La joie d'être en compagnie de Salem.
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H74 :: Le Château :: La Bibliothèque
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La joie d'être en compagnie de Salem.
[Samedi, 7 septembre 1974]
J’ouvre silencieusement la grande porte de la bibliothèque, hissant d’abord ma tête afin de voir s’il y a quelqu’un. Je ne voudrais tout de même pas déranger qui que ce soit dans sa lecture. Heureusement, dans l’immense pièce peuplée de vieux livres se trouve uniquement la bibliothécaire. Je pousse donc la grande porte et entre à l’intérieur, souriant, puis la referme le plus silencieusement qu’il m’en ait possible. Mes livres sous le bras, mon chat me suivant de près, je m’avance d’un pas joyeux - presque en gambadant – vers ma place habituelle.
« Bonjour Madame! je lance à voix raisonnable. »
La bibliothécaire lève les yeux et un rictus semble naître sur son visage. Le mien s’accroît alors davantage. Je dépose mes livres sur la table, toujours le plus discrètement que possible, puis prend Cendrys dans mes bras, et me dirige presque sur la pointe des pieds vers le semblant de bureau de la vieille dame qui s’occupe de l’endroit. Je m’étire, jetant un coup d’œil curieux à ce qu’elle fait. Elle semble être en train d’écrire sur un parchemin.
« À qui vous écrivez? je lui demande tout bas. »
Elle relève les yeux vers moi, l’air songeur et surpris, mais rebaisse aussitôt les yeux, sans me répondre. Un peu déçu, je me contente d’hausser les épaules. Peut-être qu’elle ne veut pas me le dire parce qu’elle écrit à une agence secrète, ou quelque chose du genre. Je commence à avoir la nette impression que Hogwarts regorge d’espions. Je lui demanderai si elle aussi elle en est une, mais une autre fois. Pour l’instant, j’ai une autre question à lui poser.
« Madame? Est-ce que cela vous dérange si je garde mon chat avec moi? Vous savez, il est très gentil et il ne parlera pas, je vous le promets. Et ce n’est pas un espion non plus. »
Sans relever les yeux cette fois, elle me fait simplement un signe de la main, m’incitant à aller m’asseoir. Enfin, soit c’est un « oui », ou soit elle essaie de me faire du vent. Mais la deuxième option est peu probable car il ne faut pas si chaud que cela, dans la pièce. Satisfait de savoir que Cendrys peut rester avec moi, je pousse une exclamation de joie et retourne me rasseoir, installant mon chat sur mes genoux.
J’aime la bibliothèque. Surtout lorsqu’il est tôt le matin, parce qu’il n’y a jamais personne. On dirait que les gens n’aiment pas beaucoup cet endroit. Je ne comprend pas pourquoi. Moi, j’adore lire. Je passe tout mon temps libre à lire, parce que je n’ai pas d’amis. Enfin, il y a Cendrys, mais il ne réagis pas beaucoup quand je lui parle, ces temps-ci. Peut-être devrais-je essayer d’aborder des sujets plus intéressants pour lui.
Faisant abstraction de mon ami à quatre pattes qui ronronne à tue-tête sur mes genoux, je prend mon édition du Chicaneur dans mes mains et scrute attentivement la couverture où l’on peut voir un jeune garçon tenant, dans une main, une chocogrenouille, et dans l’autre, une véritable grenouille. J’ouvre ensuite le journal, le feuilletant afin de trouver la page en lien avec la photographie qui fait la une.
Il faut dire que je ne suis qu’à moitié surpris de lire ce qui se trouve dans mes mains. En effet, depuis un moment déjà je doutais de ce dont étaient faites les chocogrenouilles, mais jamais je n’aurais cru qu’elles étaient faites à partir d’ADN de grenouille lunaire. On aura tout vu.
[ L'article en question : ici]
J’ouvre silencieusement la grande porte de la bibliothèque, hissant d’abord ma tête afin de voir s’il y a quelqu’un. Je ne voudrais tout de même pas déranger qui que ce soit dans sa lecture. Heureusement, dans l’immense pièce peuplée de vieux livres se trouve uniquement la bibliothécaire. Je pousse donc la grande porte et entre à l’intérieur, souriant, puis la referme le plus silencieusement qu’il m’en ait possible. Mes livres sous le bras, mon chat me suivant de près, je m’avance d’un pas joyeux - presque en gambadant – vers ma place habituelle.
« Bonjour Madame! je lance à voix raisonnable. »
La bibliothécaire lève les yeux et un rictus semble naître sur son visage. Le mien s’accroît alors davantage. Je dépose mes livres sur la table, toujours le plus discrètement que possible, puis prend Cendrys dans mes bras, et me dirige presque sur la pointe des pieds vers le semblant de bureau de la vieille dame qui s’occupe de l’endroit. Je m’étire, jetant un coup d’œil curieux à ce qu’elle fait. Elle semble être en train d’écrire sur un parchemin.
« À qui vous écrivez? je lui demande tout bas. »
Elle relève les yeux vers moi, l’air songeur et surpris, mais rebaisse aussitôt les yeux, sans me répondre. Un peu déçu, je me contente d’hausser les épaules. Peut-être qu’elle ne veut pas me le dire parce qu’elle écrit à une agence secrète, ou quelque chose du genre. Je commence à avoir la nette impression que Hogwarts regorge d’espions. Je lui demanderai si elle aussi elle en est une, mais une autre fois. Pour l’instant, j’ai une autre question à lui poser.
« Madame? Est-ce que cela vous dérange si je garde mon chat avec moi? Vous savez, il est très gentil et il ne parlera pas, je vous le promets. Et ce n’est pas un espion non plus. »
Sans relever les yeux cette fois, elle me fait simplement un signe de la main, m’incitant à aller m’asseoir. Enfin, soit c’est un « oui », ou soit elle essaie de me faire du vent. Mais la deuxième option est peu probable car il ne faut pas si chaud que cela, dans la pièce. Satisfait de savoir que Cendrys peut rester avec moi, je pousse une exclamation de joie et retourne me rasseoir, installant mon chat sur mes genoux.
J’aime la bibliothèque. Surtout lorsqu’il est tôt le matin, parce qu’il n’y a jamais personne. On dirait que les gens n’aiment pas beaucoup cet endroit. Je ne comprend pas pourquoi. Moi, j’adore lire. Je passe tout mon temps libre à lire, parce que je n’ai pas d’amis. Enfin, il y a Cendrys, mais il ne réagis pas beaucoup quand je lui parle, ces temps-ci. Peut-être devrais-je essayer d’aborder des sujets plus intéressants pour lui.
Faisant abstraction de mon ami à quatre pattes qui ronronne à tue-tête sur mes genoux, je prend mon édition du Chicaneur dans mes mains et scrute attentivement la couverture où l’on peut voir un jeune garçon tenant, dans une main, une chocogrenouille, et dans l’autre, une véritable grenouille. J’ouvre ensuite le journal, le feuilletant afin de trouver la page en lien avec la photographie qui fait la une.
Il faut dire que je ne suis qu’à moitié surpris de lire ce qui se trouve dans mes mains. En effet, depuis un moment déjà je doutais de ce dont étaient faites les chocogrenouilles, mais jamais je n’aurais cru qu’elles étaient faites à partir d’ADN de grenouille lunaire. On aura tout vu.
[ L'article en question : ici]
Salem Lovegood- Miaou ~♪
- Nombre de messages : 36
Age : 31
Date d'inscription : 18/07/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Troisième année
Âge: Quatorze ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Je tourne la page 76 avec une lenteur infinie. Comme il est bon de ne plus avoir ce devoir d’arithmancie sur la conscience.
« […]ainsi que les troubles cognitifs regroupés sous le terme de désorganisation ou troubles du cours de la pensée. Les symptômes négatifs sont ainsi dénommés car ils reflètent le déclin des fonctions normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexes d'intégration : altération des fonctions amnésiques, difficultés de concentration, pauvreté du langage spontané, du comportement moteur : aboulie, amimie, apragmatisme, mais aussi du fonctionnement social ou émotionnel : altération de la vie de relation[…] »
Je m’étonne toujours de trouver de pareils ouvrages sur les tablettes de la bibliothèque Hogwarts. Allez savoir pourquoi, c’est toujours ce type de bouquin qui se retrouve entre mes mains ; pas que je m’y intéresse, surtout, détrompez-vous. D’ailleurs, il y a bientôt une heure que je traîne par ici. Enfin bref.
C’est en ce début de samedi après-midi que je me trouve confortablement installé entre deux rayons de vieux manuscrits, assis contre le mur et replié sur ma petite personne. Visiblement, la bibliothèque n’a pas tellement de succès aujourd’hui ; je serais tenté de croire que je suis seul avec cette vieille pimbêche de Mrs Searles, qui, ma foi, n’a pas même conscience de ma présence en ces lieux. Je la scrute d’à travers les étagères, bien que mon angle de vue ne me permette que discerner, par-delà la tablette qui se trouve à la hauteur de mes yeux, ses jambes maigres s’agitant dessous son bureau ainsi que, un étage de livres plus haut, ses cheveux ramassés en un chignon.
…L’art de s’attarder à des détails fort peu intéressants. Je passe.
« Des études mettant en œuvre des tests neuropsychologiques combinés à des techniques d'imagerie cérébrale comme l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ou la tomographie par émission de positons ont cherché à mettre en évidence[…] »
Ah, tiens. Je viens de me remémorer qu’une activité avait été prévue à Pré-au-lard. Misère, on dirait bien que j’ai oublié de m’y présenter. Pour peu, j’ai presque des regrets à l’idée de devoir me priver de la douce compagnie de parasites tels que Salem Lovegood – pour ne pas en citer d’autres.
Je soupire – de satisfaction. Du moins, je m’en repentis lorsque j’entends crisser la porte de la bibliothèque. Apparemment, je ne suis pas le seul à m’abstenir de fréquenter des êtres vivants en dehors de l’école. [À préciser ici que toutes mes fréquentations sont pour la plupart animales ou immatérielles.]
Et j’ai perdu le fil de ma lecture.
« […]du fait de deux observations : d'une part le système glutaminergique peut agir sur le système dopaminergique, et d'autre part une fonction glutaminergique réduite a pu être associée à[…] » Trop loin. Je remonte de quelques lignes. « Du fait du grand nombre de combinaisons différentes possibles entre ces symptômes, aboutissant ainsi à des formes cliniques variées, certains considèrent la schiz— »
« Bonjour Madame! »
Je frôle l’arrêt cardiaque : cette voix me fait crisser des dents. J’en plisse presque les yeux de douleur. Des pas traînants, des breloques aux chaussures, une voix claironnante et un enthousiasme inhumain ; c’est quand même pas possible – si?
« Madame? Est-ce que cela vous dérange si je garde mon chat avec moi? »
Un chat. Dans la bibliothèque. Un chat. Il n’y a aucun doute. Je suis damné.
Je rabats mon capuchon par dessus ma tête, idée de me faire discret. On peut toujours rêver. En réalité, avec ce type, je passerais on ne peut plus inaperçu si je me dissimulais sous une pile de livres.
On tire une chaise. Puis, silence. J’envisage de retenir ma respiration le plus longtemps possible, plein d’espoir que cela puisse aider à ma cause, bien que les faits sont ce qu’ils sont : je suis foutu. Autant commettre un suicide, j’ai plus de chance de m’en tirer qu’en me retrouvant à la merci de Salem Lovegood.
« […]ainsi que les troubles cognitifs regroupés sous le terme de désorganisation ou troubles du cours de la pensée. Les symptômes négatifs sont ainsi dénommés car ils reflètent le déclin des fonctions normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexes d'intégration : altération des fonctions amnésiques, difficultés de concentration, pauvreté du langage spontané, du comportement moteur : aboulie, amimie, apragmatisme, mais aussi du fonctionnement social ou émotionnel : altération de la vie de relation[…] »
Je m’étonne toujours de trouver de pareils ouvrages sur les tablettes de la bibliothèque Hogwarts. Allez savoir pourquoi, c’est toujours ce type de bouquin qui se retrouve entre mes mains ; pas que je m’y intéresse, surtout, détrompez-vous. D’ailleurs, il y a bientôt une heure que je traîne par ici. Enfin bref.
C’est en ce début de samedi après-midi que je me trouve confortablement installé entre deux rayons de vieux manuscrits, assis contre le mur et replié sur ma petite personne. Visiblement, la bibliothèque n’a pas tellement de succès aujourd’hui ; je serais tenté de croire que je suis seul avec cette vieille pimbêche de Mrs Searles, qui, ma foi, n’a pas même conscience de ma présence en ces lieux. Je la scrute d’à travers les étagères, bien que mon angle de vue ne me permette que discerner, par-delà la tablette qui se trouve à la hauteur de mes yeux, ses jambes maigres s’agitant dessous son bureau ainsi que, un étage de livres plus haut, ses cheveux ramassés en un chignon.
…L’art de s’attarder à des détails fort peu intéressants. Je passe.
« Des études mettant en œuvre des tests neuropsychologiques combinés à des techniques d'imagerie cérébrale comme l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ou la tomographie par émission de positons ont cherché à mettre en évidence[…] »
Ah, tiens. Je viens de me remémorer qu’une activité avait été prévue à Pré-au-lard. Misère, on dirait bien que j’ai oublié de m’y présenter. Pour peu, j’ai presque des regrets à l’idée de devoir me priver de la douce compagnie de parasites tels que Salem Lovegood – pour ne pas en citer d’autres.
Je soupire – de satisfaction. Du moins, je m’en repentis lorsque j’entends crisser la porte de la bibliothèque. Apparemment, je ne suis pas le seul à m’abstenir de fréquenter des êtres vivants en dehors de l’école. [À préciser ici que toutes mes fréquentations sont pour la plupart animales ou immatérielles.]
Et j’ai perdu le fil de ma lecture.
« […]du fait de deux observations : d'une part le système glutaminergique peut agir sur le système dopaminergique, et d'autre part une fonction glutaminergique réduite a pu être associée à[…] » Trop loin. Je remonte de quelques lignes. « Du fait du grand nombre de combinaisons différentes possibles entre ces symptômes, aboutissant ainsi à des formes cliniques variées, certains considèrent la schiz— »
« Bonjour Madame! »
Je frôle l’arrêt cardiaque : cette voix me fait crisser des dents. J’en plisse presque les yeux de douleur. Des pas traînants, des breloques aux chaussures, une voix claironnante et un enthousiasme inhumain ; c’est quand même pas possible – si?
« Madame? Est-ce que cela vous dérange si je garde mon chat avec moi? »
Un chat. Dans la bibliothèque. Un chat. Il n’y a aucun doute. Je suis damné.
Je rabats mon capuchon par dessus ma tête, idée de me faire discret. On peut toujours rêver. En réalité, avec ce type, je passerais on ne peut plus inaperçu si je me dissimulais sous une pile de livres.
On tire une chaise. Puis, silence. J’envisage de retenir ma respiration le plus longtemps possible, plein d’espoir que cela puisse aider à ma cause, bien que les faits sont ce qu’ils sont : je suis foutu. Autant commettre un suicide, j’ai plus de chance de m’en tirer qu’en me retrouvant à la merci de Salem Lovegood.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Je tourne les pages du magazine, cherchant avec enthousiaste un article que je n'ai pas encore lu. J'en déniche finalement un qui me semble tout à fait fascinant traitant sur les Sabores à poil d'argent, écrit par l’un de mes journalistes préférés – en dehors de Papa et oncle Keith, bien sûr. Je tourne le magazine entre mes mains de façon à ce qu’il se retrouve à l’envers. Le problème, avec Le Chicaneur, c’est que, parfois, les articles sont imprimés à l’envers.
Tiens, je viens de trouver une autre raison du pourquoi les gens me regardent souvent de façon étrange. Ils ne doivent pas connaître le magazine d’oncle Keith et ne doivent pas savoir non plus que certains articles ne sont pas écrits dans le bon sens, et que c’est pour cela que je les lis à l’envers. Ou, sinon, peut-être qu’ils me fixent étrangement quand je le lis car ils essaient de soutirer des informations sur Le Chicaneur. Bon, j’ignore totalement pourquoi ils feraient ça mais, je ne peux pas tout savoir. Il faudrait que j’essaie de trouver une réponse à cela un jour. Et il faudra d’ailleurs que je parle des nombreux espions de Hogwarts à Papa, dans ma prochaine lettre.
Mon article terminé, je m’agite légèrement pour que Mr. Cendrys débarque de sur mes genoux et me lève, toujours le nez entre les pages du magazine à l’envers, le lisant avec une attention particulière. Tout en continuant ma lecture, je sautille en direction des rayons, question de me choisir un livre à lire. Parce qu’une bibliothèque c’est fait pour lire, après tout.
Je gambade devant les rayons, sans trop savoir devant lequel m’arrêter pour choisir mes livres au hasard. Car, effectivement, je ne porte jamais beaucoup d’attention au livre que je choisis. Je le prends et je le lis, tout simplement. Jamais jusqu’à présent je suis tombé sur un livre ennuyeux. C’est à croire que tous les livres ici sont fabuleux. D’ailleurs, je me demande d’où ils viennent, tous ces milliers de livres.
Je cesse soudainement mes joyeux sautillements d’un coup lorsque je passe devant un espace entre deux rangées. Je reste immobile, puis tourne la tête. Un immense sourire se dessine sur mon visage lorsque je vois, assis par terre, le même garçon-espion-muet que j’avais croisé à King’s Cross. J’avais la certitude que je finirais par bientôt le revoir, celui-là! Tant mieux, il me restait encore des tonnes de questions que je voulais lui poser – enfin, en espérant qu’il ne soit pas véritablement muet et qu’il puisse y répondre. Ce serait terriblement dommage s’il ne pouvait faire usage de sa voix.
Toujours mon magazine dans les mains, je me dirige joyeusement vers lui, fort content de tomber sur lui et non sur un élève qui est méchant avec moi. Lui, il est gentil et a l’air d’un espion.
« Salut l’espion! »
Je me rends soudainement compte que nous sommes dans une bibliothèque et que j’ai parlé beaucoup plus fort qu’il ne le faudrait. Honteux, je plaque aussitôt mes deux mains contre ma bouche, faisant tomber mon magazine par terre. Espérant que la bibliothécaire ne m’a pas entendu et que je ne me ferai pas gronder, je m’empresse de ramasser mon édition du Chicaneur et m’avance un peu plus de mon interlocuteur, m’étirant le cou pour voir ce qu’il lit.
« Tiens, tu aime les livres de psychologie? Est-ce que c’est parce que tu crois que tu es fou? Moi, j’en ai déjà lu, mais pas parce que je suis fou. »
Parce que je suis bien conscient d’être un petit garçon tout à fait normal. Seulement, comme je choisis mes livres au hasard, je suis déjà tombé sur des ouvrages du genre, et c’est assez intéressant – bien que, parfois, légèrement complexe et dur à comprendre. Je préfère toutefois les livres sur les créatures magiques, la divination, et autres sujets tout aussi fascinant.
Tandis que j’attends de voir s’il est véritablement muet, j’examine, comme la dernière fois, le garçon assis devant moi. Il a encore son capuchon sur la tête, ce qui m’empêche de voir son visage. Je commence presqu’à croire qu’il serait fort probable que ce soit une autre personne quel garçon-espion qui possèderait les mêmes vêtements, ou encore qu’il a jumeau et que ce n’est pas lui que j’ai croisé à la gare, ou bien ce pourrait toujours être un androïde envoyé pour simuler sa présence à l’école. Mais, j’en doute, je ne crois pas que les robots sont admis à Hogwarts. N’empêche que je me demande tout de même s’il est bien humain, il ne semble pas posséder beaucoup de vie.
Tiens, je viens de trouver une autre raison du pourquoi les gens me regardent souvent de façon étrange. Ils ne doivent pas connaître le magazine d’oncle Keith et ne doivent pas savoir non plus que certains articles ne sont pas écrits dans le bon sens, et que c’est pour cela que je les lis à l’envers. Ou, sinon, peut-être qu’ils me fixent étrangement quand je le lis car ils essaient de soutirer des informations sur Le Chicaneur. Bon, j’ignore totalement pourquoi ils feraient ça mais, je ne peux pas tout savoir. Il faudrait que j’essaie de trouver une réponse à cela un jour. Et il faudra d’ailleurs que je parle des nombreux espions de Hogwarts à Papa, dans ma prochaine lettre.
Mon article terminé, je m’agite légèrement pour que Mr. Cendrys débarque de sur mes genoux et me lève, toujours le nez entre les pages du magazine à l’envers, le lisant avec une attention particulière. Tout en continuant ma lecture, je sautille en direction des rayons, question de me choisir un livre à lire. Parce qu’une bibliothèque c’est fait pour lire, après tout.
Je gambade devant les rayons, sans trop savoir devant lequel m’arrêter pour choisir mes livres au hasard. Car, effectivement, je ne porte jamais beaucoup d’attention au livre que je choisis. Je le prends et je le lis, tout simplement. Jamais jusqu’à présent je suis tombé sur un livre ennuyeux. C’est à croire que tous les livres ici sont fabuleux. D’ailleurs, je me demande d’où ils viennent, tous ces milliers de livres.
Je cesse soudainement mes joyeux sautillements d’un coup lorsque je passe devant un espace entre deux rangées. Je reste immobile, puis tourne la tête. Un immense sourire se dessine sur mon visage lorsque je vois, assis par terre, le même garçon-espion-muet que j’avais croisé à King’s Cross. J’avais la certitude que je finirais par bientôt le revoir, celui-là! Tant mieux, il me restait encore des tonnes de questions que je voulais lui poser – enfin, en espérant qu’il ne soit pas véritablement muet et qu’il puisse y répondre. Ce serait terriblement dommage s’il ne pouvait faire usage de sa voix.
Toujours mon magazine dans les mains, je me dirige joyeusement vers lui, fort content de tomber sur lui et non sur un élève qui est méchant avec moi. Lui, il est gentil et a l’air d’un espion.
« Salut l’espion! »
Je me rends soudainement compte que nous sommes dans une bibliothèque et que j’ai parlé beaucoup plus fort qu’il ne le faudrait. Honteux, je plaque aussitôt mes deux mains contre ma bouche, faisant tomber mon magazine par terre. Espérant que la bibliothécaire ne m’a pas entendu et que je ne me ferai pas gronder, je m’empresse de ramasser mon édition du Chicaneur et m’avance un peu plus de mon interlocuteur, m’étirant le cou pour voir ce qu’il lit.
« Tiens, tu aime les livres de psychologie? Est-ce que c’est parce que tu crois que tu es fou? Moi, j’en ai déjà lu, mais pas parce que je suis fou. »
Parce que je suis bien conscient d’être un petit garçon tout à fait normal. Seulement, comme je choisis mes livres au hasard, je suis déjà tombé sur des ouvrages du genre, et c’est assez intéressant – bien que, parfois, légèrement complexe et dur à comprendre. Je préfère toutefois les livres sur les créatures magiques, la divination, et autres sujets tout aussi fascinant.
Tandis que j’attends de voir s’il est véritablement muet, j’examine, comme la dernière fois, le garçon assis devant moi. Il a encore son capuchon sur la tête, ce qui m’empêche de voir son visage. Je commence presqu’à croire qu’il serait fort probable que ce soit une autre personne quel garçon-espion qui possèderait les mêmes vêtements, ou encore qu’il a jumeau et que ce n’est pas lui que j’ai croisé à la gare, ou bien ce pourrait toujours être un androïde envoyé pour simuler sa présence à l’école. Mais, j’en doute, je ne crois pas que les robots sont admis à Hogwarts. N’empêche que je me demande tout de même s’il est bien humain, il ne semble pas posséder beaucoup de vie.
Salem Lovegood- Miaou ~♪
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Date d'inscription : 18/07/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Troisième année
Âge: Quatorze ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Le rictus qu’aborde le petit Lovegood lorsqu’il pose les yeux sur moi a quelque chose d’absolument inhumain. Peu s’en faut pour qu’il écume de bonheur. C’est bien la première fois que j’inspire autant d’enthousiasme à qui que ce soit – sauf peut-être Gregory Damis, lorsqu’il croise mon chemin. Mais c’est une autre histoire.
« Salut l’espion! »
C’est fou ce qu’on peut donner comme première impression : corbeau, cure-dents, tronche de cercueil, efféminé… Espion. Il est également le premier à me la sortir, celle-là. J’ai presque envie de l’interroger à ce propos, excepté que je m’en abstiens, estimant qu’il vaut mieux feindre l’ignorance dans l’espoir qu’il ne s’intéresse pas à moi. Je me réinstalle à mon aise, me dégage par habitude d'une longue mèche de cheveux encombrante qui en réalité n'existe même pas, ouvre mon livre sur une page quelconque que je tourne d’un geste que je tente de rendre exagéré ; ainsi, avec un peu de chance, il culpabilisera à la simple idée de m’avoir dérangé au beau milieu de ma lecture.
…Si seulement.
Le voilà qui se donne en spectacle avec son journal – je ne suis pas même étonné de constater qu’il s’agisse d’un exemplaire du Chicaneur...qui date de combien d'années, ça reste à avoir. Puis, l’inévitable se produit : mine de rien, il se trémousse en ma direction. C’est à ce moment seulement que je remarque, à sa suite, une boulette de poils gris surmonté de deux orbes jaunes, à laquelle je lance un regard meurtrier de sous mon capuchon.
Lovegood, que je m’évertue jusqu’ici d’ignorer superbement, se courbe un tantinet vers l’avant, sans doute dans l’espoir [vain] d’identifier le manuscrit dont je tentais désespérément de faire la lecture. Autant dire qu’il dévore mon bouquin des yeux avec une indiscrétion et un manque de savoir-vivre déstabilisants. Pauvre petit sot, cours toujours.
Je glisse subrepticement un doigt, puis deux, sur la couverture de mon livre. À tout hasard, cela va de soi, le titre plutôt révélateur dudit livre se retrouve malencontreusement dissimulé et hors de l'atteinte de l'oeil trop curieux de cet envahissant [voire redoutable] inconnu. À vrai dire, je croyais cette tactique infaillible jusqu'à ce qu'en dépit de l'effort considérable qu'il me faut faire mon garder tout mon calme, malgré mes nerfs à fleur de peau et mon orgueil piqué à vif, mon stratagème est anéanti dans le simple temps de le dire. Il ne se gêne donc pas le moins du monde de supprimer les quelques précieux centimètres qui nous séparent et plisse machinalement les yeux - geste qui s'avère tout à fait superficiel et futile compte tenu du fait que je n'aie aucunement l'intention de céder à ses actes de violation à ma vie privée.
« Tiens, tu aimes les livres de psychologie? Est-ce que c’est parce que tu crois que tu es fou? Moi, j’en ai déjà lu, mais pas parce que je suis fou. »
...C'est pas vrai. Cet garçon m’embête. Vraiment. À un point tel que je n'ai aucune honte à l'imaginer saisi d'une subite attaque cardiaque où il y laisserait sa peau, ce qui réduirait à nul les probabilités qu'il m'adresse à nouveau la parole.
D’ailleurs, pourquoi reste-t-il planté là à m’observer dans le silence? Il attend quoi, au fait? Une réponse? Devrais-je me permettre de lui faire remarquer qu’il ne m’a posé aucune question? Du moins, rien qui m’engage à lui répondre puisqu’il a aussitôt renchéri par une affirmation. De ce fait, si on aborde la chose sous un point de vue conservateur qui m'est propre, jusqu’à preuve du contraire, rien ne m’oblige à engager la conversation. En conséquence, parce que toutes les occasions sont bonnes d’éviter de m’engager dans une discussion avec un étranger, je profite des circonstances pour prolonger ce silence que je n’ai aucune envie de rompre. Au contraire, il vaudra mieux pour moi de l’entretenir jusqu’à ce que la politesse…
…jusqu’à ce que mon excès d’embarras qu’occasionne son regard fixé sur ma personne m’oblige à me montrer le moindrement cordial. À bien y songer, je pourrais porter plainte pour intimidation excessive.
Je m’éclaircis discrètement la voix, bien que cela soit suffisamment audible pour qu’il perçoive mon malaise si elle est le moindrement perspicace – ce dont je doute avant même de me prononcer, à en juger par le regard naïf, presque idiot, qu’il m’adresse lorsque je me retourne avec réserve dans sa direction. Bien entendu, je prends grand soin de ménager mes paroles :
« Excuse-moi, je fais d’un ton plutôt résigné. Est-ce que je peux t’aider? »
« Salut l’espion! »
C’est fou ce qu’on peut donner comme première impression : corbeau, cure-dents, tronche de cercueil, efféminé… Espion. Il est également le premier à me la sortir, celle-là. J’ai presque envie de l’interroger à ce propos, excepté que je m’en abstiens, estimant qu’il vaut mieux feindre l’ignorance dans l’espoir qu’il ne s’intéresse pas à moi. Je me réinstalle à mon aise, me dégage par habitude d'une longue mèche de cheveux encombrante qui en réalité n'existe même pas, ouvre mon livre sur une page quelconque que je tourne d’un geste que je tente de rendre exagéré ; ainsi, avec un peu de chance, il culpabilisera à la simple idée de m’avoir dérangé au beau milieu de ma lecture.
…Si seulement.
Le voilà qui se donne en spectacle avec son journal – je ne suis pas même étonné de constater qu’il s’agisse d’un exemplaire du Chicaneur...qui date de combien d'années, ça reste à avoir. Puis, l’inévitable se produit : mine de rien, il se trémousse en ma direction. C’est à ce moment seulement que je remarque, à sa suite, une boulette de poils gris surmonté de deux orbes jaunes, à laquelle je lance un regard meurtrier de sous mon capuchon.
Lovegood, que je m’évertue jusqu’ici d’ignorer superbement, se courbe un tantinet vers l’avant, sans doute dans l’espoir [vain] d’identifier le manuscrit dont je tentais désespérément de faire la lecture. Autant dire qu’il dévore mon bouquin des yeux avec une indiscrétion et un manque de savoir-vivre déstabilisants. Pauvre petit sot, cours toujours.
Je glisse subrepticement un doigt, puis deux, sur la couverture de mon livre. À tout hasard, cela va de soi, le titre plutôt révélateur dudit livre se retrouve malencontreusement dissimulé et hors de l'atteinte de l'oeil trop curieux de cet envahissant [voire redoutable] inconnu. À vrai dire, je croyais cette tactique infaillible jusqu'à ce qu'en dépit de l'effort considérable qu'il me faut faire mon garder tout mon calme, malgré mes nerfs à fleur de peau et mon orgueil piqué à vif, mon stratagème est anéanti dans le simple temps de le dire. Il ne se gêne donc pas le moins du monde de supprimer les quelques précieux centimètres qui nous séparent et plisse machinalement les yeux - geste qui s'avère tout à fait superficiel et futile compte tenu du fait que je n'aie aucunement l'intention de céder à ses actes de violation à ma vie privée.
« Tiens, tu aimes les livres de psychologie? Est-ce que c’est parce que tu crois que tu es fou? Moi, j’en ai déjà lu, mais pas parce que je suis fou. »
...C'est pas vrai. Cet garçon m’embête. Vraiment. À un point tel que je n'ai aucune honte à l'imaginer saisi d'une subite attaque cardiaque où il y laisserait sa peau, ce qui réduirait à nul les probabilités qu'il m'adresse à nouveau la parole.
D’ailleurs, pourquoi reste-t-il planté là à m’observer dans le silence? Il attend quoi, au fait? Une réponse? Devrais-je me permettre de lui faire remarquer qu’il ne m’a posé aucune question? Du moins, rien qui m’engage à lui répondre puisqu’il a aussitôt renchéri par une affirmation. De ce fait, si on aborde la chose sous un point de vue conservateur qui m'est propre, jusqu’à preuve du contraire, rien ne m’oblige à engager la conversation. En conséquence, parce que toutes les occasions sont bonnes d’éviter de m’engager dans une discussion avec un étranger, je profite des circonstances pour prolonger ce silence que je n’ai aucune envie de rompre. Au contraire, il vaudra mieux pour moi de l’entretenir jusqu’à ce que la politesse…
…jusqu’à ce que mon excès d’embarras qu’occasionne son regard fixé sur ma personne m’oblige à me montrer le moindrement cordial. À bien y songer, je pourrais porter plainte pour intimidation excessive.
Je m’éclaircis discrètement la voix, bien que cela soit suffisamment audible pour qu’il perçoive mon malaise si elle est le moindrement perspicace – ce dont je doute avant même de me prononcer, à en juger par le regard naïf, presque idiot, qu’il m’adresse lorsque je me retourne avec réserve dans sa direction. Bien entendu, je prends grand soin de ménager mes paroles :
« Excuse-moi, je fais d’un ton plutôt résigné. Est-ce que je peux t’aider? »
Dernière édition par le Sam 15 Sep - 21:07, édité 1 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
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Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Je n’ai maintenant plus de doutes, je suis convaincu que c’est bel et bien le même garçon que j’ai croisé à King’s Cross. Car, oui, j’ai rayé l’option qu’il pouvait être un androïde, il serait sûrement fâché contre moi s’il saurait que j’ai pensé de lui qu’il n’était pas humain, après tout. Et je n’aime pas que les gens croient que je suis méchant avec eux. Parce que moi, je suis gentil, après tout. Ce n’est pas bien faire du mal aux gens, c’est ce que Papa me répète tout le temps.
Lorsque je l’entend aligner quelques mots, j’échappe un hoquet de surprise, non pas à cause du manque d’enthousiaste dont il fait usage ou quoi que ce soit, mais pour la simple et bonne raison qu’il a parlé! Toutes mes suppositions tombent donc en poussière. Peut-être qu’au fond ce n’est pas un espion – et encore moins un androïde. Pour être franc, j’ai presque eu peur en l’entendant parler car, malgré toutes ces questions que je lui pose, je n’avais plus aucun espoir d’entendre une réponse.
« Alors tu n’es pas muet? je m’exclame, étonné. »
Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai la bouche grande ouverte et le regarde, éberlué. Je le regarde ainsi de nombreuses secondes. Je suis encore plus surpris que le jour ou Papa m’as offert une écaille de Brattove des montagnes. Je suis tellement excité que j’en oublie totalement ce qu’il vient de me dire.
« Oh mais c’est génial! On pourra parler durant des heures! »
Souriant plus que jamais, les yeux brillants, je m’assois en indien devant lui, déposant mon magazine à côté de moi pour que Cendrys vienne s’installer dans mes bras. Lui aussi doit être très heureux de savoir que le garçon mystérieux parle, il doit aussi être enthousiaste à l’idée d’avoir un nouvel ami.
Serrant mon ami à poil contre moi, accotant mon menton sur sa petite tête recouverte de couleur cendre – d’où lui vient son nom, d’ailleurs – je contemple à nouveau le garçon, encore légèrement sous le choc de ma nouvelle découverte.
« Dis, c’est quoi ton nom? Moi, je suis Salem Lovegood. Peut-être que tu le savais déjà, étrangement, tout le monde connaît mon nom ici. Tu sais pourquoi? »
Bon, je sais, Ryan (mon frère aîné), m’a souvent dit de laisser le temps aux gens de répondre lorsque je pose des questions, mais je suis sans doute beaucoup trop enthousiaste. C’est qu’il y a tant de questions que je voudrais lui poser! Je ne sais même plus par où commencer tant il y en a. Par contre, lui ne semble pas apprécier parler. Il est sans doute timide, mais il n’a pas à l’être avec moi, cela va sans doute passer dans les minutes à venir.
« Au cas où tu ne t’en souviendrais pas, on s’était croisé à King’s Cross, l’autre jour. Mais, tu dois t’en souvenir, parce que j’ai fais tout le trajet dans la même cabine que toi. »
Je prend une pause, frottant affectueusement mon visage dans le pelage de mon cher Cendrys qui s’est remit à ronronner à tue-tête, comme à l’habitude. Tandis que je le gratte entre les oreilles, je lève la tête, scrutant attentivement les rangées de livres les plus hautes, en oubliant presque que je ne suis pas seul. Il faut dire que je ne suis pas vraiment habitué à avoir de la compagnie. Ne voulant pas avoir l’air mal élevé, je repose les yeux sur mon interlocuteur, affichant un grand sourire, comme toujours, attendant de voir s’il sait réellement parler et que je n’ai pas halluciné. J’espère que ce n’est pas le cas, sinon, ce serait vraiment très inquiétant.
Lorsque je l’entend aligner quelques mots, j’échappe un hoquet de surprise, non pas à cause du manque d’enthousiaste dont il fait usage ou quoi que ce soit, mais pour la simple et bonne raison qu’il a parlé! Toutes mes suppositions tombent donc en poussière. Peut-être qu’au fond ce n’est pas un espion – et encore moins un androïde. Pour être franc, j’ai presque eu peur en l’entendant parler car, malgré toutes ces questions que je lui pose, je n’avais plus aucun espoir d’entendre une réponse.
« Alors tu n’es pas muet? je m’exclame, étonné. »
Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai la bouche grande ouverte et le regarde, éberlué. Je le regarde ainsi de nombreuses secondes. Je suis encore plus surpris que le jour ou Papa m’as offert une écaille de Brattove des montagnes. Je suis tellement excité que j’en oublie totalement ce qu’il vient de me dire.
« Oh mais c’est génial! On pourra parler durant des heures! »
Souriant plus que jamais, les yeux brillants, je m’assois en indien devant lui, déposant mon magazine à côté de moi pour que Cendrys vienne s’installer dans mes bras. Lui aussi doit être très heureux de savoir que le garçon mystérieux parle, il doit aussi être enthousiaste à l’idée d’avoir un nouvel ami.
Serrant mon ami à poil contre moi, accotant mon menton sur sa petite tête recouverte de couleur cendre – d’où lui vient son nom, d’ailleurs – je contemple à nouveau le garçon, encore légèrement sous le choc de ma nouvelle découverte.
« Dis, c’est quoi ton nom? Moi, je suis Salem Lovegood. Peut-être que tu le savais déjà, étrangement, tout le monde connaît mon nom ici. Tu sais pourquoi? »
Bon, je sais, Ryan (mon frère aîné), m’a souvent dit de laisser le temps aux gens de répondre lorsque je pose des questions, mais je suis sans doute beaucoup trop enthousiaste. C’est qu’il y a tant de questions que je voudrais lui poser! Je ne sais même plus par où commencer tant il y en a. Par contre, lui ne semble pas apprécier parler. Il est sans doute timide, mais il n’a pas à l’être avec moi, cela va sans doute passer dans les minutes à venir.
« Au cas où tu ne t’en souviendrais pas, on s’était croisé à King’s Cross, l’autre jour. Mais, tu dois t’en souvenir, parce que j’ai fais tout le trajet dans la même cabine que toi. »
Je prend une pause, frottant affectueusement mon visage dans le pelage de mon cher Cendrys qui s’est remit à ronronner à tue-tête, comme à l’habitude. Tandis que je le gratte entre les oreilles, je lève la tête, scrutant attentivement les rangées de livres les plus hautes, en oubliant presque que je ne suis pas seul. Il faut dire que je ne suis pas vraiment habitué à avoir de la compagnie. Ne voulant pas avoir l’air mal élevé, je repose les yeux sur mon interlocuteur, affichant un grand sourire, comme toujours, attendant de voir s’il sait réellement parler et que je n’ai pas halluciné. J’espère que ce n’est pas le cas, sinon, ce serait vraiment très inquiétant.
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Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Assurément, il n’a pas compris le message. Il faut croire que je ne suis pas encore suffisamment antipathique. Je devrai réviser mes manières.
« Alors, tu n’es pas muet?
- Euhm...
- Oh mais c’est génial! On pourra parler durant des heures! »
Il a tellement l’air ébahi que je ne peux m’empêcher de rester perplexe devant pareils propos. C’est quoi cette histoire d’espions et de muets? Et puis, en premier lieu, pourquoi diable s’acharne-t-il sur moi? C’est quand même pas comme si j’avais tenté d’attirer l’attention.
Machinalement, et parce que sa proximité m’est intimidante, je laisse mon livre me glisser d’entre les mains, je replie mes jambes contre mon corps au maximum et m’adosse au mur derrière moi – je ne sais pas quel espoir de fou me traverse pour que j’arrive à m’imaginer emporté dans une autre pièce par un mur pivotant. Remarque, un truc pareil ne m’étonnerait guère, en ces lieux.
À voir sa tronche, j’ai presque peur qu’il parte d’une crise d’épilepsie ; pour peu, il a les yeux renversés derrière la tête et sa bouche prend une forme quasiment inquiétante. Ça ne s’appelle plus de la joie, ça, c’est de la pure et simple extase. Le comble : le chat s’étouffe dans ses ronronnements. À bien y penser, je me dis que je suis exposé à une bien trop importante source de joie de vivre. C’est terriblement malsain. Qui plus est, cela me met ô combien mal à l’aise.
« Dis, c’est quoi ton nom? Moi, je suis Salem Lovegood. Peut-être que tu le savais déjà, étrangement, tout le monde connaît mon nom ici. Tu sais pourquoi? »
Je suis trop occupé à décharner de mes ongles la peau qui recouvre mon pouce droit pour m’adonner à une discussion sans queue ni tête avec ce garçon. Meilleure chance la prochaine fois.
Ainsi, passant du coq à l’âne, il s’évertue de me remémorer – comme si c’était réellement nécessaire – l’épisode de la cabine trop petite, dans le Hogwarts Express, la semaine dernière. J’ai presque froid dans le dos rien qu’à songer que j’aie pu survivre à pareille abomination. Il se lance ensuite dans le récit du : pourquoi il est venu à la bibliothèque cet après-midi avec son chat Cendrys qui fêtera bientôt ses cinq ans parce que sa famille le lui a offert le jour de son entrée à Hogwarts et que, par conséquent, lorsqu’on adopte un chat, il doit avoir plus de deux mois pour s’assurer qu’il est en âge de se débrouiller tout seul, ce qui explique la raison pour laquelle Cendrys n’a pas exactement quatre ans, ni cinq ans, puisqu’il avait six mois quand le chat a intégré leur famille – qui comprend ses parents, ses deux frères aînés jumeaux, sa sœur qu’il aime beaucoup mais qui, puisqu’elle est pas très gentille avec Papa, a renié le nom des Lovegood, entre autres parce que Papa n’a pas hérité d’un job honorant les attentes qu’une fille a de son père et qu’il croit, soit dit en passant, que cela peut expliquer, parmi des tas d’autres choses, le fait que grand nombre d’étudiants lui adressent fréquemment des regards curieux ou des commentaires quelque peu désobligeants, surtout quand Mr Malfoy l’a accroché dans le corridor, avant-hier matin entre un cours de métamorphose et un cours de sortilèges, et qu’il l’a traîté de…
…STOP!! Je vais mourir. J’en peux plus. Si ça se trouve, de toute façon, il s'adresse plus à son chat qu’à moi.
Comme de fait, lorsque, à fleur de peau, je me redresse de peine et de misère et entame mes premiers pas en direction de la sortie, le petit moulin à paroles se remet sur pieds aussitôt et s’engage à ma suite sans pour autant interrompre son discours. J’accélère mon rythme de marche et évite surtout de me retourner, spécialement lorsque l’intensité de sa voix diminue d’une traite ; je l’entends qui s’exclame qu’il a oublié derrière lui son Cendrys, oh le petit Cendrys-boulette-de-chat-tout-mimi.
…Ce garçon est une vraie plaie.
« Alors, tu n’es pas muet?
- Euhm...
- Oh mais c’est génial! On pourra parler durant des heures! »
Il a tellement l’air ébahi que je ne peux m’empêcher de rester perplexe devant pareils propos. C’est quoi cette histoire d’espions et de muets? Et puis, en premier lieu, pourquoi diable s’acharne-t-il sur moi? C’est quand même pas comme si j’avais tenté d’attirer l’attention.
Machinalement, et parce que sa proximité m’est intimidante, je laisse mon livre me glisser d’entre les mains, je replie mes jambes contre mon corps au maximum et m’adosse au mur derrière moi – je ne sais pas quel espoir de fou me traverse pour que j’arrive à m’imaginer emporté dans une autre pièce par un mur pivotant. Remarque, un truc pareil ne m’étonnerait guère, en ces lieux.
À voir sa tronche, j’ai presque peur qu’il parte d’une crise d’épilepsie ; pour peu, il a les yeux renversés derrière la tête et sa bouche prend une forme quasiment inquiétante. Ça ne s’appelle plus de la joie, ça, c’est de la pure et simple extase. Le comble : le chat s’étouffe dans ses ronronnements. À bien y penser, je me dis que je suis exposé à une bien trop importante source de joie de vivre. C’est terriblement malsain. Qui plus est, cela me met ô combien mal à l’aise.
« Dis, c’est quoi ton nom? Moi, je suis Salem Lovegood. Peut-être que tu le savais déjà, étrangement, tout le monde connaît mon nom ici. Tu sais pourquoi? »
Je suis trop occupé à décharner de mes ongles la peau qui recouvre mon pouce droit pour m’adonner à une discussion sans queue ni tête avec ce garçon. Meilleure chance la prochaine fois.
Ainsi, passant du coq à l’âne, il s’évertue de me remémorer – comme si c’était réellement nécessaire – l’épisode de la cabine trop petite, dans le Hogwarts Express, la semaine dernière. J’ai presque froid dans le dos rien qu’à songer que j’aie pu survivre à pareille abomination. Il se lance ensuite dans le récit du : pourquoi il est venu à la bibliothèque cet après-midi avec son chat Cendrys qui fêtera bientôt ses cinq ans parce que sa famille le lui a offert le jour de son entrée à Hogwarts et que, par conséquent, lorsqu’on adopte un chat, il doit avoir plus de deux mois pour s’assurer qu’il est en âge de se débrouiller tout seul, ce qui explique la raison pour laquelle Cendrys n’a pas exactement quatre ans, ni cinq ans, puisqu’il avait six mois quand le chat a intégré leur famille – qui comprend ses parents, ses deux frères aînés jumeaux, sa sœur qu’il aime beaucoup mais qui, puisqu’elle est pas très gentille avec Papa, a renié le nom des Lovegood, entre autres parce que Papa n’a pas hérité d’un job honorant les attentes qu’une fille a de son père et qu’il croit, soit dit en passant, que cela peut expliquer, parmi des tas d’autres choses, le fait que grand nombre d’étudiants lui adressent fréquemment des regards curieux ou des commentaires quelque peu désobligeants, surtout quand Mr Malfoy l’a accroché dans le corridor, avant-hier matin entre un cours de métamorphose et un cours de sortilèges, et qu’il l’a traîté de…
…STOP!! Je vais mourir. J’en peux plus. Si ça se trouve, de toute façon, il s'adresse plus à son chat qu’à moi.
Comme de fait, lorsque, à fleur de peau, je me redresse de peine et de misère et entame mes premiers pas en direction de la sortie, le petit moulin à paroles se remet sur pieds aussitôt et s’engage à ma suite sans pour autant interrompre son discours. J’accélère mon rythme de marche et évite surtout de me retourner, spécialement lorsque l’intensité de sa voix diminue d’une traite ; je l’entends qui s’exclame qu’il a oublié derrière lui son Cendrys, oh le petit Cendrys-boulette-de-chat-tout-mimi.
…Ce garçon est une vraie plaie.
Dernière édition par le Ven 7 Sep - 10:57, édité 1 fois
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Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Tandis que je suis rendu à lui raconter comment je me suis perdu dans les couloirs après m’être enfermé dans un placards, le garçon – que je croyais être un espion muet – se lève et se dirige vers la sortie de la bibliothèque. Si ça se trouve, il vient de se souvenir qu’il a quelque chose à faire, ou encore, il a oublié que j’étais en train de lui parler. J’espère qu’il n’a pas une mémoire aussi fâcheuse, sinon je devrai lui raconter à nouveau tout ce que je viens de lui dire. Personnellement, cela ne me dérangerait pas, j’aime beaucoup discuter avec lui, mais je crains d’oublier certaines parties de mon histoire.
Je me lève donc, le suivant à quelques pas près, continuant de lui raconter mon récit, espérant qu’il n’a bel et bien pas oublié ce qui précédait cette partie de l’histoire. Lorsque je suis rendu au moment où je lui explique comment j’ai évité une terrible chute dans les escaliers, je m’arrête, me souvenant que j’ai oublié Cendrys entre les rayons.
« Oh, j’ai oublié mon chat! Attends-moi, je reviens! »
Alors qu’il avait déjà ouvert la porte afin de quitter la pièce, je m’empresse d’aller chercher mon ami à fourrure, lui faisant signe de me suivre. Car, je n’ai pas besoin de le prendre dans mes bras, Cendrys écoute toujours ce que je lui dis. C’est un chat fort intelligent, en plus d’être le plus affectueux du monde. Je vais également chercher mes livres que j’ai oublié sur la table et me dirige vers la porte en sautillant, n’oubliant pas de saluer chaleureusement la bibliothécaire en sortant. Je l’aime beaucoup, Mrs. Searles.
Lorsque j’ouvre à mon tour l’immense porte, le garçon étrange n’est pas là. Je sors donc dans le couloir et regarde des deux côtés, comme avant de traverser la rue, et l’aperçois un peu plus loin.
« Hey, attends-moi! »
J’accoure le rejoindre puis m’arrête lorsque je suis rendu à sa hauteur, me mettant à marcher à son rythme, un peu plus joyeusement que lui, par contre.
« Je t’avais dis de m’attendre, mais ce n’est pas grave, tu n’avais sûrement pas entendu. »
Je ne comprends toujours pas comment ce garçon fait pour parler aussi peu. Il me semble que c’est si amusant, parler! Peut-être qu’au fond, il préfère m’écouter lui raconter mes nombreuses péripéties et qu’il y prend plaisir. Moi aussi je prends plaisir à lui raconter tout cela, habituellement, je n’ai jamais personne avec qui discuter, parce que les gens ne m’écoutent pas quand je leur parle, habituellement.
Toujours mes quelques livres sous le bras et mon chat nous suivant à la trace, je reprend mon édition du Chicaneur et le feuillette distraitement, à la recherche d’un article quelconque. Je me demande si lui aussi lit le magazine d’oncle Keith. Je ne voix jamais des gens en lire, c’est étrange, pourtant je le trouve si fascinant, moi.
« Tu savais que le Ministère de la Magie possède des Nargoles pour sa défense personnelle ainsi que pour faire avouer à ceux qui passent en cours la vérité? Ils le disent, là. »
Je lui montre l’article, pointant l’image officielle de la page et le ramène à moi, parcourant les nombreuses phrases des yeux et commence à le lire à voix haute :
« Des recherches scientifiques et très poussées ont prouvé que les huit dernière personnes ayant eut un procès au Ministère auraient étés intimidées, voir même attaquées par des Nargoles, mais que celles-ci ont subies un sort d’Oubliettes afin de ne jamais révéler le terrible secret que renferme les murs du Ministère de la Magie… »
Je me lève donc, le suivant à quelques pas près, continuant de lui raconter mon récit, espérant qu’il n’a bel et bien pas oublié ce qui précédait cette partie de l’histoire. Lorsque je suis rendu au moment où je lui explique comment j’ai évité une terrible chute dans les escaliers, je m’arrête, me souvenant que j’ai oublié Cendrys entre les rayons.
« Oh, j’ai oublié mon chat! Attends-moi, je reviens! »
Alors qu’il avait déjà ouvert la porte afin de quitter la pièce, je m’empresse d’aller chercher mon ami à fourrure, lui faisant signe de me suivre. Car, je n’ai pas besoin de le prendre dans mes bras, Cendrys écoute toujours ce que je lui dis. C’est un chat fort intelligent, en plus d’être le plus affectueux du monde. Je vais également chercher mes livres que j’ai oublié sur la table et me dirige vers la porte en sautillant, n’oubliant pas de saluer chaleureusement la bibliothécaire en sortant. Je l’aime beaucoup, Mrs. Searles.
Lorsque j’ouvre à mon tour l’immense porte, le garçon étrange n’est pas là. Je sors donc dans le couloir et regarde des deux côtés, comme avant de traverser la rue, et l’aperçois un peu plus loin.
« Hey, attends-moi! »
J’accoure le rejoindre puis m’arrête lorsque je suis rendu à sa hauteur, me mettant à marcher à son rythme, un peu plus joyeusement que lui, par contre.
« Je t’avais dis de m’attendre, mais ce n’est pas grave, tu n’avais sûrement pas entendu. »
Je ne comprends toujours pas comment ce garçon fait pour parler aussi peu. Il me semble que c’est si amusant, parler! Peut-être qu’au fond, il préfère m’écouter lui raconter mes nombreuses péripéties et qu’il y prend plaisir. Moi aussi je prends plaisir à lui raconter tout cela, habituellement, je n’ai jamais personne avec qui discuter, parce que les gens ne m’écoutent pas quand je leur parle, habituellement.
Toujours mes quelques livres sous le bras et mon chat nous suivant à la trace, je reprend mon édition du Chicaneur et le feuillette distraitement, à la recherche d’un article quelconque. Je me demande si lui aussi lit le magazine d’oncle Keith. Je ne voix jamais des gens en lire, c’est étrange, pourtant je le trouve si fascinant, moi.
« Tu savais que le Ministère de la Magie possède des Nargoles pour sa défense personnelle ainsi que pour faire avouer à ceux qui passent en cours la vérité? Ils le disent, là. »
Je lui montre l’article, pointant l’image officielle de la page et le ramène à moi, parcourant les nombreuses phrases des yeux et commence à le lire à voix haute :
« Des recherches scientifiques et très poussées ont prouvé que les huit dernière personnes ayant eut un procès au Ministère auraient étés intimidées, voir même attaquées par des Nargoles, mais que celles-ci ont subies un sort d’Oubliettes afin de ne jamais révéler le terrible secret que renferme les murs du Ministère de la Magie… »
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Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Aujourd’hui, je n’ai pas trop l’intention de me casser la tête. Cela fait quatre jours seulement que l’école est commencée, et j’ai déjà hâte qu’elle soie terminée. Bah, pas étonnant quand on s’y met un peu, parce que j’en ai envie depuis trois semaines, si ce n’est pas plus. Faut dire, la septième année, ça s’annonce plus emmerdant et difficile que je ne l’aurais cru. Parfois, je me dis que j’aurais peut-être bien fait de partir en cinquième, au fond. Parce que c’est vrai que je n’ai absolument rien à faire ici. Mais! Vous vous doutez bien de la raison du pourquoi je suis resté. D’ailleurs, c’est cette même raison introuvable qui m’a convaincu de rester à Hogwarts en ce samedi ensoleillé de sortie à Pré-au-Lard. Oh certes, j’aurais bien aimé aller vagabonder joyeusement dans les rues du seul et unique village sorcier de Grande-Bretagne, à déconner avec Aidan, mais disons que ma « raison » précédemment citée avait prévu des choses plus… agréables, quoi.
Sauf que je n’irai pas bien loin – au sens figuré, bien sur, parce que littéralement, c’est carrément le contraire – si je n’arrive pas à la retrouver. Pourtant, je suis certain de ne pas m’avoir trompé sur l’heure de notre rencontre! Et moi qui voulait lui faire la surprise en n’étant pas en retard, il fallait bien que ça sois elle qui ne se pointe pas. Si ça se trouve, elle est toujours en train de roupiller, la grosse paresseuse. Aaah… mais je l’aime, ma grosse Slytherin paresseuse.
Oui, j’ai un esprit volage, pour penser à tout ça pendant que cherche Amia. J’ai tellement rien à faire ni à penser, tout seul dans ce grand château. D’ailleurs, qu’est-ce que je fais ici? Comme si j’avais une chance de la retrouver près de la bibliothèque! Vraiment, faudrait que j’arrête de penser à n’importe quoi et regarder où je vais. J’aurais tellement plus de chance de la croiser si je me contenterais de m’asseoir devant la salle commune des Slytherin pour attendre qu’elle en sorte. Mais bien sûr, j’en suis carrément incapable. Impossible pour moi de rester immobile tout seul en silence plus de trente secondes. Vous comprendrez maintenant pourquoi je ne m’approche jamais de la bibliothèque – et pas seulement de mon propre gré, parce que la bibliothécaire elle-même m’en a presque banni y a deux ans. Bah, m’en fiche. Ce n’est pas comme si…
-…possède des Nargoles pour sa défense personnelle ainsi que pour faire avouer à ceux qui passent en cours la vérité? Ils le disent, là.
Oh ben tiens donc! Ne serais-ce-t-il une voix humaine que j’entendrais-je?* À moins que je ne sois devenu fou à force d’être tout seul durant quelques heures, c’est bel et bien une voix que j’entends. Et à moins que le porteur de cette voix sois lui aussi débile, il doit bien parler à quelqu’un, non? Et si jamais…
Bon, non. Ce n’est pas ma Slytherin. C’est un petit garçon avec des cheveux mauves (respect) et une fille plus grande avec de beaux looongs cheveux noirs. Pas de petite rousse en vue. Tout de même, ces deux là ne me disent fichtrement rien, alors pourquoi ne pas aller à leur rencontre? Qui sait, peut-être auront-ils une idée d’où peut être Amia.
-Des recherches scientifiques et très poussées ont prouvé que les huit dernière personnes ayant eut un procès au Ministère auraient étés intimidées, voir même attaquées par des Nargoles, mais que celles-ci ont subies un sort d’Oubliettes afin de ne jamais révéler le terrible secret que renferme les mûr du Ministère de la Magie…
Je m’avance vers le duo, lequel me fait dos, et me penche par-dessus l’épaule du garçon, histoire de voir ce qu’il est en train de lire. Un numéro du Chicaneur, si je me fit à la mise en page. Ce journal est bizarre. Je l’aime. C’est drôle.
-Woah c’est vrai ce que tu dis?
Ah, comme j’aime m’incruster effrontément dans une discussion! D’ailleurs, je me suis déjà dégoté quelques baffes, à force de m’imposer ainsi. Particulièrement quand c’est avec des gens que je ne connais pas du tout, comme en ce moment. Mais bon, je ne crois pas que je finirai avec un œil au beurre noir aujourd’hui, parce que j’ai beau avoir la tronche d’un parfait idiot, j’ai une stature plutôt… imposante? Bon, ce n’est pas le meilleur mot, mais disons que je suis assez grand et que c’est rare qu’un gamin ou qu’une fille va avoir le courage de me décocher une droite.
Tiens, parlons-en de cette fille, qui n’en ai pas une. Eh oui, je me suis laissé embobiner par ses longs cheveux et sa taille plutôt fine, parce que lorsque je tourne la tête pour la saluer, je me rends compte qu’elle a une poitrine plutôt plate. Je pourrais presque dire que j’en ai plus qu’elle, alors…
-Salut, chéri, que je m’amuse à lui dire, souriant.
Faisant fi de son air « je-veux-juste-disparraître-vous-me-tapez-sur-les-nerfs-et-blah-blah-blah, » je me retourne vers le garçon aux cheveux mauves, puis continu :
-Toi aussi tu lis le Chicaneur? Moi, ma copine me trouve débile parce que je le lit. Selon elle, c’est juste des conneries qu’ils racontent, mais bon. Moi je crois que si ça serait vrai, ils auraient cesser de le produire depuis longtemps… Tu crois pas, toi? Ma dernière phrase était tout aussi adressée à l’un qu’à l’autre, même si mon regard était plutôt porté sur le gars androgyne.
*C’est voulu que cette phrase soit syntaxiquement incorrecte xD
Sauf que je n’irai pas bien loin – au sens figuré, bien sur, parce que littéralement, c’est carrément le contraire – si je n’arrive pas à la retrouver. Pourtant, je suis certain de ne pas m’avoir trompé sur l’heure de notre rencontre! Et moi qui voulait lui faire la surprise en n’étant pas en retard, il fallait bien que ça sois elle qui ne se pointe pas. Si ça se trouve, elle est toujours en train de roupiller, la grosse paresseuse. Aaah… mais je l’aime, ma grosse Slytherin paresseuse.
Oui, j’ai un esprit volage, pour penser à tout ça pendant que cherche Amia. J’ai tellement rien à faire ni à penser, tout seul dans ce grand château. D’ailleurs, qu’est-ce que je fais ici? Comme si j’avais une chance de la retrouver près de la bibliothèque! Vraiment, faudrait que j’arrête de penser à n’importe quoi et regarder où je vais. J’aurais tellement plus de chance de la croiser si je me contenterais de m’asseoir devant la salle commune des Slytherin pour attendre qu’elle en sorte. Mais bien sûr, j’en suis carrément incapable. Impossible pour moi de rester immobile tout seul en silence plus de trente secondes. Vous comprendrez maintenant pourquoi je ne m’approche jamais de la bibliothèque – et pas seulement de mon propre gré, parce que la bibliothécaire elle-même m’en a presque banni y a deux ans. Bah, m’en fiche. Ce n’est pas comme si…
-…possède des Nargoles pour sa défense personnelle ainsi que pour faire avouer à ceux qui passent en cours la vérité? Ils le disent, là.
Oh ben tiens donc! Ne serais-ce-t-il une voix humaine que j’entendrais-je?* À moins que je ne sois devenu fou à force d’être tout seul durant quelques heures, c’est bel et bien une voix que j’entends. Et à moins que le porteur de cette voix sois lui aussi débile, il doit bien parler à quelqu’un, non? Et si jamais…
Bon, non. Ce n’est pas ma Slytherin. C’est un petit garçon avec des cheveux mauves (respect) et une fille plus grande avec de beaux looongs cheveux noirs. Pas de petite rousse en vue. Tout de même, ces deux là ne me disent fichtrement rien, alors pourquoi ne pas aller à leur rencontre? Qui sait, peut-être auront-ils une idée d’où peut être Amia.
-Des recherches scientifiques et très poussées ont prouvé que les huit dernière personnes ayant eut un procès au Ministère auraient étés intimidées, voir même attaquées par des Nargoles, mais que celles-ci ont subies un sort d’Oubliettes afin de ne jamais révéler le terrible secret que renferme les mûr du Ministère de la Magie…
Je m’avance vers le duo, lequel me fait dos, et me penche par-dessus l’épaule du garçon, histoire de voir ce qu’il est en train de lire. Un numéro du Chicaneur, si je me fit à la mise en page. Ce journal est bizarre. Je l’aime. C’est drôle.
-Woah c’est vrai ce que tu dis?
Ah, comme j’aime m’incruster effrontément dans une discussion! D’ailleurs, je me suis déjà dégoté quelques baffes, à force de m’imposer ainsi. Particulièrement quand c’est avec des gens que je ne connais pas du tout, comme en ce moment. Mais bon, je ne crois pas que je finirai avec un œil au beurre noir aujourd’hui, parce que j’ai beau avoir la tronche d’un parfait idiot, j’ai une stature plutôt… imposante? Bon, ce n’est pas le meilleur mot, mais disons que je suis assez grand et que c’est rare qu’un gamin ou qu’une fille va avoir le courage de me décocher une droite.
Tiens, parlons-en de cette fille, qui n’en ai pas une. Eh oui, je me suis laissé embobiner par ses longs cheveux et sa taille plutôt fine, parce que lorsque je tourne la tête pour la saluer, je me rends compte qu’elle a une poitrine plutôt plate. Je pourrais presque dire que j’en ai plus qu’elle, alors…
-Salut, chéri, que je m’amuse à lui dire, souriant.
Faisant fi de son air « je-veux-juste-disparraître-vous-me-tapez-sur-les-nerfs-et-blah-blah-blah, » je me retourne vers le garçon aux cheveux mauves, puis continu :
-Toi aussi tu lis le Chicaneur? Moi, ma copine me trouve débile parce que je le lit. Selon elle, c’est juste des conneries qu’ils racontent, mais bon. Moi je crois que si ça serait vrai, ils auraient cesser de le produire depuis longtemps… Tu crois pas, toi? Ma dernière phrase était tout aussi adressée à l’un qu’à l’autre, même si mon regard était plutôt porté sur le gars androgyne.
*C’est voulu que cette phrase soit syntaxiquement incorrecte xD
Invité- Invité
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Je cesse soudainement de lire le fameux article traitant sur les cachoteries du Ministère lorsque je vois un autre garçon dont j’ignore également le nom s’approcher de nous. Curieux comme je suis, je lève les yeux vers lui et le scrute attentivement, fouillant dans ma mémoire afin de voir si je ne l’aurais pas déjà aperçu auparavant, ce qui serait fort possible car, malgré le nombre d’élèves de cette école – qui, à bien y penser, n’est pas si élevé que cela – il y a de fortes chances que je l’ai déjà entre-aperçu au tournant d’un couloir, dans la Grande Salle, ou encore à la bibliothèque... Mais certainement pas dans ma Salle Commune ou dans un cours, parce qu’à en juger par sa grandeur, il est certainement plus âgé que moi, et vu ce qu’il porte, il doit sans aucun doute être un Hufflepuff, sauf s’il s’amuse à porter leur couleur sans aucune raison valable, ce qui, selon moi, est fort peu probable. Mais on ne sait jamais, après tout, Hogwarts renferme peut-être des gens un peu étranges. Mais ce n’est pas bien de juger les gens, ce n’est pas parce qu’ils ne portent pas les bons habits de leur maison qu’ils sont étranges.
Finalement, après avoir longuement réfléchis durant quelques secondes, je n’arrive pas à me souvenir de son visage, je juge donc que c’est la première fois de ma vie que je vois ce garçon.
« Woah c’est vrai ce que tu dis? »
Ah, tiens, il me parle! Bon, tant mieux, ainsi donc, je sais que lui non plus n’est pas muet, car, sauf si je me trompe, les gens qui parlent ne sont pas muets, car les muets sont dans l’incapacité de parler. Ce n’est pas comme avec l’autre garçon-espion, avec lui ça m’aura prit du temps savoir s’il était capable de parler ou non, et la situation était quelque peu embêtante. Là, je suis fixé dès le début, ce n’est donc pas pour me déplaire.
Il me demande si c’est vrai ce que je suis en train de lire? Mais certainement que c’est vrai! Il me semble que toute personne sensée sait très bien que Le Chicaneur ne raconte que la vérité! (Bien sûr, par là je n’insinue pas que ceux qui n’y croient pas ne sont pas sensés, ce ne serait pas gentil de ma part de penser ainsi d’eux, et je n’aime pas agir de façon pas gentille) C’est tout de même bizarre que certaines personnes ne croient pas à ce qu’ils disent dans ce magazine, il me semble que c’est tellement évident qu’ils disent vrai…
« Salut, chéri. »
Il connaît le garçon-espion, lui aussi! Woah! Peut-être qu’au fond ce dernier est incroyablement populaire et que je ne le savais pas! Au fond, ce serait fort probable, car je ne suis pas très au courant de qui est populaire à l’école, je ne me suis jamais informé des statuts sociaux des gens qui m’entourent, jugeant que cela ne me servirait à rien. Mais, à bien y penser, cela pourrait être intéressant. Seulement, je ne crois pas qu’il y ait de livres à la bibliothèque à ce sujet et qui traite sur les élèves populaires de Hogwarts, malheureusement.
Et puis, pourquoi l’a-t-il appelé chéri ? Ce terme n’est-il pas utilisé pour un être cher, comme dans un couple, par exemple? Cela voudrait-il dire que ces deux là forment un couple? Pourtant, je ne les imagine pas très bien ensemble, pour être honnête. Mais, j’ai beau réfléchir, je ne vois pas une autre raison au pourquoi il l’a surnommé ainsi. Peut-être est-ce simplement un simple surnom amical? C’est assez particulier comme surnom.
« Toi aussi tu lis le Chicaneur? Moi, ma copine me trouve débile parce que je le lit. Selon elle, c’est juste des conneries qu’ils racontent, mais bon. Moi je crois que si ça serait vrai, ils auraient cessé de le produire depuis longtemps… Tu crois pas, toi? »
Ah, finalement, il a une petite amie, je m'étais donc trompé. Enfin, je doutais un peu que le garçon-espion-faussement-muet soit réellement son chéri, mais, qui sait, ç'aurait pu être le cas. Je me demande qui est sa petite amie, je l'ai peut-être déjà vu! Quoi que je ne connais pas beaucoup de monde, malgré mes années précédentes passées ici...
À l’écoute de ses paroles, un sourire naît rapidement sur mon visage. Ce garçon lit lui aussi le magazine d’oncle Keith? J’ai de la misère à y croire! Je commençais à penser que j’étais le seul à l’école à le lire, car je n’ai jamais vu aucun hibou apporter l’un de ces exemplaires à un élève. Quoi que, il faut dire que mon champ de vision ne me permet pas d’identifier tous les paquets que tous les élèves reçoivent, il est donc possible que d’autres élèves lisent également Le Chicaneur.
« Oh mais bien sûr!, je réponds avec enthousiasme. Toi aussi tu lis le magazine d’oncle Keith et de Papa! Je n’aurais jamais cru! Je croyais être le seul à le lire à l’école! Personnellement, j’ai beaucoup aimé l’édition du mois dernier, tu sais, concernant les trafiqueurs de balais engagés par le Ministère? »
Je me sens soudainement d’humeur encore plus joyeuse – car, oui, il y a toujours moyen d’être de meilleure humeur, même quand l’on croit avoir atteint la limite. Puis, je me tourne vers le garçon-espion, un sourire me fendant les joues jusqu’aux oreilles :
« Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur? Il me semble que tout le monde devrait le lire, tu n’es pas d’accord? C'est tellement fascinant! Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois. »
Toujours avec autant d'enthousiasme, je lui tends mon exemplaire. Papa sera content de savoir que j'ai fait connaître Le Chicaneur à quelqu'un d'autre!
Finalement, après avoir longuement réfléchis durant quelques secondes, je n’arrive pas à me souvenir de son visage, je juge donc que c’est la première fois de ma vie que je vois ce garçon.
« Woah c’est vrai ce que tu dis? »
Ah, tiens, il me parle! Bon, tant mieux, ainsi donc, je sais que lui non plus n’est pas muet, car, sauf si je me trompe, les gens qui parlent ne sont pas muets, car les muets sont dans l’incapacité de parler. Ce n’est pas comme avec l’autre garçon-espion, avec lui ça m’aura prit du temps savoir s’il était capable de parler ou non, et la situation était quelque peu embêtante. Là, je suis fixé dès le début, ce n’est donc pas pour me déplaire.
Il me demande si c’est vrai ce que je suis en train de lire? Mais certainement que c’est vrai! Il me semble que toute personne sensée sait très bien que Le Chicaneur ne raconte que la vérité! (Bien sûr, par là je n’insinue pas que ceux qui n’y croient pas ne sont pas sensés, ce ne serait pas gentil de ma part de penser ainsi d’eux, et je n’aime pas agir de façon pas gentille) C’est tout de même bizarre que certaines personnes ne croient pas à ce qu’ils disent dans ce magazine, il me semble que c’est tellement évident qu’ils disent vrai…
« Salut, chéri. »
Il connaît le garçon-espion, lui aussi! Woah! Peut-être qu’au fond ce dernier est incroyablement populaire et que je ne le savais pas! Au fond, ce serait fort probable, car je ne suis pas très au courant de qui est populaire à l’école, je ne me suis jamais informé des statuts sociaux des gens qui m’entourent, jugeant que cela ne me servirait à rien. Mais, à bien y penser, cela pourrait être intéressant. Seulement, je ne crois pas qu’il y ait de livres à la bibliothèque à ce sujet et qui traite sur les élèves populaires de Hogwarts, malheureusement.
Et puis, pourquoi l’a-t-il appelé chéri ? Ce terme n’est-il pas utilisé pour un être cher, comme dans un couple, par exemple? Cela voudrait-il dire que ces deux là forment un couple? Pourtant, je ne les imagine pas très bien ensemble, pour être honnête. Mais, j’ai beau réfléchir, je ne vois pas une autre raison au pourquoi il l’a surnommé ainsi. Peut-être est-ce simplement un simple surnom amical? C’est assez particulier comme surnom.
« Toi aussi tu lis le Chicaneur? Moi, ma copine me trouve débile parce que je le lit. Selon elle, c’est juste des conneries qu’ils racontent, mais bon. Moi je crois que si ça serait vrai, ils auraient cessé de le produire depuis longtemps… Tu crois pas, toi? »
Ah, finalement, il a une petite amie, je m'étais donc trompé. Enfin, je doutais un peu que le garçon-espion-faussement-muet soit réellement son chéri, mais, qui sait, ç'aurait pu être le cas. Je me demande qui est sa petite amie, je l'ai peut-être déjà vu! Quoi que je ne connais pas beaucoup de monde, malgré mes années précédentes passées ici...
À l’écoute de ses paroles, un sourire naît rapidement sur mon visage. Ce garçon lit lui aussi le magazine d’oncle Keith? J’ai de la misère à y croire! Je commençais à penser que j’étais le seul à l’école à le lire, car je n’ai jamais vu aucun hibou apporter l’un de ces exemplaires à un élève. Quoi que, il faut dire que mon champ de vision ne me permet pas d’identifier tous les paquets que tous les élèves reçoivent, il est donc possible que d’autres élèves lisent également Le Chicaneur.
« Oh mais bien sûr!, je réponds avec enthousiasme. Toi aussi tu lis le magazine d’oncle Keith et de Papa! Je n’aurais jamais cru! Je croyais être le seul à le lire à l’école! Personnellement, j’ai beaucoup aimé l’édition du mois dernier, tu sais, concernant les trafiqueurs de balais engagés par le Ministère? »
Je me sens soudainement d’humeur encore plus joyeuse – car, oui, il y a toujours moyen d’être de meilleure humeur, même quand l’on croit avoir atteint la limite. Puis, je me tourne vers le garçon-espion, un sourire me fendant les joues jusqu’aux oreilles :
« Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur? Il me semble que tout le monde devrait le lire, tu n’es pas d’accord? C'est tellement fascinant! Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois. »
Toujours avec autant d'enthousiasme, je lui tends mon exemplaire. Papa sera content de savoir que j'ai fait connaître Le Chicaneur à quelqu'un d'autre!
Salem Lovegood- Miaou ~♪
- Nombre de messages : 36
Age : 31
Date d'inscription : 18/07/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Troisième année
Âge: Quatorze ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
« Tu savais que le Ministère de la Magie possède des Nargoles pour sa défense personnelle ainsi que pour faire avouer à ceux qui passent en cours la vérité? Ils le disent, là. »
J’hausse imperceptiblement un sourcil et fait mine de jeter un œil à l’extrait qu’il me pointe. En réalité, il n’en a sûrement pas conscience, mais… il pointe le coin d'un mur.
« Des recherches scientifiques […] un procès au Ministère auraient étés [...] Nargoles, mais que celles-ci ont [..] le terrible secret que renferme les murs du Ministère… » Etc. Enfin quoi, vous avez quand même pas tout suivi, si? Vous n’avez pas pu, rassurez-moi? Vous avez quand même plus de cœur que ça. [Je l’espère, du moins.]
Le temps passe trop vite. Bientôt 15h. Dans une heure, l’heure du crime – l’heure à laquelle tous les élèves en sortie réintégreront les murs de cette école maudite. Quant à lui, le petit Lovegood continue de se noyer dans son recueil de bêtises et de mensonges, tandis que je me lance dans l’élaboration d’un plan d’évasion. Si ça se trouve, là, sur ma droite, le mur m’apparaît comme étant construit d’un matériau plutôt mince… facile à défoncer… rien de trop discret, cela va de soi, mais si je parvenais à me dissimuler dans un trou de mur, derrière quelques briques replacées vite fait… Ah, c’est pas la peine, hein. J’ai même pas la force de soulever une pile de livres.
« Woah, c’est vrai, ce que tu dis? »
Moi? Mais j’ai rien dit. Non, attendez, c’est pire que ça : ça n’est pas Salem. C’est un autre. Un étranger.
/!\DANGER/!\
Il m’arrive parfois d’avoir ce genre d’image mentale. C’est assez perturbant, mais pourtant, ça m’a sauvé la vie plus d’une fois. La preuve :
« Salut, chéri. » Je serais curieux de savoir si ce « chéri » s’accorderait au féminin, s’il était mis par écrit – question existentielle dont seulement vous aurez la réponse.
Il s’agit d’une voix suave – volontairement indisposante, j’ose l’espérer. J’en ai un frisson de dégoût. Ce type de remarque est bien digne de Damis. Fort heureusement, lorsque je fais pivoter ma tête de quelques 3,4 millimètres, et en rangeant ma vision à l’extrême droite de mon globe oculaire, j’identifie un jeune homme un peu plus svelte et d’apparence on ne peut plus respectable que mon Slytherin favori.
« Toi aussi, tu lis le Chicaneur? » qu’il continue, et il en met plein la vue au petit Salem, qui se réjouit démesurément trop. Je crains presque pour les muscles de son visage, qui menacent de rester figés à jamais tellement il sourit. [Et son chat va bien finir par éclater d’une overdose de ronronnements. Du moins, je le souhaite du plus profond de mon cœur.]
Quant à l’autre ahuri, il annonce quelqu’un de sympathique. Misère. C’est pas bon pour moi…
« Toi aussi tu lis le magazine d’oncle Keith et de Papa! s’exclame le petit bonhomme de Ravenclaw. Je n’aurais jamais cru! Je croyais être le seul à le lire à l’école! Personnellement… » Etc.
…Ou au contraire, c’est exactement ce dont j’avais besoin : une distraction. Ça y est, je suis sauvé! J’en essuie presque une larme au coin de mon œil. C’est ça, continuez donc de faire comme si je n’existais pas, tandis que sauve ce qu’il reste de mon âme en peine.
Ne faisant ni une, ni deux, je saute sur cette occasion en or pour me rapetisser au max – je dois dire ici que pendant un moment, j’envisage sérieusement de prendre la fuite à quatre pattes, mais je me rappelle aussitôt que mon orgueil est déjà terriblement amoché. Plutôt, je retiens mon souffle et entame discrètement un pas d’approximativement 2,6 centimètres vers l’arrière, puis un autre, un peu plus audacieux, ensuite un troisième, qui déjà me fait rêver de liberté, et…
« Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur? »
…MER…LIN! Cet enfant est démoniaque!
« Il me semble que tout le monde devrait le lire, tu n’es pas d’accord? C'est tellement fascinant! Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois. »
Ah, parce qu’en plus, il m’embarrasse de paperasses, tiens! Pourquoi pas un chausson aux pommes, avec ça? Non, non, je préférerais au baies sauvages, ce serait moins acide pour mon estomac qui se noue d’angoisse et de frustration.
« Euh… Mh, » sont les seules onomatopées qui franchissent le seuil de mes lèvres. Le reste de mes malédictions reste – hélas! – bien dissimulé en dessous de ma langue. Je tends une main hésitante vers le journal, comme contraint de l’accepter. Je croise alors malgré moi le regard, ma foi, déstabilisant du nouvel arrivant, qui me fait alors hésiter. Je me ravise, je garde ma main pour moi. En fait, le seul regret que j’éprouve à ne pas accepter ce journal est celui dû au fait que vienne de s’évanouir toute éventualité de m’en servir comme tue-mouche contre le petit Lovegood.
Je hais les gens. Surtout les vivants.
Soit. Mais cette pensée haineuse ne me sort pas plus du pétrin. Il me faudrait… créer un événement. Provoquer une situation. Une nouvelle diversion. Parce que je me fais sauvagement dévisager ; Salem a d’autre part l’air terriblement déçu. Si j’étais quelqu’un d’autre que moi-même, je crois que j’aurais éprouvé de la pitié, sinon des remords, à la vue d’un minois aussi triste que le sien. Il en retrousse presque sa lèvre inférieure.
Bon, allez. Je me lance.
« Je… ne peux pas l’accepter. Voilà.»
C’est pas mal, Edmund. Pourquoi donc, un individu normal [en apparence, du moins] ne peut-il pas accepter qu’on lui offre un journal?
« Euh. Je suis allergique au papier journal. »
Mon moi intérieur se tord de rire. Mon moi extérieur, en contrepartie, fond à vue d’œil sous l’effet cuisant de la honte.
J’hausse imperceptiblement un sourcil et fait mine de jeter un œil à l’extrait qu’il me pointe. En réalité, il n’en a sûrement pas conscience, mais… il pointe le coin d'un mur.
« Des recherches scientifiques […] un procès au Ministère auraient étés [...] Nargoles, mais que celles-ci ont [..] le terrible secret que renferme les murs du Ministère… » Etc. Enfin quoi, vous avez quand même pas tout suivi, si? Vous n’avez pas pu, rassurez-moi? Vous avez quand même plus de cœur que ça. [Je l’espère, du moins.]
Le temps passe trop vite. Bientôt 15h. Dans une heure, l’heure du crime – l’heure à laquelle tous les élèves en sortie réintégreront les murs de cette école maudite. Quant à lui, le petit Lovegood continue de se noyer dans son recueil de bêtises et de mensonges, tandis que je me lance dans l’élaboration d’un plan d’évasion. Si ça se trouve, là, sur ma droite, le mur m’apparaît comme étant construit d’un matériau plutôt mince… facile à défoncer… rien de trop discret, cela va de soi, mais si je parvenais à me dissimuler dans un trou de mur, derrière quelques briques replacées vite fait… Ah, c’est pas la peine, hein. J’ai même pas la force de soulever une pile de livres.
« Woah, c’est vrai, ce que tu dis? »
Moi? Mais j’ai rien dit. Non, attendez, c’est pire que ça : ça n’est pas Salem. C’est un autre. Un étranger.
/!\DANGER/!\
Il m’arrive parfois d’avoir ce genre d’image mentale. C’est assez perturbant, mais pourtant, ça m’a sauvé la vie plus d’une fois. La preuve :
« Salut, chéri. » Je serais curieux de savoir si ce « chéri » s’accorderait au féminin, s’il était mis par écrit – question existentielle dont seulement vous aurez la réponse.
Il s’agit d’une voix suave – volontairement indisposante, j’ose l’espérer. J’en ai un frisson de dégoût. Ce type de remarque est bien digne de Damis. Fort heureusement, lorsque je fais pivoter ma tête de quelques 3,4 millimètres, et en rangeant ma vision à l’extrême droite de mon globe oculaire, j’identifie un jeune homme un peu plus svelte et d’apparence on ne peut plus respectable que mon Slytherin favori.
« Toi aussi, tu lis le Chicaneur? » qu’il continue, et il en met plein la vue au petit Salem, qui se réjouit démesurément trop. Je crains presque pour les muscles de son visage, qui menacent de rester figés à jamais tellement il sourit. [Et son chat va bien finir par éclater d’une overdose de ronronnements. Du moins, je le souhaite du plus profond de mon cœur.]
Quant à l’autre ahuri, il annonce quelqu’un de sympathique. Misère. C’est pas bon pour moi…
« Toi aussi tu lis le magazine d’oncle Keith et de Papa! s’exclame le petit bonhomme de Ravenclaw. Je n’aurais jamais cru! Je croyais être le seul à le lire à l’école! Personnellement… » Etc.
…Ou au contraire, c’est exactement ce dont j’avais besoin : une distraction. Ça y est, je suis sauvé! J’en essuie presque une larme au coin de mon œil. C’est ça, continuez donc de faire comme si je n’existais pas, tandis que sauve ce qu’il reste de mon âme en peine.
Ne faisant ni une, ni deux, je saute sur cette occasion en or pour me rapetisser au max – je dois dire ici que pendant un moment, j’envisage sérieusement de prendre la fuite à quatre pattes, mais je me rappelle aussitôt que mon orgueil est déjà terriblement amoché. Plutôt, je retiens mon souffle et entame discrètement un pas d’approximativement 2,6 centimètres vers l’arrière, puis un autre, un peu plus audacieux, ensuite un troisième, qui déjà me fait rêver de liberté, et…
« Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur? »
…MER…LIN! Cet enfant est démoniaque!
« Il me semble que tout le monde devrait le lire, tu n’es pas d’accord? C'est tellement fascinant! Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois. »
Ah, parce qu’en plus, il m’embarrasse de paperasses, tiens! Pourquoi pas un chausson aux pommes, avec ça? Non, non, je préférerais au baies sauvages, ce serait moins acide pour mon estomac qui se noue d’angoisse et de frustration.
« Euh… Mh, » sont les seules onomatopées qui franchissent le seuil de mes lèvres. Le reste de mes malédictions reste – hélas! – bien dissimulé en dessous de ma langue. Je tends une main hésitante vers le journal, comme contraint de l’accepter. Je croise alors malgré moi le regard, ma foi, déstabilisant du nouvel arrivant, qui me fait alors hésiter. Je me ravise, je garde ma main pour moi. En fait, le seul regret que j’éprouve à ne pas accepter ce journal est celui dû au fait que vienne de s’évanouir toute éventualité de m’en servir comme tue-mouche contre le petit Lovegood.
Je hais les gens. Surtout les vivants.
Soit. Mais cette pensée haineuse ne me sort pas plus du pétrin. Il me faudrait… créer un événement. Provoquer une situation. Une nouvelle diversion. Parce que je me fais sauvagement dévisager ; Salem a d’autre part l’air terriblement déçu. Si j’étais quelqu’un d’autre que moi-même, je crois que j’aurais éprouvé de la pitié, sinon des remords, à la vue d’un minois aussi triste que le sien. Il en retrousse presque sa lèvre inférieure.
Bon, allez. Je me lance.
« Je… ne peux pas l’accepter. Voilà.»
C’est pas mal, Edmund. Pourquoi donc, un individu normal [en apparence, du moins] ne peut-il pas accepter qu’on lui offre un journal?
« Euh. Je suis allergique au papier journal. »
Mon moi intérieur se tord de rire. Mon moi extérieur, en contrepartie, fond à vue d’œil sous l’effet cuisant de la honte.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
À parler comme ça, sans s’arrêter et avec une telle innocence, ce gamin me fait drôlement penser à moi quand j’étais gamin. Je le regarde et je commence à comprendre pourquoi les gens me trouvaient mignon. Quoi qu’au fond, je n’avais pas nécessairement besoin de ça pour le savoir, parce que j’ai toujours su que j’avais du charme. Mais bon. Là, je l’écoute me parler du Chicaneur – journal où, si j’ai bien compris, certains de sa parenté travaillent - avec un réel intérêt, ce qui ne semble pas être le cas du garçon aux longs cheveux noirs. Pourquoi j’arrive à déterminer ça? Bah, habituellement, quand un truc nous intéresse, on n’essaie pas de se sauver subtilement, pas vrai?
-Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur?
Le petit avec des cheveux mauve ne semble même pas avoir remarqué ce qu’essayait de faire l’autre, parce qu’il continue de lui parler comme si de rien n’était, trop naïf pour se rendre compte que l’autre ne semble pas trop à l’aise de la situation. Ou peut-être que comme moi, il ne fait que l’ignorer? …Non, je ne crois pas. Il semble vraiment n’avoir aucune idée de la situation.
-Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois, rajoute le gamin, tendant le journal au noiraud.
Ce dernier, d’ailleurs, semble pris d’un gros dilemme : d’un côté, il n’as aucune envie d’accepter ce journal, et de l’autre… peut-être ne veut-il pas faire de la peine au plus jeune? Enfin, j’en sais rien moi, parce que je ne suis malheureusement pas doté du don de lire dans la pensée des autres. Et puis de toutes façon, le noiraud décide finalement de ne pas le prendre, pour on ne sait qu’elle raison. Je jette un regard vers le garçon à côté de moi, qui semble bien déçu que l’autre ne veule pas de son journal, puis fixe à nouveau l’androgyne, les sourcils légèrement froncés.
-Je… ne peux pas l’accepter. Voilà, commence-t-il. Puis, il semble se rendre compte que cette affirmation ne rime à rien, ou du moins, qu’on n’y comprend miettes, parce qu’il ajoute : Euh. Je suis allergique au papier journal.
Je reste une fraction de seconde sans rien dire, comme surpris par ses paroles. Faut dire, j’ai un peu de difficulté à y croire, parce que je crains qu’on ne puisse être réellement allergique à du papier, quel qu’en sois la sorte. Un sourire apparait donc sur mes lèvres, amusé mais pas moqueur, et j’empoigne moi-même le journal avant de m’avancer vers celui qui venait de le refuser. Loin de moi l’idée de le froisser (ahah, mais quel jeu de mots!), sauf que je ne vois pas pourquoi il est si déplaisant avec le gamin – même s’il ne l’est pas tant que ça – et que je n’ai pas vraiment envie d’être pris en plein milieu d’une engueulade. Alors, aussi bien essayer de l’éviter, non? De toute façon, j’ai comme qui dirait un don inné pour ne pas me mêler de mes affaires.
-Bah voyons!
Comme si cette exclamation voulait tout dire, je tends le journal au noiraud, puis ajoute, la voix plus basse pour que l’autre ne m’entende pas:
-Au pire, t’auras qu’à le jeter quand tu ne seras plus avec lui, lui dis-je avec un sourire. De toutes façons, je crois pas que t’ais envie de le faire pleurer, non?
Je lui fous le journal dans les mains – j’en ai presque l’air antipathique – puis passe un bras autour de ses épaules, comme si j’étais avec un vieil ami. Seigneur, je m’arrange pour me faire battre, bon sang! Mais j’ai beau me dire ça à chaque fois, ça ne m’arrête pas plus pour autant.
-Au fait! J’ai remarqué ça, que dis-je en pointant son uniforme vert et argent, et puis je me demandais, vu que c’est pour cette raison que le destin a fait que nos chemins se croisent… Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia?
Je me décide enfin à lâcher prise contre son cou, puis m’adressant autant à l’un qu’à l’autre, je poursuis :
-Parce que je la cherche depuis un bon moment maintenant, alors je me demandais si vous ne l’auriez pas croisé par hasard aujourd’hui…
-Et toi, est-ce que tu lis aussi Le Chicaneur?
Le petit avec des cheveux mauve ne semble même pas avoir remarqué ce qu’essayait de faire l’autre, parce qu’il continue de lui parler comme si de rien n’était, trop naïf pour se rendre compte que l’autre ne semble pas trop à l’aise de la situation. Ou peut-être que comme moi, il ne fait que l’ignorer? …Non, je ne crois pas. Il semble vraiment n’avoir aucune idée de la situation.
-Tiens, si tu veux, je te le donne, je l'ai déjà lu plus d'une fois, rajoute le gamin, tendant le journal au noiraud.
Ce dernier, d’ailleurs, semble pris d’un gros dilemme : d’un côté, il n’as aucune envie d’accepter ce journal, et de l’autre… peut-être ne veut-il pas faire de la peine au plus jeune? Enfin, j’en sais rien moi, parce que je ne suis malheureusement pas doté du don de lire dans la pensée des autres. Et puis de toutes façon, le noiraud décide finalement de ne pas le prendre, pour on ne sait qu’elle raison. Je jette un regard vers le garçon à côté de moi, qui semble bien déçu que l’autre ne veule pas de son journal, puis fixe à nouveau l’androgyne, les sourcils légèrement froncés.
-Je… ne peux pas l’accepter. Voilà, commence-t-il. Puis, il semble se rendre compte que cette affirmation ne rime à rien, ou du moins, qu’on n’y comprend miettes, parce qu’il ajoute : Euh. Je suis allergique au papier journal.
Je reste une fraction de seconde sans rien dire, comme surpris par ses paroles. Faut dire, j’ai un peu de difficulté à y croire, parce que je crains qu’on ne puisse être réellement allergique à du papier, quel qu’en sois la sorte. Un sourire apparait donc sur mes lèvres, amusé mais pas moqueur, et j’empoigne moi-même le journal avant de m’avancer vers celui qui venait de le refuser. Loin de moi l’idée de le froisser (ahah, mais quel jeu de mots!), sauf que je ne vois pas pourquoi il est si déplaisant avec le gamin – même s’il ne l’est pas tant que ça – et que je n’ai pas vraiment envie d’être pris en plein milieu d’une engueulade. Alors, aussi bien essayer de l’éviter, non? De toute façon, j’ai comme qui dirait un don inné pour ne pas me mêler de mes affaires.
-Bah voyons!
Comme si cette exclamation voulait tout dire, je tends le journal au noiraud, puis ajoute, la voix plus basse pour que l’autre ne m’entende pas:
-Au pire, t’auras qu’à le jeter quand tu ne seras plus avec lui, lui dis-je avec un sourire. De toutes façons, je crois pas que t’ais envie de le faire pleurer, non?
Je lui fous le journal dans les mains – j’en ai presque l’air antipathique – puis passe un bras autour de ses épaules, comme si j’étais avec un vieil ami. Seigneur, je m’arrange pour me faire battre, bon sang! Mais j’ai beau me dire ça à chaque fois, ça ne m’arrête pas plus pour autant.
-Au fait! J’ai remarqué ça, que dis-je en pointant son uniforme vert et argent, et puis je me demandais, vu que c’est pour cette raison que le destin a fait que nos chemins se croisent… Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia?
Je me décide enfin à lâcher prise contre son cou, puis m’adressant autant à l’un qu’à l’autre, je poursuis :
-Parce que je la cherche depuis un bon moment maintenant, alors je me demandais si vous ne l’auriez pas croisé par hasard aujourd’hui…
Invité- Invité
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Tenant toujours le magazine en bout de bras en direction du garçon-espion dont j’ignore toujours le nom, je le regarde attentivement en attendant qu’il se saisisse du Chicaneur. Étrangement, il semble commencer à hésiter à le prendre. Peut-être croit-il qu’il a été ensorcelé et que quelque chose de mauvais va lui arriver s’il le prend? Après tout, ça s’est déjà vu auparavant, des livres qui explosent dès qu’on les ouvre. En un sens, je comprendrais bien qu’il soit réticent à l’idée de le prendre, il ne me connaît pas, peut-être pense-t-il que je suis une méchante personne? Ce serait vraiment très dommage qu’il pense cela, car je suis quelqu’un de gentil, moi. Enfin, c’est ce que Papa me dit toujours, ainsi que oncle Keith, et les jumeaux, et...
« Je… ne peux pas l’accepter. Voilà. »
Je hausse les sourcils en un air légèrement attristé en l’écoutant parler. Pourquoi est-ce qu’il ne peut pas l’accepter? Est-ce parce que ses parents refusent qu’il lise Le Chicaneur? Papa m’a dit que cela arrive très souvent que certains parents interdisent la lecture de ce magazine à leurs enfants, mais il ne m’a jamais dit pourquoi, alors je ne comprends pas la raison d’une telle restriction. Je ne vois cependant pas pour quelle autre raison il ne peut accepter le magazine, ce n’est certainement pas car cela ne l’intéresse pas. Enfin, je ne crois pas.
« Euh. Je suis allergique au papier journal. »
Inconsciemment, je hausse les sourcils davantage, dans une expression de surprise, cette fois. Je ne savais pas que l’on pouvait être allergique au papier journal! Peut-être est-ce une sorte d’allergie très rare? Je connais plusieurs sortes d’allergies, par exemple, moi je suis allergique aux piqûres de guêpe, Papa lui est allergique aux ananas, Logan lui à un certain médicament... Mais je n’avais jamais entendu parler d’une telle allergie auparavant. Il faudra que j’en touche un mot à Papa pour savoir si c’est rare, d’être allergique au papier journal.
Puis mon attention est soudainement attirée par l’autre garçon qui est arrivé quelques minutes plus tôt dont j’ignore le nom. Je commence à être curieux lorsque je le vois se saisir à son tour du journal, pour ensuite échapper une exclamation qui me semble un tantinet moqueuse. Il tend le journal au garçon-espion et le lui met directement dans les mains. Le Hufflepuff – car, à bien y penser, je doute que ce soit quelqu’un d’une autre maison qui se fait passer pour un Hufflepuff – s’approche du garçon-espion et se met à lui parler, mais je n’arrive toutefois pas à entendre ce qu’il lui dit.
Tandis que les deux garçons plus âgés que moi parlent de je ne sais quoi – enfin, il n’y a que le Hufflepuff qui semble parler – je baisse les yeux en direction de Cendrys qui se frotte affectueusement à ma jambe. Faisant tout de même attention de ne pas échapper mes livres que je tiens sous mon bras gauche, je prends mon chat dans mes bras et frotte mon menton contre son petit crâne doux et poilu, comme à l’habitude.
« Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia? Parce que je la cherche depuis un bon moment maintenant, alors je me demandais si vous ne l’auriez pas croisé par hasard aujourd’hui… »
Je relève les yeux vers mon interlocuteur, essayant de me souvenir des personnes que j’ai croisées en allant à la bibliothèque tout à l’heure, mais je ne me souviens pas d’avoir vu une jeune fille rousse de Slytherin.
« Navré, mais Cendrys et moi on n’a vu personne en allant à la bibliothèque ce matin, sauf un professeur dont j’ignore le nom, mais je doute que ce soit la personne dont tu parles, car ce n’était pas un Slytherin, c’était un homme et il n’était pas roux... »
Je cesse soudainement de parler lorsque je sens que Cendrys a des semblants de soubresauts qui ne semblent cesser. Mes yeux s’ouvrent davantage sous la panique : je ne comprends pas du tout ce qui se passe. On dirait que mon chat à une espèce de hoquet étrange, et je ne sais vraiment pas ce qu’il a.
« Cendrys? Cendrys, qu’est-ce que tu as mon chat? »
Ma voix se fait de plus en plus paniquée tandis que espèces de soubresauts de mon ami à poil ne font qu’augmenter de plus en plus. On dirait presque qu’il se gonfle et dégonfle de l’intérieur.
« Nom d’une grenouille lunaire! On dirait qu’il va exploser! »
Sous l’effet de la panique, je m’empresse de refiler mon chat au garçon espion qui semble lui aussi se demander ce qui se passe. Peut-être que lui il saura quoi faire, moi je ne connais à peu près rien de ce qu’il faut faire dans ces cas-là, c’était toujours les jumeaux qui m’aidaient lorsque j’avais des problèmes avec Cendrys, avant, je n’avais qu’à aller les retrouver quelque part dans le château...
« Qu’est-ce qu’il faut faire! Qu’est-ce qu’il faut faire! »
Mes mains et mes bras s’agitent seuls dans tous les sens, et je m’inquiète de plus en plus en constatant que mon chat ne semble pas aller mieux et qu’il continue d’émettre ces petits sons bizarres. Je commence sérieusement à craindre de le voir exploser d’un instant à l’autre!
« Je… ne peux pas l’accepter. Voilà. »
Je hausse les sourcils en un air légèrement attristé en l’écoutant parler. Pourquoi est-ce qu’il ne peut pas l’accepter? Est-ce parce que ses parents refusent qu’il lise Le Chicaneur? Papa m’a dit que cela arrive très souvent que certains parents interdisent la lecture de ce magazine à leurs enfants, mais il ne m’a jamais dit pourquoi, alors je ne comprends pas la raison d’une telle restriction. Je ne vois cependant pas pour quelle autre raison il ne peut accepter le magazine, ce n’est certainement pas car cela ne l’intéresse pas. Enfin, je ne crois pas.
« Euh. Je suis allergique au papier journal. »
Inconsciemment, je hausse les sourcils davantage, dans une expression de surprise, cette fois. Je ne savais pas que l’on pouvait être allergique au papier journal! Peut-être est-ce une sorte d’allergie très rare? Je connais plusieurs sortes d’allergies, par exemple, moi je suis allergique aux piqûres de guêpe, Papa lui est allergique aux ananas, Logan lui à un certain médicament... Mais je n’avais jamais entendu parler d’une telle allergie auparavant. Il faudra que j’en touche un mot à Papa pour savoir si c’est rare, d’être allergique au papier journal.
Puis mon attention est soudainement attirée par l’autre garçon qui est arrivé quelques minutes plus tôt dont j’ignore le nom. Je commence à être curieux lorsque je le vois se saisir à son tour du journal, pour ensuite échapper une exclamation qui me semble un tantinet moqueuse. Il tend le journal au garçon-espion et le lui met directement dans les mains. Le Hufflepuff – car, à bien y penser, je doute que ce soit quelqu’un d’une autre maison qui se fait passer pour un Hufflepuff – s’approche du garçon-espion et se met à lui parler, mais je n’arrive toutefois pas à entendre ce qu’il lui dit.
Tandis que les deux garçons plus âgés que moi parlent de je ne sais quoi – enfin, il n’y a que le Hufflepuff qui semble parler – je baisse les yeux en direction de Cendrys qui se frotte affectueusement à ma jambe. Faisant tout de même attention de ne pas échapper mes livres que je tiens sous mon bras gauche, je prends mon chat dans mes bras et frotte mon menton contre son petit crâne doux et poilu, comme à l’habitude.
« Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia? Parce que je la cherche depuis un bon moment maintenant, alors je me demandais si vous ne l’auriez pas croisé par hasard aujourd’hui… »
Je relève les yeux vers mon interlocuteur, essayant de me souvenir des personnes que j’ai croisées en allant à la bibliothèque tout à l’heure, mais je ne me souviens pas d’avoir vu une jeune fille rousse de Slytherin.
« Navré, mais Cendrys et moi on n’a vu personne en allant à la bibliothèque ce matin, sauf un professeur dont j’ignore le nom, mais je doute que ce soit la personne dont tu parles, car ce n’était pas un Slytherin, c’était un homme et il n’était pas roux... »
Je cesse soudainement de parler lorsque je sens que Cendrys a des semblants de soubresauts qui ne semblent cesser. Mes yeux s’ouvrent davantage sous la panique : je ne comprends pas du tout ce qui se passe. On dirait que mon chat à une espèce de hoquet étrange, et je ne sais vraiment pas ce qu’il a.
« Cendrys? Cendrys, qu’est-ce que tu as mon chat? »
Ma voix se fait de plus en plus paniquée tandis que espèces de soubresauts de mon ami à poil ne font qu’augmenter de plus en plus. On dirait presque qu’il se gonfle et dégonfle de l’intérieur.
« Nom d’une grenouille lunaire! On dirait qu’il va exploser! »
Sous l’effet de la panique, je m’empresse de refiler mon chat au garçon espion qui semble lui aussi se demander ce qui se passe. Peut-être que lui il saura quoi faire, moi je ne connais à peu près rien de ce qu’il faut faire dans ces cas-là, c’était toujours les jumeaux qui m’aidaient lorsque j’avais des problèmes avec Cendrys, avant, je n’avais qu’à aller les retrouver quelque part dans le château...
« Qu’est-ce qu’il faut faire! Qu’est-ce qu’il faut faire! »
Mes mains et mes bras s’agitent seuls dans tous les sens, et je m’inquiète de plus en plus en constatant que mon chat ne semble pas aller mieux et qu’il continue d’émettre ces petits sons bizarres. Je commence sérieusement à craindre de le voir exploser d’un instant à l’autre!
Salem Lovegood- Miaou ~♪
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Age : 31
Date d'inscription : 18/07/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Troisième année
Âge: Quatorze ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Ras-le-bol de ces gens. De tous les gens, en fait, mais de ces deux gens en particulier, surtout.
D’abord, parce que ce foutu Hufflepuff trouve moyen de me faire culpabiliser de… d’être allergique au papier journal! Et puis d’abord, qu’est-ce qu’il en sait, à propos de mes allergies? Qu’est- ce qu…
…?!
Je me retrouve malgré moi avec le journal entre mes mains, et oublie de faire semblant d’avoir une réaction allergique lorsque cet espèce d’ahuri me passe un bras autour des épaules dans une accolade un peu trop amicale à mon goût. Je ne bronche pas, mais j’ai la conviction que ma masse corporelle vienne de diminuer de moitié tellement je suis mal à l’aise. [C’est une autre façon pour exprimer le fait qu’en cas d’embarras, je tente de me faire le plus petit possible.]
« Au fait! J’ai remarqué ça », qu’il commence, un doigt pointé en direction de mon torse. Alors quoi, il a quand même pas vu à travers ma chemise que j’avais le sternum creux, si? Je suis déjà suffisamment complexé comme ça, je vous demande un peu… « Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia? » Ah, il parlait de ça, bien sûr. Quoiqu’il en soit, les résultats ne sont pas plus fructueux, parce qu’approximativement le cinquième des filles à Slytherin sont soit petites et/ou rousses – pour ce qui est de « mignonnes », par contre, ça reste à voir.
Il y a alors un silence. Je viens de comprendre que sa phrase m’engageait définitivement à lui fournir une réponse. Ou du moins… s’il n’avait pas repris la parole sans attendre que j’aie une quelconque réaction :
« …alors, je me demandais si vous l’auriez pas croisée, aujourd’hui.»
À Lovegood de reprendre aussitôt la parole, l’air profondément songeur :
« Navré, mais Cendrys et moi on n’a vu personne en allant à la bibliothèque ce matin, sauf… » Bla bla. « …mais je doute que ce soit la personne dont tu parles, car… » Bla bla. « …-tait un homme et il n’était pas roux... »
Fort heureusement, il n’a pas perçu que c’était à moi qu’on s’adressait. Merci au petit Salem et sa simplicité d’esprit, il m’a une fois plus sauvé d’une conversation…
« Cendrys? Cendrys, qu’est-ce que tu as mon chat? » Sauf que… « On dirait qu’il va exploser! »
…Aussitôt, il nous revient avec une pire connerie.
L’hideuse créature qui pend à ses bras a comme… des spasmes, ou des haut-le-cœur, allez savoir. C’est répugnant. Ses yeux sont anormalement exorbités, tout comme ceux du gamin qui s’agrandissent en une expression de terreur à en faire froid dans le dos. Il a l’air au bord d’une crise d’épilepsie – croyez-moi, je m’y connais. Ah, il est à préciser que c’est de Salem dont je parlais, là.
Pourquoi il me regarde? Pourquoi il me regarde comme ça?
…Pourquoi est-ce qu’il vient me planquer sa bête entre les mains?!
« Qu’est-ce qu’il faut faire! Qu’est-ce qu’il faut faire! » qu’il s’écrie, le visage ruisselant de larmes. Ah, tiens, parce qu’en plus de me prendre pour un espion, je suis vétérinaire, maintenant?
Je crois que je suis aussi horrifié que Lovegood. Et l’autre maudit Hufflepuff me regarde simplement avec curiosité, du genre : « Eh bien? Qu’est-ce que tu comptes faire de ça? » Ça m’apprendra à refuser un journal, pauvre abruti de moi! Je me retrouve avec un chat épileptique, à la place!
« Cendrys, Cendrys mon chat! Mon tout petit, petit chat! Tu vas pas mourir, hein? »
Pour toute réponse, le chat se crispe entre mes mains – je le touche à peine et le tiens au bout de me bras – et émet des sons particulièrement douteux.
« Il faut le réparer, vite! » qu’il gémit, mort de trouille. Je serais peut-être on ne peut plus disposé à effectuer quelque manœuvre si l’enfant ne se pendait pas à ma jambe. Il lève sur moi un regard qui, je dois le reconnaître, me met franchement mal à l’aise.
« SAUVE-LE! »
Je ne sais pas si c’est une supplication ou un ordre, mais cet enfant me fait tellement culpabiliser que je me mets sérieusement à réfléchir de calmer sa pauvre bête...
...En vain.
[H.J. : Travis, comme c'est à toi de répondre... Je te laisse trouver commentnous me tirer de cette situation. Une chose, par contre : le chat ne doit absolument pas mourir. Fais-moi mourir si tu veux, mais pas le chat, c'est crucial! xD Voilà, merci! :)]
D’abord, parce que ce foutu Hufflepuff trouve moyen de me faire culpabiliser de… d’être allergique au papier journal! Et puis d’abord, qu’est-ce qu’il en sait, à propos de mes allergies? Qu’est- ce qu…
…?!
Je me retrouve malgré moi avec le journal entre mes mains, et oublie de faire semblant d’avoir une réaction allergique lorsque cet espèce d’ahuri me passe un bras autour des épaules dans une accolade un peu trop amicale à mon goût. Je ne bronche pas, mais j’ai la conviction que ma masse corporelle vienne de diminuer de moitié tellement je suis mal à l’aise. [C’est une autre façon pour exprimer le fait qu’en cas d’embarras, je tente de me faire le plus petit possible.]
« Au fait! J’ai remarqué ça », qu’il commence, un doigt pointé en direction de mon torse. Alors quoi, il a quand même pas vu à travers ma chemise que j’avais le sternum creux, si? Je suis déjà suffisamment complexé comme ça, je vous demande un peu… « Tu connaitrais pas, par pur hasard, une mignonne petite rousse de ta maison prénommée Amia? » Ah, il parlait de ça, bien sûr. Quoiqu’il en soit, les résultats ne sont pas plus fructueux, parce qu’approximativement le cinquième des filles à Slytherin sont soit petites et/ou rousses – pour ce qui est de « mignonnes », par contre, ça reste à voir.
Il y a alors un silence. Je viens de comprendre que sa phrase m’engageait définitivement à lui fournir une réponse. Ou du moins… s’il n’avait pas repris la parole sans attendre que j’aie une quelconque réaction :
« …alors, je me demandais si vous l’auriez pas croisée, aujourd’hui.»
À Lovegood de reprendre aussitôt la parole, l’air profondément songeur :
« Navré, mais Cendrys et moi on n’a vu personne en allant à la bibliothèque ce matin, sauf… » Bla bla. « …mais je doute que ce soit la personne dont tu parles, car… » Bla bla. « …-tait un homme et il n’était pas roux... »
Fort heureusement, il n’a pas perçu que c’était à moi qu’on s’adressait. Merci au petit Salem et sa simplicité d’esprit, il m’a une fois plus sauvé d’une conversation…
« Cendrys? Cendrys, qu’est-ce que tu as mon chat? » Sauf que… « On dirait qu’il va exploser! »
…Aussitôt, il nous revient avec une pire connerie.
L’hideuse créature qui pend à ses bras a comme… des spasmes, ou des haut-le-cœur, allez savoir. C’est répugnant. Ses yeux sont anormalement exorbités, tout comme ceux du gamin qui s’agrandissent en une expression de terreur à en faire froid dans le dos. Il a l’air au bord d’une crise d’épilepsie – croyez-moi, je m’y connais. Ah, il est à préciser que c’est de Salem dont je parlais, là.
Pourquoi il me regarde? Pourquoi il me regarde comme ça?
…Pourquoi est-ce qu’il vient me planquer sa bête entre les mains?!
« Qu’est-ce qu’il faut faire! Qu’est-ce qu’il faut faire! » qu’il s’écrie, le visage ruisselant de larmes. Ah, tiens, parce qu’en plus de me prendre pour un espion, je suis vétérinaire, maintenant?
Je crois que je suis aussi horrifié que Lovegood. Et l’autre maudit Hufflepuff me regarde simplement avec curiosité, du genre : « Eh bien? Qu’est-ce que tu comptes faire de ça? » Ça m’apprendra à refuser un journal, pauvre abruti de moi! Je me retrouve avec un chat épileptique, à la place!
« Cendrys, Cendrys mon chat! Mon tout petit, petit chat! Tu vas pas mourir, hein? »
Pour toute réponse, le chat se crispe entre mes mains – je le touche à peine et le tiens au bout de me bras – et émet des sons particulièrement douteux.
« Il faut le réparer, vite! » qu’il gémit, mort de trouille. Je serais peut-être on ne peut plus disposé à effectuer quelque manœuvre si l’enfant ne se pendait pas à ma jambe. Il lève sur moi un regard qui, je dois le reconnaître, me met franchement mal à l’aise.
« SAUVE-LE! »
Je ne sais pas si c’est une supplication ou un ordre, mais cet enfant me fait tellement culpabiliser que je me mets sérieusement à réfléchir de calmer sa pauvre bête...
...En vain.
[H.J. : Travis, comme c'est à toi de répondre... Je te laisse trouver comment
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Ni un, ni l’autre n’as daigné croiser le chemin de ma belle Amia aujourd’hui, apparemment. Bah c’est vrai que le Slytherin ne m’a même pas répondu, sauf que si je me fis à ce que je crois être son comportement, je ne m’en étonne même pas. Il semble tellement vouloir m’arracher la tête, c’en est vraiment marrant! Pourtant, il devrait s’en réjouir que je l’aie ainsi enlacé : dans quelques années seulement, il aura la chance de s’en vanter devant ces millions de fans qui ne rêveront que de ça. Quoiqu’il y a déjà plusieurs personnes qui peuvent clamer haut et fort que je les ai déjà serrés dans mes bras… Bah, qu’importe.
Surtout qu’il se passe un truc vraiment étrange : le chat que le gamin aux cheveux violets serrait dans ses bras il y a de cela une fraction de seconde semble pris d’une crise cardiaque, ou je ne sais trop quel tic nerveux. En tout cas, ça ne semble pas rassurer le Ravenclaw qui remet la pauvre bête au Slytherin, qui n’a visiblement aucune envie d’avoir cette « chose » - si j’en crois son expression – dans ses bras. Et moi, qu’est-ce que je fais? Bah, j’essaie de calmer un peu le pauvre gamin qui semble sur le bord de la dépression, le serrant dans mes bras (et un de plus!), lui caressant les cheveux… Bref, tout ce que j’utilise en temps normal pour calmer Nicky. J’ignore si ça fonctionne, sauf que ça n’arrange aucunement la condition du pauvre chat gris. J’attends donc avec toute la patience que j’ai – et Dieu sait que je peux en avoir, parfois – qu’un des deux trouve quoi faire avec Cendrys.
Chose qui n’arrive pas, vous vous en doutez bien.
Je sens deux paires d’yeux fixés sur moi, aussi désespéré l’un que l’autre. Même si ce n’est pas pour la même raison : alors que le cadet semble s’inquiéter pour son animal de compagnie, l’aîné semble, pour sa part, ne vouloir que s’en débarrasser. Et là, c’est moi qui doit en prendre la charge, j’imagine? Eh mais…! J’ai beau être super pour conseiller les autres et m’en occuper, mais avec les animaux, c’est tout autre chose. Par exemple, prenez qu’Aidan, mon meilleur ami : lui s’amuse à torturer les bébêtes depuis qu’il est gamin. Et je dois avouer que moi aussi je trouve ça marrant parfois, bon. Même si je ne l’avoue pas devant Amia, car elle me piquerait une de ces crises d’hystéries! Sinon, le seul animal que je côtoie, c’est Asmodeus, le Puffskein que j’ai offert à mon amour, mais on s’en passera, hein. On se déteste autant mutuellement. Ça va peut-être vous étonner, mais oui : un Puffskein ça peut être très violent. Et quand il en fait trop, je m’en sers pour pratiquer mon Quidditch – et je tiens à précisé que je joue à la position de batteur.
Comprenez donc que je n’ai aucunement les compétences d’un vétérinaire. Non, au contraire, je serais plutôt du genre à…
-Bah, pourquoi on n’attend juste pas? …Le pire qui peut arriver, c’est qu’il crève, non?
Mauvaise idée. Très mauvaise idée. J’irais même jusqu’à dire que c’est la chose la plus stupide que j’ai dit de ma sainte vie, et c’est assez dire! Le gars aux cheveux mauves me lance un regard avec tellement de tristesse que j’en ravale aussitôt mes mots. Même celui aux longs cheveux noirs semble me foudroyer du regard.
-Aaah mais non, c’était une blague, voyons! que je me dépêche d’ajouter, réconfortant à nouveau de quelques caresses le jeunot. J’vais trouver c’qu’il a ton chat, ça doit pas être bien grave, si tu veux mon avis…
Bravo mon cher Travis, tu viens de te mettre dans la merde. Je sens ma conscience lâcher à nouveau les bras devant le défi impossible dans lequel je me suis encore lancé, et mes méninges abandonner le combat. À ce que je peux voir, ni un ni l’autre n’as à nouveau l’envie de se mêler à mes idées tordues.
Je me mets donc à réfléchir seul, sans l’aide de rien ni personne, à une solution plausible. Le pire, c’est que je la sens, là, tout au fond de moi. Seulement, elle semble prendre un malin plaisir à jouer à la cachette avec moi. Eh bien dis donc, c’est la journée officielle de cache-cache Travis et personne ne m’en a avisé, ou quoi? J’aurais bien aimé être au courant, par contre. Au moins, je ne serais pas là à chercher une solution qui ne fait que m’éviter comme un con.
Plongeant une main dans la poche de mon uniforme, j’en saisis ma baguette. Il doit bien y avoir un sort pour aider ce chat, non? Même si ce n’est que temporaire, on aura au moins le temps d’aller voir Brûlopot ou peu importe qui pourrais nous aider. Seulement, je suis loin d’être l’élève le plus doué de cette école. Alors je n’ai aucune idée de quel sortilège pourrais nous être utile en ce moment, c’est pourquoi j’y vais un peu au hasard avec ce dont je me souviens. Enervatum, Finite, Revigor… j’essaie même l’incantation que j’utilise pour réparer les cordes de ma basse! D’ailleurs, je m’étonne de ne pas avoir lancé un sort impardonnable sans m’en rendre compte. J’ai tellement l’air idiot…
-Anapneo…? dis-je à un certain moment, d’un ton de voix pas du tout convaincant. Je ne me rappelle même plus à quoi sert ce sort, pour être franc.
Et je suis presque sur le point de maudire ma stupidité lorsque je remarque que le chat semble aller mieux. Ça me prend néanmoins quelques secondes à le réaliser, parce que j’étais réellement certain que je n’arriverais pas à trouver quoi faire! Reste qu’à espérer maintenant que ça ne sois pas que temporaire…
[HRP : Oh mon dieu j’suis tellement désolé T_T C’est nul pis ça a pris teeellement de temps ;___; gomen gomen!]
Surtout qu’il se passe un truc vraiment étrange : le chat que le gamin aux cheveux violets serrait dans ses bras il y a de cela une fraction de seconde semble pris d’une crise cardiaque, ou je ne sais trop quel tic nerveux. En tout cas, ça ne semble pas rassurer le Ravenclaw qui remet la pauvre bête au Slytherin, qui n’a visiblement aucune envie d’avoir cette « chose » - si j’en crois son expression – dans ses bras. Et moi, qu’est-ce que je fais? Bah, j’essaie de calmer un peu le pauvre gamin qui semble sur le bord de la dépression, le serrant dans mes bras (et un de plus!), lui caressant les cheveux… Bref, tout ce que j’utilise en temps normal pour calmer Nicky. J’ignore si ça fonctionne, sauf que ça n’arrange aucunement la condition du pauvre chat gris. J’attends donc avec toute la patience que j’ai – et Dieu sait que je peux en avoir, parfois – qu’un des deux trouve quoi faire avec Cendrys.
Chose qui n’arrive pas, vous vous en doutez bien.
Je sens deux paires d’yeux fixés sur moi, aussi désespéré l’un que l’autre. Même si ce n’est pas pour la même raison : alors que le cadet semble s’inquiéter pour son animal de compagnie, l’aîné semble, pour sa part, ne vouloir que s’en débarrasser. Et là, c’est moi qui doit en prendre la charge, j’imagine? Eh mais…! J’ai beau être super pour conseiller les autres et m’en occuper, mais avec les animaux, c’est tout autre chose. Par exemple, prenez qu’Aidan, mon meilleur ami : lui s’amuse à torturer les bébêtes depuis qu’il est gamin. Et je dois avouer que moi aussi je trouve ça marrant parfois, bon. Même si je ne l’avoue pas devant Amia, car elle me piquerait une de ces crises d’hystéries! Sinon, le seul animal que je côtoie, c’est Asmodeus, le Puffskein que j’ai offert à mon amour, mais on s’en passera, hein. On se déteste autant mutuellement. Ça va peut-être vous étonner, mais oui : un Puffskein ça peut être très violent. Et quand il en fait trop, je m’en sers pour pratiquer mon Quidditch – et je tiens à précisé que je joue à la position de batteur.
Comprenez donc que je n’ai aucunement les compétences d’un vétérinaire. Non, au contraire, je serais plutôt du genre à…
-Bah, pourquoi on n’attend juste pas? …Le pire qui peut arriver, c’est qu’il crève, non?
Mauvaise idée. Très mauvaise idée. J’irais même jusqu’à dire que c’est la chose la plus stupide que j’ai dit de ma sainte vie, et c’est assez dire! Le gars aux cheveux mauves me lance un regard avec tellement de tristesse que j’en ravale aussitôt mes mots. Même celui aux longs cheveux noirs semble me foudroyer du regard.
-Aaah mais non, c’était une blague, voyons! que je me dépêche d’ajouter, réconfortant à nouveau de quelques caresses le jeunot. J’vais trouver c’qu’il a ton chat, ça doit pas être bien grave, si tu veux mon avis…
Bravo mon cher Travis, tu viens de te mettre dans la merde. Je sens ma conscience lâcher à nouveau les bras devant le défi impossible dans lequel je me suis encore lancé, et mes méninges abandonner le combat. À ce que je peux voir, ni un ni l’autre n’as à nouveau l’envie de se mêler à mes idées tordues.
Je me mets donc à réfléchir seul, sans l’aide de rien ni personne, à une solution plausible. Le pire, c’est que je la sens, là, tout au fond de moi. Seulement, elle semble prendre un malin plaisir à jouer à la cachette avec moi. Eh bien dis donc, c’est la journée officielle de cache-cache Travis et personne ne m’en a avisé, ou quoi? J’aurais bien aimé être au courant, par contre. Au moins, je ne serais pas là à chercher une solution qui ne fait que m’éviter comme un con.
Plongeant une main dans la poche de mon uniforme, j’en saisis ma baguette. Il doit bien y avoir un sort pour aider ce chat, non? Même si ce n’est que temporaire, on aura au moins le temps d’aller voir Brûlopot ou peu importe qui pourrais nous aider. Seulement, je suis loin d’être l’élève le plus doué de cette école. Alors je n’ai aucune idée de quel sortilège pourrais nous être utile en ce moment, c’est pourquoi j’y vais un peu au hasard avec ce dont je me souviens. Enervatum, Finite, Revigor… j’essaie même l’incantation que j’utilise pour réparer les cordes de ma basse! D’ailleurs, je m’étonne de ne pas avoir lancé un sort impardonnable sans m’en rendre compte. J’ai tellement l’air idiot…
-Anapneo…? dis-je à un certain moment, d’un ton de voix pas du tout convaincant. Je ne me rappelle même plus à quoi sert ce sort, pour être franc.
Et je suis presque sur le point de maudire ma stupidité lorsque je remarque que le chat semble aller mieux. Ça me prend néanmoins quelques secondes à le réaliser, parce que j’étais réellement certain que je n’arriverais pas à trouver quoi faire! Reste qu’à espérer maintenant que ça ne sois pas que temporaire…
[HRP : Oh mon dieu j’suis tellement désolé T_T C’est nul pis ça a pris teeellement de temps ;___; gomen gomen!]
Invité- Invité
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
Merlin! Merlin! Plus les secondes filent et plus j’ai la certitude que Cendrys a quelque chose de brisé à l’intérieur de lui, et que ce quelque chose de brisé a tout dérégler son système. Si ça se trouve, au fond, mon chat n’est pas un vrai chat, mais bien un androïde qui se fait passer pour un félidé! Pourtant, lorsque je lui ai demandé, Logan m’a bien dit que mon compagnon était tout ce qu’il y a de plus normal, et ce, il me l’a dit très fréquemment, soit à chaque fois que je commençais à douter de la vraie nature de mon ami à poils.
Ou peut-être que quelqu’un a installé une bombe à l’intérieur de mon chat. Après tout, ce ne serait pas la première fois que cela arrive. Il y a eu un article à ce sujet dans Le Chicaneur il y a un an, trois mois et deux semaines. Il était question d’un éleveur d’Héliopathes qui accusait son voisin, qui travaillait au ministère, d’avoir implanté des bombes dans chacune de ses créatures afin de les faire exploser. Et si quelqu’un avait voulu faire de même avec Cendrys?
« SAUVE-LE! » que je m’écrie de façon désespérée.
Il est vrai que c’est un peu idiot de reposer tous mes espoirs sur le garçon-espion car, après tout, lui il a un corbeau et non un chat, alors il ne doit pas s’y connaître en félins. Sans doute est-il très doué pour réparer les oiseaux, qu’il l’a fait des tonnes de fois auparavant, mais qu’il ignore comment s’y prendre pour sauver un pauvre petit chat si fragile et innocent qui se trouve au cadre de porte de la mort!
Je suis si terrifié que cela prend un moment avant de m’apercevoir que le Hufflepuff me sert contre lui et me caresse les cheveux afin de tenter de me calmer. Ce geste ne me que me rappeler ce que faisait Ryan, mon frère aîné, pendant que son jumeau s’occupait de mon pauvre petit chat.
« Bah, pourquoi on n’attend juste pas? …Le pire qui peut arriver, c’est qu’il crève, non? »
Dès que ces mots parviennent à mes oreilles à travers mes gémissement de panique et mes quasi-sanglots, je me retourne vers le garçon-Hufflepuff, la bouche entrouverte et les yeux pleins de larmes, ne pouvant m’empêcher de marmonner tout bas « Mon chat, mon petit chat » tout en fixant le grand garçon d’un air des plus désespérés.
« Aaah mais non, c’était une blague, voyons! »
Malgré le fait qu’il tente de me rassurer et qu’il me dit qu’il va trouver ce qu’est le problème, cela ne m’empêche pas de paniquer à mort. Merlin, que m’arriverait-il si Cendrys, mon ami, mon compagnon, mon confident, devait mourir? Je me retrouverais tout seul et je n’aurais personne à qui lire Le Chicaneur. Oh, et sans compter oncle Keith! Il serait sûrement très fâché s’il savait que j’ai tué le chat qu’il m’a offert, il croirait que je suis un assassin!
Lorsque le grand galet Hufflepuffien me dégage de son étreinte, retire sa baguette de sa poche et commence à lancer plusieurs sorts sur mon chat – dont plusieurs que je juge plus qu’inutiles – je ne peux qu’échapper un plein de terreur en faisant aller mes mains dans tous les sens en un geste nerveux.
Tandis que je suis au bord de la crise de nerf, sous l’effet d’un des sorts lancés par le garçon, Cendrys finit par cesser d’avoir ces soubresauts étranges et d’émettre ces sons inquiétants. Pendant une fraction de seconde, j’ai commencé à croire qu’il l’avait tué, mais eus alors la preuve du contraire lorsque mon Cendrys se remit à ronronner.
« Mon chat! » que je m’exclame en reprenant possession de ce dernier. « Mon chat, tu as réparé mon chat! Tu l’as sauvé! Tu l’as sauvé! Hourra! »
Serrant mon ami poilu contre moi, je saute dans tous les sens en chantonnant, en oubliant presque que les deux garçons sont toujours à mes côtés.
« Attends que je raconte ça à Papa! » je lance à l’attention de celui qui a sauvé la vie de Cendrys.
[Désolé, mon post est plutôt court et mauvais, mais je manquais vraiment d'inspiration. Navré! ~]
Ou peut-être que quelqu’un a installé une bombe à l’intérieur de mon chat. Après tout, ce ne serait pas la première fois que cela arrive. Il y a eu un article à ce sujet dans Le Chicaneur il y a un an, trois mois et deux semaines. Il était question d’un éleveur d’Héliopathes qui accusait son voisin, qui travaillait au ministère, d’avoir implanté des bombes dans chacune de ses créatures afin de les faire exploser. Et si quelqu’un avait voulu faire de même avec Cendrys?
« SAUVE-LE! » que je m’écrie de façon désespérée.
Il est vrai que c’est un peu idiot de reposer tous mes espoirs sur le garçon-espion car, après tout, lui il a un corbeau et non un chat, alors il ne doit pas s’y connaître en félins. Sans doute est-il très doué pour réparer les oiseaux, qu’il l’a fait des tonnes de fois auparavant, mais qu’il ignore comment s’y prendre pour sauver un pauvre petit chat si fragile et innocent qui se trouve au cadre de porte de la mort!
Je suis si terrifié que cela prend un moment avant de m’apercevoir que le Hufflepuff me sert contre lui et me caresse les cheveux afin de tenter de me calmer. Ce geste ne me que me rappeler ce que faisait Ryan, mon frère aîné, pendant que son jumeau s’occupait de mon pauvre petit chat.
« Bah, pourquoi on n’attend juste pas? …Le pire qui peut arriver, c’est qu’il crève, non? »
Dès que ces mots parviennent à mes oreilles à travers mes gémissement de panique et mes quasi-sanglots, je me retourne vers le garçon-Hufflepuff, la bouche entrouverte et les yeux pleins de larmes, ne pouvant m’empêcher de marmonner tout bas « Mon chat, mon petit chat » tout en fixant le grand garçon d’un air des plus désespérés.
« Aaah mais non, c’était une blague, voyons! »
Malgré le fait qu’il tente de me rassurer et qu’il me dit qu’il va trouver ce qu’est le problème, cela ne m’empêche pas de paniquer à mort. Merlin, que m’arriverait-il si Cendrys, mon ami, mon compagnon, mon confident, devait mourir? Je me retrouverais tout seul et je n’aurais personne à qui lire Le Chicaneur. Oh, et sans compter oncle Keith! Il serait sûrement très fâché s’il savait que j’ai tué le chat qu’il m’a offert, il croirait que je suis un assassin!
Lorsque le grand galet Hufflepuffien me dégage de son étreinte, retire sa baguette de sa poche et commence à lancer plusieurs sorts sur mon chat – dont plusieurs que je juge plus qu’inutiles – je ne peux qu’échapper un plein de terreur en faisant aller mes mains dans tous les sens en un geste nerveux.
Tandis que je suis au bord de la crise de nerf, sous l’effet d’un des sorts lancés par le garçon, Cendrys finit par cesser d’avoir ces soubresauts étranges et d’émettre ces sons inquiétants. Pendant une fraction de seconde, j’ai commencé à croire qu’il l’avait tué, mais eus alors la preuve du contraire lorsque mon Cendrys se remit à ronronner.
« Mon chat! » que je m’exclame en reprenant possession de ce dernier. « Mon chat, tu as réparé mon chat! Tu l’as sauvé! Tu l’as sauvé! Hourra! »
Serrant mon ami poilu contre moi, je saute dans tous les sens en chantonnant, en oubliant presque que les deux garçons sont toujours à mes côtés.
« Attends que je raconte ça à Papa! » je lance à l’attention de celui qui a sauvé la vie de Cendrys.
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Salem Lovegood- Miaou ~♪
- Nombre de messages : 36
Age : 31
Date d'inscription : 18/07/2007
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Études: Troisième année
Âge: Quatorze ans
Re: La joie d'être en compagnie de Salem.
*Suite ici pour Edmund : Des Serpents à la biblio.*
[Désolée, Salem et Travis, mais c'est ici que nos chemins se séparent! :(
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Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
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Date d'inscription : 17/07/2007
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