Symphony of the Night [libre à qui veut]
H74 :: Les Maisons :: Slytherin :: Salle Commune
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Symphony of the Night [libre à qui veut]
Je déteste cette salle, et pourtant, je fais partie du décor autant sinon plus que les autres. Assise dans un fauteuil près de l'âtre chaude, je regarde les flammes qui vont lécher les parois de pierre, qui viennent agacer la grille métallique entre le feu et moi. Je ferme les yeux, essayant d'oublier les gens qui sont autour de moi. J'essaie de me concentrer sur les crépitements réconfortant devant moi, d'oublier le son des plumes qui grattent sur le parchemin sec et craquelé de certains étudiants plus studieux que d'autres. Je devrais être en train d'étudier moi. Alors pourquoi je ne le fai… Arrête de penser à ce que tu devrais faire. Concentre toi sur le feu, sur les bruits agréables. Écoute la cire tomber dans le chandelier derrière toi, écoute les murmures des autres en essayant – pour une toute petite fois – de penser que ce n'est pas de toi qu'ils rient, que ce n'est pas de toi qu'ils parlent.
Je soupire, ferme les yeux un instant. Je déteste cette salle. Elle est froide même lorsque chauffée, elle est humide et elle me donne mal au cœur. Je voudrais regagner mon dortoir, m'enfouir sous les couvertures de mon lit – plus confortable que celui que j'ai à la maison – mais je sais que trois filles se trouvent dans la chambre en train de glousser ou de fouiller dans mes affaires, de comparer la taille de mes bonnets à la leur. Quel passe temps idiot. Je croyais que ce n'était qu'en première année qu'on faisait ce genre de choses… Une petite voix méchante dans ma tête me dit qu'effectivement, j'ai à peine plus de poitrine qu'une gosse de première. Je grommelle quelque chose entre mes dents. Je ne suis pas sûre de me suivre moi-même, de comprendre ce marmonnement indiscernable par l'oreille humaine.
J'ouvre les yeux, ennuyée par un murmure pas du tout discret qui vient de me parvenir. Je déteste cette salle et ses occupants. Bien décidée à remonter – même si j'ai peur de ce que je vais trouver en arrivant dans ma chambre – je me redresse, replaçant délicatement le coussin brodé de fil vert que je tenais serré contre ma poitrine. Je n'aime pas ce coussin. C'est toujours sur lui que je me rabats quand je n'ai personne à qui parler. Il est tout usé maintenant, tellement j'en ai frotté les coins sur mon nez, comme une fillette… Ça ils me l'ont bien fait remarquer.
-J'crois qu'elle t'a entendu Todd, ricane Theodore, un gamin de première année justement, qui a compris dès son premier jour qu'il pouvait avoir le dessus sur une fille de sixième.
-Et alors ? Elle le sait déjà. Hein Marie ? lance-t-il à mon adresse.
Marie… Le surnom qui m'a été attribué dès mon arrivée ici, ma réputation ayant déjà été bien lancée par mes sœurs qui, Dieu merci, ont terminé leur scolarité aujourd'hui. Marie couche toi là… Je n'ai pas de quoi être fière de ça. Je voudrais lui lancer un regard empreint de colère et de mépris, mais je n'y arrive pas. Tout ce qui me vient, c'est cet ennuyeux sourire un peu absent et un hochement de tête poli. Ne changerai-je donc jamais ? Les deux amis gloussent de rire et moi je reprends ma route vers l'escalier, où le chemin se trouve à m'être brusquement barré par un bras. Je baisse la tête, n'ayant pas trop envie de voir à qui j'ai affaire.
-Je peux passer ? Je voulais monter me coucher. S'il-vous-plait.
Je soupire, ferme les yeux un instant. Je déteste cette salle. Elle est froide même lorsque chauffée, elle est humide et elle me donne mal au cœur. Je voudrais regagner mon dortoir, m'enfouir sous les couvertures de mon lit – plus confortable que celui que j'ai à la maison – mais je sais que trois filles se trouvent dans la chambre en train de glousser ou de fouiller dans mes affaires, de comparer la taille de mes bonnets à la leur. Quel passe temps idiot. Je croyais que ce n'était qu'en première année qu'on faisait ce genre de choses… Une petite voix méchante dans ma tête me dit qu'effectivement, j'ai à peine plus de poitrine qu'une gosse de première. Je grommelle quelque chose entre mes dents. Je ne suis pas sûre de me suivre moi-même, de comprendre ce marmonnement indiscernable par l'oreille humaine.
J'ouvre les yeux, ennuyée par un murmure pas du tout discret qui vient de me parvenir. Je déteste cette salle et ses occupants. Bien décidée à remonter – même si j'ai peur de ce que je vais trouver en arrivant dans ma chambre – je me redresse, replaçant délicatement le coussin brodé de fil vert que je tenais serré contre ma poitrine. Je n'aime pas ce coussin. C'est toujours sur lui que je me rabats quand je n'ai personne à qui parler. Il est tout usé maintenant, tellement j'en ai frotté les coins sur mon nez, comme une fillette… Ça ils me l'ont bien fait remarquer.
-J'crois qu'elle t'a entendu Todd, ricane Theodore, un gamin de première année justement, qui a compris dès son premier jour qu'il pouvait avoir le dessus sur une fille de sixième.
-Et alors ? Elle le sait déjà. Hein Marie ? lance-t-il à mon adresse.
Marie… Le surnom qui m'a été attribué dès mon arrivée ici, ma réputation ayant déjà été bien lancée par mes sœurs qui, Dieu merci, ont terminé leur scolarité aujourd'hui. Marie couche toi là… Je n'ai pas de quoi être fière de ça. Je voudrais lui lancer un regard empreint de colère et de mépris, mais je n'y arrive pas. Tout ce qui me vient, c'est cet ennuyeux sourire un peu absent et un hochement de tête poli. Ne changerai-je donc jamais ? Les deux amis gloussent de rire et moi je reprends ma route vers l'escalier, où le chemin se trouve à m'être brusquement barré par un bras. Je baisse la tête, n'ayant pas trop envie de voir à qui j'ai affaire.
-Je peux passer ? Je voulais monter me coucher. S'il-vous-plait.
Ophelia Cherie Mcguire- Nombre de messages : 40
Age : 34
Date d'inscription : 04/11/2007
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