Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
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H74 :: Initiation :: Auditions
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Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
La Plateforme 9 ¾, je l’ai toujours un peu considérer comme une ennemie. L’antre de mon enfer que sera mon année scolaire, le portail vers la restriction. Bref, je n’ai sur ce quai que de mauvais souvenirs, un peu comme à Hogwarts, au fond. Jamais je n’ai aimé me retrouver à l’un ou l’autre de ces endroits, pour la simple et bonne raison que je ne m’y suis jamais sentie à ma place. Il n’y a que chez moi, dans ma chambre, que je me sens bien. Ailleurs, j’ai l’impression d’être de trop, que si je n’étais pas là, ça irait bien mieux. D’autant plus qu’il a beaucoup trop de monde à l’école; ici aussi, par la même occasion. Je n’aime pas quand il y a trop de monde. Ça m’enrage et me met sur des charbons roux, j’ai envie de tuer tout ces gamins qui courent partout à la recherche de leurs copains à coup de fourchette. Parlant de ça, je dois souvent esquisser un pas vers l’avant pour les éviter, car ceux-ci ne semblent apparemment pas se soucier de la présence des autres. Deux ou trois fois quelques-uns m’accrochent, et je dois faire un effort incomparable pour ne pas lui balancer ma valise ou au moins quelques insultes par la tête. Une fois seulement, je ne peux m’empêcher crier à une troisième année de regarder où elle va. Mon père ne fait que pousser un soupir, avant de reprendre son discourt annuel de début d’année.
-Tu vois? Tu n’étais pas obligée de lui crier après, tu aurais tout simplement pu le lui dire calmement, ou même, l’ignorer comme tu l’as fait avec les autres. Je sais que ce n’est pas facile, mais c’est ça, la vie en groupe, Charlie, me dit-il de sa voix monotone. Je l’aime bien, mon père, mais parfois il me tape sur les nerfs avec ses discours sur l’amitié. J’aimerais ça que tu fasses l’effort cette année pour t’intégrer, ça serait bien que tu reviennes en nous disant que t’as passé une belle année avec tes amis. Ça nous rendrait tellement heureux, ta mère et moi. Et ça serait toi la première s’en réjouir.
J’acquiesce à mi-voix, ponctuant mes paroles d’un geste de la tête pour me donner plus de crédibilité. Du genre, oui, oui, dans tes rêves. Ça fait déjà bien longtemps que j’ai renoncé à l’idée de me faire des amis parmi les élèves de Hogwarts. Vous savez, il y a toujours des gens qui finissent par se retrouver dans un environnement qui n’est pas le leurs, et que peu importe leurs efforts, rien ne rendra leur vie plus agréable. Et bien c’est exactement la même chose pour moi. Je sais pertinemment qu’à cette école je n’y suis pas à ma place et que jamais je ne m’y ferai un ami. Alors pourquoi m’y acharner? Dans deux ans à peine, j’en serai sortie et je pourrai aller dans des endroits qui me ressemblent plus et me lier d’amitié avec des gens comme moi. Je n’en ai donc que faire de mes compatriotes sorciers.
Mon père me serre dans ses bras, l’étreinte dure quelques secondes et je consens à enrouler mes bras autour de sa taille à mon tour. Montrer mon affection aux autres est une chose dont j’ai toujours honte de faire, particulièrement lorsque c’est à mes géniteurs et qu’on est en publique. Cependant, je n’ai pas envie qu’il croit que je ne l’aime pas ou qu’il se sente seul après mon départ. Parce qu’habituellement ma mère vient avec nous jusqu’à la Plateforme, mais comme elle a été hospitalisée hier à cause de sa maladie mentale, nous avions dut changer un peu les plans pour mon départ. Bon, je dois tout de même avouer que ça me fait un peu de peine car j’aime bien ma mère, surtout que je ne la vois que rarement, mais j’ai tout de même pu lui dire au revoir avant de partir. Peut-être lui écrirai-je arrivée à Hogwarts. Oui, sûrement.
Je finis par quitter mon père, non sans une pointe d’appréhension dans l’estomac, puis me dépêche d’entrer dans le train. Cela fait déjà quelques minutes qu’il a commencé à se remplir, et je n’ai vraiment pas envie de devoir partager un compartiment avec quelqu’un. Oui, je sais très bien que je n’aurai probablement pas le choix, mais aussi bien espérer, non? Si j’arrive à me trouver un compartiment libre dès le départ, ça me donnerais au moins quelques faux espoirs. Je n’aime pas la compagnie des gens et les autres n’aiment pas la mienne. Avec chance, peut-être que je me retrouverai avec quelqu’un qui n’aime pas la discussion comme moi et que j’aurai la paix durant les prochaines heures. Oui, ça serait bien, à défaut d’être seule.
Heureusement, je n’ai aucune difficulté à me trouver un endroit où être seule durant les prochaines minutes. Avec l’expérience, j’ai appris que la plupart des gens se dirigent vers le fond du train pour se trouver un endroit où se poser pour le voyage, alors j’ai toujours pris un des premiers compartiments libres. Le deuxième ou troisième que je croise, habituellement. J’ouvre donc la porte, accrochant un Hufflepuff de quatrième au passage. Celui-ci a apparemment l’envie de me crier une injure, mais semble se retenir en voyant qui l’a frappé en ouvrant la porte. Je dois bien faire une tête et demie de plus que lui, j’ai une tête plus effrayante que la sienne et accoutrée comme je le suis, je dois plus ressembler à une gothique sadomasochiste qu’à une gentille bergère. Il se retourne donc, la queue entre les jambes, murmurant une piètre excuse avant de s’enfuir vers l’arrière du train. Pathétique.
Je m’installe alors enfin dans mon compartiment. Je ne prends même pas la peine de glisser ma valise dans l’endroit prévu à cet effet, comme pour faire signe aux nouveaux venus que je n’ai pas l’intention de passer le voyage à bavarder avec quelqu’un. La seule chose que je prends la peine de faire avant de m’asseoir, c’est fermer le rideau de la porte coulissante et ouvrir la cage de Forgiveness, mon chat. Le pauvre, cela fait déjà bien longtemps qu’il est enfermé là-dedans, je ne crois donc pas qu’il soit contre le fait de se dégourdir un peu les pattes. Je le laisse donc se promener dans le compartiment à sa guise tandis que mon regard se perd par la fenêtre, bien consciente que si quelqu’un s’avérerait à entrer, il pourrait très bien décider de s’enfuir. Quoique je ne m’en inquiète pas trop; ce n’est pas vraiment son genre de s’éloigner de moi.
En soupirant, je me rends compte que le voyage s’annonce aussi ennuyant que ceux des précédentes années. Histoire de rendre la situation un tant sois peu moins assommante, je sors un cahier et un stylo et me met à gribouiller quelques mots à l’intérieur. L’inspiration n’est pas très présente, mais j’arrive tout de même à décrire quelques scènes sanglantes, bien que la qualité n’y soit pas. Je me surprends alors à espérer que quelqu’un vienne me déranger. Seigneur, je dois être malade.
-Tu vois? Tu n’étais pas obligée de lui crier après, tu aurais tout simplement pu le lui dire calmement, ou même, l’ignorer comme tu l’as fait avec les autres. Je sais que ce n’est pas facile, mais c’est ça, la vie en groupe, Charlie, me dit-il de sa voix monotone. Je l’aime bien, mon père, mais parfois il me tape sur les nerfs avec ses discours sur l’amitié. J’aimerais ça que tu fasses l’effort cette année pour t’intégrer, ça serait bien que tu reviennes en nous disant que t’as passé une belle année avec tes amis. Ça nous rendrait tellement heureux, ta mère et moi. Et ça serait toi la première s’en réjouir.
J’acquiesce à mi-voix, ponctuant mes paroles d’un geste de la tête pour me donner plus de crédibilité. Du genre, oui, oui, dans tes rêves. Ça fait déjà bien longtemps que j’ai renoncé à l’idée de me faire des amis parmi les élèves de Hogwarts. Vous savez, il y a toujours des gens qui finissent par se retrouver dans un environnement qui n’est pas le leurs, et que peu importe leurs efforts, rien ne rendra leur vie plus agréable. Et bien c’est exactement la même chose pour moi. Je sais pertinemment qu’à cette école je n’y suis pas à ma place et que jamais je ne m’y ferai un ami. Alors pourquoi m’y acharner? Dans deux ans à peine, j’en serai sortie et je pourrai aller dans des endroits qui me ressemblent plus et me lier d’amitié avec des gens comme moi. Je n’en ai donc que faire de mes compatriotes sorciers.
Mon père me serre dans ses bras, l’étreinte dure quelques secondes et je consens à enrouler mes bras autour de sa taille à mon tour. Montrer mon affection aux autres est une chose dont j’ai toujours honte de faire, particulièrement lorsque c’est à mes géniteurs et qu’on est en publique. Cependant, je n’ai pas envie qu’il croit que je ne l’aime pas ou qu’il se sente seul après mon départ. Parce qu’habituellement ma mère vient avec nous jusqu’à la Plateforme, mais comme elle a été hospitalisée hier à cause de sa maladie mentale, nous avions dut changer un peu les plans pour mon départ. Bon, je dois tout de même avouer que ça me fait un peu de peine car j’aime bien ma mère, surtout que je ne la vois que rarement, mais j’ai tout de même pu lui dire au revoir avant de partir. Peut-être lui écrirai-je arrivée à Hogwarts. Oui, sûrement.
Je finis par quitter mon père, non sans une pointe d’appréhension dans l’estomac, puis me dépêche d’entrer dans le train. Cela fait déjà quelques minutes qu’il a commencé à se remplir, et je n’ai vraiment pas envie de devoir partager un compartiment avec quelqu’un. Oui, je sais très bien que je n’aurai probablement pas le choix, mais aussi bien espérer, non? Si j’arrive à me trouver un compartiment libre dès le départ, ça me donnerais au moins quelques faux espoirs. Je n’aime pas la compagnie des gens et les autres n’aiment pas la mienne. Avec chance, peut-être que je me retrouverai avec quelqu’un qui n’aime pas la discussion comme moi et que j’aurai la paix durant les prochaines heures. Oui, ça serait bien, à défaut d’être seule.
Heureusement, je n’ai aucune difficulté à me trouver un endroit où être seule durant les prochaines minutes. Avec l’expérience, j’ai appris que la plupart des gens se dirigent vers le fond du train pour se trouver un endroit où se poser pour le voyage, alors j’ai toujours pris un des premiers compartiments libres. Le deuxième ou troisième que je croise, habituellement. J’ouvre donc la porte, accrochant un Hufflepuff de quatrième au passage. Celui-ci a apparemment l’envie de me crier une injure, mais semble se retenir en voyant qui l’a frappé en ouvrant la porte. Je dois bien faire une tête et demie de plus que lui, j’ai une tête plus effrayante que la sienne et accoutrée comme je le suis, je dois plus ressembler à une gothique sadomasochiste qu’à une gentille bergère. Il se retourne donc, la queue entre les jambes, murmurant une piètre excuse avant de s’enfuir vers l’arrière du train. Pathétique.
Je m’installe alors enfin dans mon compartiment. Je ne prends même pas la peine de glisser ma valise dans l’endroit prévu à cet effet, comme pour faire signe aux nouveaux venus que je n’ai pas l’intention de passer le voyage à bavarder avec quelqu’un. La seule chose que je prends la peine de faire avant de m’asseoir, c’est fermer le rideau de la porte coulissante et ouvrir la cage de Forgiveness, mon chat. Le pauvre, cela fait déjà bien longtemps qu’il est enfermé là-dedans, je ne crois donc pas qu’il soit contre le fait de se dégourdir un peu les pattes. Je le laisse donc se promener dans le compartiment à sa guise tandis que mon regard se perd par la fenêtre, bien consciente que si quelqu’un s’avérerait à entrer, il pourrait très bien décider de s’enfuir. Quoique je ne m’en inquiète pas trop; ce n’est pas vraiment son genre de s’éloigner de moi.
En soupirant, je me rends compte que le voyage s’annonce aussi ennuyant que ceux des précédentes années. Histoire de rendre la situation un tant sois peu moins assommante, je sors un cahier et un stylo et me met à gribouiller quelques mots à l’intérieur. L’inspiration n’est pas très présente, mais j’arrive tout de même à décrire quelques scènes sanglantes, bien que la qualité n’y soit pas. Je me surprends alors à espérer que quelqu’un vienne me déranger. Seigneur, je dois être malade.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
- Nombre de messages : 1417
Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
[Okay, j'avoue que mon post' est un peu stupide sur les bords, mais ça représente exactement mon personnage. Et puis, quel bonheur d'emmener le pire cauchemar de Charlie dans son propre compartiement xD]
Et voilà, je suis pour la deuxième fois de ma vie, en train de faire mes adieux à mes parents. Edna n’arrête pas de me poser des questions, s’inquiétant du fait que je n’aie apparemment aucune amie à aller voir alors que Sonate se pavane en compagnie d’une horde de blondasse en minijupe. Je ne la blâme pas, avec sa beauté, elle ne pouvait faire autrement que de tomber entre les griffes acérées de ce genre de filles. Papa fait une tête assez significative, il déteste que sa « grande fille » soit en compagnie de dindes pareilles, mais je crois qu’au fond, il est heureux pour elle. Il cache toujours ses sentiments, mais il m’a déjà dit qu’il était fier de nous et je le crois. Je fais un câlin à ma mère, lui disant que je l’aime et que je lui écrirai souvent, je n’ai aucune gêne à démontrer de l’affection à mes parents, de toute manière, l’apparence n’est pas quelque chose de bien important à mes yeux. Et voilà, c’est le tour de serrer mon père dans mes bras. Comme il est beau, grand… Ouais, bon, on a compris Clara, chut ! Il s’approche de mon oreille avec l’intention de me parler, je me demande ce qu’il peut bien avoir à me dire. « S’il t’arrivait de t’enticher d’un garçon, comme Sonate, pourrais-tu s’il te plait lui demander son adresse, que j’aille « discuter » un peu avec lui ? »
Papa est le genre de personne qui blague en gardant un ton neutre. Comme je le connais très bien, je sais quand rire et quand ne pas rire et ce qu’il venait de me dire avait le mérite d’être assez comique. Je pose un léger bisou sur sa joue et je demande à un ami de ma sœur de monter ma grosse malle. Après un dernier signe de la main, je me mets à la recherche d’un compartiment. Je me sens vraiment très heureuse, parce que je suis complètement dans mon élément. Hogwarts est fait pour moi, je suis faite pour être une sorcière.
Je devais me douter qu’à une heure pareille, il n’y aurait plus beaucoup de place dans les compartiments. Je vois un Ravenclaw de première année s’arrêter à peu près trois secondes devant un compartiment apparemment vide (Yeah, pour une fois que j’ai de la chance !) avant de repartir. Intriguée, je jette un coup d’œil par la fenêtre, il y a quelqu’un dont je n’arrive pas à identifier le sexe qui est en train de gribouiller dans un carnet. Je décide d’entrer, après tout, cette personne ne peut pas m’empêcher d’entrer et il ne peut que me demander gentiment de sortir. Si c’est le cas, je lui dirai qu’on n’a pas le choix et qu’il n’y a pas d’autre compartiments de libre. Je vous parie cent gallions (que je n’ai pas T.T) que cette personne est un Slytherin. Ou peut-être est-ce une fille, on ne sait jamais, de nos jours les looks sont assez diversifiés. Poussant la porte coulissante, j’aperçois tout de suite le chat qui est confortablement étalé sur la banquette, heureusement il n’est pas assez long pour faire le banc au complet et j’ai une place de choix où m’asseoir, juste sur le bord de la fenêtre. Je pose ma grosse malle dans le filet et prend place, puis, je regarder mon compagnon d’infortune.
Assez grand, je dirais qu’il doit avoir entre quinze et dix-sept ans. Plutôt menu pour un garçon, j’hésite vraiment à lui poser la question. Si ça se trouve il va me faire un de ces regards que seuls les bizarroïdes de leur genre savent faire. Vraiment, il me flanque la trouille cet élève ! Bon, il faudrait peut-être que je me décides à lui parler, je déteste ça le silence, et j’ai l’impression étrange que cette personne se sent vraiment seule, mais bon, avec une allure pareille il n’y a pas à se demander si elle se sent seule ou pas. C’est clair qu’il n’y a rien de joyeux en cet accoutrement. Arf… Il faudrait que j’arrête ce petit jeu, ce n’est pas le moment de juger, je ne la connais même pas. Si ça se trouve, c’est quelqu’un de vraiment génial. « Heu…Salut. J’adore tes cheveux, ça me rappelle un peu ma propre coupe. »
Sensationnel ! Je n’aurais vraiment pas pu trouver mieux ? Olala, je sens que je vais me faire rembarrer en beauté… Et puis ce n’est pas ma faute, comment voulez-vous que j’aie une conversation avec quelqu’un d’aussi peu bavard ? Étant une Hufflepuff, une vraie, je me dois de mettre mon nez dans les affaires des autres ! Non mais quesque je raconte ? Je deviens complètement givrée. Ça doit être cette atmosphère qui me brouille comme cela. Je jette un coup d’œil au paysage, histoire de m’imprégner d’un peu de joie. J’essaie un petit sourire… Waaa, pas fameux ! Je pose mes doigts sur mes lèvres, l’autre main occupée à replacer mon bandeau de pirate débile. Alors je me surprend à penser à ma sœur qui doit être en train de s’amuser avec ses copines, discutant des célèbres Marauders (ouais, honte à moi si je connais pas leurs noms n__n). Bon, je les aimes pas trop ces types-là, ils sont un peu trop « m’as-tu vu » à mon goût, mais c’est vrai qu’ils sont beaux. Je me vois pas parler d’eux durant des heures, par contre. ‘Faut croire que Sonate ne manque pas de ressources !
Je me demande ce que Katz est en train de faire, j’imagine qu’il dort encore… Je l’adore mon gros nounours. Merlin, s’il m’entendait il se mettrait bien à grogner de mécontentement et moi je me contenterais de lui faire un gros câlin et de m’enfuir en courant. Avec ma maladresse naturelle, je buterais sûrement dans les escaliers et m’étalerais sur le plancher avec une grosse bosse sur la tête T.T. J’ai hâte de voir quel cours on me réserve cette année. Les cours de Métamorphose sont vraiment difficiles, mais je crois que je serai capable de m’améliorer en DFCM, parce que j’ai beaucoup étudié cet été. Ne parlons pas du cours de Potion, j’imagine que je vais encore tomber avec des Slytherins ! Parfois, il m’arrive de me demander pourquoi j’aime autant venir à Hogwarts… Ça doit être parce que les desserts sont à volonté…
Toujours pas de signe de vie de la part de l’individu devant moi. Peut-être que je m’en suis pas rendue compte et que je parles à un mort ? Ouais, bon, ça m’étonnerait qu’ils utilisent le Hogwarts Express pour transporter les cadavres. En plus je l’ai vu bouger tout à l’heure, et les morts n’ont habituellement pas d’animaux de compagnie. Il faut vraiment que je parle, sinon je crois que je vais exploser. Et ben voilà, je me mets à gigoter sur la banquette. Bon allez, prends ton courage à deux mains, Clara, et ouvre la bouche, fais marcher tes cordes vocales. Je m’exécute, déterminée comme un taureau, mais le seul son qui sort de ma bouche, c’est une sorte de grognement étrange. Je vous l’avais dit ou je vous l’avais pas dit ? Maintenant que je n’ai pas assez parlé, je me retrouve muette. Je me racle la gorge, lance quelques excuses et poursuit : « Heu…Tu trouves pas que c’est long le trajet ? C’est vrai, ils ne pourraient pas inventer un truc, je ne sais pas, le Hogwarts Airplane, ça irait deux fois plus vite et on pourrait arriver à Hogwarts sans mourir de faim ! ».
Pourquoi j’ai dit ça, c’est complètement idiot ? Waaaa…Trouvez-moi un sac que je me le mettes sur la tête !
Et voilà, je suis pour la deuxième fois de ma vie, en train de faire mes adieux à mes parents. Edna n’arrête pas de me poser des questions, s’inquiétant du fait que je n’aie apparemment aucune amie à aller voir alors que Sonate se pavane en compagnie d’une horde de blondasse en minijupe. Je ne la blâme pas, avec sa beauté, elle ne pouvait faire autrement que de tomber entre les griffes acérées de ce genre de filles. Papa fait une tête assez significative, il déteste que sa « grande fille » soit en compagnie de dindes pareilles, mais je crois qu’au fond, il est heureux pour elle. Il cache toujours ses sentiments, mais il m’a déjà dit qu’il était fier de nous et je le crois. Je fais un câlin à ma mère, lui disant que je l’aime et que je lui écrirai souvent, je n’ai aucune gêne à démontrer de l’affection à mes parents, de toute manière, l’apparence n’est pas quelque chose de bien important à mes yeux. Et voilà, c’est le tour de serrer mon père dans mes bras. Comme il est beau, grand… Ouais, bon, on a compris Clara, chut ! Il s’approche de mon oreille avec l’intention de me parler, je me demande ce qu’il peut bien avoir à me dire. « S’il t’arrivait de t’enticher d’un garçon, comme Sonate, pourrais-tu s’il te plait lui demander son adresse, que j’aille « discuter » un peu avec lui ? »
Papa est le genre de personne qui blague en gardant un ton neutre. Comme je le connais très bien, je sais quand rire et quand ne pas rire et ce qu’il venait de me dire avait le mérite d’être assez comique. Je pose un léger bisou sur sa joue et je demande à un ami de ma sœur de monter ma grosse malle. Après un dernier signe de la main, je me mets à la recherche d’un compartiment. Je me sens vraiment très heureuse, parce que je suis complètement dans mon élément. Hogwarts est fait pour moi, je suis faite pour être une sorcière.
Je devais me douter qu’à une heure pareille, il n’y aurait plus beaucoup de place dans les compartiments. Je vois un Ravenclaw de première année s’arrêter à peu près trois secondes devant un compartiment apparemment vide (Yeah, pour une fois que j’ai de la chance !) avant de repartir. Intriguée, je jette un coup d’œil par la fenêtre, il y a quelqu’un dont je n’arrive pas à identifier le sexe qui est en train de gribouiller dans un carnet. Je décide d’entrer, après tout, cette personne ne peut pas m’empêcher d’entrer et il ne peut que me demander gentiment de sortir. Si c’est le cas, je lui dirai qu’on n’a pas le choix et qu’il n’y a pas d’autre compartiments de libre. Je vous parie cent gallions (que je n’ai pas T.T) que cette personne est un Slytherin. Ou peut-être est-ce une fille, on ne sait jamais, de nos jours les looks sont assez diversifiés. Poussant la porte coulissante, j’aperçois tout de suite le chat qui est confortablement étalé sur la banquette, heureusement il n’est pas assez long pour faire le banc au complet et j’ai une place de choix où m’asseoir, juste sur le bord de la fenêtre. Je pose ma grosse malle dans le filet et prend place, puis, je regarder mon compagnon d’infortune.
Assez grand, je dirais qu’il doit avoir entre quinze et dix-sept ans. Plutôt menu pour un garçon, j’hésite vraiment à lui poser la question. Si ça se trouve il va me faire un de ces regards que seuls les bizarroïdes de leur genre savent faire. Vraiment, il me flanque la trouille cet élève ! Bon, il faudrait peut-être que je me décides à lui parler, je déteste ça le silence, et j’ai l’impression étrange que cette personne se sent vraiment seule, mais bon, avec une allure pareille il n’y a pas à se demander si elle se sent seule ou pas. C’est clair qu’il n’y a rien de joyeux en cet accoutrement. Arf… Il faudrait que j’arrête ce petit jeu, ce n’est pas le moment de juger, je ne la connais même pas. Si ça se trouve, c’est quelqu’un de vraiment génial. « Heu…Salut. J’adore tes cheveux, ça me rappelle un peu ma propre coupe. »
Sensationnel ! Je n’aurais vraiment pas pu trouver mieux ? Olala, je sens que je vais me faire rembarrer en beauté… Et puis ce n’est pas ma faute, comment voulez-vous que j’aie une conversation avec quelqu’un d’aussi peu bavard ? Étant une Hufflepuff, une vraie, je me dois de mettre mon nez dans les affaires des autres ! Non mais quesque je raconte ? Je deviens complètement givrée. Ça doit être cette atmosphère qui me brouille comme cela. Je jette un coup d’œil au paysage, histoire de m’imprégner d’un peu de joie. J’essaie un petit sourire… Waaa, pas fameux ! Je pose mes doigts sur mes lèvres, l’autre main occupée à replacer mon bandeau de pirate débile. Alors je me surprend à penser à ma sœur qui doit être en train de s’amuser avec ses copines, discutant des célèbres Marauders (ouais, honte à moi si je connais pas leurs noms n__n). Bon, je les aimes pas trop ces types-là, ils sont un peu trop « m’as-tu vu » à mon goût, mais c’est vrai qu’ils sont beaux. Je me vois pas parler d’eux durant des heures, par contre. ‘Faut croire que Sonate ne manque pas de ressources !
Je me demande ce que Katz est en train de faire, j’imagine qu’il dort encore… Je l’adore mon gros nounours. Merlin, s’il m’entendait il se mettrait bien à grogner de mécontentement et moi je me contenterais de lui faire un gros câlin et de m’enfuir en courant. Avec ma maladresse naturelle, je buterais sûrement dans les escaliers et m’étalerais sur le plancher avec une grosse bosse sur la tête T.T. J’ai hâte de voir quel cours on me réserve cette année. Les cours de Métamorphose sont vraiment difficiles, mais je crois que je serai capable de m’améliorer en DFCM, parce que j’ai beaucoup étudié cet été. Ne parlons pas du cours de Potion, j’imagine que je vais encore tomber avec des Slytherins ! Parfois, il m’arrive de me demander pourquoi j’aime autant venir à Hogwarts… Ça doit être parce que les desserts sont à volonté…
Toujours pas de signe de vie de la part de l’individu devant moi. Peut-être que je m’en suis pas rendue compte et que je parles à un mort ? Ouais, bon, ça m’étonnerait qu’ils utilisent le Hogwarts Express pour transporter les cadavres. En plus je l’ai vu bouger tout à l’heure, et les morts n’ont habituellement pas d’animaux de compagnie. Il faut vraiment que je parle, sinon je crois que je vais exploser. Et ben voilà, je me mets à gigoter sur la banquette. Bon allez, prends ton courage à deux mains, Clara, et ouvre la bouche, fais marcher tes cordes vocales. Je m’exécute, déterminée comme un taureau, mais le seul son qui sort de ma bouche, c’est une sorte de grognement étrange. Je vous l’avais dit ou je vous l’avais pas dit ? Maintenant que je n’ai pas assez parlé, je me retrouve muette. Je me racle la gorge, lance quelques excuses et poursuit : « Heu…Tu trouves pas que c’est long le trajet ? C’est vrai, ils ne pourraient pas inventer un truc, je ne sais pas, le Hogwarts Airplane, ça irait deux fois plus vite et on pourrait arriver à Hogwarts sans mourir de faim ! ».
Pourquoi j’ai dit ça, c’est complètement idiot ? Waaaa…Trouvez-moi un sac que je me le mettes sur la tête !
Clara Da- Invité
Re: Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
J’ai tôt fait de regretter mes pensées positives, à savoir l’envie d’avoir un peu de compagnie pour le trajet. Ce ne fut que quelques secondes à peine avant le départ du train qu’on vint me déranger pour de bon. Je dis ça parce que quelques élèves ont ouvert ma porte par mégarde, avant de s’excuser délibérément et de quitter le compartiment. Souvent, c’était des élèves de premier cycle, de toutes maisons confondues. Même les Slytherin avaient eu peur de ma tronche, pour être franche. Sur le coup, j’avais été bien heureuse qu’ils aient l’idée de déguerpir, car je leur aurais probablement décapité la tête avant même qu’ils aient eu la chance de voir Hogwarts – particulièrement le groupe de gamines de Gryffindor accoutrées comme des prostituées. Mais encore là, je les aurais préférées au cauchemar qui décida de squatter mon espace vital.
Le cauchemar en question était une niaise d’Hufflepuff que je croyais reconnaître. Une certaine Darwell, si je ne m’abuse. Avec le caractère et le physique qu’elle a, pas étonnant qu’elle soit une bonne prise pour les railleries des Slytherin de son âge. D’après les rumeurs qui courent, ça serait sa mère qui, prise d’un habituel épisode psychotique, lui aurait crevé l’œil droit avec un couteau de cuisine. Il y existe plusieurs variantes, mais personnellement, je n’y crois pas trop. Il en existerait une autre qui raconterait qu’elle se l’aurait elle-même blessé en jouant dans les fleurs de sa mère. Beaucoup plus crédible, si vous voulez mon avis. Elle a l’air si idiote et étourdie que cette hypothèse ne m’étonnerais même pas; bien plus que celle du couteau en tout cas. Elle n’a en aucun point le profil d’une enfant maltraitée, si vous voulez mon avis. Et ne me demandez pas pourquoi je sais tout ça : dînant souvent seule, je m’amusais parfois à écouter les discussions des autres qui m’entourent – et Dieu sais que les verts adorent raconter des histoires! -, et comme j’ai une excellente mémoire, tout ça est resté dans ma tête. Surtout que j'ai bien pris soin de l'ajouter à ma liste noire de personne à éviter absolument.
-Heu…Salut. J’adore tes cheveux, ça me rappelle un peu ma propre coupe.
La réplique est si naïve que j’en ai presqu’envie de rire. Je dis bien presque, car je n’arrive même pas à me rappeler la dernière fois qu’un simple rictus a franchis mes lèvres. Je ne prends même pas la peine de lever le regard vers elle, trouvant préférable de tout simplement l’ignorer. Je ne peux peut-être pas l’obliger à déguerpir, mais je peux bien essayer de la faire taire. Parce que je crains qu’elle ne décide de sortir par elle-même, la garce. Je l’ignore donc royalement, comme je sais si bien le faire, et tourne le regard vers la fenêtre. Ça ne sert à rien de m’acharner sur un parchemin puisque mon inspiration a apparemment décidé de me faire pâtir, aujourd’hui. C’était vraiment pas le temps, faut dire. Parce que là, je n’aurai aucune raison de ne pas lui répondre si la jeunesse me parle. Heureusement, pour l’instant, elle ne semble pas vouloir prendre parole. Mais ce ne saurait durer, je le sens très bien. Juste à la manière qu’elle s’agite sur son banc, il n’y a aucun doute. Je pourrais presque entamer un décompte : Dix, Neuf, Huit, Sept, Six, Cin-
-Heu…Tu trouves pas que c’est long le trajet ? C’est vrai, ils ne pourraient pas inventer un truc, je ne sais pas, le Hogwarts Airplane, ça irait deux fois plus vite et on pourrait arriver à Hogwarts sans mourir de faim !
Je pousse un soupir, tourne la tête vers elle. Ah, ben ce n’est pas si pire; au moins elle semble se rendre compte qu’elle raconte des choses stupides. Je la considère un moment en silence, ne cachant aucunement ce que je suis en train de faire. Tant pis si elle a la frousse, ce n’est certainement pas ça qui me dérangerais.
-Je mettrais ma main au feu que ça serais plus intéressant si tu rejoignais des gens de ton calibre, que je me contente de dire, retournant le regard vers le décors qui défilait à l’extérieur.
De mon fort intérieur, j’espère que cette idiote a compris la subtilité de mon message. Quoique peut-être gagnerais-je à y aller plus directement? C’est vrai qu’elle n’as pas l’air d’un génie, probablement qu’elle ne comprendrait pas que je n’ai aucune envie de rester avec elle pour le reste du trajet. Si jamais elle ne réalise pas l’ampleur de mon ennui de l’avoir auprès de moi, je lui dirai franchement. Ouais. Rien de tel qu’un peu de franchise pour faire comprendre aux tête forte ce qu’on ressent.
Le cauchemar en question était une niaise d’Hufflepuff que je croyais reconnaître. Une certaine Darwell, si je ne m’abuse. Avec le caractère et le physique qu’elle a, pas étonnant qu’elle soit une bonne prise pour les railleries des Slytherin de son âge. D’après les rumeurs qui courent, ça serait sa mère qui, prise d’un habituel épisode psychotique, lui aurait crevé l’œil droit avec un couteau de cuisine. Il y existe plusieurs variantes, mais personnellement, je n’y crois pas trop. Il en existerait une autre qui raconterait qu’elle se l’aurait elle-même blessé en jouant dans les fleurs de sa mère. Beaucoup plus crédible, si vous voulez mon avis. Elle a l’air si idiote et étourdie que cette hypothèse ne m’étonnerais même pas; bien plus que celle du couteau en tout cas. Elle n’a en aucun point le profil d’une enfant maltraitée, si vous voulez mon avis. Et ne me demandez pas pourquoi je sais tout ça : dînant souvent seule, je m’amusais parfois à écouter les discussions des autres qui m’entourent – et Dieu sais que les verts adorent raconter des histoires! -, et comme j’ai une excellente mémoire, tout ça est resté dans ma tête. Surtout que j'ai bien pris soin de l'ajouter à ma liste noire de personne à éviter absolument.
-Heu…Salut. J’adore tes cheveux, ça me rappelle un peu ma propre coupe.
La réplique est si naïve que j’en ai presqu’envie de rire. Je dis bien presque, car je n’arrive même pas à me rappeler la dernière fois qu’un simple rictus a franchis mes lèvres. Je ne prends même pas la peine de lever le regard vers elle, trouvant préférable de tout simplement l’ignorer. Je ne peux peut-être pas l’obliger à déguerpir, mais je peux bien essayer de la faire taire. Parce que je crains qu’elle ne décide de sortir par elle-même, la garce. Je l’ignore donc royalement, comme je sais si bien le faire, et tourne le regard vers la fenêtre. Ça ne sert à rien de m’acharner sur un parchemin puisque mon inspiration a apparemment décidé de me faire pâtir, aujourd’hui. C’était vraiment pas le temps, faut dire. Parce que là, je n’aurai aucune raison de ne pas lui répondre si la jeunesse me parle. Heureusement, pour l’instant, elle ne semble pas vouloir prendre parole. Mais ce ne saurait durer, je le sens très bien. Juste à la manière qu’elle s’agite sur son banc, il n’y a aucun doute. Je pourrais presque entamer un décompte : Dix, Neuf, Huit, Sept, Six, Cin-
-Heu…Tu trouves pas que c’est long le trajet ? C’est vrai, ils ne pourraient pas inventer un truc, je ne sais pas, le Hogwarts Airplane, ça irait deux fois plus vite et on pourrait arriver à Hogwarts sans mourir de faim !
Je pousse un soupir, tourne la tête vers elle. Ah, ben ce n’est pas si pire; au moins elle semble se rendre compte qu’elle raconte des choses stupides. Je la considère un moment en silence, ne cachant aucunement ce que je suis en train de faire. Tant pis si elle a la frousse, ce n’est certainement pas ça qui me dérangerais.
-Je mettrais ma main au feu que ça serais plus intéressant si tu rejoignais des gens de ton calibre, que je me contente de dire, retournant le regard vers le décors qui défilait à l’extérieur.
De mon fort intérieur, j’espère que cette idiote a compris la subtilité de mon message. Quoique peut-être gagnerais-je à y aller plus directement? C’est vrai qu’elle n’as pas l’air d’un génie, probablement qu’elle ne comprendrait pas que je n’ai aucune envie de rester avec elle pour le reste du trajet. Si jamais elle ne réalise pas l’ampleur de mon ennui de l’avoir auprès de moi, je lui dirai franchement. Ouais. Rien de tel qu’un peu de franchise pour faire comprendre aux tête forte ce qu’on ressent.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
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Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
Pas besoin d’être dans la tête de mon compagnon pour savoir qu’il se moque allègrement de moi. Je commence à connaître cela, puisque tous les Slytherins sont comme ça avec moi. D’autres, au contraire, m’ignorent complètement et c’est probablement ce que cet élève mystère aurait fait si je n’avais pas eu l’idée stupide d’engager une conversation avec lui. Si j’avais eu une once de courage, je lui aurai sûrement lancé d’un ton d’aiguille que je peux bien parler à qui je veux, mais je ne veux pas qu’elle me haïsse. Donc, pour me faire pardonner, je ferme ma grande bouche et pose ma tête sur mes genoux repliés contre mon corps. Assise de cette façon, je peux rêvasser tranquillement et je suis certaine de ne pas déranger la Slytherin. Oui, je suis maintenant presque certaine que c’est une fille de chez les verts. Sa voix pourrait la trahir, mais j’ai la certitude qu’un garçon ne pourrait pas être aussi maigre.
Le silence s’étend sur quelques minutes, je fais de mon mieux pour ne rien dire, engageant une conversation mentale avec mon petit cerveau. Enfin, il n’est pas si petit, mais les gens ont tant de préjugés à mon égard qu’il est clair que pour eux je suis assez stupide pour me faire crever l’œil par le couteau acéré de ma mère… Ce qui est totalement faux, je ne la laisserais pas faire ! La pauvre Edna ne mérite pas une réputation pareille, c’est ce maudit Ravenclaw de quatrième année qui a lancé cette rumeur, ce n’est pas très gentil…
Je m’ennuie un peu, le paysage est tellement morne et ordinaire. Des arbres, il n’y a que ça et des champs à perte de vue. Parfois, j’entrevois quelques maisons et un clocher d’église au loin, mais ce ne doit être qu’un petit village repoussé où tout le monde se connaît et insiste pour rapporter des ragots à qui mieux mieux. Je ne veux pas dire que j’ai quelque chose contre les gens qui vivent dans les villages, mais je préfère d’autant plus ma ville natale. Je revois dans ma tête ma jolie maison avec ses grandes fenêtres inondées de soleil et les rideaux orange qui constituent les seules parures de ma chambre. Mes souvenirs refont surface, ceux d’une jeune fille aux cheveux rouges foncés, d’un garçon au regard mélancolique et d’une petite rouquine rieuse. C’était comme ça avant qu’on atterrisse à Hogwarts. Il m’arrive de regretter ce temps-là, parce que c’était vraiment amusant…
Le temps passe, je n’ai toujours pas dit un mot et je dois vous avouer que j’en suis particulièrement fière. Après tout, ce n’est certainement pas l’une de mes habitudes que me taire et cela sera sûrement noté comme un exploit dans ma mémoire. Quesqu’on ferait pas pour rester dans un compartiment ? J’ai tout de même l’impression que ma présence muette ne suffit pas pour que ma compagne soit heureuse, enfin, façon de parler, car j’hésite encore sur la question. Est-ce que cette personne peut être heureuse ? Bref, je crois qu’elle aimerait d’avantage être seule et je peux comprendre parce que, quand même, c’est plaisant de se retrouver dans sa solitude, parfois. Sauf que là, je ne peux tout simplement pas sortir du compartiment et aller m’asseoir dans le corridor, je préférerais mourir de l’attaque d’un hippogriffe plutôt que de me retrouver isolé quelque part ! Je suis contente d’avoir de l’imagination, car ce serait bien trop dur pour moi de rester sans bavarder comme ça, mais avec toutes les pensées qui me traversent je peux facilement rester tranquille.
Sauf qu’au bout d’un moment, on a plus rien à penser…
« Euh… Tu crois qu’on arrive bientôt ? »
Ben quoi ? C’était une question tout à fait ordinaire qu’elle pourra facilement répondre d’un oui ou d’un non sans avoir à trop se casser la voix. Et puis, je ne suis pas très bonne pour estimer le temps qu’on passe dans le Hogwarts Express… Je n’ai jamais songé à aller m’acheter une montre, papa dit que je la perdrais s’il m’arrivait seulement le malheur de devoir l’enlever. Je n’ai donc pas osé contredire le bon et intelligent Carlisle Darwell et je me contente encore aujourd’hui d’aller demander l’heure aux autres ; bien sûr ça les énerves et il me trouve vraiment très « lourde », mais je m’en fiche un peu. Il faut bien que je sache quelle heure il est pour me rendre à mes cours, et puis, c’est beaucoup plus amusant de savoir quel heure il est quand on est à ce dit ‘cours’. Comme ça, si le prof’ s’éternise trop on peut lui dire qu’il est en retard sur son horaire !
Mon regard émeraude se tourne de nouveau vers la fenêtre, le soleil semble moins fort que ce matin, mais je n’arrive pas à me situer sur l’heure.
Le silence s’étend sur quelques minutes, je fais de mon mieux pour ne rien dire, engageant une conversation mentale avec mon petit cerveau. Enfin, il n’est pas si petit, mais les gens ont tant de préjugés à mon égard qu’il est clair que pour eux je suis assez stupide pour me faire crever l’œil par le couteau acéré de ma mère… Ce qui est totalement faux, je ne la laisserais pas faire ! La pauvre Edna ne mérite pas une réputation pareille, c’est ce maudit Ravenclaw de quatrième année qui a lancé cette rumeur, ce n’est pas très gentil…
Je m’ennuie un peu, le paysage est tellement morne et ordinaire. Des arbres, il n’y a que ça et des champs à perte de vue. Parfois, j’entrevois quelques maisons et un clocher d’église au loin, mais ce ne doit être qu’un petit village repoussé où tout le monde se connaît et insiste pour rapporter des ragots à qui mieux mieux. Je ne veux pas dire que j’ai quelque chose contre les gens qui vivent dans les villages, mais je préfère d’autant plus ma ville natale. Je revois dans ma tête ma jolie maison avec ses grandes fenêtres inondées de soleil et les rideaux orange qui constituent les seules parures de ma chambre. Mes souvenirs refont surface, ceux d’une jeune fille aux cheveux rouges foncés, d’un garçon au regard mélancolique et d’une petite rouquine rieuse. C’était comme ça avant qu’on atterrisse à Hogwarts. Il m’arrive de regretter ce temps-là, parce que c’était vraiment amusant…
Le temps passe, je n’ai toujours pas dit un mot et je dois vous avouer que j’en suis particulièrement fière. Après tout, ce n’est certainement pas l’une de mes habitudes que me taire et cela sera sûrement noté comme un exploit dans ma mémoire. Quesqu’on ferait pas pour rester dans un compartiment ? J’ai tout de même l’impression que ma présence muette ne suffit pas pour que ma compagne soit heureuse, enfin, façon de parler, car j’hésite encore sur la question. Est-ce que cette personne peut être heureuse ? Bref, je crois qu’elle aimerait d’avantage être seule et je peux comprendre parce que, quand même, c’est plaisant de se retrouver dans sa solitude, parfois. Sauf que là, je ne peux tout simplement pas sortir du compartiment et aller m’asseoir dans le corridor, je préférerais mourir de l’attaque d’un hippogriffe plutôt que de me retrouver isolé quelque part ! Je suis contente d’avoir de l’imagination, car ce serait bien trop dur pour moi de rester sans bavarder comme ça, mais avec toutes les pensées qui me traversent je peux facilement rester tranquille.
Sauf qu’au bout d’un moment, on a plus rien à penser…
« Euh… Tu crois qu’on arrive bientôt ? »
Ben quoi ? C’était une question tout à fait ordinaire qu’elle pourra facilement répondre d’un oui ou d’un non sans avoir à trop se casser la voix. Et puis, je ne suis pas très bonne pour estimer le temps qu’on passe dans le Hogwarts Express… Je n’ai jamais songé à aller m’acheter une montre, papa dit que je la perdrais s’il m’arrivait seulement le malheur de devoir l’enlever. Je n’ai donc pas osé contredire le bon et intelligent Carlisle Darwell et je me contente encore aujourd’hui d’aller demander l’heure aux autres ; bien sûr ça les énerves et il me trouve vraiment très « lourde », mais je m’en fiche un peu. Il faut bien que je sache quelle heure il est pour me rendre à mes cours, et puis, c’est beaucoup plus amusant de savoir quel heure il est quand on est à ce dit ‘cours’. Comme ça, si le prof’ s’éternise trop on peut lui dire qu’il est en retard sur son horaire !
Mon regard émeraude se tourne de nouveau vers la fenêtre, le soleil semble moins fort que ce matin, mais je n’arrive pas à me situer sur l’heure.
Clara Da- Invité
Re: Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
Me revoilà. Ça fait sept fois que je me tiens devant la plate-forme 9 3/4, sept fois que les moldus affluant de partout me donnent la nausée. Ce que je peux avoir hâte de franchir cette fichue barrière ! On aurait dit que le monde faisait tout pour nous compliquer la vie. Pourquoi les sorciers devaient rester cachés ? Ne sommes-nous pas fiers de notre nature ? Enfin, je me retourne vers mes parents qui semblent profondément dégoûtés de se retrouver une fois de plus ici. J'aurais cru qu'avec le départ d'Andro, ils montreraient un peu plus d'enthousiasme à venir nous reconduire, Bella et moi.
- Narcissa, Bellatrix, nous devons y aller maintenant, annonce ma mère.
J'acquiesce en même temps que ma soeur et mon père, le regard froid, nous salue avant de s'empresser de quitter les lieux. Je le comprends; la gare est infestée de moldus. Mais ses filles partent quand même pour plusieurs mois, j'aurais espéré un peu plus de sa part. Mais bon, c'est mon père et il ne changera pas en un clin d'oeil. J'ai droit à un baiser sur le front de la part de ma mère, puis cette dernière s'empresse de rejoindre mon père qui est déjà assez loin. Ils trouveront sûrement un coin tranquille pour transplaner jusqu'à la maison. C'est avec sursaut que j'entend ma petite soeur m'adresser la parole.
*Elle parle maintenant ? Bonne nouvelle, il y a encore espoir*
Le regard sarcastique, je tourne vers elle un visage intéressé. Elle pousse un soupire avant de lever les yeux au ciel. Elle sait que je suis en train de me moquer d'elle, mais elle sait également que j'ai raison de le faire. Durant l'été, elle a dû parler... quoi, six fois maximum ? Je ne sais pas pour quelle raison elle fait voeu de silence, mais ça m'agace profondément. Je veux bien comprendre si elle se rebelle contre "l'autorité parentale", mais moi je suis quoi, une idiote ? Elle peut bien continuer à me parler, je ne vais pas commencer à lui crier des ordres par la tête.
- Cissa, on y va ? Le train va partir, dit Bellatrix.
Pour tout réponse, j'éclate de rire. Ça fait du bien ! Je n'avais pas rit depuis des semaines. Il fallait bien que ce soit Bellatrix qui me mette dans un état pareil !
- Tu ne parles pas durant tout l'été et c'est tout ce que tu trouves à me dire ? je lance, sur un ton amusé.Il est passé où le moulin à paroles ?
Elle m'adresse un regard glacial et je n'ajoute rien. Je ne suis pas stupide, je sais quand il vaut mieux se taire. Bellatrix a beau être ma petite soeur, elle me fait peur parfois. Elle paraît si... si inhumaine certains jours, que je crains qu'un beau jour elle ne soit perdue à jamais. Si je pouvais faire quelque chose... mais sa soif de pouvoir et son ambition plutôt sombre ont le dessus sur tout. J'espère qu'elle s'en rendra compte avant que tout soit trop tard. Bref, c'est dans un silence des plus révélateurs que je marche d'un pas rapide en direction de la barrière. Comme toujours, il y a cette petite crainte de foncer droit dans un mur qui me fait sourire. Je n'y peux rien. Chaque fois, j'ai l'impression que je ne passerai pas au travers, que je vais foncer dessus ! Mais comme toujours, quand j'ouvre les yeux je vois le Poudlard Express qui semble presque m'attendre. Bella me rejoint quelques secondes plus tard et je lui souhaite un bon voyage avant de filer.
J'ai hâte de rejoindre des gens que je connais. Je n'ai vu personne cet été. Normal, ils habitent tous trop loin. C'est pour cela que la seule place où j'aime passer mon temps, c'est dans cette école. Avec ceux sur qui je peux toujours compter. Pas dans une famille où je me sens obligée de servir un sorcier ténébreux. Ça ne m'intéresse pas vraiment. Je ne vais pas l'empêcher de faire ce qu'il DOIT faire, mais être au service de quelqu'un, qu'il se nomme Lord Voldemort ou pas, ne me me tente aucunement.
Lentement, je déambule le long des wagons, cherchant un compartiment vide, ou qui contient des gens avec qui j'ai envie de discuter. Aucune trace de mes amis. Arrivée au fond, je me dis qu'ils sont probablement dispersés un peu partout et je me résigne. Je prends alors le premier que je vois. Il ne contient que deux personnes. Quelqu'un de ma maison et l'autre de... Hufflepuff ? Je remarque le bandeau qui cache un de ses yeux. C'est elle dont tous mes amis se moquent. Parfait, un peu d'action ! J'entre discrètement et prend place, ne demandant l'avis de personne. Narcissa Black n'a pas besoin de demander. Elle s'asseoi et si quelqu'un s'y objecte, il le regrette. C'est tout.
Je ne dis rien, me contentant seulement de garder la tête haute.
- Narcissa, Bellatrix, nous devons y aller maintenant, annonce ma mère.
J'acquiesce en même temps que ma soeur et mon père, le regard froid, nous salue avant de s'empresser de quitter les lieux. Je le comprends; la gare est infestée de moldus. Mais ses filles partent quand même pour plusieurs mois, j'aurais espéré un peu plus de sa part. Mais bon, c'est mon père et il ne changera pas en un clin d'oeil. J'ai droit à un baiser sur le front de la part de ma mère, puis cette dernière s'empresse de rejoindre mon père qui est déjà assez loin. Ils trouveront sûrement un coin tranquille pour transplaner jusqu'à la maison. C'est avec sursaut que j'entend ma petite soeur m'adresser la parole.
*Elle parle maintenant ? Bonne nouvelle, il y a encore espoir*
Le regard sarcastique, je tourne vers elle un visage intéressé. Elle pousse un soupire avant de lever les yeux au ciel. Elle sait que je suis en train de me moquer d'elle, mais elle sait également que j'ai raison de le faire. Durant l'été, elle a dû parler... quoi, six fois maximum ? Je ne sais pas pour quelle raison elle fait voeu de silence, mais ça m'agace profondément. Je veux bien comprendre si elle se rebelle contre "l'autorité parentale", mais moi je suis quoi, une idiote ? Elle peut bien continuer à me parler, je ne vais pas commencer à lui crier des ordres par la tête.
- Cissa, on y va ? Le train va partir, dit Bellatrix.
Pour tout réponse, j'éclate de rire. Ça fait du bien ! Je n'avais pas rit depuis des semaines. Il fallait bien que ce soit Bellatrix qui me mette dans un état pareil !
- Tu ne parles pas durant tout l'été et c'est tout ce que tu trouves à me dire ? je lance, sur un ton amusé.Il est passé où le moulin à paroles ?
Elle m'adresse un regard glacial et je n'ajoute rien. Je ne suis pas stupide, je sais quand il vaut mieux se taire. Bellatrix a beau être ma petite soeur, elle me fait peur parfois. Elle paraît si... si inhumaine certains jours, que je crains qu'un beau jour elle ne soit perdue à jamais. Si je pouvais faire quelque chose... mais sa soif de pouvoir et son ambition plutôt sombre ont le dessus sur tout. J'espère qu'elle s'en rendra compte avant que tout soit trop tard. Bref, c'est dans un silence des plus révélateurs que je marche d'un pas rapide en direction de la barrière. Comme toujours, il y a cette petite crainte de foncer droit dans un mur qui me fait sourire. Je n'y peux rien. Chaque fois, j'ai l'impression que je ne passerai pas au travers, que je vais foncer dessus ! Mais comme toujours, quand j'ouvre les yeux je vois le Poudlard Express qui semble presque m'attendre. Bella me rejoint quelques secondes plus tard et je lui souhaite un bon voyage avant de filer.
J'ai hâte de rejoindre des gens que je connais. Je n'ai vu personne cet été. Normal, ils habitent tous trop loin. C'est pour cela que la seule place où j'aime passer mon temps, c'est dans cette école. Avec ceux sur qui je peux toujours compter. Pas dans une famille où je me sens obligée de servir un sorcier ténébreux. Ça ne m'intéresse pas vraiment. Je ne vais pas l'empêcher de faire ce qu'il DOIT faire, mais être au service de quelqu'un, qu'il se nomme Lord Voldemort ou pas, ne me me tente aucunement.
Lentement, je déambule le long des wagons, cherchant un compartiment vide, ou qui contient des gens avec qui j'ai envie de discuter. Aucune trace de mes amis. Arrivée au fond, je me dis qu'ils sont probablement dispersés un peu partout et je me résigne. Je prends alors le premier que je vois. Il ne contient que deux personnes. Quelqu'un de ma maison et l'autre de... Hufflepuff ? Je remarque le bandeau qui cache un de ses yeux. C'est elle dont tous mes amis se moquent. Parfait, un peu d'action ! J'entre discrètement et prend place, ne demandant l'avis de personne. Narcissa Black n'a pas besoin de demander. Elle s'asseoi et si quelqu'un s'y objecte, il le regrette. C'est tout.
Je ne dis rien, me contentant seulement de garder la tête haute.
Narcissa Black- Nombre de messages : 82
Date d'inscription : 28/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17 ans
Re: Une nouvelle année qui commence: Je veux mourrir
[Désolée c'est hyper court T__T mais j'ai eu de la misère à faire mon post alors :S J'suis désolée T_T]
Finalement, la gamine semble avoir compris mon message, et réussis à garder le silence durant un certain temps, chose qui m’étonne moi-même. Sincèrement, j’avais cru qu’elle aurait tout de même continué à me parler pendant tout le trajet. Mais non, elle reste assise bien tranquille à regarder le paysage défiler sous ses grands yeux innocents. Malgré tout, j’aurais presque espéré qu’elle continue à m’emmerder, j’aurais au moins eu de quoi m’occuper pour le trajet. Parce que le temps commence à être long, et que l’observation de la faune n’est pas vraiment un de mes passe-temps.
-Euh… Tu crois qu’on arrive bientôt ?
Et voilà! Je me doutais bien que cette gamine ne réussirait pas à rester silencieuse bien longtemps. J’ai peut-être une tête de tueur, je crois ne tout de même pas être en mesure d’empêcher une gosse dans son genre à fermer sa grande trappe. Oh oui bien sûr, j’avais un peu espérer au plus profond de moi qu’elle prononce quelques mots pour briser cet ennui, mais j’aurais préféré quelque chose de plus… enfantin, immature? Pas que je considère sa question bien intelligente, parce que ce n’est tout de même pas la première fois qu’elle se rend à Hogwarts et qu’elle devait bien se souvenir qu’on n’arrivait pas avant le coucher du Soleil, mais… Je n’ai là aucune raison de lui en vouloir, de l’ennuyer, de lui répondre bêtement ou toutes autres réactions qui auraient pu avoir un tant sois peu d’intérêt. Je tourne donc la tête vers elle quelques secondes, bras et jambes croisés puis soupire :
-Si au moins… Ça fait cinq ans que je prends ce train et on est toujours arrivés tard dans la soirée, alors ça m’étonnerais qu’ils aient décidés de faire changement cette année.
Un semblant de conversation? Pas du tout, ce n’est que de l’occupation. Parce que je n’ai pas nécessairement envie de passer le trajet à ne rien faire, alors aussi bien se distraire avec ce que l’on a. Et si jamais cette gamine croit par la suite qu’on est devenues copines simplement après quelques échanges, je n’aurai qu’à lui répondre froidement que je me fiche complètement de sa petite personne et que je ne lui ai parlé que pour tuer le temps. C’est toujours drôle de dire aux autres ce genre de choses : ils se sentent utilisés et humiliés. Particulièrement les bambins dans son genre.
Quelque temps plus tard, j’entends la porte du compartiment s’ouvrir à nouveau. Seigneur, ne me dites pas que c’est un ami de Darwell qui viens s’incruster dans mon espace vital, ou je ne me porte pas responsable de mes actes. À moins que ce potentiel ami ne sois venu pour la kidnapper et l’amener ailleurs? Si c’est le cas, je crois que j’aurai un début d’admiration pour ce gamin l’instant de quelques secondes. Mais à peine avais-je commencé à me réjouir intérieurement de cette possibilité que mes espoirs tombèrent à l’eau. Ayant lancé un regard vers l’intrus, j’eut craint qu’il – ou plus précisément elle – sois du genre à se tenir avec quelqu’un comme la Hufflepuff. Une Slytherin, tout comme moi, qui semble bien se foutre complètement de notre présence, un peu comme si elle était beaucoup trop bien pour qu’elle daigne nous jeter ne serais-ce qu’un seul regard. Mais bon, c’est compréhensible au fond : celle qui est affectueusement surnommée avec ironie « princesse » par ceux qui la déteste ne peut tout de même pas s’adresser à des gens de basse dignité comme nous. Particulièrement une gamine comme Darwell qui n'as même pas la chance d'être admise à Slyterin. Décidément, cette histoire de maisons, c'est vraiment n'importe quoi.
Finalement, la gamine semble avoir compris mon message, et réussis à garder le silence durant un certain temps, chose qui m’étonne moi-même. Sincèrement, j’avais cru qu’elle aurait tout de même continué à me parler pendant tout le trajet. Mais non, elle reste assise bien tranquille à regarder le paysage défiler sous ses grands yeux innocents. Malgré tout, j’aurais presque espéré qu’elle continue à m’emmerder, j’aurais au moins eu de quoi m’occuper pour le trajet. Parce que le temps commence à être long, et que l’observation de la faune n’est pas vraiment un de mes passe-temps.
-Euh… Tu crois qu’on arrive bientôt ?
Et voilà! Je me doutais bien que cette gamine ne réussirait pas à rester silencieuse bien longtemps. J’ai peut-être une tête de tueur, je crois ne tout de même pas être en mesure d’empêcher une gosse dans son genre à fermer sa grande trappe. Oh oui bien sûr, j’avais un peu espérer au plus profond de moi qu’elle prononce quelques mots pour briser cet ennui, mais j’aurais préféré quelque chose de plus… enfantin, immature? Pas que je considère sa question bien intelligente, parce que ce n’est tout de même pas la première fois qu’elle se rend à Hogwarts et qu’elle devait bien se souvenir qu’on n’arrivait pas avant le coucher du Soleil, mais… Je n’ai là aucune raison de lui en vouloir, de l’ennuyer, de lui répondre bêtement ou toutes autres réactions qui auraient pu avoir un tant sois peu d’intérêt. Je tourne donc la tête vers elle quelques secondes, bras et jambes croisés puis soupire :
-Si au moins… Ça fait cinq ans que je prends ce train et on est toujours arrivés tard dans la soirée, alors ça m’étonnerais qu’ils aient décidés de faire changement cette année.
Un semblant de conversation? Pas du tout, ce n’est que de l’occupation. Parce que je n’ai pas nécessairement envie de passer le trajet à ne rien faire, alors aussi bien se distraire avec ce que l’on a. Et si jamais cette gamine croit par la suite qu’on est devenues copines simplement après quelques échanges, je n’aurai qu’à lui répondre froidement que je me fiche complètement de sa petite personne et que je ne lui ai parlé que pour tuer le temps. C’est toujours drôle de dire aux autres ce genre de choses : ils se sentent utilisés et humiliés. Particulièrement les bambins dans son genre.
Quelque temps plus tard, j’entends la porte du compartiment s’ouvrir à nouveau. Seigneur, ne me dites pas que c’est un ami de Darwell qui viens s’incruster dans mon espace vital, ou je ne me porte pas responsable de mes actes. À moins que ce potentiel ami ne sois venu pour la kidnapper et l’amener ailleurs? Si c’est le cas, je crois que j’aurai un début d’admiration pour ce gamin l’instant de quelques secondes. Mais à peine avais-je commencé à me réjouir intérieurement de cette possibilité que mes espoirs tombèrent à l’eau. Ayant lancé un regard vers l’intrus, j’eut craint qu’il – ou plus précisément elle – sois du genre à se tenir avec quelqu’un comme la Hufflepuff. Une Slytherin, tout comme moi, qui semble bien se foutre complètement de notre présence, un peu comme si elle était beaucoup trop bien pour qu’elle daigne nous jeter ne serais-ce qu’un seul regard. Mais bon, c’est compréhensible au fond : celle qui est affectueusement surnommée avec ironie « princesse » par ceux qui la déteste ne peut tout de même pas s’adresser à des gens de basse dignité comme nous. Particulièrement une gamine comme Darwell qui n'as même pas la chance d'être admise à Slyterin. Décidément, cette histoire de maisons, c'est vraiment n'importe quoi.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
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H74 :: Initiation :: Auditions
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