Landon Abdel Browns
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H74 :: Initiation :: Présentations :: Étudiants :: Slytherin
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Landon Abdel Browns
Nom: Browns
Prénom: Landon Abdel
Âge: 17 ans
Année: 6e année
Maison: Slytherin
Animal: Aucun
Matière Favorite: Sortilèges, et histoire, peut-être.
Hobbies: Dessiner, composer [il joue du violoncelle, mais il ne le dit qu'à très peu de gens]. Étudier la chimie et la physique [matière moldue qu'il a récemment redécouvert et à laquelle il s'est finalement trouvé intérêt], marcher. En temps normal, il adore sortir, s'amuser, êtres entouré de gens…
Bande/Amis: Aucun pour le moment
Famille: Landon est fils unique, d'une mère moldue et d'un père sorcier. Une union étrange qui régissait l'amour entre ses deux parents : son père devait vivre en reniant ses pouvoirs, en reniant le monde des sorciers auquel il appartenait. En faisant semblant que ce n'était qu'un mensonge, qu'un conte de fée, que de l'imagination qui avait régi son enfance. Sa mère était peut-être la seule gagnante dans cette histoire. Mais une gagnante pour qui les visières restaient étroitement fermées. Elle refusait de croire à la magie, aux sorciers, même face au preuves que son mari lui apporta. Elle trouva toujours des excuses pour expliquer ces disparitions, apparition, etc. La magie, dans le monde moldue, est perçue comme une illusion. Un truc, un tour, qui fait croire à quelque chose d'irréel. Elle refusa de croire à ce monde plus que farfelu, forçant son mari à renier ce qu'il était réellement, forçant son fils à ignorer ce monde auquel, malgré tout, il appartenait.
On pourrait sinon parler de son enfant. Mais que dire de plus sinon qu'il en a un? Il ne connaît ni son nom, ni son sexe. Il ne connaît pas sa date de naissance, son réel âge. Il ne sait pas s'il sait qui est son père. Il n'a plus non plus de contact avec son ex, Audrey, la mère de cet enfant…
Caractéristiques Physiques: [reprit de l'histoire : Landon vu par Maxime] «Je ne pourrais cacher ma surprise quand j'ai vu cet adolescent ouvrir la porte. Mais je pense que je n'étais pas le seul à être surpris.
Parce que en plus d'avoir été obligé de faire ce job, il fallait que je tombe sur un de ces «fuckés». Un adolescent qui devait atteindre tout au plus le mètre soixante-quinze, ce qui faisait que je le dépassais d'une demi-tête. Disons que la première chose qui m'eut sauté au regard fut le fait de cette chevelure rouge, parsemée de quelques mèches rose et orangées. À rajouter cette coupe hors convention. Une frange barrant une partie de son regard, une longueur tombant sous les oreilles, un dégradé ambiant, les pointes relevées de partout… Suite à cela, disons que mon regard c'est porté vers les piercings. Et je n'avais jamais vu quelqu'un en porter autant. En énumération, disons qu'il en portait deux à la lèvre inférieure, soit un anneau au centre, et un labret sur le côté droit. Suite à cela, le sourcil gauche percé, le lobe de chaque oreille «stretché», dans lequel il portait un rond noir plein. Ainsi que trois autres bijou sur le cartilage de l'oreille gauche. Et en fait, ce n'était pas tout, parce que quand il eut parlé, j'ai pu remarquer un clou en métal à la langue. Je ne sais pas si c'était du dégoût… mais je ne savais absolument pas quoi en penser. Toutefois, ce n'était pas si laid que ce que je me disais, disons simplement que j'avais beaucoup de difficulté à imaginer la douleur reliée à chacun d'entre eux.
Outre cela, c'était un jeune homme élancé qui se tenait devant moi, à l'allure vestimentaire se mariant que trop à ses cheveux colorés et ses piercing provocateurs. Passant des couleurs aux motifs extravagants, des jeans bien ajustés au niveau des chevilles, jusqu'au point de former nombreux plis. Une paire de souliers roses aux pieds, barbouillés de ce qui s'apparentait le plus à des gribouillis faits au crayon-feutre.»
Il est à rajouter ses tatouages : sur l'aine droite, deux étoiles pleines, sur l'aine gauche, deux étoiles [seulement le contour]. Il a sinon une manchette sur le bras gauche, uniquement fait de noir, avec divers dessin et des aplats, dans un style un peu de «dessin animé».
Caractéristiques Psychologiques: [reprit de l'histoire : conclusion que Maxime fait, qui servirait très bien de résumé au caractère de Landon] «Et passé le junkie que je m'imaginais, je pense que j'avais découvert quelqu'un de sensible, mais qui cherchait à paraître fort, à se cacher sous une carapace, voulant sûrement se protéger.»
Landon est plutôt difficile à comprendre : son caractère change bien souvent, selon les périodes, marqué par les événements. Lui-même ne se comprend pas très bien, à vrai dire.
Comme résumé ci-dessus, Landon est quelqu'un de très sensible, ce qui pourrait être à la fois un avantage réel ainsi qu'un inconvénient majeur. Pourtant, son orgueil le pousse à dissimuler cela, à faire semblant que ce n'est pas le cas, qu'il est capable de supporter tout, tout seul, sans l'aide de personne. C'est peut-être aussi une façon d'essayer de se protéger, parce que peut-être qu'en se croyant fort, il le deviendra, et sera effectivement capable de passer par-dessus des étapes difficiles plutôt aisément. Mais si, devant les autres, il revêt ce masque, cette carapace, seul, ses pensées reviennent rapidement, et il retombe aussi très facilement.
Notre Américain est sinon quelqu'un de plutôt impulsif. Il ne prendra pas réellement le temps de réfléchir à ses actes avant de les faire. Réalisant leur importance bien souvent seulement qu'après. Il n'agira pas pour le raisonnement d'une chose, mais plutôt pour son émotion, sa sensation.
Si, avant, Landon était quelqu'un qui vivait beaucoup à jour le jour, depuis l'annonce qu'Audrey était enceinte, tout ça à un peu changé. Il ne cesse de penser au futur, de se projeter [d'essayer] dans l'avenir. Il a peur que cela se reproduise, il a peur de ne jamais pouvoir voir son enfant. En fait, c'est créé cette crainte du futur, de ce qui pourrait arriver.
Par cela, il a aussi développé un peu cette crainte de s'engager. Réalisant ce que tout cela impliquait. Il veut être certain, avant de partir une réelle relation.
Landon n'avouera pas facilement ses problèmes, ses sentiments aux gens. Il préfère croire qu'il pourrait tout régler lui-même.
Parfois, Landon peut-être aussi un peu égoïste. Ne pensant qu'il n'y aurait qu'à lui que telle ou telle chose pourrait arriver. Qu'il n'y a que lui vivant telle situation. Que personne ne peut le comprendre.
Il est sinon quelqu'un de très attentionné, patient, perfectionniste et méticuleux. Il se laisse toutefois rapidement décourager face à des obstacles ou des imprévus…
Signe(s) Particulier(s): Ses cheveux teints, ses piercing, ses tatouages. N'en est-il pas assez? On peut rajouter son style vestimentaire, qui, par certain, peut être jugé extravagant.
Ambitions: Voir son enfant, savoir son nom, son sexe. Le prendre dans ses bras.
Baguette: Bois d'If, 25,3 cm, relativement flexible, contient une dent de Doxy.
Prénom: Landon Abdel
Âge: 17 ans
Année: 6e année
Maison: Slytherin
Animal: Aucun
Matière Favorite: Sortilèges, et histoire, peut-être.
Hobbies: Dessiner, composer [il joue du violoncelle, mais il ne le dit qu'à très peu de gens]. Étudier la chimie et la physique [matière moldue qu'il a récemment redécouvert et à laquelle il s'est finalement trouvé intérêt], marcher. En temps normal, il adore sortir, s'amuser, êtres entouré de gens…
Bande/Amis: Aucun pour le moment
Famille: Landon est fils unique, d'une mère moldue et d'un père sorcier. Une union étrange qui régissait l'amour entre ses deux parents : son père devait vivre en reniant ses pouvoirs, en reniant le monde des sorciers auquel il appartenait. En faisant semblant que ce n'était qu'un mensonge, qu'un conte de fée, que de l'imagination qui avait régi son enfance. Sa mère était peut-être la seule gagnante dans cette histoire. Mais une gagnante pour qui les visières restaient étroitement fermées. Elle refusait de croire à la magie, aux sorciers, même face au preuves que son mari lui apporta. Elle trouva toujours des excuses pour expliquer ces disparitions, apparition, etc. La magie, dans le monde moldue, est perçue comme une illusion. Un truc, un tour, qui fait croire à quelque chose d'irréel. Elle refusa de croire à ce monde plus que farfelu, forçant son mari à renier ce qu'il était réellement, forçant son fils à ignorer ce monde auquel, malgré tout, il appartenait.
On pourrait sinon parler de son enfant. Mais que dire de plus sinon qu'il en a un? Il ne connaît ni son nom, ni son sexe. Il ne connaît pas sa date de naissance, son réel âge. Il ne sait pas s'il sait qui est son père. Il n'a plus non plus de contact avec son ex, Audrey, la mère de cet enfant…
Caractéristiques Physiques: [reprit de l'histoire : Landon vu par Maxime] «Je ne pourrais cacher ma surprise quand j'ai vu cet adolescent ouvrir la porte. Mais je pense que je n'étais pas le seul à être surpris.
Parce que en plus d'avoir été obligé de faire ce job, il fallait que je tombe sur un de ces «fuckés». Un adolescent qui devait atteindre tout au plus le mètre soixante-quinze, ce qui faisait que je le dépassais d'une demi-tête. Disons que la première chose qui m'eut sauté au regard fut le fait de cette chevelure rouge, parsemée de quelques mèches rose et orangées. À rajouter cette coupe hors convention. Une frange barrant une partie de son regard, une longueur tombant sous les oreilles, un dégradé ambiant, les pointes relevées de partout… Suite à cela, disons que mon regard c'est porté vers les piercings. Et je n'avais jamais vu quelqu'un en porter autant. En énumération, disons qu'il en portait deux à la lèvre inférieure, soit un anneau au centre, et un labret sur le côté droit. Suite à cela, le sourcil gauche percé, le lobe de chaque oreille «stretché», dans lequel il portait un rond noir plein. Ainsi que trois autres bijou sur le cartilage de l'oreille gauche. Et en fait, ce n'était pas tout, parce que quand il eut parlé, j'ai pu remarquer un clou en métal à la langue. Je ne sais pas si c'était du dégoût… mais je ne savais absolument pas quoi en penser. Toutefois, ce n'était pas si laid que ce que je me disais, disons simplement que j'avais beaucoup de difficulté à imaginer la douleur reliée à chacun d'entre eux.
Outre cela, c'était un jeune homme élancé qui se tenait devant moi, à l'allure vestimentaire se mariant que trop à ses cheveux colorés et ses piercing provocateurs. Passant des couleurs aux motifs extravagants, des jeans bien ajustés au niveau des chevilles, jusqu'au point de former nombreux plis. Une paire de souliers roses aux pieds, barbouillés de ce qui s'apparentait le plus à des gribouillis faits au crayon-feutre.»
Il est à rajouter ses tatouages : sur l'aine droite, deux étoiles pleines, sur l'aine gauche, deux étoiles [seulement le contour]. Il a sinon une manchette sur le bras gauche, uniquement fait de noir, avec divers dessin et des aplats, dans un style un peu de «dessin animé».
Caractéristiques Psychologiques: [reprit de l'histoire : conclusion que Maxime fait, qui servirait très bien de résumé au caractère de Landon] «Et passé le junkie que je m'imaginais, je pense que j'avais découvert quelqu'un de sensible, mais qui cherchait à paraître fort, à se cacher sous une carapace, voulant sûrement se protéger.»
Landon est plutôt difficile à comprendre : son caractère change bien souvent, selon les périodes, marqué par les événements. Lui-même ne se comprend pas très bien, à vrai dire.
Comme résumé ci-dessus, Landon est quelqu'un de très sensible, ce qui pourrait être à la fois un avantage réel ainsi qu'un inconvénient majeur. Pourtant, son orgueil le pousse à dissimuler cela, à faire semblant que ce n'est pas le cas, qu'il est capable de supporter tout, tout seul, sans l'aide de personne. C'est peut-être aussi une façon d'essayer de se protéger, parce que peut-être qu'en se croyant fort, il le deviendra, et sera effectivement capable de passer par-dessus des étapes difficiles plutôt aisément. Mais si, devant les autres, il revêt ce masque, cette carapace, seul, ses pensées reviennent rapidement, et il retombe aussi très facilement.
Notre Américain est sinon quelqu'un de plutôt impulsif. Il ne prendra pas réellement le temps de réfléchir à ses actes avant de les faire. Réalisant leur importance bien souvent seulement qu'après. Il n'agira pas pour le raisonnement d'une chose, mais plutôt pour son émotion, sa sensation.
Si, avant, Landon était quelqu'un qui vivait beaucoup à jour le jour, depuis l'annonce qu'Audrey était enceinte, tout ça à un peu changé. Il ne cesse de penser au futur, de se projeter [d'essayer] dans l'avenir. Il a peur que cela se reproduise, il a peur de ne jamais pouvoir voir son enfant. En fait, c'est créé cette crainte du futur, de ce qui pourrait arriver.
Par cela, il a aussi développé un peu cette crainte de s'engager. Réalisant ce que tout cela impliquait. Il veut être certain, avant de partir une réelle relation.
Landon n'avouera pas facilement ses problèmes, ses sentiments aux gens. Il préfère croire qu'il pourrait tout régler lui-même.
Parfois, Landon peut-être aussi un peu égoïste. Ne pensant qu'il n'y aurait qu'à lui que telle ou telle chose pourrait arriver. Qu'il n'y a que lui vivant telle situation. Que personne ne peut le comprendre.
Il est sinon quelqu'un de très attentionné, patient, perfectionniste et méticuleux. Il se laisse toutefois rapidement décourager face à des obstacles ou des imprévus…
Signe(s) Particulier(s): Ses cheveux teints, ses piercing, ses tatouages. N'en est-il pas assez? On peut rajouter son style vestimentaire, qui, par certain, peut être jugé extravagant.
Ambitions: Voir son enfant, savoir son nom, son sexe. Le prendre dans ses bras.
Baguette: Bois d'If, 25,3 cm, relativement flexible, contient une dent de Doxy.
Dernière édition par le Ven 7 Déc - 20:02, édité 1 fois
Landon Browns- Nombre de messages : 8
Age : 33
Date d'inscription : 07/12/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Landon Abdel Browns
Histoire: En fait, il est étrange de se dire que quelqu'un peut faire une demande d'inscription à quelque part, suivit d'une lettre d'une dizaine de pages, des motivations et diverses raisons à n'en plus finir, pour ne donner aucun signe de vie lorsque l'on reçoit l'acceptation souhaitée. Disons que c'est un peu ce questionnement qui a viré mon esprit alors qu'on m'a appris tout cela. Mais ce qui m'agaçait le plus dans cette histoire restait certainement le fait que j'avais été chargé d'aller rencontré cette dite personne. Ce n'était pas réellement une question d'égoïsme, mais pourquoi moi? On ne m'avait jamais légué ce genre de «job» avant, et disons que je n'avais pas plus que cela l'envie d'aller convaincre un gamin de rejoindre une école de sorcellerie.
Selon moi, s'il n'avait pas répondu, c'était bien uniquement parce qu'il n'avait plus envie d'y aller, à cette école. Alors aller lui faire la morale, tenter de le convaincre… j'aurais volontiers passer mon tour.
Sauf que je n'avais en aucun cas le droit de refuser. Sinon que j'aurais perdu mon poste. Et je me levai, sans grande envie, un vendredi matin. On aurait pu croire que la journée voulait me narguer. Un soleil magnifique à l'extérieur. Une température plus que clémente, douce et agréable. Et je décidai d'y aller, de faire le tout bien rapidement, de ne pas insister, de faire comme si j'avais tout dit pour, mais que rien n'avait changé, et de revenir, profiter de ma journée que j'aurais dû avoir en congé.
Ainsi, je me dirigeai vers la gare, où j'empruntai le train direction Birmingham. Je profitai du trajet pour avancer mes divers rapports, et espérer au minimum pouvoir finir plus tôt le lundi à venir. C'est avec un soupir que je descendis de mon wagon, me fondant comme parfaitement avec les autres, habillé d'un costard cravate, mallette en cuir à la main. On aurait facilement pu me confondre avec tous ces autres hommes d'affaires. Mais pourtant, je n'étais aucunement là pour parler chiffre, projet, expansions, bourses, ou quoi que ce soit d'autres que ces hommes pouvaient faire, enfermés dans leurs bureaux vitrés.
Ainsi, j'attrapai un taxi, pour me diriger sur la 17e avenue, allant frapper au 6e logement d'une bâtisse à appartements.
Je ne pourrais cacher ma surprise quand j'ai vu cet adolescent ouvrir la porte. Mais je pense que je n'étais pas le seul à être surpris.
Parce que en plus d'avoir été obligé de faire ce job, il fallait que je tombe sur un de ces «fuckés». Un adolescent qui devait atteindre tout au plus le mètre soixante-quinze, ce qui faisait que je le dépassais d'une demi-tête. Disons que la première chose qui m'eut sauté au regard fut le fait de cette chevelure rouge, parsemée de quelques mèches rose et orangées. À rajouter cette coupe hors convention. Une frange barrant une partie de son regard, une longueur tombant sous les oreilles, un dégradé ambiant, les pointes relevées de partout… Suite à cela, disons que mon regard c'est porté vers les piercings. Et je n'avais jamais vu quelqu'un en porter autant. En énumération, disons qu'il en portait deux à la lèvre inférieure, soit un anneau au centre, et un labret sur le côté droit. Suite à cela, le sourcil gauche percé, le lobe de chaque oreille «stretché», dans lequel il portait un rond noir plein. Ainsi que trois autres bijou sur le cartilage de l'oreille gauche. Et en fait, ce n'était pas tout, parce que quand il eut parlé, j'ai pu remarquer un clou en métal à la langue. Je ne sais pas si c'était du dégoût… mais je ne savais absolument pas quoi en penser. Toutefois, ce n'était pas si laid que ce que je me disais, disons simplement que j'avais beaucoup de difficulté à imaginer la douleur reliée à chacun d'entre eux.
Outre cela, c'était un jeune homme élancé qui se tenait devant moi, à l'allure vestimentaire se mariant que trop à ses cheveux colorés et ses piercing provocateurs. Passant des couleurs aux motifs extravagants, des jeans bien ajustés au niveau des chevilles, jusqu'au point de former nombreux plis. Une paire de souliers roses aux pieds, barbouillés de ce qui s'apparentait le plus à des gribouillis faits au crayon-feutre.
Je ne pus m'empêcher d'hausser un sourcil quand je l'aperçut. Me demandant ce qu'était cet énergumène. En fait, je pense qu'il se demandait au plus semblable la même chose que moi, mais à mon égard. Il se devait demander ce qu'un homme civilisé, ayant une classe certaine venait faire à frapper à sa porte. Et j'esquissai ce léger sourire en pensant que ça devait lui faire bizarre comparés aux autre «fuckés», drogué, punks et gothiques qui devaient constituer son entourage. Peut-être n'était-ce que préjugés bien trop rapidement conçus, après tout, je devais m'avouer qu'il n'avait pas l'air bien méchant.
« Je m'appelle Maxime, que j'entamai, restant le plus poli possible. Je suis là pour…
- Je vous arrête tout de suite monsieur, on n'est pas intéressés. »
Et ce fut tout juste s'il ne me claqua pas la porte au nez, ne me laissant aucunement le temps de terminer. Je restai là, fixant le rectangle de bois peint d'un affreux bourgogne, la bouche légèrement ouverte, moi-même étonné. Je mis quelques secondes avant de me ressaisir, et de sonner à nouveau. C'est ce même adolescent qui m'ouvrit la porte, ne manquant de camoufler un soupir bien audible.
« Qu'est-ce que vous me voulez encore? J'ai pas l'intention de vous acheter quoi que ce soit, ni de rentrer dans aucune secte ou de…
- Je ne suis pas là pour cela, que je l'interrompis finalement, décidant de reprendre ma place dans cette discussion qui n'avait même pas eu le temps de s'entamer. C'est au sujet de Poudlard. »
C'est à la mention de ce mot que j'obtins toute son attention. Je le sentis perturbé, comme s'il se demandait qui j'étais, pourquoi j'étais là. Il me fit toutefois entrer, sans dire un mot, et nous nous installâmes dans un salon aux airs modernes, soignés. Loin de ce que j'imaginais la maison de ce genre de personne. Je m'aurais attendu arriver dans une sorte de taudis, sale, rempli de graffitis, de chien, de cages avec des rats, retrouver de la drogue sur la table de la cuisine. Mais rien de tout cela. L'endroit était même beau, bien décoré, avec goût.
Je m'asseyais finalement, me raclant la gorge, avant de me lancer :
« - Je vais essayer de faire vite. Disons que l'absence de réponse suite à la lettre d'acceptation de Poudlard à faire naître des interrogations. Surtout en raison de la grande lettre de motivation qui suivait la demande. Je suis simplement là pour m'informer, savoir pourquoi. »
Et j'espérais que sa réponse serait courte, que je pourrais partir aussi rapidement que je m'en étais venue. Sauf que ce ne fut aucunement le cas. Si d'un sens, oui, il me répondit un truc un peu court, disons que ça ne fit que soulever curiosité et questionnements chez moi.
« - Pourquoi? Simplement parce que entre cette demande, et la lettre d'acceptation, il s'est passé bien des choses. Des événements qui m'ont, disons, enlevé le goût de retourner à l'école, de continuer les études. »
Et voilà, j'avais envie d'en savoir plus. C'était plus fort que moi.
« Il s'est passé quoi, exactement? Que je demandai ainsi.
- Que je vous le dise, vous ne comprendriez de toute façon même pas.
- Alors raconte-moi tout, du début. De toute façon, on a toute la journée. »
Je m'étonnai moi-même d'avoir dit cela. Et on aurait dit que l'adolescent partageait aussi ce sentiment. Toutefois, il haussa les épaules, et commença son récit :
« Je suis né aux Etats-Unis, à New-York. Le 17 mars. Mon père est un sorcier, ma mère une moldue. Je suis donc né sang-mêlé. Mais doté des mêmes capacités qu'un sorcier au sang pur. Toutefois, je n'ai aucunement grandi dans un monde de magie. Je pense que c'était ma mère qui l'avait voulue. Qui voulait rejeter tout cela, trouvant ce monde trop «fantastique», étrange, irréel. Ne me demandez pas pourquoi elle avait crû mon père alors, l'amour rend aveugle, comme on dit.
«Ne fut-il, j'ai grandi ainsi, dans une des plus importantes villes de l'Amérique. Je pense avoir eut une enfance des plus banales. J'entrai au préscolaire, puis me dirigeai vers le primaire, où j'appris les bases de l'éducation scolaire. Écrire, lire, compter. S'en suivant des études bien trop ennuyantes, soit les mathématiques, la géographie, l'histoire, et tout ce genre de choses.
Disons que mon primaire complet reste des plus ordinaires, et que sauter par-dessus ce dernier ne changerait rien.
- Alors passons directement au début de l'adolescence? Que je suggérai.
- Oui. J'entrai au secondaire à mes 12 ans. Une école publique. Ce qui restait très mal vu encore. Mais mes parents n'avaient pas l'argent pour m'envoyer au niveau privé. Et disons que je n'en manifestais aucunement l'envie de m'y rendre. Je m'y fit mes premiers réels amis, j'y présentait mes premier «kick». J'avais des résultats raisonnables, sans plus. –Léger rire- En fait, j'y restai que quelques mois. C'est en Novembre que je reçu cette lettre. Des mains de mon père, lui, avec ce grand sourire sur les lèvres. Ma mère n'était pas là cette journée, en fait, elle était partie pour la semaine en congrès. J'imagine qu'il avait choisi cette journée par exprès au final.
«Ainsi, je pris la lettre de ses mains, ce regard interrogateur, ne trouvant pas la raison de cet enthousiasme chez mon paternel. Il me pressa à l'ouvrir, sans réel mot, mais je le sentis. Ainsi je le fis, légèrement suspicieux. Au départ, je crûs à une farce. Mon esprit bloquant radicalement sur le mot «sorcier» et «magie». Et d'un air idiot, je partis à rire. Mais ce dernier se tarit bien rapidement, devant le fait que mon père, lui, restait aussi sérieux que possible, avec cette pointe d'enthousiasme malgré tout présente. Je n'arrivais pas à comprendre. Peut-être qu'en fait, je ne voulais simplement pas comprendre.
«Mais c'est normal, non? J'imagine que vous, vous êtes né dans une famille de sorciers, dans un monde de sorciers, élevé parmi la magie, et tout ce domaine vous est resté toute votre vie plus que normal. Mais j'ai grandi dans un monde humain, moldu. On m'a enseigné que la magie, le paranormal et tout cela, n'existaient pas. Que ce n'était que des contes, des histoires pour enfants. Et apprendre du jour au lendemain que tout cela était réel… J'ai eu un peu de difficulté à l'accepté en réalité. Mais devant le nombre de preuves présentées par mon père, je dû bien m'y résoudre. C'était moi qui avais grandi dans un monde de mensonges.
C'est ainsi que je quittai New-York, mon école, mes amis, mon milieu de vie. Je me dirigeais en Floride, dans un coin à en croire isolé, dans une école de magie. Je dû me résoudre à refaire ma vie là-bas. Je retournais à New-York pour les vacances de Noël et celles de l'été. Mais le reste de l'année, j'y restais comme pensionnaire.
«Et je dois avouer que mes notes là-bas restaient meilleures qu'aux écoles pour moldus. Peut-être le fait qu'il n'y avait plus toutes ces matières que je détestais tant. En fait, j'appris à apprécier ce monde, si on veut. Les années passèrent, je me fis des amis, et même une copine en troisième. Elle s'appelait Judith. Malheureusement, ça ne dura pas très longtemps. Au tout au plus un seul mois. Mais j'estime que ce n'était pas vraiment de l'amour, puisque que je n'ai pas pris mal cette rupture… C'est aussi vers cet âge que je mon style c'est définit. J'ai commencé à me couper les cheveux moi-même. Mais disons qu'au départ, ce n'était pas très réussi. J'ai fait faire mon premier piercing cette année-là aussi, juste avant ma fête. Sur le cartilage de mon oreille. Après cela, ça a dégénéré. J'ai fait tout le autres dans les deux années suivantes. Sauf la langue, ça a été fait il y a deux mois en fait.
- Et ça a fait mal? Que je ne pu m'empêcher de demander.
- Étonnement, non, que l'adolescent me répondit. C'est plutôt la semaine suivant le piercing qui reste agaçante. La langue double son volume, alors pour parler, et même manger, ça en reste galère. Mais où j'en étais? J'avais quinze ans quand je rencontrai Audrey. Je pense que c'est ce qu'on peut appeler un coup de foutre. Dès que je l'ai vu, j'ai été fasciné par elle, envoûté par elle. Mais je crois qu'en fait, je ne l'ai jamais réellement aimé. J'ai cru l'aimer, mais ce n'était pas le cas. Je pense que j'ai été trompé par moi-même, par des sentiments semblables, mais qui tout de même étaient loin du vrai amour.
L'année suivante, je me fis mon premier tattoo. Sur la hanche droite. Deux étoiles noires, celle du haut un peu plus grande que l'autre. Tenez, regardez! »
Et il souleva son chandail, rabaissant légèrement le rebord de son jeans, pour me laisser entrevoir les deux étoiles. Puis, il me montra celles sur l'autre côté, identiques, mais sans remplissage.
« Et puis y'a celles-ci. Faites trois mois plus tard. Pour en revenir à la trame de ma vie, disons que suite à cela, les années ont doucement défilées. J'ai perdu ma virginité avec Audrey, à 16 ans, à peu près en même temps que de me faire renvoyer de l'école de magie. Possession de drogues. »
Selon moi, s'il n'avait pas répondu, c'était bien uniquement parce qu'il n'avait plus envie d'y aller, à cette école. Alors aller lui faire la morale, tenter de le convaincre… j'aurais volontiers passer mon tour.
Sauf que je n'avais en aucun cas le droit de refuser. Sinon que j'aurais perdu mon poste. Et je me levai, sans grande envie, un vendredi matin. On aurait pu croire que la journée voulait me narguer. Un soleil magnifique à l'extérieur. Une température plus que clémente, douce et agréable. Et je décidai d'y aller, de faire le tout bien rapidement, de ne pas insister, de faire comme si j'avais tout dit pour, mais que rien n'avait changé, et de revenir, profiter de ma journée que j'aurais dû avoir en congé.
Ainsi, je me dirigeai vers la gare, où j'empruntai le train direction Birmingham. Je profitai du trajet pour avancer mes divers rapports, et espérer au minimum pouvoir finir plus tôt le lundi à venir. C'est avec un soupir que je descendis de mon wagon, me fondant comme parfaitement avec les autres, habillé d'un costard cravate, mallette en cuir à la main. On aurait facilement pu me confondre avec tous ces autres hommes d'affaires. Mais pourtant, je n'étais aucunement là pour parler chiffre, projet, expansions, bourses, ou quoi que ce soit d'autres que ces hommes pouvaient faire, enfermés dans leurs bureaux vitrés.
Ainsi, j'attrapai un taxi, pour me diriger sur la 17e avenue, allant frapper au 6e logement d'une bâtisse à appartements.
Je ne pourrais cacher ma surprise quand j'ai vu cet adolescent ouvrir la porte. Mais je pense que je n'étais pas le seul à être surpris.
Parce que en plus d'avoir été obligé de faire ce job, il fallait que je tombe sur un de ces «fuckés». Un adolescent qui devait atteindre tout au plus le mètre soixante-quinze, ce qui faisait que je le dépassais d'une demi-tête. Disons que la première chose qui m'eut sauté au regard fut le fait de cette chevelure rouge, parsemée de quelques mèches rose et orangées. À rajouter cette coupe hors convention. Une frange barrant une partie de son regard, une longueur tombant sous les oreilles, un dégradé ambiant, les pointes relevées de partout… Suite à cela, disons que mon regard c'est porté vers les piercings. Et je n'avais jamais vu quelqu'un en porter autant. En énumération, disons qu'il en portait deux à la lèvre inférieure, soit un anneau au centre, et un labret sur le côté droit. Suite à cela, le sourcil gauche percé, le lobe de chaque oreille «stretché», dans lequel il portait un rond noir plein. Ainsi que trois autres bijou sur le cartilage de l'oreille gauche. Et en fait, ce n'était pas tout, parce que quand il eut parlé, j'ai pu remarquer un clou en métal à la langue. Je ne sais pas si c'était du dégoût… mais je ne savais absolument pas quoi en penser. Toutefois, ce n'était pas si laid que ce que je me disais, disons simplement que j'avais beaucoup de difficulté à imaginer la douleur reliée à chacun d'entre eux.
Outre cela, c'était un jeune homme élancé qui se tenait devant moi, à l'allure vestimentaire se mariant que trop à ses cheveux colorés et ses piercing provocateurs. Passant des couleurs aux motifs extravagants, des jeans bien ajustés au niveau des chevilles, jusqu'au point de former nombreux plis. Une paire de souliers roses aux pieds, barbouillés de ce qui s'apparentait le plus à des gribouillis faits au crayon-feutre.
Je ne pus m'empêcher d'hausser un sourcil quand je l'aperçut. Me demandant ce qu'était cet énergumène. En fait, je pense qu'il se demandait au plus semblable la même chose que moi, mais à mon égard. Il se devait demander ce qu'un homme civilisé, ayant une classe certaine venait faire à frapper à sa porte. Et j'esquissai ce léger sourire en pensant que ça devait lui faire bizarre comparés aux autre «fuckés», drogué, punks et gothiques qui devaient constituer son entourage. Peut-être n'était-ce que préjugés bien trop rapidement conçus, après tout, je devais m'avouer qu'il n'avait pas l'air bien méchant.
« Je m'appelle Maxime, que j'entamai, restant le plus poli possible. Je suis là pour…
- Je vous arrête tout de suite monsieur, on n'est pas intéressés. »
Et ce fut tout juste s'il ne me claqua pas la porte au nez, ne me laissant aucunement le temps de terminer. Je restai là, fixant le rectangle de bois peint d'un affreux bourgogne, la bouche légèrement ouverte, moi-même étonné. Je mis quelques secondes avant de me ressaisir, et de sonner à nouveau. C'est ce même adolescent qui m'ouvrit la porte, ne manquant de camoufler un soupir bien audible.
« Qu'est-ce que vous me voulez encore? J'ai pas l'intention de vous acheter quoi que ce soit, ni de rentrer dans aucune secte ou de…
- Je ne suis pas là pour cela, que je l'interrompis finalement, décidant de reprendre ma place dans cette discussion qui n'avait même pas eu le temps de s'entamer. C'est au sujet de Poudlard. »
C'est à la mention de ce mot que j'obtins toute son attention. Je le sentis perturbé, comme s'il se demandait qui j'étais, pourquoi j'étais là. Il me fit toutefois entrer, sans dire un mot, et nous nous installâmes dans un salon aux airs modernes, soignés. Loin de ce que j'imaginais la maison de ce genre de personne. Je m'aurais attendu arriver dans une sorte de taudis, sale, rempli de graffitis, de chien, de cages avec des rats, retrouver de la drogue sur la table de la cuisine. Mais rien de tout cela. L'endroit était même beau, bien décoré, avec goût.
Je m'asseyais finalement, me raclant la gorge, avant de me lancer :
« - Je vais essayer de faire vite. Disons que l'absence de réponse suite à la lettre d'acceptation de Poudlard à faire naître des interrogations. Surtout en raison de la grande lettre de motivation qui suivait la demande. Je suis simplement là pour m'informer, savoir pourquoi. »
Et j'espérais que sa réponse serait courte, que je pourrais partir aussi rapidement que je m'en étais venue. Sauf que ce ne fut aucunement le cas. Si d'un sens, oui, il me répondit un truc un peu court, disons que ça ne fit que soulever curiosité et questionnements chez moi.
« - Pourquoi? Simplement parce que entre cette demande, et la lettre d'acceptation, il s'est passé bien des choses. Des événements qui m'ont, disons, enlevé le goût de retourner à l'école, de continuer les études. »
Et voilà, j'avais envie d'en savoir plus. C'était plus fort que moi.
« Il s'est passé quoi, exactement? Que je demandai ainsi.
- Que je vous le dise, vous ne comprendriez de toute façon même pas.
- Alors raconte-moi tout, du début. De toute façon, on a toute la journée. »
Je m'étonnai moi-même d'avoir dit cela. Et on aurait dit que l'adolescent partageait aussi ce sentiment. Toutefois, il haussa les épaules, et commença son récit :
« Je suis né aux Etats-Unis, à New-York. Le 17 mars. Mon père est un sorcier, ma mère une moldue. Je suis donc né sang-mêlé. Mais doté des mêmes capacités qu'un sorcier au sang pur. Toutefois, je n'ai aucunement grandi dans un monde de magie. Je pense que c'était ma mère qui l'avait voulue. Qui voulait rejeter tout cela, trouvant ce monde trop «fantastique», étrange, irréel. Ne me demandez pas pourquoi elle avait crû mon père alors, l'amour rend aveugle, comme on dit.
«Ne fut-il, j'ai grandi ainsi, dans une des plus importantes villes de l'Amérique. Je pense avoir eut une enfance des plus banales. J'entrai au préscolaire, puis me dirigeai vers le primaire, où j'appris les bases de l'éducation scolaire. Écrire, lire, compter. S'en suivant des études bien trop ennuyantes, soit les mathématiques, la géographie, l'histoire, et tout ce genre de choses.
Disons que mon primaire complet reste des plus ordinaires, et que sauter par-dessus ce dernier ne changerait rien.
- Alors passons directement au début de l'adolescence? Que je suggérai.
- Oui. J'entrai au secondaire à mes 12 ans. Une école publique. Ce qui restait très mal vu encore. Mais mes parents n'avaient pas l'argent pour m'envoyer au niveau privé. Et disons que je n'en manifestais aucunement l'envie de m'y rendre. Je m'y fit mes premiers réels amis, j'y présentait mes premier «kick». J'avais des résultats raisonnables, sans plus. –Léger rire- En fait, j'y restai que quelques mois. C'est en Novembre que je reçu cette lettre. Des mains de mon père, lui, avec ce grand sourire sur les lèvres. Ma mère n'était pas là cette journée, en fait, elle était partie pour la semaine en congrès. J'imagine qu'il avait choisi cette journée par exprès au final.
«Ainsi, je pris la lettre de ses mains, ce regard interrogateur, ne trouvant pas la raison de cet enthousiasme chez mon paternel. Il me pressa à l'ouvrir, sans réel mot, mais je le sentis. Ainsi je le fis, légèrement suspicieux. Au départ, je crûs à une farce. Mon esprit bloquant radicalement sur le mot «sorcier» et «magie». Et d'un air idiot, je partis à rire. Mais ce dernier se tarit bien rapidement, devant le fait que mon père, lui, restait aussi sérieux que possible, avec cette pointe d'enthousiasme malgré tout présente. Je n'arrivais pas à comprendre. Peut-être qu'en fait, je ne voulais simplement pas comprendre.
«Mais c'est normal, non? J'imagine que vous, vous êtes né dans une famille de sorciers, dans un monde de sorciers, élevé parmi la magie, et tout ce domaine vous est resté toute votre vie plus que normal. Mais j'ai grandi dans un monde humain, moldu. On m'a enseigné que la magie, le paranormal et tout cela, n'existaient pas. Que ce n'était que des contes, des histoires pour enfants. Et apprendre du jour au lendemain que tout cela était réel… J'ai eu un peu de difficulté à l'accepté en réalité. Mais devant le nombre de preuves présentées par mon père, je dû bien m'y résoudre. C'était moi qui avais grandi dans un monde de mensonges.
C'est ainsi que je quittai New-York, mon école, mes amis, mon milieu de vie. Je me dirigeais en Floride, dans un coin à en croire isolé, dans une école de magie. Je dû me résoudre à refaire ma vie là-bas. Je retournais à New-York pour les vacances de Noël et celles de l'été. Mais le reste de l'année, j'y restais comme pensionnaire.
«Et je dois avouer que mes notes là-bas restaient meilleures qu'aux écoles pour moldus. Peut-être le fait qu'il n'y avait plus toutes ces matières que je détestais tant. En fait, j'appris à apprécier ce monde, si on veut. Les années passèrent, je me fis des amis, et même une copine en troisième. Elle s'appelait Judith. Malheureusement, ça ne dura pas très longtemps. Au tout au plus un seul mois. Mais j'estime que ce n'était pas vraiment de l'amour, puisque que je n'ai pas pris mal cette rupture… C'est aussi vers cet âge que je mon style c'est définit. J'ai commencé à me couper les cheveux moi-même. Mais disons qu'au départ, ce n'était pas très réussi. J'ai fait faire mon premier piercing cette année-là aussi, juste avant ma fête. Sur le cartilage de mon oreille. Après cela, ça a dégénéré. J'ai fait tout le autres dans les deux années suivantes. Sauf la langue, ça a été fait il y a deux mois en fait.
- Et ça a fait mal? Que je ne pu m'empêcher de demander.
- Étonnement, non, que l'adolescent me répondit. C'est plutôt la semaine suivant le piercing qui reste agaçante. La langue double son volume, alors pour parler, et même manger, ça en reste galère. Mais où j'en étais? J'avais quinze ans quand je rencontrai Audrey. Je pense que c'est ce qu'on peut appeler un coup de foutre. Dès que je l'ai vu, j'ai été fasciné par elle, envoûté par elle. Mais je crois qu'en fait, je ne l'ai jamais réellement aimé. J'ai cru l'aimer, mais ce n'était pas le cas. Je pense que j'ai été trompé par moi-même, par des sentiments semblables, mais qui tout de même étaient loin du vrai amour.
L'année suivante, je me fis mon premier tattoo. Sur la hanche droite. Deux étoiles noires, celle du haut un peu plus grande que l'autre. Tenez, regardez! »
Et il souleva son chandail, rabaissant légèrement le rebord de son jeans, pour me laisser entrevoir les deux étoiles. Puis, il me montra celles sur l'autre côté, identiques, mais sans remplissage.
« Et puis y'a celles-ci. Faites trois mois plus tard. Pour en revenir à la trame de ma vie, disons que suite à cela, les années ont doucement défilées. J'ai perdu ma virginité avec Audrey, à 16 ans, à peu près en même temps que de me faire renvoyer de l'école de magie. Possession de drogues. »
Landon Browns- Nombre de messages : 8
Age : 33
Date d'inscription : 07/12/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Landon Abdel Browns
Histoire - suite :Et voilà. Je le savais. L'allure dépravée, étrange, ne pouvait ramener qu'à cela : substances illicites. C'était un junkie, vivant peut-être dans une maison civilisée, mais un junkie tout de même.
…mais ce «supposé junkie», défit bien vie mes clichés, s'empressant de rajouter, comme pour se blanchir :
« Sauf que j'en ai pas consommé, jamais en fait. J'avais décidé de tester, oui, et c'était notamment mon but en me la procurant. Mais voilà, ça s'est su, et puis j'ai été renvoyé, le règlement étant stricte sur le fait. Je peux vous épargner la colère de mon père après cela. Mais je lui ai assuré que je saurais m'arranger par moi-même, me débrouiller, me trouver une nouvelle école. J'ai toujours été très débrouillard, indépendant, alors sur ce point, ça ne posait pas réellement problème.
«Entre temps, ma relation avec Audrey continuait. Je couchais avec elle régulièrement, mais c'était bien plus par habitude que parce que je le souhaitais. Pour lui faire plaisir, parce que elle, elle en avait envie. Sauf qu'entre temps, j'avais rencontré Alec. On devint très vite amis, très bons amis. Je continuais toujours mes recherches d'écoles, me résignant presque à retourner dans les écoles moldues. Mais mon père m'annonça notre déménagement proche pour l'Angleterre, où il venait d'obtenir un poste plus important, trop pour refuser le changement de continent. À cette date, il nous restait cinq mois en Amérique avant le grand départ. J'entamai sitôt des recherches pour une école de sorciers en Grande-Bretagne. C'est rapidement que j'entendais parler de Poudlard. Je fis ma demande, joignant cette lettre de motivation, parce que je voulais à tout prix être accepté.
«Mais les mois continuaient de passer, ma relation avec Audrey était toujours là, mais de moins en moins, je m'y sentais bien. En fait, en même temps, mon amitié avec Alec augmentait, divergeait. Doucement, je m'attachais à lui, plus que comme on s'attache à un ami. Et je dû finalement me rendre à l'évidence, le soir où je finit dans son lit, que je portais cette attirance pour le sexe masculin. Sauf que je ne rompis pas aussitôt avec Audrey. Je n'en avais pas la force. Je pense en fait que je n'avais pas la force de lui avouer que j'étais gay. De lui avouer que pendant près de deux ans, je n'avais pas tenu cette relation par amour. Aussi, je restai avec elle, je continuai de coucher avec elle, pour entretenir du mieux que je pu mon mensonge.
«Mais la date de mon départ en Angleterre approchait, et d'une manière ou d'une autre, j'allais bien devoir mettre fin à notre relation. Tout autant tout avouer d'un coup non? C'est ainsi ce que je fis. Et je le lui annonçais : Audrey, je suis gay. Simple, direct. Pourtant, elle tomba aussitôt en pleurs. C'est une réaction normale, me direz-vous. On vous plaque, et on vous annonce en plus qu'on se découvre homosexuel après deux ans de relation avec le sexe opposé. Mais ce n'était pas tout. Parce que entre deux sanglots, elle m'avoua être enceinte. Alors là, j'étais sous le choc. Je ne savais plus quoi dire, quoi faire. Et elle, qui enchaîna en disant qu'elle ne voulait plus me voir, plus me parler, que je venais de détruite tous ses rêves, soit d'élever une famille, avec un père et une mère. Que maintenant, c'était fichu, que ce n'était plus possible. Et elle parti, en me disant qu'elle garderait l'enfant, que ce n'était même pas la peine d'essayer de le voir, lui, ou même elle.
«Quand elle disparue, à mon tour, je sentis mes yeux se remplirent d'eau, et je me mis à pleurer. Je n'étais pas pour annoncer ça à mon père, pas ça en plus. Alors je gardais le tout pour moi-même. Je séchai mes larmes, pour revenir chez nous, le moral au plus bas, faire mes valises. Deux jours plus tard, on était dans l'avion.
Le changement de pays aurait peut-être pu me remonter le moral, mais je pense que ça l'a affaibli encore plus. Mes chances de voir mon enfant venaient de chuter encore plus. Je ne savais même pas si c'était une fille ou un garçon, quel serait son prénom, si la grossesse d'Audrey se porterait bien… J'aurais aimé rester en bons termes ave elle. Mais ce n'était plus possible maintenant. J'allais au minimum devoir laisser une coupe d'années…
«C'est deux semaines après que je reçus la lettre de Poudlard. Soit, il y a un mois. Avec tout ce qui c'était passé, je n'avais plus envie d'étudier, je n'avais plus envie de rien faire. J'en ai pas plus l'envie encore aujourd'hui, même si je pense que je vais devoir commencer à accepter tout cela… »
Je ne savais plus trop comment réagir devant cela. Pauvre enfant. Je n'avais pas d'enfant encore aujourd'hui, et je ne m'imaginais pas père. Alors voir cet adolescent l'être, et le voir souffrir parce qu'il ne verrait probablement jamais cet enfant… J'avais cette pitié pour lui. Et passé le junkie que je m'imaginais, je pense que j'avais découvert quelqu'un de sensible, mais qui cherchait à paraître fort, à se cacher sous une carapace, voulant sûrement se protéger. Je restais silencieux, un regard tendre posé sur lui, un regard se voulant réconfortant.
« Pas trop déçu? qu'il me sortit, reprenant ce léger rire.
- Justement, retourner à l'école, ça pourrait te changer, te faire un peu oublier… »
Et je passais une heure à essayer de le convaincre de revenir, de reprendre sa vie en main. Quand je sortis de là, ce n'était pas avec le sentiment de m'être débarrassé de quelque chose, mais d'avoir réussi cette chose en question. Parce qu'il avait finalement accepté. Peut-être pas de complète gaîté de cœur et d'envie, mais je pense bien qu'il avait compris.
Et je retournais prendre mon train. J'irais finalement avertir l'école de son inscription, parce que je lui avais dit m'en charger. Et lui, dans une semaine, il se rendrait à Poudlard, et j'espérais simplement qu'il arriverait à retrouver une vie un peu plus normale. Peut-être à aimer, à passer au travers cette épreuve difficile avec l'appui d'amis, peut-être d'un copain…
…mais ce «supposé junkie», défit bien vie mes clichés, s'empressant de rajouter, comme pour se blanchir :
« Sauf que j'en ai pas consommé, jamais en fait. J'avais décidé de tester, oui, et c'était notamment mon but en me la procurant. Mais voilà, ça s'est su, et puis j'ai été renvoyé, le règlement étant stricte sur le fait. Je peux vous épargner la colère de mon père après cela. Mais je lui ai assuré que je saurais m'arranger par moi-même, me débrouiller, me trouver une nouvelle école. J'ai toujours été très débrouillard, indépendant, alors sur ce point, ça ne posait pas réellement problème.
«Entre temps, ma relation avec Audrey continuait. Je couchais avec elle régulièrement, mais c'était bien plus par habitude que parce que je le souhaitais. Pour lui faire plaisir, parce que elle, elle en avait envie. Sauf qu'entre temps, j'avais rencontré Alec. On devint très vite amis, très bons amis. Je continuais toujours mes recherches d'écoles, me résignant presque à retourner dans les écoles moldues. Mais mon père m'annonça notre déménagement proche pour l'Angleterre, où il venait d'obtenir un poste plus important, trop pour refuser le changement de continent. À cette date, il nous restait cinq mois en Amérique avant le grand départ. J'entamai sitôt des recherches pour une école de sorciers en Grande-Bretagne. C'est rapidement que j'entendais parler de Poudlard. Je fis ma demande, joignant cette lettre de motivation, parce que je voulais à tout prix être accepté.
«Mais les mois continuaient de passer, ma relation avec Audrey était toujours là, mais de moins en moins, je m'y sentais bien. En fait, en même temps, mon amitié avec Alec augmentait, divergeait. Doucement, je m'attachais à lui, plus que comme on s'attache à un ami. Et je dû finalement me rendre à l'évidence, le soir où je finit dans son lit, que je portais cette attirance pour le sexe masculin. Sauf que je ne rompis pas aussitôt avec Audrey. Je n'en avais pas la force. Je pense en fait que je n'avais pas la force de lui avouer que j'étais gay. De lui avouer que pendant près de deux ans, je n'avais pas tenu cette relation par amour. Aussi, je restai avec elle, je continuai de coucher avec elle, pour entretenir du mieux que je pu mon mensonge.
«Mais la date de mon départ en Angleterre approchait, et d'une manière ou d'une autre, j'allais bien devoir mettre fin à notre relation. Tout autant tout avouer d'un coup non? C'est ainsi ce que je fis. Et je le lui annonçais : Audrey, je suis gay. Simple, direct. Pourtant, elle tomba aussitôt en pleurs. C'est une réaction normale, me direz-vous. On vous plaque, et on vous annonce en plus qu'on se découvre homosexuel après deux ans de relation avec le sexe opposé. Mais ce n'était pas tout. Parce que entre deux sanglots, elle m'avoua être enceinte. Alors là, j'étais sous le choc. Je ne savais plus quoi dire, quoi faire. Et elle, qui enchaîna en disant qu'elle ne voulait plus me voir, plus me parler, que je venais de détruite tous ses rêves, soit d'élever une famille, avec un père et une mère. Que maintenant, c'était fichu, que ce n'était plus possible. Et elle parti, en me disant qu'elle garderait l'enfant, que ce n'était même pas la peine d'essayer de le voir, lui, ou même elle.
«Quand elle disparue, à mon tour, je sentis mes yeux se remplirent d'eau, et je me mis à pleurer. Je n'étais pas pour annoncer ça à mon père, pas ça en plus. Alors je gardais le tout pour moi-même. Je séchai mes larmes, pour revenir chez nous, le moral au plus bas, faire mes valises. Deux jours plus tard, on était dans l'avion.
Le changement de pays aurait peut-être pu me remonter le moral, mais je pense que ça l'a affaibli encore plus. Mes chances de voir mon enfant venaient de chuter encore plus. Je ne savais même pas si c'était une fille ou un garçon, quel serait son prénom, si la grossesse d'Audrey se porterait bien… J'aurais aimé rester en bons termes ave elle. Mais ce n'était plus possible maintenant. J'allais au minimum devoir laisser une coupe d'années…
«C'est deux semaines après que je reçus la lettre de Poudlard. Soit, il y a un mois. Avec tout ce qui c'était passé, je n'avais plus envie d'étudier, je n'avais plus envie de rien faire. J'en ai pas plus l'envie encore aujourd'hui, même si je pense que je vais devoir commencer à accepter tout cela… »
Je ne savais plus trop comment réagir devant cela. Pauvre enfant. Je n'avais pas d'enfant encore aujourd'hui, et je ne m'imaginais pas père. Alors voir cet adolescent l'être, et le voir souffrir parce qu'il ne verrait probablement jamais cet enfant… J'avais cette pitié pour lui. Et passé le junkie que je m'imaginais, je pense que j'avais découvert quelqu'un de sensible, mais qui cherchait à paraître fort, à se cacher sous une carapace, voulant sûrement se protéger. Je restais silencieux, un regard tendre posé sur lui, un regard se voulant réconfortant.
« Pas trop déçu? qu'il me sortit, reprenant ce léger rire.
- Justement, retourner à l'école, ça pourrait te changer, te faire un peu oublier… »
Et je passais une heure à essayer de le convaincre de revenir, de reprendre sa vie en main. Quand je sortis de là, ce n'était pas avec le sentiment de m'être débarrassé de quelque chose, mais d'avoir réussi cette chose en question. Parce qu'il avait finalement accepté. Peut-être pas de complète gaîté de cœur et d'envie, mais je pense bien qu'il avait compris.
Et je retournais prendre mon train. J'irais finalement avertir l'école de son inscription, parce que je lui avais dit m'en charger. Et lui, dans une semaine, il se rendrait à Poudlard, et j'espérais simplement qu'il arriverait à retrouver une vie un peu plus normale. Peut-être à aimer, à passer au travers cette épreuve difficile avec l'appui d'amis, peut-être d'un copain…
J'ai pris conscience des règlements et je m'engage à être actif/active.
Landon Browns- Nombre de messages : 8
Age : 33
Date d'inscription : 07/12/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Landon Abdel Browns
Awww *saute partout* Fiche incroyable. «3
Bienvenue sur Hogwarts 74, en espérant que tu t'y plairas malgré tout les fous qui y vivent 8)
Ton avatar me rappelle un autre avatar, mais je le trouve plus l'autre. xD
Bienvenue sur Hogwarts 74, en espérant que tu t'y plairas malgré tout les fous qui y vivent 8)
Ton avatar me rappelle un autre avatar, mais je le trouve plus l'autre. xD
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Landon Abdel Browns
Coucou Landon!
Je tiens juste à te dire que, non, on ne t'a pas oublié! Personellement, j'ai lu ta fiche, mais j'attends juste que Dmund en ait fait de même - faut l'excuser, elle est pas mal occupée, mais ne t'inquiète pas, je lui en glisserai un mot.
Je te propose donc, pendant ce temps, d'aller faire ton choix de cours, voir même une demande de rang. Toutefois, les horraires, c'est encore un foid Edmund qui s'en occupe, car je n'ai pas le programme nécéssaire.... ><;; [Je ne donne leur horraire qu'à ceux qui ont le même qu'un autre membre]
Ta fiche sera validée bientôt, ne t'inquiète pas!
Navrées de ce retard. :/
Je tiens juste à te dire que, non, on ne t'a pas oublié! Personellement, j'ai lu ta fiche, mais j'attends juste que Dmund en ait fait de même - faut l'excuser, elle est pas mal occupée, mais ne t'inquiète pas, je lui en glisserai un mot.
Je te propose donc, pendant ce temps, d'aller faire ton choix de cours, voir même une demande de rang. Toutefois, les horraires, c'est encore un foid Edmund qui s'en occupe, car je n'ai pas le programme nécéssaire.... ><;; [Je ne donne leur horraire qu'à ceux qui ont le même qu'un autre membre]
Ta fiche sera validée bientôt, ne t'inquiète pas!
Navrées de ce retard. :/
Jillian Winter- [Administratrice]
Snow White - Nombre de messages : 303
Age : 30
Date d'inscription : 19/10/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
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