Onotachi Tsukimi
3 participants
H74 :: Initiation :: Présentations :: Étudiants :: Ravenclaw
Page 1 sur 1
Onotachi Tsukimi
Nom : Onotachi. Cela vous dit peut-être quelque chose, car la plupart des objets magiques venant du Japon sont produits par la compagnie appartenant à ma famille.
Prénom : Tsukimi. Mon père se passionnait pour tout ce qui avait un lien quelconque avec l’astronomie. Je dirais que c’est en grande partie pour cette raison que mon prénom signifie « contemplation du clair de lune ». Cependant, la plupart du monde m’appelle Tsuki (lune). Heureusement pour moi, peu de personne (voire aucune) ne parle japonais.
Âge : Je ne suis né le 14 février. Et oui, le jour de la Saint Valentin. Si vous êtes un tantinet intelligent, vous devriez savoir quel âge j’ai. Mais cela m’étonnerait beaucoup que vous sachiez compter jusqu’à 16.
Année : Puisque je n’étudiais pas ici auparavant, c’est ma première année à Hogwarts. Cependant, comme vous l’aurez imaginé, je suis en sixième année.
Maison : Ravenclaw, bien que je n’ai pas tout à fait saisi ce que c’était. De toute manière, je sens que je ne vais pas aimer. Cependant, je me demande pourquoi il y a des représentations d’animaux. Je parle bien entendu du lion, du serpent, de l’aigle et du blaireau.
Animal : Je possède un chat noir qui se prénomme Juusan (Treize). Ce n’est pas que je sois superstitieux, seulement je l’ai reçu pour mon treizième anniversaire le 13 février. Difficile de ne pas se plonger dans la tentation de nommer cet animal Juusan.
Matière Favorite : J’aime bien la divination. Boire du thé et dire des sornettes à longueur de journée est quelque chose que j’apprécie. Il est si facile pour moi d’exceller dans cette matière que je ne peux m’empêcher de l’adorer.
Hobbies : Si charmer les autres est un hobbies, alors c’est celui que je déteste le plus. Bien que j’aime les personnes du même sexe que moi, je rejette obstinément les autres. Mais bon, le sujet était les hobbies. Je crois que j’aime la lecture. Toutes ces histoires qui finissent bien, j’aimerais y croire, bien que je sais pertinemment que dans la vrai vie cela ne finit jamais ainsi.
Bande/Amis : Amis ? Je ne vois pas l’importance d’en avoir. Pour moi, cela n’est qu’une perte de
temps. S’il faut vraiment que je me lie avec quelqu’un, je ferai une sélection très minutieuse. Je n’ai, tout de même, pas envie de faire ami ami avec n’importe qui. Surtout que les autres m’exaspèrent plus qu’autre chose. Mieux vaut être seul que de se faire trahir…
Histoire : Lorsque mon père, Yuki, rencontra ma mère, il fut immédiatement sous le charme et cela semblait être réciproque. Or, c’était ce qui semblait être et c’était ce que mon père s’efforçait de croire. Beliana était une vélane qui voulait une seule chose, avoir une descendance digne de ce nom. À vrai dire, elle mettait le grappin sur tous les hommes possible pour engendrer l’enfant parfait. Par la suite, elle s’en allait sans un seul regard vers son amant et l’enfant qu’elle avait mis au monde. Elle abandonnait ses enfants à leur père avant de poursuivre sa « mission », sans réellement savoir si l’enfant qu’elle venait de mettre au monde était l’être élu.
Je me rappelle que mon père en a toujours voulu à ma mère. Et je comprenais la tristesse qu’il éprouvait en repensant à cette femme qui l’avait quitté dès qu’elle avait accouché. Lorsque j’étais enfant, je demandais souvent pourquoi je n’avais pas de maman comme tous les autres enfants de mon école. Il me répondait à chaque fois que c’était parce que j’étais unique et qu’il ne voulait pas me partager avec une autre personne. Après cette réponse, il me disait toujours qu’il m’aimait et ébouriffait mes cheveux blonds. Petit, j’acceptais cette réponse, mais lorsque je grandis pour avoir un tant soit peu de jugeote, je n’ai pu accepté ce que mon père me disait. Ce fut à l’âge de six ou sept ans que je lui ai demandé de me dire la vérité. J’étais encore jeune et pourtant, je voyais bien qu’il me mentait. Je me rappelle encore de la conversation que nous avons eue.
« Ta mère était une femme formidable et d’une beauté exceptionnelle. Tu lui ressembles en tout point. Je suis sûre qu’elle voudra te rencontrer un jour… Mais pour l’instant, elle est très occupée
ailleurs.
-Otousan (papa), pourquoi tu ne me parles jamais d’elle. Pourquoi n’est-elle pas ici, avec nous ? Que fait-elle loin de nous ? … »
Ce fut après plusieurs questions que mon géniteur consentie à me dire la vérité. Il me raconta leur rencontre, l’amour qu’il lui portait, le moment où il fut l’homme le plus heureux en sachant qu’il allait devenir père. Il me raconta le fait qu’il demanda la main de ma mère, mais qu’elle lui dit qu’elle ne voulait pas se marier tout de suite. Il n’avait pas contesté son refus, il l’aimait trop pour cela. Cependant, lorsque l’accouchement ce fut, ma mère me mis dans les bras de mon père et lui dit qu’un seul mot « sayonara » (adieu). Il continua de me parler, me disant qu’il en voulait à ma mère, parce qu’il l’aimait toujours et qu’il attendait son retour. Malgré mon jeune âge, je comprenais tout. Ma mère ne méritait rien et mon père était idiot de l’aimer autant. Elle avait refusé de se marier et elle l’avait abandonné ainsi que son enfant. Est-ce que cela avait été un jeu pour ma mère ? Certainement. Je me rappelle de ma réaction. J’avais serré les poings et en regardant mon père, je lui ai tenu ses paroles :
« Ba…ka… Baka (idiot) ! Tu ne te rends pas compte qu’elle s’est joué de toi ? Elle ne t’aime pas. Elle est partie et elle ne reviendra pas… Baka ! Comment fais-tu pour encore lui porter des sentiments ? Elle t’a abandonné… elle nous a abandonné ! »
J’ai couru. J’ai longtemps couru, les larmes aux yeux. Depuis toujours je me demandais pourquoi je n’avais pas de mère et à cet instant j’aurais préféré ne pas en avoir. Comme pour n’importe quoi, l’évènement s’oublia rapidement. Mon père et moi avions la même relation qu’avant et nous ne parlions jamais de Beliana. Seulement cette sérénité fut chamboulée lorsque pour mon dixième anniversaire mon père a commencé à me battre. Je n’avais pourtant rien fait de mal. Je ne voyais vraiment pas pourquoi il me frappait. Et pourtant, je n’osais même pas me protéger à cause de la peur et de la surprise. De toute manière, qu’aurais-je pu faire ? Je n’étais qu’un petit garçon.
Par la suite, j’ai commencé à rester le plus loin possible de lui, étant de moins en moins souvent chez moi. Cependant, cela ne l’arrêtait pas. Chaque fois que nos chemins se croisaient, il me frappait. Je luttais toujours en vain et à chaque fois il devenait encore plus violent. J’ai alors arrêté de me débattre, je ne voulais plus recevoir de coups de sa part. Cependant, il continuait, à mon plus grand désarroi. J’ai longtemps cru que c’était ma faute, que si mon géniteur me faisait endurer cela c’était pour une raison précise. J’ai donc culpabilisé. Il y eut même une fois, lorsque nous nous trouvâmes dans la cuisine, où je lui ai demandé pardon. Il m’avait regardé et sans prévenir me donna un coup de poing au ventre. Ma respiration fut coupée et je me suis laissé tomber au sol. Reprenant ma respiration et en regardant le sol, je lui ai demandé d’arrêter, sachant parfaitement qu’il n’allait continuer malgré mes protestations et mes sanglots.
Je reçu une lettre un jour de printemps. J’ai pensé que qu’elle provenait d’un proche habitant très loin qui voulait des nouvelles, mais en lisant le contenu, je me suis bien vite rendu compte que ce n’était pas le cas. Puisqu’elle était écrite en anglais et que je ne parlais que très peu l’anglais, je ne compris pas grand chose à cette lettre. Je l’ai donc donné à mon père en lui demandant ce qu’il était écrit. Il l’a lu, l’a chiffonnée, puis mise à la poubelle en m’interdisant de la prendre.
J’ai longtemps regardé cette poubelle sans pourtant m’en approcher. De qui venait cette lettre ? De ma mère ? Non, sûrement pas. Après tout, cela serait stupide qu’elle m’ait envoyé une lettre à la suite de dix ans d’absence. Je me rappelle avoir pris la lettre et être sortit en courant de chez moi. Je me suis rendu chez un de mes amis qui se nommait Yamido Sora et qui savait parfaitement parler anglais, puisque son père était originaire d’Angleterre. Bref, j’étais sûr qu’il allait me traduire le contenu de l’enveloppe que je tenais dans mes mains. Rendu chez mon ami, je lui ai demandé de me lire ce qu’il y avait d’écrit en spécifiant que c’était important.
« Ça vient de ta mère. Elle dit qu’elle aurait voulu être là pour ton anniversaire. Elle dit aussi qu’elle voudrait que tu lui téléphones à ce numéro. »
Sora-senpai avait fait un très bref résumé, mais c’était ce qu’il y avait de plus important dans cette lettre. Bien entendu, j’ai téléphoné et une voix d’homme m’a répondu. Je fus très surpris. Je ne m’attendais pas à entendre un homme. J’avais pensé que ma mère aurait pris le combiné. D’une voix mal assurée, j’ai demandé à parler à Beliana. La personne à l’autre bout du fil me demanda d’attendre un peu, puis une voix féminine me demanda en japonais :
« Tsukimi, est-ce toi ?
-Hai… (oui)
-Je suis contente que tu m’aies appelée. J’aurais pensé que tu ne le fasses pas.
-…
-Mais bon, si je voulais te parler c’est pour te parler un peu de toi. Il y a des choses que ton père ne t’a sûrement pas avouées. As-tu reçu les autres lettres que je t’ai envoyées ?
-Nani (quoi) ?!
-Heum… je vais prendre cela pour un non. Pourtant, je t’en ai envoyé une pour ton dixième anniversaire. Puisque tu ne me répondais pas, j’ai cru bon de t’envoyer une nouvelle lettre au cas ou. Mais bon. Alors, par où commencer… Tu n’es pas tout à fait humain. Oh non, ne t’inquiètes pas, tu n’es pas un extra-terrestre, dit-elle en riant, tu es à demi-vélane. »
Ce fut tout un choc d’apprendre une telle chose. Je savais que j’étais sorcier de pur sang, mais maintenant ce n’était plus tout à fait le cas. J’étais sorcier et vélane. Et dire que je ne l’avais jamais
remarqué. Certes, plusieurs personnes du même sexe que moi me parlaient et me suivaient pour, semblait-t-il, rien. À chaque fois, je me disais que je me faisais des idées. Je n’avais jamais songé que j’attirais les garçons à cause de mes origines. Mais le détail à propos de la lettre envoyée dont je n’avais jamais reçue m’intriguait. Mon père l’avait-il jetée comme celle qui m’était parvenue ? Certainement, je ne voyais pas d’autres réponses. Était-ce pour cette raison qu’il avait eu des actes de violence à mon égard ? Peut-être. Je n’ai jamais eu de réponse.
Après avoir raccroché, je dus retourner chez moi. Lorsque je fus rentré, mon père m’empoigna violement le collet et me planqua contre le mur de l’entrée. Surpris, je n’ai rien pu faire. Il me cria des paroles en anglais que j’avais beaucoup de difficulté à comprendre. Après une minute ou deux, il me lâcha et sortit de la maison. Je suis resté longuement contre ce mur où il m’avait plaqué. Je me suis demandé ce qui lui avait pris, mais cela était que trop évident. Il avait du voir que j’avais pris la lettre qu’il avait mise à la poubelle. Devenant particulièrement plus violent, j’ai longtemps regretté d’avoir pris cette lettre. Bien qu’il levait souvent la main sur moi, jamais il n’a osé me jeter un sort. Il me disait que je n’étais pas assez important pour qu’il sorte sa baguette. Il disait que je n’étais rien, que je n’étais bon à rien. Il disait que je n’étais pas son enfant, que je n’étais qu’une vermine. Voilà comment il me percevait… comme une vermine. Seulement, un seul mot dans tous le flot de paroles qu’il pouvait dire me marqua et hanta mon existence : Kaimu (absolument rien).
Ayant commencé à apprendre l’anglais, je voulais pouvoir lire par moi-même les prochaines lettres de ma mère. Je ne voulais pas toujours avoir à aller voir Sora-senpai pour lui demander de traduire ce que Beliana m’écrivait. Et dire que j’avais détesté ma mère puisqu’elle nous avait abandonné, mon père et moi. À ce moment, je l’adorais toujours un peu plus, alors que ma relation avec mon père était complètement morte. Environ deux mois avant mon entrée scolaire, mon père est revenu un soir avec toutes les fournitures scolaires dont j’avais besoin. Je l’ai remercié sans grande joie dans ma voix et il m’a dit qu’il n’avait pas pu acheter une baguette, car c’était moi qui devais aller voir un marchand. Peu de temps par la suite, je reçus un cadeau par la poste de la part de ma mère. La boîte contenait une courte lettre, ainsi qu’une baguette magique neuve. Elle semblait avoir été fabriquée il y avait peu de temps.
Il n’y avait pas de signature, mais il était évident de l’identité du destinataire. Yuki ne m’a posé aucune question de la provenance du cadeau, il savait que trop bien la réponse. Je suis parti dans ma chambre avec le précieux paquet. Je n’avais pas envie de subir la colère de mon géniteur encore une fois. Juste à y repenser, j’en ai des frissons de dégoût, mais aussi de peur malgré moi.
[Hj : je posterai la suite samedi]
Prénom : Tsukimi. Mon père se passionnait pour tout ce qui avait un lien quelconque avec l’astronomie. Je dirais que c’est en grande partie pour cette raison que mon prénom signifie « contemplation du clair de lune ». Cependant, la plupart du monde m’appelle Tsuki (lune). Heureusement pour moi, peu de personne (voire aucune) ne parle japonais.
Âge : Je ne suis né le 14 février. Et oui, le jour de la Saint Valentin. Si vous êtes un tantinet intelligent, vous devriez savoir quel âge j’ai. Mais cela m’étonnerait beaucoup que vous sachiez compter jusqu’à 16.
Année : Puisque je n’étudiais pas ici auparavant, c’est ma première année à Hogwarts. Cependant, comme vous l’aurez imaginé, je suis en sixième année.
Maison : Ravenclaw, bien que je n’ai pas tout à fait saisi ce que c’était. De toute manière, je sens que je ne vais pas aimer. Cependant, je me demande pourquoi il y a des représentations d’animaux. Je parle bien entendu du lion, du serpent, de l’aigle et du blaireau.
Animal : Je possède un chat noir qui se prénomme Juusan (Treize). Ce n’est pas que je sois superstitieux, seulement je l’ai reçu pour mon treizième anniversaire le 13 février. Difficile de ne pas se plonger dans la tentation de nommer cet animal Juusan.
Matière Favorite : J’aime bien la divination. Boire du thé et dire des sornettes à longueur de journée est quelque chose que j’apprécie. Il est si facile pour moi d’exceller dans cette matière que je ne peux m’empêcher de l’adorer.
Hobbies : Si charmer les autres est un hobbies, alors c’est celui que je déteste le plus. Bien que j’aime les personnes du même sexe que moi, je rejette obstinément les autres. Mais bon, le sujet était les hobbies. Je crois que j’aime la lecture. Toutes ces histoires qui finissent bien, j’aimerais y croire, bien que je sais pertinemment que dans la vrai vie cela ne finit jamais ainsi.
Bande/Amis : Amis ? Je ne vois pas l’importance d’en avoir. Pour moi, cela n’est qu’une perte de
temps. S’il faut vraiment que je me lie avec quelqu’un, je ferai une sélection très minutieuse. Je n’ai, tout de même, pas envie de faire ami ami avec n’importe qui. Surtout que les autres m’exaspèrent plus qu’autre chose. Mieux vaut être seul que de se faire trahir…
Histoire : Lorsque mon père, Yuki, rencontra ma mère, il fut immédiatement sous le charme et cela semblait être réciproque. Or, c’était ce qui semblait être et c’était ce que mon père s’efforçait de croire. Beliana était une vélane qui voulait une seule chose, avoir une descendance digne de ce nom. À vrai dire, elle mettait le grappin sur tous les hommes possible pour engendrer l’enfant parfait. Par la suite, elle s’en allait sans un seul regard vers son amant et l’enfant qu’elle avait mis au monde. Elle abandonnait ses enfants à leur père avant de poursuivre sa « mission », sans réellement savoir si l’enfant qu’elle venait de mettre au monde était l’être élu.
Je me rappelle que mon père en a toujours voulu à ma mère. Et je comprenais la tristesse qu’il éprouvait en repensant à cette femme qui l’avait quitté dès qu’elle avait accouché. Lorsque j’étais enfant, je demandais souvent pourquoi je n’avais pas de maman comme tous les autres enfants de mon école. Il me répondait à chaque fois que c’était parce que j’étais unique et qu’il ne voulait pas me partager avec une autre personne. Après cette réponse, il me disait toujours qu’il m’aimait et ébouriffait mes cheveux blonds. Petit, j’acceptais cette réponse, mais lorsque je grandis pour avoir un tant soit peu de jugeote, je n’ai pu accepté ce que mon père me disait. Ce fut à l’âge de six ou sept ans que je lui ai demandé de me dire la vérité. J’étais encore jeune et pourtant, je voyais bien qu’il me mentait. Je me rappelle encore de la conversation que nous avons eue.
« Ta mère était une femme formidable et d’une beauté exceptionnelle. Tu lui ressembles en tout point. Je suis sûre qu’elle voudra te rencontrer un jour… Mais pour l’instant, elle est très occupée
ailleurs.
-Otousan (papa), pourquoi tu ne me parles jamais d’elle. Pourquoi n’est-elle pas ici, avec nous ? Que fait-elle loin de nous ? … »
Ce fut après plusieurs questions que mon géniteur consentie à me dire la vérité. Il me raconta leur rencontre, l’amour qu’il lui portait, le moment où il fut l’homme le plus heureux en sachant qu’il allait devenir père. Il me raconta le fait qu’il demanda la main de ma mère, mais qu’elle lui dit qu’elle ne voulait pas se marier tout de suite. Il n’avait pas contesté son refus, il l’aimait trop pour cela. Cependant, lorsque l’accouchement ce fut, ma mère me mis dans les bras de mon père et lui dit qu’un seul mot « sayonara » (adieu). Il continua de me parler, me disant qu’il en voulait à ma mère, parce qu’il l’aimait toujours et qu’il attendait son retour. Malgré mon jeune âge, je comprenais tout. Ma mère ne méritait rien et mon père était idiot de l’aimer autant. Elle avait refusé de se marier et elle l’avait abandonné ainsi que son enfant. Est-ce que cela avait été un jeu pour ma mère ? Certainement. Je me rappelle de ma réaction. J’avais serré les poings et en regardant mon père, je lui ai tenu ses paroles :
« Ba…ka… Baka (idiot) ! Tu ne te rends pas compte qu’elle s’est joué de toi ? Elle ne t’aime pas. Elle est partie et elle ne reviendra pas… Baka ! Comment fais-tu pour encore lui porter des sentiments ? Elle t’a abandonné… elle nous a abandonné ! »
J’ai couru. J’ai longtemps couru, les larmes aux yeux. Depuis toujours je me demandais pourquoi je n’avais pas de mère et à cet instant j’aurais préféré ne pas en avoir. Comme pour n’importe quoi, l’évènement s’oublia rapidement. Mon père et moi avions la même relation qu’avant et nous ne parlions jamais de Beliana. Seulement cette sérénité fut chamboulée lorsque pour mon dixième anniversaire mon père a commencé à me battre. Je n’avais pourtant rien fait de mal. Je ne voyais vraiment pas pourquoi il me frappait. Et pourtant, je n’osais même pas me protéger à cause de la peur et de la surprise. De toute manière, qu’aurais-je pu faire ? Je n’étais qu’un petit garçon.
Par la suite, j’ai commencé à rester le plus loin possible de lui, étant de moins en moins souvent chez moi. Cependant, cela ne l’arrêtait pas. Chaque fois que nos chemins se croisaient, il me frappait. Je luttais toujours en vain et à chaque fois il devenait encore plus violent. J’ai alors arrêté de me débattre, je ne voulais plus recevoir de coups de sa part. Cependant, il continuait, à mon plus grand désarroi. J’ai longtemps cru que c’était ma faute, que si mon géniteur me faisait endurer cela c’était pour une raison précise. J’ai donc culpabilisé. Il y eut même une fois, lorsque nous nous trouvâmes dans la cuisine, où je lui ai demandé pardon. Il m’avait regardé et sans prévenir me donna un coup de poing au ventre. Ma respiration fut coupée et je me suis laissé tomber au sol. Reprenant ma respiration et en regardant le sol, je lui ai demandé d’arrêter, sachant parfaitement qu’il n’allait continuer malgré mes protestations et mes sanglots.
------------------------------
Je reçu une lettre un jour de printemps. J’ai pensé que qu’elle provenait d’un proche habitant très loin qui voulait des nouvelles, mais en lisant le contenu, je me suis bien vite rendu compte que ce n’était pas le cas. Puisqu’elle était écrite en anglais et que je ne parlais que très peu l’anglais, je ne compris pas grand chose à cette lettre. Je l’ai donc donné à mon père en lui demandant ce qu’il était écrit. Il l’a lu, l’a chiffonnée, puis mise à la poubelle en m’interdisant de la prendre.
J’ai longtemps regardé cette poubelle sans pourtant m’en approcher. De qui venait cette lettre ? De ma mère ? Non, sûrement pas. Après tout, cela serait stupide qu’elle m’ait envoyé une lettre à la suite de dix ans d’absence. Je me rappelle avoir pris la lettre et être sortit en courant de chez moi. Je me suis rendu chez un de mes amis qui se nommait Yamido Sora et qui savait parfaitement parler anglais, puisque son père était originaire d’Angleterre. Bref, j’étais sûr qu’il allait me traduire le contenu de l’enveloppe que je tenais dans mes mains. Rendu chez mon ami, je lui ai demandé de me lire ce qu’il y avait d’écrit en spécifiant que c’était important.
« Ça vient de ta mère. Elle dit qu’elle aurait voulu être là pour ton anniversaire. Elle dit aussi qu’elle voudrait que tu lui téléphones à ce numéro. »
Sora-senpai avait fait un très bref résumé, mais c’était ce qu’il y avait de plus important dans cette lettre. Bien entendu, j’ai téléphoné et une voix d’homme m’a répondu. Je fus très surpris. Je ne m’attendais pas à entendre un homme. J’avais pensé que ma mère aurait pris le combiné. D’une voix mal assurée, j’ai demandé à parler à Beliana. La personne à l’autre bout du fil me demanda d’attendre un peu, puis une voix féminine me demanda en japonais :
« Tsukimi, est-ce toi ?
-Hai… (oui)
-Je suis contente que tu m’aies appelée. J’aurais pensé que tu ne le fasses pas.
-…
-Mais bon, si je voulais te parler c’est pour te parler un peu de toi. Il y a des choses que ton père ne t’a sûrement pas avouées. As-tu reçu les autres lettres que je t’ai envoyées ?
-Nani (quoi) ?!
-Heum… je vais prendre cela pour un non. Pourtant, je t’en ai envoyé une pour ton dixième anniversaire. Puisque tu ne me répondais pas, j’ai cru bon de t’envoyer une nouvelle lettre au cas ou. Mais bon. Alors, par où commencer… Tu n’es pas tout à fait humain. Oh non, ne t’inquiètes pas, tu n’es pas un extra-terrestre, dit-elle en riant, tu es à demi-vélane. »
Ce fut tout un choc d’apprendre une telle chose. Je savais que j’étais sorcier de pur sang, mais maintenant ce n’était plus tout à fait le cas. J’étais sorcier et vélane. Et dire que je ne l’avais jamais
remarqué. Certes, plusieurs personnes du même sexe que moi me parlaient et me suivaient pour, semblait-t-il, rien. À chaque fois, je me disais que je me faisais des idées. Je n’avais jamais songé que j’attirais les garçons à cause de mes origines. Mais le détail à propos de la lettre envoyée dont je n’avais jamais reçue m’intriguait. Mon père l’avait-il jetée comme celle qui m’était parvenue ? Certainement, je ne voyais pas d’autres réponses. Était-ce pour cette raison qu’il avait eu des actes de violence à mon égard ? Peut-être. Je n’ai jamais eu de réponse.
Après avoir raccroché, je dus retourner chez moi. Lorsque je fus rentré, mon père m’empoigna violement le collet et me planqua contre le mur de l’entrée. Surpris, je n’ai rien pu faire. Il me cria des paroles en anglais que j’avais beaucoup de difficulté à comprendre. Après une minute ou deux, il me lâcha et sortit de la maison. Je suis resté longuement contre ce mur où il m’avait plaqué. Je me suis demandé ce qui lui avait pris, mais cela était que trop évident. Il avait du voir que j’avais pris la lettre qu’il avait mise à la poubelle. Devenant particulièrement plus violent, j’ai longtemps regretté d’avoir pris cette lettre. Bien qu’il levait souvent la main sur moi, jamais il n’a osé me jeter un sort. Il me disait que je n’étais pas assez important pour qu’il sorte sa baguette. Il disait que je n’étais rien, que je n’étais bon à rien. Il disait que je n’étais pas son enfant, que je n’étais qu’une vermine. Voilà comment il me percevait… comme une vermine. Seulement, un seul mot dans tous le flot de paroles qu’il pouvait dire me marqua et hanta mon existence : Kaimu (absolument rien).
------------------------------
Ayant commencé à apprendre l’anglais, je voulais pouvoir lire par moi-même les prochaines lettres de ma mère. Je ne voulais pas toujours avoir à aller voir Sora-senpai pour lui demander de traduire ce que Beliana m’écrivait. Et dire que j’avais détesté ma mère puisqu’elle nous avait abandonné, mon père et moi. À ce moment, je l’adorais toujours un peu plus, alors que ma relation avec mon père était complètement morte. Environ deux mois avant mon entrée scolaire, mon père est revenu un soir avec toutes les fournitures scolaires dont j’avais besoin. Je l’ai remercié sans grande joie dans ma voix et il m’a dit qu’il n’avait pas pu acheter une baguette, car c’était moi qui devais aller voir un marchand. Peu de temps par la suite, je reçus un cadeau par la poste de la part de ma mère. La boîte contenait une courte lettre, ainsi qu’une baguette magique neuve. Elle semblait avoir été fabriquée il y avait peu de temps.
Cher Tsukimi,
J’espère que tout ce passera bien pour toi à ton école. En espérant que ce colis t’arrive à temps, je crois que cela te sera très utile. Si elle ne te convient pas, tu peux très bien me la renvoyer, je comprendrais tout à fait. […]
P.S. Je suis certaine que tu sauras de quoi elle est constituée. Je l’ai faite faire juste pour toi.
Il n’y avait pas de signature, mais il était évident de l’identité du destinataire. Yuki ne m’a posé aucune question de la provenance du cadeau, il savait que trop bien la réponse. Je suis parti dans ma chambre avec le précieux paquet. Je n’avais pas envie de subir la colère de mon géniteur encore une fois. Juste à y repenser, j’en ai des frissons de dégoût, mais aussi de peur malgré moi.
[Hj : je posterai la suite samedi]
Onotachi Tsukimi- Nombre de messages : 13
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans
Re: Onotachi Tsukimi
Suite de l'histoire :
Ayant intégré une école de magie au Japon, je n’arrivais pas à me lier avec les autres. À vrai dire, je n’en voyais pas l’utilité. Cependant, une seule personne faisait exception, Sora-senpai qui était mon ami de longue date et de quelques mois mon aîné. Il était sorcier de pur sang et avait toujours pris soin de moi, c’était pour cette raison que je rajoutais « senpai » à son prénom. Lorsque mon père me battait trop, j’allais dormir chez lui. Bien entendu, il me demandait souvent ce qu’il m’arrivait et si c’était Yuki qui me faisait ça. À chaque fois, je lui répondais que je ne voulais pas en parler, que ce n’était pas de ses affaires.
Ma première année hors de chez moi me fit le plus grand bien. Je m’ouvrais un peu plus aux autres élèves, je m’étais même lié d’amitié avec deux personnes, une fille et un garçon : Hidona Saki et Ryameto Masao. Pour moi, cela était nouveau. À part Yamido, je n’avais jamais réellement eu d’amis. Cela ne n’avait jamais intéressé et parut utile. Bref, avec toutes ces personnes qui m’étaient chers autour de moi, j’ai recommencé à me sentir aimé, apprécié et même important. J’étais quelqu’un !
Seulement, cela ne dura pas. Pour les vacances, je dus retourner à la maison. Désespoir, mon père m’attendait devant la porte. Son regard était toujours aussi noir que lorsque j’étais momentanément parti. Cela ne prit même pas une journée que la violence revint remplir mon quotidien. Rien… je n’étais rien… Kaimu, absolument rien… L’année scolaire reprit à mon grand soulagement, mais je redoutais les vacances. Pour mon douzième anniversaire, ma mère m’envoya une lettre, comme à son habitude. C’est alors que j’appris l’existence d’un demi-frère, Éros. Ce fut un choc, mais cela ne m’affecta pas tant que ça. Après tout, ma mère était une vélane, donc je supposais que c’était normal qu’elle aille d’autres enfants que moi. L’année suivante, une lettre me parvenue pour m’apprendre que j’avais une sœur, Anastasya. À cette époque, je savais que j’avais un grand frère et une petite sœur. À mes quatorze ans, comme je pensais, j’appris que j’avais un autre frère, Lucas. Est-ce que ma mère allait encore m’apprendre d’autres nouvelles dans ce genre ? Mais surtout, je me demandais à quoi ils pouvaient tous ressembler. J’écrivis une lettre à Beliana, lui demandant une photo de mes frères et de ma sœur. Deux mois plus tard, je reçu une enveloppe avec trois photos.
Ce ne fut qu’à mes quinze ans, pendant les vacances, que je pris une grande décision, quitter la maison que j’habitais. Me souvenant d’une conversation que j’avais eue avec Sora-senpai, je suis parti avec mes affaires pour me rendre chez lui. Il m’ouvrit la porte de sa maison et me demanda, lorsqu’il me vit :
« Tsuki ? Que fais-tu ici à 22 :00 ?
-Gomen (désolé)… tu m’avais dit que si je voulais, tu pourrais m’héberger…
-Ai (oui). Mais qu’est-ce qui t’a fait prendre cette décision ?
-…Rien d’important. »
Ce fut ainsi que mon lien d’amitié avec Yamido se renforça. Je le considérais comme un frère et il m’était très précieux. C’est pour ces raisons que je lui racontai tout de ma vie. Je lui racontai le fait que mon père était violent, que ma mère était vélane et que j’avais deux frères et une sœur. Il en fut surpris. Qui ne le serait pas ? Après tout, avant que je lui raconte tout ceci, il était mon ami, mais je ne lui avais jamais confié le moindre secret. À mon grand soulagement, il resta mon ami et ce fut même en riant qu’il me demanda s’il y avait d’autres choses que je cachais. En souriant, je lui dis que non.
Malgré mes seize ans, je n’avais encore jamais sortit avec quelqu’un. Il faut dire qu’avec les études et un père violent, je n’avais pas trouvé le temps et une raison pour me trouver quelqu’un. Mon meilleur ami, Yamido Sora, eut ses dix-sept ans le 4 novembre et ce fut à cette date précise qu’il décida de m’initier à ce qu’était l’amour physique. Après la petite fête que ses amis avaient organisé en son honneur, il me dit de le retrouver dans les dortoirs en ajoutant que c’était important. Bien entendu, je fus au rendez-vous et je pus voir qu’il m’attendait. En me voyant, il pointa sa baguette magique vers la porte et la verrouilla grâce à un sort. Il me dit par la suite que c’était pour que nous ne soyons pas dérangé. Le regardant, je lui demandai :
« Alors, qu’y a-t-il ? Pourquoi m’as-tu fait venir ici ?
-Il n’y a toujours personne dans ta vie, n’est-ce pas ?
-Tu ne réponds pas à ma question, mais non, il n’y a toujours personne dans ma vie.
-Tant mieux.
-Heum... Est-ce que ça va ? Tu es étrange aujourd’hui, tu devrais... !!!»
Avant d’avoir pu finir ce que je disais, je me retrouvai sur le lit de mon interlocuteur alors que ce dernier était littéralement sur moi. J’entendis un « accio cordes » et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je me retrouvai les poignets attachés au lit. Mon regard passa des cordes, au brun. Celui-ci m’obligea à me mettre sur le côté et je sentis sa main aller dans la poche arrière du jean que je portais. Il prenait des libertés à mon sujet qui me laissaient sans voix. Sora sortit ma baguette et la lança plus loin, étant ainsi sur que je pourrais pas m’enfuir à l’aide d’un quelconque sort.
« Lâches moi ! Ce n’est pas drôle !
-Calmes toi, Tsuki. De toute manière, personne ne peut t’entendre.
-Mais qu’est-ce que tu as aujourd’hui ?! Allez, lâches moi, ce n’est vraiment pas drôle !»
Pour me faire taire, il s’empara de mes lèvres. J’en fus tout bonnement déboussolé. Mettant fin au baiser, il me fixa du regard, ce qui me fit détourner la tête et rougir. Il sourit, comme satisfait de l’effet qu’il me procurait. Le simple fait de me voir rougir l’encourageait malgré moi à aller
plus loin. Et dire que je ne pouvais rien faire. J’essayais tant bien que mal de délier les cordes et ainsi de prendre la fuite, mais en vain. Je ne pouvais qu’endurer ce qui allait arriver. Et l’impardonnable fut commis. Il prit mon innocence, comme il disait. Et par la suite, comme si ce n’était pas assez, il pointa sa baguette dans ma direction. Je crus que c’était la fin, mais à la
place de mourir, je ressentis une douleur à la joue gauche et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un gémissement. À ce moment, je ne savais pas que Yamido venait de laisser la marque qui me liait à lui. Puisqu’il voyait que cela m’avait fait mal, il m’embrassa sur la joue encore douloureuse en me disant :
« Gomen (désolé), Tsuki. Shikashi (cependant/mais)ainsi tu es à moi, nous sommes liés pour toujours.
-Yamero… (arrête) »
Ma vie continua, malgré tout ce que j’avais vécu. Mon« ami » me laissa tranquille pendant deux jours, ce qui me laissa souffler, mais aussi reprendre mes esprits. Que pouvais-je faire ? Chaque fois que je le voyais dans les couloirs, je rebroussais chemin, ne voulant même pas passer à proximité de ce garçon qui était devenu un étranger pour moi. Seulement, le troisième jour, le brun me coinça derrière l’école. Je tentai de m’en aller, mais il me retint fermement.
« Tu m’évites, Tsuki. Les nuits ne sont plus les même sans la présence de la
lune, dit-il en faisant référence à mon nom. (Tsuki = lune)
-Lâches-moi, Yamido…
-Yamido ? Depuis quand m’appelles-tu par mon nom de famille ? À ce que je sache, nous nous sommes toujours appelés par nos prénoms. Pourquoi un tel changement ?
-…Tu me poses la question ? demandai-je interloqué.»
Comment pouvait-il me poser une telle question ? Avait-il oublié comment ce tatouage s’était retrouvé sur ma joue, me laissant sans aucune issue pour tenter d’oublier ce qui s’était passé en cette journée du 4 novembre ? Mais que pouvais-je faire ? Devais-je quitter cette école ? Mais qu’allais-je faire par la suite, retourner chez moi ? Hors de question, mon père recommencerait à user de violence à mon égard, et ça, je ne voulais pas. Mais rester ici avec Yamido qui était de plus en plus imprévisible n’était pas une meilleur idée. Mais que préférai-je, me trouver en la présence d’un père violent ou d’un ami violeur ? Je devais prendre une décision et ce fut après ma fête que je décidai ce que j’allais faire. Ce qui m’avait fait prendre une décision ? Ce fut le fait que Sora m’offrit comme cadeau de me prendre une nouvelle fois. J’avais beau lui dire d’arrêter, il n’en fit qu’à sa tête, me répondant qu’on ne refusait pas un cadeau.
Le 20 février, mes valises étaient faites et je fis une petite tournée de mes amis et connaissances pour leur annoncer mon départ. J’allais retourner chez mon père et intégrer une nouvelle école, ne donnant pas d’explications supplémentaires. Mon « ami » fit son apparition, comme je l’avais pensé, me bloquant le chemin. J’essayai de le contourner, mais il ne voulait pas bouger et encore moins me laisser passer. Il me demanda ce que je faisais avec mes valises et calmement, bien que l’appréhension me gagnait, je lui répondis que je quittais cette école et retournait vivre chez Yuki. Ceci ne l’enchanta guère, à vrai dire, il me gifla, comme si je l’avais trahi, comme si j’avais commis l’impardonnable. Il est ensuite parti en disant que je me trompais, qu’il n’était pas question que je parte.
Je me rendis à la sortie de l’établissement en regardant le sol, puis j’attendis que mon géniteur arrive, ce qui n’arriva pas. Je me rappelle qu’une femme aux cheveux gris est venue à ma rencontre en courant. Lorsqu’elle fut à ma hauteur, elle s’arrêta, reprit son souffle, puis m’annonça la triste nouvelle.
Mort… Mon père, Yuki, était mort… Que pouvais-je faire ? Rester à l’école ou me rendre… me rendre où exactement ? Si je pourrais dire, j’étais devenu orphelin. Ma mère vivait encore, mais je ne savais même pas où elle se trouvait, puisqu’elle changeait à tout instant de pays. J’appris alors que la sœur de mon père allait me prendre en charge, ce qui me surpris, car je n’avais jamais rencontré un membre de la famille Onotachi. Lorsque je pus lui parler au téléphone et lui dire mes intentions de quitter l’école, elle me coupa immédiatement la parole en m’ordonnant de rester là-bas et en ajoutant que de toute manière elle ne voulait pas de moi chez elle. Les rares coups de fils que nous eûmes ne furent pas plus chaleureux et, bien que je ne la connaissais pas, je la détestais déjà.
Je dus donc rester au même établissement scolaire et lorsque mes amis apprirent la nouvelle, ils en furent contents, bien entendu. Cependant, je m’attendais à ce que Yamido vienne me voir. Après tout, n’était-ce pas ce qu’il avait voulu, que je reste ici ? Mais je ne le vis pas.
Je ne sais comment, Beliana prit connaissance de la situation dans laquelle je me trouvais. Elle savait que je voulais quitter mon école, mais n’en savait pas la raison, et que ma tante me l’interdisait. Elle savait aussi que puisque je n’avais nulle part où aller, j’étais dans l’obligation d’obéir. Elle me fit donc parvenir une lettre que je reçus en avril.
L’année scolaire finit, je partis à l’aéroport, avertissant seulement l’école et ma tante de mon départ. J’annonçai même à ma tante que je partais pour Hogwarts. Bien entendu, elle me dit que cela lui était égal, que cela faisait seulement une chose de moins à s’occuper, une nuisance de moins. Auparavant, cela m’aurait irrité et blessé, mais à ce moment, je me fichais bien de ce qu’elle disait. J’allais commencer une nouvelle vie loin de mon pays natal où je n’avais vécu que du malheur.
------------------------------
Ayant intégré une école de magie au Japon, je n’arrivais pas à me lier avec les autres. À vrai dire, je n’en voyais pas l’utilité. Cependant, une seule personne faisait exception, Sora-senpai qui était mon ami de longue date et de quelques mois mon aîné. Il était sorcier de pur sang et avait toujours pris soin de moi, c’était pour cette raison que je rajoutais « senpai » à son prénom. Lorsque mon père me battait trop, j’allais dormir chez lui. Bien entendu, il me demandait souvent ce qu’il m’arrivait et si c’était Yuki qui me faisait ça. À chaque fois, je lui répondais que je ne voulais pas en parler, que ce n’était pas de ses affaires.
Ma première année hors de chez moi me fit le plus grand bien. Je m’ouvrais un peu plus aux autres élèves, je m’étais même lié d’amitié avec deux personnes, une fille et un garçon : Hidona Saki et Ryameto Masao. Pour moi, cela était nouveau. À part Yamido, je n’avais jamais réellement eu d’amis. Cela ne n’avait jamais intéressé et parut utile. Bref, avec toutes ces personnes qui m’étaient chers autour de moi, j’ai recommencé à me sentir aimé, apprécié et même important. J’étais quelqu’un !
Seulement, cela ne dura pas. Pour les vacances, je dus retourner à la maison. Désespoir, mon père m’attendait devant la porte. Son regard était toujours aussi noir que lorsque j’étais momentanément parti. Cela ne prit même pas une journée que la violence revint remplir mon quotidien. Rien… je n’étais rien… Kaimu, absolument rien… L’année scolaire reprit à mon grand soulagement, mais je redoutais les vacances. Pour mon douzième anniversaire, ma mère m’envoya une lettre, comme à son habitude. C’est alors que j’appris l’existence d’un demi-frère, Éros. Ce fut un choc, mais cela ne m’affecta pas tant que ça. Après tout, ma mère était une vélane, donc je supposais que c’était normal qu’elle aille d’autres enfants que moi. L’année suivante, une lettre me parvenue pour m’apprendre que j’avais une sœur, Anastasya. À cette époque, je savais que j’avais un grand frère et une petite sœur. À mes quatorze ans, comme je pensais, j’appris que j’avais un autre frère, Lucas. Est-ce que ma mère allait encore m’apprendre d’autres nouvelles dans ce genre ? Mais surtout, je me demandais à quoi ils pouvaient tous ressembler. J’écrivis une lettre à Beliana, lui demandant une photo de mes frères et de ma sœur. Deux mois plus tard, je reçu une enveloppe avec trois photos.
Ce ne fut qu’à mes quinze ans, pendant les vacances, que je pris une grande décision, quitter la maison que j’habitais. Me souvenant d’une conversation que j’avais eue avec Sora-senpai, je suis parti avec mes affaires pour me rendre chez lui. Il m’ouvrit la porte de sa maison et me demanda, lorsqu’il me vit :
« Tsuki ? Que fais-tu ici à 22 :00 ?
-Gomen (désolé)… tu m’avais dit que si je voulais, tu pourrais m’héberger…
-Ai (oui). Mais qu’est-ce qui t’a fait prendre cette décision ?
-…Rien d’important. »
Ce fut ainsi que mon lien d’amitié avec Yamido se renforça. Je le considérais comme un frère et il m’était très précieux. C’est pour ces raisons que je lui racontai tout de ma vie. Je lui racontai le fait que mon père était violent, que ma mère était vélane et que j’avais deux frères et une sœur. Il en fut surpris. Qui ne le serait pas ? Après tout, avant que je lui raconte tout ceci, il était mon ami, mais je ne lui avais jamais confié le moindre secret. À mon grand soulagement, il resta mon ami et ce fut même en riant qu’il me demanda s’il y avait d’autres choses que je cachais. En souriant, je lui dis que non.
------------------------------
Malgré mes seize ans, je n’avais encore jamais sortit avec quelqu’un. Il faut dire qu’avec les études et un père violent, je n’avais pas trouvé le temps et une raison pour me trouver quelqu’un. Mon meilleur ami, Yamido Sora, eut ses dix-sept ans le 4 novembre et ce fut à cette date précise qu’il décida de m’initier à ce qu’était l’amour physique. Après la petite fête que ses amis avaient organisé en son honneur, il me dit de le retrouver dans les dortoirs en ajoutant que c’était important. Bien entendu, je fus au rendez-vous et je pus voir qu’il m’attendait. En me voyant, il pointa sa baguette magique vers la porte et la verrouilla grâce à un sort. Il me dit par la suite que c’était pour que nous ne soyons pas dérangé. Le regardant, je lui demandai :
« Alors, qu’y a-t-il ? Pourquoi m’as-tu fait venir ici ?
-Il n’y a toujours personne dans ta vie, n’est-ce pas ?
-Tu ne réponds pas à ma question, mais non, il n’y a toujours personne dans ma vie.
-Tant mieux.
-Heum... Est-ce que ça va ? Tu es étrange aujourd’hui, tu devrais... !!!»
Avant d’avoir pu finir ce que je disais, je me retrouvai sur le lit de mon interlocuteur alors que ce dernier était littéralement sur moi. J’entendis un « accio cordes » et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je me retrouvai les poignets attachés au lit. Mon regard passa des cordes, au brun. Celui-ci m’obligea à me mettre sur le côté et je sentis sa main aller dans la poche arrière du jean que je portais. Il prenait des libertés à mon sujet qui me laissaient sans voix. Sora sortit ma baguette et la lança plus loin, étant ainsi sur que je pourrais pas m’enfuir à l’aide d’un quelconque sort.
« Lâches moi ! Ce n’est pas drôle !
-Calmes toi, Tsuki. De toute manière, personne ne peut t’entendre.
-Mais qu’est-ce que tu as aujourd’hui ?! Allez, lâches moi, ce n’est vraiment pas drôle !»
Pour me faire taire, il s’empara de mes lèvres. J’en fus tout bonnement déboussolé. Mettant fin au baiser, il me fixa du regard, ce qui me fit détourner la tête et rougir. Il sourit, comme satisfait de l’effet qu’il me procurait. Le simple fait de me voir rougir l’encourageait malgré moi à aller
plus loin. Et dire que je ne pouvais rien faire. J’essayais tant bien que mal de délier les cordes et ainsi de prendre la fuite, mais en vain. Je ne pouvais qu’endurer ce qui allait arriver. Et l’impardonnable fut commis. Il prit mon innocence, comme il disait. Et par la suite, comme si ce n’était pas assez, il pointa sa baguette dans ma direction. Je crus que c’était la fin, mais à la
place de mourir, je ressentis une douleur à la joue gauche et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un gémissement. À ce moment, je ne savais pas que Yamido venait de laisser la marque qui me liait à lui. Puisqu’il voyait que cela m’avait fait mal, il m’embrassa sur la joue encore douloureuse en me disant :
« Gomen (désolé), Tsuki. Shikashi (cependant/mais)ainsi tu es à moi, nous sommes liés pour toujours.
-Yamero… (arrête) »
------------------------------
Ma vie continua, malgré tout ce que j’avais vécu. Mon« ami » me laissa tranquille pendant deux jours, ce qui me laissa souffler, mais aussi reprendre mes esprits. Que pouvais-je faire ? Chaque fois que je le voyais dans les couloirs, je rebroussais chemin, ne voulant même pas passer à proximité de ce garçon qui était devenu un étranger pour moi. Seulement, le troisième jour, le brun me coinça derrière l’école. Je tentai de m’en aller, mais il me retint fermement.
« Tu m’évites, Tsuki. Les nuits ne sont plus les même sans la présence de la
lune, dit-il en faisant référence à mon nom. (Tsuki = lune)
-Lâches-moi, Yamido…
-Yamido ? Depuis quand m’appelles-tu par mon nom de famille ? À ce que je sache, nous nous sommes toujours appelés par nos prénoms. Pourquoi un tel changement ?
-…Tu me poses la question ? demandai-je interloqué.»
Comment pouvait-il me poser une telle question ? Avait-il oublié comment ce tatouage s’était retrouvé sur ma joue, me laissant sans aucune issue pour tenter d’oublier ce qui s’était passé en cette journée du 4 novembre ? Mais que pouvais-je faire ? Devais-je quitter cette école ? Mais qu’allais-je faire par la suite, retourner chez moi ? Hors de question, mon père recommencerait à user de violence à mon égard, et ça, je ne voulais pas. Mais rester ici avec Yamido qui était de plus en plus imprévisible n’était pas une meilleur idée. Mais que préférai-je, me trouver en la présence d’un père violent ou d’un ami violeur ? Je devais prendre une décision et ce fut après ma fête que je décidai ce que j’allais faire. Ce qui m’avait fait prendre une décision ? Ce fut le fait que Sora m’offrit comme cadeau de me prendre une nouvelle fois. J’avais beau lui dire d’arrêter, il n’en fit qu’à sa tête, me répondant qu’on ne refusait pas un cadeau.
Le 20 février, mes valises étaient faites et je fis une petite tournée de mes amis et connaissances pour leur annoncer mon départ. J’allais retourner chez mon père et intégrer une nouvelle école, ne donnant pas d’explications supplémentaires. Mon « ami » fit son apparition, comme je l’avais pensé, me bloquant le chemin. J’essayai de le contourner, mais il ne voulait pas bouger et encore moins me laisser passer. Il me demanda ce que je faisais avec mes valises et calmement, bien que l’appréhension me gagnait, je lui répondis que je quittais cette école et retournait vivre chez Yuki. Ceci ne l’enchanta guère, à vrai dire, il me gifla, comme si je l’avais trahi, comme si j’avais commis l’impardonnable. Il est ensuite parti en disant que je me trompais, qu’il n’était pas question que je parte.
Je me rendis à la sortie de l’établissement en regardant le sol, puis j’attendis que mon géniteur arrive, ce qui n’arriva pas. Je me rappelle qu’une femme aux cheveux gris est venue à ma rencontre en courant. Lorsqu’elle fut à ma hauteur, elle s’arrêta, reprit son souffle, puis m’annonça la triste nouvelle.
Mort… Mon père, Yuki, était mort… Que pouvais-je faire ? Rester à l’école ou me rendre… me rendre où exactement ? Si je pourrais dire, j’étais devenu orphelin. Ma mère vivait encore, mais je ne savais même pas où elle se trouvait, puisqu’elle changeait à tout instant de pays. J’appris alors que la sœur de mon père allait me prendre en charge, ce qui me surpris, car je n’avais jamais rencontré un membre de la famille Onotachi. Lorsque je pus lui parler au téléphone et lui dire mes intentions de quitter l’école, elle me coupa immédiatement la parole en m’ordonnant de rester là-bas et en ajoutant que de toute manière elle ne voulait pas de moi chez elle. Les rares coups de fils que nous eûmes ne furent pas plus chaleureux et, bien que je ne la connaissais pas, je la détestais déjà.
Je dus donc rester au même établissement scolaire et lorsque mes amis apprirent la nouvelle, ils en furent contents, bien entendu. Cependant, je m’attendais à ce que Yamido vienne me voir. Après tout, n’était-ce pas ce qu’il avait voulu, que je reste ici ? Mais je ne le vis pas.
------------------------------
Je ne sais comment, Beliana prit connaissance de la situation dans laquelle je me trouvais. Elle savait que je voulais quitter mon école, mais n’en savait pas la raison, et que ma tante me l’interdisait. Elle savait aussi que puisque je n’avais nulle part où aller, j’étais dans l’obligation d’obéir. Elle me fit donc parvenir une lettre que je reçus en avril.
Cher Tsukimi,
Vu la situation dans laquelle tu es, j’ai décidé d'agir, puisque tu sembles vouloir quitter ton école pour une raison qui m'est inconnue. Je me suis débrouillée pour que l’année prochaine tu ailles à un autre établissement. Après plusieurs recherches, j’ai trouvé une école avec une très bonne réputation : Hogwarts. Donc, dès que l’année scolaire sera finit, tu devras prendre l’avion pour te rendre en Angleterre, plus précisément à Londres. Lorsque tu seras arrivé à destination, tu pourras loger dans un hôtel. Mais bon, il est encore un peu trop tôt pour te parler de tout ça. J’organiserai tout, tu n’as pas besoin de te préoccuper avec les préparatifs. Je t’enverrai d’autres informations dans une autre lettre, ainsi qu’un billet d’avion quand tout sera prêt.
------------------------------
L’année scolaire finit, je partis à l’aéroport, avertissant seulement l’école et ma tante de mon départ. J’annonçai même à ma tante que je partais pour Hogwarts. Bien entendu, elle me dit que cela lui était égal, que cela faisait seulement une chose de moins à s’occuper, une nuisance de moins. Auparavant, cela m’aurait irrité et blessé, mais à ce moment, je me fichais bien de ce qu’elle disait. J’allais commencer une nouvelle vie loin de mon pays natal où je n’avais vécu que du malheur.
Onotachi Tsukimi- Nombre de messages : 13
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans
Re: Onotachi Tsukimi
Famille :
Caractéristiques physiques : D’une taille respectable, je suis ni très grand, ni très petit. Mesurant un mètre soixante-quinze, je dépasse de quelques centimètres les personnes de mon pays natal, alors que les personnes que je rencontre en Angleterre sont bien plus grandes que moi. Ironie du sort, grand et maintenant considéré comme petit. Mince, je ne mange que très peu. À vrai dire, je dois me forcer pour avaler quoi que ce soit et ainsi garder un poids plus ou moins santé. Cependant, comme tout le monde, j’ai un petit péché mignon; les Shoto keki (gâteaux à la crème et aux fruits, le plus souvent aux fraises). C’est bien l’une des seules choses que j’adore et dont je ne me fais pas prier pour en prendre.
À cause de mes origines vélanes, ma longue chevelure est blonde et mes yeux sont d’un bleu métallique. Bien que cela ne se voit pas physiquement, j’ai aussi des origines japonaises. C’est pour cette raison que je porte, à la place de la robe de sorcier traditionnelle, un kimono noir. Beaucoup plus confortable dans cet accoutrement, je ne mettrais jamais pour tout les Gallions du monde une robe quelle que soit la raison. Je préfère encore porter quelque chose d’humiliant, cela ne pourrait être pire en comparaison de porter une robe, qu’elle soit pour sorciers ou pour moldus. Bref, lorsque je ne porte pas un kimono, je m’habille de vêtements moldus. Oh non, n’allez pas croire que j’ai des moldus dans ma vaste famille. Seulement, j’avais des amis nés de parents moldus et c’est ainsi que j’ai commencé à m’habiller comme eux. Bien entendu, mon père n’en savait rien. S’il l’aurait su, je peux vous assurer que je ne serais plus de ce monde.
Mon visage n’a, d’après moi, rien d’extraordinaire. Des traits fins, un nez comme bien d’autres, des petites pommettes, des lèvres légèrement rosées et une seule petite fossette qui se forme lorsqu’un sourire apparaît. Sur ma joue gauche se trouve un tatouage indésirable fait par magie et dont je suis incapable de faire disparaître. Rougissant lorsque quelque chose m’embarrasse ou me gêne, je préfère quitter toute forme de compagnie lorsque cela m’arrive. Un visage plus ou moins ordinaire et qui a, malgré moi, une certaine apparence féminine. À vrai dire, je ressemble à une fille pour certains aspects. Par exemple, je ne suis pas musclé. Mince, mais pas musclé. Je semble fragile, même
qu’on pourrait me comparer à une petite poupée en porcelaine, et je le suis. Ne pratiquant aucun sports, je préfère rester un spectateur. Ce n’est pas que je n’ai aucune aptitude en sports, seulement je sais qu’il vaut mieux ne pas attirer l’attention sur moi. Et cela, à cause de mes origines qui m’ont causé bien des problèmes.
Caractéristiques psychologiques : La première chose que vous devez savoir à mon sujet, c’est que vous ne devez pas me parler le matin quand je viens de me réveiller. Ce n’est pas que je suis de mauvaise humeur, seulement je ne vous parlerai pas. Peu importe ce que vous me dites, je hocherai la tête ou je grognerai pour répondre. Cela me prend environ quinze minutes pour retrouver l’usage de la parole et tenir un discours cohérent. Donc, ne vous offusquez pas si je ne vous écoute pas le matin. De toute manière, si vous prenez la mouche, peu importe la raison, je partirai en disant calmement « Tu me parleras lorsque tu seras calme. » Je déteste quand les autres commencent à crier et à dire des grossièretés, comme si cela allait faire avancer les choses. Je me demande souvent si la société dans laquelle nous vivons est aussi évoluée que nous le disons. Après tout, l’être humain vole, tue, viole et transgresse les lois. Pouvons-nous réellement affirmer par la suite que nous sommes une société évoluée ? Je ne le pense pas.
D’après moi, le monde est divisé en deux partie : le bien et le mal. Cependant, aucune de ces deux sections n’est digne de confiance. Une personne du bien peut changer de camp, tout comme une personne du mal peut faire la même chose. Les personnes neutres n’existent pas, tout le monde doit prendre un jour ou l’autre une position par rapport à ses convictions et faire ce qu’il croit être ce qu’il y a de mieux. De nature méfiante, je n’accorde ma confiance qu’à de rares occasions. J’ai trop souffert par ceux qui m’étaient chers pour faire la même erreur. La prudence est quelque chose que je ne prends pas particulièrement à la légère. Après tout, il y a un proverbe qui dit : « Mieux vaut prévenir que guérir. » Et malgré moi, je suis d’une grande curiosité, ce qui fait que je baisse ma garde à plusieurs reprises. Naïf, puisqu’il y a beaucoup de différences entre le Japon et l’Angleterre, je suis porté à croire ce que les autres me disent. Bien entendu, il y a des informations que je remets en doute et portant je m’y fie.
D’une politesse parfois exagérée d’après l’avis des autres, je ne fais que suivre les moeurs de mon pays. Par exemple, il est malpoli d’appeler quelqu’un par son prénom, surtout si nous ne sommes pas très proche de cette personne. Si nous voulons appeler quelqu’un, il faut utiliser son nom de famille ou ajouter une marque de politesse et/ou de respect à la suite du prénom. Nous pouvons utiliser les suffixes suivants : sama, san, kun, chan, etc. Cependant, je mens facilement. Il faut dire que cela ne me tente pas réellement de dire la vérité.
Signe(s) Particulier(s) : Une peur incontrôlée m’assaille lorsqu’on use de violence physique à mon égard. Qu’on m’insulte ou qu’on me jette un sort m’est indifférent, mais la peur m’envahit si on me frappe. C’est pour cette raison que je garde toujours une distance de sécurité (environ un mètre) par rapport aux autres. Je ne sais pas si on peut considère cela comme un signe particulier, mais je ne porte pas une robe de sorcier, mais bien un kimono noir.
Ambitions : Être quelqu’un, tout simplement. Est-ce trop demandé ? Mon père (puis plus tard ma tante) me disait que je n’étais pas important, que je n’étais rien. Est-ce vrai ? J’espère sincèrement que non et pourtant, c’est ce que je pense.
Baguette : Elle mesure exactement 26 cm et elle a été fabriquée à partir d’un cerisier. Plutôt souple, elle contient plus d’un cheveu de Vélane. Mais chut ! C’est un secret.
"J'ai pris conscience des règlements et je m'engage à être actif/active."
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
Caractéristiques physiques : D’une taille respectable, je suis ni très grand, ni très petit. Mesurant un mètre soixante-quinze, je dépasse de quelques centimètres les personnes de mon pays natal, alors que les personnes que je rencontre en Angleterre sont bien plus grandes que moi. Ironie du sort, grand et maintenant considéré comme petit. Mince, je ne mange que très peu. À vrai dire, je dois me forcer pour avaler quoi que ce soit et ainsi garder un poids plus ou moins santé. Cependant, comme tout le monde, j’ai un petit péché mignon; les Shoto keki (gâteaux à la crème et aux fruits, le plus souvent aux fraises). C’est bien l’une des seules choses que j’adore et dont je ne me fais pas prier pour en prendre.
À cause de mes origines vélanes, ma longue chevelure est blonde et mes yeux sont d’un bleu métallique. Bien que cela ne se voit pas physiquement, j’ai aussi des origines japonaises. C’est pour cette raison que je porte, à la place de la robe de sorcier traditionnelle, un kimono noir. Beaucoup plus confortable dans cet accoutrement, je ne mettrais jamais pour tout les Gallions du monde une robe quelle que soit la raison. Je préfère encore porter quelque chose d’humiliant, cela ne pourrait être pire en comparaison de porter une robe, qu’elle soit pour sorciers ou pour moldus. Bref, lorsque je ne porte pas un kimono, je m’habille de vêtements moldus. Oh non, n’allez pas croire que j’ai des moldus dans ma vaste famille. Seulement, j’avais des amis nés de parents moldus et c’est ainsi que j’ai commencé à m’habiller comme eux. Bien entendu, mon père n’en savait rien. S’il l’aurait su, je peux vous assurer que je ne serais plus de ce monde.
Mon visage n’a, d’après moi, rien d’extraordinaire. Des traits fins, un nez comme bien d’autres, des petites pommettes, des lèvres légèrement rosées et une seule petite fossette qui se forme lorsqu’un sourire apparaît. Sur ma joue gauche se trouve un tatouage indésirable fait par magie et dont je suis incapable de faire disparaître. Rougissant lorsque quelque chose m’embarrasse ou me gêne, je préfère quitter toute forme de compagnie lorsque cela m’arrive. Un visage plus ou moins ordinaire et qui a, malgré moi, une certaine apparence féminine. À vrai dire, je ressemble à une fille pour certains aspects. Par exemple, je ne suis pas musclé. Mince, mais pas musclé. Je semble fragile, même
qu’on pourrait me comparer à une petite poupée en porcelaine, et je le suis. Ne pratiquant aucun sports, je préfère rester un spectateur. Ce n’est pas que je n’ai aucune aptitude en sports, seulement je sais qu’il vaut mieux ne pas attirer l’attention sur moi. Et cela, à cause de mes origines qui m’ont causé bien des problèmes.
Caractéristiques psychologiques : La première chose que vous devez savoir à mon sujet, c’est que vous ne devez pas me parler le matin quand je viens de me réveiller. Ce n’est pas que je suis de mauvaise humeur, seulement je ne vous parlerai pas. Peu importe ce que vous me dites, je hocherai la tête ou je grognerai pour répondre. Cela me prend environ quinze minutes pour retrouver l’usage de la parole et tenir un discours cohérent. Donc, ne vous offusquez pas si je ne vous écoute pas le matin. De toute manière, si vous prenez la mouche, peu importe la raison, je partirai en disant calmement « Tu me parleras lorsque tu seras calme. » Je déteste quand les autres commencent à crier et à dire des grossièretés, comme si cela allait faire avancer les choses. Je me demande souvent si la société dans laquelle nous vivons est aussi évoluée que nous le disons. Après tout, l’être humain vole, tue, viole et transgresse les lois. Pouvons-nous réellement affirmer par la suite que nous sommes une société évoluée ? Je ne le pense pas.
D’après moi, le monde est divisé en deux partie : le bien et le mal. Cependant, aucune de ces deux sections n’est digne de confiance. Une personne du bien peut changer de camp, tout comme une personne du mal peut faire la même chose. Les personnes neutres n’existent pas, tout le monde doit prendre un jour ou l’autre une position par rapport à ses convictions et faire ce qu’il croit être ce qu’il y a de mieux. De nature méfiante, je n’accorde ma confiance qu’à de rares occasions. J’ai trop souffert par ceux qui m’étaient chers pour faire la même erreur. La prudence est quelque chose que je ne prends pas particulièrement à la légère. Après tout, il y a un proverbe qui dit : « Mieux vaut prévenir que guérir. » Et malgré moi, je suis d’une grande curiosité, ce qui fait que je baisse ma garde à plusieurs reprises. Naïf, puisqu’il y a beaucoup de différences entre le Japon et l’Angleterre, je suis porté à croire ce que les autres me disent. Bien entendu, il y a des informations que je remets en doute et portant je m’y fie.
D’une politesse parfois exagérée d’après l’avis des autres, je ne fais que suivre les moeurs de mon pays. Par exemple, il est malpoli d’appeler quelqu’un par son prénom, surtout si nous ne sommes pas très proche de cette personne. Si nous voulons appeler quelqu’un, il faut utiliser son nom de famille ou ajouter une marque de politesse et/ou de respect à la suite du prénom. Nous pouvons utiliser les suffixes suivants : sama, san, kun, chan, etc. Cependant, je mens facilement. Il faut dire que cela ne me tente pas réellement de dire la vérité.
Signe(s) Particulier(s) : Une peur incontrôlée m’assaille lorsqu’on use de violence physique à mon égard. Qu’on m’insulte ou qu’on me jette un sort m’est indifférent, mais la peur m’envahit si on me frappe. C’est pour cette raison que je garde toujours une distance de sécurité (environ un mètre) par rapport aux autres. Je ne sais pas si on peut considère cela comme un signe particulier, mais je ne porte pas une robe de sorcier, mais bien un kimono noir.
Ambitions : Être quelqu’un, tout simplement. Est-ce trop demandé ? Mon père (puis plus tard ma tante) me disait que je n’étais pas important, que je n’étais rien. Est-ce vrai ? J’espère sincèrement que non et pourtant, c’est ce que je pense.
Baguette : Elle mesure exactement 26 cm et elle a été fabriquée à partir d’un cerisier. Plutôt souple, elle contient plus d’un cheveu de Vélane. Mais chut ! C’est un secret.
"J'ai pris conscience des règlements et je m'engage à être actif/active."
Onotachi Tsukimi- Nombre de messages : 13
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans
Re: Onotachi Tsukimi
Bonjour et bienvenue sur Hogwarts 74!
Tout d'abord, je dois préciser que c'est une très belle fiche que tu viens de nous pondre.
Je suis, ou plutôt nous sommes heureux de te compter parmis nous, et je ne vois pas grand chose à redire. Amuse toi bien sur le forum et essaye de toujours demeurer assez actif!
Une Admin passera lire ta fiche quand elle aura du temps, et si jamais on n'a toujours pas pris le temps de valider ta fiche après un certain moment, tu peux passer à la gare pour faire ton premier post "d'essai".
Un peu hors-sujet mais bon, je te verrais bien personnellement avec Mikael sur le forum qui est lui aussi amoureux du même sexe et pourquoi pas d'une Isaline Tobelander comme meilleure amie? *sort* C'est le mot vélane qui m'a fait faire le lien.
Sur ce, je te laisse et je te souhaite de passer du bon temps parmis nous!
Tout d'abord, je dois préciser que c'est une très belle fiche que tu viens de nous pondre.
Je suis, ou plutôt nous sommes heureux de te compter parmis nous, et je ne vois pas grand chose à redire. Amuse toi bien sur le forum et essaye de toujours demeurer assez actif!
Une Admin passera lire ta fiche quand elle aura du temps, et si jamais on n'a toujours pas pris le temps de valider ta fiche après un certain moment, tu peux passer à la gare pour faire ton premier post "d'essai".
Un peu hors-sujet mais bon, je te verrais bien personnellement avec Mikael sur le forum qui est lui aussi amoureux du même sexe et pourquoi pas d'une Isaline Tobelander comme meilleure amie? *sort* C'est le mot vélane qui m'a fait faire le lien.
Sur ce, je te laisse et je te souhaite de passer du bon temps parmis nous!
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Onotachi Tsukimi
Arigato, Drew-san ! ^.^
Oui oui, je vais essayer de rester actif. J'ai bien dit essayer X3
Pour ce qui est de créer des liens, on verra bien. Parce que ça m'étonnerait que ma petite lune (Tsuki = lune) veuille bien se lier d'amité ou même avoir un amoureux -.-"
Oui oui, je vais essayer de rester actif. J'ai bien dit essayer X3
Pour ce qui est de créer des liens, on verra bien. Parce que ça m'étonnerait que ma petite lune (Tsuki = lune) veuille bien se lier d'amité ou même avoir un amoureux -.-"
Onotachi Tsukimi- Nombre de messages : 13
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans
Re: Onotachi Tsukimi
Woah, quelle fiche, ma foi! Très complète, ça fait plaisir à lire. ^^
Beaucoup d'informations, personnage très développé, personnalité enrichie... Je ne vois rien à y redire!
Tu peux donc aller poster à la garre, dans les Auditions, afin de faire ton poste d'essai! Par la suite, nous te demanderions de faire ton choix de cours, puis tu pourras commencer ton RP dans l'enceinte du château.
Bon jeu!
Beaucoup d'informations, personnage très développé, personnalité enrichie... Je ne vois rien à y redire!
Tu peux donc aller poster à la garre, dans les Auditions, afin de faire ton poste d'essai! Par la suite, nous te demanderions de faire ton choix de cours, puis tu pourras commencer ton RP dans l'enceinte du château.
Bon jeu!
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Onotachi Tsukimi
Wouh, c'est moi en garçon et en beaucoup plus developpé en fait u_u'.
Bonjouuur et bienvenue aussi si je peut me permettre =]
Bonjouuur et bienvenue aussi si je peut me permettre =]
Invité- Invité
Re: Onotachi Tsukimi
Arigato, Winter-san et Tobelander-san pour l'accueil ^.^
Onotachi Tsukimi- Nombre de messages : 13
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans
H74 :: Initiation :: Présentations :: Étudiants :: Ravenclaw
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum