Des Serpents à la biblio.
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H74 :: Le Château :: La Bibliothèque
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Des Serpents à la biblio.
[Samedi, 7 septembre 1974]
Où est-ce qu'il est ? Dites moi simplement où ?! Je vais devenir folle, je le sens, je le vois venir. C'est toujours comme ça avec moi: au bout d'un moment, je craque. Je ne suis pas patiente, et je ne suis persévérante que pour certaines choses. En l'occurence, pas pour rechercher des livres. Surtout pas pour un livre qui me servira à travailler pendant trois heures sur un devoir de Métamorphose. Maudite soite McGonagall. Mais quelle idée de nous donner trente ligne de parchemin sur les animagi ?! Cette professeur est folle, complétement. Avec un soupir bruyant, je remets mon sac en place. Et je grelotte. Dans cette bibliothèque, il fait un froid de canard. Même mon manteau, acheté par ma mère, ne me réchauffe pas. Sans m'en rendre compte, je songe aux bras fort et chaud d'un homme. Je m'imagine, la tête posée contre son épaule, lui qui me serre doucement. Soudain, je me reprends. "À quoi tu penses, Cissy ?" La voix de Bellatrix, narquoise, me revint d'entre les souvenirs. Ma chère soeur est toujours là quand il ne le faut pas. Elle a beau être du même sang que moi, je ne peux pas m'empêcher de la détester. Elle a toujours fait tout de travers, et elle s'est retrouvée au service du Lord, deux ans à peine après avoir fini ses études. Quelle petite idiote !
Mes yeux se posent sur les rangées de livres immobiles, toujours pareils. L'agacement me saisit, brusquement. Y en a marre, de ces bouquins ! N'y a-t-il pas de bibliothécaire pour nous aider à trouver ce qu'on cherche, plutôt que de passer l'après-midi entre deux étagères poussiéreuse ? Je me retourne, mes cheveux d'or virevolte, et mon regard d'émeraude se pose sur ... Mathilda ! Un sourire ravi vint décorer mes lèvres et je m'avance d'un pas joyeux vers la Ravenclaw de 7ème année que je terrorise depuis.. 6ans. Nul doute qu'elle acceptera de me donner une copie de son devoir ! Cependant, et à ma grande surprise, je rencontre la masse chaude d'un corps masculin. C'est loin d'être aussi agréable que mes visions antérieures, tout au contraire. La choc m'arrache une grimace et je recule en vacillant, prête à hurler sur ce maladroit. Face à moi se tient Edmund O'Dwyer, Slytherin, 5ème année, l'air las et fatigué.
- O'Dwyer, qu'est-ce que tu fiches sur mon chemin ?!
Ce jeune homme est un des souffres douleur de la bande à Malfoy, et par conséquent, je ne peux me refuser le plaisir de l'embêter un peu. Et puis après tout, c'est de sa faute si on s'est foncé dedans. Qu'est-ce qu'il faisait planté là au beau milieu de la biblio ?! Je daigne enfin m'intéresser un peu aux deux personnes postées à côté de lui. Un Ravenclaw et un Hufflepuff. Je n'en attendais pas mieux de la part d'un personnage tel qu'Edmund. À croire que ce gars là est toujours détaché de l'univers, complétement à l'ouest. Les deux autres garçons me dévisage comme si j'étais folle. Le petit Hufflepuff tient un chaton - beurk - dans les mains et semble avoir été coupé en plein milieu d'un élan, la bouche encore grande ouverte. Un rictus dessine mes traits et je demande, narquoise...
- Un problème ?
Je m'intéresse un instant au troisième garçon. Son visage me dit quelque chose, et je me rappelle l'avoir vu traîner près de la salle commune. Peut-être a-t-il des amis à Slytherin ? Dans ce cas, je devrais réviser mes positions sur lui. Mais ça ne risque pas d'arriver, étant donné qu'il reste tous les trois les bras balans, muets. Je fais donc peur à ce point ?! Je sais parfaitement être impressionante par moment, mais tout de même. Mes deux mains se posent sur mes hanches et j'attends, agacée.
Où est-ce qu'il est ? Dites moi simplement où ?! Je vais devenir folle, je le sens, je le vois venir. C'est toujours comme ça avec moi: au bout d'un moment, je craque. Je ne suis pas patiente, et je ne suis persévérante que pour certaines choses. En l'occurence, pas pour rechercher des livres. Surtout pas pour un livre qui me servira à travailler pendant trois heures sur un devoir de Métamorphose. Maudite soite McGonagall. Mais quelle idée de nous donner trente ligne de parchemin sur les animagi ?! Cette professeur est folle, complétement. Avec un soupir bruyant, je remets mon sac en place. Et je grelotte. Dans cette bibliothèque, il fait un froid de canard. Même mon manteau, acheté par ma mère, ne me réchauffe pas. Sans m'en rendre compte, je songe aux bras fort et chaud d'un homme. Je m'imagine, la tête posée contre son épaule, lui qui me serre doucement. Soudain, je me reprends. "À quoi tu penses, Cissy ?" La voix de Bellatrix, narquoise, me revint d'entre les souvenirs. Ma chère soeur est toujours là quand il ne le faut pas. Elle a beau être du même sang que moi, je ne peux pas m'empêcher de la détester. Elle a toujours fait tout de travers, et elle s'est retrouvée au service du Lord, deux ans à peine après avoir fini ses études. Quelle petite idiote !
Mes yeux se posent sur les rangées de livres immobiles, toujours pareils. L'agacement me saisit, brusquement. Y en a marre, de ces bouquins ! N'y a-t-il pas de bibliothécaire pour nous aider à trouver ce qu'on cherche, plutôt que de passer l'après-midi entre deux étagères poussiéreuse ? Je me retourne, mes cheveux d'or virevolte, et mon regard d'émeraude se pose sur ... Mathilda ! Un sourire ravi vint décorer mes lèvres et je m'avance d'un pas joyeux vers la Ravenclaw de 7ème année que je terrorise depuis.. 6ans. Nul doute qu'elle acceptera de me donner une copie de son devoir ! Cependant, et à ma grande surprise, je rencontre la masse chaude d'un corps masculin. C'est loin d'être aussi agréable que mes visions antérieures, tout au contraire. La choc m'arrache une grimace et je recule en vacillant, prête à hurler sur ce maladroit. Face à moi se tient Edmund O'Dwyer, Slytherin, 5ème année, l'air las et fatigué.
- O'Dwyer, qu'est-ce que tu fiches sur mon chemin ?!
Ce jeune homme est un des souffres douleur de la bande à Malfoy, et par conséquent, je ne peux me refuser le plaisir de l'embêter un peu. Et puis après tout, c'est de sa faute si on s'est foncé dedans. Qu'est-ce qu'il faisait planté là au beau milieu de la biblio ?! Je daigne enfin m'intéresser un peu aux deux personnes postées à côté de lui. Un Ravenclaw et un Hufflepuff. Je n'en attendais pas mieux de la part d'un personnage tel qu'Edmund. À croire que ce gars là est toujours détaché de l'univers, complétement à l'ouest. Les deux autres garçons me dévisage comme si j'étais folle. Le petit Hufflepuff tient un chaton - beurk - dans les mains et semble avoir été coupé en plein milieu d'un élan, la bouche encore grande ouverte. Un rictus dessine mes traits et je demande, narquoise...
- Un problème ?
Je m'intéresse un instant au troisième garçon. Son visage me dit quelque chose, et je me rappelle l'avoir vu traîner près de la salle commune. Peut-être a-t-il des amis à Slytherin ? Dans ce cas, je devrais réviser mes positions sur lui. Mais ça ne risque pas d'arriver, étant donné qu'il reste tous les trois les bras balans, muets. Je fais donc peur à ce point ?! Je sais parfaitement être impressionante par moment, mais tout de même. Mes deux mains se posent sur mes hanches et j'attends, agacée.
Narcissa Black- Nombre de messages : 82
Date d'inscription : 28/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17 ans
Re: Des Serpents à la biblio.
* J'arrive d'ici : La joie d'être en compagnie de Salem Lovegood *
« Anapnéo…? »
Nous retenons tous les trois notre souffle, attendant le verdict. [Roulements de tambour.]
…Il respire! Le chat respire à nouveau. Merlin soit loué! Il est pas mort. Je ne l’ai pas tué par mon inertie totale. Remarque, ça m’aurait été égal, moi qui suis le dernier adorateur des animaux sur cette terre. Sauf que, d’avoir sur la conscience la mort du chat du petit Lovegood, je pense que cela m’aurait hanté jusqu’à la fin de mes jours – bah, il me reste que 2 ou 3 ans à vivre, dans le pire des cas… Ou plutôt, je me serais senti redevable envers cet enfant maudit. À noter ici que je ne me suis jamais senti redevable envers qui que ce soit.
Ce gamin a vraiment un truc qui me… perturbe? Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agisse d’une quelconque forme d’attachement, mais peut-être est-ce, en poussant un peu la chose, une sorte de… compassion.
« Mon chat, tu as réparé mon chat! Tu l’as sauvé! Hourra! »
…Bref. C’est pas le moment de faire du sentiment, hein.
Non, en fait, c’est surtout le moment de me tirer. Ficher le camp. Me planquer, n’importe où, sous une table s’il le faut. C’est une question de survie. Parce que je ne me peux plus d’être en la compagnie de ces deux ahuris, et surtout, d’avoir tous les regards posés sur nous – « nous » m’incluant également, ce qui implique donc qu’on me dévisage moi aussi, et ça n’est pas pour me plaire.
Comme tout est bien qui finit bien, je profite du moment d’extase de Salem pour lui foutre sa créature entre les mains, qu’il reprend sans un regard pour moi. « Si c’est pas mon petit Cendrys à moi, oh le chaton, le chaton mignon!... » Il est immonde. Le Hufflepuff semble d’autant plus réjoui, se met presque à dorloter le chat avec l’autre. Ils sont cinglés, c’est clair.
Mais enfin. Là n’est pas l’essentiel. Non, parce que, au bout du compte, j’en retire toutefois certains avantages – du genre qu’on se désintéresse totalement de moi, subitement. Du genre… qu’on ne me remarquera pas, et qu’on ne me retiendra surtout pas si je tente de retourner me planquer quelque part à la bibliothèque.
Ainsi, je choisis de retourner sur mes pas, avec en tête l’idée de retrouver mon coin tranquille. Pour peu, je prends mes jambes à mon cou. Je me retourne et m’engage en direction opposée…
« Hé, hé! L’espion, où est-ce qu…? »
Allez savoir pourquoi je choisis ce moment précis pour regarder par dessus mon épaule. En temps normal, je n’aurais pas dû me retourner. Non, je l’aurais superbement ignoré. Mais non. Je jette un coup d’œil à Lovegood, pour me rassurer qu’il n’est pas à mes trousses…
…et ma maladresse me vaut déjà une autre emmerde.
J’entre en collision avec quelqu’un. Quelqu’une, pour ainsi dire. Pas n’importe laquelle. Une Black – Narcissa. Moi qui croyais que toutes les femelles de sa lignée avaient quitté notre établissement... Sans aucun doute une des pires rapaces de son genre, quoi que Bellatrix était pas tellement plus à sa place que celle-là.
Je mets tellement un temps fou à faire des connexions entre les membres de sa famille que j’en oublie d’être mal à l’aise pendant un moment. Alors que je le devrais. En fait, la seule chose qui m’effleure, actuellement, c’est cette demoiselle en furie qui me repousse presque d’un coup de pied – je suis persuadé qu’elle le ferait si elle ne craignait pas autant pour sa peau si fragile.
« O’Dwyer, qu’est-ce que tu fiches sur mon chemin? »
…Minute. La grande Black qui m’appelle par mon nom, je rêve? Je ne suis quand même pas assez pathétique pour que même elle connaisse mon nom – si? Ciel. Je suis misérable.
Elle détache son regard de ma personne intimidée pour le porter par dessus mon épaule, sans doute à l’adresse des deux ahuris qui me tenaient compagnie un instant plutôt. Y’a comme un silence embarrassant qui s’installe. Et moi, je me sens rapetisser à vue d’œil.
« Un problème? » qu’elle s’énerve, à l’intention des deux autres. Sans doute perd-elle de vue que nous nous trouvons dans une bibliothèque.
Elle les analyse un moment, ou alors, elle les surplombe de son regard impitoyable. Je reste figé sur place, rien de trop étonnant. Nous avons beau appartenir à la même maison ; elle reste la bonne amie de Malfoy, qui lui et ses complices me saigneraient s’ils en avaient l’occasion – ou plutôt, s’ils en avaient le guts. Mais après tout, pourquoi se salir les mains sur un type aussi peu signifiant que moi alors qu…
« Vilaine! Tu fais peur à Cendrys! »
Vous devinez tout de suite qu’il n’y a que Salem Lovegood qui puisse se permettre d’apostropher une jeune fille avec pareille réputation. Qui sait, avec un peu de chance, dans le pire des cas, il ne sera victime que d’un petit Endoloris vite fait…?
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Des Serpents à la biblio.
J'aime. J'adore. Je rafolle. En faite, c'est tout à fait suffisant de voir leurs mines interloquées, leurs aires surpris et la lueur d'angoisse qui perce dans le fond dans leurs regards. L'agacement précédent s'envole aussi soudainement qu'il était arrivé. J'me sens mieux, prête à grimper une montagne et à défier n'importe qui.
« Vilaine! Tu fais peur à Cendrys! »
Malgré moi, je reste stupéfaite. Lui ? Ce gamin à l'air rêveur et complétement niais ? C'est lui, qui ose me dire ça ? Bien vite, cependant, je reprends la totale maîtrise de moi-même.
Il est à Ravenclaw, si mes yeux ne m'abuse. Et paraît excessivement jeune. Donc, ça va. Oui, vous ne rêvez pas, je viens de dire "ça va". Après tout, un Ravenclaw de première à troisième année est toujours comme cela. Insolent, inconscient, débile. Si on ne pardonne pas pour l'ignorance, pour quoi pourrait-on pardonner ? Je suis concilliante, pour une fois. Peut-être l'absence de Lucius et de ses sbires y est pour quelque chose.
À vrai dire, je suis loin d'avoir autant d'arrogance que ses amis. Oh, bien sûr, j'aime embêter les élèves des autres maisons. C'est toujours quelque chose qui soulage. Et puis, c'est notre devoir, en tant que descendant de Salazar Slytherin. Bref, la question n'en est pas à mon cher Malfoy. Du moins, pas que je sache.
Le fait est que je ne vois pas où se trouve l'intérêt de m'exciter sur ce Ravenclaw alors que c'est l'occasion rêvée de parler à O'Dwyer. Maintenant que j'y réfléchis, la question est bien en rapport avec Lucius Malfoy. Puis que O'Dwyer me fait automatiquement à Lucius et à ce que je pourrais lui raconter, je vois mal comment éviter de lier ça à mon camarade. Camarde ? Est-il seulement cela ?
Je n'ai pas envie d'y réfléchir.
- Tu traînes avec des gens pareils, O'Dwyer ? Etrangement, ça ne m'étonne pas de toi, que je m'exclame d'une voix narquoise et vive.
Lui foutre des baffes. À nouveau, c'est l'agacement qui reprend le dessus. Je suis d'humeur aussi changeante qu'une toupie, aujourd'hui ! Ce n'est pas moi que ça va déranger, mais je risque de perturber les autres. Il faut que je me contrôle.
Ce que je fais parfaitement bien. Cependant c'est un peu trop tard et des quantités de pensées en tout genre m'assillisse. Je me rends compte avec un peu de culpabilité que les bras de l'homme que j'imaginais juste avant, c'était bel et bien les bras de Lucius. Ce que je ressens pour lui est bien vague. Il m'énerve, la plupart du temps. Toutes les filles lui courent après. Et moi, alors ? Je suis seule une de ses amies. Pourtant, il y a une quantité de garçon qui me courent après, à moi aussi.
C'est une histoire tellement débile. J'ai honte de penser cela. Autant passer mes nerfs sur quelqu'un, alors !
- Alors, on ne sait pas quoi répondre, chéri ?, dis-je d'un ton absolument execrable à l'autre idiot.
« Vilaine! Tu fais peur à Cendrys! »
Malgré moi, je reste stupéfaite. Lui ? Ce gamin à l'air rêveur et complétement niais ? C'est lui, qui ose me dire ça ? Bien vite, cependant, je reprends la totale maîtrise de moi-même.
Il est à Ravenclaw, si mes yeux ne m'abuse. Et paraît excessivement jeune. Donc, ça va. Oui, vous ne rêvez pas, je viens de dire "ça va". Après tout, un Ravenclaw de première à troisième année est toujours comme cela. Insolent, inconscient, débile. Si on ne pardonne pas pour l'ignorance, pour quoi pourrait-on pardonner ? Je suis concilliante, pour une fois. Peut-être l'absence de Lucius et de ses sbires y est pour quelque chose.
À vrai dire, je suis loin d'avoir autant d'arrogance que ses amis. Oh, bien sûr, j'aime embêter les élèves des autres maisons. C'est toujours quelque chose qui soulage. Et puis, c'est notre devoir, en tant que descendant de Salazar Slytherin. Bref, la question n'en est pas à mon cher Malfoy. Du moins, pas que je sache.
Le fait est que je ne vois pas où se trouve l'intérêt de m'exciter sur ce Ravenclaw alors que c'est l'occasion rêvée de parler à O'Dwyer. Maintenant que j'y réfléchis, la question est bien en rapport avec Lucius Malfoy. Puis que O'Dwyer me fait automatiquement à Lucius et à ce que je pourrais lui raconter, je vois mal comment éviter de lier ça à mon camarade. Camarde ? Est-il seulement cela ?
Je n'ai pas envie d'y réfléchir.
- Tu traînes avec des gens pareils, O'Dwyer ? Etrangement, ça ne m'étonne pas de toi, que je m'exclame d'une voix narquoise et vive.
Lui foutre des baffes. À nouveau, c'est l'agacement qui reprend le dessus. Je suis d'humeur aussi changeante qu'une toupie, aujourd'hui ! Ce n'est pas moi que ça va déranger, mais je risque de perturber les autres. Il faut que je me contrôle.
Ce que je fais parfaitement bien. Cependant c'est un peu trop tard et des quantités de pensées en tout genre m'assillisse. Je me rends compte avec un peu de culpabilité que les bras de l'homme que j'imaginais juste avant, c'était bel et bien les bras de Lucius. Ce que je ressens pour lui est bien vague. Il m'énerve, la plupart du temps. Toutes les filles lui courent après. Et moi, alors ? Je suis seule une de ses amies. Pourtant, il y a une quantité de garçon qui me courent après, à moi aussi.
C'est une histoire tellement débile. J'ai honte de penser cela. Autant passer mes nerfs sur quelqu'un, alors !
- Alors, on ne sait pas quoi répondre, chéri ?, dis-je d'un ton absolument execrable à l'autre idiot.
Narcissa Black- Nombre de messages : 82
Date d'inscription : 28/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17 ans
Re: Des Serpents à la biblio.
**HRP : Millez excuses! Y'a rien à faire, je ne trouvais pas l'inspiration pour celui-là! x___x J'espère que ça conviendra quand même... Difficile de provoquer un événement avec Edmund, il est tellement... déconnecté de la réalité x3 Enfin... Si c'est pas assez développé, laisse-le moi savoir par MP. ;)**
« Tu traînes avec des gens pareils, O’Dwyer? »
…Rappelez-moi pourquoi elle s’adresse à moi, exactement? Ah, ça y est, j’y suis : probablement parce qu’elle se prend pour une autre, avec ses sept années d’expérience à Hogwarts ainsi que son nom redouté de tous. Ou presque.
Je dois reconnaître que cette situation m’est inconfortable. Mais au delà de ça, j’irais jusqu’à dire que j’éprouve devant elle un je-m’en-foutisme total, actuellement. Il en serait forcément autrement si nous n’étions pas seuls en face à face – et si nous étions ailleurs que dans la bibliothèque. Or, dans ces circonstances, j’ai pleine conscience que cette vieille harpie ne me portera pas atteinte au vu et su du personnel de l’école. Elle a beau fréquenter Malfoy, elle n’est quand même pas aussi tête en l’air…
…Du moins, je l’espère?
« Alors? On ne sait pas quoi répondre, chéri? »
Tiens, tiens, voilà qui est curieux. Elle est la deuxième à me rebaptiser de la sorte rien que cet après-midi. Je ne sais pas ce que j’inspire aux gens, mais il faut croire qu’on se plaît à s’imaginer être en intimité avec moi…
…Bon, et je suppose que je suis tenu de lui répondre, avec tout ça. Parce que visiblement, elle se désintéresse bien vite des deux autres qui profitent de cette distraction pour s’effacer. D’autre part… je ne suis pas d’humeur aux règlements de compte, aujourd’hui.
« Je ne vois pas en quoi je pourrais solliciter l’intérêt de Mademoiselle Black », je lui intime sans un regard pour elle. Non, plutôt, je fais mine de m’intéresser à tout sauf elle. Lui tenir tête ne ferait que l’encourager à s’acharner sur ma personne – et je dois avouer que j’ai eu ma dose de social pour la journée. Pour la semaine, à vrai dire.
C’est en ignorant superbement la nouvelle expression qui déforme affreusement les traits de son visage que je la contourne, nonchalant, avec pour intention de retourner me planquer dans mon trou, idée de retrouver un peu de tranquillité.
Toujours en possession de l’exemplaire du Chicaneur de Lovegood, je déplie distraitement les pages de ce dernier, question de donner l’impression que je suis ailleurs. En toute honnêteté, je suis surtout curieux de voir comment elle saura gérer tout le peu de considération que je lui accorde. Après tout, ce doit bien être insultant de se faire envoyer balader par un minable de cinquième – et par moi, surtout.
Toutefois… le bâillement qui s’échappe d’entre mes lèvres n’a rien d’intentionnellement provocateur. Je perds mes grands airs. Je sais qu’elle l’a remarqué.
« Tu traînes avec des gens pareils, O’Dwyer? »
…Rappelez-moi pourquoi elle s’adresse à moi, exactement? Ah, ça y est, j’y suis : probablement parce qu’elle se prend pour une autre, avec ses sept années d’expérience à Hogwarts ainsi que son nom redouté de tous. Ou presque.
Je dois reconnaître que cette situation m’est inconfortable. Mais au delà de ça, j’irais jusqu’à dire que j’éprouve devant elle un je-m’en-foutisme total, actuellement. Il en serait forcément autrement si nous n’étions pas seuls en face à face – et si nous étions ailleurs que dans la bibliothèque. Or, dans ces circonstances, j’ai pleine conscience que cette vieille harpie ne me portera pas atteinte au vu et su du personnel de l’école. Elle a beau fréquenter Malfoy, elle n’est quand même pas aussi tête en l’air…
…Du moins, je l’espère?
« Alors? On ne sait pas quoi répondre, chéri? »
Tiens, tiens, voilà qui est curieux. Elle est la deuxième à me rebaptiser de la sorte rien que cet après-midi. Je ne sais pas ce que j’inspire aux gens, mais il faut croire qu’on se plaît à s’imaginer être en intimité avec moi…
…Bon, et je suppose que je suis tenu de lui répondre, avec tout ça. Parce que visiblement, elle se désintéresse bien vite des deux autres qui profitent de cette distraction pour s’effacer. D’autre part… je ne suis pas d’humeur aux règlements de compte, aujourd’hui.
« Je ne vois pas en quoi je pourrais solliciter l’intérêt de Mademoiselle Black », je lui intime sans un regard pour elle. Non, plutôt, je fais mine de m’intéresser à tout sauf elle. Lui tenir tête ne ferait que l’encourager à s’acharner sur ma personne – et je dois avouer que j’ai eu ma dose de social pour la journée. Pour la semaine, à vrai dire.
C’est en ignorant superbement la nouvelle expression qui déforme affreusement les traits de son visage que je la contourne, nonchalant, avec pour intention de retourner me planquer dans mon trou, idée de retrouver un peu de tranquillité.
Toujours en possession de l’exemplaire du Chicaneur de Lovegood, je déplie distraitement les pages de ce dernier, question de donner l’impression que je suis ailleurs. En toute honnêteté, je suis surtout curieux de voir comment elle saura gérer tout le peu de considération que je lui accorde. Après tout, ce doit bien être insultant de se faire envoyer balader par un minable de cinquième – et par moi, surtout.
Toutefois… le bâillement qui s’échappe d’entre mes lèvres n’a rien d’intentionnellement provocateur. Je perds mes grands airs. Je sais qu’elle l’a remarqué.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
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Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Des Serpents à la biblio.
« Je ne vois pas en quoi je pourrais solliciter l’intérêt de Mademoiselle Black » souffle-t-il en fixant une étagère.
Quel idiot. Cherche-t-il à me provoquer en agissant de la sorte ?! Ou bien est-il assez stupide pour croire que je vais le laisser tranquille parce qu'il est poli ? " Mademoiselle Black ". Il semble justement oublier que je suis une Black, et bien que Bellatrix et moi soyons différente, nous avons été éduquée de la même manière. A-t-il donc oublié combien ma soeur était insupportable ?! La famille avant tout, nous répétait toujours ma mère. Pour finir, c'est bel et bien rentré dans notre crâne à toutes les deux.
Jamais personne n'aura le droit de se moquer ouvertement de moi, et ceci simplement parce que je suis une Black. Je sais parfaitement qu'en cet instant mon expression n'est que pure haine, et je ne peux m'empêcher de l'injurier entre mes dents. Mais il n'a vraisemblalement pas entendu, étant donné qu'il me contourne sans un mot dit.
Suivant son mouvement, je me tourne. Il est dos à moi et ouvre l'exemplaire d'un journal débile, du nom de Chicaneur. J'en ai déjà vaguement entendu parler, il me semble. Qu'importe, ce n'est qu'un détail. Ses longs cheveux noirs se balancent alors qu'il s'éloigne de moi. J'attends quelques secondes, et je reprends la maîtrise totale de moi-même.
L'idée que je suis est bien simple: Lui faire payer son indifférence et son insolence. De mon pas vif et élégant, si caractérisique, je le suis et le rattrape. Prestement, je pose ma main si pâle sur son épaule et je me penche pour murmurer à son oreille d'une voix sifflante.
- Je suis persuadée qu'il y a une quantité de chose pour lesquelles tu mérites mon intérêt.
Ce que je cherche en faisant cela, c'est de voir son expression changer. Une fois que je serais sûr de pouvoir le toucher d'une quelconque manière, j'exploiterais cette manière pour lui faire mal. Il va payer le juste prix de son arrogance. Il verra à quel point Mademoiselle Black est capable d'arriver à ses fins. Et il le regrettera amérement.
HJ: Hum, c'est pas très long ._. J'espère que ça te va... Sinon je peux toujours éditer. No problem ;)
Quel idiot. Cherche-t-il à me provoquer en agissant de la sorte ?! Ou bien est-il assez stupide pour croire que je vais le laisser tranquille parce qu'il est poli ? " Mademoiselle Black ". Il semble justement oublier que je suis une Black, et bien que Bellatrix et moi soyons différente, nous avons été éduquée de la même manière. A-t-il donc oublié combien ma soeur était insupportable ?! La famille avant tout, nous répétait toujours ma mère. Pour finir, c'est bel et bien rentré dans notre crâne à toutes les deux.
Jamais personne n'aura le droit de se moquer ouvertement de moi, et ceci simplement parce que je suis une Black. Je sais parfaitement qu'en cet instant mon expression n'est que pure haine, et je ne peux m'empêcher de l'injurier entre mes dents. Mais il n'a vraisemblalement pas entendu, étant donné qu'il me contourne sans un mot dit.
Suivant son mouvement, je me tourne. Il est dos à moi et ouvre l'exemplaire d'un journal débile, du nom de Chicaneur. J'en ai déjà vaguement entendu parler, il me semble. Qu'importe, ce n'est qu'un détail. Ses longs cheveux noirs se balancent alors qu'il s'éloigne de moi. J'attends quelques secondes, et je reprends la maîtrise totale de moi-même.
L'idée que je suis est bien simple: Lui faire payer son indifférence et son insolence. De mon pas vif et élégant, si caractérisique, je le suis et le rattrape. Prestement, je pose ma main si pâle sur son épaule et je me penche pour murmurer à son oreille d'une voix sifflante.
- Je suis persuadée qu'il y a une quantité de chose pour lesquelles tu mérites mon intérêt.
Ce que je cherche en faisant cela, c'est de voir son expression changer. Une fois que je serais sûr de pouvoir le toucher d'une quelconque manière, j'exploiterais cette manière pour lui faire mal. Il va payer le juste prix de son arrogance. Il verra à quel point Mademoiselle Black est capable d'arriver à ses fins. Et il le regrettera amérement.
HJ: Hum, c'est pas très long ._. J'espère que ça te va... Sinon je peux toujours éditer. No problem ;)
Narcissa Black- Nombre de messages : 82
Date d'inscription : 28/08/2007
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Maison: Slytherin
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Âge: 17 ans
Re: Des Serpents à la biblio.
« […] Tandis qu’à l’heure actuelle, la journaliste de prédilection du Chicaneur , Jenna Harris, se donne corps et âme à cette enquête qui, jusqu’ici, n’était pas prête de déboucher ; après tout, quelle idée d’aller remettre un cas pareil aux Agents Spéciaux du Ministère de la magie? Surtout lorsqu’on pense que c’est la trace d’un Géant – et j’insiste ici sur la lettre majuscule – l’emprunte d’un Géant, disais-je, et même, pas une seule, non! Une douzaine, songez-y! Les marques de toute une famille de Géants – et oh, toute une famille, vous remarquerez – qui furent retrouvées… »
…Etc. Article étant au nom de L. « Flayne » Flawiett, ici. Balivernes auxquelles je dois faire mine de m’intéresser. Maudite soit cette jeune femme ; je sens son regard glacial posé sur moi – en plein sur le derrière de ma tête, si vous tenez aux détails. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette situation m’importune nettement plus qu’elle ne m’angoisse. Je crois que j’ai atteint mon seuil d’exaspération pour la journée.
C’est plutôt à contrecœur que je replonge dans l’envoûtante lecture des périodiques du Chicaneur – et je remercie le petit Lovegood en mon for intérieur de m’avoir légué son bien. Sans quoi j’aurais été tenu de faire la conversation à cette enquiquineuse.
« …Qui furent retrouvées, en date du 14 septembre dernier, sur le sentier de terre battue menant au Manoir de la très respectable famille des Black… Je souligne ici le fait que…»
…Minute. C’est n’importe quoi. Des Géants. Chez les Black. Des Géants. Y’a le pauvre Salem qui va gober ça. Et y’a la plus méprisable des jeunes Black qui s’adonne justement à la chasse au Edmund. Ça mérite réflexion – après tout… et si c’était vraiment vrai? Allons, Edmund, sois sérieux, un moment, tu veux? Il ne faudrait pas perdre de vue ici qu…
...MERLIN.
Une main. Sur mon épaule. Mon regard a tout juste de capter l’image de longs doigts blanchis dont les ongles s’enfoncent à travers mon gilet. Encore elle.
« Je suis persuadée qu'il y a une quantité de chose pour lesquelles tu mérites mon intérêt » me souffle-t-elle de par derrière. Je me retourne alors dans un geste qui se veut être un mélange d’impatience et de dégoût, me dégageant de la proximité de la jeune femme un peu trop insistante à mon goût. Pour peu, je lui abattrais mon exemplaire – l’exemplaire de Salem, en fait – du Chicaneur en plein visage… si je n’étais pas Edmund O’Dwyer. Et si ses camarades masculins ne faisaient pas de moi leur passe-temps favori lors des déjeuners.
« Très bien, je lui réponds, à demi déconcentré par le bruit du journal froissé entre mes mains. Je suis à ton écoute, instruis-moi. »
Je me surprends à voir cette fille de septième rester silencieuse devant moi un moment – alors que je dois me donner tout le mal du monde à faire perdre ses airs rien qu’à un Ravenclaw de sixième, tiens… Quoi qu’il en soit, la voilà qui reste bien coite, sans doute à retourner sa langue sept fois dans bouche, en quête d’une réplique digne de son nom.
Daignant enfin poser mon regard de manière convenable sur sa personne – soit pas seulement sur sa manche ou sur une chaussure, mais bien droit dans ses yeux perçants – je vais puiser au fond de ma réserve appauvrie de courage pour reprendre ses propres paroles :
« …Un problème? »
**Vala, j'ai fait mon possible... ^^' Par contre je dois te dire d'avance que je ne pourrai probablement pas te répondre avant jeudi ou vendredi prochain, désolée :/ Kissous. :3**
…Etc. Article étant au nom de L. « Flayne » Flawiett, ici. Balivernes auxquelles je dois faire mine de m’intéresser. Maudite soit cette jeune femme ; je sens son regard glacial posé sur moi – en plein sur le derrière de ma tête, si vous tenez aux détails. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette situation m’importune nettement plus qu’elle ne m’angoisse. Je crois que j’ai atteint mon seuil d’exaspération pour la journée.
C’est plutôt à contrecœur que je replonge dans l’envoûtante lecture des périodiques du Chicaneur – et je remercie le petit Lovegood en mon for intérieur de m’avoir légué son bien. Sans quoi j’aurais été tenu de faire la conversation à cette enquiquineuse.
« …Qui furent retrouvées, en date du 14 septembre dernier, sur le sentier de terre battue menant au Manoir de la très respectable famille des Black… Je souligne ici le fait que…»
…Minute. C’est n’importe quoi. Des Géants. Chez les Black. Des Géants. Y’a le pauvre Salem qui va gober ça. Et y’a la plus méprisable des jeunes Black qui s’adonne justement à la chasse au Edmund. Ça mérite réflexion – après tout… et si c’était vraiment vrai? Allons, Edmund, sois sérieux, un moment, tu veux? Il ne faudrait pas perdre de vue ici qu…
...MERLIN.
Une main. Sur mon épaule. Mon regard a tout juste de capter l’image de longs doigts blanchis dont les ongles s’enfoncent à travers mon gilet. Encore elle.
« Je suis persuadée qu'il y a une quantité de chose pour lesquelles tu mérites mon intérêt » me souffle-t-elle de par derrière. Je me retourne alors dans un geste qui se veut être un mélange d’impatience et de dégoût, me dégageant de la proximité de la jeune femme un peu trop insistante à mon goût. Pour peu, je lui abattrais mon exemplaire – l’exemplaire de Salem, en fait – du Chicaneur en plein visage… si je n’étais pas Edmund O’Dwyer. Et si ses camarades masculins ne faisaient pas de moi leur passe-temps favori lors des déjeuners.
« Très bien, je lui réponds, à demi déconcentré par le bruit du journal froissé entre mes mains. Je suis à ton écoute, instruis-moi. »
Je me surprends à voir cette fille de septième rester silencieuse devant moi un moment – alors que je dois me donner tout le mal du monde à faire perdre ses airs rien qu’à un Ravenclaw de sixième, tiens… Quoi qu’il en soit, la voilà qui reste bien coite, sans doute à retourner sa langue sept fois dans bouche, en quête d’une réplique digne de son nom.
Daignant enfin poser mon regard de manière convenable sur sa personne – soit pas seulement sur sa manche ou sur une chaussure, mais bien droit dans ses yeux perçants – je vais puiser au fond de ma réserve appauvrie de courage pour reprendre ses propres paroles :
« …Un problème? »
**Vala, j'ai fait mon possible... ^^' Par contre je dois te dire d'avance que je ne pourrai probablement pas te répondre avant jeudi ou vendredi prochain, désolée :/ Kissous. :3**
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
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