Salope. <3 [Défi - Mauve/Edmund]
H74 :: Suppléments :: RPG en délire :: Amour impossible?
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Salope. <3 [Défi - Mauve/Edmund]
« Edmuuuuuund !! Petite saucisse, viens que je te dévore avec du ketchup~ !! »
Je le vois ! En bas ! J’agrippe la rampe d’escalier d’une main et me jette joyeusement par-dessus bord, atterrissant dix mètres plus bas, mes bottes à cap d’acier s’enfonçant dangereusement dans le marbre qui se craquèle largement sous le choc. Mais où est passée cette petite agace juteuse ? Je me rétablis, mes genoux surhumains tremblent à peine. Mon regard acéré, déterminé et creusé de lourdes cernes vole sur le paysage dévasté; Hogwarts est par ma faute - celle du fugitif en fait, il n’a qu’à se rendre ! - un champ de bataille déserté et aux murs éclatés, criblés de balles. Cette sympathique petite chasse au Edmund dure depuis des semaines, les survivants ont déjà tous évacué sauf lui… LUI que je garde en mire, lui que je ne laisse pas partir. Edmund. Ma chose, l’amour de ma vie ! Comme je te désire, oh que oui, plus que tout, mort ou vif je t’aurai à moi seule !! Pourquoi me fuis-tu !?
Je rajuste gaiement la ceinture de balles que je porte en bandoulière et arme ma fidèle mitraillette, celle qui m’a débarrassé de tous les prétendants au 'trône-Edmund', plus efficace qu’un Avada Kedavra bien placé, tous mes sens à l’affut. Tout ceci par sa faute, pour avoir refusé mes charmes, mon amour profond et sincère, toutes mes tentatives de séduction !
Un gémissement apeuré attire mon attention; il n’a pu se contrôler, il craque sous la pression après des jours de traque intense et ininterrompue, ça y est !! J’entends sa santé mentale déjà ébréchée qui se brise, qui est fracassée par terre comme une coquille d’œuf qu’on piétine !! Il est derrière cette colonne couverte des marques de mes coups de poing rageurs lorsque je me suis débarrassée du stupide Al’Than arrogant ayant voulu le défendre trois jours plus tôt. Le pauvre fut réduit en bouillie avant même d’avoir compris ce qui se passait – le cadavre y est toujours. Maintenant, je perçois chaque sifflement de la respiration rauque de mon n’amou’ qui panique, à moins d’un mètre du corps quasi démantelé. Oui, j’en suis sûre : Il est LÀ.
« J’arrive mon chéri, ma petite boulette de miel séchéééé ! » je chantonne d'une voix aigüe pour le rassurer.
J’ai peine à courir sous mon lourd équipement aux allures militaires, copié sur un moldu dénommé Rambo, mais la promesse de l’extase que je ressentirai à tenir Edmund contre moi me donne des ailes et je fonce joyeusement et sans contrainte vers lui, parcourant le hall au plancher recouvert de gravas. Je n’aurai qu’à lui tirer dans les jambes : il ne pourra plus se relever et je le câlinerai autant que je voudrai, waaai !!
« Oh mon gros manchot pas très dodu mais que je manchote tout de même, viens voir meuMeuve !! »
Je tourne le coin et tire à l’aveuglette. Son hurlement ne vient pas; il dû s’échapper je-ne-sais-où et à la place de son sang chaud qui gicle me percutent une myriade de petits cailloux pointus arrachés à la pierre par les balles. Mais c’est qu’il résiste ! Là je suis contrariée. Je tiens l’arme à feu en l’air d’une main - mon bras fin et musclé se couvre de petites veines -, ma baguette magique de l’autre et je hume l’air chargé de poudre.
« Edmuuuuuuund ? Où te caches-tu petite salooope ? »
Je le vois ! En bas ! J’agrippe la rampe d’escalier d’une main et me jette joyeusement par-dessus bord, atterrissant dix mètres plus bas, mes bottes à cap d’acier s’enfonçant dangereusement dans le marbre qui se craquèle largement sous le choc. Mais où est passée cette petite agace juteuse ? Je me rétablis, mes genoux surhumains tremblent à peine. Mon regard acéré, déterminé et creusé de lourdes cernes vole sur le paysage dévasté; Hogwarts est par ma faute - celle du fugitif en fait, il n’a qu’à se rendre ! - un champ de bataille déserté et aux murs éclatés, criblés de balles. Cette sympathique petite chasse au Edmund dure depuis des semaines, les survivants ont déjà tous évacué sauf lui… LUI que je garde en mire, lui que je ne laisse pas partir. Edmund. Ma chose, l’amour de ma vie ! Comme je te désire, oh que oui, plus que tout, mort ou vif je t’aurai à moi seule !! Pourquoi me fuis-tu !?
Je rajuste gaiement la ceinture de balles que je porte en bandoulière et arme ma fidèle mitraillette, celle qui m’a débarrassé de tous les prétendants au 'trône-Edmund', plus efficace qu’un Avada Kedavra bien placé, tous mes sens à l’affut. Tout ceci par sa faute, pour avoir refusé mes charmes, mon amour profond et sincère, toutes mes tentatives de séduction !
Un gémissement apeuré attire mon attention; il n’a pu se contrôler, il craque sous la pression après des jours de traque intense et ininterrompue, ça y est !! J’entends sa santé mentale déjà ébréchée qui se brise, qui est fracassée par terre comme une coquille d’œuf qu’on piétine !! Il est derrière cette colonne couverte des marques de mes coups de poing rageurs lorsque je me suis débarrassée du stupide Al’Than arrogant ayant voulu le défendre trois jours plus tôt. Le pauvre fut réduit en bouillie avant même d’avoir compris ce qui se passait – le cadavre y est toujours. Maintenant, je perçois chaque sifflement de la respiration rauque de mon n’amou’ qui panique, à moins d’un mètre du corps quasi démantelé. Oui, j’en suis sûre : Il est LÀ.
« J’arrive mon chéri, ma petite boulette de miel séchéééé ! » je chantonne d'une voix aigüe pour le rassurer.
J’ai peine à courir sous mon lourd équipement aux allures militaires, copié sur un moldu dénommé Rambo, mais la promesse de l’extase que je ressentirai à tenir Edmund contre moi me donne des ailes et je fonce joyeusement et sans contrainte vers lui, parcourant le hall au plancher recouvert de gravas. Je n’aurai qu’à lui tirer dans les jambes : il ne pourra plus se relever et je le câlinerai autant que je voudrai, waaai !!
« Oh mon gros manchot pas très dodu mais que je manchote tout de même, viens voir meuMeuve !! »
Je tourne le coin et tire à l’aveuglette. Son hurlement ne vient pas; il dû s’échapper je-ne-sais-où et à la place de son sang chaud qui gicle me percutent une myriade de petits cailloux pointus arrachés à la pierre par les balles. Mais c’est qu’il résiste ! Là je suis contrariée. Je tiens l’arme à feu en l’air d’une main - mon bras fin et musclé se couvre de petites veines -, ma baguette magique de l’autre et je hume l’air chargé de poudre.
« Edmuuuuuuund ? Où te caches-tu petite salooope ? »
Invité- Invité
Re: Salope. <3 [Défi - Mauve/Edmund]
**Je rappelle à tout ceux qui liront qu’il s’agit ici de RP en délire, donc c’est du laisser-aller à un gros n’importe quoi… Veuillez donc, je vous prie, ne pas vous offusquer à ce qui dans un tout autre contexte pourrait sembler choquant ou déplacé. Et je ne vous en dis pas plus…;)**
« C’est ici que prend fin ta course folle, Mauve Nightingale! »
Al’Than se dresse entre elle et moi, beau, grand et fier, les muscles solidement bandés, baguette dressée devant lui, menaçant la jeune demoiselle en furie…
[À noter que rien de tout ceci n’est à connotation sexuelle, ni ce qui pourrait suivre – du moins, faisons comme si.]
Il résiste désespérément à cette dangereuse maniaque, à ses maints assauts à coups d’Endoloris, résolu à ne pas me laisser entre les mains de cette terrible chasseresse qui n’a de cesse de me traquer. Il est le seul s’étant obstiné à tenir tête à Nightingale qui ait survécu jusqu’ici – Nightingale, qui sans merci les a tous faits basculer sous mon regard horrifié. Actuellement, je crains davantage pour sa vie que la mienne.
« Jamais Edmund ne sera tien – jamais je ne le permettrai! proteste-t-il, acharné, tandis que je me raccroche désespérément à son bras meurtri par les maléfices de notre adversaire. Il te faudra me passer sur le corps avant d…
- …Très bien, qu’il en soit ainsi! », tranche-t-elle sèchement, froide et impitoyable, avant de regagner d’un grand bond son tank qu’elle avait jusqu’ici délaissé pour confronter Al’Than en duel magique.
Faisant ni une, ni deux, mon beau héros se précipite une fois de plus à mon secours, m’attrape par la taille avant de nous propulser hors du chemin du char blindé – qui va bientôt rencontrer un mur à la place de nos corps misérablement abimés. Nous nous retrouvons enlacés dans une étreinte terrifiée, lui en dessous de moi, nous en dessous d'un escalier en ruines qui nous tiendra lieu de cachette un moment ou deux. Sa main vient rencontrer ma joue dans un geste plein de délicatesse, tandis que de l’autre, il me maintient fermement serré contre lui, redoutant de toute évidence que nous ne soyons à nouveau séparés.
« Edmund, s’il fallait que je meure… », entame-t-il à peine, mais aussitôt je lui colle un baiser langoureux, refusant catégoriquement d’envisager la possibilité que me soit arraché mon amant. Il me prend alors la folle envie de me laisser aller à notre passion torride, peut-être alors pour une ultime fois, de parcourir de mes mains son corps marqué de nombreuses blessures de guerre ; je rêve l'espace d'un moment de le libérer de ses envies de ma chair alors qu’en mon âme et conscience je me ferais sien à nouveau – une dernière fois…
« Comme je te veux », soupire-t-il, son souffle chaud au creux de mon oreille, avant de plonger dans le mien son regard brûlant de désir. Je profite de cette occasion pour laisser glisser la pointe de ma langue le long de sa gorge, y essuyant un mince filet de sang. Nous tressaillons ensemble aux caresses douloureusement enivrantes de l’un et de l’autre. « Edmund, comme j’aurais aimé… » Ses paroles se perdent alors dans un nouveau baiser qui m’arrache quelques larmes, à la fois attendri et déchiré.
Un rire imprégné d’un profond dégoût nous rappelle alors à l’ordre, Nightingale ayant visiblement quitté son tank à demi enfoncé dans les vestiges de ce qui était les portes de la Grande Salle. Al’Than et moi regagnons avec regret une distance raisonnable, tandis que le pauvre se remet difficilement sur pieds, m’invitant galamment à en faire de même. La grande folle peste délibérément sur notre amour, tirant alors de sa trousse à outils de torture un long fouet qu’elle fait claquer sur le sol avec un rire qui n’a plus rien d’humain.
« Oh, comme tu vas y gouter, ma délicieuse petite créature! m’intime-t-elle, avec un coup d'oeil obsédé pour Al’Than qui aura pour effet de provoquer ce dernier. Tu te tortilleras de douleur entre mes doigts, oh! que oui, que oui – une fois que j’en aurai fini avec TOI, Noäh Al’Than! » Et elle part d’un nouveau rire hystérique.
Littéralement figé d’horreur, je ne vois bien sûr pas venir le coup ; je ne prévois pas la rapidité fulgurante avec laquelle Nightingale s’avance à la rencontre de mon homme pour lui infliger une nouvelle vague de douleur - supplice qui s’avère alors fatal. Les genoux d’Al’Than fléchissent, et son corps d’abord saisi de convulsions va s’échouer au sol, ensanglanté, et maintenant inanimé. Je ne prends pas même le temps de poser une dernière fois le regard sur le sublime corps qui repose au sol avant de m’engager dans une fuite qui durera alors trois jours...
* * *
…Trois jours. Il y a désormais trois jours que je tente désespérément d’échapper à cette détraquée, trois jours que je me meure de chagrin, de peur, de faim et de fatigue. Trois jours que je fuis pour rester envie, que je me cache pour ne pas que soient vains les efforts de mon Al’Than, et de tout ceux qui auront sacrifié leur propre vie pour me permettre de ne pas rester entre les mains de cette jeune psychotique.
Disposant d'un court moment de répit, je vais retrouver le corps d'Al'Than, quasiment inerte, à demi recouvert de grosses pierres et de poussière. Je passe une main tremblante et tâchée de sang sur son visage blanchi, lui qui lutte courageusement contre la mort qui le cerne.
« Tu ne peux plus rien pour moi, sauve-toi! » m’ordonne-t-il d’une voix à peine audible – mais qui pourrait suffire à ce qu’elle me retrouve. Je pose un doigt fin sur ses lèvres froides, priant pour que les micros détecteurs d’ultrasons de Nightingale ne nous aient pas repérés. Et ce n’est que peu dire, car j’ai la conviction qu’elle possède également tout un dispositif de surveillance par caméras…
…Et le bruit distant de ses pas lourds sur la pierre me fait alors tressauter. La revoilà, déjà. Elle se rapproche dangereusement vite.
« Pars, fais-vite! souffle-t-il à mi-voix, le regard sévère.
- Noäh, c’est impossible…, je gémis, la voix entrecoupée de sanglots.
- Je t’en conjure! supplie-t-il, ses mains s’agrippant à ma chemise déchirée. Pense à nos enfants, nos enfants, Edmund! »
…Minute, y’a confusion, là.
J’ouvre la bouche pour renchérir, mais le son des balles qui viennent percuter le mur derrière lequel je suis dissimulé suffisent alors à me convaincre que le temps est venu pour moi de reprendre la fuite.
« …Viens voir Meu-meüve! »
Misère.
C’est avec un dernier baiser pour mon amant, au seuil de la mort, que je me détache de lui à contrecœur une fois que j’ai essuyé du revers de ma manche l’emprunte de salive laissée aux coins de ses lèvres – il vaut mieux ne laisser aucune trace derrière moi. Puis, je retourne à ma course à toutes jambes, me jurant de passer prendre ce qu’il restera de sa personne une fois que… que j’aurai trouvé moyen de… me débarrasser d’elle…? Si c’est là chose envisageable, remarque. Mais je n’y compte pas trop…
« Edmuuuuuuund ? Où te caches-tu, petite salooope ? »
Je m’engage dans le seul et unique passage qui mérite encore d’être appelé ainsi – tous les autres corridors ont été démolis – et prends le premier virage sur la droite, jusqu’à ce qu’apparaisse sous mes yeux émerveillés la bibliothèque de l’école. Un espoir me fous me vient d’aller y trouver un nouveau refuge – qui sait, je pourrai peut-être y subsister encore deux ou trois jours en me nourrissant de parchemins et de pages de livres, sinon d’articles de journaux…
Or, bien que plein de bonne volonté... Je me prends les pieds dans le cadavre de Cendrys, le chat de Salem Lovegood, et mon corps déjà affaibli va percuter le sol. J’étouffe un cri de douleur, je crois m’être cassé le bras. Ou la jambe. Difficile à dire. Mais peu importe, puisque j’ai mal, et que, dans un cas comme dans l’autre…
…Mauve Nightingale ne tarde pas de retrouver ma trace.
« C’est ici que prend fin ta course folle, Mauve Nightingale! »
Al’Than se dresse entre elle et moi, beau, grand et fier, les muscles solidement bandés, baguette dressée devant lui, menaçant la jeune demoiselle en furie…
[À noter que rien de tout ceci n’est à connotation sexuelle, ni ce qui pourrait suivre – du moins, faisons comme si.]
Il résiste désespérément à cette dangereuse maniaque, à ses maints assauts à coups d’Endoloris, résolu à ne pas me laisser entre les mains de cette terrible chasseresse qui n’a de cesse de me traquer. Il est le seul s’étant obstiné à tenir tête à Nightingale qui ait survécu jusqu’ici – Nightingale, qui sans merci les a tous faits basculer sous mon regard horrifié. Actuellement, je crains davantage pour sa vie que la mienne.
« Jamais Edmund ne sera tien – jamais je ne le permettrai! proteste-t-il, acharné, tandis que je me raccroche désespérément à son bras meurtri par les maléfices de notre adversaire. Il te faudra me passer sur le corps avant d…
- …Très bien, qu’il en soit ainsi! », tranche-t-elle sèchement, froide et impitoyable, avant de regagner d’un grand bond son tank qu’elle avait jusqu’ici délaissé pour confronter Al’Than en duel magique.
Faisant ni une, ni deux, mon beau héros se précipite une fois de plus à mon secours, m’attrape par la taille avant de nous propulser hors du chemin du char blindé – qui va bientôt rencontrer un mur à la place de nos corps misérablement abimés. Nous nous retrouvons enlacés dans une étreinte terrifiée, lui en dessous de moi, nous en dessous d'un escalier en ruines qui nous tiendra lieu de cachette un moment ou deux. Sa main vient rencontrer ma joue dans un geste plein de délicatesse, tandis que de l’autre, il me maintient fermement serré contre lui, redoutant de toute évidence que nous ne soyons à nouveau séparés.
« Edmund, s’il fallait que je meure… », entame-t-il à peine, mais aussitôt je lui colle un baiser langoureux, refusant catégoriquement d’envisager la possibilité que me soit arraché mon amant. Il me prend alors la folle envie de me laisser aller à notre passion torride, peut-être alors pour une ultime fois, de parcourir de mes mains son corps marqué de nombreuses blessures de guerre ; je rêve l'espace d'un moment de le libérer de ses envies de ma chair alors qu’en mon âme et conscience je me ferais sien à nouveau – une dernière fois…
« Comme je te veux », soupire-t-il, son souffle chaud au creux de mon oreille, avant de plonger dans le mien son regard brûlant de désir. Je profite de cette occasion pour laisser glisser la pointe de ma langue le long de sa gorge, y essuyant un mince filet de sang. Nous tressaillons ensemble aux caresses douloureusement enivrantes de l’un et de l’autre. « Edmund, comme j’aurais aimé… » Ses paroles se perdent alors dans un nouveau baiser qui m’arrache quelques larmes, à la fois attendri et déchiré.
Un rire imprégné d’un profond dégoût nous rappelle alors à l’ordre, Nightingale ayant visiblement quitté son tank à demi enfoncé dans les vestiges de ce qui était les portes de la Grande Salle. Al’Than et moi regagnons avec regret une distance raisonnable, tandis que le pauvre se remet difficilement sur pieds, m’invitant galamment à en faire de même. La grande folle peste délibérément sur notre amour, tirant alors de sa trousse à outils de torture un long fouet qu’elle fait claquer sur le sol avec un rire qui n’a plus rien d’humain.
« Oh, comme tu vas y gouter, ma délicieuse petite créature! m’intime-t-elle, avec un coup d'oeil obsédé pour Al’Than qui aura pour effet de provoquer ce dernier. Tu te tortilleras de douleur entre mes doigts, oh! que oui, que oui – une fois que j’en aurai fini avec TOI, Noäh Al’Than! » Et elle part d’un nouveau rire hystérique.
Littéralement figé d’horreur, je ne vois bien sûr pas venir le coup ; je ne prévois pas la rapidité fulgurante avec laquelle Nightingale s’avance à la rencontre de mon homme pour lui infliger une nouvelle vague de douleur - supplice qui s’avère alors fatal. Les genoux d’Al’Than fléchissent, et son corps d’abord saisi de convulsions va s’échouer au sol, ensanglanté, et maintenant inanimé. Je ne prends pas même le temps de poser une dernière fois le regard sur le sublime corps qui repose au sol avant de m’engager dans une fuite qui durera alors trois jours...
* * *
…Trois jours. Il y a désormais trois jours que je tente désespérément d’échapper à cette détraquée, trois jours que je me meure de chagrin, de peur, de faim et de fatigue. Trois jours que je fuis pour rester envie, que je me cache pour ne pas que soient vains les efforts de mon Al’Than, et de tout ceux qui auront sacrifié leur propre vie pour me permettre de ne pas rester entre les mains de cette jeune psychotique.
Disposant d'un court moment de répit, je vais retrouver le corps d'Al'Than, quasiment inerte, à demi recouvert de grosses pierres et de poussière. Je passe une main tremblante et tâchée de sang sur son visage blanchi, lui qui lutte courageusement contre la mort qui le cerne.
« Tu ne peux plus rien pour moi, sauve-toi! » m’ordonne-t-il d’une voix à peine audible – mais qui pourrait suffire à ce qu’elle me retrouve. Je pose un doigt fin sur ses lèvres froides, priant pour que les micros détecteurs d’ultrasons de Nightingale ne nous aient pas repérés. Et ce n’est que peu dire, car j’ai la conviction qu’elle possède également tout un dispositif de surveillance par caméras…
…Et le bruit distant de ses pas lourds sur la pierre me fait alors tressauter. La revoilà, déjà. Elle se rapproche dangereusement vite.
« Pars, fais-vite! souffle-t-il à mi-voix, le regard sévère.
- Noäh, c’est impossible…, je gémis, la voix entrecoupée de sanglots.
- Je t’en conjure! supplie-t-il, ses mains s’agrippant à ma chemise déchirée. Pense à nos enfants, nos enfants, Edmund! »
…Minute, y’a confusion, là.
J’ouvre la bouche pour renchérir, mais le son des balles qui viennent percuter le mur derrière lequel je suis dissimulé suffisent alors à me convaincre que le temps est venu pour moi de reprendre la fuite.
« …Viens voir Meu-meüve! »
Misère.
C’est avec un dernier baiser pour mon amant, au seuil de la mort, que je me détache de lui à contrecœur une fois que j’ai essuyé du revers de ma manche l’emprunte de salive laissée aux coins de ses lèvres – il vaut mieux ne laisser aucune trace derrière moi. Puis, je retourne à ma course à toutes jambes, me jurant de passer prendre ce qu’il restera de sa personne une fois que… que j’aurai trouvé moyen de… me débarrasser d’elle…? Si c’est là chose envisageable, remarque. Mais je n’y compte pas trop…
« Edmuuuuuuund ? Où te caches-tu, petite salooope ? »
Je m’engage dans le seul et unique passage qui mérite encore d’être appelé ainsi – tous les autres corridors ont été démolis – et prends le premier virage sur la droite, jusqu’à ce qu’apparaisse sous mes yeux émerveillés la bibliothèque de l’école. Un espoir me fous me vient d’aller y trouver un nouveau refuge – qui sait, je pourrai peut-être y subsister encore deux ou trois jours en me nourrissant de parchemins et de pages de livres, sinon d’articles de journaux…
Or, bien que plein de bonne volonté... Je me prends les pieds dans le cadavre de Cendrys, le chat de Salem Lovegood, et mon corps déjà affaibli va percuter le sol. J’étouffe un cri de douleur, je crois m’être cassé le bras. Ou la jambe. Difficile à dire. Mais peu importe, puisque j’ai mal, et que, dans un cas comme dans l’autre…
…Mauve Nightingale ne tarde pas de retrouver ma trace.
Dernière édition par le Mer 17 Oct - 22:37, édité 1 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
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Re: Salope. <3 [Défi - Mauve/Edmund]
(Je tiens aussi à m’excuser pour la crudité de certains passages… En y repensant, les vieux insides peuvent sonner de manière étrange et déplacée aux oreilles extérieures ;o)
Je ne peux pas l’avoir laissé filer tout bêtement, non non non, c’est pas vrai !! Maintenant voilà mon incube psychotique qui gambade librement dans tout Hogwarts, qui sautille joyeusement d’un escalier brisé en deux à l’autre, ses petites ailes noires battant follement l’air derrière lui alors qu’il goute pleinement le BONHEUR de vivre, ce qu’il lui est interdit de faire en mon absence ! Mon Edmund libre de souffler un moment, mon Edmund libre de prendre une bouchée de mur, une douche, mon Edmund libre d’aller aux toilettes pour la première fois en trois jours, non, je ne peux pas l’accepter. Tu peux toujours danser et tournoyer de joie dans les airs, je te ferai follement payer d’être loin de moi lorsque je te retrouverai ! On ne se joue pas de Müve ainsi !
Toujours debout en plein milieu du grand hall dévasté, je tente de respirer calmement, de ne pas me laisser aller à la crise de rage qui hurle et bat mes portes à violents coups de bélier. J’essuie l’écume qui me coule sur le menton, prends le temps de refaire mes lulus, de penser à mes manchots… voilà, retour au calme.
CETTE SALOPE COURT TOUJOURS COMME UNE DINDE HEUREUSE !!
C’est inévitable, je dois démolir quelque chose, et pour la peine c’est Noäh Al’Than qui va écoper. Je lâche avec soulagement ma brutale frustration sur son cadavre, envoyant un formidable coup de pied dans ses pauvres côtes qui se brisent comme des allumettes de bois sec et déforment hideusement sa cage thoracique sous le choc. L’air qui se vide siffle dans sa gorge et produit un râle inhumain tout simplement exquis. Tiens, c’est amusant~ Ohh, encore, encore !! Je saute à pieds joints sur la masse de chair salement amochée (‘sur le Noäh tout décrissé’ serait l’expression exacte en fait) et le corps laisse échapper de nouveaux sifflements rauques suivis d’un long et fort…
Gémissement. Ou plutôt une pathétique expiration de douleur dénuée d’énergie, impossible à imputer à la physique de l’air dans ses poumons transpercés de côtes acérées, non… C’est clair maintenant, il ne peut plus faire lâchement le mort !! Il est toujours en vie, les yeux révulsés et la bouche s’ouvrant et se refermant comme celle d’un poisson qui panique hors de l’eau pendant que je lui rebondis dessus de tout mon poids, certes, mais EN VIE.
Je m’agenouille illico à ses côtés, l’empoigne furieusement par le collet et le gifle ‘quelque peu’ pour qu’il revienne à ses esprits.
« Tu vas me dire où il est, Al’Than ! » que je lui crache à la figure comme un manchot en pleine couvaison qui échappe son œuf dans la neige (ça veut dire très énervé parce que ça veut dire que le bébé il est mort ! MORT !!).
Al’Than tente d’articuler ce que je devine être une négation et je le gifle de plus belle, à la limite de tordre son petit cou fragilisé. J’agrippe ses cheveux argentés aux mèches engluées de sang, collant résolument mon regard mauve et en furie au sien qui a bien du mal à focaliser. Ses yeux brillants m’indiquent clairement qu’il ne parlera pas. En tout cas, pas dans ces conditions. Je le laisse choir mollement par terre et me redresse hautainement, prenant un peu de recul avec l’air de quelqu’un qui sait parfaitement ce qu’il fait. Et c’est le cas. Résolue à employer les pires méthodes de torture, je lui lance des boulettes de papier.
Il se cambre de douleur malgré son corps réduit à un tas sanglant, se tortille autant qu’il peut pour échapper à la menace, mais je persiste à le bombarder, une à la fois, avec l’inclinaison parfaitement mesurée du poignet qui convient. Je suis une experte et cette méthode n’a jamais failli personne……
ALORS POURQUOI IL PARLE PAAAAS !?
« Tu vas me dire où il est ou parti, Al’Than, ou je me verrai contrainte d’avoir recours aux… gros, très gros moyens !! Tu vois de quoi je parle !? Alors RÉPONDS ! »
C’est un peu plus efficace, son regard se stabilise, avec un degré de terreur supérieur comparé à il y a quelques secondes alors que je le bombardais d’abominables boulettes. Cependant, il ne flanche toujours pas, c’en est ridicule. Très bien. S’il ne veut pas parler, au moins sa… survivance aura fait en sorte que j’aurai obtenu une revanche encore plus satisfaisante sur lui !
« C’est toi qui l’aura voulu, Al’Than! Ne viens pas pleurer sur mon épaule quand ce sera fini, si il finit un jour...! »
Oui, oui, tu as tout à fait raison de trembler, mon chéri…
« NAEEEEEL, AMÈNE TA GROSSE BITE ICI ! »
Au loin, j’entends aussitôt les pattes griffues du gros loup dérangé résonner sur le dallage de marbre, accourant à toute vitesse et *traînant* derrière lui (remarquez bien l’usage du verbe traînant, ici) l’Arme secrète et destructrice.
« Amusez-vous bien entre frères… muuuUUWAHAHAAAAHA~~~ !! »
Je laisse la pauvre chose raidie de terreur à son sort et consulte mon... détecteur à ultrasons tiens, sondant l’école dans toutes les directions. Aussitôt retransmis en direct me parvient son cri suraigu et ô combien viril, parfaitement dans les cordes du fidèle appareil et correspondant à ma proie en fuite. Un Edmund qui trébuche apparaît sur l’écran. Maaagnifique. Il est juste à côté de la bibliothèque, ça va faire un beau feu tout ça~ - Nooon, je n’ai pas parlé de mettre le feu, qui a parlé de mettre le feu, où ça un feu ? - Hmmm, du Edmund cuit sur la broche ! Moi et mes manchots te dévorerons comme une frite enduite de crème fouettée ! Miam miam miaaam.
Je transperce les murs comme une flèche jusqu’à l’endroit de la chute de mon chéwi, détruisant ce qu’il restait de couloir à cet endroit. Résonnent d’où je viens grognements bestiaux et couinements coquasses; je m’imagine la scène en ricanant comme une démente et reporte mon attention à n’amour devant moi. O’Dwyer-mon-coussin rampe par terre comme une larve, tentant pathétiquement de s’éloigner de… d’un point quelconque derrière moi.
« Que fais-tu là, pauvre manchot avec des bras ? » je l’interroge doucement en m’extirpant presque gracieusement du dernier mur à franchir.
Ses membres s’agitent rapidement dans les gravas comme il tente de se redresser, mais ma main qui va plaquer sa tête contre le dallage froid l’intime à garder sagement la position ‘couché’ avant que je ne lui écrase complètement le crâne sur le sol. Enfin, je te tiens… Mes doigts glissent dans ses cheveux emmêlés par tant d’aventures et j’en profite pour respirer le mélange de shampoing expiré et de sueur par la même délicieuse occasion. Ah, Edmund ! Edmund, si tu savais ! Je m’approche de son oreille, et de mon ton le plus angélique je lui susurre :
« Je suis là maintenant ! Tu n’as plus rien à craindre~ Ne t’inquiète pas pour ton chéri… Je l’ai laissé entre de bonnes pattes, alors si tu l’entends crier ne t’en fais pas; c’est de plaisir vu ce à quoi il doit être sauvagement occupé en ce moment… AOUCH ! Oh, mais cesse de te débattre, c’est ridicule !!
- Noäh… sale pé…
- T’en n’as plus de Noäh ! C’est FINI ! »
Cette fois-ci, il parvient à m’envoyer dans la tronche un coup bien plus violent que les autres et à se dégager furieusement de mon emprise. Au lieu de me fuir, il agrippe mes vêtements et me tire assez proche de lui pour parvenir à restituer sauvagement le peu qu’il reste dans son estomac sur moi.
« J’te… *cough* VOMIS DESSUS !! » qu’il réussi à articuler en s’étouffant violement.
Je tente par réflexe de le repousser, mais c’est qu’il s’accroche solidement le damné !
- « Quoiiiii !? T’as pas le droit de me faire ça, eh !! Lâche-moi ça brûle ! »
Je m’écarte d’un bon et il en profite pour bondir hors de portée, fonçant dans la bibliothèque les jambes à son cou comme s’il était poursuivi par le diable en personne. Beeen voyons, c’est quoi tout ça !
Ma peau recouverte de ses sucs gastriques et de sa bile – tout ce qui lui restait dans le ventre j’imagine – chauffe affreusement. Mais maintenant que je m’y suis accoutumée, tout ce qui me vient à l’esprit c’est « Aw, du vomi d’Edmund~ ». Le temps de collecter son cadeau dans un petit sac ziploc, je me relève et pars à sa suite.
« Edmuuuuund, tout ceci est ridicule, laisse-moi sauver ton âme par mon amour, après tu vas te sentir tout bien. Je vais t’emmener dans un endroit merveilleux, et puis j’ai des bonbons. Si tu continues à fuir je vais être forcée de me satisfaire sur ton cadavre, tu le sais ça ? »
Je cesse de hurler en entrant dans la bibliothèque, pas question de me faire repérer… (Mes incohérences ne vous concernent pas.) Où est-il encore passé ? Sur une étagère, sous une chaise, au plafond, dans les murs !? Je tire ma baguette de son fourreau, la laissant glisser sur les aspérités des murs et des reliures à mesure que j’avance dans la bibliothèque. Peut-être devrais-je enflammer quelques rayons, histoire de le faire sortir de son trou en dernier recours… Ce ne sera pas nécessaire il semble : J’aperçois quelques rangées plus loin une forme accroupie, le nez dans un livre, alors que des bruits de mastication hâtée me proviennent. C’est lui, wai~ !! Mais il n’est quand même pas…
« Oi, bébé Edmund~ !! Tu sais, j’te nourrirai si t’acceptes de venir avec moi !! T’es pas obligé de recourir à de tels… »
La forme apeurée bondit au son de ma voix et file le plus loin possible, mais trop tard, je l’ai en ligne de mire. Eheh, tu ne m’échapperas paaas !!
« Mini Dmund, tu me forces à faire ça, tu t’en rends compte !? »
‘Mini’ Dmund ? Ooh… l’idée qui me vient à l’esprit est celle d’un génie. Je prends scrupuleusement le temps de viser à la perfection le pauvre maigrichon affolé qui court en zigzag, un grand bout de la page 279 de ‘La reproduction des méduses australes en Antarctique’ coincé entre les dents, alors que je savoure un plaisir fou à invoquer le fameux maléfice qui m’est splendidement venu à l’esprit.
- « Tu l’auras voulu mini Edmund… Reducto~ »
(Eh oui je remets ça, mini Dmund, mais cette fois t’as un peu plus de contrôle sur la situation nah ? À toi de voir ce qui se passe ou ne se passe pas~ )
Je ne peux pas l’avoir laissé filer tout bêtement, non non non, c’est pas vrai !! Maintenant voilà mon incube psychotique qui gambade librement dans tout Hogwarts, qui sautille joyeusement d’un escalier brisé en deux à l’autre, ses petites ailes noires battant follement l’air derrière lui alors qu’il goute pleinement le BONHEUR de vivre, ce qu’il lui est interdit de faire en mon absence ! Mon Edmund libre de souffler un moment, mon Edmund libre de prendre une bouchée de mur, une douche, mon Edmund libre d’aller aux toilettes pour la première fois en trois jours, non, je ne peux pas l’accepter. Tu peux toujours danser et tournoyer de joie dans les airs, je te ferai follement payer d’être loin de moi lorsque je te retrouverai ! On ne se joue pas de Müve ainsi !
Toujours debout en plein milieu du grand hall dévasté, je tente de respirer calmement, de ne pas me laisser aller à la crise de rage qui hurle et bat mes portes à violents coups de bélier. J’essuie l’écume qui me coule sur le menton, prends le temps de refaire mes lulus, de penser à mes manchots… voilà, retour au calme.
CETTE SALOPE COURT TOUJOURS COMME UNE DINDE HEUREUSE !!
C’est inévitable, je dois démolir quelque chose, et pour la peine c’est Noäh Al’Than qui va écoper. Je lâche avec soulagement ma brutale frustration sur son cadavre, envoyant un formidable coup de pied dans ses pauvres côtes qui se brisent comme des allumettes de bois sec et déforment hideusement sa cage thoracique sous le choc. L’air qui se vide siffle dans sa gorge et produit un râle inhumain tout simplement exquis. Tiens, c’est amusant~ Ohh, encore, encore !! Je saute à pieds joints sur la masse de chair salement amochée (‘sur le Noäh tout décrissé’ serait l’expression exacte en fait) et le corps laisse échapper de nouveaux sifflements rauques suivis d’un long et fort…
Gémissement. Ou plutôt une pathétique expiration de douleur dénuée d’énergie, impossible à imputer à la physique de l’air dans ses poumons transpercés de côtes acérées, non… C’est clair maintenant, il ne peut plus faire lâchement le mort !! Il est toujours en vie, les yeux révulsés et la bouche s’ouvrant et se refermant comme celle d’un poisson qui panique hors de l’eau pendant que je lui rebondis dessus de tout mon poids, certes, mais EN VIE.
Je m’agenouille illico à ses côtés, l’empoigne furieusement par le collet et le gifle ‘quelque peu’ pour qu’il revienne à ses esprits.
« Tu vas me dire où il est, Al’Than ! » que je lui crache à la figure comme un manchot en pleine couvaison qui échappe son œuf dans la neige (ça veut dire très énervé parce que ça veut dire que le bébé il est mort ! MORT !!).
Al’Than tente d’articuler ce que je devine être une négation et je le gifle de plus belle, à la limite de tordre son petit cou fragilisé. J’agrippe ses cheveux argentés aux mèches engluées de sang, collant résolument mon regard mauve et en furie au sien qui a bien du mal à focaliser. Ses yeux brillants m’indiquent clairement qu’il ne parlera pas. En tout cas, pas dans ces conditions. Je le laisse choir mollement par terre et me redresse hautainement, prenant un peu de recul avec l’air de quelqu’un qui sait parfaitement ce qu’il fait. Et c’est le cas. Résolue à employer les pires méthodes de torture, je lui lance des boulettes de papier.
Il se cambre de douleur malgré son corps réduit à un tas sanglant, se tortille autant qu’il peut pour échapper à la menace, mais je persiste à le bombarder, une à la fois, avec l’inclinaison parfaitement mesurée du poignet qui convient. Je suis une experte et cette méthode n’a jamais failli personne……
ALORS POURQUOI IL PARLE PAAAAS !?
« Tu vas me dire où il est ou parti, Al’Than, ou je me verrai contrainte d’avoir recours aux… gros, très gros moyens !! Tu vois de quoi je parle !? Alors RÉPONDS ! »
C’est un peu plus efficace, son regard se stabilise, avec un degré de terreur supérieur comparé à il y a quelques secondes alors que je le bombardais d’abominables boulettes. Cependant, il ne flanche toujours pas, c’en est ridicule. Très bien. S’il ne veut pas parler, au moins sa… survivance aura fait en sorte que j’aurai obtenu une revanche encore plus satisfaisante sur lui !
« C’est toi qui l’aura voulu, Al’Than! Ne viens pas pleurer sur mon épaule quand ce sera fini, si il finit un jour...! »
Oui, oui, tu as tout à fait raison de trembler, mon chéri…
« NAEEEEEL, AMÈNE TA GROSSE BITE ICI ! »
Au loin, j’entends aussitôt les pattes griffues du gros loup dérangé résonner sur le dallage de marbre, accourant à toute vitesse et *traînant* derrière lui (remarquez bien l’usage du verbe traînant, ici) l’Arme secrète et destructrice.
« Amusez-vous bien entre frères… muuuUUWAHAHAAAAHA~~~ !! »
Je laisse la pauvre chose raidie de terreur à son sort et consulte mon... détecteur à ultrasons tiens, sondant l’école dans toutes les directions. Aussitôt retransmis en direct me parvient son cri suraigu et ô combien viril, parfaitement dans les cordes du fidèle appareil et correspondant à ma proie en fuite. Un Edmund qui trébuche apparaît sur l’écran. Maaagnifique. Il est juste à côté de la bibliothèque, ça va faire un beau feu tout ça~ - Nooon, je n’ai pas parlé de mettre le feu, qui a parlé de mettre le feu, où ça un feu ? - Hmmm, du Edmund cuit sur la broche ! Moi et mes manchots te dévorerons comme une frite enduite de crème fouettée ! Miam miam miaaam.
Je transperce les murs comme une flèche jusqu’à l’endroit de la chute de mon chéwi, détruisant ce qu’il restait de couloir à cet endroit. Résonnent d’où je viens grognements bestiaux et couinements coquasses; je m’imagine la scène en ricanant comme une démente et reporte mon attention à n’amour devant moi. O’Dwyer-mon-coussin rampe par terre comme une larve, tentant pathétiquement de s’éloigner de… d’un point quelconque derrière moi.
« Que fais-tu là, pauvre manchot avec des bras ? » je l’interroge doucement en m’extirpant presque gracieusement du dernier mur à franchir.
Ses membres s’agitent rapidement dans les gravas comme il tente de se redresser, mais ma main qui va plaquer sa tête contre le dallage froid l’intime à garder sagement la position ‘couché’ avant que je ne lui écrase complètement le crâne sur le sol. Enfin, je te tiens… Mes doigts glissent dans ses cheveux emmêlés par tant d’aventures et j’en profite pour respirer le mélange de shampoing expiré et de sueur par la même délicieuse occasion. Ah, Edmund ! Edmund, si tu savais ! Je m’approche de son oreille, et de mon ton le plus angélique je lui susurre :
« Je suis là maintenant ! Tu n’as plus rien à craindre~ Ne t’inquiète pas pour ton chéri… Je l’ai laissé entre de bonnes pattes, alors si tu l’entends crier ne t’en fais pas; c’est de plaisir vu ce à quoi il doit être sauvagement occupé en ce moment… AOUCH ! Oh, mais cesse de te débattre, c’est ridicule !!
- Noäh… sale pé…
- T’en n’as plus de Noäh ! C’est FINI ! »
Cette fois-ci, il parvient à m’envoyer dans la tronche un coup bien plus violent que les autres et à se dégager furieusement de mon emprise. Au lieu de me fuir, il agrippe mes vêtements et me tire assez proche de lui pour parvenir à restituer sauvagement le peu qu’il reste dans son estomac sur moi.
« J’te… *cough* VOMIS DESSUS !! » qu’il réussi à articuler en s’étouffant violement.
Je tente par réflexe de le repousser, mais c’est qu’il s’accroche solidement le damné !
- « Quoiiiii !? T’as pas le droit de me faire ça, eh !! Lâche-moi ça brûle ! »
Je m’écarte d’un bon et il en profite pour bondir hors de portée, fonçant dans la bibliothèque les jambes à son cou comme s’il était poursuivi par le diable en personne. Beeen voyons, c’est quoi tout ça !
Ma peau recouverte de ses sucs gastriques et de sa bile – tout ce qui lui restait dans le ventre j’imagine – chauffe affreusement. Mais maintenant que je m’y suis accoutumée, tout ce qui me vient à l’esprit c’est « Aw, du vomi d’Edmund~ ». Le temps de collecter son cadeau dans un petit sac ziploc, je me relève et pars à sa suite.
« Edmuuuuund, tout ceci est ridicule, laisse-moi sauver ton âme par mon amour, après tu vas te sentir tout bien. Je vais t’emmener dans un endroit merveilleux, et puis j’ai des bonbons. Si tu continues à fuir je vais être forcée de me satisfaire sur ton cadavre, tu le sais ça ? »
Je cesse de hurler en entrant dans la bibliothèque, pas question de me faire repérer… (Mes incohérences ne vous concernent pas.) Où est-il encore passé ? Sur une étagère, sous une chaise, au plafond, dans les murs !? Je tire ma baguette de son fourreau, la laissant glisser sur les aspérités des murs et des reliures à mesure que j’avance dans la bibliothèque. Peut-être devrais-je enflammer quelques rayons, histoire de le faire sortir de son trou en dernier recours… Ce ne sera pas nécessaire il semble : J’aperçois quelques rangées plus loin une forme accroupie, le nez dans un livre, alors que des bruits de mastication hâtée me proviennent. C’est lui, wai~ !! Mais il n’est quand même pas…
« Oi, bébé Edmund~ !! Tu sais, j’te nourrirai si t’acceptes de venir avec moi !! T’es pas obligé de recourir à de tels… »
La forme apeurée bondit au son de ma voix et file le plus loin possible, mais trop tard, je l’ai en ligne de mire. Eheh, tu ne m’échapperas paaas !!
« Mini Dmund, tu me forces à faire ça, tu t’en rends compte !? »
‘Mini’ Dmund ? Ooh… l’idée qui me vient à l’esprit est celle d’un génie. Je prends scrupuleusement le temps de viser à la perfection le pauvre maigrichon affolé qui court en zigzag, un grand bout de la page 279 de ‘La reproduction des méduses australes en Antarctique’ coincé entre les dents, alors que je savoure un plaisir fou à invoquer le fameux maléfice qui m’est splendidement venu à l’esprit.
- « Tu l’auras voulu mini Edmund… Reducto~ »
(Eh oui je remets ça, mini Dmund, mais cette fois t’as un peu plus de contrôle sur la situation nah ? À toi de voir ce qui se passe ou ne se passe pas~ )
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