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Noäh Al'Than

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Noäh Al'Than Empty Noäh Al'Than

Message  Invité Mer 19 Déc - 21:02

Nom complet : Noäh Al'Than

Surnom :

Âge : 17 ans

Année : Sixième

Maison : Ravenclaw

Animal : Aucun

Matière Favorite : Défenses contre les forces du mal.

Hobbies : Contempler mes admirateurs sa pavaner devant moi, espérant se retrouver parmi mes amis, près de moi. J’aime aussi me situer au centre d’un groupe de gens, les entendre me compliment au point de m’enorgueillir, ils me vénèrent et m’admirent. La séduction est aussi l’un de mes passe-temps favoris. Je trouve satisfaisant de charmer une fille, ça me valorise, ça me prouve que je peux faire ce que je veux avec qui je veux. Je manipule les autres dans mes temps libres, je sors souvent, j’étudie une fois de temps en temps, je tente de pigmenter ma vie quotidienne avec quelques épices. Je ne raffole pas de la routine, les mêmes évènements qui se répètent, alors je cherche du nouveau. Oh … je fais régulièrement des parties d’échec et je bats mes adversaires sans miséricorde.

Amis : Ahah ! Mes amis ?? Moi ?? Noäh Al’Than ? L’ami de tous ? Le type le plus populaire et le plus aimé de toute cette école ! Dès que je me pointe dans un couloir, toutes les filles pivotent follement dans ma direction, gloussant de rire et papillonnant nerveusement des paupières et les autres gars me gratifient d’un sourire envieux. Ils souhaitent ardemment être Noäh Al’Than, ils veulent être moi. Cette seule pensée me fait sourire. Bon bon, les choses sérieuses. Je pourrais citer les gens qui ne sont pas mes amis dont Naelesen Al’Than – mon parasite de frère -, Edmund O’Dwyer – l’étrange mec plongé dans un mutisme à l’année longue -, Mauve quelque chose – elle me tape sur les nerfs – et…quelques slytherins idiots et rustres. Sinon, tous les autres me trouvent «cool et branché», «sympathique et craquant», «adorable et intelligent».

Histoire :

-Tu comprendras plus tard ce que je te dis, mon fils.

Mon père observait les deux jumeaux courir dans le jardin surveillés par ma mère assisse contre un arbre, agitant sa baguette magique distraitement. Des étincelles gerbaient de son extrémité puis un dragon majestueux en jaillit, survolant l’herbe et filant autour de la tête de mon jeune frère Naelesen. Ce dernier se camouflait dans les jupons de ma mère, ses grands yeux curieux suivaient l’animal ailé. Parfois, sa petite main potelée s’élevait dans les airs, frôlait le dragon et se cachait à nouveau sous les tissus de maman. Je fronçai les sourcils, me souvenant que je m’étais moi-même retrouvé à sa place, quelques années plus tôt.

-Tu le vois ? me dit mon père, dégoûté. J’ai conçu une mauviette. Une vraie fillette timide et effrayée. Ce n’est pas un Al’Than, ça. C’est rien. Des gens comme ça, ça ne devraient pas exister. Nous devons êtres forts ! Personne dans cette famille ne devrait nous apporter la honte, pourtant il y arrive…ce Naelesen.

J’haussai les épaules, ne sachant que dire. Depuis des années mon père m’enseignait le fait d’être un pur et dur Al’Than. Je devais devenir comme lui. Froid, sévère, cruel, sadique, rusé et intelligent. C’était les caractéristiques requises pour devenir un bon Al’Than. Je m’efforçais de les remplir afin de plaire à ce père.

Au début, j’idolâtrais Racthord, mais plus je vieillissais, plus il me décevait et plus je l’abhorrais. Sa façon de s’exprimer, d’agir et de punir commençait à me soulever le cœur. Plus je prenais en maturité, plus je me disais que ce père n’était pas un Al’Than, ce n’était qu’un rejet de la société qui tentait vainement de faire sa place parmi les plus grands sorciers de notre temps. Ma mère n’était pas mieux, c’était l’archétype de la faiblesse, de l’impuissance. Elle vivait avec un mari qu’elle n’aimait pas, qu’elle méprisait secrètement. Elle vivait avec un homme qui salissait l’honneur de notre famille, un homme cupide et avide. Un homme qui, rongé par un complexe de domination, se plaisait à maltraiter le seul fils qu’elle aimait profondément. Mais elle faisait rien. Elle regardait Naelesen hurler comme un fou, s’abattre sur le plancher, saignant et presque mort, sans jamais lever le petit doigt. Faible. Inutile. Je ne voulais pas devenir comme cette mère silencieuse.

Racthord établissait des règles ridicules dans cette maison. Il nous obligeait à accomplir des tâches ménagères et si nous ne les faisons pas, nous étions réprimandés, seul Naelesen recevait un châtiment bien plus sévère. Mes sentiments pour ce frère médiocre ne furent jamais tendres, au contraire j’éprouvais à son égard une sorte de pitié. Aussi, nous dûmes échanger que de simples paroles anodines tout au long de ces années où nous vivions sous le même toit. De genre : «Passe-moi la moutarde.»

Comme il était laid. Maigre, osseux, le regard fixe et vide, minuscule et continuellement plonger dans une espèce de mutisme volontaire. Je comprenais mon père d’avoir pour ce fils autant d’aversion, mais à chaque fois, il dépassait les bornes. À l’époque, je ne savais pas grand-chose du travail de mon père, ni de ce qu’il faisait sur Naelesen. Racthord travaillait pour Vous-Savez-Qui et lui servait d’espion au ministère de la magie, étant un personnage important en relation avec le premier ministre. De plus, il concevait des sortilèges de torture au nom du grand mage noir et les pratiquait sur Naelesen. C’était ces petits moments favoris dans la journée. Il revenait du travail, s’enfermait dans une pièce au sous-sol, n’en sortait qu’au souper et une fois son sort peaufiné, il se présentait devant un Naelesen craintif et tremblant qui n’osait pas le regarder dans les yeux. Racthord trouvait alors une excuse pour humilier ce frère devant toute la famille. Je voyais ce sang gicler le plancher, j’entendais les sanglots de ma mère et les rires de mes frères et de ma sœur, et je ne réagissais pas.

Le pire, c’était la nuit. Des cris d’agonie nous réveillaient. C’était Naelesen. Ma mère suppliait mon père d’arrêter, mais il l’ignorait. Ce dernier rugissait, mugissait et gémissait tout en assénant des coups à mon frère. Celui-ci pleurait et hurlait. Un lit grinçait. Je serrais contre mes oreilles un oreiller. Puis, par la porte entrouverte, je voyais mon père, nu, traverser le couloir. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. Alors, je sortais de mon lit et me glissais dans la chambre de Naelesen. Il se cramponnait aux barreaux de son lit…tremblant et…son pyjama…déchiré.

À Hogwarts, je fus placé dans la maison des Ravenclaw, ce qui déplut à mon père. Il engueula le directeur et voulut me changer de maison pour celle des Slytherin. Je m’y suis opposé. Pourquoi ? Je ne m’en souviens plus très bien. Je crois que je voulais me distancer de cette famille, de ces faux Al’Than. Quoiqu’il en soit, mon père me déshérita et refusa dorénavant de m’adresser la parole. Tant mieux pour moi. À l’école, je devenais populaire et aimé de tous et toutes. Je n’avais qu’à claquer des doigts pour qu’un regroupement de jeunes adolescents s’assemble autour de moi. Mon instinct de «leadership» se forgeait.

Et puis, ce n’est qu’en deuxième année qu’un drame est survenu dans ma famille, ruinant ainsi notre réputation pour toujours. Je revois encore son visage se tordre sous l’ultime douleur, ses gémissements rauques résonnent encore à mes oreilles, je vois encore ce corps s’effondrer sur le sol et s’agiter de ses derniers soubresauts. Je souriais, je savourais ce moment sublime. C’était pour moi un véritable…spectacle. Il mourait. Il souffrait. Il me regardait de ces grands yeux incompris. Tu as apporté sur nous la honte et la gêne. On me regardait différemment depuis que la Gazette du Sorcier avait proclamé haut et fort que tu n’étais qu’un Mangemort. Je n’ai rien contre ça, mais juste de voir ces gens me toiser, chuchoter sur mon sillage et s’enfuir de moi comme si j’étais la peste m’hérissait. Ce scandale détruisait notre nom et ce qui nous étions !

Alors, le voir porter sa main sur moi, le voir sur moi et sentir son haleine fétide sur ma joue me mit hors de moi. Surtout que toute la famille nous regardait et qu’aucun ne bougeait. Je le repoussai, je le frappai, déversant ma rage confinée et secrète. Comme je le haïssais. Je ne comprends pas comment je me suis retrouvé avec une arme dans mes mains, mais je sais que je l’ai plantée dans sa poitrine et que nous l’avons regardé s’éteindre. Je souriais et j’entendis un soupir de soulagement. Venant de Naelesen.

À la suite de ce meurtre, ma mère devint étrange. Elle s’enferma dans sa chambre et n’en sortait plus. Les autres m’évitèrent, il n’y avait que Naelesen qui tolérait ma présence. C’est lui et moi qui cachions le cadavre de notre père, retirant le poignard figé dans son cœur. Il pourrit encore dans la clairière à l’arrière de notre ancienne demeure, à côté des autres tombes.

Une fois je suis sorti pour rejoindre une fille dans la ville et quand je suis rentré, j’ai rencontré Naelesen sur le perron de la maison.

-Qu’est-ce que tu fais ? je lui demandai, intrigué.

Il haussa les épaules, fixe un point invisible. Son teint était livide.

-Va à l’intérieur.

Sa voix était froide et…lointaine.

Les médecins de l’Hôpital Ste-Mangouste ne savent pas ce qui est arrivé aux membres de la famille. Marina et les quatre autres furent retrouvés écartelés, éventrés et vidés de leurs entrailles. C’était un véritable carnage. Naelesen ne m’a jamais dit ce qui était arrivé, je n’ai jamais cherché à savoir. J’ignore s’il le sait lui-même. Mais à partir de ce moment, il est devenu de plus en plus bizarre.

Pour ma part, cette nouvelle fit le tour du pays et on a commencé à me prendre en pitié. J’ai profité de ce moment pour redevenir le Noäh Al’Than qu’on chérissait tant. Aujourd’hui, je vis chez une femme apparentée à mon père, en compagnie de sa délicieuse fille du nom de Clarisse.

Famille : Racthord Al’Than s’est marié avec une certaine Marina Seafel. Tous deux ont engendré une portée de six enfants. Moi, l’aîné, Velma, les deux jumeaux Edward et Bastian, Naelesen et Vladimir. Mon père, mon glorieux père, était un partisan célèbre dans les rangs de Vous-Savez-Qui. Pour ce serpent humanoïde, Racthord pratiquait et fabriquait des sortilèges de torture ainsi que des potions aux effets douloureux. Il utilisait comme cobaye mon jeune frère Naelesen afin d’en voir les symptômes, les effets et même le niveau de douleur. Combien de fois ai-je vu ce lamentable Naelesen se cambrer sur le sol dans des positions grotesques et inimaginables ? Il criait fort et ses hurlements étaient étouffés par notre père, et par les prières de notre mère. Les autres enfants riaient. Moi, je regardais, sans rien dire. Maintenant, avez-vous une image concrète de ma famille, celle qui me fait si honte. Ils sont tous faibles, pas assez bien pour moi. Elle ne fut jamais assez bien pour moi et encore moins aujourd’hui. Une tâche s’est enchâssée dans notre nom ! Les Al’Than ne sont plus ce qu’ils étaient ! Ils sont tous souillés jusqu’à l’os. Je suis le seul. Le pur. L’unique Al’Than ! Et je me dois de restaurer à mon nom l’honneur qui lui est dû.

Description physique : Comme tout Al’Than, j’ai des cheveux argentés, illuminés par des reflets bleuâtres. Au contraire de mon frère, ma coupe est courte et dégradée. Les filles aiment bien y passer leur douce main. Grand et élancé, j’ai une stature découpée par de beaux muscles fermes et puissants. On me compliment un peu trop sur ce vénérable corps d’apollon. Aussi, j’ai de grands yeux gris muets. Aucune expression ne les traverse. Ce qui m’apporte un avantage étant donné que personne ne sait exactement ce à quoi je pense. Comme mes yeux, mon visage demeure impassible en toute circonstance. Je suis un véritable maître de mes traits. Je les modifie à ma guise, ce qui m’accorde un don magnifique pour la comédie. Parlant de mes traits, ceux-ci sont doux, finement dessinés d’un crayon expert. Ma bouche rosée est grande et mince, s’étirant souvent en un sourire espiègle. Sinon, mes vêtements sont toujours dans un ordre impeccable, aucun pli n’apparaît. Je dois toujours bien paraître.

Description psychologique :

Oh oh … Comment pourrais-je parvenir à me décrire en si peu de phrases ?? Bon bon. Un certain individu dénommé Naelesen m’a avoué un jour que j’étais un personnage…oh oh…quels étaient ses mots ? Je ne suis qu’un «scélérat imbu de sa personne». D’après lui, je me préoccupe de moi-même, je sous-estime les autres, je les mets à ma botte. Il paraît que j’aime les petites attentions et qu’on s’occupe de moi. Il dit aussi que je suis froid et distant, à la limite cruel et entièrement désintéressé de tout ce qui m’entoure, mis à part d’une seule chose... Le pauvre, c’est le seul qui m’a cerné. Effectivement, j’aime la compagnie, je tiens à faire bonne figure pour que les gens m’apprécient, voire m’adorent. Je suis donc gentil et aimable, compréhensif et attentionné, rieur et un véritable farceur pour faire rire ces dames. L’image que je donne est l’une des choses auxquelles je porte une très grande attention. Selon moi, nous devrions tous nous mettre à notre meilleur, ne jamais tolérer une seule critique désobligeante et surtout aucune rumeur qui pourrait ternir notre nom. Je ne m’amuse pas à avoir une mauvaise réputation comme ce cher Naelesen. Non. Je n’accepte pas les bruits qui pourraient courir à mon sujet.

J’aime mon nom et ma réputation. J’aime ma popularité et mes multiples facettes. J’aime mes secrets et mes ambitions. Je m’aime et je déteste les autres. Pour moi, mes compères ne sont rien de plus que des insectes pourrissant dans l’univers. Des marionnettes avec lesquelles je m’amuse, je les manipule avec d’agréables paroles. Je les manipule en me liant d’amitié avec elles de manière à les utilisant sans qu’on me résiste. Je les manipule en me faufilant dans leur esprit, les contrôlant par les ficelles qui les relient à mes doigts. Non, je n’apprécie pas la résistance. Tout doit être comme je l’attends, sinon je commence à m’échauffer. De plus, s’il y a résistance, je vais essayer de la contourner par tous les moyens possibles de sorte que ça devient maladif.

Qui ne pense pas un peu à soi-même ?

Contrairement à mon jeune frère colérique et perturbé, je suis calme et posé. Mes mouvements sont gracieux, souples et agiles. J’inspire le respect et l’autorité. La définition des mots «anxiété» et «nervosité» me sont inconnues. Oui, la quiétude m’emplit continuellement. Toujours je suis maître de moi-même, sans jamais ressentir autre chose qu’une indifférence totale. Mieux, je suis neutre. Complètement neutre. Mes sentiments ne changent pas, mes émotions ne sont jamais violentes et dévastatrices. Dans le cas contraire, je suis amplement capable de me maîtrise. Non, je ne suis pas impulsif. En effet, je suis réfléchi et j’y repense toujours à deux fois avant de parler ou de commettre un geste. Ça m’évite les ennuis. Un homme comme moi ne se permet pas des ennuis.
Il paraîtrait que la dépendance affective a contaminé plusieurs membres de ma famille. Vouloir être entouré et idolâtré en est-il une forme ? Mais je ne veux pas être sale de cette maladie. Je veux être fort, ni faible ni vulnérable. Et je me dois de l’être puisque un authentique Al’Than l’est. Ce que je suis, ce que j’aspire à devenir.

Signe particulier : La couleur de mes cheveux.

Ambitions : Mes ambitions sont à l’état de graine, je compte bien les arroser afin qu’elles germent et s’épanouissent.

Baguette : Bois de saule, 25.6 cm, souple et rapide. Très bonne pour les enchantements.


"J'ai bien lu le règlement et je m'engage à être actif/active."

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Message  Edmund O'Dwyer Mer 19 Déc - 21:27

Noäh-kun a écrit:"J'ai bien lu le règlement et je m'engage à être actif/active."
Euh, LOL? x3

Non tsé, la fille elle a refait la fiche d'un bout à l'autre mais elle a pas l'intention de jouer, naaah Rolling Eyes

Bon, je referai pas une critique, je t'ai tout fait ça sur MSN hier (;

Spoiler:
...Etc.

Validé, évidemment. ~<3
Edmund O'Dwyer
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