire ressentir. Si seulement j'étais capable de la mettre dans un tel état, on serait au moins deux à être dans la même situation et je me serais senti pllus confortable par rapport à elle.
Qu'elle est l'étape la plus dûr en amour? Quand on se questionne sur si les sentiments de la personne que l'on aime sont réciproques, ou bien lorsque le moment de lui avouer se présente? Je ne pourrais pas le savoir car tout les deux sont omniprésents dans cette soirée. Questionnements, questionnements, questionnements, c'est les seuls trucs qui me perturbent depuis tellement longtemps. Sans questionnement, la civilisation avançerait-elle? J'en doute fort. Pourtant, sans questionnements, dormirions nous mieux la nuit et serions-nous moins facilement irritable? Ça je l'approuve tout à fait.
Je ne sais plus du tout quoi que penser de cette soirée, tout va mal au début, mais dès qu'elle est apparue, tout a changé. Puis maintenant Malfoy revient parmi nous , je ne sais pas avec quelles intentions, mais je m'attends toujours au pire, pourtant ça ne me fait ni chaud ni froid. Je suis départagé , plus dans mon esprit que dans d'autre chose. Il m'inflige quasiment un supplice, tel que selon la définition : Ce qui cause une vive douleur physique ou morale.
Quand bal rime avec rival, Kynalis rime avec supplice?
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Je suis encore en état de rage tandis que Narcissa et moi dansons collés l'un à l'autre. Il n'y a que cette affreuse image reflétant la trahison d'un ami -enfin, le terme y va fort, mais entre amis, on est sensé tout se dire, non?- qui reste profondément gravé dans mon esprit, le perturbe. Je tente de rester distant de cette partie de la salle surtout pour tenir Black à l'écart. Mais bien honnêtement, je suis persuadé qu'elle a saisit ce qu'il se passait. J'ai cru la voir regarder dans cette direction pendant quelques secondes. Heureusement, et je lui en suis grandement reconnaissant, elle n'a rien dit, s'est contenté de fermer les paupières, tête contre moi. Les musiques s'enchaînent les unes après les autres, et je commence légèrement à me convaincre de les mettre de côté dans mon esprit. Je n'aurai qu'à leur régler leur compte plus tard.
Puis, la musique s'arrête soudainement, en même temps que les mouvements des danseurs. Des murmures intrigués s'élèvent dans les airs à cause de ce brusque arrêt d'ambiance. Ils annoncent alors que le roi et la reine de la soirée ont été choisis et qu'ils sont prêts à se prononcer sur leur décision. Il n'y a pas de doutes que Narcissa et moi serons choisis, évidemment. Nous formons le plus beau couple d'Hogwarts avec nos cheveux blonds et nos regards semblables, non? Je souris déjà à l'idée d'entendre mon nom se faire répercuter en écho dans toute la Grande Salle et ma main resserre un peu plus celle de ma compagne. Il parle, j'attends. J'attends et... ce n'est pas mon nom qui résonne contre les murs.
-...Kynalis Drew et Jillian Winter!
Je reste là, figé pendant un moment, croyant qu'il est encore en train de parler. Je m'attends à ce qu'il dise les premières lettres de mon prénom, ou de celui de Narcissa mais rien ne vient. Lorsque j'entends des applaudissements et des cris de joies, je réalise avec stupeur que ma place m'a été volé par lui et j'ai l'impression que la foule, alors qu'elle rit et acclame le couple que je déteste tant, est en train de se moquer de moi.
-QUOI? je ne peux m'empêcher de m'écrier.
-Allons Lucius, ce n'est pas si...
Mais je lui fais signe de se taire d'un geste de la main, ce qu'elle fait aussiôt. Je n'arrive pas à croire que j'ai été battu par un plus jeune que moi et par un ami, du même coup! Comment se fait-il que je n'ai pas été gagnant? C'est impossible! Je suis insulté, outré. Pas parce que je n'ai pas reçu cette stupide «couronne» sur la tête ou parce que je n'ai pas été choisi, moi, personnellement, mais bien plus parce que Winter a été préféré à moi! Cette idiote de tête d'oiseau déplumé, reine de la soirée alors que ma magnifique Narcissa reste dans l'ombre? Mais enfin, qui sont ces juges? De vrais imbéciles, ma parole! Vivement, je me retourne vers Kynalis et Jillian avec la ferme intention de leur en coller une. Je les vois sourire, heureux de m'avoir volé ce mérite, j'en suis certain. Horrible Winter que tu es.
Ta baguette est dans ta poche, Lucius. Qu'est-ce que tu attends? Ma main se faufile dans mon veston, jusqu'à la poche intérieure. Mes doigts entourent le bois de saule et un sortilège particulier se glisse furtivement dans ma tête... Mais je suis dingue ou quoi? Je ne vais pas risquer de m'attirer des ennuis, ici, où il y a une foule d'élèves et de professeurs. Je retire précipitamment ma main de mon veston. Et pourtant, la vengeance est douce, dit-on. Serait-elle aussi douce pour la Ravenclaw que pour moi? Quoi qu'il en soit, j'aurai ma revanche, foi de Malfoy (mais quel jeu de mots!).
Je les suis toujours des yeux, n'écoute pas Narcissa qui tente de me rassurer que ce n'est qu'un prix idiot et que je devrais me calmer. Je sais qu'elle craint que je fasse une bêtise. Et que je vais réellement en faire une. Mais pour l'instant, toute mon attention est porté sur l'aigle et le serpent qui sont au comptoir de boissons tandis que mon sang bat furieusement dans mes tempes. Kynalis se retourne vers moi, me voit -j'en suis sûr- et se détourne lorsque je me mets à marcher, sans vraiment m'en rendre compte. Je me dirige vers eux à grandes foulées rageuses, le regard glacial et sévère. Je sais que ma copine ne me suit pas et c'est parfait ainsi. Vaut mieux qu'elle reste en dehors de tout ça. Lorsque j'atteins finalement leur hauteur, je m'arrête juste devant eux. Je jette un regard peu amène à Winter, la toisant de haut en bas, puis je repose délicatement mes yeux froids sur le visage sombre de Kynalis. Un sourire narquois étire mes lèvres malveillantes.
-Eh bien Drew, tu as l'air de t'amuser!
J'insiste bien sur le «Drew» afin qu'il comprenne très vite que je l'ai appelé par son nom de famille. La voix amère, les traits durs et fiers, je fixe brièvement leur couronne avant de pouffer de rire. Bien entendu, je joue la comédie -mais elle es très réussie. Le tout voulant signifier qu'ils ont l'air idiots avec ce truc sur la tête et que je ne regrette pas un seul instant de ne pas l'avoir reçu. Probablement la fille mordera-t-elle à l'hameçon, mais pour ce qui en est de Kyna qui me connait beaucoup mieux, je n'en suis pas sûr. Au moins, j'aurai essayé, que je me dis. Je jette un coup d'oeil derrière mon épaule. Narcissa est là, à l'endroit où je l'ai laissée et elle détourne son visage dès que le mien rencontre le sien. Elle me surveille. En revenant à mon ami et à son... invitée, j'affiche un air amusé.
-Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter, je lui dis en la pointant du menton, toujours aussi malicieux.
Mais à voir leur expression inconfortables et embarassés, je saisis rapidement qu'en fait, ce n'est pas le cas -du moins, pas encore. Je décide néanmoins de continuer à faire comme si ça l'était.Ce après quoi je me mis à la détailler de toute sa grandeur, prenant soin de ne laisser qu'une légère trace de dégoût sur mon visage. Juste pour qu'ils n'en soient pas certains. Je me détourne ensuite d'elle en un haussement de sourcils indifférent. Souriant de plus belle, j'ajoute en gloussant:
-Enfin, quoi, chacuns ses goûts!
Je ne sais que trop bien que ce faisant, j'ai insulté Kynalis. Mais il l'a cherché après tout, n'est-ce pas? Ce qui me dérange le plus dans tout ça, ce n'est pas le fait que Kyna fréquente cette fille. C'est qu'il me l'ait caché pendant tout ce temps. Voilà pourquoi je lui en veux. En fait, s'il me l'avait dit, très certainement que j'aurais laissé Jillian Winter tranquille. Mais voilà, il a voulu me tenir éloigné de cela, m'éviter, ils en paieront tous les deux le prix. Rancunier? Apparemment. Je continue d'afficher mon air le plus décontracté et satisfait que possible.
Puis, la musique s'arrête soudainement, en même temps que les mouvements des danseurs. Des murmures intrigués s'élèvent dans les airs à cause de ce brusque arrêt d'ambiance. Ils annoncent alors que le roi et la reine de la soirée ont été choisis et qu'ils sont prêts à se prononcer sur leur décision. Il n'y a pas de doutes que Narcissa et moi serons choisis, évidemment. Nous formons le plus beau couple d'Hogwarts avec nos cheveux blonds et nos regards semblables, non? Je souris déjà à l'idée d'entendre mon nom se faire répercuter en écho dans toute la Grande Salle et ma main resserre un peu plus celle de ma compagne. Il parle, j'attends. J'attends et... ce n'est pas mon nom qui résonne contre les murs.
-...Kynalis Drew et Jillian Winter!
Je reste là, figé pendant un moment, croyant qu'il est encore en train de parler. Je m'attends à ce qu'il dise les premières lettres de mon prénom, ou de celui de Narcissa mais rien ne vient. Lorsque j'entends des applaudissements et des cris de joies, je réalise avec stupeur que ma place m'a été volé par lui et j'ai l'impression que la foule, alors qu'elle rit et acclame le couple que je déteste tant, est en train de se moquer de moi.
-QUOI? je ne peux m'empêcher de m'écrier.
-Allons Lucius, ce n'est pas si...
Mais je lui fais signe de se taire d'un geste de la main, ce qu'elle fait aussiôt. Je n'arrive pas à croire que j'ai été battu par un plus jeune que moi et par un ami, du même coup! Comment se fait-il que je n'ai pas été gagnant? C'est impossible! Je suis insulté, outré. Pas parce que je n'ai pas reçu cette stupide «couronne» sur la tête ou parce que je n'ai pas été choisi, moi, personnellement, mais bien plus parce que Winter a été préféré à moi! Cette idiote de tête d'oiseau déplumé, reine de la soirée alors que ma magnifique Narcissa reste dans l'ombre? Mais enfin, qui sont ces juges? De vrais imbéciles, ma parole! Vivement, je me retourne vers Kynalis et Jillian avec la ferme intention de leur en coller une. Je les vois sourire, heureux de m'avoir volé ce mérite, j'en suis certain. Horrible Winter que tu es.
Ta baguette est dans ta poche, Lucius. Qu'est-ce que tu attends? Ma main se faufile dans mon veston, jusqu'à la poche intérieure. Mes doigts entourent le bois de saule et un sortilège particulier se glisse furtivement dans ma tête... Mais je suis dingue ou quoi? Je ne vais pas risquer de m'attirer des ennuis, ici, où il y a une foule d'élèves et de professeurs. Je retire précipitamment ma main de mon veston. Et pourtant, la vengeance est douce, dit-on. Serait-elle aussi douce pour la Ravenclaw que pour moi? Quoi qu'il en soit, j'aurai ma revanche, foi de Malfoy (mais quel jeu de mots!).
Je les suis toujours des yeux, n'écoute pas Narcissa qui tente de me rassurer que ce n'est qu'un prix idiot et que je devrais me calmer. Je sais qu'elle craint que je fasse une bêtise. Et que je vais réellement en faire une. Mais pour l'instant, toute mon attention est porté sur l'aigle et le serpent qui sont au comptoir de boissons tandis que mon sang bat furieusement dans mes tempes. Kynalis se retourne vers moi, me voit -j'en suis sûr- et se détourne lorsque je me mets à marcher, sans vraiment m'en rendre compte. Je me dirige vers eux à grandes foulées rageuses, le regard glacial et sévère. Je sais que ma copine ne me suit pas et c'est parfait ainsi. Vaut mieux qu'elle reste en dehors de tout ça. Lorsque j'atteins finalement leur hauteur, je m'arrête juste devant eux. Je jette un regard peu amène à Winter, la toisant de haut en bas, puis je repose délicatement mes yeux froids sur le visage sombre de Kynalis. Un sourire narquois étire mes lèvres malveillantes.
-Eh bien Drew, tu as l'air de t'amuser!
J'insiste bien sur le «Drew» afin qu'il comprenne très vite que je l'ai appelé par son nom de famille. La voix amère, les traits durs et fiers, je fixe brièvement leur couronne avant de pouffer de rire. Bien entendu, je joue la comédie -mais elle es très réussie. Le tout voulant signifier qu'ils ont l'air idiots avec ce truc sur la tête et que je ne regrette pas un seul instant de ne pas l'avoir reçu. Probablement la fille mordera-t-elle à l'hameçon, mais pour ce qui en est de Kyna qui me connait beaucoup mieux, je n'en suis pas sûr. Au moins, j'aurai essayé, que je me dis. Je jette un coup d'oeil derrière mon épaule. Narcissa est là, à l'endroit où je l'ai laissée et elle détourne son visage dès que le mien rencontre le sien. Elle me surveille. En revenant à mon ami et à son... invitée, j'affiche un air amusé.
-Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter, je lui dis en la pointant du menton, toujours aussi malicieux.
Mais à voir leur expression inconfortables et embarassés, je saisis rapidement qu'en fait, ce n'est pas le cas -du moins, pas encore. Je décide néanmoins de continuer à faire comme si ça l'était.Ce après quoi je me mis à la détailler de toute sa grandeur, prenant soin de ne laisser qu'une légère trace de dégoût sur mon visage. Juste pour qu'ils n'en soient pas certains. Je me détourne ensuite d'elle en un haussement de sourcils indifférent. Souriant de plus belle, j'ajoute en gloussant:
-Enfin, quoi, chacuns ses goûts!
Je ne sais que trop bien que ce faisant, j'ai insulté Kynalis. Mais il l'a cherché après tout, n'est-ce pas? Ce qui me dérange le plus dans tout ça, ce n'est pas le fait que Kyna fréquente cette fille. C'est qu'il me l'ait caché pendant tout ce temps. Voilà pourquoi je lui en veux. En fait, s'il me l'avait dit, très certainement que j'aurais laissé Jillian Winter tranquille. Mais voilà, il a voulu me tenir éloigné de cela, m'éviter, ils en paieront tous les deux le prix. Rancunier? Apparemment. Je continue d'afficher mon air le plus décontracté et satisfait que possible.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
J’ai décidemment l’impression d’être une autre personne, ce soir, et je commence sérieusement à me demander si je n’aurais pas mystérieusement changé d’identité comme par magie. Sinon, comment expliquer qu’autant de paires d’yeux soient posés sur moi depuis mon arrivée dans la Grande Salle? Comment se fait-il qu’Andrew Flatsein, étudiant de septième année reconnu comme étant l’un des plus beaux Ravenclaws de sa classe – du moins, c’est ce que j’ai entendu dire – s’apprêtait à m’inviter à danser alors que je suis certaine que plusieurs autres filles auraient aimé avoir cette chance? Et surtout, surtout, comment expliquer que Kynalis m’ait invité à danser ce soir? Décidemment, je dois être la fille la plus chanceuse de toute l’école pour avoir la chance de passer la soirée avec lui.
Honnêtement, je dois admettre qu’il y a de quoi être jalouse. Moi la première, depuis de nombreuses semaines, voir même plus, je brûle de jalousie chaque fois qu’il adresse la parole à une autre fille, à chaque fois où son regard perçant et envoûtant se pose sur une autre que moi. Certes, je n’ai jamais voulu me l’avouer jusqu’à aujourd’hui, je me répétais que c’était simplement car j’étais trop possessive, car je n’étais pas habituée à avoir un ami et que je voulais le garder pour moi, en quelque sorte. Seulement, inutile de me mentir davantage. Je réalise, pour de bon cette fois, ce soir, à quel point je peux me sentir bien en sa présence. J’aurais dû m’en rendre compte auparavant, après tout… À chaque jour, j’ai toujours hâte de le voir, de lui adresser la parole. Dans la Grande Salle, à l’heure des repas, je le cherche toujours du regard le plus subtilement que possible, et si nos regards se croisent, je détourne la tête aussitôt, mal à l’aise, mais comblée pour le restant de la journée. Plus j’y pense, et plus je me trouve totalement idiote. Moi qui croyais ne jamais me retrouver dans un tel état à cause d’un garçon, c’est plutôt mal parti. Mais je ne peux plus ignorer les faits, désormais : Kynalis a bel et bien la faculté de me rendre complètement dingue, que je sois en sa présence ou non.
Comment aurais-je bien fait pour passer toute la soirée sans sa compagnie? Maintenant que j’y suis, je ne pourrais m’imaginer de nouveau seule, dans ma chambre, à me demander avec qui il pourrait bien être en train de danser… Je dois admettre que je ne regrette pas du tout d’être venue, finalement. Bien sûr, j’ignore toujours pourquoi Kynalis m’a invité à danser avec lui mais, pour l’instant, peut m’importe. Pour une fois, j’aimerais être capable de profiter du moment présent, sans penser au avant ou au après, sans me soucier des conséquences. Toutefois, cela me semble bien difficile.
Effectivement, il y a plusieurs pensés que je ne peux évacuer de ma tête, commençant par le pourquoi il m’a invité à danser avec lui. À vrai dire, je me doute bien que ce n’est qu’en ami, mais était-ce simplement par pitié qu’il est venu vers moi? Trouvait-il tout simplement pitoyable de me voir seule? Ou en avait-il vraiment envie? Et puis, quelles seront les répercutions dans les jours à venir? Je sais que tout cela ne signifie rien pour lui, mais moi, comment ferai-je pour ne pas devenir dépendante à son contact? Depuis le temps que nous nous connaissons, jamais je ne me suis retrouvé dans une telle proximité en sa présence, et j’ai bien peur ne pas parvenir à m’en passer. Et puis, comment ne pas sans cesse me souvenir de ces instants à chaque fois que je le reverrai? Comment supporter que, pour lui, tout ceci est tout à fait banal alors que, pour moi, il s’agit en fait de ce dont je rêve depuis des semaines? Si ça se trouve, je ne pourrai le regarder sans me sentir honteuse d’avoir tant profité de cet instant, d’avoir tant apprécié ce moment alors, qu’au fond, il ne s’agissait que d’un rien du tout.
Mais je dois chasser toutes ces questions de mon esprit sur-le-champ. Hors de question que je me gâche la soirée pour quelque chose de si peu important. Au contraire, je devrais profiter de chaque seconde. Et c’est ce que je décide de faire. Je profite de cette instant, de ses gracieux mouvements que j’imite du mieux qu’il m’en est possible, complétant ses moindres mouvements. Honnêtement, je n’ai guerre le besoin de réfléchir, chaque mouvement vient l’un après l’autre, se jumelant au sien, rendant cette danse la plus agréable (à regarder) qu’il puisse être possible. Je me calme peu à peu, je me laisse littéralement emporter par la musique, sa présence, son odeur, la chaleur que dégage son enveloppe charnelle, cette douce chaleur si agréable à ressentir. Mon cœur, quant à lui, ne peut cesser de battre comme un fou. Et puis, comment pourrait-il en faire autrement alors que, très lentement, mon cavalier – j’ai encore de la difficulté à y croire – me rapproche doucement de lui. Je dépose donc ma tête sur son épaule en délicatesse, me fichant éperdument de ce que peuvent penser les autres autour de nous. Le simple fait de sentir cette douce pression qu’exerce sa main pour me rapprocher à lui me fait rêver.
Est-ce par pitié que tu me rapproche de toi, Kynalis, m’offrant ce moment de bonheur et de rêve intense? Te rends-tu simplement compte de l’effet que tu peux me faire? J’ai si honte de ressentir un tel sentiment à ton écart, non pas à cause que tu n’es pas une bonne personne, mais car il me semble que je ne te mérite pas. Je ne devrais m’éprendre de toi, car je suis bien consciente que c’est peine perdue et que, tôt ou tard, tu finiras bien par me faire souffrir. Oh, je sais que ce n’est pas du tout ton intention, mais il est évident que tu ne peux m’offrir l’amour que j’aimerais tant recevoir de ta part. Mais, ne t’en fais pas, le simple fait d’être là, avec toi, et de t’avoir comme ami, est déjà un cadeau du ciel : jamais je n’aurais cru avoir une telle opportunité, pour être honnête.
Je suis si bien que j’ai peine à garder les deux pieds sur Terre. On dirait qu’il à le don de me faire rêver, de me faire partir dans les vapes. Sa simple présence suffit à me projeter dans un autre univers, le plus agréable de tous. Et c’est pourquoi cela me prend du temps à réaliser ce qui se passe. Effectivement, durant quelques secondes, je ne comprends pas pourquoi nos noms viennent d’être prononcés. C’est en écoutant le reste de l’annonce que je comprends finalement ce qui se passe.
À mon plus grand regret, Kynalis et moi nous détachons légèrement l’un de l’autre, quelques peu obligés. Apparemment, lui aussi semble surpris, toutefois, il ne doit pas l’être autant que moi. À vrai dire, je me doutais bien qu’il serait désigné roi de la soirée, et ce depuis que je suis au courant qu’un roi et une reine allaient être nommés. Après tout, Kynalis est sans aucun doute l’un des plus beaux, des plus séduisants et des plus charmants de l’école, il avait donc toutes les chances. En fait, si je suis si surprise, c’est que c’est moi qui ai été désignée comme reine du bal. Moi, Jillian Winter. Ma parole, il doit y avoir une erreur, les juges ont du se tromper. Je suis l’une des filles les moins populaires, et il me semble que plusieurs sont beaucoup plus ravissantes que moi, et beaucoup plus appréciées par la gente masculine. Alors, pourquoi moi? Peut-être est mon cavalier qui m’a porté chance de la sorte.
Sous les regards de tous les étudiants, et sous leurs nombreuses acclamations – étonnamment, on dirait qu’ils ne sont pas si surpris que cela – les juges viennent nous remettre des couronnes, de piètre qualité, certes, mais je crois que c’est surtout la signification qui importe véritablement. Ce n’est que lorsque le pseudo-diadème se pose sur ma tête que je prends enfin conscience que tout cela est bien vrai.
« Tu es vraiment la plus jolie de toutes ce soir », me dit Kynalis en m’offrant un magnifique sourire qui me fait littéralement fondre sur place.
Sentant mes joues se remettre à rosir, je détourne les yeux, gênée. Il – Il me trouve jolie..? Il dit la vérité? J’ai presque de la difficulté à y croire. Toutefois, son regard est si plein de sincérité que je peux faire autrement que de penser qu’il me dit vrai. Et puis, je ne vois pas pourquoi il mentirait… J’essaie de lui retourner le compliment, de lui dire à quel point il est ravissant, mais je ne parviens même pas à bouger les lèvres, étant trop embarrassée pour dire quoi que ce soit. (Car je ne suis pas habituée à me faire complimenter, à vrai dire, et surtout pas à me faire dire que je suis jolie.)
Lorsqu’il me tend son bras, m’invitant à aller prendre quelque chose à boire de façon fort élégante, tel un gentleman, je passe mon bras autour du sien, souriante, le suivant jusqu’à la table où se trouvent les breuvages. Nous avons si peu de place pour nous faufiler que je ne peux faire autrement que de me blottir contre lui ce qui, je dois l’admettre, n’est pas pour me déplaire. Rendus à destination, il me tend un verre de limonade. Une fois le verre saisit, je le porte à mes lèvres, buvant lentement son contenu sucré mais rafraîchissant.
Puis, une fois mon verre vide, je le garde dans mes mains, puis baisse les yeux, fixant le fond avec intensité. Mal à l’aise, je me mets à le tâter de façon anxieuse. Mes questionnements me reviennent peu à peu, et il me semble que je ne pourrai supporter davantage de ne pas lui poser la question qui me tourmente depuis un bon moment déjà, soit le pourquoi il m’a invité à danser en sa compagnie.
« Dis Kynalis, je me demandais, pourquoi m’as-t - … »
J’ai à peine le temps de commencer ma question que je suis interrompue, à mon plus grand désespoir, par Lucius Malfoy en personne. En fait, ce n’est pas le fait qu’il m’ait coupé la parole qui m’agace – ça ira à une autre fois – mais bien sa simple présence. Devait-il à tout prix venir gâcher sans doute le plus beau moment que j’ai passé depuis mon arrivée dans cette école?
« Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter », dit-il en me désignant d’un bref et vulgaire signe de menton.
Si mes joues n’étaient soudainement devenues en feu et que je n’étais pas aussi mal à l’aise, je lui demanderais probablement pourquoi il a placé un déterminant devant mon nom, comme si j’étais un animal, ou quelque chose du genre. Toutefois, ses propos me mettent mal à l’aise comme jamais, et je trouve soudainement le fond de mon verre extrêmement intéressant à fixer. Mais pourquoi est-ce que je me sens si mal, aussi ? Kynalis et moi ne sortons pas ensemble, après tout, c’est tout à fait ridicule. Et cela n’arrivera jamais, c’est également tout aussi évident. Malheureusement, oui…
Puis, sentant son regard intimidant me scruter et me dévisager, je relève timidement les yeux, osant un bref regard en sa direction, quelque peu choquée par la façon dont il regarder avec dégoût.
« Enfin, quoi, chacun ses goûts ! »
Je commence peu à peu à fulminer, mais ne laisse rien paraître, tentant de rester le plus que possible de marbre devant lui. Je ne voudrais pas non plus que Kynalis voit à quel point je suis facilement intimidable… Contenant ma colère à l’égard de Malfoy – car, évidemment, il est le seul à parvenir à me mettre dans un tel état – je me mords l’intérieur de la lèvre avec force, comme si cela allait faire passer mon envie de lui faire part de ce que je pense de sa personne. Toutefois, je ne m’abaisserai pas à son niveau.
Mais pourquoi donc prend-il autant de plaisir à ruiner le bonheur des gens ?
Honnêtement, je dois admettre qu’il y a de quoi être jalouse. Moi la première, depuis de nombreuses semaines, voir même plus, je brûle de jalousie chaque fois qu’il adresse la parole à une autre fille, à chaque fois où son regard perçant et envoûtant se pose sur une autre que moi. Certes, je n’ai jamais voulu me l’avouer jusqu’à aujourd’hui, je me répétais que c’était simplement car j’étais trop possessive, car je n’étais pas habituée à avoir un ami et que je voulais le garder pour moi, en quelque sorte. Seulement, inutile de me mentir davantage. Je réalise, pour de bon cette fois, ce soir, à quel point je peux me sentir bien en sa présence. J’aurais dû m’en rendre compte auparavant, après tout… À chaque jour, j’ai toujours hâte de le voir, de lui adresser la parole. Dans la Grande Salle, à l’heure des repas, je le cherche toujours du regard le plus subtilement que possible, et si nos regards se croisent, je détourne la tête aussitôt, mal à l’aise, mais comblée pour le restant de la journée. Plus j’y pense, et plus je me trouve totalement idiote. Moi qui croyais ne jamais me retrouver dans un tel état à cause d’un garçon, c’est plutôt mal parti. Mais je ne peux plus ignorer les faits, désormais : Kynalis a bel et bien la faculté de me rendre complètement dingue, que je sois en sa présence ou non.
Comment aurais-je bien fait pour passer toute la soirée sans sa compagnie? Maintenant que j’y suis, je ne pourrais m’imaginer de nouveau seule, dans ma chambre, à me demander avec qui il pourrait bien être en train de danser… Je dois admettre que je ne regrette pas du tout d’être venue, finalement. Bien sûr, j’ignore toujours pourquoi Kynalis m’a invité à danser avec lui mais, pour l’instant, peut m’importe. Pour une fois, j’aimerais être capable de profiter du moment présent, sans penser au avant ou au après, sans me soucier des conséquences. Toutefois, cela me semble bien difficile.
Effectivement, il y a plusieurs pensés que je ne peux évacuer de ma tête, commençant par le pourquoi il m’a invité à danser avec lui. À vrai dire, je me doute bien que ce n’est qu’en ami, mais était-ce simplement par pitié qu’il est venu vers moi? Trouvait-il tout simplement pitoyable de me voir seule? Ou en avait-il vraiment envie? Et puis, quelles seront les répercutions dans les jours à venir? Je sais que tout cela ne signifie rien pour lui, mais moi, comment ferai-je pour ne pas devenir dépendante à son contact? Depuis le temps que nous nous connaissons, jamais je ne me suis retrouvé dans une telle proximité en sa présence, et j’ai bien peur ne pas parvenir à m’en passer. Et puis, comment ne pas sans cesse me souvenir de ces instants à chaque fois que je le reverrai? Comment supporter que, pour lui, tout ceci est tout à fait banal alors que, pour moi, il s’agit en fait de ce dont je rêve depuis des semaines? Si ça se trouve, je ne pourrai le regarder sans me sentir honteuse d’avoir tant profité de cet instant, d’avoir tant apprécié ce moment alors, qu’au fond, il ne s’agissait que d’un rien du tout.
Mais je dois chasser toutes ces questions de mon esprit sur-le-champ. Hors de question que je me gâche la soirée pour quelque chose de si peu important. Au contraire, je devrais profiter de chaque seconde. Et c’est ce que je décide de faire. Je profite de cette instant, de ses gracieux mouvements que j’imite du mieux qu’il m’en est possible, complétant ses moindres mouvements. Honnêtement, je n’ai guerre le besoin de réfléchir, chaque mouvement vient l’un après l’autre, se jumelant au sien, rendant cette danse la plus agréable (à regarder) qu’il puisse être possible. Je me calme peu à peu, je me laisse littéralement emporter par la musique, sa présence, son odeur, la chaleur que dégage son enveloppe charnelle, cette douce chaleur si agréable à ressentir. Mon cœur, quant à lui, ne peut cesser de battre comme un fou. Et puis, comment pourrait-il en faire autrement alors que, très lentement, mon cavalier – j’ai encore de la difficulté à y croire – me rapproche doucement de lui. Je dépose donc ma tête sur son épaule en délicatesse, me fichant éperdument de ce que peuvent penser les autres autour de nous. Le simple fait de sentir cette douce pression qu’exerce sa main pour me rapprocher à lui me fait rêver.
Est-ce par pitié que tu me rapproche de toi, Kynalis, m’offrant ce moment de bonheur et de rêve intense? Te rends-tu simplement compte de l’effet que tu peux me faire? J’ai si honte de ressentir un tel sentiment à ton écart, non pas à cause que tu n’es pas une bonne personne, mais car il me semble que je ne te mérite pas. Je ne devrais m’éprendre de toi, car je suis bien consciente que c’est peine perdue et que, tôt ou tard, tu finiras bien par me faire souffrir. Oh, je sais que ce n’est pas du tout ton intention, mais il est évident que tu ne peux m’offrir l’amour que j’aimerais tant recevoir de ta part. Mais, ne t’en fais pas, le simple fait d’être là, avec toi, et de t’avoir comme ami, est déjà un cadeau du ciel : jamais je n’aurais cru avoir une telle opportunité, pour être honnête.
Je suis si bien que j’ai peine à garder les deux pieds sur Terre. On dirait qu’il à le don de me faire rêver, de me faire partir dans les vapes. Sa simple présence suffit à me projeter dans un autre univers, le plus agréable de tous. Et c’est pourquoi cela me prend du temps à réaliser ce qui se passe. Effectivement, durant quelques secondes, je ne comprends pas pourquoi nos noms viennent d’être prononcés. C’est en écoutant le reste de l’annonce que je comprends finalement ce qui se passe.
À mon plus grand regret, Kynalis et moi nous détachons légèrement l’un de l’autre, quelques peu obligés. Apparemment, lui aussi semble surpris, toutefois, il ne doit pas l’être autant que moi. À vrai dire, je me doutais bien qu’il serait désigné roi de la soirée, et ce depuis que je suis au courant qu’un roi et une reine allaient être nommés. Après tout, Kynalis est sans aucun doute l’un des plus beaux, des plus séduisants et des plus charmants de l’école, il avait donc toutes les chances. En fait, si je suis si surprise, c’est que c’est moi qui ai été désignée comme reine du bal. Moi, Jillian Winter. Ma parole, il doit y avoir une erreur, les juges ont du se tromper. Je suis l’une des filles les moins populaires, et il me semble que plusieurs sont beaucoup plus ravissantes que moi, et beaucoup plus appréciées par la gente masculine. Alors, pourquoi moi? Peut-être est mon cavalier qui m’a porté chance de la sorte.
Sous les regards de tous les étudiants, et sous leurs nombreuses acclamations – étonnamment, on dirait qu’ils ne sont pas si surpris que cela – les juges viennent nous remettre des couronnes, de piètre qualité, certes, mais je crois que c’est surtout la signification qui importe véritablement. Ce n’est que lorsque le pseudo-diadème se pose sur ma tête que je prends enfin conscience que tout cela est bien vrai.
« Tu es vraiment la plus jolie de toutes ce soir », me dit Kynalis en m’offrant un magnifique sourire qui me fait littéralement fondre sur place.
Sentant mes joues se remettre à rosir, je détourne les yeux, gênée. Il – Il me trouve jolie..? Il dit la vérité? J’ai presque de la difficulté à y croire. Toutefois, son regard est si plein de sincérité que je peux faire autrement que de penser qu’il me dit vrai. Et puis, je ne vois pas pourquoi il mentirait… J’essaie de lui retourner le compliment, de lui dire à quel point il est ravissant, mais je ne parviens même pas à bouger les lèvres, étant trop embarrassée pour dire quoi que ce soit. (Car je ne suis pas habituée à me faire complimenter, à vrai dire, et surtout pas à me faire dire que je suis jolie.)
Lorsqu’il me tend son bras, m’invitant à aller prendre quelque chose à boire de façon fort élégante, tel un gentleman, je passe mon bras autour du sien, souriante, le suivant jusqu’à la table où se trouvent les breuvages. Nous avons si peu de place pour nous faufiler que je ne peux faire autrement que de me blottir contre lui ce qui, je dois l’admettre, n’est pas pour me déplaire. Rendus à destination, il me tend un verre de limonade. Une fois le verre saisit, je le porte à mes lèvres, buvant lentement son contenu sucré mais rafraîchissant.
Puis, une fois mon verre vide, je le garde dans mes mains, puis baisse les yeux, fixant le fond avec intensité. Mal à l’aise, je me mets à le tâter de façon anxieuse. Mes questionnements me reviennent peu à peu, et il me semble que je ne pourrai supporter davantage de ne pas lui poser la question qui me tourmente depuis un bon moment déjà, soit le pourquoi il m’a invité à danser en sa compagnie.
« Dis Kynalis, je me demandais, pourquoi m’as-t - … »
J’ai à peine le temps de commencer ma question que je suis interrompue, à mon plus grand désespoir, par Lucius Malfoy en personne. En fait, ce n’est pas le fait qu’il m’ait coupé la parole qui m’agace – ça ira à une autre fois – mais bien sa simple présence. Devait-il à tout prix venir gâcher sans doute le plus beau moment que j’ai passé depuis mon arrivée dans cette école?
« Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter », dit-il en me désignant d’un bref et vulgaire signe de menton.
Si mes joues n’étaient soudainement devenues en feu et que je n’étais pas aussi mal à l’aise, je lui demanderais probablement pourquoi il a placé un déterminant devant mon nom, comme si j’étais un animal, ou quelque chose du genre. Toutefois, ses propos me mettent mal à l’aise comme jamais, et je trouve soudainement le fond de mon verre extrêmement intéressant à fixer. Mais pourquoi est-ce que je me sens si mal, aussi ? Kynalis et moi ne sortons pas ensemble, après tout, c’est tout à fait ridicule. Et cela n’arrivera jamais, c’est également tout aussi évident. Malheureusement, oui…
Puis, sentant son regard intimidant me scruter et me dévisager, je relève timidement les yeux, osant un bref regard en sa direction, quelque peu choquée par la façon dont il regarder avec dégoût.
« Enfin, quoi, chacun ses goûts ! »
Je commence peu à peu à fulminer, mais ne laisse rien paraître, tentant de rester le plus que possible de marbre devant lui. Je ne voudrais pas non plus que Kynalis voit à quel point je suis facilement intimidable… Contenant ma colère à l’égard de Malfoy – car, évidemment, il est le seul à parvenir à me mettre dans un tel état – je me mords l’intérieur de la lèvre avec force, comme si cela allait faire passer mon envie de lui faire part de ce que je pense de sa personne. Toutefois, je ne m’abaisserai pas à son niveau.
Mais pourquoi donc prend-il autant de plaisir à ruiner le bonheur des gens ?
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Ça y est, c'est parti pour une fin de soirée mouvementée. Pauvre petite créature, il a dû être bien offusqué de l'ampleur des dégâts que je lui ai causé en cette soirée, il faudrait presque que je m'en excuse. Laissez-moi rire durant les minutes qui suivent... il aura beau dire ce qu'il voudra, il ne pourra aucunement me mettre dans un état fâcheux étant donné le déroulement de la soirée jusqu'à maintenant et la présence de Jillian qui me réconforte. Je feinds son regard et effectue un mouvement de rotation de mon regard dans la salle, afin de jouer la personne surprise plutôt que l'arrogant lors de son arrivée et ainsi déjà anticipé l'ampleur des paroles dont il se servira.
«Eh bien Drew, tu as l'air de t'amuser!»
M'amuser? Et bien maintenant oui et pas besoin de t'en soucier, tu n'arriveras pas à gâcher mon bonheur. Je fixe encore une fois Lucius, de plus en plus interessé par ce qu'il pourrait bien radoter ensuite et l'envie de rire me prend. J'avais beau être crispé et très peu relaxé au début de la soirée, disons plutôt que les rôles viennent de s'inverser. Plutôt que de profiter de la soirée Lucius, tu viens de gâcher ton propre bonheur et du temps que tu aurais pu passer avec Narcissa simplement à cause de ton orgueil et de ta sottise...
«On peut pas en dire autant pour toi.»
Encore une fois, mon temps est quasi-inclassable. Ni arrogant, ni déprimé, ni enjoué, ni pathétique, ni moqueur etc... Je ne sais pas comment je fais pour demeurer aussi calme dans de telles situations alors que d'habitude je me serais énervé à tout bout de champ. La musique couvre la plupart de nos paroles et personne n'a les yeux rivés sur nous actuellement, ils sont tous trop occupés à danser collés les uns contre les autres. Je pourrais carrément en rire comment Narcissa se fait ridiculiser ce soir par les disparitions fréquentes et les obsessions de son partenaire. Belle soirée en perspective pour tout les deux.
J'ai l'impression que le temps se règle dépendemment de mes sentiments aujourd'hui, et que les silences s'installent seulement pour tenter de me rendre mal à l'aise. Pourtant, je m'accroche à l'idée que mon humeur ne pourra pas dégrader aujourd'hui. Garder la tête haute, le coeur léger, persister à l'idée de ne jamais flâncher. Regarder autour de soi pour se calmer, faire face à tous et se dépasser...mais faire tout ça sans jamais avoir la tête baissée. Serait-ce la solution? La morale de ce conte qui n'est ni bon, ni mauvais. Qui suis-je et pourquoi suis-je ici seraient-elles des questions pour mélanger les gens. Des questions qui n'auraient pas de réponses, mais qui comme morale chercheraient à nous donner un sens?
«Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter.» dit-il en la pointant d'un geste de menton hautain et déplacé.
J'aimerais tellement me jeter sur son cou, l'étrangler passionnément afin que dans de futures occasions, il sache comment peser ses mots. Pourtant, je me calme encore une fois. C'est une date à noter pour tous, je ne me suis pas jeté sur le cou d'une personne malgré un commentaire déplacé. Encore une fois, je veux qu'il s'accroche profondément à mon regard, vide de haine et de stress. Je veux qu'il me fixe longuement juste pour lui montrer à quel point je suis détendu, même face à lui et ses supposées "répliques blessantes".
«Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu...» lui ai-je dis en le dévisageant.
Personnellement , je trouverais celà désagréable d'être invité à une soirée et de se faire toujours lâcher parce que notre cavalier/e est trop préoccupé par son orgueil personnel. Tiens toi bien Lucius, demeure plus longtemps ici et lorsque tu tourneras la tête, plus personne ne sera ici pour t'attendre. Ce n'est pas si grave pourtant, si celle-ci part, tu pourras toujours te consoler en te disant qu'Oslo sera ton lot de consolation, non? Je me retiens de rire depuis son arrivé, car le pathétisme de la situation me rend complètement hilare. Serais-tu offusqué Lucius, aurais-tu peur de te faire ridiculiser à ton propre jeu? Où plutôt tu as peur de faire de faux pas, car j'en sais sûrement déjà trop à ton sujet. Je pourrais décrire chacun de tes prochains mouvements, décortiquer ta peur, ta haine, ton stress et te donner chaque motif et pensées qui t'effleureront l'esprit. Je pourrais te fixer dans les yeux et savoir que tout ne va pas comme tu veux, que tu auras beau toujours sourire, tu te sens mal à l'intérieur de toi. Pour combler ce manque psychologique, tu t'accroches en de petites occasions de déstabiliser d'autres personnes, tu souffres mais tu ne veux pas être le seul à souffrir, comme un homme qui tente d'entraîner d'autres personnes dans sa chute. Je le sais parce que je suis comme toi Lucius... et que justement en se complétant, on fait en sorte que l'on est si dépendant et si opposés l'un de l'autre sans jamais le vouloir.
Tu peux me dévisager, cracher sur mon visage, me dénigrer, te remonter mais c'est comme si tu te ferais atteinte à toi-même car tu es insécure dans ta propre profession et que tu crains tellement ce sentiment d'instabilité que tu veux le faire connaître à d'autres. Pourtant Lucius, j'ai appris à changer, je ne flâncherais pas comme je me le dis si bien depuis un bon bout de temps et ce qui sera le pire pour toi , c'est que j'aurais un soutient que tu serais incapable de t'offrir.. tout simplement à cause de ta peur constante que les choses ne tournent pas en ta faveur.
«Enfin, quoi, chacuns ses goûts!»
Des goûts? Comment oses-tu parler de goûts, jamais tu n'as pu choisir quel serait ton destin depuis ta plus tendre enfance, même la couleur de tes chaussettes t'était destiné et tu oses me parler de goûts. Laisse toi au moins le temps de découvrir la sensation de pouvoir choisir pour soi-même. Je ne dis pas ça parce que je n'ai pas eu de parents pour me diriger mais bien parce que jamais on ne t'a laissé effectuer un choix dans ta petite vie de manoir.
«On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien plaçé pour le savoir?»
Pourrait-on parler de renversement de situations quand il s'agit de rôles inversés?
«Eh bien Drew, tu as l'air de t'amuser!»
M'amuser? Et bien maintenant oui et pas besoin de t'en soucier, tu n'arriveras pas à gâcher mon bonheur. Je fixe encore une fois Lucius, de plus en plus interessé par ce qu'il pourrait bien radoter ensuite et l'envie de rire me prend. J'avais beau être crispé et très peu relaxé au début de la soirée, disons plutôt que les rôles viennent de s'inverser. Plutôt que de profiter de la soirée Lucius, tu viens de gâcher ton propre bonheur et du temps que tu aurais pu passer avec Narcissa simplement à cause de ton orgueil et de ta sottise...
«On peut pas en dire autant pour toi.»
Encore une fois, mon temps est quasi-inclassable. Ni arrogant, ni déprimé, ni enjoué, ni pathétique, ni moqueur etc... Je ne sais pas comment je fais pour demeurer aussi calme dans de telles situations alors que d'habitude je me serais énervé à tout bout de champ. La musique couvre la plupart de nos paroles et personne n'a les yeux rivés sur nous actuellement, ils sont tous trop occupés à danser collés les uns contre les autres. Je pourrais carrément en rire comment Narcissa se fait ridiculiser ce soir par les disparitions fréquentes et les obsessions de son partenaire. Belle soirée en perspective pour tout les deux.
J'ai l'impression que le temps se règle dépendemment de mes sentiments aujourd'hui, et que les silences s'installent seulement pour tenter de me rendre mal à l'aise. Pourtant, je m'accroche à l'idée que mon humeur ne pourra pas dégrader aujourd'hui. Garder la tête haute, le coeur léger, persister à l'idée de ne jamais flâncher. Regarder autour de soi pour se calmer, faire face à tous et se dépasser...mais faire tout ça sans jamais avoir la tête baissée. Serait-ce la solution? La morale de ce conte qui n'est ni bon, ni mauvais. Qui suis-je et pourquoi suis-je ici seraient-elles des questions pour mélanger les gens. Des questions qui n'auraient pas de réponses, mais qui comme morale chercheraient à nous donner un sens?
«Tu ne m'avais pas dit que tu sortais avec la Winter.» dit-il en la pointant d'un geste de menton hautain et déplacé.
J'aimerais tellement me jeter sur son cou, l'étrangler passionnément afin que dans de futures occasions, il sache comment peser ses mots. Pourtant, je me calme encore une fois. C'est une date à noter pour tous, je ne me suis pas jeté sur le cou d'une personne malgré un commentaire déplacé. Encore une fois, je veux qu'il s'accroche profondément à mon regard, vide de haine et de stress. Je veux qu'il me fixe longuement juste pour lui montrer à quel point je suis détendu, même face à lui et ses supposées "répliques blessantes".
«Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu...» lui ai-je dis en le dévisageant.
Personnellement , je trouverais celà désagréable d'être invité à une soirée et de se faire toujours lâcher parce que notre cavalier/e est trop préoccupé par son orgueil personnel. Tiens toi bien Lucius, demeure plus longtemps ici et lorsque tu tourneras la tête, plus personne ne sera ici pour t'attendre. Ce n'est pas si grave pourtant, si celle-ci part, tu pourras toujours te consoler en te disant qu'Oslo sera ton lot de consolation, non? Je me retiens de rire depuis son arrivé, car le pathétisme de la situation me rend complètement hilare. Serais-tu offusqué Lucius, aurais-tu peur de te faire ridiculiser à ton propre jeu? Où plutôt tu as peur de faire de faux pas, car j'en sais sûrement déjà trop à ton sujet. Je pourrais décrire chacun de tes prochains mouvements, décortiquer ta peur, ta haine, ton stress et te donner chaque motif et pensées qui t'effleureront l'esprit. Je pourrais te fixer dans les yeux et savoir que tout ne va pas comme tu veux, que tu auras beau toujours sourire, tu te sens mal à l'intérieur de toi. Pour combler ce manque psychologique, tu t'accroches en de petites occasions de déstabiliser d'autres personnes, tu souffres mais tu ne veux pas être le seul à souffrir, comme un homme qui tente d'entraîner d'autres personnes dans sa chute. Je le sais parce que je suis comme toi Lucius... et que justement en se complétant, on fait en sorte que l'on est si dépendant et si opposés l'un de l'autre sans jamais le vouloir.
Tu peux me dévisager, cracher sur mon visage, me dénigrer, te remonter mais c'est comme si tu te ferais atteinte à toi-même car tu es insécure dans ta propre profession et que tu crains tellement ce sentiment d'instabilité que tu veux le faire connaître à d'autres. Pourtant Lucius, j'ai appris à changer, je ne flâncherais pas comme je me le dis si bien depuis un bon bout de temps et ce qui sera le pire pour toi , c'est que j'aurais un soutient que tu serais incapable de t'offrir.. tout simplement à cause de ta peur constante que les choses ne tournent pas en ta faveur.
«Enfin, quoi, chacuns ses goûts!»
Des goûts? Comment oses-tu parler de goûts, jamais tu n'as pu choisir quel serait ton destin depuis ta plus tendre enfance, même la couleur de tes chaussettes t'était destiné et tu oses me parler de goûts. Laisse toi au moins le temps de découvrir la sensation de pouvoir choisir pour soi-même. Je ne dis pas ça parce que je n'ai pas eu de parents pour me diriger mais bien parce que jamais on ne t'a laissé effectuer un choix dans ta petite vie de manoir.
«On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien plaçé pour le savoir?»
Pourrait-on parler de renversement de situations quand il s'agit de rôles inversés?
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Alors là, Kynalis, je dois admettre que je suis fier de toi. Trois remarques déplacés et je suis toujours intact! Tu m'épates. En effet, j'étais plus que certain que je ne tarderais pas à sentir ton souffle furieux contre mon visage à proximité du tien, croiser de mes prunelles grises tes yeux sombres foudroyant mon regard, tandis que tes doigts enlaceraient vigoureusement mon cou gracile. Peut-être as-tu oublié ta baguette dans le dortoir? Ce serait bien dommage, n'est-ce pas? Il faut bien admettre qu'une bataille juste ici, en plein dans la Grande Salle où tous les élèves de Hogwarts sont réunis pour danser aurait suscité beaucoup d'intérêt. Particulièrement un combat entre deux Slytherin. Particulièrement un combat entre deux amis. Et que tu en veux, de l'intérêt, je me trompe Kyna? Surtout lorsqu'il s'agit de ta maligne petite Winter chérie que tu tiens tant à protéger. Mais protéger de qui, au fait? De moi? Encore une fois, mon vieil ami, tu m'impressionnes. Est-ce que pour une fois, tu m'estimerais comme il se doit?
«Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu...»
Parce qu'il m'eut été inutile de m'y attarder, je décide d'ignorer cette réplique. Oui, bon, ce n'est pas très galant de ma part d'abandonner Narcissa lors d'une soirée où il n'y a que des amoureux... Mais c'est une fille, non? Elle doit bien avoir une copine, quelque part, avec qui trouver compagnie pendant mon absence. On dirait parfois qu'elles en sortent de partout. Et puis, après tout, ce n'est pas pour longtemps. Juste un moment afin de profiter de l'instant où je peux narguer ce couple répugnant. Drew, un garçon si délinquant, rusé, charmeur et si... Slytherin. Lui, avec cette barbante souris de bibliothèque, parfaite et réservée. Qui donc a dit que les contraires s'attirent, que je lui en fiche toute une?
«On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien placé pour le savoir?»
Pendant un instant qui ne dure qu'une minîme seconde, je crains ne pas comprendre de quoi il veut parler. Fait-il référence à Narcissa? À toutes les autres copines que j'ai eu durant mes années d'études dans cette prestigieuse école? Et puis, je saisis. Je saisis même avec une profonde amertume au fond de mon estomac. Je sais que je ne dois pas, mais plus ma mâchoire se resserre, plus je sens la présence de ma baguette contre mon torse, dans la poche intérieure de mon veston, et plus ma main droite a soudainement envie d'une ballade. Mieux vaut détendre mes nerfs et ne pas me laisser emporter. Je n'ai jamais précisé non plus qu'il était question de briser mon amitié avec Kynalis. Bien que, malgré nous, ce soit bien parti pour être le cas. Et pourtant, je le répète, je ne ferais aucun mal à Drew, excepté s'il ne m'en laisse pas le choix. Mais tout de même, comment a-t-il osé me lancer en pleine figure la misérable existence que je vis, au manoir? Lui me regarde, parfaitement calme et serein. Moi qui pensais que je le metterais dans tous ses états, il est incoyablement lucide et semble même prendre goût à notre petite discussion. Étrangement, j'en suis choqué. On ne devrait pas s'amuser alors qu'on est sur le point de foutre quelque chose de grand, de solide -du moins, avant- en l'air. Décidément, il se surpasse pour sa douce cervelle de moineau. La Winter.
Dents serrés, yeux pétillants, ma réponse n'est qu'un souffle de colère s'échappant furieusement de mes lèvres.
-Oh si, je le suis.
Ce après quoi je me détourne d'eux, ne laissant le temps à personne de répliquer. Parce que ce que Kynalis a à ajouter, je ne veux pas l'entendre. En fait, je ne peux plus rien entendre d'autre que le sang qui rugit dans mes oreilles, frappant mes tempes comme s'il voulait s'en extirper. Je relève la tête pour réaliser que je ne suis plus dans la Grande Salle, mais que je me suis rendu à mon insu jusque dans les couloirs de l'école. J'ai l'impression que mes pieds me guident là où eux-même ont envie d'aller, sans même que moi, j'ai à prendre la moindre des décisions qu'ils entreprennent. Ils me mènent dans les cachots, où je comprends que leur destination finale sera mon dortoir. Une fois que j'y ai pénétré, je m'assis sur mon lit, tête entre les mains. Merlin, que se passe-t-il avec moi? Que se passe-t-il avec mon ami? Des images défilent rapidement dans mes pensées. Le beau visage doux et souriant de Narcissa, l'entrée de Jillian dans la Grande Salle, les couronnes déposées sur la tête de Drew et de Winter, ces deux-là en train de danser, de s'amuser...
Rageur, je me lève brutalement et donne un coup de pied violent sur la première chose qui me tombe sous les chaussures, ce qui s'avère alors à être la valise de mes bagages. Elle s'ouvre sous le choc et déverse ensuite tout son contenu en désordre sur le sol de la pièce. Je pousse un long juron exaspéré et m'accroupis afin de tout replacer à l'intérieur, maudissant chacuns des objets qui me passe sous la main. Foutus livres, foutus robes, foutus plumes! Je prends alors entre mes doigts une fiole de verre que je m'apprête à ranger lorsque je laisse mon geste en suspension. Où me suis-je procuré cet échantillon de potion, déjà? Dans le cours de Slughorn, évidemment, mais... Je tente de me souvenir. Il s'agissait d'un cours de potion où le travaille consistait à examiner 10 ml du contenu d'un chaudron afin d'en identifier le produit. Et tel que je me connais, j'ai très fort probablement volé une petite partie du liquide. D'ailleurs, si je ne m'abuse, il s'agissait d'un Philtre de Confusion. Fermant les paupières pour m'aider à me remémorer, je recherche dans ma mémoire la définition des pouvoirs de cette potion.
Le Philtre de Confusion procure à celui qui le boit la sensation d'avoir conssommé une quantité négligeable d'alcool... il peut être dangereux si utilisé avec modération... il est plus prudent de le mélanger à quelque chose d'autre plutôt que de le boire à l'état pur...
Et puis, aussi brusquement qu'une gifle en plein visage, une idée me vient à l'esprit. J'ai... une solution, je pourrais dire. Mais quelle solution ce sera! Je risque de tout saccager à jamais avec Kyna, et suis-je prêt à prendre cette chance? En fait, au point où j'en suis rendu avec lui, il n'est pas nécéssaire de m'en préoccuper davantage, non? J'imagine qu'il m'ent veut déjà à la mort. Merci, Merlin, si je suis encore vivant demain matin! La fiole en main, sans même prendre le temps de refermer ma valise convenablement -la pousser sous le lit grâce à quelques coups de pieds aura suffit-, je me précipite dans la salle commune avant de retourner dans le couloir du cachot. Je cours presque, tant l'idée m'est entrainante, mais je sais que le moment venu, je devrai peser le contre et le pour. Je retourne dans la Grande Salle, croise Narcissa sur mon chemin. Elle tente de m'adresser la parole, mais je fais mine de ne pas l'avoir remarqué. Je sens une pointe de culpabilité me serrer la poitrine, mais je sais qu'elle s'en remettra. Les cherchant des yeux, je les retrouve, me tenant à l'écart. Son verre est là, entre ses doigts... Mais comment faire pour y glisser le Philtre de Confusion sans qu'elle ou Kynalis ne me voit? Un complice? Une diversion?
Décidant qu'il vaut peut-être mieux que je le fasse moi-même, j'opte pour la deuxième option, quoi qu'elle m'est plus compliqué. Je réfléchis un instant au sortilège dont je pourrais bien faire usage pour attirer l'attention. Un serpent? Non... Winter fuirait en oubliant son verre. Une explosion? Je ne voudrais tout de même pas blesser quelqu'un... Je choisis alors de projeter des étincelles rouges avec ma baguette, ce qui aurait de quoi intriguer toute la salle un bon moment. Je sors enfin le bois de saule et le pointe vers le plafond, dans le coin opposé de la table où Winter vient tout juste de déposer son verre de limonade. Je lance un sortilège informulé, puis un bruit pétillant retentit et une lumière rougeoiyante illumine la pièce. En quelques secondes, toutes les têtes sont tournées vers les minis feux d'artifices que j'ai créé. Je les entends applaudir, pensant sans doute que cela avait été prévu par les professeurs pour l'occasion. J'en profite alors pour me faufiler à travers les élèves ahuris par quelque chose d'une telle simplicité. Rapidement, je me retrouve devant le fameux contenant, la bouteille dans ma main droite, le bouchon dans la gauche. Et comme je me l'étais prédis, j'hésite.
Je me sens au bord d'un terrible précipice. C'est un couteau à double tranchant. Mais lequel choisir? De l'un des côtés, je pouvais verser le liquide, venger ma haine envers cette fille qui m'a volé mon ami mais briser toutes mes chances, aussi maigres soient-elles, de me réconcilier avec lui si mon plan tournait au vinaigre et de l'autre, je pouvais renoncer, essayer de m'expliquer avec Kynalis mais le perdre définitivement à cause de cette peste. En bref, je suis réellement cerné. Si je ne fais rien, je n'aurai plus jamais Kyna. Si j'accomplis ce que j'ai l'intention de proférer, Winter pourrait commettre un geste déplacé, une parole déshonnorante qui ferait en sorte que Drew l'apprécirait beaucoup moins, ou encore cela pourrait ne pas arriver et je me serais donné tout ce mal pour un rien. Le sortilège commence déjà à s'affaiblir et mon temps est compté. Que se passerait-il, si je versai la potion dans son jus? Et bien, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir, n'est-ce pas?
Lentement, les doigts tremblants, j'incline la fiole au-dessus du verre et je vois le soluté disparaître dans la limonade. C'est parfait. Il n'y a aucun moyen de savoir que j'en ai trafiqué le contenu. Satisfait, je m'éloigne un peu mais ne retourne pas auprès de Narcissa tout de suite. Je veux savoir quel résultat il en tirera. Je me tapis dans l'ombre, dans un coin de la Grande Salle où je peux bien voir le couple qui se détourne des étincelles brillantes et rouges tout comme les autres, puisque le sort ne fait plus effet. Je reprends mon souffle d'avoir courru dans les couloirs et maintenant, j'attends.
Allez, bois, sale petite Winter.
«Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu...»
Parce qu'il m'eut été inutile de m'y attarder, je décide d'ignorer cette réplique. Oui, bon, ce n'est pas très galant de ma part d'abandonner Narcissa lors d'une soirée où il n'y a que des amoureux... Mais c'est une fille, non? Elle doit bien avoir une copine, quelque part, avec qui trouver compagnie pendant mon absence. On dirait parfois qu'elles en sortent de partout. Et puis, après tout, ce n'est pas pour longtemps. Juste un moment afin de profiter de l'instant où je peux narguer ce couple répugnant. Drew, un garçon si délinquant, rusé, charmeur et si... Slytherin. Lui, avec cette barbante souris de bibliothèque, parfaite et réservée. Qui donc a dit que les contraires s'attirent, que je lui en fiche toute une?
«On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien placé pour le savoir?»
Pendant un instant qui ne dure qu'une minîme seconde, je crains ne pas comprendre de quoi il veut parler. Fait-il référence à Narcissa? À toutes les autres copines que j'ai eu durant mes années d'études dans cette prestigieuse école? Et puis, je saisis. Je saisis même avec une profonde amertume au fond de mon estomac. Je sais que je ne dois pas, mais plus ma mâchoire se resserre, plus je sens la présence de ma baguette contre mon torse, dans la poche intérieure de mon veston, et plus ma main droite a soudainement envie d'une ballade. Mieux vaut détendre mes nerfs et ne pas me laisser emporter. Je n'ai jamais précisé non plus qu'il était question de briser mon amitié avec Kynalis. Bien que, malgré nous, ce soit bien parti pour être le cas. Et pourtant, je le répète, je ne ferais aucun mal à Drew, excepté s'il ne m'en laisse pas le choix. Mais tout de même, comment a-t-il osé me lancer en pleine figure la misérable existence que je vis, au manoir? Lui me regarde, parfaitement calme et serein. Moi qui pensais que je le metterais dans tous ses états, il est incoyablement lucide et semble même prendre goût à notre petite discussion. Étrangement, j'en suis choqué. On ne devrait pas s'amuser alors qu'on est sur le point de foutre quelque chose de grand, de solide -du moins, avant- en l'air. Décidément, il se surpasse pour sa douce cervelle de moineau. La Winter.
Dents serrés, yeux pétillants, ma réponse n'est qu'un souffle de colère s'échappant furieusement de mes lèvres.
-Oh si, je le suis.
Ce après quoi je me détourne d'eux, ne laissant le temps à personne de répliquer. Parce que ce que Kynalis a à ajouter, je ne veux pas l'entendre. En fait, je ne peux plus rien entendre d'autre que le sang qui rugit dans mes oreilles, frappant mes tempes comme s'il voulait s'en extirper. Je relève la tête pour réaliser que je ne suis plus dans la Grande Salle, mais que je me suis rendu à mon insu jusque dans les couloirs de l'école. J'ai l'impression que mes pieds me guident là où eux-même ont envie d'aller, sans même que moi, j'ai à prendre la moindre des décisions qu'ils entreprennent. Ils me mènent dans les cachots, où je comprends que leur destination finale sera mon dortoir. Une fois que j'y ai pénétré, je m'assis sur mon lit, tête entre les mains. Merlin, que se passe-t-il avec moi? Que se passe-t-il avec mon ami? Des images défilent rapidement dans mes pensées. Le beau visage doux et souriant de Narcissa, l'entrée de Jillian dans la Grande Salle, les couronnes déposées sur la tête de Drew et de Winter, ces deux-là en train de danser, de s'amuser...
Rageur, je me lève brutalement et donne un coup de pied violent sur la première chose qui me tombe sous les chaussures, ce qui s'avère alors à être la valise de mes bagages. Elle s'ouvre sous le choc et déverse ensuite tout son contenu en désordre sur le sol de la pièce. Je pousse un long juron exaspéré et m'accroupis afin de tout replacer à l'intérieur, maudissant chacuns des objets qui me passe sous la main. Foutus livres, foutus robes, foutus plumes! Je prends alors entre mes doigts une fiole de verre que je m'apprête à ranger lorsque je laisse mon geste en suspension. Où me suis-je procuré cet échantillon de potion, déjà? Dans le cours de Slughorn, évidemment, mais... Je tente de me souvenir. Il s'agissait d'un cours de potion où le travaille consistait à examiner 10 ml du contenu d'un chaudron afin d'en identifier le produit. Et tel que je me connais, j'ai très fort probablement volé une petite partie du liquide. D'ailleurs, si je ne m'abuse, il s'agissait d'un Philtre de Confusion. Fermant les paupières pour m'aider à me remémorer, je recherche dans ma mémoire la définition des pouvoirs de cette potion.
Le Philtre de Confusion procure à celui qui le boit la sensation d'avoir conssommé une quantité négligeable d'alcool... il peut être dangereux si utilisé avec modération... il est plus prudent de le mélanger à quelque chose d'autre plutôt que de le boire à l'état pur...
Et puis, aussi brusquement qu'une gifle en plein visage, une idée me vient à l'esprit. J'ai... une solution, je pourrais dire. Mais quelle solution ce sera! Je risque de tout saccager à jamais avec Kyna, et suis-je prêt à prendre cette chance? En fait, au point où j'en suis rendu avec lui, il n'est pas nécéssaire de m'en préoccuper davantage, non? J'imagine qu'il m'ent veut déjà à la mort. Merci, Merlin, si je suis encore vivant demain matin! La fiole en main, sans même prendre le temps de refermer ma valise convenablement -la pousser sous le lit grâce à quelques coups de pieds aura suffit-, je me précipite dans la salle commune avant de retourner dans le couloir du cachot. Je cours presque, tant l'idée m'est entrainante, mais je sais que le moment venu, je devrai peser le contre et le pour. Je retourne dans la Grande Salle, croise Narcissa sur mon chemin. Elle tente de m'adresser la parole, mais je fais mine de ne pas l'avoir remarqué. Je sens une pointe de culpabilité me serrer la poitrine, mais je sais qu'elle s'en remettra. Les cherchant des yeux, je les retrouve, me tenant à l'écart. Son verre est là, entre ses doigts... Mais comment faire pour y glisser le Philtre de Confusion sans qu'elle ou Kynalis ne me voit? Un complice? Une diversion?
Décidant qu'il vaut peut-être mieux que je le fasse moi-même, j'opte pour la deuxième option, quoi qu'elle m'est plus compliqué. Je réfléchis un instant au sortilège dont je pourrais bien faire usage pour attirer l'attention. Un serpent? Non... Winter fuirait en oubliant son verre. Une explosion? Je ne voudrais tout de même pas blesser quelqu'un... Je choisis alors de projeter des étincelles rouges avec ma baguette, ce qui aurait de quoi intriguer toute la salle un bon moment. Je sors enfin le bois de saule et le pointe vers le plafond, dans le coin opposé de la table où Winter vient tout juste de déposer son verre de limonade. Je lance un sortilège informulé, puis un bruit pétillant retentit et une lumière rougeoiyante illumine la pièce. En quelques secondes, toutes les têtes sont tournées vers les minis feux d'artifices que j'ai créé. Je les entends applaudir, pensant sans doute que cela avait été prévu par les professeurs pour l'occasion. J'en profite alors pour me faufiler à travers les élèves ahuris par quelque chose d'une telle simplicité. Rapidement, je me retrouve devant le fameux contenant, la bouteille dans ma main droite, le bouchon dans la gauche. Et comme je me l'étais prédis, j'hésite.
Je me sens au bord d'un terrible précipice. C'est un couteau à double tranchant. Mais lequel choisir? De l'un des côtés, je pouvais verser le liquide, venger ma haine envers cette fille qui m'a volé mon ami mais briser toutes mes chances, aussi maigres soient-elles, de me réconcilier avec lui si mon plan tournait au vinaigre et de l'autre, je pouvais renoncer, essayer de m'expliquer avec Kynalis mais le perdre définitivement à cause de cette peste. En bref, je suis réellement cerné. Si je ne fais rien, je n'aurai plus jamais Kyna. Si j'accomplis ce que j'ai l'intention de proférer, Winter pourrait commettre un geste déplacé, une parole déshonnorante qui ferait en sorte que Drew l'apprécirait beaucoup moins, ou encore cela pourrait ne pas arriver et je me serais donné tout ce mal pour un rien. Le sortilège commence déjà à s'affaiblir et mon temps est compté. Que se passerait-il, si je versai la potion dans son jus? Et bien, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir, n'est-ce pas?
Lentement, les doigts tremblants, j'incline la fiole au-dessus du verre et je vois le soluté disparaître dans la limonade. C'est parfait. Il n'y a aucun moyen de savoir que j'en ai trafiqué le contenu. Satisfait, je m'éloigne un peu mais ne retourne pas auprès de Narcissa tout de suite. Je veux savoir quel résultat il en tirera. Je me tapis dans l'ombre, dans un coin de la Grande Salle où je peux bien voir le couple qui se détourne des étincelles brillantes et rouges tout comme les autres, puisque le sort ne fait plus effet. Je reprends mon souffle d'avoir courru dans les couloirs et maintenant, j'attends.
Allez, bois, sale petite Winter.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
- Nombre de messages : 594
Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Quand bal rime avec rival...
À mon arrivée dans la Grande Salle, à mon plus grand bonheur, Kynalis est venu vers moi. Puis, un miracle est survenu : il m’a invité à danser avec lui. Nous avons donc dansé ensemble, et je dois admettre que ce fut probablement l’un des plus beaux moments de ma vie. Tout allait à merveille, je n’aurais pu demander mieux. Du moins, tout allait bien jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que Lucius Malfoy décide de venir s’en mêler, à vrai dire. N’aurait-il pas pu rester avec Narcissa Black, à profiter de la soirée, loin, très loin de nous? Il me semble qu’il n’était pas obligé de venir nous casser les pieds, je me trompe? Bien sûr que non, il devait venir ruiner ma petit bulle de bonheur, cela va de soit. Ma parole, on jurerait qu’il a horreur de voir les autres heureux autour de lui. Est-ce parce qu’il ne l’est pas qu’il doit ruiner la bonne humeur de tout le monde? Sans doute est-ce pour lui une façon de se défouler – ou de se refouler davantage.
Jetant un bref regard en biais à Kynalis, imperceptible, je constate que, contrairement à moi, les paroles de Lucius ne lui font strictement rien. Bien que cela ne doit pas véritablement paraître, j’ai une soudaine envie d’étrangler Malfoy une bonne fois pour toute pour qu’il nous fiche enfin la paix. Merlin, si quelqu’un pouvait entendre mes pensés, il n’y reconnaîtrait probablement pas la véritable Jillian Winter. Moi qui suis généralement toujours souriante et de bonne humeur, détestant la violence, ai presque l’envie de commettre un meurtre – je dis bien presque.
À vrai dire, normalement, je ne me mettrais pas dans un état pareil. Cela fait déjà un bon moment que je me suis résolue à rester de marbre devant ce Slytherin, et à ne pas écouter ses propos, aussi blessants soient-ils. Seulement, là, c’est différent. Cela fait des semaines déjà que je rêve secrètement de pouvoir passer la soirée du bal aux côtés de Kynalis, de l’avoir pour moi toute seule ne serait-ce que le temps d’une soirée. Avoir l’occasion de me blottir contre lui sous prétexte que ce n’est que pour danser qu’existe cette proximité. Et, présentement, Lucius me fait perdre le peu de temps que j’ai à passer avec mon cavalier, chose que je ne lui pardonnerai pas. Ce soir, chaque minute, chaque seconde m’est précieuse comme jamais. Et lui ose m’empêcher de profiter de ces instants plus que magiques?
« Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu… »
La voix – la merveilleuse voix – de Kynalis m’extirpe de mes pensés. Je ne sors pas avec elle. Je dois admettre que la façon dont il l’a dit m’attriste un peu. Non pas que je me suis faite des espoirs mais, il l’a dit si spontanément, si normalement… Mais à quoi penses-tu donc, ma pauvre, il est évident qu’une fille comme toi n’aura jamais de chance avec un garçon aussi gentil, radieux, beau, populaire, extra… Et j’en passe. Espérais-je, au fond de moi, qu’il lui réponde avec une certaine pointe d’amertume, voir même de déception? Comme il peut m’arriver d’être pitoyable, par moments.
Non mais, regardez-le un seul instant. D’un simple regard, on peut constater à quel point il est sublime, brave, droit, fier, valeureux, tout en état gentil, attentionné, intelligent, un bon ami… Mais un ami, seulement – du moins, pour ce qui est de ma part. Comment puis-je oser espérer davantage de sa part? Il n’y qu’à me regarder moi, je ne suis pas du tout son genre. Je ne suis pas une fille très populaire, je ne suis pas la plus jolie, ni la plus riche, je suis plutôt du genre studieuse et réservée, je n’ai jamais eu de succès auprès des garçons… Parfois, j’en viens à me demander pourquoi il est mon ami. Cela ne me déplaît pas du tout, au contraire, je me considère probablement comme la fille la plus chanceuse de toute l’école de pouvoir passer de serait-ce que quelques minutes en sa compagnie. Seulement, il me semble qu’il y en a des tellement mieux que moi…
« On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien placé pour le savoir? »
Pour une seconde voix, ce doux timbre de voix m’empêche de m’éloigner trop profondément dans mes pensés. Allons donc, Jillian, ce n’est pas le temps de perdre le moral. Malgré la présence de ce Malfoy, la soirée s’annonce merveilleuse, autant en profiter au maximum et chasser ses complexes et ses soucis. Lucius devrait bien finir par nous laisser tranquilles un jour, et puis la soirée reprendra son cours normal… enfin, presque normal, puisque tout ce qui s’est passé ce soir est tout à fait anormal. Mais, qu’importe, étant donné que je vis littéralement une soirée de rêve – enfin, à quelques exceptions près.
Je dois admettre que la soirée pourrait s’avérer encore plus fabuleuse qu’elle ne l’est déjà. Tout d’abord, il faudrait que Lucius Malfoy déguerpisse. J’aimerais aussi retourner danser avec Kynalis encore et encore, jusqu’à la fin de la soirée. Et si, également, ce dernier… Non, autant ne pas aller plus loin dans mes rêveries, il pourrait m’être douloureux de revenir à la réalité.
« Oh si, je le suis. »
Entendant le changement de ton de l’intrus indésiré, je relève les yeux vers lui, constatant à quel point Kynalis a réussi à mettre le doigt dans le mille. J’ignore pourquoi cette réplique l’a autant affecté, mais semblerait-il que Kyna connaisse son talon d’Achyle, vu sa mâchoire crispée, ses lèvres pincées et les étincelles dans son regard. Enfin bon, ça lui apprendra à vouloir gâcher le plaisir des autres.
J’ai presque envie de sauter de joie lorsqu’il tourne enfin les talons, déguerpissant le plus loin que possible. Bouche bée de le voir abandonner la partie si facilement, je le suis des yeux, le regardant quitter la Grande Salle d’un pas furieux. S’il n’était pas un être aussi détestable, j’aurais presque pitié de lui. (Ma foi, lorsqu’il est question de Lucius Malfoy, je suis tout à fait méconnaissable.)
« Woah, tu y as été fort sur ce coup-là », je dis à Kynalis, un léger sourire gêné sur le coin des lèvres.
Évidemment, ma remarque n’est pas un reproche, au contraire. Je ne saurai le remercier suffisamment d’avoir enfin fait déguerpir celui qui allait nous gâcher notre soirée. J’ai été tout de même étonnée de voir la force dont a fait usage de Kynalis. Pas une fois il n’a bronché, laissé paraître une quelconque faiblesse. Je l’admire. Moi, c’est tout le contraire, j’ai généralement trop tendance à laisser voir ce qui me passe par la tête… Disons que ça fait encore une différence entre Kynalis et moi. Je désespère presque à nous trouver des points en commun. En fait, ce sont surtout des chances que je me cherche, mais autant ouvrir les yeux : je n’en ai pratiquement aucune.
Après avoir rempli mon verre de limonade à nouveau, bu quelques gorgée et l’avoir redéposé sur la table, je m’oblige à chasser toutes mes pensés négatives, et pour de bon, cette fois. Malfoy est parti, il n’y a plus que Kyna et moi – ainsi que les centaines d’autres élèves autour de nous, mais bon, qu’importe. Il nous reste encore bien du temps devant nous, je pourrai donc passer encore un moment à ses côtés, je pourrai danser avec lui de nouveau, me blottir contre lui et faire comme si cela n’avait aucun effet sur moi, faire comme si lui n’avait aucun effet sur moi…
J’échappe un hoquet de surprise lorsque, un peu plus loin dans la salle, des étincelles rouges voltigent dans les airs, semblables à des centaines de petites étoiles écarlates. J’ignore s’il s’agit d’un coup monté par les enseignants, ou si ce n’est qu’un tour effectué par un élève afin de rendre l’ambiance encore plus magique, mais je trouve ce petit spectacle tout à fait magnifique.
« Splendide… », je dis plus pour moi-même qu’autre chose. « On va voir de plus près ? », que je demande à Kynalis, un sourire sur les lèvres.
Ensemble, nous nous rapprochons du spectacle, comme l’ont fait tous les autres élèves. Cela pourrait sembler idiot, mais je suis tout à fait charmée par ces petites étincelles. En fait, c’est qu’elles me rappellent les moments où, avec Papa et Maman, nous allions assister à des spectacles de feus d’artifices moldus. Ces moments étaient toujours si agréables… Tout comme la soirée présente, à bien y penser.
Lorsque les petites étoiles rouges commencent à disparaître peu à peu, nous nous dégageons rapidement, tenant à s’écarter un peu de la foule qui commence elle aussi à s’éloigner. Finalement, nous retournons exactement où nous nous tenions quelques instants plus tôt, soit à la table où se trouvent les breuvages, ainsi que mon verre que j’avais déposé là. Justement, je le reprends en main, le portant de nouveau à mes lèvres.
Tout en buvant, je me demande si je devrais offrir à Kynalis d’aller retourner danser. Peut-être n’en a-t-il pas envie ? Peut-être, au fond, aimerait-il aller danser avec une autre ?
N’en pouvant plus de ce silence – si on fait abstraction des nombreux bruits qui nous entourent – je m’empresse de vider le contenu de mon verre, prenant mon courage à deux mains. De telles occasions ne se présentent pas des milliers de fois, alors, autant en profiter jusqu’au bout, et tant pis si j’ai l’air idiote.
« Tu veux bien danser avec moi de nouveau ? », je lui offre, toujours souriante.
Suite à une réponse affirmative, je le prends par la main – j’ai bien dis que j’irai jusqu’au bout, non ? – retournant en direction de la piste de danse. Mais je n’ai pas fais deux pas que la tête commencer soudainement à me tourner, si bien que j’ai de la difficulté à marcher normalement et droit devant moi. Peut-être est-ce la force de la musique qui a un impact sur moi après quelques temps ? Non, je ne crois pas. Ce ne doit être qu’un simple malaise, rien de plus.
Une fois que nous avons trouvé un espace libre où nous installer, je me place face à lui, souriante, malgré ma migraine et mes étourdissement qui, j’espère, ne sont que temporaires. Ayant l’impression que ma gêne s’est volatilisée comme par magie, je croise les bras autour de sa nuque, contemplant ce merveilleux visage aux traits d’ange qui s’offre à moi.
… Et d’où me vient cette idiote envie de pouffer de rire, subitement?
Jetant un bref regard en biais à Kynalis, imperceptible, je constate que, contrairement à moi, les paroles de Lucius ne lui font strictement rien. Bien que cela ne doit pas véritablement paraître, j’ai une soudaine envie d’étrangler Malfoy une bonne fois pour toute pour qu’il nous fiche enfin la paix. Merlin, si quelqu’un pouvait entendre mes pensés, il n’y reconnaîtrait probablement pas la véritable Jillian Winter. Moi qui suis généralement toujours souriante et de bonne humeur, détestant la violence, ai presque l’envie de commettre un meurtre – je dis bien presque.
À vrai dire, normalement, je ne me mettrais pas dans un état pareil. Cela fait déjà un bon moment que je me suis résolue à rester de marbre devant ce Slytherin, et à ne pas écouter ses propos, aussi blessants soient-ils. Seulement, là, c’est différent. Cela fait des semaines déjà que je rêve secrètement de pouvoir passer la soirée du bal aux côtés de Kynalis, de l’avoir pour moi toute seule ne serait-ce que le temps d’une soirée. Avoir l’occasion de me blottir contre lui sous prétexte que ce n’est que pour danser qu’existe cette proximité. Et, présentement, Lucius me fait perdre le peu de temps que j’ai à passer avec mon cavalier, chose que je ne lui pardonnerai pas. Ce soir, chaque minute, chaque seconde m’est précieuse comme jamais. Et lui ose m’empêcher de profiter de ces instants plus que magiques?
« Je ne sors pas avec elle. Toutefois, je connais deux personnes entre qui ça ne fera pas long feu… »
La voix – la merveilleuse voix – de Kynalis m’extirpe de mes pensés. Je ne sors pas avec elle. Je dois admettre que la façon dont il l’a dit m’attriste un peu. Non pas que je me suis faite des espoirs mais, il l’a dit si spontanément, si normalement… Mais à quoi penses-tu donc, ma pauvre, il est évident qu’une fille comme toi n’aura jamais de chance avec un garçon aussi gentil, radieux, beau, populaire, extra… Et j’en passe. Espérais-je, au fond de moi, qu’il lui réponde avec une certaine pointe d’amertume, voir même de déception? Comme il peut m’arriver d’être pitoyable, par moments.
Non mais, regardez-le un seul instant. D’un simple regard, on peut constater à quel point il est sublime, brave, droit, fier, valeureux, tout en état gentil, attentionné, intelligent, un bon ami… Mais un ami, seulement – du moins, pour ce qui est de ma part. Comment puis-je oser espérer davantage de sa part? Il n’y qu’à me regarder moi, je ne suis pas du tout son genre. Je ne suis pas une fille très populaire, je ne suis pas la plus jolie, ni la plus riche, je suis plutôt du genre studieuse et réservée, je n’ai jamais eu de succès auprès des garçons… Parfois, j’en viens à me demander pourquoi il est mon ami. Cela ne me déplaît pas du tout, au contraire, je me considère probablement comme la fille la plus chanceuse de toute l’école de pouvoir passer de serait-ce que quelques minutes en sa compagnie. Seulement, il me semble qu’il y en a des tellement mieux que moi…
« On ne choisit pas ses sentiments Lucius...n'es-tu pas bien placé pour le savoir? »
Pour une seconde voix, ce doux timbre de voix m’empêche de m’éloigner trop profondément dans mes pensés. Allons donc, Jillian, ce n’est pas le temps de perdre le moral. Malgré la présence de ce Malfoy, la soirée s’annonce merveilleuse, autant en profiter au maximum et chasser ses complexes et ses soucis. Lucius devrait bien finir par nous laisser tranquilles un jour, et puis la soirée reprendra son cours normal… enfin, presque normal, puisque tout ce qui s’est passé ce soir est tout à fait anormal. Mais, qu’importe, étant donné que je vis littéralement une soirée de rêve – enfin, à quelques exceptions près.
Je dois admettre que la soirée pourrait s’avérer encore plus fabuleuse qu’elle ne l’est déjà. Tout d’abord, il faudrait que Lucius Malfoy déguerpisse. J’aimerais aussi retourner danser avec Kynalis encore et encore, jusqu’à la fin de la soirée. Et si, également, ce dernier… Non, autant ne pas aller plus loin dans mes rêveries, il pourrait m’être douloureux de revenir à la réalité.
« Oh si, je le suis. »
Entendant le changement de ton de l’intrus indésiré, je relève les yeux vers lui, constatant à quel point Kynalis a réussi à mettre le doigt dans le mille. J’ignore pourquoi cette réplique l’a autant affecté, mais semblerait-il que Kyna connaisse son talon d’Achyle, vu sa mâchoire crispée, ses lèvres pincées et les étincelles dans son regard. Enfin bon, ça lui apprendra à vouloir gâcher le plaisir des autres.
J’ai presque envie de sauter de joie lorsqu’il tourne enfin les talons, déguerpissant le plus loin que possible. Bouche bée de le voir abandonner la partie si facilement, je le suis des yeux, le regardant quitter la Grande Salle d’un pas furieux. S’il n’était pas un être aussi détestable, j’aurais presque pitié de lui. (Ma foi, lorsqu’il est question de Lucius Malfoy, je suis tout à fait méconnaissable.)
« Woah, tu y as été fort sur ce coup-là », je dis à Kynalis, un léger sourire gêné sur le coin des lèvres.
Évidemment, ma remarque n’est pas un reproche, au contraire. Je ne saurai le remercier suffisamment d’avoir enfin fait déguerpir celui qui allait nous gâcher notre soirée. J’ai été tout de même étonnée de voir la force dont a fait usage de Kynalis. Pas une fois il n’a bronché, laissé paraître une quelconque faiblesse. Je l’admire. Moi, c’est tout le contraire, j’ai généralement trop tendance à laisser voir ce qui me passe par la tête… Disons que ça fait encore une différence entre Kynalis et moi. Je désespère presque à nous trouver des points en commun. En fait, ce sont surtout des chances que je me cherche, mais autant ouvrir les yeux : je n’en ai pratiquement aucune.
Après avoir rempli mon verre de limonade à nouveau, bu quelques gorgée et l’avoir redéposé sur la table, je m’oblige à chasser toutes mes pensés négatives, et pour de bon, cette fois. Malfoy est parti, il n’y a plus que Kyna et moi – ainsi que les centaines d’autres élèves autour de nous, mais bon, qu’importe. Il nous reste encore bien du temps devant nous, je pourrai donc passer encore un moment à ses côtés, je pourrai danser avec lui de nouveau, me blottir contre lui et faire comme si cela n’avait aucun effet sur moi, faire comme si lui n’avait aucun effet sur moi…
J’échappe un hoquet de surprise lorsque, un peu plus loin dans la salle, des étincelles rouges voltigent dans les airs, semblables à des centaines de petites étoiles écarlates. J’ignore s’il s’agit d’un coup monté par les enseignants, ou si ce n’est qu’un tour effectué par un élève afin de rendre l’ambiance encore plus magique, mais je trouve ce petit spectacle tout à fait magnifique.
« Splendide… », je dis plus pour moi-même qu’autre chose. « On va voir de plus près ? », que je demande à Kynalis, un sourire sur les lèvres.
Ensemble, nous nous rapprochons du spectacle, comme l’ont fait tous les autres élèves. Cela pourrait sembler idiot, mais je suis tout à fait charmée par ces petites étincelles. En fait, c’est qu’elles me rappellent les moments où, avec Papa et Maman, nous allions assister à des spectacles de feus d’artifices moldus. Ces moments étaient toujours si agréables… Tout comme la soirée présente, à bien y penser.
Lorsque les petites étoiles rouges commencent à disparaître peu à peu, nous nous dégageons rapidement, tenant à s’écarter un peu de la foule qui commence elle aussi à s’éloigner. Finalement, nous retournons exactement où nous nous tenions quelques instants plus tôt, soit à la table où se trouvent les breuvages, ainsi que mon verre que j’avais déposé là. Justement, je le reprends en main, le portant de nouveau à mes lèvres.
Tout en buvant, je me demande si je devrais offrir à Kynalis d’aller retourner danser. Peut-être n’en a-t-il pas envie ? Peut-être, au fond, aimerait-il aller danser avec une autre ?
N’en pouvant plus de ce silence – si on fait abstraction des nombreux bruits qui nous entourent – je m’empresse de vider le contenu de mon verre, prenant mon courage à deux mains. De telles occasions ne se présentent pas des milliers de fois, alors, autant en profiter jusqu’au bout, et tant pis si j’ai l’air idiote.
« Tu veux bien danser avec moi de nouveau ? », je lui offre, toujours souriante.
Suite à une réponse affirmative, je le prends par la main – j’ai bien dis que j’irai jusqu’au bout, non ? – retournant en direction de la piste de danse. Mais je n’ai pas fais deux pas que la tête commencer soudainement à me tourner, si bien que j’ai de la difficulté à marcher normalement et droit devant moi. Peut-être est-ce la force de la musique qui a un impact sur moi après quelques temps ? Non, je ne crois pas. Ce ne doit être qu’un simple malaise, rien de plus.
Une fois que nous avons trouvé un espace libre où nous installer, je me place face à lui, souriante, malgré ma migraine et mes étourdissement qui, j’espère, ne sont que temporaires. Ayant l’impression que ma gêne s’est volatilisée comme par magie, je croise les bras autour de sa nuque, contemplant ce merveilleux visage aux traits d’ange qui s’offre à moi.
… Et d’où me vient cette idiote envie de pouffer de rire, subitement?
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Des mouvements brusques, une respiration trop répétitive, les yeux qui clignent plus qu'à l'habitude, aurais-je touché un point sensible Lucius? Je le fixe, de manière assurée afin de le déstabiliser, je sais fortement que je ne fais qu'amplifier les dégâts que j'ai déjà mis en place sur notre amitié, mais ce soir rien ne pourrait m'importuner autant que Jillian. Son sourire n'est plus présent, et je sais bien que la furie est en lui. Tu peux me fixer autant que tu veux, rien ne m'atteindra. Ne t'arrête pas, fais comme depuis le départ, fulmine intérieurement. Cherche tes mots, une justification, une manière de faire du mal, réagis tout simplement, malgré qu'il est bel et bien évident que je t'ai déstabilisé.
« Oh si, je le suis. »
Ressentir une certaine fierté serait le sentiment le plus approprié actuellement. Non seulement je connais trop bien Lucius mais je figure parmi les rares personnes qui pourraient le mettre dans un tel état. Sa voix à peine audible se transmet parmi un soufflement de colère. Pourquoi est-ce que les larmes ne peuvent pas s'en suivre? J'aimerais qu'il en ire une petit leçon pour une fois, on joue pas comme ça dans la vie privée des gens. Ces pas se font entendrent et me font sortir de mes songes, il fuit comme toujours... il fuitses problèmes. Il ne se retourne pas une fois, ne revient pas près de Narcissa, rien du tout... il sort de la salle tout simplement d'un air énervé. Je regarde Jillian d'un air ravi, et j'ai beau me répéter, elle est toujours aussi rayonnante et splendide.
La salle bondée ne semble n'avoir rien remarqué de tout ce qui venait à peine de se dérouler, heureusement ou malheureusement? Je ne saurais le dire. Je suis serein à l'intérieur de moi, ce que je n'aurais jamais cru possible depuis le tout début de la soirée. Qu'est-ce qui m'a mit dans un tel état, je ne saurais véritablement le dire? La joie que Jillian m'apporte, celle que j'ai eu en triomphant sur Lucius, ou tout simplement ces multiples facteurs qui ont fait que la soirée ait été une des plus mouvementées depuis mon début d'année? Je n'ai peut-être aucune justification valable pour être dans un état d'euphorie totale mais je sais que cette sensation n'est pas des plus désagréables, j'irais même à me dire qu'elle me plaît énormément. Le simple fait de sentir, sa présence et son odeur constante près de moi fait en sorte que je vois la vie d'une autre manière.
« Woah, tu y as été fort sur ce coup-là » me dit-elle.
C'est une belle constatation, moi-même je suis étonné de la manière dont j'ai pu éloigner Lucius sans même avoir recours à la force ou quoi que ce soit. Je décide donc de me consacrer entièrement à ma cavalière et à notre soirée qui nous en a fait voir de toutes les couleurs. Le temps passe un peu, je la dévore des yeux comme jamais je ne l'ai fais avec une autre fille, je ne remarque même pas que nous n'arrêtons guère de nous servir de nouveaux verres de limonade à chaque fois que nous en finissons un, simplement par instinct... Puis, un feu d'artifice se fait entendre, un peu classique mais malgré tout , fort apprécié par les étudiants. Ces petites étincelles teintées de rouge se propagent dans tout les sens et rendent les élèves fous de bonheur.
« Splendide… On va voir de plus près ?» me demande-t-elle un petit sourire en coin.
Chose à laquelle je n'ai même pas besoin de répondre tellement elle y va de manière précipitée et tout ce que je peux faire c'est la suivre. Il est vrai que ce ne serait pas le moment opportun pour réfléchir à une question, les feux d'artifices risquent de s'arrêter brusquement à n’importe quel moment et vaut mieux profiter de l'instant présent. Puis après plusieurs minutes de contemplations, les feux s'arrêtent de manière nette. C'était, il faut l'avouer, un beau spectacle et une assez belle manière de se détendre. Jillian va agripper son verre de jus, le finit de manière précipitée et revient vers moi toujours aussi souriante. J'ai envie de lui offrir une autre danse, mais j'ai peur qu'elle me considère comme trop insistant ou quoi que ce soit... qui sait si elle n'a pas acceptée la première fois juste par pitié? Malgré tout, je me décide à prendre le risque mais avant même d'ouvrir ma bouche, celle-ci m'enlève les mots de la bouche.
« Tu veux bien danser avec moi de nouveau ? »
« Qui pourrait refuser une telle offre?» lui dis-je.
Nous retournons donc sur la piste de danse, peu à peu nous nous incrustons parmi les autres danseurs et nous dansons. De manière à ce que plus rien autour de nous ne nous importe, nous dansons ne serait-ce que maladroitement.. mais étroitement rapprochée. Puis je la sens, un peu perturbée ou je ne saurais comment le décrire, elle me fixe de manière étourdie... elle déboutonne peu à peu ma chemise, mets ses bras autour de ma nuque et toute gêne semble s'être dissipée entre nous. Pourtant, je peux parfaitement constater qu'elle n'est pas du tout dans son état normal. Elle s'agrippe à ma chemise de manière un peu brusque et je vois que ses jambes sont sur le bord de lâcher, je me décide donc à prévenir la situation avant que quelque chose de malheureux ne lui arrive et que les gens s'en servent pour se moquer d'elle éternellement.
« Tu veux aller faire un petit tour dehors?» lui ai-je proposé.
Je la tiens par la hanche et l'emmène peu à peu vers l'extérieur de la salle, bien heureusement personne ne semble avoir constaté cette situation un peu embarrassante. Nous nous dirigeons vers le parc, lieu où nous nous sommes connus véritablement... Je lui offre ma veste de mon costume afin de la réchauffer, nous sommes tout de même au moins de décembre... et nous nous installons au pied de l'arbre de notre rencontre, un lieu plutôt stratégique pour unedéclaration...
« Oh si, je le suis. »
Ressentir une certaine fierté serait le sentiment le plus approprié actuellement. Non seulement je connais trop bien Lucius mais je figure parmi les rares personnes qui pourraient le mettre dans un tel état. Sa voix à peine audible se transmet parmi un soufflement de colère. Pourquoi est-ce que les larmes ne peuvent pas s'en suivre? J'aimerais qu'il en ire une petit leçon pour une fois, on joue pas comme ça dans la vie privée des gens. Ces pas se font entendrent et me font sortir de mes songes, il fuit comme toujours... il fuit
La salle bondée ne semble n'avoir rien remarqué de tout ce qui venait à peine de se dérouler, heureusement ou malheureusement? Je ne saurais le dire. Je suis serein à l'intérieur de moi, ce que je n'aurais jamais cru possible depuis le tout début de la soirée. Qu'est-ce qui m'a mit dans un tel état, je ne saurais véritablement le dire? La joie que Jillian m'apporte, celle que j'ai eu en triomphant sur Lucius, ou tout simplement ces multiples facteurs qui ont fait que la soirée ait été une des plus mouvementées depuis mon début d'année? Je n'ai peut-être aucune justification valable pour être dans un état d'euphorie totale mais je sais que cette sensation n'est pas des plus désagréables, j'irais même à me dire qu'elle me plaît énormément. Le simple fait de sentir, sa présence et son odeur constante près de moi fait en sorte que je vois la vie d'une autre manière.
« Woah, tu y as été fort sur ce coup-là » me dit-elle.
C'est une belle constatation, moi-même je suis étonné de la manière dont j'ai pu éloigner Lucius sans même avoir recours à la force ou quoi que ce soit. Je décide donc de me consacrer entièrement à ma cavalière et à notre soirée qui nous en a fait voir de toutes les couleurs. Le temps passe un peu, je la dévore des yeux comme jamais je ne l'ai fais avec une autre fille, je ne remarque même pas que nous n'arrêtons guère de nous servir de nouveaux verres de limonade à chaque fois que nous en finissons un, simplement par instinct... Puis, un feu d'artifice se fait entendre, un peu classique mais malgré tout , fort apprécié par les étudiants. Ces petites étincelles teintées de rouge se propagent dans tout les sens et rendent les élèves fous de bonheur.
« Splendide… On va voir de plus près ?» me demande-t-elle un petit sourire en coin.
Chose à laquelle je n'ai même pas besoin de répondre tellement elle y va de manière précipitée et tout ce que je peux faire c'est la suivre. Il est vrai que ce ne serait pas le moment opportun pour réfléchir à une question, les feux d'artifices risquent de s'arrêter brusquement à n’importe quel moment et vaut mieux profiter de l'instant présent. Puis après plusieurs minutes de contemplations, les feux s'arrêtent de manière nette. C'était, il faut l'avouer, un beau spectacle et une assez belle manière de se détendre. Jillian va agripper son verre de jus, le finit de manière précipitée et revient vers moi toujours aussi souriante. J'ai envie de lui offrir une autre danse, mais j'ai peur qu'elle me considère comme trop insistant ou quoi que ce soit... qui sait si elle n'a pas acceptée la première fois juste par pitié? Malgré tout, je me décide à prendre le risque mais avant même d'ouvrir ma bouche, celle-ci m'enlève les mots de la bouche.
« Tu veux bien danser avec moi de nouveau ? »
« Qui pourrait refuser une telle offre?» lui dis-je.
Nous retournons donc sur la piste de danse, peu à peu nous nous incrustons parmi les autres danseurs et nous dansons. De manière à ce que plus rien autour de nous ne nous importe, nous dansons ne serait-ce que maladroitement.. mais étroitement rapprochée. Puis je la sens, un peu perturbée ou je ne saurais comment le décrire, elle me fixe de manière étourdie... elle déboutonne peu à peu ma chemise, mets ses bras autour de ma nuque et toute gêne semble s'être dissipée entre nous. Pourtant, je peux parfaitement constater qu'elle n'est pas du tout dans son état normal. Elle s'agrippe à ma chemise de manière un peu brusque et je vois que ses jambes sont sur le bord de lâcher, je me décide donc à prévenir la situation avant que quelque chose de malheureux ne lui arrive et que les gens s'en servent pour se moquer d'elle éternellement.
« Tu veux aller faire un petit tour dehors?» lui ai-je proposé.
Je la tiens par la hanche et l'emmène peu à peu vers l'extérieur de la salle, bien heureusement personne ne semble avoir constaté cette situation un peu embarrassante. Nous nous dirigeons vers le parc, lieu où nous nous sommes connus véritablement... Je lui offre ma veste de mon costume afin de la réchauffer, nous sommes tout de même au moins de décembre... et nous nous installons au pied de l'arbre de notre rencontre, un lieu plutôt stratégique pour une
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
[Faut m’excuser le post merdique, j’étais un peu rouillée, avec le temps… ^^’]
Je commence soudain à ressentir des bouffées de chaleur, comme si la température de la pièce avait subitement monté de plusieurs degrés. Peut-être est-ce la proximité qui règne présentement entre Kynalis et moi qui provoque cet effet chez moi? Après tout, il s’agit tout de même de la première fois que nous nous trouvons aussi près, et aussi longtemps… Pour lui, ce doit être tout à fait banal, au fond. Ce n’est tout de même pas la première fois qu’il danse avec une fille – il a tout de même eu des tonnes de prétendantes auparavant. Tandis que moi, eh bien, c’est sans aucun doute la première fois que je danse avec un garçon.
Pour être honnête, avant cette année, je ne me suis jamais véritablement intéressée aux garçons. J’ai toujours été du genre à me concentrer uniquement sur mes études – et puis, je n’ai jamais été très populaire non plus, admettons-le. Si je n’avais pas même des amis, pourquoi aurais-je eu alors un petit ami? Je n’ai jamais été du genre à vraiment plaire aux garçons. Certes, j’ai déjà, très rarement, eu des invitations à sortir avec un individu de l’autre sexe, mais c’était toujours des garçons plus ou moins idiots… Je me suis en fait toujours dit que cela ne pressait pas, que j’avais tout mon temps devant moi. Seulement, je suis tout de même rendue à dix-sept ans, il fallait bien que je commence un jour ou l’autre aux garçons…
… Et il aura fallu que ça tombe sur Kynalis Drew. Don Juan du bahut, le plus beau garçon que l’on puisse trouver dans tout le château qu’est Hogwarts, séducteur de premier rang. Allons voir que la petite personne que je suis aurait la moindre chance auprès de lui. Toutes les filles de l’école sont à ses pieds, et je suis loin de pouvoir rivaliser avec elles. Mais bon, je m’estime déjà heureuse de l’avoir comme ami – ce n’est pas donné à tout le monde.
D’autant plus que, en ce moment, c’est moi qui ai l’honneur de danser avec lui. Oui, oui, moi. Que moi et personne d’autres. Ce soir, il est à moi. Juste à moi.
Tandis que nous dansons toujours ensemble, j’essaie de faire abstraction des mes étourdissements envahissants. C’est tout de même étrange, je commence à me sentir de moins en moins bien… Mais je m’en fiche éperdument. Encore plus bizarre, cette situation me donne presque envie de rire ; la preuve que je me fiche totalement du fait que j’ai l’impression que le décor tourne lentement autour de nous. Je suis avec Kynalis, et c’est tout ce qui compte pour moi.
J’ai beau essayer de le regarder fixement dans les yeux, je n’y parviens pas. J’ai l’impression d’être incapable de maintenir mon regard à un endroit fixe. C’est pourquoi je détourne fréquemment les yeux, clignant rapidement des paupières à plusieurs reprises, comme si cela chasserait les étourdissements qui m’assaillent – en vain.
Sans ne plus vraiment prendre la peine de réfléchir à ce que je fais, je me mets à déboutonner peu à peu les boutons de sa chemise, laissant entrevoir un mince petit triangle de peau hâlée. Je passe donc mes bras autour de son cou, m’y pendant littéralement, en me blottissant dangereusement contre lui, cherchant toujours à diminuer l’espace entre nous.
Une petite, toute petite partie de moi a bel et bien conscience que quelque chose ne tourne pas rond. Après tout, depuis quand est-ce dans mes habitudes d’agir de la sorte? Je suis généralement gênée comme dix au naturel, et gênée comme quarante lorsque je suis en compagnie de Kynalis – et encore, je le suis probablement encore plus. Alors comment expliquer que, soudainement, je ne ressens aucune gêne à défaire les premiers boutons de sa chemise, à me blottir contre lui de façon aussi incontrôlée? Il me semble que jamais je n’aurais osé faire une chose pareille en temps normal.
Mais une autre partie de moi, beaucoup plus grande que la première, s’en fiche totalement. Qu’importe cette légère migraine, qu’importe ces étourdissements, ces bouffées de chaleur, cette étrange envie de constamment pouffer de rire. Je suis bien, présentement, en ce merveilleux moment contre le merveilleux torse de mon merveilleux Kynalis… Woah, ça fait un peu trop de merveilleux là, je vais empirer ma migraine si je continue.
Mon Kynalis. Oui oui, il est à moi, juste à moi. Si n’importe quelle fille essaie de l’approcher, elle aura affaire à Jillian Winter! Elles verront bien qu’il est à moi. Kynalis est à moi.
Posant lourdement ma tête contre lui, un sourire béat naît sur mon visage à cette pensé. (Que dis-je, un sourire de démente, plutôt. Je dois vraiment être ridicule.) S’il pouvait entendre ce que je suis présentement en train de penser… ce serait… vraiment la honte…
En fait, non. Puisque je m’en fiche. Oui oui! Étrangement, même si ce n’est pas du tout dans mes habitudes, je me fiche de tout tout tout, ce soir. Je me fiche de franchir des barrières que je ne devrais pas franchir, je me fiche du fait que tout le monde puisse nous voir, je me fiche du fait que j’aie peine à me tenir sur mes deux jambes, je me fiche du fait que j’agisse de façon vraiment bizarre… Oui, je me fiche de tout. Tout sauf de Kynalis. Mon Kynalis.
« Tu veux aller faire un petit tour dehors? »
Hein, quoi? Oh, c’est Kynalis, mon Kynalis qui me parle! Aller faire un tour dehors? Pourquoi, il n’est pas bien ici à l’intérieur? Préfèrerait-il que nous ne soyons que tous les deux? Si je n’étais pas dans un état aussi hors du commun, je sauterais de joie à la pensé que ce soit la véritable raison de son invitation à aller prendre l’air. Sauf que, là, en ce moment, j’ai beau ouvrir la bouche, je n’arrive même pas à formuler une phrase cohérente.
S’en rendant bien compte, il ne tarde pas davantage, me prenant par la taille afin de ma guider à l’intérieur. Comme nous marchons ensemble dans les couloirs en direction de la sortie, j’ai peine à marcher correctement, voilà pourquoi je m’agrippe à lui du mieux que je peux. Lorsque la porte se trouve en face de nous, j’ai la nette impression qu’elle ne cesse de reculer à chaque pas que nous faisons. Mais ce ne doit être qu’une impression, puisque nous parvenons finalement à l’extérieur.
Une fois que nous avons mit les pieds dehors, je suis prise de frissons au contact de l’air froid dans mes poumons. J’étais tellement dans les vapes que j’en avais oublié que nous sommes en plein mois de décembre et que Noël est dans moins d’une semaine… Noël… Qu’avais-je l’intention d’offrir à Kynalis, déjà…? J’ai tellement les idées floues que je n’arrive même plus à m’en souvenir, et je dois me mordre l’intérieur de la lèvre pour ne pas pouffer de rire sans raisons.
Constatant que je suis prise de tremblement dus au froid – enfin, j’espère qu’ils y son dus – Kynalis m’offre la veste de son costume. Comme il est galant! Et romantique aussi, puisqu’il semble nous conduire vers le parc, en direction de l’arbre où nous avons véritablement fait connaissance. Comme c’est touchant! Je ne suis pas une fille du genre à aimer les bougies, les chemins de pétales de roses – les trucs clichés, quoi… Mais ça, le fait de m’emmener sous l’arbre, c’est… woah! Je n’ai même pas les idées assez claires pour trouver un adjectif qui convienne!
Lorsque nous sommes rendus sous l’arbre, je m’apprête à m’asseoir, mais il me retient aussitôt – peut-être pensait-il que mes jambes étaient en train de fléchir? Quoi que, c’est vrai que ce n’était pas une très bonne idée de ma part de m’apprêter à m’asseoir dans la neige, en plus d’être gelée, j’aurais été toute mouillée! Comme je suis idiote, ce soir!
« Tu sais, Kynalis… », je dis en lui prenant maladroitement les mains, me plantant devant lui. Quelques secondes s’écoulent avant que je continue ma phrase : me balançant à peine sur mes pieds, j’en avais presque oublié ce que je voulais dire. « Je suis vraiment très très heureuse d’être ici avec toi… »
Encore une fois, je suis saisie d’une horrible envie de pouffer de rire, et je dois me mordre l’intérieur de la lèvre avec force pour m’en empêcher.
Comme c’est drôle de constater que, ce soir, tout me semble… drôle!
Je commence soudain à ressentir des bouffées de chaleur, comme si la température de la pièce avait subitement monté de plusieurs degrés. Peut-être est-ce la proximité qui règne présentement entre Kynalis et moi qui provoque cet effet chez moi? Après tout, il s’agit tout de même de la première fois que nous nous trouvons aussi près, et aussi longtemps… Pour lui, ce doit être tout à fait banal, au fond. Ce n’est tout de même pas la première fois qu’il danse avec une fille – il a tout de même eu des tonnes de prétendantes auparavant. Tandis que moi, eh bien, c’est sans aucun doute la première fois que je danse avec un garçon.
Pour être honnête, avant cette année, je ne me suis jamais véritablement intéressée aux garçons. J’ai toujours été du genre à me concentrer uniquement sur mes études – et puis, je n’ai jamais été très populaire non plus, admettons-le. Si je n’avais pas même des amis, pourquoi aurais-je eu alors un petit ami? Je n’ai jamais été du genre à vraiment plaire aux garçons. Certes, j’ai déjà, très rarement, eu des invitations à sortir avec un individu de l’autre sexe, mais c’était toujours des garçons plus ou moins idiots… Je me suis en fait toujours dit que cela ne pressait pas, que j’avais tout mon temps devant moi. Seulement, je suis tout de même rendue à dix-sept ans, il fallait bien que je commence un jour ou l’autre aux garçons…
… Et il aura fallu que ça tombe sur Kynalis Drew. Don Juan du bahut, le plus beau garçon que l’on puisse trouver dans tout le château qu’est Hogwarts, séducteur de premier rang. Allons voir que la petite personne que je suis aurait la moindre chance auprès de lui. Toutes les filles de l’école sont à ses pieds, et je suis loin de pouvoir rivaliser avec elles. Mais bon, je m’estime déjà heureuse de l’avoir comme ami – ce n’est pas donné à tout le monde.
D’autant plus que, en ce moment, c’est moi qui ai l’honneur de danser avec lui. Oui, oui, moi. Que moi et personne d’autres. Ce soir, il est à moi. Juste à moi.
Tandis que nous dansons toujours ensemble, j’essaie de faire abstraction des mes étourdissements envahissants. C’est tout de même étrange, je commence à me sentir de moins en moins bien… Mais je m’en fiche éperdument. Encore plus bizarre, cette situation me donne presque envie de rire ; la preuve que je me fiche totalement du fait que j’ai l’impression que le décor tourne lentement autour de nous. Je suis avec Kynalis, et c’est tout ce qui compte pour moi.
J’ai beau essayer de le regarder fixement dans les yeux, je n’y parviens pas. J’ai l’impression d’être incapable de maintenir mon regard à un endroit fixe. C’est pourquoi je détourne fréquemment les yeux, clignant rapidement des paupières à plusieurs reprises, comme si cela chasserait les étourdissements qui m’assaillent – en vain.
Sans ne plus vraiment prendre la peine de réfléchir à ce que je fais, je me mets à déboutonner peu à peu les boutons de sa chemise, laissant entrevoir un mince petit triangle de peau hâlée. Je passe donc mes bras autour de son cou, m’y pendant littéralement, en me blottissant dangereusement contre lui, cherchant toujours à diminuer l’espace entre nous.
Une petite, toute petite partie de moi a bel et bien conscience que quelque chose ne tourne pas rond. Après tout, depuis quand est-ce dans mes habitudes d’agir de la sorte? Je suis généralement gênée comme dix au naturel, et gênée comme quarante lorsque je suis en compagnie de Kynalis – et encore, je le suis probablement encore plus. Alors comment expliquer que, soudainement, je ne ressens aucune gêne à défaire les premiers boutons de sa chemise, à me blottir contre lui de façon aussi incontrôlée? Il me semble que jamais je n’aurais osé faire une chose pareille en temps normal.
Mais une autre partie de moi, beaucoup plus grande que la première, s’en fiche totalement. Qu’importe cette légère migraine, qu’importe ces étourdissements, ces bouffées de chaleur, cette étrange envie de constamment pouffer de rire. Je suis bien, présentement, en ce merveilleux moment contre le merveilleux torse de mon merveilleux Kynalis… Woah, ça fait un peu trop de merveilleux là, je vais empirer ma migraine si je continue.
Mon Kynalis. Oui oui, il est à moi, juste à moi. Si n’importe quelle fille essaie de l’approcher, elle aura affaire à Jillian Winter! Elles verront bien qu’il est à moi. Kynalis est à moi.
Posant lourdement ma tête contre lui, un sourire béat naît sur mon visage à cette pensé. (Que dis-je, un sourire de démente, plutôt. Je dois vraiment être ridicule.) S’il pouvait entendre ce que je suis présentement en train de penser… ce serait… vraiment la honte…
En fait, non. Puisque je m’en fiche. Oui oui! Étrangement, même si ce n’est pas du tout dans mes habitudes, je me fiche de tout tout tout, ce soir. Je me fiche de franchir des barrières que je ne devrais pas franchir, je me fiche du fait que tout le monde puisse nous voir, je me fiche du fait que j’aie peine à me tenir sur mes deux jambes, je me fiche du fait que j’agisse de façon vraiment bizarre… Oui, je me fiche de tout. Tout sauf de Kynalis. Mon Kynalis.
« Tu veux aller faire un petit tour dehors? »
Hein, quoi? Oh, c’est Kynalis, mon Kynalis qui me parle! Aller faire un tour dehors? Pourquoi, il n’est pas bien ici à l’intérieur? Préfèrerait-il que nous ne soyons que tous les deux? Si je n’étais pas dans un état aussi hors du commun, je sauterais de joie à la pensé que ce soit la véritable raison de son invitation à aller prendre l’air. Sauf que, là, en ce moment, j’ai beau ouvrir la bouche, je n’arrive même pas à formuler une phrase cohérente.
S’en rendant bien compte, il ne tarde pas davantage, me prenant par la taille afin de ma guider à l’intérieur. Comme nous marchons ensemble dans les couloirs en direction de la sortie, j’ai peine à marcher correctement, voilà pourquoi je m’agrippe à lui du mieux que je peux. Lorsque la porte se trouve en face de nous, j’ai la nette impression qu’elle ne cesse de reculer à chaque pas que nous faisons. Mais ce ne doit être qu’une impression, puisque nous parvenons finalement à l’extérieur.
Une fois que nous avons mit les pieds dehors, je suis prise de frissons au contact de l’air froid dans mes poumons. J’étais tellement dans les vapes que j’en avais oublié que nous sommes en plein mois de décembre et que Noël est dans moins d’une semaine… Noël… Qu’avais-je l’intention d’offrir à Kynalis, déjà…? J’ai tellement les idées floues que je n’arrive même plus à m’en souvenir, et je dois me mordre l’intérieur de la lèvre pour ne pas pouffer de rire sans raisons.
Constatant que je suis prise de tremblement dus au froid – enfin, j’espère qu’ils y son dus – Kynalis m’offre la veste de son costume. Comme il est galant! Et romantique aussi, puisqu’il semble nous conduire vers le parc, en direction de l’arbre où nous avons véritablement fait connaissance. Comme c’est touchant! Je ne suis pas une fille du genre à aimer les bougies, les chemins de pétales de roses – les trucs clichés, quoi… Mais ça, le fait de m’emmener sous l’arbre, c’est… woah! Je n’ai même pas les idées assez claires pour trouver un adjectif qui convienne!
Lorsque nous sommes rendus sous l’arbre, je m’apprête à m’asseoir, mais il me retient aussitôt – peut-être pensait-il que mes jambes étaient en train de fléchir? Quoi que, c’est vrai que ce n’était pas une très bonne idée de ma part de m’apprêter à m’asseoir dans la neige, en plus d’être gelée, j’aurais été toute mouillée! Comme je suis idiote, ce soir!
« Tu sais, Kynalis… », je dis en lui prenant maladroitement les mains, me plantant devant lui. Quelques secondes s’écoulent avant que je continue ma phrase : me balançant à peine sur mes pieds, j’en avais presque oublié ce que je voulais dire. « Je suis vraiment très très heureuse d’être ici avec toi… »
Encore une fois, je suis saisie d’une horrible envie de pouffer de rire, et je dois me mordre l’intérieur de la lèvre avec force pour m’en empêcher.
Comme c’est drôle de constater que, ce soir, tout me semble… drôle!
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Quelques rares flocons de neige se faufilent parmi les branches pour finalement accéder sur nos visages fins et pour ensuite fondre délicatement sur notre corps fortement fébrile dû au froid de la saison. Je me retiens férocement de trembler tel un lâche que l'on envoie à la guerre, mais mon corps ne tiendra plus très longtemps dans ce froid féroce. Je me souviens les paroles d'un sage ami qui m'avait dit auparavant «Préparez vous pour le froid comme si vous vous prépariez à la guerre» et je n'ai jamais réellement compris le sens de cette citation avant de vivre cette situation aujourd'hui. Le froid est un facteur fortement influent, il peut offrir de terribles maladies mortelles pour recevoir votre vie en échange. Si on vérifie bien dans nos nombreux récits historiques, on pourrait également constater que le froid a souvent fait triomphé des hommes au combat, car il leur servait de stratagème face à leurs ennemis, les soldats les mieux préparés étaient généralement ceux qui triomphaient. C'est donc sur ce drap blanc qui voile le sol du parc de notre première véritable rencontre, au pied de cet arbre, où nous contemplons le ciel étoilé sous toute sa splendeur. Si ce soir devait être une des plus belles soirées de ma vie, seules les étoiles en seront témoins et elles seront fidèles à mon secret.
Je me souviens parfaitement de notre toute première rencontre ici-même, j'ai des souvenirs ancrés de nos paroles, de ma missionsuicidaire, je me souviens même de mon jeu de mots parfaitement médiocre ainsi que de la promesse qu'elle m'avait fait à la toute fin. Je me rappelle aussi que cette nuit là je n'ai que très peu dormi, je contemplais le plafond et tout les événements du jour étaient tout simplement bien gravés dans ma mémoire et que l'image de Jillian rayonnante ne voulait tout simplement pas se chasser de mon esprit. J'aurais tant voulu lui faire le même effet, si j'aurais pu, j'aurais tout simplement échanger toutes mes relations de courtes durées et purement physiques contre une relation éternelle avec elle car elle est la seule à avoir su me donner la véritable sensation que l'on ressent lorsqu'on est amoureux. Mon regard se pose sur elle un petit moment, et j'ai l'impression qu'elle est sur le point de flancher. Je lui tends les bras et la rattrape d'une certaine manière et je ne peux cesser de me tourmenter la tête par des milliards de pensées qui me bombardent toutes l'esprit au même moment soit lorsque nos mains s'entre touchent. Parfois un simple silence peut créer beaucoup plus que des milliards de paroles sans sens, tout comme parfois une personne peut s'avérer être celle de qui on a tout simplement besoin parmi des milliards de personnes qui n'ont aucun sens à nos yeux mais qui peuvent s'avérer la personne dont quelqu'un d'autre a besoin.
« Tu sais, Kynalis…Je suis vraiment très très heureuse d’être ici avec toi… » me dit-elle avec un long moment d'intervalles entre les deux divisions de sa phrase.
« Tu ne peux guère savoir à quel point c'est réciproque...car...je t'aime...» lui dis-je d'une voix à la fois tremblante et hésitante.
Puis d'un moment à l'autre, je ne sais pas qui de nous deux s'est avançés, qui de nous deux s'est collés de l'autre, je ne sais tout simplement plus ce qui se déroule. Son corps chaud est collé contre le mien, mes bras sont sur ses hanches et je perds complètement le nord. Le temps devrait s'arrêter à cet instant précis, à cet onstant où toute la soirée devient plus belle, cet instant où nos deux lèvres se sont rapprochés l'une de l'autre pour finalement ne fusionner qu'en une seule. Je sens sa respiration haletante contre mon visage, je goûte toute la profondeur de ses lèvres si chastes, si pures, si innocentes, je me fonds dans ce moment de paix, je disparais tout simplement sous l'emprise de son regard, je savoure son goût paradisiaque, son corps est un havre de paix et ses lèvres sont aussi savoureuses qu'un...PHILTRE DE CONFUSION.
Soudainement, plusieurs scènes défilent dans ma tête et me font terriblement me questionner. Tout d'abord le début de la soirée qui s'annonçait normale, puis l'arrivé de Jillian et toute la soirée qui embellit. Je revois aussi la dispute avec Lucius, le feu d'artifice et nous qui reprennons nos verres et...merlin! Les faits concordent tout simplement trop, seul Lucius pouvait s'en être procuré car la dernière fois on voulait défier les règles et on en avait bu une petite quantité, déjà là ça avait été suffisant pour que le lendemain je ne me souviens plus de rien. La vérité est trop souvent terrible et nous fait souffrir, si seulement je ne devais pas avoir à faire face à cette vérité, si seulement tout ne s'était pas déroulé ainsi, j'aurais tant voulu que cet événement ce soit déroulé dans des circonstances différentes. Tout est si flagrant quand je me remémore cette soirée, le fait que Jillian me déboutonne ma chemise, le fait qu'elle rit à tout moment même quand les événements ne sont pas très fortement comique, je revois aussi toutes ces paroles qu'elle m'a dit, elle ne devait pas les penser vraiment... tout ceci doit simplement être dû à son philtre de confusion. Jamais je n'aurais dû m'imaginer avoir une chance avec elle, jamais je n'aurais dû tout simplement m'imaginer que l'on s'était embrassés car... elle m'aimait malgré que je sois cette personne ignoble. On n'aurait jamais échangé ce baiser qui était un rêve au départ mais qui s'est peu à peu métamorphosé en cauchemar si elle aurait été dans son état normal, mais le pire c'est que demain matin, elle ne se souviendra tout simplement plus de rien du tout, que ce soit notre baiser ou encore même ma déclaration...tandis que moi, ces instants ne cesseront de hanter mon esprit et ne me laisseront tout simplement jamais sortir de leur emprise. Puis ma tête se penche légèrement vers le sol, je n'ose plus traverser son regard car ce serait tout simplement trop douleureux...trop irréel et je peux à peine souffler mes dernières paroles de la soirée...
«Ji...Jillian, je..je vais...te ramener à ton dortoir.»
Je me souviens parfaitement de notre toute première rencontre ici-même, j'ai des souvenirs ancrés de nos paroles, de ma mission
« Tu sais, Kynalis…Je suis vraiment très très heureuse d’être ici avec toi… » me dit-elle avec un long moment d'intervalles entre les deux divisions de sa phrase.
« Tu ne peux guère savoir à quel point c'est réciproque...car...je t'aime...» lui dis-je d'une voix à la fois tremblante et hésitante.
Puis d'un moment à l'autre, je ne sais pas qui de nous deux s'est avançés, qui de nous deux s'est collés de l'autre, je ne sais tout simplement plus ce qui se déroule. Son corps chaud est collé contre le mien, mes bras sont sur ses hanches et je perds complètement le nord. Le temps devrait s'arrêter à cet instant précis, à cet onstant où toute la soirée devient plus belle, cet instant où nos deux lèvres se sont rapprochés l'une de l'autre pour finalement ne fusionner qu'en une seule. Je sens sa respiration haletante contre mon visage, je goûte toute la profondeur de ses lèvres si chastes, si pures, si innocentes, je me fonds dans ce moment de paix, je disparais tout simplement sous l'emprise de son regard, je savoure son goût paradisiaque, son corps est un havre de paix et ses lèvres sont aussi savoureuses qu'un...
Soudainement, plusieurs scènes défilent dans ma tête et me font terriblement me questionner. Tout d'abord le début de la soirée qui s'annonçait normale, puis l'arrivé de Jillian et toute la soirée qui embellit. Je revois aussi la dispute avec Lucius, le feu d'artifice et nous qui reprennons nos verres et...merlin! Les faits concordent tout simplement trop, seul Lucius pouvait s'en être procuré car la dernière fois on voulait défier les règles et on en avait bu une petite quantité, déjà là ça avait été suffisant pour que le lendemain je ne me souviens plus de rien. La vérité est trop souvent terrible et nous fait souffrir, si seulement je ne devais pas avoir à faire face à cette vérité, si seulement tout ne s'était pas déroulé ainsi, j'aurais tant voulu que cet événement ce soit déroulé dans des circonstances différentes. Tout est si flagrant quand je me remémore cette soirée, le fait que Jillian me déboutonne ma chemise, le fait qu'elle rit à tout moment même quand les événements ne sont pas très fortement comique, je revois aussi toutes ces paroles qu'elle m'a dit, elle ne devait pas les penser vraiment... tout ceci doit simplement être dû à son philtre de confusion. Jamais je n'aurais dû m'imaginer avoir une chance avec elle, jamais je n'aurais dû tout simplement m'imaginer que l'on s'était embrassés car... elle m'aimait malgré que je sois cette personne ignoble. On n'aurait jamais échangé ce baiser qui était un rêve au départ mais qui s'est peu à peu métamorphosé en cauchemar si elle aurait été dans son état normal, mais le pire c'est que demain matin, elle ne se souviendra tout simplement plus de rien du tout, que ce soit notre baiser ou encore même ma déclaration...tandis que moi, ces instants ne cesseront de hanter mon esprit et ne me laisseront tout simplement jamais sortir de leur emprise. Puis ma tête se penche légèrement vers le sol, je n'ose plus traverser son regard car ce serait tout simplement trop douleureux...trop irréel et je peux à peine souffler mes dernières paroles de la soirée...
«Ji...Jillian, je..je vais...te ramener à ton dortoir.»
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Quand bal rime avec rival...
Étrangement, même avec le veston de mon cavalier – comme ce mot me semble invraisemblable, soudainement! – je devrais tout de même avoir froid, puisque nous sommes déjà en fin décembre, mais, pourtant, je ressens toujours cette étrange chaleur étouffante que je ressentais tout à l’heure lorsque nous étions à l’intérieur. J’ai l’impression que cette chaleur est superficielle, qu’elle n’est pas réelle, comme si ce n’était qu’une illusion que mon cerveau envoyait à tout le reste de mon corps, comme pour lui faire croire que, au fond, il ne fait pas -20 degrés Celsius, mais bien quarante de plus.
Et ça, c’est sans compter ces étourdissements qui vont et viennent à intervalles irrégulières, me donnant l’impression que le décor autour de nous ne cesse de bouger, des tournoyer, de trembler… On se croirait dans un carrousel, lorsque tout tourne plus ou moins rapidement autour de nous. Comme c’est amusant!
Alors que bref silence s’installe, je lève la tête vers la ciel, presque surprise de me rendre compte que des branches se trouvent au dessus de nos têtes – chose généralement habituelle lorsque l’on se retrouve sous un arbre, à bien y penser. Ces branches sont recouvertes d’une magnifique neige blanche comme… blanche comme neige, quoi! Devant cette magnifique image, le sourire qui se trouvait déjà sur mon visage ne fait que s’agrandir davantage. Nous sommes chanceux en Grande-Bretagne d’avoir de la neige à ces temps-ci de l’année. Ailleurs en Europe, comme en France par exemple, il n’y en a pratiquement pas… Ce doit être triste, un Noël sans neige! Mais pourquoi n’ont-ils pas de neige, d’ailleurs? Et d’où elle vient toujours cette neige? Et comment est-ce qu’…
« Tu ne peux guère savoir à quel point c'est réciproque...car...je t'aime...»
Je sursaute presque lorsque la voix de Kynalis parvient à mes oreilles – et je ne serais même pas étonnée qu’elle y soit parvenue avec un certain retard. Mais, lunatique comme je l’étais à l’instant où il m’a parlé, je n’ai pas saisi un mot de ce qu’il a dit. Voilà donc pourquoi je penche légèrement ma tête sur le côté, sourcils froncés, signe d’incompréhension de ma part. Ce n’est qu’après quelques fractions de secondes de réflexion que ses mots me reviennent clairement à l’esprit, et que j’en comprends finalement le sens. De ce fait, ma bouche et mes paupières s’ouvrent un peu plus, en signe de stupéfaction et, une fois encore, cela me prend quelques fractions de secondes avant de réagir.
Puis, j’ignore si je suis la seule de nous deux à avoir réagi ainsi mais, aussitôt, je fais un pas de plus en sa direction, éliminant le peu de proximité qui se trouvait déjà entre nous, me blottissant littéralement contre lui, absorbant la chaleur corporelle qu’il dégage. Ne perdant pas une seconde de plus, je croise mes bras autour de sa nuque – doucement ou rudement? Je ne saurais dire – puis vient déposer mes lèvres sur les siennes, mes paupières se fermant à ce contact. Ses bras désormais sur mes hanches, il semble répondre au baiser de bon cœur. Étant collé à lui de la sorte, j’ai la certitude de sentir son cœur battre à travers sont torse, et si je ne me trompe pas, ce dernier semble battre à une vitesse inimaginable. Tandis que le mien, lui… Bat tout à fait normalement.
D’ailleurs, c’est tout à fait incroyable, car cela doit bien faire des mois que je rêve de cet instant, que je rêve d’une telle proximité, de mes lèvres contre les siennes, de ses bras autour de moi, des mois que je rêve de lui, tout simplement. Et pourtant, présentement, mon cœur réagi de façon tout à fait normal, comme si c’était la chose la plus banale du monde. Décidemment, il y a un truc qui cloche. Mais, honnêtement, il me semble que je n’en ai rien à faire du tout.
Je sépare légèrement mes lèvres des siennes à quelques reprises, question de reprendre ma respiration, échappant de petits nuages blancs de ma bouche, pour finalement revenir à mon occupation principale du moment.
Puis, c’est alors que, soudainement, il se détache de moi un peu trop rapidement à mon goût, comme si une mouche l’avait piqué. Intriguée, j’ai de nouveau la même réaction que tout à l’heure, soit celle de pencher ma tête sur le côté, fronçant les sourcils d’incompréhension. Il semble chercher ses mots, ou plutôt la force de les prononcer. Mais d’où lui vient donc cette soudaine perte d’assurance?
«Ji...Jillian, je…je vais...te ramener à ton dortoir.»
Mais qu’est-ce qui lui prend, tout d’un coup? Pourtant, il semblait apprécié notre échange, d’autant plus qu’il devrait savoir qu’il ne peut pas me reconduire à mon dortoir, puisque les garçons n’ont pas le droit d’accéder au dortoir des filles, sans quoi son escalier se transformera en véritable glissoire… N’empêche que, là, ce n’est pas ce qui m’intrigue le plus.
« Mais qu’est-ce qui se passe? » je lui demande en prenant délicatement son visage entre mes mains, tentant de croiser son regard fuyant. M’étirant – car il est tout de même un peu plus grand que moi, il ne faut pas l’oublier – je rapproche de nouveau mon visage du sien, de façon à ce qu’ils soient très très près. « Je croyais que tu aimais sentir mes lèvres contre les tiennes… », je continue, ce après quoi je redépose un chaste baiser sur ses lèvres, laissant glisser ma main droite de sa joue jusqu’à son torse, au niveau de son cœur, constatant les battements irréguliers de celui-ci. « N’apprécies-tu pas? » je renchéris, traçant une ligne de baisers le long de sa mâchoire jusqu’à son cou.
Est-ce moi où il en retient même sa respiration? Enfin, il est possible que je me trompe, après tout, j’ai peine à saisir tout ce qui se passe présentement… N’empêche que, au rythme où son cœur bat, il est évident que je ne le laisse pas indifférent – il ne faut pas lui en vouloir, c’est un garçon après tout!
« Moi qui croyais que tu m’aimais bien… » je souffle à son oreille, pour finalement déposer de nouveau mes lèvres contre sa peau tiède, tout à fait consciente de ce que je suis en train de lui faire subir – et jamais je n’aurais cru prendre plaisir à faire une telle chose.
Et ça, c’est sans compter ces étourdissements qui vont et viennent à intervalles irrégulières, me donnant l’impression que le décor autour de nous ne cesse de bouger, des tournoyer, de trembler… On se croirait dans un carrousel, lorsque tout tourne plus ou moins rapidement autour de nous. Comme c’est amusant!
Alors que bref silence s’installe, je lève la tête vers la ciel, presque surprise de me rendre compte que des branches se trouvent au dessus de nos têtes – chose généralement habituelle lorsque l’on se retrouve sous un arbre, à bien y penser. Ces branches sont recouvertes d’une magnifique neige blanche comme… blanche comme neige, quoi! Devant cette magnifique image, le sourire qui se trouvait déjà sur mon visage ne fait que s’agrandir davantage. Nous sommes chanceux en Grande-Bretagne d’avoir de la neige à ces temps-ci de l’année. Ailleurs en Europe, comme en France par exemple, il n’y en a pratiquement pas… Ce doit être triste, un Noël sans neige! Mais pourquoi n’ont-ils pas de neige, d’ailleurs? Et d’où elle vient toujours cette neige? Et comment est-ce qu’…
« Tu ne peux guère savoir à quel point c'est réciproque...car...je t'aime...»
Je sursaute presque lorsque la voix de Kynalis parvient à mes oreilles – et je ne serais même pas étonnée qu’elle y soit parvenue avec un certain retard. Mais, lunatique comme je l’étais à l’instant où il m’a parlé, je n’ai pas saisi un mot de ce qu’il a dit. Voilà donc pourquoi je penche légèrement ma tête sur le côté, sourcils froncés, signe d’incompréhension de ma part. Ce n’est qu’après quelques fractions de secondes de réflexion que ses mots me reviennent clairement à l’esprit, et que j’en comprends finalement le sens. De ce fait, ma bouche et mes paupières s’ouvrent un peu plus, en signe de stupéfaction et, une fois encore, cela me prend quelques fractions de secondes avant de réagir.
Puis, j’ignore si je suis la seule de nous deux à avoir réagi ainsi mais, aussitôt, je fais un pas de plus en sa direction, éliminant le peu de proximité qui se trouvait déjà entre nous, me blottissant littéralement contre lui, absorbant la chaleur corporelle qu’il dégage. Ne perdant pas une seconde de plus, je croise mes bras autour de sa nuque – doucement ou rudement? Je ne saurais dire – puis vient déposer mes lèvres sur les siennes, mes paupières se fermant à ce contact. Ses bras désormais sur mes hanches, il semble répondre au baiser de bon cœur. Étant collé à lui de la sorte, j’ai la certitude de sentir son cœur battre à travers sont torse, et si je ne me trompe pas, ce dernier semble battre à une vitesse inimaginable. Tandis que le mien, lui… Bat tout à fait normalement.
D’ailleurs, c’est tout à fait incroyable, car cela doit bien faire des mois que je rêve de cet instant, que je rêve d’une telle proximité, de mes lèvres contre les siennes, de ses bras autour de moi, des mois que je rêve de lui, tout simplement. Et pourtant, présentement, mon cœur réagi de façon tout à fait normal, comme si c’était la chose la plus banale du monde. Décidemment, il y a un truc qui cloche. Mais, honnêtement, il me semble que je n’en ai rien à faire du tout.
Je sépare légèrement mes lèvres des siennes à quelques reprises, question de reprendre ma respiration, échappant de petits nuages blancs de ma bouche, pour finalement revenir à mon occupation principale du moment.
Puis, c’est alors que, soudainement, il se détache de moi un peu trop rapidement à mon goût, comme si une mouche l’avait piqué. Intriguée, j’ai de nouveau la même réaction que tout à l’heure, soit celle de pencher ma tête sur le côté, fronçant les sourcils d’incompréhension. Il semble chercher ses mots, ou plutôt la force de les prononcer. Mais d’où lui vient donc cette soudaine perte d’assurance?
«Ji...Jillian, je…je vais...te ramener à ton dortoir.»
Mais qu’est-ce qui lui prend, tout d’un coup? Pourtant, il semblait apprécié notre échange, d’autant plus qu’il devrait savoir qu’il ne peut pas me reconduire à mon dortoir, puisque les garçons n’ont pas le droit d’accéder au dortoir des filles, sans quoi son escalier se transformera en véritable glissoire… N’empêche que, là, ce n’est pas ce qui m’intrigue le plus.
« Mais qu’est-ce qui se passe? » je lui demande en prenant délicatement son visage entre mes mains, tentant de croiser son regard fuyant. M’étirant – car il est tout de même un peu plus grand que moi, il ne faut pas l’oublier – je rapproche de nouveau mon visage du sien, de façon à ce qu’ils soient très très près. « Je croyais que tu aimais sentir mes lèvres contre les tiennes… », je continue, ce après quoi je redépose un chaste baiser sur ses lèvres, laissant glisser ma main droite de sa joue jusqu’à son torse, au niveau de son cœur, constatant les battements irréguliers de celui-ci. « N’apprécies-tu pas? » je renchéris, traçant une ligne de baisers le long de sa mâchoire jusqu’à son cou.
Est-ce moi où il en retient même sa respiration? Enfin, il est possible que je me trompe, après tout, j’ai peine à saisir tout ce qui se passe présentement… N’empêche que, au rythme où son cœur bat, il est évident que je ne le laisse pas indifférent – il ne faut pas lui en vouloir, c’est un garçon après tout!
« Moi qui croyais que tu m’aimais bien… » je souffle à son oreille, pour finalement déposer de nouveau mes lèvres contre sa peau tiède, tout à fait consciente de ce que je suis en train de lui faire subir – et jamais je n’aurais cru prendre plaisir à faire une telle chose.
Jillian Winter- [Administratrice]
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