Edmund O'Dwyer.

Nom complet
Edmund Liam O’Dwyer.

Surnom
Ed, Dmund, O’Dwyer, la garce ; les gens sont soit très peu originaux, soit...ils manquent cruellement de tact.

Âge
Seize ans en date du onze novembre.

Niveau d'études
Cinquième année.

Maison
Slytherin.

Matière Favorite
Sortilèges. C’est dans ma branche – et ce cours constitue le seul dans lequel j’aie des aptitudes qui vaillent la peine d’être mentionnées. À préciser ici que j'ai un don naturel pour les sorts informulés.

Hobbies
Mépriser les gens, pester contre les gens, fuir les gens… Voilà ce qu’aurait été ma réponse si je ne m’évertuais pas d’éviter d’avoir l’air d’un sauvage. Plutôt, je vous répondrai : la lecture, bien entendu. Remarque, je n’aime même pas réellement ça. Mais ça passe le temps. Si vous me cherchez, je suis à la bibliothèque – mais, tout compte fait, il est fort peu probable que vous me cherchiez. Je commence d’ailleurs à envisager de m’y établir en permanence. Aussi, je m’adonne régulièrement à l’écriture par l’entremise d’une correspondance avec ma sœur ainée. Autrement, je dirais que tout ce qui ne nécessite pas de faire ami-ami avec des individus indésirables me convient parfaitement. Soit… pas grand chose, au bout du compte.

Fréquentation/s
J’hésite à citer ici Salem Lovegood et Noäh Al’Than, à mon plus grand risque de leur faire trop plaisir…

Histoire
Issu d’une famille bien mal tournée, je suis natif de l’Irlande. J’ai vu le jour à Wicklow, ville Normande ceinturée de massifs montagneux et recouverte de forêts denses. C’est d’ailleurs en ces lieux, dans la triste et trop vaste demeure dont ma mère a hérité de ses ancêtres O’Dwyer, que je m’apprêtais à passer mon enfance maussade et maudite.

Avant ce malheureux incident qu’a été ma naissance, ma famille comportait à l’origine ma mère, sa fille ainsi que l’homme avec lequel a été conçu Clarisse. Techniquement parlant, il s’agit de ma demi-sœur – mais j’y reviendrai dans une éventualité toute proche. Quant à son père, Elwin, il a trouvé la mort avant même ma naissance, ayant été arraché à ma mère par la faute de mon propre géniteur, lors de la nuit de ma création. C’est une bien triste histoire que celle de ma proche famille.

Question de vous familiariser à la petite personne que je suis, je me vois dans l’obligation de préciser, pour commencer, que je suis l’aboutissement de l’union malsaine d’un humain et d’un démon – le rejeton d’une femme et d’un incube. Cela va comme suit.

Par définition, mon géniteur est un pittoresque démon d’apparence masculine dont la principale raison d’être est d’abuser d’innocentes femmes endormies. Ceci étant dit, n’ayant pas de propre semence ni de sexe prédéfini, l’incube a pour stratagème procréatif sa transformation en succube, sa contrepartie féminine, dans le but de récolter d’un homme sa semence et de la redistribuer en tant qu'incube à sa prochaine victime féminine. C'est passablement grotesque, j’en conviens.

De cette abjecte liaison naît alors une descendance de nature démoniaque, mieux connue sous le nom de rocot. Ces derniers – j’ai ici tendance à vouloir m’exclure de cet ensemble d’individus dont je fais partie – sont d’une faible constitution, fragile au simple toucher et sont généralement prédisposés à des troubles psychologiques ainsi que des désordres de personnalité. Aussi leur espérance de vie n’est-elle que de d’une vingtaine d’année, rarement plus – et fréquemment bien moins que cela.

Voici donc à quoi se résume mon existence depuis les seize dernières années. Je suis un hybride : mi-homme, mi-démon.

Ceci étant dit, ma nature n’a rien de physiquement apparent – ou plutôt, je m’évertue d’être le plus discret possible… Voilà pourquoi je ne vous en dirai pas plus à ce propos. Sinon, j’ignore quelles sont mes propres espérances de vie, mais je devine qu’il ne me reste que peu de temps. Quelques années, peut-être. En somme, je n’ai manifestement rien d’un démon… à quelques exceptions près ; je ne suis pourvu que des attributs désavantageux qu'implique le fait d'être un hybride, en somme.

Depuis mon plus jeune âge, je souffre de psychoses et plus particulièrement de troubles neuropsychologiques passagers – ce qui, au bout du compte, ne veut pas en dire long. Autant dire qu’il s’agit en réalité d’un bref état mental dans lequel il m’arrive d’être plongé ; la durée ce ces épisodes psychotiques varient généralement de quelques minutes à quelques heures, tout au plus. La plupart du temps, ils se définissent par des troubles des modalités sensorielles, c’est-à-dire des hallucinations auditives, tactiles ou autres. De plus, il m’arrive d’avoir successivement des idées délirantes, ou encore des perturbations au niveau de certaines de mes capacités – je pense entre autres au nombre de fois où j’ai subitement été frappé de cécité, tiens. Fort heureusement, ces derniers symptômes sont mineurs et momentanés. Cela dit, mon cas n’étant pas des plus graves, j’arrive à souffrir silencieusement de ces troubles psychologiques sans que jamais quiconque n’ait semblé conscient de mon état. Mes crises sont éphémères et j’ai malgré tout une bonne maîtrise de ces dernières. Il faut dire que je n’ai à peu près jamais donné l’occasion à personne de réaliser ma vraie nature… et c’est mieux ainsi.

J’ai passé les dix premières années de mon existence cloîtré dans le terne manoir des O’Dwyer, élevé par les deux femmes qui m’ont tenu lieu de famille, vivant de l’héritage de la fortune du défunt mari de ma mère. Hélas, j'ai dû me séparer de ma demi-sœur dès ses onze ans lorsqu’elle a été admise dans l’une des écoles de sorcellerie les plus réputées – Hogwarts, où, d’ici quelques années et si ma condition me le permettait, je mettrais les pieds et m’intègrerais enfin au reste du monde. C’est d’ailleurs tout en m’aidant à passer à travers mes fréquentes crises que ma mère m’a initié, je dirais ici avec une certaine réserve, à l’histoire de la magie, me préparant à aller rejoindre ma sœur que je ne voyais désormais que très peu souvent. J’ignore si cette motivation y a été pour quelque chose, parce que tout est arrivé du coup ; vers mes dix ans, je maîtrisais de mieux en mieux mes attaques psychologiques et parvenais plus facilement à les rendre moins apparentes. Qui plus est, je me découvrais certaines aptitudes magiques – du genre faire brûler les cheveux des petits enfants quand on m’agaçait. Ce rehaut m’assurait donc la possibilité d’être admis à l’école des sorciers. Et on ne me l’a pas dit deux fois : je me souviens d’avoir été l’un des premiers sur les lieux, le jour de la rentrée.

D’ailleurs, à cette époque, j’étais bien insouciant... et j’ai tôt fait de comprendre qu’il ne serait pas aussi facile que je l’aurais cru de m’intégrer à tous ces étudiants normaux. Encore aujourd’hui, il s’agit du principal obstacle auquel je dois faire face.

Sur ce, j’aimerais terminer sur un message d’espoir, sur une note positive ; seulement, je n’en ai pas. En échange, est-ce qu’un message de désespoir vous irait? Allons, vous tâcherez vite de vous accoutumer à mon cruel manque de délicatesse.

Famille

[Arbre généalogique de la famille proche d'Edmund : O'Dwyer & Shaw]

Vieille de plusieurs siècles, la famille O’Dwyer est d’origine irlandaise – du moins, du côté de ma mère – et dans cette dernière y figurent plusieurs personnages de grande renommée dans le monde des affaires, de la politique et, depuis quelques centenaires, de la sorcellerie. Un petit monde snob de sorciers fonctionnaires, quoi. En dehors de ces quelques détails insignifiants, inutile de revenir sur l’histoire de ma famille, vous connaissez déjà l’essentiel. Qui plus est, je n’en suis pas particulièrement fier, non seulement parce que ma seule conception s'avère une véritable honte à la noble dynastie de ma mère, mais également parce que mon géniteur a corrompu, en m’engendrant, ce qui aurait pu me tenir lieu d’avenir s’il n’avait pas fait de moi un hybride. Aussi ne choisit-on pas les membres de sa famille.

Peut-être est-il de mise de mentionner au moins l’éternelle réticence de Mère à me considérer comme son fils à part entière. Je suis tenté de croire qu’elle ne s’est tout simplement jamais remise de la mort de son époux et s’est contentée de mettre cette énorme perte sur le compte de ma naissance. Sans pour autant m’avoir négligé, je dirais ici qu’elle m’a toujours semblé affectionner davantage notre chat plutôt que moi – de là ma haine pour les félins, je suppose. Je me suis vite fait à l’idée, et aussi trouvais-je une énorme compensation dans toute l’attention que me vouait ma soeur, même en n’étant âgée de six ou sept ans, du temps qu’elle vivait toujours avec nous.

Clarisse m’a toujours épaulé. Elle m’a tenu à l’écart de toute forme de discrimination gratuite, tout en m’encourageant fortement à prendre ma place parmi les gamins normaux. Il ne faut pas lui en vouloir si tous ses efforts se sont montrés relativement vains ; je n’ai jamais cru en la possibilité de concilier ma nature d’hybride avec le mode de vie banal du commun des mortels. Elle aura toutefois suscité en moi, dès lorsque j’ai été en âge d’entrevoir une forme quelconque de futur, un minimum d’intérêt en la vie de tous les jours – et c’est probablement là la seule chose qui m’ait tenu sur pieds durant seize ans.

[Voir la fiche de Clarisse : Clarisse Siobhan Shaw]

Description physique
Je crois être dans la moyenne de taille d’un garçon de mon âge, quoi qu’étant un petit peu trop loin à mon goût des six pieds. Ce sont mon teint plutôt blafard et ma silhouette effilée qui me caractérisent avant le reste. Le visage mince, les traits fins mais plutôt sévères, je dois cependant admettre ne pas être l’incarnation même de la virilité vu mon allure fragile. Pour être honnête, je ne soigne pas particulièrement mon apparence, d’où ma longue chevelure noire à l’allure plutôt négligée, qu’on a tôt fait de remarquer. Mes yeux se caractérisent par d'étroites fentes ouvertes sur mes prunelles d’un vert émeraude un peu terni. Si je ne fais que très peu usage de la parole, c’est que mon regard, bien que fuyant, veuille tout dire.

Je peux peut-être faire mention de ce qui a toujours tellement amusé - ou plutôt agacé - ma soeur, à savoir ma tendance à ronger mes ongles... Ou alors, à l'inverse, ils sont très longs. Elle dit que j'ai des mains de fille, d'ailleurs. Bref, tout pour que ne je sois pas complexé...

Autrement, je ne sais pas sur quoi le commun des mortels base ses critères de beauté ; pour ma part, je ne crois pas être spécialement repoussant... Remarque, ça reste à voir.

Description psychologique
Si avant toute chose on remarque un trait prédominant chez moi, c’est sans aucun doute mon sale caractère… pour ne pas dire que j’ai un tempérament singulièrement farouche. Je ne vous cacherai pas que mes fréquents – mais discrets – épisodes psychotiques jouent énormément sur ma façon d’être et d’agir et font de moi un individu méfiant, nerveux, maladroit – paranoïaque, en somme.

Par conséquent, bien qu’on ne se fie généralement qu’aux apparences, je ne suis pas de ceux qu’on dit imperturbables. À vrai dire, c’est tout le contraire : on ne s’étonnera pas de me voir réagir démesurément au moindre dérangement. Cela engendre en moi un besoin excessif d’indépendance et de solitude, ce qui m’amène, un peu malgré moi, à adopter une attitude tout spécialement asociale. Pas que j’aie horreur d’être en compagnie des gens ; je juge toutefois préférable de m’attacher aux choses plutôt qu’aux personnes, ma condition étant peu favorable à entretenir une relation quelle qu’elle soit – et je me sais drôlement possessif.

Je crois qu’il est inutile de préciser les raisons de mon antipathie à l’égard de tous, pour ne pas dire qu’il s’agisse de pur et simple désintérêt, à l’occasion. De ce fait, j’évite de me mêler inutilement aux autres, idée de ne pas attirer l’attention sur moi ; je vis difficilement avec mon problème et redoute la simple idée que quiconque en vienne à en prendre conscience, car je n’ai aucune envie qu’on me considère on ne peut plus différemment du commun des mortels.

Quand il est question de m’exprimer, je me contente du strict nécessaire, c’est-à-dire que je suis généralement très bref et expéditif. Je sais me faire comprendre, quand le besoin se fait, bien que je manque cruellement de loquacité. Il va sans dire que ma patience est limitée et que je ne suis que très peu tolérant au fait qu’on porte constamment des jugements sur mon attitude. Il m’arrive d’ailleurs d’agir avec effronterie lorsqu’on se risque à me pousser à bout, et alors, il est probable que je me montre d’une brusquerie surprenante.

Ainsi, vous aurez bientôt deviné qu’on me dit impitoyable, inflexible et d’un détachement considérable… voire exubérant. En dehors de ces quelques comportements hostiles, il est indispensable de préciser que je suis un individu analytique, plus critique que simple observateur.

Au bout du compte, sous cette funeste carapace dont je me suis laborieusement pourvu se cache un être sensible et mélancolique, sujet à de profondes réflexions et à grand nombre de bouleversements. Je suis conscient que je ne suis pas tout particulièrement facile à vivre ; j’agis en conséquence…

Signe/s particulier/s
Cette particularité est piètrement camouflée et fort à risque d’être découverte si je n’y prenais pas garde, alors je ne vous allouerai pas l'opportunité, aussi minime soit-elle, d’avoir la moindre hypothèse sur ce dont il peut s’agir. Sinon, je peux peut-être me permettre de préciser que j’affectionne spécialement les vêtements trop grands…

Ambition/s
Rien de potentiellement réalisable. Peut-être que le droit à une qualité de vie raisonnable ainsi que la possibilité de développer un semblant de vie sociale seraient des objectifs intéressants, bien qu’ils soient, je le crains, au-delà des mesures du possible.

Baguette
Très précisément 24 cm de longueur, hélas un peu plus mince que la moyenne, en bois de charme avec un nerf de cœur de dragon en son centre.

Animal familier
Bien que je sois déjà suffisamment sauvage moi-même, j'ai à ma disposition Byrne, un corbeau qui me tient lieu de chouette, à défaut d’avoir pu m’en procurer une, et qui se veut être ma principale et seule compagnie… en dehors de mes nombreuses hallucinations visuelles. C’est ça, marrez-vous.

"J'ai bien lu le règlement et je m'engage à être actif/active."