La famille Devost pendant les vacances d'hiver
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La famille Devost pendant les vacances d'hiver
[L'an passé pendant les vacances d'hiver]
Je quitte mon nid douillet laissant mon double dormir paisiblement. J’ignore comment il fait pour avoir le sommeil si profond. Je le regarde tendrement une dernière fois avant de sortir de notre chambre. Mes pieds nus sont déjà gelés au contact du plancher en bois. Je marche lentement en évitant soigneusement de faire craquer les planches sous mes pieds. Si par malheur mère se réveillait à cause de moi et qu’elle me trouvait ici en pleine nuit, elle serait très fâchée. Je prend le risque peu importe les conséquences. Puisque je ne réussirai jamais à m’endormir sans avoir grignoter quelque chose. Je me rappelle encore de la crise qu’elle nous a faite parce que nous sommes passés devant elle en souriant. Comme si nous n’avions pas le droit d’être heureux ici. Comme si la seule chose que nous pouvions faire était d’être sagement un pantin entre ses mains. Nous avions évité de justesse les coups de notre mère en nous enfermant dans notre chambre. Elle nous a bien crié une tonne de bêtises par la tête et elle a même donné de nombreux coups sur notre porte pour finalement partir en nous disant qu’elle ne voulait plus nous voir pour le souper ni au courant de la soirée.
J’atteins enfin la cuisine et qui vois-je assis à la table!? Non, ça ne se peut pas! Qu’est-ce que…pourquoi est-IL là!? Il fallait qu’IL s’endorme ici. Est-ce qu’il l’a fait exprès de passer la nuit ici? Ou est-ce mère qui lui a ordonné de surveiller le garde-manger? Ça ne peut être que cette possibilité! C’est impossible qu’il se soit endormi à cet endroit par simple coïncidence. Je garde ma frustration de sa présence intérieurement car si je ne me contrôle pas, je risque de le payer très cher. Heureusement, il semble avoir rejoint le royaume des rêves et d’y être pleinement.
J’ouvre délicatement le placard qui contient des biscuits à l’avoine. Je pourrais remonter et les manger à l’étage, toutefois je ne crains pas cette masse qui contrairement lorsqu’il est réveillé dégage une aura neutre. Pour ma part, je n’ai jamais ressenti une tel émotion venant de lui. Normalement, c’est toujours d’une froideur étonnante, mais là c’est tout simplement normal, ni chaud ni froid, mais bien normal. Je finis d’avaler mon petit goûter en prenant soin d’enlever les graines que j’ai fait. Même si les graines ne venaient pas de moi, je suis persuadé que mère le croirait. C’est pourquoi, je ne prends pas le risque de les laisser là. Je jètes donc les miettes dans la poubelle lorsque subitement Elliot se lève en criant.
- NONNNNNN!
Interdit, je le regarde. Je fus tellement surpris que je ne bougea pas d’un pouce. Je vis bien qu’il faisait un horrible cauchemar, mais ce n’est pas ce qui m’impressionna le plus. C’est cet air si poignant. Il était mélangé de colère et de désespoir. Je n’ai pas pu méditer plus longtemps sur son expression que l’atmosphère devint glaciale avec un soupçon de peur. La diablesse vient de faire son entré. Cette fois, je ne m’en sortirai pas sans une punition. Elle m’empoigne le bras et me pousse dans l’endroit de supplice. Nous l’avons nommé ainsi parce que c’est là qu’elle nous inflige toutes nos blessures. Cette fois, il n’y avait qu’elle et moi. Je tremble malgré moi, mais je garde mon visage rivé sur le sien. Je ne souris pas et je tente tant bien que mal de supporter son visage rempli de fureur. Elle se rue sur moi et me gifle. Je tombe à la renverse, n’ayant la force de me relever, je reste planter au sol. Elle me laisse un instant pour fouiller dans son garde-robe. Elle trouve enfin l’objet qu’elle voulait utilisé pour le mauvais traitement qui m’attend. Elle enfonce son talon aiguille dans ma main sans pitié. Après avoir laissé échapper un cri que j’ai tenté en vain de garder pour moi, elle enlève son pied pour commencer à me frapper les côtes. Elle me déplace avec ses pieds jusqu’à la sortie et m’ouvre la porte tout simplement en guise d’au revoir. Je rampe péniblement de l’autre côté. Elle en me poussant une dernière fois à l’aide de ses pieds.
- Elliot, viens ici. Je t’interdis de t’en occuper. Tu en as assez fait. Tu viendras me voir demain matin.
Sur ce, elle disparaît dans son antre. Je suis soulagé qu’elle soit parti et comme si c’était à cause d’elle que je restais éveillé, je m’endormis aussitôt sans en être totalement conscient. Quelques minutes plus tard, je ressens une présence familière à mes côtés. C’est lui, ma tendre moitié. Oh comme je suis heureux que tu n’étais pas là avec moi, il y a quelques minutes. Mais en même temps, c’était si terrorisant sans toi.
Je quitte mon nid douillet laissant mon double dormir paisiblement. J’ignore comment il fait pour avoir le sommeil si profond. Je le regarde tendrement une dernière fois avant de sortir de notre chambre. Mes pieds nus sont déjà gelés au contact du plancher en bois. Je marche lentement en évitant soigneusement de faire craquer les planches sous mes pieds. Si par malheur mère se réveillait à cause de moi et qu’elle me trouvait ici en pleine nuit, elle serait très fâchée. Je prend le risque peu importe les conséquences. Puisque je ne réussirai jamais à m’endormir sans avoir grignoter quelque chose. Je me rappelle encore de la crise qu’elle nous a faite parce que nous sommes passés devant elle en souriant. Comme si nous n’avions pas le droit d’être heureux ici. Comme si la seule chose que nous pouvions faire était d’être sagement un pantin entre ses mains. Nous avions évité de justesse les coups de notre mère en nous enfermant dans notre chambre. Elle nous a bien crié une tonne de bêtises par la tête et elle a même donné de nombreux coups sur notre porte pour finalement partir en nous disant qu’elle ne voulait plus nous voir pour le souper ni au courant de la soirée.
J’atteins enfin la cuisine et qui vois-je assis à la table!? Non, ça ne se peut pas! Qu’est-ce que…pourquoi est-IL là!? Il fallait qu’IL s’endorme ici. Est-ce qu’il l’a fait exprès de passer la nuit ici? Ou est-ce mère qui lui a ordonné de surveiller le garde-manger? Ça ne peut être que cette possibilité! C’est impossible qu’il se soit endormi à cet endroit par simple coïncidence. Je garde ma frustration de sa présence intérieurement car si je ne me contrôle pas, je risque de le payer très cher. Heureusement, il semble avoir rejoint le royaume des rêves et d’y être pleinement.
J’ouvre délicatement le placard qui contient des biscuits à l’avoine. Je pourrais remonter et les manger à l’étage, toutefois je ne crains pas cette masse qui contrairement lorsqu’il est réveillé dégage une aura neutre. Pour ma part, je n’ai jamais ressenti une tel émotion venant de lui. Normalement, c’est toujours d’une froideur étonnante, mais là c’est tout simplement normal, ni chaud ni froid, mais bien normal. Je finis d’avaler mon petit goûter en prenant soin d’enlever les graines que j’ai fait. Même si les graines ne venaient pas de moi, je suis persuadé que mère le croirait. C’est pourquoi, je ne prends pas le risque de les laisser là. Je jètes donc les miettes dans la poubelle lorsque subitement Elliot se lève en criant.
- NONNNNNN!
Interdit, je le regarde. Je fus tellement surpris que je ne bougea pas d’un pouce. Je vis bien qu’il faisait un horrible cauchemar, mais ce n’est pas ce qui m’impressionna le plus. C’est cet air si poignant. Il était mélangé de colère et de désespoir. Je n’ai pas pu méditer plus longtemps sur son expression que l’atmosphère devint glaciale avec un soupçon de peur. La diablesse vient de faire son entré. Cette fois, je ne m’en sortirai pas sans une punition. Elle m’empoigne le bras et me pousse dans l’endroit de supplice. Nous l’avons nommé ainsi parce que c’est là qu’elle nous inflige toutes nos blessures. Cette fois, il n’y avait qu’elle et moi. Je tremble malgré moi, mais je garde mon visage rivé sur le sien. Je ne souris pas et je tente tant bien que mal de supporter son visage rempli de fureur. Elle se rue sur moi et me gifle. Je tombe à la renverse, n’ayant la force de me relever, je reste planter au sol. Elle me laisse un instant pour fouiller dans son garde-robe. Elle trouve enfin l’objet qu’elle voulait utilisé pour le mauvais traitement qui m’attend. Elle enfonce son talon aiguille dans ma main sans pitié. Après avoir laissé échapper un cri que j’ai tenté en vain de garder pour moi, elle enlève son pied pour commencer à me frapper les côtes. Elle me déplace avec ses pieds jusqu’à la sortie et m’ouvre la porte tout simplement en guise d’au revoir. Je rampe péniblement de l’autre côté. Elle en me poussant une dernière fois à l’aide de ses pieds.
- Elliot, viens ici. Je t’interdis de t’en occuper. Tu en as assez fait. Tu viendras me voir demain matin.
Sur ce, elle disparaît dans son antre. Je suis soulagé qu’elle soit parti et comme si c’était à cause d’elle que je restais éveillé, je m’endormis aussitôt sans en être totalement conscient. Quelques minutes plus tard, je ressens une présence familière à mes côtés. C’est lui, ma tendre moitié. Oh comme je suis heureux que tu n’étais pas là avec moi, il y a quelques minutes. Mais en même temps, c’était si terrorisant sans toi.
Dernière édition par le Ven 28 Sep - 18:16, édité 1 fois
Matis Yzaak Devost- Nombre de messages : 230
Age : 34
Date d'inscription : 01/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Ma mère m’avait nommé gardien de nuit à la cuisine, ayant remarqué que les provisions y diminuaient durant cette période de temps.
* Quelle belle nuit je vais passer là moi…, pensais-je tout en réprimant un soupire face à mère *
J’acquiesce bien entendu, sachant que son but premier était d’attraper l’un des deux jumeaux qui venait se rassasier durant la noirceur, afin de lui faire comprendre que ce n’est pas une heure pour manger. Sur ce point, je dois m’avouer avec horreur que je la comprend. Nous ne sommes pas très riche et, avec ces petits rongeurs qui grignotent en dehors des heures de repas, mère doit tout de même réussir à nourrir la famille. Donc, calmement, je me rends à ladite pièce, n’étant pas réellement enthousiaste à l’idée de demeurer éveillé toute la nuit dans l’attente de mouvement. C’est si tranquille, j’ose à peine briser ce silence, alors j’opte pour une démarche légère, particulièrement lorsque je passe à côté des chambres à coucher. Puis, j’arrive finalement à la cuisine. Je reste immobile un moment à l’entrée de la pièce, observant les rayons lunaires qui se déversent sur les meubles avec élégances, cela étant l’unique source de lumière environnante. J’entends la voix de mère me revenir en tête et décide de cesser la contemplation, m’approchant prestement de la longue table afin de prendre place à la chaise près du réfrigérateur et du garde-manger. Ce que c’est calme et emmerdant la nuit et surtout endormant… Je jette un regard à l’horloge, écoutant en même temps son bruit répétitif et discret, afin d’y lire l’heure. Quand je pense que je pourrais paisiblement dormir dans mon lit chaud et moelleux en ce moment même… Mais non ! Je dois rester là, assis sur cette chaise froide et raide qui provoque d’atroces douleurs au dos. Je marmonne un chapelet d’injures de ma voix la plus basse, rivant mes prunelles acier à la noirceur du couloir où, sans nul doute s’ils se pointaient, je verrais leur silhouette se découper de l’ombre.
Mes paupières se referment de plus en plus fréquemment, je pose le revers d’une main à mes lèvres afin d’y dissimuler un bâillement. La nuit va être longue, aussi bien me mettre confortable… Je croise mes frêles bras sur la table et y dépose la tête, ressemblant presque à un félin qui essayerait de se camoufler dans les herbes hautes tout en demeurant à l’affût de proies environnantes. Tic tac, tic tac… Je suis las de ce bruit, du seul et unique son que je peux entendre hormis ma respiration qui ne parvient pas à l’enterrer. Tiens, et si je me reposais les yeux… Puis c’est le noir.
Hm ? Je suis réveillé… Mais où suis-je ? Je bouge frénétiquement la tête en tous les sens, découvrant avec horreur que je suis dans le salon et que ma mère y est. J’ai perdu connaissance ? Elle m’y a conduit ? … Sans réponse, je m’approche tout de même de mère, m’agenouillant comme à l’habitude. Elle dit son baratin habituel, toutes ses menaces et moqueries, se tenant droite et hautaine sur son siège favori. Sa rousse chevelure est remontée en un chignon, laissant sa nuque dégagée, ce qui est plutôt rare, mais cela lui fait bien. Soudain, elle bondit sur ses pieds, telle une sauvage, puis se dirige à pas rapide vers le garde-robe, en sortant un lourd sac que je n’avais encore jamais vu. L’intrigue et la curiosité me prennent d’assaut et je cherche mentalement ce qu’il pourrait contenir. Ma mère, lisant à mon visage cette attention nouvelle, s’esclaffa fortement. Puis, elle y fouille, me souriant. Pourtant, je ressens un certain malaise à ce sourire, comme si je pressentais qu’un malheur quelconque arriverait… Du bout des doigts, elle sort finalement … Mon corps entier se fige, je semble désormais être une statue dont les traits faciaux sont déformés par le dégoût.
« Ce sont… Des cœurs humains…, commence-t-elle tout en semblant se délecter de me voir en cet état. »
Meurtrière… J’ai la nausée, l’envie de restituer mon repas… Ma tête tourne et je sent que l’air vient à me manquer.
« Tu as toujours dit que tu désirais qu’ils t’offrent leurs cœurs… Eh bien je te les offre maintenant !, termine-t-elle fièrement tout en me tendant les organes vitaux. »
Non pas… Je prends ma tête entre mes deux mains, hurlant de toutes mes forces ma désapprobation et ma douleur :
« NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN ! »
Puis, je me réveille en sueur, le souffle court. Je suis debout et je sens mes jambes vaciller sous le poids de mon corps tremblant. J’oscille mon regard sur la pièce, la reconnaissant subitement avec une touche de soulagement. Alors que je reprends ma place sur la chaise, mes prunelles tombent sur Matis qui me regarde avec surprise.
Il… Il m’a vu … Et peut-être même entendu ! Ai-je réellement crié ?
Puis, ses yeux se détournent de moi. Sans même avoir le temps de jeter un coup d’œil à la nouvelle présence, je La vois lui prendre le bras et l’emmener à … Je frémis, ne sachant que trop bien en quoi se résumait désormais la situation.
Une fois les deux disparus derrière la porte close, je descends de ma chaise sans le moindre bruit, puis m’engage dans le noir couloir en me guidant à tâtons jusqu’à Leur chambre. Je demeure sur le seuil de la porte, me mordillant la lèvre inférieure avec une légère crainte d’y voir Ysaak qui me dévisagerait. Je peux voir par une mince ouverture que c’est le calme et cela me rassure légèrement. Puis, comme la porte n’est qu’appuyée au cadre de bois, je la pousse doucement et, par chance, elle ne fait aucun bruit. Il est là, endormit sur son lit un peu n’importe comment et je peux entendre sa douce et régulière respiration.
Je suis capable…
Je m’avance délicatement dans la chambre, retenant mon souffle et m’arrêtant à chacun de mes pas que je trouve trop bruyants, afin de parvenir jusqu’à lui. En plus, avec ce fouillis, c’est un véritable casse-tête se frayer un chemin ! J’y arrive finalement, puis demeure immobile, ne sachant pas trop que faire afin de le réveiller. Lui toucher le dos ? Lui parler ? Sachant que ces deux options peuvent lui permettre de se réveiller hâtivement et de me voir, j’essaie d’en trouver une autre meilleure, mais j’abandonne. Je ne resterai pas planté comme ça jusqu’à ce qu’il se réveille tout de même ! Ça ne passerait sans doute pas… Alors, je m’accroupis au-dessus de lui, ne lui touchant aucunement pour l’instant. Bon début ! Et maintenant, qu’est-ce que je fais ? S’il se réveillait, il risquerait de se poser encore plus de questions. J’approche davantage ma tête de son oreille puis murmure :
« Ysaak, il a besoin de toi… je décide de poser une main à son épaule afin de l’agiter un peu en même temps. »
Il semble remuer quelque peu, alors je me retire avec empressement et me hâte de retourner à la porte. Même s’il m’entend marcher, je viens tout juste de le réveiller alors là n’est pas le problème. Je devrais être capable de m’en sortir sans qu’il ne me voit, enfin je l’espère ! Je passe finalement le cadre de la porte pour atteindre le couloir, puis, voyant mère sortir Matis de la chambre du bout des pieds, je cesse tout mouvement. Vais-je être épargné cette fois ? Elle glisse sa rousse tête hors de la pièce de supplice, et je la vois regarder le corridor, probablement afin de voir s’il y avait des spectateurs. Son sourire s’élargit quand ses prunelles se posent à ma stature, pourtant je ne semble pas être davantage heureux pour ma part. Ses paroles parviennent jusqu’à mon être, et je m’avance à sa demande.
J’ai mal… Je ne veux pas aller la rencontrer demain… Elle disparaît à nouveau. Moi, je ne tarde pas à m’éclipser à mon tour afin de me rendre à ma chambre. Ysaak va sûrement se précipiter à la rencontre de sa douce moitié et je n’ai aucunement ma place dans ce duo…
* Quelle belle nuit je vais passer là moi…, pensais-je tout en réprimant un soupire face à mère *
J’acquiesce bien entendu, sachant que son but premier était d’attraper l’un des deux jumeaux qui venait se rassasier durant la noirceur, afin de lui faire comprendre que ce n’est pas une heure pour manger. Sur ce point, je dois m’avouer avec horreur que je la comprend. Nous ne sommes pas très riche et, avec ces petits rongeurs qui grignotent en dehors des heures de repas, mère doit tout de même réussir à nourrir la famille. Donc, calmement, je me rends à ladite pièce, n’étant pas réellement enthousiaste à l’idée de demeurer éveillé toute la nuit dans l’attente de mouvement. C’est si tranquille, j’ose à peine briser ce silence, alors j’opte pour une démarche légère, particulièrement lorsque je passe à côté des chambres à coucher. Puis, j’arrive finalement à la cuisine. Je reste immobile un moment à l’entrée de la pièce, observant les rayons lunaires qui se déversent sur les meubles avec élégances, cela étant l’unique source de lumière environnante. J’entends la voix de mère me revenir en tête et décide de cesser la contemplation, m’approchant prestement de la longue table afin de prendre place à la chaise près du réfrigérateur et du garde-manger. Ce que c’est calme et emmerdant la nuit et surtout endormant… Je jette un regard à l’horloge, écoutant en même temps son bruit répétitif et discret, afin d’y lire l’heure. Quand je pense que je pourrais paisiblement dormir dans mon lit chaud et moelleux en ce moment même… Mais non ! Je dois rester là, assis sur cette chaise froide et raide qui provoque d’atroces douleurs au dos. Je marmonne un chapelet d’injures de ma voix la plus basse, rivant mes prunelles acier à la noirceur du couloir où, sans nul doute s’ils se pointaient, je verrais leur silhouette se découper de l’ombre.
Mes paupières se referment de plus en plus fréquemment, je pose le revers d’une main à mes lèvres afin d’y dissimuler un bâillement. La nuit va être longue, aussi bien me mettre confortable… Je croise mes frêles bras sur la table et y dépose la tête, ressemblant presque à un félin qui essayerait de se camoufler dans les herbes hautes tout en demeurant à l’affût de proies environnantes. Tic tac, tic tac… Je suis las de ce bruit, du seul et unique son que je peux entendre hormis ma respiration qui ne parvient pas à l’enterrer. Tiens, et si je me reposais les yeux… Puis c’est le noir.
Hm ? Je suis réveillé… Mais où suis-je ? Je bouge frénétiquement la tête en tous les sens, découvrant avec horreur que je suis dans le salon et que ma mère y est. J’ai perdu connaissance ? Elle m’y a conduit ? … Sans réponse, je m’approche tout de même de mère, m’agenouillant comme à l’habitude. Elle dit son baratin habituel, toutes ses menaces et moqueries, se tenant droite et hautaine sur son siège favori. Sa rousse chevelure est remontée en un chignon, laissant sa nuque dégagée, ce qui est plutôt rare, mais cela lui fait bien. Soudain, elle bondit sur ses pieds, telle une sauvage, puis se dirige à pas rapide vers le garde-robe, en sortant un lourd sac que je n’avais encore jamais vu. L’intrigue et la curiosité me prennent d’assaut et je cherche mentalement ce qu’il pourrait contenir. Ma mère, lisant à mon visage cette attention nouvelle, s’esclaffa fortement. Puis, elle y fouille, me souriant. Pourtant, je ressens un certain malaise à ce sourire, comme si je pressentais qu’un malheur quelconque arriverait… Du bout des doigts, elle sort finalement … Mon corps entier se fige, je semble désormais être une statue dont les traits faciaux sont déformés par le dégoût.
« Ce sont… Des cœurs humains…, commence-t-elle tout en semblant se délecter de me voir en cet état. »
Meurtrière… J’ai la nausée, l’envie de restituer mon repas… Ma tête tourne et je sent que l’air vient à me manquer.
« Tu as toujours dit que tu désirais qu’ils t’offrent leurs cœurs… Eh bien je te les offre maintenant !, termine-t-elle fièrement tout en me tendant les organes vitaux. »
Non pas… Je prends ma tête entre mes deux mains, hurlant de toutes mes forces ma désapprobation et ma douleur :
« NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN ! »
Puis, je me réveille en sueur, le souffle court. Je suis debout et je sens mes jambes vaciller sous le poids de mon corps tremblant. J’oscille mon regard sur la pièce, la reconnaissant subitement avec une touche de soulagement. Alors que je reprends ma place sur la chaise, mes prunelles tombent sur Matis qui me regarde avec surprise.
Il… Il m’a vu … Et peut-être même entendu ! Ai-je réellement crié ?
Puis, ses yeux se détournent de moi. Sans même avoir le temps de jeter un coup d’œil à la nouvelle présence, je La vois lui prendre le bras et l’emmener à … Je frémis, ne sachant que trop bien en quoi se résumait désormais la situation.
Une fois les deux disparus derrière la porte close, je descends de ma chaise sans le moindre bruit, puis m’engage dans le noir couloir en me guidant à tâtons jusqu’à Leur chambre. Je demeure sur le seuil de la porte, me mordillant la lèvre inférieure avec une légère crainte d’y voir Ysaak qui me dévisagerait. Je peux voir par une mince ouverture que c’est le calme et cela me rassure légèrement. Puis, comme la porte n’est qu’appuyée au cadre de bois, je la pousse doucement et, par chance, elle ne fait aucun bruit. Il est là, endormit sur son lit un peu n’importe comment et je peux entendre sa douce et régulière respiration.
Je suis capable…
Je m’avance délicatement dans la chambre, retenant mon souffle et m’arrêtant à chacun de mes pas que je trouve trop bruyants, afin de parvenir jusqu’à lui. En plus, avec ce fouillis, c’est un véritable casse-tête se frayer un chemin ! J’y arrive finalement, puis demeure immobile, ne sachant pas trop que faire afin de le réveiller. Lui toucher le dos ? Lui parler ? Sachant que ces deux options peuvent lui permettre de se réveiller hâtivement et de me voir, j’essaie d’en trouver une autre meilleure, mais j’abandonne. Je ne resterai pas planté comme ça jusqu’à ce qu’il se réveille tout de même ! Ça ne passerait sans doute pas… Alors, je m’accroupis au-dessus de lui, ne lui touchant aucunement pour l’instant. Bon début ! Et maintenant, qu’est-ce que je fais ? S’il se réveillait, il risquerait de se poser encore plus de questions. J’approche davantage ma tête de son oreille puis murmure :
« Ysaak, il a besoin de toi… je décide de poser une main à son épaule afin de l’agiter un peu en même temps. »
Il semble remuer quelque peu, alors je me retire avec empressement et me hâte de retourner à la porte. Même s’il m’entend marcher, je viens tout juste de le réveiller alors là n’est pas le problème. Je devrais être capable de m’en sortir sans qu’il ne me voit, enfin je l’espère ! Je passe finalement le cadre de la porte pour atteindre le couloir, puis, voyant mère sortir Matis de la chambre du bout des pieds, je cesse tout mouvement. Vais-je être épargné cette fois ? Elle glisse sa rousse tête hors de la pièce de supplice, et je la vois regarder le corridor, probablement afin de voir s’il y avait des spectateurs. Son sourire s’élargit quand ses prunelles se posent à ma stature, pourtant je ne semble pas être davantage heureux pour ma part. Ses paroles parviennent jusqu’à mon être, et je m’avance à sa demande.
J’ai mal… Je ne veux pas aller la rencontrer demain… Elle disparaît à nouveau. Moi, je ne tarde pas à m’éclipser à mon tour afin de me rendre à ma chambre. Ysaak va sûrement se précipiter à la rencontre de sa douce moitié et je n’ai aucunement ma place dans ce duo…
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
Age : 34
Date d'inscription : 09/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 18 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
L a nuit était plutôt froide. On c’était blottie, l’un contre l’autre, dans un grand réconfort. Moi complètement évêché sur le lit avec mon double roulé en boule couché sur mon ventre plat. J’ai toujours aimé c’est nuit de réconfort, les couvertes rabattues sur nos tête, profitant de la chaleur de l’autre, tout comme la présence. C’était des p’tits moments de tendresse qui nous permettait de souffle sur les tourments de la journée. Mon esprit avait pris beaucoup plus de temps à quitter le monde réel que mon frère. Capacité qui m’étonnera toujours chez lui, s’endormie n’importe quand n’importe sans se soucier le moins du monde de se que l’entoure. Il quasi impossible de le réveiller dans ces moments, du moins moi j’y arrive… plus ou moins.
J’ai passé la nuit à le regarder dormir, jouant avec ses mèches rousses, me tourmentant, me posant ces mille et une questions qui me rendaient toujours aussi anxieux. Qu’est-ce que je ferais sans lui ? Qu’est-ce qui m’arriverais si elle finissait par le tuer ? Qui va dormir avec moi? Qui va me comprendre ? Qui va me réconforter ? Qui je vais aimer ?
Cette dernière question était toujours la pire. Tout d’abords parce que je n’aimais pas beaucoup les gens, en fait j’ai toujours détesté tout le monde et très rarement apprécier leur compagnie. Mais, ce n’était pas le pire. Le pire c’était ce mot que j’employais souvent… trop souvent. Aimer. Je pourrais dire apprécier, estimer, affectionner… non aimer. Il ne pouvait pas vraiment avoir d’autre mot. En fait, il n’y avait pas d’autre mot qui qualifiait ce sentiment qui m’effrayait. On m’avait toujours dit, que les sentiments était futiles et aveuglais notre pensé, brouillais notre intelligence. Venant de ma famille ces discoures était plutôt fréquent. Et ils me fessaient peur. Oui j’avais peur de trop aimer mon frère. De devenir, fou ? Dérangé ? Monstrueux ? Non ça je l’étais déjà. Monstrueux, dégoutant, sale, malpropre, immonde, répugnant… incestueux immanquablement. Du moins d’esprit. C’était anormal… plus qu’anormal, doublement même. J’aimais mon Frère ! N’oublions pas que frère était et seras toujours un nom masculin. Non, je n’avais rien de normal. AMOUREUX…. De son FRÈRE….. JUMEAUX….. ça fait trois fautes, non ? Je n’étais pas que son frère j’étais son double, ça copie. Est-ce que je m’aimais à se point !!!
Je fais une grimace à cette idée. Bon d’accord, mon frère me ressemble mais nous ne somme pas identique à ce point. Je lâche un soupire de désespoir. Je le sens gigoter un peu contre moi, ouvrant à demi les yeux. J’ai perturbé son sommeille maintenant. Au moindre son de désespoir, il avait toujours eux cette alarme. Il réagissait, se tournait vers moi en me questionnant du regard, serrais ma main en geste de réconforte, me souriais, il était toujours la pour m’Aider et me remonter mon moral à plat. Il venait même à se réveiller alors qu’une trompette ne l’incommoderait même pas.
-C’est rien, j’ai seulement du mal à m’endormir, murmurai-je en glissant mes doigts sur ça joue.
Puis, il refermait les yeux pour retomber instantanément dans un sommeille profond ce blottissant un peu plus contre moi. Et lentement, je venais le rejoindre dans ses rêves à mon tour.
J’ai froid.
Vraiment froid.
J’ouvre un œil pour faire le tour de la pièce, me rendant compte que ma tendre moitié n’est plus à mes côtés. Je souris. Une trompette ne le réveillait pas mais l’appelle du garde mangé oui. Puis je referme mes yeux, retournant dans un demi sommeille, toujours un peu alerte pour attendre son retour et l’accueillir comme … un frère ferais. Ma mâchoire ce crispe mais, lentement je finis par me rendormir.
J’ai peur.
J’angoisse.
Pourquoi ?
«Yzaak, il a besoin de toi…»
T’es qui toi ?
Qui a besoin de moi ?
On me touche l’épaule et se sort de mon état comateux. Me rendant soudainement compte de la signification de tout ça. Je lance les couvertures au travers de la chambre et me lève précipitamment. Mais, je ne peux aller plus loin. Je me cache sur le mur, écoutant cette simple phrase prononcé avec cette froideur et se ton méprisable qui n’appartient à nul autre que notre mère. J’attends, deux, trois, quatre minutes … Elle est partie. J’attrape la couverture à mes pied et m’engage dans le couloir d’où je vois mon ignoble de frère disparaître hypocritement dans ça chambre. Je rage !
Je fais un pas dans la cuisine pour retrouver… J’ai envie de la tuer … Ho oui ! La décapiter, la crucifier, l’éventrer ! Je veux qu’elle MEURE ! J’ai les larmes aux yeux, la mâchoire crispé. Il est là couché sur le sol, on peut facilement voir ces plais sur son dos et quelque une sur les bras. Sans faire de bruit, question d’évité qu’elle ne sans prenne encore à lui pour me punir et me voir pleurer et lui supplier d’arrêté, son jeu favori, je vais chercher un linge dans une armoire de la cuisine et lave les plais laissé par le fouet. Mes mains tremblent, mes larmes m’empêchent de voir nettement. Je lui caresse maladroitement les cheveux, le couvrant de la couverture. Pardonne-moi. Pardonne-moi Matis. J’aurais tellement du venir te chercher. J’aurais du être là pour l’en empêcher. Je la déteste ! Mourir ! Je veux la voir MOURIR !
Je le vois qui ouvre les yeux, l’alarme. Quel idiot… J’ai un faible très faible sourire.
-Je suis là… ai-je dit d’une vois cassé.
Oui je suis là. Elle ne reviendra pas. Je suis prêt de toi.
J’ai passé la nuit à le regarder dormir, jouant avec ses mèches rousses, me tourmentant, me posant ces mille et une questions qui me rendaient toujours aussi anxieux. Qu’est-ce que je ferais sans lui ? Qu’est-ce qui m’arriverais si elle finissait par le tuer ? Qui va dormir avec moi? Qui va me comprendre ? Qui va me réconforter ? Qui je vais aimer ?
Cette dernière question était toujours la pire. Tout d’abords parce que je n’aimais pas beaucoup les gens, en fait j’ai toujours détesté tout le monde et très rarement apprécier leur compagnie. Mais, ce n’était pas le pire. Le pire c’était ce mot que j’employais souvent… trop souvent. Aimer. Je pourrais dire apprécier, estimer, affectionner… non aimer. Il ne pouvait pas vraiment avoir d’autre mot. En fait, il n’y avait pas d’autre mot qui qualifiait ce sentiment qui m’effrayait. On m’avait toujours dit, que les sentiments était futiles et aveuglais notre pensé, brouillais notre intelligence. Venant de ma famille ces discoures était plutôt fréquent. Et ils me fessaient peur. Oui j’avais peur de trop aimer mon frère. De devenir, fou ? Dérangé ? Monstrueux ? Non ça je l’étais déjà. Monstrueux, dégoutant, sale, malpropre, immonde, répugnant… incestueux immanquablement. Du moins d’esprit. C’était anormal… plus qu’anormal, doublement même. J’aimais mon Frère ! N’oublions pas que frère était et seras toujours un nom masculin. Non, je n’avais rien de normal. AMOUREUX…. De son FRÈRE….. JUMEAUX….. ça fait trois fautes, non ? Je n’étais pas que son frère j’étais son double, ça copie. Est-ce que je m’aimais à se point !!!
Je fais une grimace à cette idée. Bon d’accord, mon frère me ressemble mais nous ne somme pas identique à ce point. Je lâche un soupire de désespoir. Je le sens gigoter un peu contre moi, ouvrant à demi les yeux. J’ai perturbé son sommeille maintenant. Au moindre son de désespoir, il avait toujours eux cette alarme. Il réagissait, se tournait vers moi en me questionnant du regard, serrais ma main en geste de réconforte, me souriais, il était toujours la pour m’Aider et me remonter mon moral à plat. Il venait même à se réveiller alors qu’une trompette ne l’incommoderait même pas.
-C’est rien, j’ai seulement du mal à m’endormir, murmurai-je en glissant mes doigts sur ça joue.
Puis, il refermait les yeux pour retomber instantanément dans un sommeille profond ce blottissant un peu plus contre moi. Et lentement, je venais le rejoindre dans ses rêves à mon tour.
J’ai froid.
Vraiment froid.
J’ouvre un œil pour faire le tour de la pièce, me rendant compte que ma tendre moitié n’est plus à mes côtés. Je souris. Une trompette ne le réveillait pas mais l’appelle du garde mangé oui. Puis je referme mes yeux, retournant dans un demi sommeille, toujours un peu alerte pour attendre son retour et l’accueillir comme … un frère ferais. Ma mâchoire ce crispe mais, lentement je finis par me rendormir.
J’ai peur.
J’angoisse.
Pourquoi ?
«Yzaak, il a besoin de toi…»
T’es qui toi ?
Qui a besoin de moi ?
On me touche l’épaule et se sort de mon état comateux. Me rendant soudainement compte de la signification de tout ça. Je lance les couvertures au travers de la chambre et me lève précipitamment. Mais, je ne peux aller plus loin. Je me cache sur le mur, écoutant cette simple phrase prononcé avec cette froideur et se ton méprisable qui n’appartient à nul autre que notre mère. J’attends, deux, trois, quatre minutes … Elle est partie. J’attrape la couverture à mes pied et m’engage dans le couloir d’où je vois mon ignoble de frère disparaître hypocritement dans ça chambre. Je rage !
Je fais un pas dans la cuisine pour retrouver… J’ai envie de la tuer … Ho oui ! La décapiter, la crucifier, l’éventrer ! Je veux qu’elle MEURE ! J’ai les larmes aux yeux, la mâchoire crispé. Il est là couché sur le sol, on peut facilement voir ces plais sur son dos et quelque une sur les bras. Sans faire de bruit, question d’évité qu’elle ne sans prenne encore à lui pour me punir et me voir pleurer et lui supplier d’arrêté, son jeu favori, je vais chercher un linge dans une armoire de la cuisine et lave les plais laissé par le fouet. Mes mains tremblent, mes larmes m’empêchent de voir nettement. Je lui caresse maladroitement les cheveux, le couvrant de la couverture. Pardonne-moi. Pardonne-moi Matis. J’aurais tellement du venir te chercher. J’aurais du être là pour l’en empêcher. Je la déteste ! Mourir ! Je veux la voir MOURIR !
Je le vois qui ouvre les yeux, l’alarme. Quel idiot… J’ai un faible très faible sourire.
-Je suis là… ai-je dit d’une vois cassé.
Oui je suis là. Elle ne reviendra pas. Je suis prêt de toi.
Yzaak Matis Devost- Nombre de messages : 30
Age : 34
Date d'inscription : 01/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Il est là tout près de moi, inquiet et haineux. C’est tout à fait compréhensible qu’il soit dans cet état après m’avoir trouvé ainsi. Je suis bien mal en point avec mon corps couverts de blessures. Je ferme mes paupières afin d’enlever quelques instants l’image tortueuse de mon frère. Pourquoi a-t-il fallu que je me fasse prendre? Maintenant, il en paie aussi le prix. Pas physiquement, mais autant sinon plus psychologiquement que moi. Je soupire et laisse mon jumeau me prodiguer quelques soins encore. Ses mouvements sont si doux. Et ce malgré toutes les émotions qu’il a à l’intérieur et affiché sur son visage. C’est fou comme je connais une panoplie de choses à son sujet que les autres ignorent. C’est pareil pour lui, il me connaît sur le bout des doigts. C’est fantastique d’avoir quelqu’un comme cela à ses côtés. C’est sûr que nous avons tout de même quelques secrets entre nous. Sauf que la majorité du temps, on les partage et on les cache aux autres. À tous sans exception. Oui, il y a qu’entre nous qu’on peut se comprendre.
La couverture bien mise sur mes épaules ne m’empêche pas de grelotter. J’ai froid? Non, j’ai peur! J’ai horreur de rester en dehors de notre chambre après qu’elle se soit énervée. J’ai besoin de ces murs qui ne représentent pas à notre vue, un malheur. Contrairement à tous les autres. Il n’est jamais arrivé quoi que se soit lorsque nous sommes tous les deux dans notre antre. C’est l’unique endroit qui nous appartient et qui nous sert d’abri. Je veux y être!
-Je suis là…
Oui, c'est vrai. Tu es bien à mes côtés! Même en sachant cela, j’ai encore peur. Pourquoi? Tu devrais suffire pourtant. Quel peureux je suis! Je sais très bien que tu pourras me protéger si ELLE arrive. Quoique…NON! Je ne veux pas! Si elle vient, je ne serai pas en mesure de te parvenir en aide si jamais elle disjoncte comme tout à l'heure. Je suis dans un de ses piteux état et je ne tiens pas à ce que tu le sois également.
J'ouvre les yeux et tente de me relever, mais je retombe presque aussitôt sur mes fesses. Heureusement, que tu es venu sinon je traînerais par terre jusqu'au lever du soleil même peut-être jusqu'au début de l'après-midi.
- Aide-moi à me relever. Dis-je tout bas.
Je tends les bras vers lui. Il vient les attraper et par le fait même, il m’attire contre lui. Je dépose mon front entre ses pectoraux et mes bras de chaque côté de son corps. Je reçois une vague de son odeur corporel dans les narines. Ce doux parfum est toujours aussi bon pour mon nez. Mes mains escaladent son ventre jusqu’à son cou. Puis, j’enlève ma tête de son torse et passe un de mes bras derrière sa nuque. Il peut désormais avoir la chaleur que procure la couverture lui aussi puisque je l’entoure avec. Nous marchons ensemble jusqu’à l’escalier que nous grimpons sans bruit et sans précipitation. Mes tremblements s’estompent de plus en plus et cessent complètement lorsque nous atteignons enfin notre « chez soi ».
- Merci. Lui susurrai-je au creux de l’oreille avant de retirer mon bras et la couverte de son épaule.
En n’ayant plus le support d’Yzaak, je m’effondre par terre après seulement quelques pas. J’étais pourtant si proche du lit, la preuve je peux même laisser reposer ma tête dessus d’où je suis tombé. Je ne pensais pas que j’étais aussi faible en ce moment. Je ressens une pression sur mes épaules. C’est ma charmante moitié qui vient s’assurer que je vais bien.
- C’est le manque de sommeil. Tout sera rentré dans l’ordre après un bon gros dodo.
Si j’ai dis cela, c’est que je n’ai pas envie qu’il se fâche, qu’il s’inquiète de nouveau. Même s’il est déjà trop tard avec ma nouvelle chute. Je l’entend pousser des grognement de désaccords dans mon dos. Bon, c’est vrai, c’est une piètre phrase que je viens de dire. C’est toutefois vrai que ça ira mieux après avoir dormi. Je m’endors vraiment. J’ai simplement envie de faire passer cette nuit plus rapidement. De pouvoir me réveiller quand le soleil sera présent et de faire comme si ce n’était qu’un mauvais cauchemar. Comme si j’étais resté ici toute la nuit à tes côtés sans avoir eu faim ni de problèmes avec mère.
Ne voulant rouvrir la bouche après ceci, je saisis ses poignets, puis les amènes jusque sur mon ventre. Je délaisse ses poignets pour tenter de me relever avec le bord du lit. J’avais peur de n’être capable de me lever. C’est pourquoi, je n’ai pas pris de chance et je l’ai placé pour qu’il puisse agir en cas de chute. Je me retrouve de nouveau sur mes deux jambes avec son aide.
- Pardon. Me dit-il dans un faible murmure.
Quoi? Qu’est-ce que tu viens de me dire!? Le mot que je déteste entendre de ta part surtout lorsque tu n’as rien à te faire pardonner. Idiot! À quoi tu penses!? T’as rien fait de mal! Tu m’as plutôt sauver la vie! Je ne te comprends pas! T’as pas à me dire ça!
Pris d’un élan soudain, je me retourne pour lui faire face. Je le scrute avec un mélange de fureur et de tristesse. J’agrippe son chandail et le serre fort entre mes doigts. J’avais mal de savoir qu’il pense cela. C’est moi qui s’est levé et c’est moi qui s’est fait prendre. Il n’aurait rien pu faire même en étant sur place à part souffrir. Je retire la pression de mes mains sur son gilet.
- Ne te sens pas coupable pour ça… Dis-je sincèrement en lui caressant ses joues avec mes pouces et en le fixant dans les yeux.
Mes deux mains quittent son visage et je l’enlace fort.
- Tu ne pouvais pas savoir. Rajoutai-je en relâchant un peu ma force sans toutefois le quitter.
La couverture bien mise sur mes épaules ne m’empêche pas de grelotter. J’ai froid? Non, j’ai peur! J’ai horreur de rester en dehors de notre chambre après qu’elle se soit énervée. J’ai besoin de ces murs qui ne représentent pas à notre vue, un malheur. Contrairement à tous les autres. Il n’est jamais arrivé quoi que se soit lorsque nous sommes tous les deux dans notre antre. C’est l’unique endroit qui nous appartient et qui nous sert d’abri. Je veux y être!
-Je suis là…
Oui, c'est vrai. Tu es bien à mes côtés! Même en sachant cela, j’ai encore peur. Pourquoi? Tu devrais suffire pourtant. Quel peureux je suis! Je sais très bien que tu pourras me protéger si ELLE arrive. Quoique…NON! Je ne veux pas! Si elle vient, je ne serai pas en mesure de te parvenir en aide si jamais elle disjoncte comme tout à l'heure. Je suis dans un de ses piteux état et je ne tiens pas à ce que tu le sois également.
J'ouvre les yeux et tente de me relever, mais je retombe presque aussitôt sur mes fesses. Heureusement, que tu es venu sinon je traînerais par terre jusqu'au lever du soleil même peut-être jusqu'au début de l'après-midi.
- Aide-moi à me relever. Dis-je tout bas.
Je tends les bras vers lui. Il vient les attraper et par le fait même, il m’attire contre lui. Je dépose mon front entre ses pectoraux et mes bras de chaque côté de son corps. Je reçois une vague de son odeur corporel dans les narines. Ce doux parfum est toujours aussi bon pour mon nez. Mes mains escaladent son ventre jusqu’à son cou. Puis, j’enlève ma tête de son torse et passe un de mes bras derrière sa nuque. Il peut désormais avoir la chaleur que procure la couverture lui aussi puisque je l’entoure avec. Nous marchons ensemble jusqu’à l’escalier que nous grimpons sans bruit et sans précipitation. Mes tremblements s’estompent de plus en plus et cessent complètement lorsque nous atteignons enfin notre « chez soi ».
- Merci. Lui susurrai-je au creux de l’oreille avant de retirer mon bras et la couverte de son épaule.
En n’ayant plus le support d’Yzaak, je m’effondre par terre après seulement quelques pas. J’étais pourtant si proche du lit, la preuve je peux même laisser reposer ma tête dessus d’où je suis tombé. Je ne pensais pas que j’étais aussi faible en ce moment. Je ressens une pression sur mes épaules. C’est ma charmante moitié qui vient s’assurer que je vais bien.
- C’est le manque de sommeil. Tout sera rentré dans l’ordre après un bon gros dodo.
Si j’ai dis cela, c’est que je n’ai pas envie qu’il se fâche, qu’il s’inquiète de nouveau. Même s’il est déjà trop tard avec ma nouvelle chute. Je l’entend pousser des grognement de désaccords dans mon dos. Bon, c’est vrai, c’est une piètre phrase que je viens de dire. C’est toutefois vrai que ça ira mieux après avoir dormi. Je m’endors vraiment. J’ai simplement envie de faire passer cette nuit plus rapidement. De pouvoir me réveiller quand le soleil sera présent et de faire comme si ce n’était qu’un mauvais cauchemar. Comme si j’étais resté ici toute la nuit à tes côtés sans avoir eu faim ni de problèmes avec mère.
Ne voulant rouvrir la bouche après ceci, je saisis ses poignets, puis les amènes jusque sur mon ventre. Je délaisse ses poignets pour tenter de me relever avec le bord du lit. J’avais peur de n’être capable de me lever. C’est pourquoi, je n’ai pas pris de chance et je l’ai placé pour qu’il puisse agir en cas de chute. Je me retrouve de nouveau sur mes deux jambes avec son aide.
- Pardon. Me dit-il dans un faible murmure.
Quoi? Qu’est-ce que tu viens de me dire!? Le mot que je déteste entendre de ta part surtout lorsque tu n’as rien à te faire pardonner. Idiot! À quoi tu penses!? T’as rien fait de mal! Tu m’as plutôt sauver la vie! Je ne te comprends pas! T’as pas à me dire ça!
Pris d’un élan soudain, je me retourne pour lui faire face. Je le scrute avec un mélange de fureur et de tristesse. J’agrippe son chandail et le serre fort entre mes doigts. J’avais mal de savoir qu’il pense cela. C’est moi qui s’est levé et c’est moi qui s’est fait prendre. Il n’aurait rien pu faire même en étant sur place à part souffrir. Je retire la pression de mes mains sur son gilet.
- Ne te sens pas coupable pour ça… Dis-je sincèrement en lui caressant ses joues avec mes pouces et en le fixant dans les yeux.
Mes deux mains quittent son visage et je l’enlace fort.
- Tu ne pouvais pas savoir. Rajoutai-je en relâchant un peu ma force sans toutefois le quitter.
Matis Yzaak Devost- Nombre de messages : 230
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
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Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Mère repart dans la pénombre de la pièce, satisfaite et sachant fort bien que désormais elle pourra dormir en toute quiétude, car celui qui grignotait les réserves n'est plus dans l'état de le faire. Pourquoi est-ce que je ne peux pas comprendre tes pensées mère ? Pourquoi est-ce que tous tes actes font souffrir, verser les larmes et le sang ? Est-ce ton plaisir de détruire tes propres créations ? Ces questions me torturent l'esprit tandis que moi, n'ayant plus rien à faire dans les parages, je me dirige vers ma chambre à l'autre bout de la maison, prenant soin de contourner le corps de mon jeune frère sans même un regard. Mère, ainsi que père, je vous dois cette froideur qui est maintenant mienne. Je ne prend même pas la peine de jeter un regard par-dessus mon épaule afin de voir que Ysaak est bel et bien auprès de lui et qu'il s'en occupe. Je n'ai rien à faire là moi, ils ont toujours été le parfait duo, se réconfortant mutuellement...
Laissant le bout de mes fins doigts effleurer le mur du couloir, je continue mon chemin à pas de loup jusqu'à ma chambre. Finalement, j'y arrive et m'arrête devant la porte. Mes doigts, eux, parcourent silencieusement la légère distance qui les séparent de la poignée et s'y accrochent. Mes prunelles, grises comme le ciel lors de journée nuageuse, se posent au sol. Je tourne machinalement la poignée argentée et pousse lentement la porte afin qu'elle me laisse une mince ouverture et me glisse à l'intérieure. Je...
Incapable de m'avancer davantage dans la sombre pièce, je laisse mon corps se poser à la porte et glisser jusqu'au sol. Je m’assois du mieux que je le peux, sentant revenir à moi toutes ses horribles images de mon cauchemar...
Des cœurs humains... Leurs Cœurs...
Je pose le revers de l'une de mes mains tremblantes à mes lèvres, contenant tant bien que mal cette envie irrésistible de vomir... Puis, je n'en peux plus et j'attire à toute vitesse ce qui me serre de poubelle près de moi. La sueur perle à mon front, mes membres tremblent fortement... J'ai mal... Je serre les dents, mais c'est plus fort que moi... Je crache la bave accumulée, n'ayant rien avalé depuis un moment, je n'ai rien à régurgiter. Pourquoi mon corps s'acharne-t-il à essayer de m'extirper les tripes ?! Mes yeux s'emplissent de larmes et je craque, les laissant couler à flots. Pourquoi ai-je rêvé à cela ? Car, oui, c'est ma tête et seulement elle qui a inventé le scénario et les immondes images qui me sont venus à l'esprit... La maternelle serait-elle prête à me faire une chose pareille simplement dans le but de me faire souffrir ? J'écarquille les yeux, resserrant l'étreinte à ma chaudière métallique. Non, non... Jamais elle ne ferait pareille acte, car eux aussi sont ses pantins et elle adore les voir souffrir et pleurer... Je baisse le regard, prenant de grandes respirations. Pourquoi veut-elle me rencontrer demain ... Hm... Tout à l'heure devrais-je dire... M'enfin, pourquoi ? Une nouvelle secousse ébranle mon corps et rien de plus qu'un filet de bave ne franchit mes lèvres. Ça me dégoûte... Mais j'essaie tant bien que mal de reprendre le fil de mes pensées. Ah et puis, je n'en sais rien ! Mon état, fatigué et maladif, m'empêche tout simplement de me concentrer pleinement pour répondre à ces questions.
Traînant la chaudière avec moi, je me dirige faiblement à quatre pattes vers mon lit. Pour une fois, je suis heureux que ce ne soit qu'un matelas, sans base pour l'élever plus haut que le sol. Je m'y écroule, sentant mes forces m'abandonner et dépose la poubelle non loin de moi. Au cas où... Bref, on ne sait jamais ! Je garde les yeux légèrement entrouverts, ressentant une légère peur de revoir la scène où elle m'offre... Ah non... Le dégoût se fige à nouveau à mes traits et je me mets à penser avec ironie que, finalement, cette nuit ne serait pas de tout repos... ! Mais, au moins, je peux sourire car je les ai encore aidés... Même si je suis en grande partie responsable du fait que Matis a été capturé et torturé par Mère... Si je n'avais pas fait cet horrible cauchemar, jamais je ne me serais réveillé en un tel désarroi et jamais je n'aurais crié ainsi... En fait, c'est encore de ma faute s'ils sont malheureux et blessés... Peut-être est-ce que je dois disparaître... À nouveau, mon regard s'embrouille à cause des innombrables larmes qui s'y accumulent. Je cache mon fin visage dans mon oreiller, me couchant par la même occasion sur le ventre. Pourquoi est-ce que personne ne veut de moi ? Pourquoi n'ai-je personne pour me réconforter dans de pareils moments... ? Je sens que mon estomac va encore faire des siennes et je décide que, finalement, je devrais rester assis.
Le temps passe si lentement lorsqu'on a rien à faire. Avec de la chance, je m'endormirai d'un coup comme la dernière fois... Si je peux réellement appeler ça de la chance. Je soupire de découragement, mais ne parvint pas à laisser aller tout l'air que mes poumons contenaient, que je suis pris d'une quinte de toux. Qui veut ma mort ? C'est horrible... Je déteste l'hiver et ses froides températures... Quelle idée aussi de toujours me promener pieds nus ! Le tout semble se calmer et je réussis à retrouver une respiration plus normal. Seulement, moi, je me sens faible, je me sens mal... Je replis mes jambes contre mon corps et les entourent de mes bras graciles. J'ai froid, j'ai mal et je tremble... Je culpabilise aussi, mais, comme moi aussi je vais aller la voir, je me dis que c'est ma punition pour les avoir une fois de plus blessés... Je pose mon front à mes genoux, mon ébène chevelure cachant mon doux visage. Il ne me reste plus qu'à attendre l'heure de la rencontre qui arrive, bien souvent, trop vite à mon goût...
Laissant le bout de mes fins doigts effleurer le mur du couloir, je continue mon chemin à pas de loup jusqu'à ma chambre. Finalement, j'y arrive et m'arrête devant la porte. Mes doigts, eux, parcourent silencieusement la légère distance qui les séparent de la poignée et s'y accrochent. Mes prunelles, grises comme le ciel lors de journée nuageuse, se posent au sol. Je tourne machinalement la poignée argentée et pousse lentement la porte afin qu'elle me laisse une mince ouverture et me glisse à l'intérieure. Je...
Incapable de m'avancer davantage dans la sombre pièce, je laisse mon corps se poser à la porte et glisser jusqu'au sol. Je m’assois du mieux que je le peux, sentant revenir à moi toutes ses horribles images de mon cauchemar...
Des cœurs humains... Leurs Cœurs...
Je pose le revers de l'une de mes mains tremblantes à mes lèvres, contenant tant bien que mal cette envie irrésistible de vomir... Puis, je n'en peux plus et j'attire à toute vitesse ce qui me serre de poubelle près de moi. La sueur perle à mon front, mes membres tremblent fortement... J'ai mal... Je serre les dents, mais c'est plus fort que moi... Je crache la bave accumulée, n'ayant rien avalé depuis un moment, je n'ai rien à régurgiter. Pourquoi mon corps s'acharne-t-il à essayer de m'extirper les tripes ?! Mes yeux s'emplissent de larmes et je craque, les laissant couler à flots. Pourquoi ai-je rêvé à cela ? Car, oui, c'est ma tête et seulement elle qui a inventé le scénario et les immondes images qui me sont venus à l'esprit... La maternelle serait-elle prête à me faire une chose pareille simplement dans le but de me faire souffrir ? J'écarquille les yeux, resserrant l'étreinte à ma chaudière métallique. Non, non... Jamais elle ne ferait pareille acte, car eux aussi sont ses pantins et elle adore les voir souffrir et pleurer... Je baisse le regard, prenant de grandes respirations. Pourquoi veut-elle me rencontrer demain ... Hm... Tout à l'heure devrais-je dire... M'enfin, pourquoi ? Une nouvelle secousse ébranle mon corps et rien de plus qu'un filet de bave ne franchit mes lèvres. Ça me dégoûte... Mais j'essaie tant bien que mal de reprendre le fil de mes pensées. Ah et puis, je n'en sais rien ! Mon état, fatigué et maladif, m'empêche tout simplement de me concentrer pleinement pour répondre à ces questions.
Traînant la chaudière avec moi, je me dirige faiblement à quatre pattes vers mon lit. Pour une fois, je suis heureux que ce ne soit qu'un matelas, sans base pour l'élever plus haut que le sol. Je m'y écroule, sentant mes forces m'abandonner et dépose la poubelle non loin de moi. Au cas où... Bref, on ne sait jamais ! Je garde les yeux légèrement entrouverts, ressentant une légère peur de revoir la scène où elle m'offre... Ah non... Le dégoût se fige à nouveau à mes traits et je me mets à penser avec ironie que, finalement, cette nuit ne serait pas de tout repos... ! Mais, au moins, je peux sourire car je les ai encore aidés... Même si je suis en grande partie responsable du fait que Matis a été capturé et torturé par Mère... Si je n'avais pas fait cet horrible cauchemar, jamais je ne me serais réveillé en un tel désarroi et jamais je n'aurais crié ainsi... En fait, c'est encore de ma faute s'ils sont malheureux et blessés... Peut-être est-ce que je dois disparaître... À nouveau, mon regard s'embrouille à cause des innombrables larmes qui s'y accumulent. Je cache mon fin visage dans mon oreiller, me couchant par la même occasion sur le ventre. Pourquoi est-ce que personne ne veut de moi ? Pourquoi n'ai-je personne pour me réconforter dans de pareils moments... ? Je sens que mon estomac va encore faire des siennes et je décide que, finalement, je devrais rester assis.
Le temps passe si lentement lorsqu'on a rien à faire. Avec de la chance, je m'endormirai d'un coup comme la dernière fois... Si je peux réellement appeler ça de la chance. Je soupire de découragement, mais ne parvint pas à laisser aller tout l'air que mes poumons contenaient, que je suis pris d'une quinte de toux. Qui veut ma mort ? C'est horrible... Je déteste l'hiver et ses froides températures... Quelle idée aussi de toujours me promener pieds nus ! Le tout semble se calmer et je réussis à retrouver une respiration plus normal. Seulement, moi, je me sens faible, je me sens mal... Je replis mes jambes contre mon corps et les entourent de mes bras graciles. J'ai froid, j'ai mal et je tremble... Je culpabilise aussi, mais, comme moi aussi je vais aller la voir, je me dis que c'est ma punition pour les avoir une fois de plus blessés... Je pose mon front à mes genoux, mon ébène chevelure cachant mon doux visage. Il ne me reste plus qu'à attendre l'heure de la rencontre qui arrive, bien souvent, trop vite à mon goût...
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
Age : 34
Date d'inscription : 09/09/2007
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Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 18 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Il doit être maso. C’est ça il est maso, complètement maso. Je te regard retomber sur tes belles fesses dans un mouvement peu gracieux. À se moment j’ai une pensé plutôt étrange. Pendant un instant j’ai remercié intérieurement Elliot. Pourquoi ? Pour m’avoir réveillé afin que je m’occupe de mon amour. Mais qu’est-ce qui me passe par la tête ? Il avait surement un raison personnel pour venir me réveillé, il n’était même pas resté près de lui ni rien. Lâche. Égoïste, sans cœur…. Je sache la présence négative d’Elliot et retourne à quelque chose qui n’est pas véritablement mieux pour tout dire.
Je fais se qu’il me demande. En fait il n’aurait pas vraiment eux à demandé, je l’aurais porté s’il avait fallu. Je l’attrape et l’attire contre moi, il est froid et je soupçonne un début de fièvre, les tremblements étant cause de mon doute. Ses mains glissent sur moi pour venir se raccrocher à mon cou, il nous emmitoufle dans la couverture. Je tente vainement de pensé à autre chose que se souffle qui parcoure ma peau et me dirige l’entement et très silencieusement dans les escaliers. Sur la pointe des pieds je monte une par une les marches, Matis se soutenant sur mes épaules, frêles et fatigués. Quelque pas encore et nous somme rendu.
L’idiot. Et AGUICHEUR EN PLUS. Ça voix murmuré, si proche, si chaudes. ARRRRRRRRR… Il le fait exprès j’en suis certain. La chaleur me quitte et, fierté devant y être un peu pour quelque chose, il tente maladroitement de se rendre à notre lit. Je le sui de près, Il n’y arrive pas évidement. Avec un petit air de découragement ou peut-être de fatigue, je le vois laissé choir ça tête sur le lit. Je m’accroupie par terre, déposant mes mains sur ses épaules qui paraisse si frêle à se moment.
Manque de sommeil mon c*l oui…J’aurais plutôt dis trop grande perte de sang. Crétin. J’ai les yeux qui s’embrouille, mais je m’efforce de les cacher, ce n’est pas le moment. Je grogne de mécontentement. Ne me ment pas, tu sais bien que c’est inutile. Je le regard, un peu trop. Ces trait son tiré, fatigué, blessé. Pourtant je le trouve toujours aussi beau. À côté de moi, mon nez cassé, mes yeux trop petit, ma bouche trop fine, mon visage trop carré, toi si parfait à mes yeux je peux m’empêché de te regarder, de te vouloir, de t’aimé. C’est … Dégoutant, sale, malsain. Je mérite rien de toi, je n’ai même pas pu te retenir, te protégé. Je déteste cette sensation d’impuissance.
Tu attrape mes mains pour les placés sur ton ventre. AGUICHEUR !!! Comment voulez vous survivre à ça !!! Je tente de contrôlé le flue sanguin de mes joues le regard un peu perdu dans les événements. Qu’est-ce qui se passe ? Mon cœurs fait plusieurs bons et je contrôle plis grand-chose. Alors il se lève et je comprends. Quel idiot je peu faire, à quoi je pouvais bien penser, comme si Matis, mon ange, mon doux amour caché, pouvais avoir se genre d’idée. Non évidemment.
- Pardon. Ai-je murmuré.
Pourquoi ? Pour ne pas avoir été là lorsque tu étais dans cette pièce maudite ? Ou pour …. ? Évidemment, pour les deux. Ou peut-être plus, pour ce sentiment impur. Bien sûr, les mots son sortie d’eux même, sans prévenir. Et toi. Toi. Je lève les yeux sur toi. T’es en colère. Mais tu ne devrais pas. Tu es dans l’ignorance bien sur. Et ça me donne envie de pleurer encore plus. Je ne peux rien dire pas vrai ? Un secret que je n’aurais jamais du avoir à supporter. Pardonne-moi, Ho matis comme je voudrais que tu me pardonne.
Tu t’agrippe à mon chandail, tu es plus que furieux. Le visage en colère, toi qui est si calme à l’habitude. Tu le tien fermement, au point ou je peux me voir au travers de toi lorsque Elliot me met sur les nerfs. Seulement, ton regard possède une teinte de tristesse que je n’ai pas envers notre frère, seul la fureur et la pure colère. Moi je suis colérique, pas toi. Toi, tu es un ange, calme et doux. Ne prend pas ma place, ne deviens l’être misérable que je suis. Puis lentement tu semble te calmé, Tu relâche mes vêtements et glisse tes mains sur mes joues. Voilà, c’est un geste de trop, quelque chose de trop délicieux qui m’embrouille. Et mes larmes coulent. Je suis désolé. Je n’aurais qu’une envi. Une envi infecte. Ne t’avoir que pour moi. Tes mains si douces, si chaudes, ton ventre que je sens se soulevé lentement, ton souffle chaud brisé par la douleur, tes lèvres.
Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, STOP. Je dois arrêter. Ça suffi Mais je n’y arrive pas, je sens tout ton corps te coller à moi. Brulant de fièvre, fatigué, mais assez fort pour m’enlacer contre toi. Crétin, tu ne comprends rien. Alors je fais la seul chose que je peux faire, je pleure. Je glisse ma tête dans son cou et pleure, sans m’arrêter. Mes mains quitte ton ventre pour aller se refermé dans ton dos.
Je t’aime si seulement tu savais. Lentement, j’arrête de pleurer. Ça suffi l’apitoiement Yzaak. Je lâche et me recule, essuyant du revers de ma main les larmes, j’évite de fixé ses yeux. Je fronce les sourcils et l’attrape par le poignet sans douceur, mécontent, de moi-même, de lui, je ne sais plus trop ça s’embrouille. Je le tire et le pousse sur le lit.
-T’occupe pas de moi, ai-je grogné.
Je le soulève, le place sous les couvertures et le borde un peu. Les yeux totalement hors connexion, il me regarde surpris du changement de situation plutôt radicale. Je m’assoie sur le bord du lit et écarte les quelques mèches de cheveux qui me cache de ses deux yeux verts limes.
-Dors, lui ai-je ordonné.
Ce n’était pas le temps de s’occupé de moi mais de toi. Ce n’était pas moi le plus mal en point. Mes sautes d’humeur et mes préoccupations n’avait d’importance. Je penche ma tête au dessus de la sienne, change rapidement de direction. Je devais arrêter de le regardé, ça finirais par me perdre. Je l’embrasse sur la joue et me laisse glisser par terre, juste à côté de lui. Je compte bien passer la nuit ici. Il est évident que je ne dormirais pas. Je m’appuie sur le lit et laisse mes yeux regarder le soleil se levé lentement, donnant quelque teinte rosé au ciel sombre de la nuit. Demain sera une journée plus que pénible. Je glisse ma main dans l’un des siennes et reste ainsi, calme et pensif.
Je fais se qu’il me demande. En fait il n’aurait pas vraiment eux à demandé, je l’aurais porté s’il avait fallu. Je l’attrape et l’attire contre moi, il est froid et je soupçonne un début de fièvre, les tremblements étant cause de mon doute. Ses mains glissent sur moi pour venir se raccrocher à mon cou, il nous emmitoufle dans la couverture. Je tente vainement de pensé à autre chose que se souffle qui parcoure ma peau et me dirige l’entement et très silencieusement dans les escaliers. Sur la pointe des pieds je monte une par une les marches, Matis se soutenant sur mes épaules, frêles et fatigués. Quelque pas encore et nous somme rendu.
L’idiot. Et AGUICHEUR EN PLUS. Ça voix murmuré, si proche, si chaudes. ARRRRRRRRR… Il le fait exprès j’en suis certain. La chaleur me quitte et, fierté devant y être un peu pour quelque chose, il tente maladroitement de se rendre à notre lit. Je le sui de près, Il n’y arrive pas évidement. Avec un petit air de découragement ou peut-être de fatigue, je le vois laissé choir ça tête sur le lit. Je m’accroupie par terre, déposant mes mains sur ses épaules qui paraisse si frêle à se moment.
Manque de sommeil mon c*l oui…J’aurais plutôt dis trop grande perte de sang. Crétin. J’ai les yeux qui s’embrouille, mais je m’efforce de les cacher, ce n’est pas le moment. Je grogne de mécontentement. Ne me ment pas, tu sais bien que c’est inutile. Je le regard, un peu trop. Ces trait son tiré, fatigué, blessé. Pourtant je le trouve toujours aussi beau. À côté de moi, mon nez cassé, mes yeux trop petit, ma bouche trop fine, mon visage trop carré, toi si parfait à mes yeux je peux m’empêché de te regarder, de te vouloir, de t’aimé. C’est … Dégoutant, sale, malsain. Je mérite rien de toi, je n’ai même pas pu te retenir, te protégé. Je déteste cette sensation d’impuissance.
Tu attrape mes mains pour les placés sur ton ventre. AGUICHEUR !!! Comment voulez vous survivre à ça !!! Je tente de contrôlé le flue sanguin de mes joues le regard un peu perdu dans les événements. Qu’est-ce qui se passe ? Mon cœurs fait plusieurs bons et je contrôle plis grand-chose. Alors il se lève et je comprends. Quel idiot je peu faire, à quoi je pouvais bien penser, comme si Matis, mon ange, mon doux amour caché, pouvais avoir se genre d’idée. Non évidemment.
- Pardon. Ai-je murmuré.
Pourquoi ? Pour ne pas avoir été là lorsque tu étais dans cette pièce maudite ? Ou pour …. ? Évidemment, pour les deux. Ou peut-être plus, pour ce sentiment impur. Bien sûr, les mots son sortie d’eux même, sans prévenir. Et toi. Toi. Je lève les yeux sur toi. T’es en colère. Mais tu ne devrais pas. Tu es dans l’ignorance bien sur. Et ça me donne envie de pleurer encore plus. Je ne peux rien dire pas vrai ? Un secret que je n’aurais jamais du avoir à supporter. Pardonne-moi, Ho matis comme je voudrais que tu me pardonne.
Tu t’agrippe à mon chandail, tu es plus que furieux. Le visage en colère, toi qui est si calme à l’habitude. Tu le tien fermement, au point ou je peux me voir au travers de toi lorsque Elliot me met sur les nerfs. Seulement, ton regard possède une teinte de tristesse que je n’ai pas envers notre frère, seul la fureur et la pure colère. Moi je suis colérique, pas toi. Toi, tu es un ange, calme et doux. Ne prend pas ma place, ne deviens l’être misérable que je suis. Puis lentement tu semble te calmé, Tu relâche mes vêtements et glisse tes mains sur mes joues. Voilà, c’est un geste de trop, quelque chose de trop délicieux qui m’embrouille. Et mes larmes coulent. Je suis désolé. Je n’aurais qu’une envi. Une envi infecte. Ne t’avoir que pour moi. Tes mains si douces, si chaudes, ton ventre que je sens se soulevé lentement, ton souffle chaud brisé par la douleur, tes lèvres.
Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, STOP. Je dois arrêter. Ça suffi Mais je n’y arrive pas, je sens tout ton corps te coller à moi. Brulant de fièvre, fatigué, mais assez fort pour m’enlacer contre toi. Crétin, tu ne comprends rien. Alors je fais la seul chose que je peux faire, je pleure. Je glisse ma tête dans son cou et pleure, sans m’arrêter. Mes mains quitte ton ventre pour aller se refermé dans ton dos.
Je t’aime si seulement tu savais. Lentement, j’arrête de pleurer. Ça suffi l’apitoiement Yzaak. Je lâche et me recule, essuyant du revers de ma main les larmes, j’évite de fixé ses yeux. Je fronce les sourcils et l’attrape par le poignet sans douceur, mécontent, de moi-même, de lui, je ne sais plus trop ça s’embrouille. Je le tire et le pousse sur le lit.
-T’occupe pas de moi, ai-je grogné.
Je le soulève, le place sous les couvertures et le borde un peu. Les yeux totalement hors connexion, il me regarde surpris du changement de situation plutôt radicale. Je m’assoie sur le bord du lit et écarte les quelques mèches de cheveux qui me cache de ses deux yeux verts limes.
-Dors, lui ai-je ordonné.
Ce n’était pas le temps de s’occupé de moi mais de toi. Ce n’était pas moi le plus mal en point. Mes sautes d’humeur et mes préoccupations n’avait d’importance. Je penche ma tête au dessus de la sienne, change rapidement de direction. Je devais arrêter de le regardé, ça finirais par me perdre. Je l’embrasse sur la joue et me laisse glisser par terre, juste à côté de lui. Je compte bien passer la nuit ici. Il est évident que je ne dormirais pas. Je m’appuie sur le lit et laisse mes yeux regarder le soleil se levé lentement, donnant quelque teinte rosé au ciel sombre de la nuit. Demain sera une journée plus que pénible. Je glisse ma main dans l’un des siennes et reste ainsi, calme et pensif.
Yzaak Matis Devost- Nombre de messages : 30
Age : 34
Date d'inscription : 01/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Une fois dans ses bras, je me détend. Comme c’est bien d’être si près de toi. Je me sens si paisible, si heureux. Tous mes sentiments néfastes partent en fumée simplement lorsque je suis collé contre toi. J’ai sommeil, mes yeux se ferment tout seuls. Je m’endormirais maintenant dans cette chaleur enivrante qui m’appelle tant à venir rejoindre les bras de Morphée.
Je sens sa tête bougée contre mon épaule et mon cou Ce qui me ramène à la réalité Hum? Puis, soudain, plus rien. Un courant d’air frisquet s’insinue entre lui et moi. Qu’est-ce qu’il y a? J’ouvre les yeux à demi et tente de voir dans la pénombre le visage d’Yzaak. Je n’ai que le temps de poser mon regard sur lui qu’il m’agrippe les poignets et me balance sur le lit. C’est une bonne idée d’aller dormir! Mais, il y a quand même des limites à le faire aussi brusquement Je marmonne quelque chose qui fut enterré par la voix de mon jumeau. Hein? J’ai bien compris? Tu ne veux pas que je m’occupe de toi! Tu sais très bien que je ne pouvais pas te laisser te faire du souci pour des affaires qui ne sont point de ta faute! J’aurais argumenté longuement ou du moins un peu avec lui pour lui dire ma façon de pensée. Toutefois, après avoir gentiment placer les couvertures et dit d’un ton autoritaire de dormir, je trouvais qu’il était inutile de parler. Il a raison, c’est mieux que je me repose pour le moment.
Je reçois un baiser sur la joue de la part de mon amour de frère. Je lui souris tout en gardant les yeux clos. Je m’attends à avoir un poids réconfortant à mes côtés, mais il semble que mon double en a décidé autrement. J’affiche une moue sur mon visage et déplies un de mes bras vers lui. Je ne vois que ses cheveux en bataille dépassé au bout du lit. Il reste là sans un mot de plus ni un geste. Il y a de la place tout près de moi! Yzaak…pourquoi restes-tu dans ton coin? Ce lit est immense quand on est seul. J’ai l’irrésistible envie de m’approcher de lui, de sentir sa présence et non uniquement d’entendre sa respiration. Puis, je me dis qu’il vaut peut-être mieux que je le laisses à ses pensées. Cependant, ça me fait mal de le voir ainsi. As-tu peur de me blesser? Es-tu fâché après moi? Après eux?
Voyons Matis! Cesse de t’inquiéter autant! S’il veut la paix, il a bien le droit. Tu vas le fâcher encore plus si tu continues à vouloir le déranger. Qui sait ce qu’il va faire si cela se produit. Peut-être va-t-il quitter cette pièce pour de bon et aller s’enfermer dans les toilettes ou je ne sais trop où. Je devrais peut-être me déplacer de l’autre côté afin de ne pas être tenter de l’approcher. Lorsque j’étais sur le point de ramener mon bras près de mon cœur et de me mettre dos à lui, sa main se dépose dans la mienne. Merci! Je retrouve mon sourire avec son geste et laisse mon esprit vagabonder dans le monde des rêves.
Je me réveille tranquillement quelques heures plus tard. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment et éclaire notre chambre. Notre lien de la veille ou devrais-je dire de ce matin, soit nos mains l’une dans l’autre, est rompu. Je suis en boule en plein milieu du lit avec un oreiller collé contre moi. Bien sûr ce n’est pas le mien, mais celui de mon double. Parfois, ça me fait peur de m’apercevoir comment je suis dépendant de lui. S’il venait à partir longtemps loin de moi, je me demande comment je ferais. Il était à moins d’un mètre de moi toute la nuit et j’ai eu besoin d’avoir un substitut. Il faut croire que je suis trop habitué à entourer quelqu’un pendant mon sommeil. L’oreiller porte encore son odeur que j’hume avant de décider de le lancer sur Yzaak. Celui-ci n’est pas très content de recevoir SON oreiller par la tête. Il a peut-être voulu l’avoir pendant la nuit, mais il ne pouvait pas réussir à me l’arracher? Je ne me rappelle malheureusement de rien concernant mon rêve ou de ce qui a pu se passer autour de moi.
L’objet revient vers moi à toute vitesse et je ne réussis pas à l’éviter. Je lâche un petit cri de surprise et me laisse tomber sur le dos. Ça m’apprendra à m’attaquer à lui si tôt dans la journée quand mes réflexes sont encore endormis. Je reste étendu sur le lit en prenant soin de tasser l’oreiller. Je commence à rouler d’un côté puis de l’autre en regardant le plafond, les murs, Yzaak et les couvertures à tour de rôle. Je n’osais pas reparler de ce qui s’était passé tout à l’heure ni de trop l’approcher. Alors, c’est le seul moyen, stupide soit-il, de combler le silence et de l’observer. Je vois bien qu’il se pose des questions à mon sujet. J’avoue que moi aussi, je me demanderais qu’elle mouche l’a piqué si je le voyais rouler ainsi. Je m’arrête à plat ventre la face cachée dans le couvre-lit. J’en ai marre! Je me relève pour me placer assis sur lit, question de ne pas me lever trop vite et de perdre encore l’équilibre. Trois fois en un matin, ça suffit!
- T’as un joli sourire si tôt ce matin. Dis-je une fois face à lui après avoir marché à quatre pattes jusqu’à lui.
J’étais content de le voir souriant. Bon, s’il portait ce sourire c’est sûrement à cause qu’il se moque de moi, mais peu importe. L’important c’est qu’il va mieux! Je le contourne pour descendre du nid douillet. Un, deux, trois, j’y vais! Ça y’est, je tiens debout! J’ai réussi!
- Tu vois! Je te l’avais bien dit que ça irait mieux après avoir dormi! Ai-je déclaré fier de tenir sans son aide.
Je me dirige vers la porte plus lentement que d’habitude, mais sans m’effondrer sur le sol. Je remarque qu’il m’avait suivi quand même d’assez près au cas-où. Qu’il soit juste derrière moi ne m’insulte pas du tout car moi-même avec mes jambes tremblantes, je n’étais pas sûr d’y arriver malgré mes dires.
- Allons’y! Tu dois être affamé depuis tout le temps que tu n’as pas mangé!
Je ne prends pas la peine de me changer, cela peu attendre. Ça sera même une excellente raison de revenir ici. Évidemment, je n’avais pas envie de quitter notre chambre. Sauf qu’on ne pouvait pas rester indéfiniment ici. Je soupire et porte ma main sur la poignée. Une nouvelle journée en compagnie de la diablesse et de notre diablotin de frère nous attendaient juste derrière cette porte.
Je sens sa tête bougée contre mon épaule et mon cou Ce qui me ramène à la réalité Hum? Puis, soudain, plus rien. Un courant d’air frisquet s’insinue entre lui et moi. Qu’est-ce qu’il y a? J’ouvre les yeux à demi et tente de voir dans la pénombre le visage d’Yzaak. Je n’ai que le temps de poser mon regard sur lui qu’il m’agrippe les poignets et me balance sur le lit. C’est une bonne idée d’aller dormir! Mais, il y a quand même des limites à le faire aussi brusquement Je marmonne quelque chose qui fut enterré par la voix de mon jumeau. Hein? J’ai bien compris? Tu ne veux pas que je m’occupe de toi! Tu sais très bien que je ne pouvais pas te laisser te faire du souci pour des affaires qui ne sont point de ta faute! J’aurais argumenté longuement ou du moins un peu avec lui pour lui dire ma façon de pensée. Toutefois, après avoir gentiment placer les couvertures et dit d’un ton autoritaire de dormir, je trouvais qu’il était inutile de parler. Il a raison, c’est mieux que je me repose pour le moment.
Je reçois un baiser sur la joue de la part de mon amour de frère. Je lui souris tout en gardant les yeux clos. Je m’attends à avoir un poids réconfortant à mes côtés, mais il semble que mon double en a décidé autrement. J’affiche une moue sur mon visage et déplies un de mes bras vers lui. Je ne vois que ses cheveux en bataille dépassé au bout du lit. Il reste là sans un mot de plus ni un geste. Il y a de la place tout près de moi! Yzaak…pourquoi restes-tu dans ton coin? Ce lit est immense quand on est seul. J’ai l’irrésistible envie de m’approcher de lui, de sentir sa présence et non uniquement d’entendre sa respiration. Puis, je me dis qu’il vaut peut-être mieux que je le laisses à ses pensées. Cependant, ça me fait mal de le voir ainsi. As-tu peur de me blesser? Es-tu fâché après moi? Après eux?
Voyons Matis! Cesse de t’inquiéter autant! S’il veut la paix, il a bien le droit. Tu vas le fâcher encore plus si tu continues à vouloir le déranger. Qui sait ce qu’il va faire si cela se produit. Peut-être va-t-il quitter cette pièce pour de bon et aller s’enfermer dans les toilettes ou je ne sais trop où. Je devrais peut-être me déplacer de l’autre côté afin de ne pas être tenter de l’approcher. Lorsque j’étais sur le point de ramener mon bras près de mon cœur et de me mettre dos à lui, sa main se dépose dans la mienne. Merci! Je retrouve mon sourire avec son geste et laisse mon esprit vagabonder dans le monde des rêves.
Je me réveille tranquillement quelques heures plus tard. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment et éclaire notre chambre. Notre lien de la veille ou devrais-je dire de ce matin, soit nos mains l’une dans l’autre, est rompu. Je suis en boule en plein milieu du lit avec un oreiller collé contre moi. Bien sûr ce n’est pas le mien, mais celui de mon double. Parfois, ça me fait peur de m’apercevoir comment je suis dépendant de lui. S’il venait à partir longtemps loin de moi, je me demande comment je ferais. Il était à moins d’un mètre de moi toute la nuit et j’ai eu besoin d’avoir un substitut. Il faut croire que je suis trop habitué à entourer quelqu’un pendant mon sommeil. L’oreiller porte encore son odeur que j’hume avant de décider de le lancer sur Yzaak. Celui-ci n’est pas très content de recevoir SON oreiller par la tête. Il a peut-être voulu l’avoir pendant la nuit, mais il ne pouvait pas réussir à me l’arracher? Je ne me rappelle malheureusement de rien concernant mon rêve ou de ce qui a pu se passer autour de moi.
L’objet revient vers moi à toute vitesse et je ne réussis pas à l’éviter. Je lâche un petit cri de surprise et me laisse tomber sur le dos. Ça m’apprendra à m’attaquer à lui si tôt dans la journée quand mes réflexes sont encore endormis. Je reste étendu sur le lit en prenant soin de tasser l’oreiller. Je commence à rouler d’un côté puis de l’autre en regardant le plafond, les murs, Yzaak et les couvertures à tour de rôle. Je n’osais pas reparler de ce qui s’était passé tout à l’heure ni de trop l’approcher. Alors, c’est le seul moyen, stupide soit-il, de combler le silence et de l’observer. Je vois bien qu’il se pose des questions à mon sujet. J’avoue que moi aussi, je me demanderais qu’elle mouche l’a piqué si je le voyais rouler ainsi. Je m’arrête à plat ventre la face cachée dans le couvre-lit. J’en ai marre! Je me relève pour me placer assis sur lit, question de ne pas me lever trop vite et de perdre encore l’équilibre. Trois fois en un matin, ça suffit!
- T’as un joli sourire si tôt ce matin. Dis-je une fois face à lui après avoir marché à quatre pattes jusqu’à lui.
J’étais content de le voir souriant. Bon, s’il portait ce sourire c’est sûrement à cause qu’il se moque de moi, mais peu importe. L’important c’est qu’il va mieux! Je le contourne pour descendre du nid douillet. Un, deux, trois, j’y vais! Ça y’est, je tiens debout! J’ai réussi!
- Tu vois! Je te l’avais bien dit que ça irait mieux après avoir dormi! Ai-je déclaré fier de tenir sans son aide.
Je me dirige vers la porte plus lentement que d’habitude, mais sans m’effondrer sur le sol. Je remarque qu’il m’avait suivi quand même d’assez près au cas-où. Qu’il soit juste derrière moi ne m’insulte pas du tout car moi-même avec mes jambes tremblantes, je n’étais pas sûr d’y arriver malgré mes dires.
- Allons’y! Tu dois être affamé depuis tout le temps que tu n’as pas mangé!
Je ne prends pas la peine de me changer, cela peu attendre. Ça sera même une excellente raison de revenir ici. Évidemment, je n’avais pas envie de quitter notre chambre. Sauf qu’on ne pouvait pas rester indéfiniment ici. Je soupire et porte ma main sur la poignée. Une nouvelle journée en compagnie de la diablesse et de notre diablotin de frère nous attendaient juste derrière cette porte.
Matis Yzaak Devost- Nombre de messages : 230
Age : 34
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Autour de moi, tout semble s’éclaircir, me faisant comprendre que le soleil s’élève lentement à l’horizon entouré de se ciel rougeoyant et doré. L’heure avance et je ne sais que trop bien ce que cela veut insinuer. Je relève la tête, sans me presser afin de ne pas ressentir à nouveau de quelconque étourdissement, puis balaye ma chambre de mes prunelles grisâtres. Je suis dégoûté. Le goût de mes hauts le cœur, semblent stagner dans ma bouche et ma langue est pâteuse, me faisant comprendre que je suis complètement déshydraté. Je demeure immobile un moment, essayant de planifier les quelques heures qui restent devant moi avant de La rencontrer. Je laisse filer entre mes lèvres sèches un soupire totalement découragé, marquant avec perfection mon sentiment actuel.
Peu importe ce que je déciderai, je dois me lever pour le faire assurément. Je m’appuies au mur, retirant par le fait même mes bras noués à mes jambes, et tente tant bien que mal de me lever malgré mes membres inférieurs chancelants. J’ai réussi…. Mais je ne demeure pas plus convaincu de pouvoir demeurer ainsi très longtemps… Alors je m’active, prenant par le fait même la poubelle entre mes mains et la soulève au niveau de mon torse afin de l’emmener avec moi. Je m’avance jusqu’à la porte, demeurant à l’affût du moindre bruit extérieur qui pourrait me laisser comprendre qu’une personne est encore éveillé. Rien. Je serai donc tranquille…
Je tourne la poignée avec attention, puis ouvre la porte. Je pose, un court moment, mon regard sur l’ombre et la lumière qui se forment sur le mur du couloir à l’avant. Ma silhouette sombre se détache de la clarté solaire. Si quelqu’un se trouve présentement dans ledit couloir, je ne pourrais malheureusement pas passer inaperçu. Aucune réaction ne se fait entendre, alors j’opte pour l’idée de glisser ma tête à l’extérieur afin d’évaluer par moi-même le terrain d’une manière plus concrète. Mais, tout comme mes inspections passées, le résultat est le même. Il n’y a personne dans les alentours. Alors, je sors de ma chambre, prenant soin de ne faire aucun bruit, puis referme la porte derrière moi. Première étape terminée !
Désormais, je dois me rendre à la salle de bain, afin de faire disparaître toutes traces de cette pénible nuit. Heureusement, il y en a une à proximité de ma chambre et je m’empresse d’y aller, sachant fort bien que l’heure n’attendrait pas que j’aie terminé le tout pour commencer la rencontre avec mère. J’entre, mais ne ferme pas immédiatement la porte, me dirigeant plutôt vers le rideau à la fenêtre que je ferme d’un coup sec. Je retourne à la porte, la ferme tout en prenant soin de jeter un coup d’œil à l’extérieur avant, puis je la verrouille. Je dépose la poubelle métallique au sol, avec délicatesse, afin que le bruit soit moindre. Je me relève, trouvant l’interrupteur, je le pose à ON afin d’ouvrir la lumière. Je m’avance à l’avant du miroir, regardant mon visage défait et blafard avec embêtement. Bon, ce n’est pas le temps…
Je tourne légèrement la poignée du robinet, laissant couler un filet d’eau tiède. Je reprend la poubelle, une moue quelque peu dégoûté s’affichant à mon visage, puis la positionne de manière à laisser l’eau s’y déverser doucement. C’est long mais, au moins, le procédé n’est aucunement bruyant. Je la retire, la ramenant près de moi et la bouge afin que le tout se mélange. Heureusement qu’elle était vide au moment où je l’ai pris ! Sinon, comme ça aurait été pénible à laver… Je vide le contenu liquide dans l’évier. J’attrape le savon et la première serviette que j’aperçois, lavant du mieux que je peux l’objet métallique déposé sur le comptoir. Je rince le tout, insatisfait, mais c’est le mieux que je puisse faire. Il ne reste probablement plus beaucoup de temps, alors je la laisse à l’endroit où elle se trouve actuellement et je me hâte à retirer mes vêtements.
Une fois mon corps nu, je me tourne vers la douche, ouvrant l’eau à la température que j’aime. J’entre et me poste sous le jet d’eau, ressentant un certain bien-être au contacte de cette douce chaleur. Je ramène mes cheveux vers l’arrière, ceux-ci me cachant la vue une fois aplati à ma tête par la pluie provenant de la pomme de douche. Puis, je me lave soigneusement, essayant d’atténuer tout ce que la nuit a apporté. C’est mieux ? Je ne sais pas, mais suppose que oui car de toute manière, je ne peux rien faire de plus. Je ferme l’eau, puis sort de la douche. Tout près de moi se trouve un drap de bain que je prend pour éponger mon corps perlant de gouttelettes argentées. Je n’ai pas de vêtements propres sous la main… Je serre les dents à l’idée de sortir seulement avec le drap autour de la taille mais m’y résigne. Avant de quitter l’endroit, je fais disparaître toutes traces de mon passage, puis attrape mes vêtements de la veille et la poubelle avant de ressortir de la petite pièce.
Toujours personne ? Quelle chance ! Je me dirige en douceur jusqu’à ma chambre, la chaudière dans une main, mes vêtements accrochés à mon bras, tandis que de l’autre je tiens le tissu afin qu’il ne décide pas de me quitter en chemin. J’arrive devant ma porte. Une chance qu’il n’y a pas de public puisqu’il s’écroulerait probablement de rire à me voir me tortiller de tous les côtés pour essayer de l’ouvrir silencieusement.
Ah… Enfin ! Je me précipite à l’intérieur, déposant le tout dans un coin, puis referme la porte avec plus de facilité que l’ouverture. Je m’approche de mon placard et déniche les habits dont j’ai besoin. J’enfile le tout, m’attardant au moindre détail qui pourrait être inhabituel et replace ma noire chevelure. Bon, peut-être est-elle encore humide, mais je n’ai plus réellement le temps… Je soupire puis sort de ma chambre, longeant le couloir comme si c’était ma dernière marche. Je m’arrête une fois rendu à la hauteur du salon, sachant que mère m’y attends et qu’elle se répète pour la énième fois le déroulement de cette rencontre tant attendue.
Elle est impatiente et je le sais… Je prend une bonne inspiration, puis laisse couler l’air de mes lèvres. " Tout va bien se passer ", cette phrase passe en boucle dans ma tête, mais ne parvient pas à me rassurer complètement. J’ouvre les portes coulissantes et La vois aussitôt, elle et son sourire, puis mon corps est parcouru d’un frisson. J’ai peur que mon rêve ne soit réel… Je m’avance, après avoir refermé les portes, puis m’agenouille devant elle sans ma gracilité habituelle. En fait, je ne suis pas capable de dire si réellement j’ai fait ce geste ou si mes jambes avaient simplement cédées sous le poids. Je ne la regarde pas, mais je sais qu’un sourire songeur s’affiche à ses lèvres.
« Bon matin Elliot., dit-elle d’une voix chantante. Bien dormi ? »
Je ferme les yeux. Pourquoi est-ce que tu me poses la question alors que tu sais pertinemment la réponse ? Je préfère demeurer muet à cette question, attendant ses paroles futures, mais elle ne viennent pas à mon grand étonnement.
« Alors ?, se contente-t-elle d’ajouter suite à quelques minutes de silence de ma part. »
Je marmonne une faible réponse complètement inaudible.
« Hm ?, fit-elle sur un ton inquisiteur. Mais voyons Elliot, je n’ai rien compris… »
Mais pourquoi es-tu comme ça ?
« Je… Non… Pas vraiment…, articulais-je difficilement. »
« Est-ce à cause d’eux ?, s’enquit-elle presque immédiatement. »
Je ne peux pas dire que c’est de sa faute… Quel piège… Alors j’acquiesce piteusement, n’osant pas dire un mot sur le rêve et les propres agissements de mère.
« Peut-être devrais-je leur dire qu’ils te blessent… Il ne faut pas que tu sois dans un tel état… »
Mes yeux s’ouvrent sur le coup, s’écarquillant. Puis, je vois son corps quitter le beau fauteuil pour venir se poser en face de moi, au sol. Une main vient prendre mon menton et elle le soulève lentement pour l’élever à la hauteur de son propre visage. Pourquoi est-ce que je tremble ?
« Je t’aimes Elliot., dit-elle le plus solennellement du monde. Tu es un fils si attentif et… »
Je sent mon cœur battre la chamade et mes pommettes se teinter d’un léger carmin.
« À quoi penses-tu ?, ajoute-t-elle en laissant un air mauvais revenir à ses traits faciaux, n’attendant aucune réponse à ses paroles. La seule raison du pourquoi tu es avec moi et non les deux autres, c’est que tu es le plus facile à manipuler , ces paroles ont sur moi l’effet d’une gifle et je remarque, par le fait même, une lueur de folie s’imprégner au regard de mère. Tu es si faible, si fragile… Je n’aimes pas les personnes comme toi ! Tu n’es qu’un objet comprends-tu ? UN OBJET ! Tu ne vaut rien de plus à mes yeux que la poussière ! »
Je sent naître à mes yeux des larmes de douleurs, qui roulent sur mes joues silencieusement.
« Cesse de geindre comme un gamin Elliot ! vocifère-t-elle à mon égard. »
Puis sa main s’abat fortement sur mon visage, y laissant une marque rougeâtre. Je ferme les yeux à nouveau, crispant ma mâchoire pour contenir mes sentiments. Son visage s’approche de moi, je le sais puisque son souffle chaud semble plus présent désormais. Je serre les poings plus fortement, ne regardant pas se visage trop près du mien.
« Personne ne t’aime ici… Mais, si tu m’écoutes attentivement et fait ce que je te demande, peut-être que je pourrais éprouver un peu d’amour pour toi... »
Je sent ses lèvres glaciales se poser à mon front, puis elle se retire, reprenant sa place sur son fauteuil. J’ouvre les yeux, rivant mon regard à celui de mère.
« J’aime encore mieux les jumeaux que toi ! Eux au moins ont un caractère et sont capable de braver les interdits. Alors que toi… Toi, tu restes le petit chien fidèle qui ne réussira jamais rien dans la vie ! »
Sur ce, elle pointa la porte, ne me regardant même plus de son air hautain, me faisant comprendre qu’elle était beaucoup trop importante pour moi. Je sèche mes larmes puis me lève difficilement. J’ai encore plus mal… Je quitte la pièce, ouvrant et fermant la porte, puis me dirige vers l’endroit le plus près. Malheureusement, c’est la salle à manger… Mais mes jambes ne me permettent pas de retourner à ma chambre, alors je me laisser tomber sur une chaise, la même qu’hier au soir.
Je pose ma tête sur la table en bois, laissant mes bras pendre de chaque côté de mon corps. Ai-je l’air mort ? Peut-être bien… Le suis-je ? Non, pas encore… Mais c’est tout comme. Ma peau est blafarde, contrastant légèrement avec la plaque d’un rouge vif à ma joue, venant du coup donné par mère. Mon regard semble vide d’émotion, regardant le mur sans vraiment le voir et sous mes yeux demeurent les traces de ma nuit blanche, soit des cernes bleutés bien apparents. Je n’ai même plus la force de penser, ni de faire le moindre mouvement, alors je reste immobile, implorant le ciel de mettre fin à mes douleurs…
Peu importe ce que je déciderai, je dois me lever pour le faire assurément. Je m’appuies au mur, retirant par le fait même mes bras noués à mes jambes, et tente tant bien que mal de me lever malgré mes membres inférieurs chancelants. J’ai réussi…. Mais je ne demeure pas plus convaincu de pouvoir demeurer ainsi très longtemps… Alors je m’active, prenant par le fait même la poubelle entre mes mains et la soulève au niveau de mon torse afin de l’emmener avec moi. Je m’avance jusqu’à la porte, demeurant à l’affût du moindre bruit extérieur qui pourrait me laisser comprendre qu’une personne est encore éveillé. Rien. Je serai donc tranquille…
Je tourne la poignée avec attention, puis ouvre la porte. Je pose, un court moment, mon regard sur l’ombre et la lumière qui se forment sur le mur du couloir à l’avant. Ma silhouette sombre se détache de la clarté solaire. Si quelqu’un se trouve présentement dans ledit couloir, je ne pourrais malheureusement pas passer inaperçu. Aucune réaction ne se fait entendre, alors j’opte pour l’idée de glisser ma tête à l’extérieur afin d’évaluer par moi-même le terrain d’une manière plus concrète. Mais, tout comme mes inspections passées, le résultat est le même. Il n’y a personne dans les alentours. Alors, je sors de ma chambre, prenant soin de ne faire aucun bruit, puis referme la porte derrière moi. Première étape terminée !
Désormais, je dois me rendre à la salle de bain, afin de faire disparaître toutes traces de cette pénible nuit. Heureusement, il y en a une à proximité de ma chambre et je m’empresse d’y aller, sachant fort bien que l’heure n’attendrait pas que j’aie terminé le tout pour commencer la rencontre avec mère. J’entre, mais ne ferme pas immédiatement la porte, me dirigeant plutôt vers le rideau à la fenêtre que je ferme d’un coup sec. Je retourne à la porte, la ferme tout en prenant soin de jeter un coup d’œil à l’extérieur avant, puis je la verrouille. Je dépose la poubelle métallique au sol, avec délicatesse, afin que le bruit soit moindre. Je me relève, trouvant l’interrupteur, je le pose à ON afin d’ouvrir la lumière. Je m’avance à l’avant du miroir, regardant mon visage défait et blafard avec embêtement. Bon, ce n’est pas le temps…
Je tourne légèrement la poignée du robinet, laissant couler un filet d’eau tiède. Je reprend la poubelle, une moue quelque peu dégoûté s’affichant à mon visage, puis la positionne de manière à laisser l’eau s’y déverser doucement. C’est long mais, au moins, le procédé n’est aucunement bruyant. Je la retire, la ramenant près de moi et la bouge afin que le tout se mélange. Heureusement qu’elle était vide au moment où je l’ai pris ! Sinon, comme ça aurait été pénible à laver… Je vide le contenu liquide dans l’évier. J’attrape le savon et la première serviette que j’aperçois, lavant du mieux que je peux l’objet métallique déposé sur le comptoir. Je rince le tout, insatisfait, mais c’est le mieux que je puisse faire. Il ne reste probablement plus beaucoup de temps, alors je la laisse à l’endroit où elle se trouve actuellement et je me hâte à retirer mes vêtements.
Une fois mon corps nu, je me tourne vers la douche, ouvrant l’eau à la température que j’aime. J’entre et me poste sous le jet d’eau, ressentant un certain bien-être au contacte de cette douce chaleur. Je ramène mes cheveux vers l’arrière, ceux-ci me cachant la vue une fois aplati à ma tête par la pluie provenant de la pomme de douche. Puis, je me lave soigneusement, essayant d’atténuer tout ce que la nuit a apporté. C’est mieux ? Je ne sais pas, mais suppose que oui car de toute manière, je ne peux rien faire de plus. Je ferme l’eau, puis sort de la douche. Tout près de moi se trouve un drap de bain que je prend pour éponger mon corps perlant de gouttelettes argentées. Je n’ai pas de vêtements propres sous la main… Je serre les dents à l’idée de sortir seulement avec le drap autour de la taille mais m’y résigne. Avant de quitter l’endroit, je fais disparaître toutes traces de mon passage, puis attrape mes vêtements de la veille et la poubelle avant de ressortir de la petite pièce.
Toujours personne ? Quelle chance ! Je me dirige en douceur jusqu’à ma chambre, la chaudière dans une main, mes vêtements accrochés à mon bras, tandis que de l’autre je tiens le tissu afin qu’il ne décide pas de me quitter en chemin. J’arrive devant ma porte. Une chance qu’il n’y a pas de public puisqu’il s’écroulerait probablement de rire à me voir me tortiller de tous les côtés pour essayer de l’ouvrir silencieusement.
Ah… Enfin ! Je me précipite à l’intérieur, déposant le tout dans un coin, puis referme la porte avec plus de facilité que l’ouverture. Je m’approche de mon placard et déniche les habits dont j’ai besoin. J’enfile le tout, m’attardant au moindre détail qui pourrait être inhabituel et replace ma noire chevelure. Bon, peut-être est-elle encore humide, mais je n’ai plus réellement le temps… Je soupire puis sort de ma chambre, longeant le couloir comme si c’était ma dernière marche. Je m’arrête une fois rendu à la hauteur du salon, sachant que mère m’y attends et qu’elle se répète pour la énième fois le déroulement de cette rencontre tant attendue.
Elle est impatiente et je le sais… Je prend une bonne inspiration, puis laisse couler l’air de mes lèvres. " Tout va bien se passer ", cette phrase passe en boucle dans ma tête, mais ne parvient pas à me rassurer complètement. J’ouvre les portes coulissantes et La vois aussitôt, elle et son sourire, puis mon corps est parcouru d’un frisson. J’ai peur que mon rêve ne soit réel… Je m’avance, après avoir refermé les portes, puis m’agenouille devant elle sans ma gracilité habituelle. En fait, je ne suis pas capable de dire si réellement j’ai fait ce geste ou si mes jambes avaient simplement cédées sous le poids. Je ne la regarde pas, mais je sais qu’un sourire songeur s’affiche à ses lèvres.
« Bon matin Elliot., dit-elle d’une voix chantante. Bien dormi ? »
Je ferme les yeux. Pourquoi est-ce que tu me poses la question alors que tu sais pertinemment la réponse ? Je préfère demeurer muet à cette question, attendant ses paroles futures, mais elle ne viennent pas à mon grand étonnement.
« Alors ?, se contente-t-elle d’ajouter suite à quelques minutes de silence de ma part. »
Je marmonne une faible réponse complètement inaudible.
« Hm ?, fit-elle sur un ton inquisiteur. Mais voyons Elliot, je n’ai rien compris… »
Mais pourquoi es-tu comme ça ?
« Je… Non… Pas vraiment…, articulais-je difficilement. »
« Est-ce à cause d’eux ?, s’enquit-elle presque immédiatement. »
Je ne peux pas dire que c’est de sa faute… Quel piège… Alors j’acquiesce piteusement, n’osant pas dire un mot sur le rêve et les propres agissements de mère.
« Peut-être devrais-je leur dire qu’ils te blessent… Il ne faut pas que tu sois dans un tel état… »
Mes yeux s’ouvrent sur le coup, s’écarquillant. Puis, je vois son corps quitter le beau fauteuil pour venir se poser en face de moi, au sol. Une main vient prendre mon menton et elle le soulève lentement pour l’élever à la hauteur de son propre visage. Pourquoi est-ce que je tremble ?
« Je t’aimes Elliot., dit-elle le plus solennellement du monde. Tu es un fils si attentif et… »
Je sent mon cœur battre la chamade et mes pommettes se teinter d’un léger carmin.
« À quoi penses-tu ?, ajoute-t-elle en laissant un air mauvais revenir à ses traits faciaux, n’attendant aucune réponse à ses paroles. La seule raison du pourquoi tu es avec moi et non les deux autres, c’est que tu es le plus facile à manipuler , ces paroles ont sur moi l’effet d’une gifle et je remarque, par le fait même, une lueur de folie s’imprégner au regard de mère. Tu es si faible, si fragile… Je n’aimes pas les personnes comme toi ! Tu n’es qu’un objet comprends-tu ? UN OBJET ! Tu ne vaut rien de plus à mes yeux que la poussière ! »
Je sent naître à mes yeux des larmes de douleurs, qui roulent sur mes joues silencieusement.
« Cesse de geindre comme un gamin Elliot ! vocifère-t-elle à mon égard. »
Puis sa main s’abat fortement sur mon visage, y laissant une marque rougeâtre. Je ferme les yeux à nouveau, crispant ma mâchoire pour contenir mes sentiments. Son visage s’approche de moi, je le sais puisque son souffle chaud semble plus présent désormais. Je serre les poings plus fortement, ne regardant pas se visage trop près du mien.
« Personne ne t’aime ici… Mais, si tu m’écoutes attentivement et fait ce que je te demande, peut-être que je pourrais éprouver un peu d’amour pour toi... »
Je sent ses lèvres glaciales se poser à mon front, puis elle se retire, reprenant sa place sur son fauteuil. J’ouvre les yeux, rivant mon regard à celui de mère.
« J’aime encore mieux les jumeaux que toi ! Eux au moins ont un caractère et sont capable de braver les interdits. Alors que toi… Toi, tu restes le petit chien fidèle qui ne réussira jamais rien dans la vie ! »
Sur ce, elle pointa la porte, ne me regardant même plus de son air hautain, me faisant comprendre qu’elle était beaucoup trop importante pour moi. Je sèche mes larmes puis me lève difficilement. J’ai encore plus mal… Je quitte la pièce, ouvrant et fermant la porte, puis me dirige vers l’endroit le plus près. Malheureusement, c’est la salle à manger… Mais mes jambes ne me permettent pas de retourner à ma chambre, alors je me laisser tomber sur une chaise, la même qu’hier au soir.
Je pose ma tête sur la table en bois, laissant mes bras pendre de chaque côté de mon corps. Ai-je l’air mort ? Peut-être bien… Le suis-je ? Non, pas encore… Mais c’est tout comme. Ma peau est blafarde, contrastant légèrement avec la plaque d’un rouge vif à ma joue, venant du coup donné par mère. Mon regard semble vide d’émotion, regardant le mur sans vraiment le voir et sous mes yeux demeurent les traces de ma nuit blanche, soit des cernes bleutés bien apparents. Je n’ai même plus la force de penser, ni de faire le moindre mouvement, alors je reste immobile, implorant le ciel de mettre fin à mes douleurs…
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
Age : 34
Date d'inscription : 09/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 18 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Je ne me suis pas vraiment endormie. Du moins j’en ai l’impression. Le soleil plombe et j’ai passé le reste de la « nuit » à le regardé se levé lentement. Vers environ 11 heure je dirais, il y a eu une manifestation du côté de l’autre dormeur qui m’avais rapidement remplacé par un oreillé. Vous imaginé, je suis remplacé par un vulgaire oreillé. Je pers la face à un oreillé. Mon honneur en prend un bon coup. C’est ça venez dire qu’il est plus confortable pour voir. Moi jaloux… non …. Bon d’accord je dois dire qu'avoir regardé mon frère callé confortablement l’oreille dans ses bras avec un de ses sourires les plus doux ma profondément … blessé. Pathétique, oui plutôt.
Mais saché qu’à l’habitude c’est moi qui est cette place. Parfois, je lui en veux d’être capable de me trouvé un substitu si rapidement alors que moi j’en fais de l’insomnie. Oui je suis un dépendant, jaloux, protecteur et posséssif mais comprené moi, c’est ma seul raison de vivre. C’est l’air que je respire, c’est la nourriture qui me tien en santé, l’eau qui me ravigor, la chaleur qui embraise mon cœur, l’amour de…..
HAAAA crétin tu viens tout gaché cette belle description enflammé sur ton bel être. J’attrape ce qui à l’habitude m’appartien mais qui ma été subtilisé tout la nuit, sois mon oreillé, et lui relance par la tête. GAMIN SANS VERGOGNE. Il lache un de ses petit cris trooop mignon et tombe à la renverse dans le lit….. Mais qu’est-ce que tu fais ? Je dois dire quand ce moment même je dois avoir l’expression la plus débile qui sois d’existé, mais si vous voyez se que je vois vous vous y metterez commençant un compétition d’expression béante la plus béante des béante. La surprise passé, je souris doucement, attendris par cette attitude enfantine qu’adopte mon ange si tôt le matin.
Il arrête son « activité » et marche à quatre patte vers moi. Stop, on ne se dendine pas sur un lit à moitier tout nu, ceci pourais avoir des répercusions sur le cerveau d’un pervers sans limite. Attendez, je vien de me traitez de pervers là ?
- T’as un joli sourire si tôt ce matin.
Ha cette remarque je ne peux pas m’empêché de rougir et de me retourné vivement dos à cette énergument trop déstabilisant en si bon matin. Je vois un pied se déposé doucement sur le sol puis deux et le voilà qui fais l’heureux, comme s’il venais de faire ces premiers pas. Doucement, force pas tu pourrais tombé. Je le surveille de près, oui je peux pas mi empêché. Il tremble encore le bougre.
- Tu vois! Je te l’avais bien dit que ça irait mieux après avoir dormi!
Et il est fière en plus. Je me lève rapidement lorsqu’il ce dirige vers la porte, le suivant de près, très près. Pas trop sur que son état sois si impec. Il s’arrête en me déclarant que je devait être affamé. Bien vu mon p’tit, mais en se moment je crois que l'on a pas la même idée du mot affamé. Je m’arrête de justesse lorsqu’il s’arrête pour ouvrir la porte. Et sur un coup de tête je l’arrête. HO non, tu crois que je vais te laissé sortir dans cette tenu p‘tit indécent, seul moi à droit à cette vu. Ma main attrape la sienne, la fautive, alors que l’autre ce glisse sur son ventre plat. Goche… Ce qu’il est doux…. Et .. chaud. Je perd un peu la notions de mes idées en me collant à lui. Mes lèvres glissent le long de son coup, merde pourquoi t’es pas mon frère adopté ou un truck du genre, je decens sur son épaule, ma langue lèpe légèrement ça peau encore chaude.
-Y…yzaak ?
STOP ! Une excuse, une excuse. Je me mets à rire nerveusement et entoure ses épaules fermement.
-Faut pas m’en vouloir, t’a qu'a t'habillé p’tit indécent, t’es pas une pute à ce que je sache. Ai-je beuglé en rigolade.
Rigolade… mouiiii. Très crédible l’excuse mon chère Yzaak. Très crédible. Je le lâche, attrape un chandaille, le mien pour qu’il pense à moi, oui je suis un romantique plutôt pathétique, et lui tire par la tête. Je me laisse choire dans le lit. Réfléchir, je dois réfléchir et surtout calmé mes ardeurs. Tout doux l’étalon on se calme.
-Je vais resté pioncé un peu, je vais te ratrappé dans une dizaine de minute d’acc ?
Puis je m’enroule dans les couvertures. Je dois m’éloigné un moment. Oui trèèèèèès loin.
Mais saché qu’à l’habitude c’est moi qui est cette place. Parfois, je lui en veux d’être capable de me trouvé un substitu si rapidement alors que moi j’en fais de l’insomnie. Oui je suis un dépendant, jaloux, protecteur et posséssif mais comprené moi, c’est ma seul raison de vivre. C’est l’air que je respire, c’est la nourriture qui me tien en santé, l’eau qui me ravigor, la chaleur qui embraise mon cœur, l’amour de…..
HAAAA crétin tu viens tout gaché cette belle description enflammé sur ton bel être. J’attrape ce qui à l’habitude m’appartien mais qui ma été subtilisé tout la nuit, sois mon oreillé, et lui relance par la tête. GAMIN SANS VERGOGNE. Il lache un de ses petit cris trooop mignon et tombe à la renverse dans le lit….. Mais qu’est-ce que tu fais ? Je dois dire quand ce moment même je dois avoir l’expression la plus débile qui sois d’existé, mais si vous voyez se que je vois vous vous y metterez commençant un compétition d’expression béante la plus béante des béante. La surprise passé, je souris doucement, attendris par cette attitude enfantine qu’adopte mon ange si tôt le matin.
Il arrête son « activité » et marche à quatre patte vers moi. Stop, on ne se dendine pas sur un lit à moitier tout nu, ceci pourais avoir des répercusions sur le cerveau d’un pervers sans limite. Attendez, je vien de me traitez de pervers là ?
- T’as un joli sourire si tôt ce matin.
Ha cette remarque je ne peux pas m’empêché de rougir et de me retourné vivement dos à cette énergument trop déstabilisant en si bon matin. Je vois un pied se déposé doucement sur le sol puis deux et le voilà qui fais l’heureux, comme s’il venais de faire ces premiers pas. Doucement, force pas tu pourrais tombé. Je le surveille de près, oui je peux pas mi empêché. Il tremble encore le bougre.
- Tu vois! Je te l’avais bien dit que ça irait mieux après avoir dormi!
Et il est fière en plus. Je me lève rapidement lorsqu’il ce dirige vers la porte, le suivant de près, très près. Pas trop sur que son état sois si impec. Il s’arrête en me déclarant que je devait être affamé. Bien vu mon p’tit, mais en se moment je crois que l'on a pas la même idée du mot affamé. Je m’arrête de justesse lorsqu’il s’arrête pour ouvrir la porte. Et sur un coup de tête je l’arrête. HO non, tu crois que je vais te laissé sortir dans cette tenu p‘tit indécent, seul moi à droit à cette vu. Ma main attrape la sienne, la fautive, alors que l’autre ce glisse sur son ventre plat. Goche… Ce qu’il est doux…. Et .. chaud. Je perd un peu la notions de mes idées en me collant à lui. Mes lèvres glissent le long de son coup, merde pourquoi t’es pas mon frère adopté ou un truck du genre, je decens sur son épaule, ma langue lèpe légèrement ça peau encore chaude.
-Y…yzaak ?
STOP ! Une excuse, une excuse. Je me mets à rire nerveusement et entoure ses épaules fermement.
-Faut pas m’en vouloir, t’a qu'a t'habillé p’tit indécent, t’es pas une pute à ce que je sache. Ai-je beuglé en rigolade.
Rigolade… mouiiii. Très crédible l’excuse mon chère Yzaak. Très crédible. Je le lâche, attrape un chandaille, le mien pour qu’il pense à moi, oui je suis un romantique plutôt pathétique, et lui tire par la tête. Je me laisse choire dans le lit. Réfléchir, je dois réfléchir et surtout calmé mes ardeurs. Tout doux l’étalon on se calme.
-Je vais resté pioncé un peu, je vais te ratrappé dans une dizaine de minute d’acc ?
Puis je m’enroule dans les couvertures. Je dois m’éloigné un moment. Oui trèèèèèès loin.
Yzaak Matis Devost- Nombre de messages : 30
Age : 34
Date d'inscription : 01/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
La main de mon jumeau se pose sur la mienne et il la retire de la poignée. Hum? Pourquoi m’arrête-t-il? Il prend même la peine de me retenir avec un bras sur mon ventre et de me coller plus à lui. J’aurais tourné la tête pour voir son expression afin de tenter de comprendre pourquoi il m’empêche de quitter la pièce, toutefois mes mouvements étant restreints, il m’était donc impossible de le faire. Il dépose désormais ses lèvres sur mon cou. Qu’est-il en train de faire? Je sens sa bouche descendre vers mon dos, puis il l’arrête à la fin de mon cou pour la diriger vers une de mes épaules. C’est alors que je sentie sa langue sur ma peau. Il vient de me lécher l’épaule! Depuis quand me lèche-t-il quand je n’ai rien. Je comprendrais mieux si je venais de me l’écorcher puisqu’il agît toujours ainsi dans ces cas-là. Oh parfois, il se contente simplement de donner un léger baiser sur la partie blessée. Sauf que pour le moment, rien ne lui est arrivé du moins pas plus que ce que j’avais la veille ou devrais-je dire tout à l’heure! Alors pourquoi!? Je décide de prononcer son nom pour l’interroger. Dès que je l’ai interpellé, il enleva subitement sa bouche de mon corps et m’entoura fortement au niveau des épaules en riant étrangement.
-Faut pas m’en vouloir, t’as qu'à t'habiller p’tit indécent, t’es pas une pute à ce que je sache me dit-il en plaisantant.
Il n’a pas dû dormir beaucoup en étant installé hors du nid douillet qu’est notre lit et c’est pourquoi – je suppose – qu’il est si bizarre ce matin. Ça ne peut être que dû à ce fait! Que pourrait-il y avoir d’autre? Nous sommes frères après tout! Je me retourne une fois libre et attrape le chandail qui lui appartient au vol. Je l’enfile presque aussitôt après qu’il me l’est lancé. C’est si pratique lorsque l’on est des copies conformes niveau physique. Puisque quand vient le temps de s’habiller, pas besoin de chercher un morceau qui nous appartient dans tout notre fouillis. Peu importe le linge que je prendrai dans cette pièce, qu’elle soit à lui ou à moi, je suis sûr à cent pour cent qu’il fera à lui et à moi. Il n’y a donc aucune perte de temps pour faire cette étape quotidienne malgré le désordre. C’est si simple! En plus côté vestimentaire, seul la couleur diffère de temps en temps. Car ils nous arrivent d’avoir le même morceau en tous points identiques.
-Je vais rester pioncer un peu, je vais te rattraper dans une dizaine de minutes d’acc ?
Je le vois s’enrouler dans les couvertures. Ça me fait un peu de peine de sortir sans lui surtout si j’ai le malheur de tomber sur mère si tôt le matin. Heureusement, c’est une chose très rare. Elle reste une bonne partie de la matinée enfermée dans son antre et sort que pour le reste de la journée. Elle se promène, s’installe à un endroit et change quand bon lui semble. Si on le malheur de faire une bêtise lorsqu’elle est dans les parages, c’est la punition irrémédiablement.
Je jettes tristement un dernier coup d’œil vers le lit avant de partir de notre chambre. Yzaak, tu me manques déjà. C’est dur de marcher tout seul encore raqué des blessures que mère m’a infligé. Je tiens difficilement debout contrairement à tout à l’heure. Je n’ai plus personne à impressionner et à empêcher de s’en faire pour moi. Non, uniquement moi. Je chancèle d’un côté et de l’autre sans oublier que des tremblements parcourent mes jambes à chaque pas. Je suis pathétique! Finalement, c’est peut-être mieux que tu sois à l’intérieur. Je vais bien finir par arriver à la cuisine. Le plus dur reste à venir, pourquoi sommes-nous au deuxième étage hein? Je réussis après cinq longues minutes à me rendre aux escaliers. Je descends les marches en me tenant sur la rampe. Aller une, deux, trois…Ahh!!! Je perds un moment l’équilibre, mais réussis à me ressaisir rapidement et à m’agripper à la rampe. Ouf! Ça y’est plus que quatre marches et j’y suis. Hourra! Je suis enfin au rez-de-chaussée! Je regarde derrière moi pour vérifier que ni mère, ni Elliot et ni Yzaak m’aient vu dans ma descente peu charmante. Je suis chanceux, niet! Personne ne m’a vu et j’en suis fort ravi.
Je décide de me rendre tout de suite à la cuisine et de grignoter un petit quelque chose en attendant mon double. Je vois qu’Elliot est présent. Il est encore là! J’espère qu’il n’est pas en train de dormir. Si c’est le cas, je préfère retourner en haut avant que la scène d’auparavant se répète! J’allais faire marche arrière quand je remarque qu’il a bougé la tête et qu’il vient de m’apercevoir. Maintenant qu’il sait que je suis ici, que mère n’est pas dans les parages, je peux bien rester ici. De toute façon, je doute que je puisses revenir sur mes pas maintenant. Une petite pause ne me ferait pas de tort.
Est-ce que mes deux frères se sont donnés le mot pour être aussi bizarre ce matin? Celui devant moi est aussi blême qu’un mort et bouge faiblement. Il a beau tenté de prendre son air coriace, il ne réussira pas dans cet état. Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé, mais je dirais que je me portes mieux que lui en ce moment malgré mes faiblesses physiques. Bon, il s’est fait écorcher le visage un peu, mais le mal semble plus intérieur que d’autre chose.
Je vais vers le garde-mangé pour me prendre des céréales d’avoine. C’est juste à côté du « cadavre » de mon grand frère. Oh non! Qui a mis la boîte si haute? Je retiens de lâcher un grognement d’insatisfaction et m’étire le bras pour atteindre l’objet désiré. Je l’ai presque. Plus que quelques centimètres et…Voilà! J’ai réussi! Mais, comble de malchance, je bascule vers Elliot.
La boîte de céréales tombe sur la table, mais moi je ne réussis pas à me retenir après celle-ci. BANG! Je tombe donc avec mon frère et la chaise qui n’ont pas résister à mon poids. Mon épaule droite percute le dossier de la chaise. Ma tête, tant qu’à elle, atterrit sous le bras d’Elliot. Par chance qu’elle n’est pas été frappée sur quelque chose de dur. Une partie du haut de mon corps est sur lui également, alors tout va bien. Cependant, ce n’est pas le cas de mon ventre. Il rencontre une paroi de bois de plein fouet. Paf! J’ai le souffle coupé par le choc. De l’air! Je veux de l’air! J’aimerais bien faire comprendre que j’étouffe, mais il ne peut pas voir mon expression et il m’est impossible de lui adresser la parole. Je t’en supplies! Ne me laisse pas mourir! Tasse-moi de là! Yzaak! À l’aide!
Je perds toute notion de ce qui se passe autour de moi. J’ignore si quelqu’un a été alerté par le bruit de notre chute puisque je n’entends plus rien. Je n’ai qu’une pensée en tête : je veux respirer! Je tente de me libérer sauf que c’est peine perdue. Il est vraiment d’une moleste effrayante! L’ai-je achevé en tombant sur lui? Je continue de bouger le plus que je peux. C’est sans succès! Je n’ai pas assez de force, je n’y arriverai jamais. Que dis-je? Il faut que je réussisses! Allez Matis! Fais un effort! Je tente encore de me libérer et par je ne sais pas trop quel miracle, je finis par me faire pousser sur le côté. Enfin! Mes poumons se remplissent d’air! Mon ventre est désormais dégagé de la paroi. Je ferme les yeux le temps que mon cerveau s’oxygène comme il faut et que ma tête cesse de tourner. Je reviens peu à peu sur terre.
Que faire maintenant? Je ne suis pas pour rester coucher pour l’éternité. Je me relève péniblement et m’assois. Je me retrouve face au blême et évite de le regarder droit dans les yeux. Je coupe le silence entre nous par une simple phrase.
- J’ai eu un malaise… dis-je en guise d’explication.
Il se lève sans dire un mot et replace la chaise doucement. Je soupire et tente de me relever seul. Mince! C’est plus dur que tout à l’heure. Cette fois, même avec toute ma volonté, je n’y arriverai pas.
- Hum…tu peux m’aider à me relever? dis-je avec peine.
Il sourit en m’entendant. Bon, son sourire est loin d’être gigantesque vu son état, toutefois assez visible pour que je le remarque. Je suis sûre qu’il se moque de moi! J’aurais dû me taire et attendre que ma tendre moitié se pointe…Voyons Matis! Ressaisies-toi! Ce n’est pas le temps de pogner les nerfs ainsi. Et de toute façon, il peut bien se marrer si ça lui chante. Tant qu’il m’aide, je devrais pas me plaindre. Lorsque je serai assis, je pourrai attendre patiemment qu’Yzaak arrive!
Il s’approche de moi et je m’appuies sur lui pour me relever. Il m’aide à me remettre sur pied. Nous marchons ensemble jusqu’à une chaise et mon fessier se dépose doucement sur le coussin de la chaise. Elliot retourne à sa place silencieusement.
Vais-je avoir d’autres surprises de ce genre? J’en reviens pas! Depuis que je me suis levé, je trouve que la famille ne tourne pas rond ici. Du moins tous ceux de sexes masculins puisque féminin c’est toujours le cas. C’est la première fois que je me ramasse aussi près d’Elliot. Pour pouvoir sentir encore son parfum à mon nez et la douce chaleur qu’il m’a procuré en m’aidant. Je préfères de loin celle de mon double! Toutefois, c’est la première fois que je ressens une quelconque effluve chaleureuse plutôt que glaciale venant de lui.
Plus je restes là à attendre la venue d’Yzaak, plus je suis en train de me dire que ses dix minutes sont extrêmement longues. S’est-il endormi? Ça doit être ça. Le pauvre, il est resté au froid et sur le dur plancher de bois le reste de la nuit. Je devrais le laisser dormir tranquillement et peut-être manger. Oh non…à y repensant, je n’ai pas envie de manger.
Ah tant pis! Je vais aller le rejoindre! Ça va peut-être me prendre une décennie, mais je vais y aller! Je n’en peux plus de rester dans ce silence et d’attendre ici sagement. J’ai besoin de changer d’air!
- À ta place, je ne remonterais pas maintenant pour aller le voir. dit-il d’une voix neutre tout comme l’expression de son visage.
Hein? Pourquoi il me dit ça? Attend un peu! Son sourire! Il ne l’affiche plus! Quand l’a-t-il enlevé? Ne serait-ce pas depuis que je suis assis. Ne l’avait-il pas perdu plus tôt? Non! C’était vraiment dans ces environ-là! Ce pourrait-il que…Yzaak! Ne me dit pas que tu as tout vu qu’une partie de la scène et que…non! C’est pas vrai! Dis-moi que tu n’es jamais descendu et que tu dormais paisiblement en haut. Argh! Tant que je n’aurai pas vérifier auprès de lui, je ne saurai jamais s’il nous a vu. Et si c’est le cas, va-t-il me croire si je lui dis que j’ai eu un malaise? Sûrement pas, je lui disais tout fier dans la chambre que je tenais enfin debout et que j’étais rétabli. Bah voyons! Il va bien voir que tu ne lui mens pas! Il est ma moitié, il comprendra! Hein! Si jamais, il est descendu un instant!
Effrayé, je me dirige vers l’escalier. Cette fois-ci, j’étais bien trop inquiet à savoir qu’Yzaak nous avait peut-être vu et comprit tout croche la situation que j’en oublie tous mes maux venant de mon corps. Tout ce qui m’importe pour le moment est que tout soit clair et net. Que je sache si oui ou non il nous a vu et si oui clarifier le tout!
Je grimpe les marches une par une successivement, aucun faux pas, mais toujours un peu tremblotants. J’ouvre la porte assez brusquement. Il n’a pas bougé. Il est toujours dans le lit enroulé dans les couvertures. S’est-il endormi comme je le pensais avant que l’énergumène me parle? M’a-t-il dit la vérité? Hum…Je suis tout mélangé! Je ferme la porte derrière moi et m’avance vers le lit. Je grimpe dessus et passe la tête au-dessus de mon frère afin de voir son expression. Il…dort?
-Faut pas m’en vouloir, t’as qu'à t'habiller p’tit indécent, t’es pas une pute à ce que je sache me dit-il en plaisantant.
Il n’a pas dû dormir beaucoup en étant installé hors du nid douillet qu’est notre lit et c’est pourquoi – je suppose – qu’il est si bizarre ce matin. Ça ne peut être que dû à ce fait! Que pourrait-il y avoir d’autre? Nous sommes frères après tout! Je me retourne une fois libre et attrape le chandail qui lui appartient au vol. Je l’enfile presque aussitôt après qu’il me l’est lancé. C’est si pratique lorsque l’on est des copies conformes niveau physique. Puisque quand vient le temps de s’habiller, pas besoin de chercher un morceau qui nous appartient dans tout notre fouillis. Peu importe le linge que je prendrai dans cette pièce, qu’elle soit à lui ou à moi, je suis sûr à cent pour cent qu’il fera à lui et à moi. Il n’y a donc aucune perte de temps pour faire cette étape quotidienne malgré le désordre. C’est si simple! En plus côté vestimentaire, seul la couleur diffère de temps en temps. Car ils nous arrivent d’avoir le même morceau en tous points identiques.
-Je vais rester pioncer un peu, je vais te rattraper dans une dizaine de minutes d’acc ?
Je le vois s’enrouler dans les couvertures. Ça me fait un peu de peine de sortir sans lui surtout si j’ai le malheur de tomber sur mère si tôt le matin. Heureusement, c’est une chose très rare. Elle reste une bonne partie de la matinée enfermée dans son antre et sort que pour le reste de la journée. Elle se promène, s’installe à un endroit et change quand bon lui semble. Si on le malheur de faire une bêtise lorsqu’elle est dans les parages, c’est la punition irrémédiablement.
Je jettes tristement un dernier coup d’œil vers le lit avant de partir de notre chambre. Yzaak, tu me manques déjà. C’est dur de marcher tout seul encore raqué des blessures que mère m’a infligé. Je tiens difficilement debout contrairement à tout à l’heure. Je n’ai plus personne à impressionner et à empêcher de s’en faire pour moi. Non, uniquement moi. Je chancèle d’un côté et de l’autre sans oublier que des tremblements parcourent mes jambes à chaque pas. Je suis pathétique! Finalement, c’est peut-être mieux que tu sois à l’intérieur. Je vais bien finir par arriver à la cuisine. Le plus dur reste à venir, pourquoi sommes-nous au deuxième étage hein? Je réussis après cinq longues minutes à me rendre aux escaliers. Je descends les marches en me tenant sur la rampe. Aller une, deux, trois…Ahh!!! Je perds un moment l’équilibre, mais réussis à me ressaisir rapidement et à m’agripper à la rampe. Ouf! Ça y’est plus que quatre marches et j’y suis. Hourra! Je suis enfin au rez-de-chaussée! Je regarde derrière moi pour vérifier que ni mère, ni Elliot et ni Yzaak m’aient vu dans ma descente peu charmante. Je suis chanceux, niet! Personne ne m’a vu et j’en suis fort ravi.
Je décide de me rendre tout de suite à la cuisine et de grignoter un petit quelque chose en attendant mon double. Je vois qu’Elliot est présent. Il est encore là! J’espère qu’il n’est pas en train de dormir. Si c’est le cas, je préfère retourner en haut avant que la scène d’auparavant se répète! J’allais faire marche arrière quand je remarque qu’il a bougé la tête et qu’il vient de m’apercevoir. Maintenant qu’il sait que je suis ici, que mère n’est pas dans les parages, je peux bien rester ici. De toute façon, je doute que je puisses revenir sur mes pas maintenant. Une petite pause ne me ferait pas de tort.
Est-ce que mes deux frères se sont donnés le mot pour être aussi bizarre ce matin? Celui devant moi est aussi blême qu’un mort et bouge faiblement. Il a beau tenté de prendre son air coriace, il ne réussira pas dans cet état. Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé, mais je dirais que je me portes mieux que lui en ce moment malgré mes faiblesses physiques. Bon, il s’est fait écorcher le visage un peu, mais le mal semble plus intérieur que d’autre chose.
Je vais vers le garde-mangé pour me prendre des céréales d’avoine. C’est juste à côté du « cadavre » de mon grand frère. Oh non! Qui a mis la boîte si haute? Je retiens de lâcher un grognement d’insatisfaction et m’étire le bras pour atteindre l’objet désiré. Je l’ai presque. Plus que quelques centimètres et…Voilà! J’ai réussi! Mais, comble de malchance, je bascule vers Elliot.
La boîte de céréales tombe sur la table, mais moi je ne réussis pas à me retenir après celle-ci. BANG! Je tombe donc avec mon frère et la chaise qui n’ont pas résister à mon poids. Mon épaule droite percute le dossier de la chaise. Ma tête, tant qu’à elle, atterrit sous le bras d’Elliot. Par chance qu’elle n’est pas été frappée sur quelque chose de dur. Une partie du haut de mon corps est sur lui également, alors tout va bien. Cependant, ce n’est pas le cas de mon ventre. Il rencontre une paroi de bois de plein fouet. Paf! J’ai le souffle coupé par le choc. De l’air! Je veux de l’air! J’aimerais bien faire comprendre que j’étouffe, mais il ne peut pas voir mon expression et il m’est impossible de lui adresser la parole. Je t’en supplies! Ne me laisse pas mourir! Tasse-moi de là! Yzaak! À l’aide!
Je perds toute notion de ce qui se passe autour de moi. J’ignore si quelqu’un a été alerté par le bruit de notre chute puisque je n’entends plus rien. Je n’ai qu’une pensée en tête : je veux respirer! Je tente de me libérer sauf que c’est peine perdue. Il est vraiment d’une moleste effrayante! L’ai-je achevé en tombant sur lui? Je continue de bouger le plus que je peux. C’est sans succès! Je n’ai pas assez de force, je n’y arriverai jamais. Que dis-je? Il faut que je réussisses! Allez Matis! Fais un effort! Je tente encore de me libérer et par je ne sais pas trop quel miracle, je finis par me faire pousser sur le côté. Enfin! Mes poumons se remplissent d’air! Mon ventre est désormais dégagé de la paroi. Je ferme les yeux le temps que mon cerveau s’oxygène comme il faut et que ma tête cesse de tourner. Je reviens peu à peu sur terre.
Que faire maintenant? Je ne suis pas pour rester coucher pour l’éternité. Je me relève péniblement et m’assois. Je me retrouve face au blême et évite de le regarder droit dans les yeux. Je coupe le silence entre nous par une simple phrase.
- J’ai eu un malaise… dis-je en guise d’explication.
Il se lève sans dire un mot et replace la chaise doucement. Je soupire et tente de me relever seul. Mince! C’est plus dur que tout à l’heure. Cette fois, même avec toute ma volonté, je n’y arriverai pas.
- Hum…tu peux m’aider à me relever? dis-je avec peine.
Il sourit en m’entendant. Bon, son sourire est loin d’être gigantesque vu son état, toutefois assez visible pour que je le remarque. Je suis sûre qu’il se moque de moi! J’aurais dû me taire et attendre que ma tendre moitié se pointe…Voyons Matis! Ressaisies-toi! Ce n’est pas le temps de pogner les nerfs ainsi. Et de toute façon, il peut bien se marrer si ça lui chante. Tant qu’il m’aide, je devrais pas me plaindre. Lorsque je serai assis, je pourrai attendre patiemment qu’Yzaak arrive!
Il s’approche de moi et je m’appuies sur lui pour me relever. Il m’aide à me remettre sur pied. Nous marchons ensemble jusqu’à une chaise et mon fessier se dépose doucement sur le coussin de la chaise. Elliot retourne à sa place silencieusement.
Vais-je avoir d’autres surprises de ce genre? J’en reviens pas! Depuis que je me suis levé, je trouve que la famille ne tourne pas rond ici. Du moins tous ceux de sexes masculins puisque féminin c’est toujours le cas. C’est la première fois que je me ramasse aussi près d’Elliot. Pour pouvoir sentir encore son parfum à mon nez et la douce chaleur qu’il m’a procuré en m’aidant. Je préfères de loin celle de mon double! Toutefois, c’est la première fois que je ressens une quelconque effluve chaleureuse plutôt que glaciale venant de lui.
Plus je restes là à attendre la venue d’Yzaak, plus je suis en train de me dire que ses dix minutes sont extrêmement longues. S’est-il endormi? Ça doit être ça. Le pauvre, il est resté au froid et sur le dur plancher de bois le reste de la nuit. Je devrais le laisser dormir tranquillement et peut-être manger. Oh non…à y repensant, je n’ai pas envie de manger.
Ah tant pis! Je vais aller le rejoindre! Ça va peut-être me prendre une décennie, mais je vais y aller! Je n’en peux plus de rester dans ce silence et d’attendre ici sagement. J’ai besoin de changer d’air!
- À ta place, je ne remonterais pas maintenant pour aller le voir. dit-il d’une voix neutre tout comme l’expression de son visage.
Hein? Pourquoi il me dit ça? Attend un peu! Son sourire! Il ne l’affiche plus! Quand l’a-t-il enlevé? Ne serait-ce pas depuis que je suis assis. Ne l’avait-il pas perdu plus tôt? Non! C’était vraiment dans ces environ-là! Ce pourrait-il que…Yzaak! Ne me dit pas que tu as tout vu qu’une partie de la scène et que…non! C’est pas vrai! Dis-moi que tu n’es jamais descendu et que tu dormais paisiblement en haut. Argh! Tant que je n’aurai pas vérifier auprès de lui, je ne saurai jamais s’il nous a vu. Et si c’est le cas, va-t-il me croire si je lui dis que j’ai eu un malaise? Sûrement pas, je lui disais tout fier dans la chambre que je tenais enfin debout et que j’étais rétabli. Bah voyons! Il va bien voir que tu ne lui mens pas! Il est ma moitié, il comprendra! Hein! Si jamais, il est descendu un instant!
Effrayé, je me dirige vers l’escalier. Cette fois-ci, j’étais bien trop inquiet à savoir qu’Yzaak nous avait peut-être vu et comprit tout croche la situation que j’en oublie tous mes maux venant de mon corps. Tout ce qui m’importe pour le moment est que tout soit clair et net. Que je sache si oui ou non il nous a vu et si oui clarifier le tout!
Je grimpe les marches une par une successivement, aucun faux pas, mais toujours un peu tremblotants. J’ouvre la porte assez brusquement. Il n’a pas bougé. Il est toujours dans le lit enroulé dans les couvertures. S’est-il endormi comme je le pensais avant que l’énergumène me parle? M’a-t-il dit la vérité? Hum…Je suis tout mélangé! Je ferme la porte derrière moi et m’avance vers le lit. Je grimpe dessus et passe la tête au-dessus de mon frère afin de voir son expression. Il…dort?
Matis Yzaak Devost- Nombre de messages : 230
Age : 34
Date d'inscription : 01/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: La famille Devost pendant les vacances d'hiver
Un silence calme et apaisant règne dans la salle à manger où demeure mon corps abandonné de toute force, même si mon désire d’atteindre ma chambre afin de m’y reposer est toujours présent dans mes pensées qui sont dorénavant confuses et indéchiffrables. Je suis entre deux mondes, dans cette état où on en est à se demander ce qui est vrai, ce qui est faux. Ce moment entre l’inconscience du monde des rêves et la pure réalité, cette instant où tout doit être remis en question puisque le moindre détail ne pourrait être qu’imaginé par des pensées trop réaliste.
Mon gris regard, dépourvu de tout éclat, fixe longuement l’un des murs de la pièce sans un réelle intérêt, sans réellement le voir. Cette nuit avait été, pour moi, une dure épreuve et je ne crois pas en avoir complètement terminé avec les obstacles qui ne cessent de parsemer mon petit chemin de vie.
Si mère ne m’aurait pas demandé de surveiller attentivement la cuisine...
S’il n’était pas venu à la recherche d’une petite collation pour apaiser sa faim...
Si je n’avais pas rêvé à des choses si immondes et que je ne l’aurais pas surpris...
Ma faute, c’était tout simplement de ma faute si l’un de mes jeunes frères avaient encore été blessé…- Fragile, je n’aimes pas les personnes comme toi, tu n’es qu’un objet, tu ne vaut rien - Ces mots… Ils ne cessent de torturer mon être déchiré, je n’entends que Sa voix qui répète ces paroles, sans fin, tel un écho qui se répercuterait contre les parois de mon crâne. Je crois ne m’être jamais senti aussi détruit, inutile et indigne de porter le nom Devost… Au moins puis-je légèrement me consoler en me disant que père n’est plus là pour me faire voir l’enfer et la douleur. Peut-être ai-je à ma joue une fine trace rougeâtre qui demeure une preuve de violence, mais vous ne connaissez tout simplement pas notre père qui n’avait rien à voir avec ces petites torturent que m’inflige mère couramment. De plus, Elle est plutôt portée à user de la psychologie lorsqu’il est question de dominer une personne comme moi qui, pourrait-on dire, a été éduqué à être ainsi traité par mes parents. Mais, n’en venez pas à penser qu’il est enfantin pour tout autre personne d’avoir un rapport similaire et un contrôle presque parfait sur mes moindres gestes, ce serait une grave erreur de votre part.
Une larme roule le long de ma joue, parcourant mon visage défait et cette blessure d’un léger carmin, lorsqu’une secousse maladive secoue l’ensemble de mon frêle corps. Puis, je crois entendre un bruit étouffé mais tout de même constant, qui semble provenir de… L’escalier ? Non… Ils ne referaient tout de même pas l’erreur de revenir dans la cuisine avec ce qui c’est passé la soirée même… Mais, il faut reconnaître, qu’ils ne se doutent peut-être pas que je suis encore présent, sans ordre cette fois hormis peut-être celui de mon propre corps qui me prévient que, si j’ose bouger à nouveau, mes jambes flancheront sous mon poids, je ne pourrai plus me relever et serai condamner à prendre du repos à même les froides dalles du plancher de la cuisine. Toutefois, si les jumeaux ont décidés de venir prendre leur repas ensemble, le risque est bien moins grand… Je ne devrais donc pas m’en faire pour eux puisqu’ils veillent mutuellement l’un sur l’autre… Sans ma grande discrétion habituelle, avec laquelle je n’aurais qu’oscillé mon regard en leur direction afin de voir comment ils se portaient, je tourne complètement la tête dans leur… Sa direction. Sa ?! Non… Il est bien courageux, ou bien niais, de revenir sur les lieux du drames dont il avait été l’un des principaux acteurs. C’est… À Ysaak ? Je papillonne des cils un moment, me demandant pourquoi, si soudainement, ces mots m’avaient traversés l’esprit lorsque mes prunelles aciers c’étaient posées au chandail de mon jeune frère.
À première vue, Matis semble réticent à l’idée de resté mais, le fait que mère n’est pas là et que je ne semble pas être dans l’état de faire quoi que ce soit, doit l’avoir finalement convaincu qu’il pouvait être là sans danger. Malgré ma faiblesse évidente, j’essaie tant bien que mal de reprendre mon air habituel, mais le tout ne doit certes pas être des plus convaincant…
Je le suis du regard tandis qu’il se dirige vers le garde-manger, donc près de moi, et qu’il semble vouloir s’emparer de quelque chose qui prend place sur l’une des étages les plus hautes. C’est désolant, il semble avoir tant de misère et je ne peux même pas lui balancer la moindre remarque… Je me mords la langue lorsque cette idée me parcours l’esprit, espérant qu’un jour, je serais capable de ne plus avoir ce genre de chose en tête… Genre de chose qui, soit dit en passant, est fort désagréable pour mes jeunes frères qui me méprises fortement à cause de cette attitude.
Matis semble parvenir à atteindre ce qu’il désirait et… perd l’équilibre… Je réalise, trop tard, que c’est dans ma direction que sa chute le mène présentement, tandis que la boîte de céréales atterrit sur la table. Je sent son corps se coller au mien tandis que la chaise devient instable sur le carrelage et que nous chutons rapidement vers le plancher. Puis, des bruits de fracas se font entendre à l’instant où nous le heurtons violemment et que je me retrouve étendu au sol avec un jeune rouquin sur moi. Un spasme parcours vivement l’ensemble de mon corps alors que ma tête vient d’entrer en contact avec cette surface dure et froide. Moi qui étais auparavant calmement assis sur une chaise, la tête appuyé tout contre la table et les bras laissés de chaque côté de mon corps, je me trouvais désormais au sol avec, en prime, mon jeune frère sur moi. Quel situation… Pendant un moment, ma vue se brouille et j’ai un certain mal à reprendre mes esprits. Le souffle légèrement saccadé par le choc, je demeure inerte malgré mon désir de bouger et de voir s’il va bien…
Un poids se retire de mes épaules, enfin psychologiquement, lorsque je sent la masse sur mon corps gracile se mouvoir. Je ne sais pas ce qu’il a, mais je ne suis pas encore complètement revenu à moi et je peine à bouger mes pupilles trop rapidement sans me provoquer un certain étourdissement. Puis, finalement, je le vois s’affaler sur le côté, le souffle court. Il ne semble pas trop mal… Je grimace de mécontentement. C’est vrai que j’ai tout de même amortis sa chute, ses blessures ne devraient pas trop être grave…!
En effet, sa situation ne doit pas être critique puisqu’il a encore la force de se relever, avec peine et de prendre une position assise. Je scrute son regard, essayant d’y lire s’il y avait une quelconque trace de douleur, mais lui semble fuir mes prunelles argentées, me laissant inquisiteur. Il décide de briser ce silence qui pèse avec une brève explication à sa chute. Crois-tu réellement que j’aurais pu penser un seul instant de ta part que ce geste soit désiré ?… Que de tomber sur moi puisse te faire plaisir ? Légèrement froissé, je décide de me lever malgré mes membres endoloris qui me supplies silencieusement de faire cesser ce calvaire. Je dois avouer que je suis orgueilleux, mais c’est à des moments comme ceux-là que l’on préférerait ne pas ressentir le besoin de se prouver fort et indestructible. Je cache ma souffrance et mes troubles du mieux que je ne le peux, serrant les dents un peu plus lorsque la douleur est particulièrement aiguë. J’y suis parvenu !… Je m’étonne, tout de même… !
Lentement, je me penche afin d’attraper la chaise et la replace le plus silencieusement et délicatement possible. Si mère ne semblait pas avoir été alertée par les bruits précédents, je préfère ne pas me risqué d’en faire de nouveau qui pourrait attirer son attention. Mais pourquoi il reste au sol ? Je le vois qui tente de se lever, mais n’y arrive visiblement pas. Sa voix se fait entendre et… Il me parle ? Deux fois, sans aucune méchanceté, il… Il me parle. Je ne peux empêcher un mince sourire de s’afficher à mes lèvres, tandis que je fais quelques pas en sa direction. Je l’aide à se retrouver debout, tandis que mon regard se promène dans les environs pour m’assurer qu’il n’y a pas âme qui vive qui puisse voir tout ce qui c’est passé. Heureusement, il ne semble pas y av… Ysaak ?! Je le vois repartir en silence, jetant un dernier regard à la fine silhouette de sa douce moitié. Le poids de mon frère me ramène aussitôt à la réalité et je rive mon regard à lui, mal de la réaction de l’autre et mon sourire s’estompant peu à peu.
Matis se retrouve sur une chaise avec mon aide, mais je ne tarde pas à reprendre place assise à mon tour, mes jambes chancelantes ne présageant rien de bon. Tout le bonheur que j’aurais pu éprouver de ces contactes et du fait qu’il n’avait pas semblé éprouver de haine envers moi, c’est volatilisé d’un coup… Un lourd silence se réinstalle entre nous, alors que je reprend la posture que j’avais avant de tomber soit : la tête posée sur la table et les bras qui longent, de part et d’autre, mon corps. À quoi pense-t-il ? Je ne peux m’empêcher de revoir Ysaak, alors que Matis semble l’attendre… Il se lève… Non…
S’il demeurait une parcelle de mon sourire et bien elle n’est plus désormais. Je le regarde tristement, prenant la parole avant qu’il ne s’éloigne d’avantage.
« À ta place, je ne remonterais pas maintenant pour aller le voir., dis-je d’un ton neutre qui cache parfaitement la tristesse et le tourment qui me gruge de l’intérieur. »
Il me regarde, quelque peu surpris, mais ne semble pas tarder à finalement comprendre la signification de mes paroles et se dirige vers les escaliers… Je l’aurai prévenu… Je fusille un soupire accablé, surveillant mon frère qui finit bien vite par disparaître de ma vue.
Je me replonge aussitôt dans mon état de culpabilité, puisqu’il semblerait qu’une fois encore, c’est de ma faute…
Mon gris regard, dépourvu de tout éclat, fixe longuement l’un des murs de la pièce sans un réelle intérêt, sans réellement le voir. Cette nuit avait été, pour moi, une dure épreuve et je ne crois pas en avoir complètement terminé avec les obstacles qui ne cessent de parsemer mon petit chemin de vie.
Si mère ne m’aurait pas demandé de surveiller attentivement la cuisine...
S’il n’était pas venu à la recherche d’une petite collation pour apaiser sa faim...
Si je n’avais pas rêvé à des choses si immondes et que je ne l’aurais pas surpris...
Ma faute, c’était tout simplement de ma faute si l’un de mes jeunes frères avaient encore été blessé…- Fragile, je n’aimes pas les personnes comme toi, tu n’es qu’un objet, tu ne vaut rien - Ces mots… Ils ne cessent de torturer mon être déchiré, je n’entends que Sa voix qui répète ces paroles, sans fin, tel un écho qui se répercuterait contre les parois de mon crâne. Je crois ne m’être jamais senti aussi détruit, inutile et indigne de porter le nom Devost… Au moins puis-je légèrement me consoler en me disant que père n’est plus là pour me faire voir l’enfer et la douleur. Peut-être ai-je à ma joue une fine trace rougeâtre qui demeure une preuve de violence, mais vous ne connaissez tout simplement pas notre père qui n’avait rien à voir avec ces petites torturent que m’inflige mère couramment. De plus, Elle est plutôt portée à user de la psychologie lorsqu’il est question de dominer une personne comme moi qui, pourrait-on dire, a été éduqué à être ainsi traité par mes parents. Mais, n’en venez pas à penser qu’il est enfantin pour tout autre personne d’avoir un rapport similaire et un contrôle presque parfait sur mes moindres gestes, ce serait une grave erreur de votre part.
Une larme roule le long de ma joue, parcourant mon visage défait et cette blessure d’un léger carmin, lorsqu’une secousse maladive secoue l’ensemble de mon frêle corps. Puis, je crois entendre un bruit étouffé mais tout de même constant, qui semble provenir de… L’escalier ? Non… Ils ne referaient tout de même pas l’erreur de revenir dans la cuisine avec ce qui c’est passé la soirée même… Mais, il faut reconnaître, qu’ils ne se doutent peut-être pas que je suis encore présent, sans ordre cette fois hormis peut-être celui de mon propre corps qui me prévient que, si j’ose bouger à nouveau, mes jambes flancheront sous mon poids, je ne pourrai plus me relever et serai condamner à prendre du repos à même les froides dalles du plancher de la cuisine. Toutefois, si les jumeaux ont décidés de venir prendre leur repas ensemble, le risque est bien moins grand… Je ne devrais donc pas m’en faire pour eux puisqu’ils veillent mutuellement l’un sur l’autre… Sans ma grande discrétion habituelle, avec laquelle je n’aurais qu’oscillé mon regard en leur direction afin de voir comment ils se portaient, je tourne complètement la tête dans leur… Sa direction. Sa ?! Non… Il est bien courageux, ou bien niais, de revenir sur les lieux du drames dont il avait été l’un des principaux acteurs. C’est… À Ysaak ? Je papillonne des cils un moment, me demandant pourquoi, si soudainement, ces mots m’avaient traversés l’esprit lorsque mes prunelles aciers c’étaient posées au chandail de mon jeune frère.
À première vue, Matis semble réticent à l’idée de resté mais, le fait que mère n’est pas là et que je ne semble pas être dans l’état de faire quoi que ce soit, doit l’avoir finalement convaincu qu’il pouvait être là sans danger. Malgré ma faiblesse évidente, j’essaie tant bien que mal de reprendre mon air habituel, mais le tout ne doit certes pas être des plus convaincant…
Je le suis du regard tandis qu’il se dirige vers le garde-manger, donc près de moi, et qu’il semble vouloir s’emparer de quelque chose qui prend place sur l’une des étages les plus hautes. C’est désolant, il semble avoir tant de misère et je ne peux même pas lui balancer la moindre remarque… Je me mords la langue lorsque cette idée me parcours l’esprit, espérant qu’un jour, je serais capable de ne plus avoir ce genre de chose en tête… Genre de chose qui, soit dit en passant, est fort désagréable pour mes jeunes frères qui me méprises fortement à cause de cette attitude.
Matis semble parvenir à atteindre ce qu’il désirait et… perd l’équilibre… Je réalise, trop tard, que c’est dans ma direction que sa chute le mène présentement, tandis que la boîte de céréales atterrit sur la table. Je sent son corps se coller au mien tandis que la chaise devient instable sur le carrelage et que nous chutons rapidement vers le plancher. Puis, des bruits de fracas se font entendre à l’instant où nous le heurtons violemment et que je me retrouve étendu au sol avec un jeune rouquin sur moi. Un spasme parcours vivement l’ensemble de mon corps alors que ma tête vient d’entrer en contact avec cette surface dure et froide. Moi qui étais auparavant calmement assis sur une chaise, la tête appuyé tout contre la table et les bras laissés de chaque côté de mon corps, je me trouvais désormais au sol avec, en prime, mon jeune frère sur moi. Quel situation… Pendant un moment, ma vue se brouille et j’ai un certain mal à reprendre mes esprits. Le souffle légèrement saccadé par le choc, je demeure inerte malgré mon désir de bouger et de voir s’il va bien…
Un poids se retire de mes épaules, enfin psychologiquement, lorsque je sent la masse sur mon corps gracile se mouvoir. Je ne sais pas ce qu’il a, mais je ne suis pas encore complètement revenu à moi et je peine à bouger mes pupilles trop rapidement sans me provoquer un certain étourdissement. Puis, finalement, je le vois s’affaler sur le côté, le souffle court. Il ne semble pas trop mal… Je grimace de mécontentement. C’est vrai que j’ai tout de même amortis sa chute, ses blessures ne devraient pas trop être grave…!
En effet, sa situation ne doit pas être critique puisqu’il a encore la force de se relever, avec peine et de prendre une position assise. Je scrute son regard, essayant d’y lire s’il y avait une quelconque trace de douleur, mais lui semble fuir mes prunelles argentées, me laissant inquisiteur. Il décide de briser ce silence qui pèse avec une brève explication à sa chute. Crois-tu réellement que j’aurais pu penser un seul instant de ta part que ce geste soit désiré ?… Que de tomber sur moi puisse te faire plaisir ? Légèrement froissé, je décide de me lever malgré mes membres endoloris qui me supplies silencieusement de faire cesser ce calvaire. Je dois avouer que je suis orgueilleux, mais c’est à des moments comme ceux-là que l’on préférerait ne pas ressentir le besoin de se prouver fort et indestructible. Je cache ma souffrance et mes troubles du mieux que je ne le peux, serrant les dents un peu plus lorsque la douleur est particulièrement aiguë. J’y suis parvenu !… Je m’étonne, tout de même… !
Lentement, je me penche afin d’attraper la chaise et la replace le plus silencieusement et délicatement possible. Si mère ne semblait pas avoir été alertée par les bruits précédents, je préfère ne pas me risqué d’en faire de nouveau qui pourrait attirer son attention. Mais pourquoi il reste au sol ? Je le vois qui tente de se lever, mais n’y arrive visiblement pas. Sa voix se fait entendre et… Il me parle ? Deux fois, sans aucune méchanceté, il… Il me parle. Je ne peux empêcher un mince sourire de s’afficher à mes lèvres, tandis que je fais quelques pas en sa direction. Je l’aide à se retrouver debout, tandis que mon regard se promène dans les environs pour m’assurer qu’il n’y a pas âme qui vive qui puisse voir tout ce qui c’est passé. Heureusement, il ne semble pas y av… Ysaak ?! Je le vois repartir en silence, jetant un dernier regard à la fine silhouette de sa douce moitié. Le poids de mon frère me ramène aussitôt à la réalité et je rive mon regard à lui, mal de la réaction de l’autre et mon sourire s’estompant peu à peu.
Matis se retrouve sur une chaise avec mon aide, mais je ne tarde pas à reprendre place assise à mon tour, mes jambes chancelantes ne présageant rien de bon. Tout le bonheur que j’aurais pu éprouver de ces contactes et du fait qu’il n’avait pas semblé éprouver de haine envers moi, c’est volatilisé d’un coup… Un lourd silence se réinstalle entre nous, alors que je reprend la posture que j’avais avant de tomber soit : la tête posée sur la table et les bras qui longent, de part et d’autre, mon corps. À quoi pense-t-il ? Je ne peux m’empêcher de revoir Ysaak, alors que Matis semble l’attendre… Il se lève… Non…
S’il demeurait une parcelle de mon sourire et bien elle n’est plus désormais. Je le regarde tristement, prenant la parole avant qu’il ne s’éloigne d’avantage.
« À ta place, je ne remonterais pas maintenant pour aller le voir., dis-je d’un ton neutre qui cache parfaitement la tristesse et le tourment qui me gruge de l’intérieur. »
Il me regarde, quelque peu surpris, mais ne semble pas tarder à finalement comprendre la signification de mes paroles et se dirige vers les escaliers… Je l’aurai prévenu… Je fusille un soupire accablé, surveillant mon frère qui finit bien vite par disparaître de ma vue.
Je me replonge aussitôt dans mon état de culpabilité, puisqu’il semblerait qu’une fois encore, c’est de ma faute…
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
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