Fillette.
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H74 :: Le Château :: La Bibliothèque
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Fillette.
11 novembre, 20h30.
"100- Que peut être à l'origine d'une classification élevée chez un animal fantastique?"
C'est non sans une certaine joie que je réponds enfin à la dernière question de mon devoir de Soins aux créatures magiques. Même si c'est la matière dans laquelle je suis la plus douée et celle qui m'intéresse le plus, je ne peux nier que je trouve l'idée de nous donner un travail aussi long complètement insensé. Franchement, quelle est l'idée de nous donner autant de devoirs au même moment? C'est toujours le même refrain avec ces professeurs: durant les deux dernières semaines, je n'ai eu aucun travail à remettre; maintenant, on dirait qu'ils ont réalisé leur erreur et qu'ils s'empressent de nous coller leçons sur leçons.
C'est donc en soupirant que je dépose ma plume sur la table, appuyant mon dos contre la chaise si confortable de la bibliothèque. Je peux bien prendre une petite pause avant d'entamer mon devoir de potion, d'autant plus que de m'être sortie de ma concentration me faire réaliser que je ne suis pas seule dans cette salle – et que les charmantes personnes qui l'occupent semblent avoir trouvé un passe-temps beaucoup plus intéressant et plus bruyant que l'étude. Même après cinq ans, je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi peu de gens arrivent à comprendre que la bibliothèque n'est pas un endroit où faire du travail d'équipe – et encore moins pour parler des amours d'une parfaite inconnue. Le pire dans cette situation, cependant, c'est que la responsable du respect des règles ne semble même pas s'en rendre compte. C'est qu'il commence à se faire tard et que la bibliothèque fermera ses portes d'ici une demi-heure, alors peut-être ne voit-elle pas l'utilité de les avertir… N'empêche, c'est tout de même quelques trente minutes de paix auxquels j'ai droit qui ne me sont pas données.
Je me lève puis m'approche du petit groupe gloussant disposé à quelques trois tables de moi. Deux Gryffindor, trois ou quatre Ravenclaw et une Hufflepuff. Toutes les six ou sept en deuxième ou troisième année – les pires, quoi. L'une d'entre elle, une lionne blonde particulièrement trop maquillée, me défie du regard, auquel je réponds par mon impassibilité naturelle. Si elle croit m'impressionner avec son regard innocent…
-Qu'est-ce que tu veux? me demande-elle, sur un ton faussement provocateur.
-Que vous la fermiez, c'est tout.
Je suis tellement blasée que je n'ai même pas envie de m'embarquer dans leur enfantillage.
-Et tu crois qu'on va t'obéir simplement parce que tu le veux?
Mais c'est qu'elle est susceptible en plus, la drag-queen. Avec sa voix tremblotante, elle me fait presque peur.
-C'est parce que tu es avec d'autres personnes que tu crois que t'es plus forte? répliquai-je avec tant de conviction, les mains fourrées dans les poches de mon pantalon.
La jeune pubère se fâche, une bleue m'insulte tout bas, et elles finissent par déguerpir, prétextant que "de toutes façons, on était sur le point de partir." Tant mieux pour vous.
Tandis qu'elles se dirigent, avec toute la discrétion du monde, vers la sortie de la bibliothèque, je retourne tranquillement à ma place, croyant avoir enfin la paix. C'est quelques secondes après leur départ, lorsque le silence se fut de nouveau installé dans la bibliothèque, qu'un autre idiot décida de se faire remarquer. Ne puis-je donc pas avoir un peu de silence? On doit bien être une dizaine ici, et tout le monde est capable de travailler sans déranger les autres, pourquoi diantre doit-il y avoir quelqu'un pour foutre le bordel? J'ai à peine eu le temps d'ouvrir mon manuel, bon sang!
Levant la tête, grognant presque, je m'aperçois que la raison de tout ce bruit est hors de vue. D'ailleurs, je semble être la seule personne dérangée par ce brouhaha. Ai-je réellement si peu de patience?
Je soupire, me redresse à nouveau, puis tente de voir, de ma place, ce qui se passe. Rien. Enfin, apparemment. Je m'engage donc, dans la joie et la bonne humeur, du côté des étagères. Les autres sont toujours aussi concentrés sur leurs travaux ou leur roman, et ne semblent même pas me remarquer. Eh bien, ils en ont de la chance, eux.
Ce n'est qu'au bout de quelques rangées que je trouve enfin ce que je cherchais. Et j'ignore quoi en penser. Je reste quelques secondes, l'épaule contre l'étagère, à observer l'idiot presque sautiller sur place, essayant tant bien que mal d'attraper un livre apparemment placé trop haut pour sa petite personne. C'en est pathétique à regarder.
-Devost.
J'ai à peine eu le temps de l'interpeller qu'il se retourne vers moi, comme s'il avait déjà remarqué ma présence. Et, même s'il me regarde froidement, avec cette expression hautaine que j'ai pu lui découvrir lors de la récupération, je continue de rester impassible. À un point tel que j'en oublie complètement le ridicule frisson qui a couru le long de mon échine.
-Qu'est-ce que tu fous? T'es grotesque.
Je m'avance, l'ignorant complètement, puis empoigne le livre qu'il désirait, puis lui tend. C'est là que je remarque notre différence de taille. Pas étonnant qu'il n'ait pu s'en emparer. Moi-même, c'était juste.
-Tiens, fillette.
Ah, tiens, il ne semble pas trop content de ce que je viens de dire. Bah, m'en fiche. C'est vrai quoi, il a beau être un garçon, plus âgé qui plus est, il est tout de même plus féminin et plus petit que moi. Je n'étais tout de même pas pour l'ignorer.
"100- Que peut être à l'origine d'une classification élevée chez un animal fantastique?"
C'est non sans une certaine joie que je réponds enfin à la dernière question de mon devoir de Soins aux créatures magiques. Même si c'est la matière dans laquelle je suis la plus douée et celle qui m'intéresse le plus, je ne peux nier que je trouve l'idée de nous donner un travail aussi long complètement insensé. Franchement, quelle est l'idée de nous donner autant de devoirs au même moment? C'est toujours le même refrain avec ces professeurs: durant les deux dernières semaines, je n'ai eu aucun travail à remettre; maintenant, on dirait qu'ils ont réalisé leur erreur et qu'ils s'empressent de nous coller leçons sur leçons.
C'est donc en soupirant que je dépose ma plume sur la table, appuyant mon dos contre la chaise si confortable de la bibliothèque. Je peux bien prendre une petite pause avant d'entamer mon devoir de potion, d'autant plus que de m'être sortie de ma concentration me faire réaliser que je ne suis pas seule dans cette salle – et que les charmantes personnes qui l'occupent semblent avoir trouvé un passe-temps beaucoup plus intéressant et plus bruyant que l'étude. Même après cinq ans, je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi peu de gens arrivent à comprendre que la bibliothèque n'est pas un endroit où faire du travail d'équipe – et encore moins pour parler des amours d'une parfaite inconnue. Le pire dans cette situation, cependant, c'est que la responsable du respect des règles ne semble même pas s'en rendre compte. C'est qu'il commence à se faire tard et que la bibliothèque fermera ses portes d'ici une demi-heure, alors peut-être ne voit-elle pas l'utilité de les avertir… N'empêche, c'est tout de même quelques trente minutes de paix auxquels j'ai droit qui ne me sont pas données.
Je me lève puis m'approche du petit groupe gloussant disposé à quelques trois tables de moi. Deux Gryffindor, trois ou quatre Ravenclaw et une Hufflepuff. Toutes les six ou sept en deuxième ou troisième année – les pires, quoi. L'une d'entre elle, une lionne blonde particulièrement trop maquillée, me défie du regard, auquel je réponds par mon impassibilité naturelle. Si elle croit m'impressionner avec son regard innocent…
-Qu'est-ce que tu veux? me demande-elle, sur un ton faussement provocateur.
-Que vous la fermiez, c'est tout.
Je suis tellement blasée que je n'ai même pas envie de m'embarquer dans leur enfantillage.
-Et tu crois qu'on va t'obéir simplement parce que tu le veux?
Mais c'est qu'elle est susceptible en plus, la drag-queen. Avec sa voix tremblotante, elle me fait presque peur.
-C'est parce que tu es avec d'autres personnes que tu crois que t'es plus forte? répliquai-je avec tant de conviction, les mains fourrées dans les poches de mon pantalon.
La jeune pubère se fâche, une bleue m'insulte tout bas, et elles finissent par déguerpir, prétextant que "de toutes façons, on était sur le point de partir." Tant mieux pour vous.
Tandis qu'elles se dirigent, avec toute la discrétion du monde, vers la sortie de la bibliothèque, je retourne tranquillement à ma place, croyant avoir enfin la paix. C'est quelques secondes après leur départ, lorsque le silence se fut de nouveau installé dans la bibliothèque, qu'un autre idiot décida de se faire remarquer. Ne puis-je donc pas avoir un peu de silence? On doit bien être une dizaine ici, et tout le monde est capable de travailler sans déranger les autres, pourquoi diantre doit-il y avoir quelqu'un pour foutre le bordel? J'ai à peine eu le temps d'ouvrir mon manuel, bon sang!
Levant la tête, grognant presque, je m'aperçois que la raison de tout ce bruit est hors de vue. D'ailleurs, je semble être la seule personne dérangée par ce brouhaha. Ai-je réellement si peu de patience?
Je soupire, me redresse à nouveau, puis tente de voir, de ma place, ce qui se passe. Rien. Enfin, apparemment. Je m'engage donc, dans la joie et la bonne humeur, du côté des étagères. Les autres sont toujours aussi concentrés sur leurs travaux ou leur roman, et ne semblent même pas me remarquer. Eh bien, ils en ont de la chance, eux.
Ce n'est qu'au bout de quelques rangées que je trouve enfin ce que je cherchais. Et j'ignore quoi en penser. Je reste quelques secondes, l'épaule contre l'étagère, à observer l'idiot presque sautiller sur place, essayant tant bien que mal d'attraper un livre apparemment placé trop haut pour sa petite personne. C'en est pathétique à regarder.
-Devost.
J'ai à peine eu le temps de l'interpeller qu'il se retourne vers moi, comme s'il avait déjà remarqué ma présence. Et, même s'il me regarde froidement, avec cette expression hautaine que j'ai pu lui découvrir lors de la récupération, je continue de rester impassible. À un point tel que j'en oublie complètement le ridicule frisson qui a couru le long de mon échine.
-Qu'est-ce que tu fous? T'es grotesque.
Je m'avance, l'ignorant complètement, puis empoigne le livre qu'il désirait, puis lui tend. C'est là que je remarque notre différence de taille. Pas étonnant qu'il n'ait pu s'en emparer. Moi-même, c'était juste.
-Tiens, fillette.
Ah, tiens, il ne semble pas trop content de ce que je viens de dire. Bah, m'en fiche. C'est vrai quoi, il a beau être un garçon, plus âgé qui plus est, il est tout de même plus féminin et plus petit que moi. Je n'étais tout de même pas pour l'ignorer.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
- Nombre de messages : 1417
Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Fillette.
Cette journée à probablement été l’une des pires que j’ai pu connaître cette année, en ne comptant bien entendu pas les jours passés à la maison car rien ne peut s’y approcher question souffrance. De plus, je me plains mais la semaine ne fait que commencer, comme c’est malheureux…
Tout a commencé par mon réveil, encore une fois prématuré, causé par les énergumènes avec qui je dois partager la chambre verte et argentée, ces crétins écervelés qui me sont bien plus nuisibles qu’utiles en y pensant bien. Certains jouent, d’autres parlent. Des certaines bribes de conversation parvenues à mes oreilles, je peux en déduire que la conversation porte sur leur vie amoureuse et… Mes traits faciaux s’en retrouvent immédiatement avec une allure des plus dégoûtée et je me dirige prestement vers la sortie de la chambre, après avoir rapidement troqué mon linge de nuit pour celui d’écolier. S’il y a bien un sujet que je ne peux supporter c’est bien celui de l’amour !… Ma mère n’est même pas foutue de m’en donner ne serait-ce qu’une gouttelette, alors pour ce qui est d’aimer une personne, ce n’est pas mon domaine !
Je me suis éclipsé en coup de vent de la pièce de ma maison, les Slytherin, pour me diriger vers la Grande Salle où le petit déjeuner trônait encore sur les tables grouillantes d’élèves qui dévoraient avidement le copieux repas qui s’offrait à eux. Dois-je réellement m’y installer … ? Non je ne préfère pas puisque de toute façon, je ne suis pas d’humeur à entamer une discussion ou même une dispute avec qui que ce soit. Je m’avance tout de même vers notre table et, entre deux personnes de ma maison, je glisse subtilement mon bras fin, parvenant à attraper un muffin à la citrouille qui semblait, à première vue, ne pas être infecte. Je ne m’excuse pas, ne pose même pas un simple regard à ceux que j’ai peut-être bien dérangé en m’incrustant pour prendre à manger. Puis je quitte l’endroit trop bruyant à mon goût pour me promener dans les innombrables corridors de Poudlard. Je prend quelques bouchées de mon premier repas de la journée, la faim ne me venant pas, je décide de lui faire prendre un vol directe dans la corbeille. Je retire lentement les miettes que j’ai pu faire sur mon habit et mes mains, puis je continue ma route sans réellement savoir où je me dirige. Tout ce que je sais c’est qu’à neuf heures, je dois me diriger vers mon cours de Sortilèges avec les Ravenclaw et que je terminerai ma journée en compagnie des Hufflepuff dans le cours d’Astronomie. Je fusille un soupire de lassitude, trouvant que la routine que je m’étais construite commençait très franchement à m’ennuyer.
La journée a donc été longue et assommante, me laissant fatigué à la fin non pas par le dure travail mais par le manque de divertissement qui aurait pu m’aider à garder les yeux ouverts. Avec tous les devoirs que j’ai… Je vais bien devoir rester éveillé tout la nuit durant ! Quel chance ai-je là… Je lève les yeux vers le haut, fortement découragé par les multiples travaux qui m’attendent patiemment. Je suis dans l’obligation d’aller dans la bibliothèque, puisque nos livres n’offrent pas toutes les réponses et je dois chercher dans les recueils desséchés les réponses aux questions. Je me dirige vers la pièce silencieusement, nonchalamment et sans le moindre intérêt, gardant tout contre moi les livres de cours qui me seront utiles. Sur le seuil de la porte, je balaye l’endroit de mon regard argenté, jugeant si l’emplacement était réellement opportun au travail malgré le peu de temps qu’il me reste. Des éclats de voix se font entendre et même des gloussements. « Alors c’est comme ça que les règles sont appliqués…, pensais-je sur un ton ironique. » Je jette un regard glaciale vers la personne en charge, mais elle ne quitte pas sa lecture qui semble la préoccuper bien plus que l’endroit où elle se trouve.
Je décide de m’atteler à la tâche, après tout il ne me reste que très peu de temps, je n’aurai donc pas à les endurer bien longtemps. Je passe à côté de quelques groupes d’élèves, l’air froid et arrogant, me délectant intérieurement de ce silence qui accompagne ma route lorsque les jeunes élèves voient une personne de la dernière année passer devant leurs regards innocents.
Désormais à l’écart des gens présents dans la bibliothèque, je sort une feuille, que j’avais soigneusement glissée dans mon cahier, qui contient tout les renseignements nécessaires à ma recherche. Que le plaisir commence… Je me dirige entre deux rayons de livres, oscillant mon regard sur les reliures effritées afin de trouver le bouquin qui me sera utile. Je ne le vois pas… Peut-être plus bas ?… Non plus… AH ! Mais ça ne me tente pas du tout de jouer à trouver un livre qu’un vieux fou à écrit il y a plusieurs décennies ! Et si… Je rive mon regard vers la plus haute rangée, espérant qu’il ne s’y trouve pas. Eh bien, quelqu’un à quelque part doit m’avoir en son cœur car il s’y trouve ! Mais quelle journée plaisante… ! Je pose au sol les choses que j’ai présentement en mains, aussi doucement que possible afin de ne pas attirer l’attention, et veille à ce que personne ne puisse me voir. Puis, je me met sur la pointe des pieds, essayant de m’approcher le plus possible de l’objet convoité. C’est un échec lamentable… Je réessaies de nombreuses fois jusqu’à ce que je sente un regard posé à ma personne. Je me fige prestement, ne bougeant pas dans l’espoir que l’autre s’en aille sans la moindre raillerie à mon égard.
« Devost. »
Je tourne vivement les talons vers elle, la mâchoire crispée, le regard aussi froid et dur que la glace elle-même. J’incline légèrement le menton vers le haut, essayant de ne pas paraître abattu par la pensée qu’on m’ait vu dans un état aussi pitoyable. Quoi ?! Qu’est-ce que je fais… Grotesque ?! Mais pour qui elle se prend la jeune imbécile, de quel droit ose-t-elle me dire de telle chose ? Ne s’en souciant apparemment pas le moins du monde, elle s’approche de moi et prend le livre que je désirais… Je lui arrache presque des mains, honteux et voyant rouge de la colère qui bouille dans mes veines. NON ! Elle n’a pas osée ! Là, c’est la goutte qui fait déborder le vase ! Comment…
Incapable de penser correctement, je me penche, ramassant rapidement mes quelques effets au sol, puis me redresse vivement, sans toutefois me défaire de ma gracilité habituelle. Je n’étais pas d’humeur à rencontrer des personnes aujourd’hui et il a fallut qu’elle se pointe en me lâchant ses remarques !…
« Fillette., sifflais-je entre mes dents d’une voix vibrante de colère. »
Dommage que ma baguette soit demeurée dans ma chambre, ou peut-être est-ce une certaine chance car je crois qu’avec ce que j’avais l’intention de faire, je serais bannis de l’école.
« Hors de ma vue sale gueuse., dis-je toujours sur le même ton à l’intention de l’insolente qui se trouve face à moi. Si jamais je te revois, il pourrait bien avoir un malencontreux accident., conclus-je pour bien faire comprendre l’état dans lequel elle m’a plongé. »
Ce n’est pas la première fois qu’une personne me dit de telle chose, mais directement devant moi et seule, j’avoue qu’elle innove. Pourquoi aurait-on dit que c’est beaucoup plus blessant.. ? Je retiens ma tristesse, ne laissant paraître qu’une colère sans fin devant l’élève qui c’est aventuré où elle ne le devait pas. Ma routine venait d’être rompue …
Tout a commencé par mon réveil, encore une fois prématuré, causé par les énergumènes avec qui je dois partager la chambre verte et argentée, ces crétins écervelés qui me sont bien plus nuisibles qu’utiles en y pensant bien. Certains jouent, d’autres parlent. Des certaines bribes de conversation parvenues à mes oreilles, je peux en déduire que la conversation porte sur leur vie amoureuse et… Mes traits faciaux s’en retrouvent immédiatement avec une allure des plus dégoûtée et je me dirige prestement vers la sortie de la chambre, après avoir rapidement troqué mon linge de nuit pour celui d’écolier. S’il y a bien un sujet que je ne peux supporter c’est bien celui de l’amour !… Ma mère n’est même pas foutue de m’en donner ne serait-ce qu’une gouttelette, alors pour ce qui est d’aimer une personne, ce n’est pas mon domaine !
Je me suis éclipsé en coup de vent de la pièce de ma maison, les Slytherin, pour me diriger vers la Grande Salle où le petit déjeuner trônait encore sur les tables grouillantes d’élèves qui dévoraient avidement le copieux repas qui s’offrait à eux. Dois-je réellement m’y installer … ? Non je ne préfère pas puisque de toute façon, je ne suis pas d’humeur à entamer une discussion ou même une dispute avec qui que ce soit. Je m’avance tout de même vers notre table et, entre deux personnes de ma maison, je glisse subtilement mon bras fin, parvenant à attraper un muffin à la citrouille qui semblait, à première vue, ne pas être infecte. Je ne m’excuse pas, ne pose même pas un simple regard à ceux que j’ai peut-être bien dérangé en m’incrustant pour prendre à manger. Puis je quitte l’endroit trop bruyant à mon goût pour me promener dans les innombrables corridors de Poudlard. Je prend quelques bouchées de mon premier repas de la journée, la faim ne me venant pas, je décide de lui faire prendre un vol directe dans la corbeille. Je retire lentement les miettes que j’ai pu faire sur mon habit et mes mains, puis je continue ma route sans réellement savoir où je me dirige. Tout ce que je sais c’est qu’à neuf heures, je dois me diriger vers mon cours de Sortilèges avec les Ravenclaw et que je terminerai ma journée en compagnie des Hufflepuff dans le cours d’Astronomie. Je fusille un soupire de lassitude, trouvant que la routine que je m’étais construite commençait très franchement à m’ennuyer.
La journée a donc été longue et assommante, me laissant fatigué à la fin non pas par le dure travail mais par le manque de divertissement qui aurait pu m’aider à garder les yeux ouverts. Avec tous les devoirs que j’ai… Je vais bien devoir rester éveillé tout la nuit durant ! Quel chance ai-je là… Je lève les yeux vers le haut, fortement découragé par les multiples travaux qui m’attendent patiemment. Je suis dans l’obligation d’aller dans la bibliothèque, puisque nos livres n’offrent pas toutes les réponses et je dois chercher dans les recueils desséchés les réponses aux questions. Je me dirige vers la pièce silencieusement, nonchalamment et sans le moindre intérêt, gardant tout contre moi les livres de cours qui me seront utiles. Sur le seuil de la porte, je balaye l’endroit de mon regard argenté, jugeant si l’emplacement était réellement opportun au travail malgré le peu de temps qu’il me reste. Des éclats de voix se font entendre et même des gloussements. « Alors c’est comme ça que les règles sont appliqués…, pensais-je sur un ton ironique. » Je jette un regard glaciale vers la personne en charge, mais elle ne quitte pas sa lecture qui semble la préoccuper bien plus que l’endroit où elle se trouve.
Je décide de m’atteler à la tâche, après tout il ne me reste que très peu de temps, je n’aurai donc pas à les endurer bien longtemps. Je passe à côté de quelques groupes d’élèves, l’air froid et arrogant, me délectant intérieurement de ce silence qui accompagne ma route lorsque les jeunes élèves voient une personne de la dernière année passer devant leurs regards innocents.
Désormais à l’écart des gens présents dans la bibliothèque, je sort une feuille, que j’avais soigneusement glissée dans mon cahier, qui contient tout les renseignements nécessaires à ma recherche. Que le plaisir commence… Je me dirige entre deux rayons de livres, oscillant mon regard sur les reliures effritées afin de trouver le bouquin qui me sera utile. Je ne le vois pas… Peut-être plus bas ?… Non plus… AH ! Mais ça ne me tente pas du tout de jouer à trouver un livre qu’un vieux fou à écrit il y a plusieurs décennies ! Et si… Je rive mon regard vers la plus haute rangée, espérant qu’il ne s’y trouve pas. Eh bien, quelqu’un à quelque part doit m’avoir en son cœur car il s’y trouve ! Mais quelle journée plaisante… ! Je pose au sol les choses que j’ai présentement en mains, aussi doucement que possible afin de ne pas attirer l’attention, et veille à ce que personne ne puisse me voir. Puis, je me met sur la pointe des pieds, essayant de m’approcher le plus possible de l’objet convoité. C’est un échec lamentable… Je réessaies de nombreuses fois jusqu’à ce que je sente un regard posé à ma personne. Je me fige prestement, ne bougeant pas dans l’espoir que l’autre s’en aille sans la moindre raillerie à mon égard.
« Devost. »
Je tourne vivement les talons vers elle, la mâchoire crispée, le regard aussi froid et dur que la glace elle-même. J’incline légèrement le menton vers le haut, essayant de ne pas paraître abattu par la pensée qu’on m’ait vu dans un état aussi pitoyable. Quoi ?! Qu’est-ce que je fais… Grotesque ?! Mais pour qui elle se prend la jeune imbécile, de quel droit ose-t-elle me dire de telle chose ? Ne s’en souciant apparemment pas le moins du monde, elle s’approche de moi et prend le livre que je désirais… Je lui arrache presque des mains, honteux et voyant rouge de la colère qui bouille dans mes veines. NON ! Elle n’a pas osée ! Là, c’est la goutte qui fait déborder le vase ! Comment…
Incapable de penser correctement, je me penche, ramassant rapidement mes quelques effets au sol, puis me redresse vivement, sans toutefois me défaire de ma gracilité habituelle. Je n’étais pas d’humeur à rencontrer des personnes aujourd’hui et il a fallut qu’elle se pointe en me lâchant ses remarques !…
« Fillette., sifflais-je entre mes dents d’une voix vibrante de colère. »
Dommage que ma baguette soit demeurée dans ma chambre, ou peut-être est-ce une certaine chance car je crois qu’avec ce que j’avais l’intention de faire, je serais bannis de l’école.
« Hors de ma vue sale gueuse., dis-je toujours sur le même ton à l’intention de l’insolente qui se trouve face à moi. Si jamais je te revois, il pourrait bien avoir un malencontreux accident., conclus-je pour bien faire comprendre l’état dans lequel elle m’a plongé. »
Ce n’est pas la première fois qu’une personne me dit de telle chose, mais directement devant moi et seule, j’avoue qu’elle innove. Pourquoi aurait-on dit que c’est beaucoup plus blessant.. ? Je retiens ma tristesse, ne laissant paraître qu’une colère sans fin devant l’élève qui c’est aventuré où elle ne le devait pas. Ma routine venait d’être rompue …
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
Age : 34
Date d'inscription : 09/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 18 ans
Re: Fillette.
Je dois l'admettre; là, il m'impressionne sérieusement, le Devost. Non mais c'est vrai, ce n'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de voir ce genre de chose. Voir une personne aussi frêle et ridicule que lui se mettre dans un tel état pour une simple petite remarque, c'est une chose qu'il faut absolument voir avant de mourir. Surtout qu'il croit sincèrement faire peur. Me faire peur, pour être plus précise. Ce qui n'est absolument pas le cas; je le trouve, en fait, plus pathétique qu'autre choses. Enfin, j'avoue que devant des jeunes de premier cycle, peut-être même de deuxième s'ils sont assez impressionnables, ça doit être vachement épeurant.
Jetant un regard autour de moi, feignant de chercher quelque chose, je m'appuie légèrement contre la table de travail qui traine au fond de la rangée, croisant bras et jambes. Comme si je venais tout juste de réaliser que c'était à moi que ses paroles étaient destinées, je réplique, blasée et soupirant:
-J'ignore qui t'essaies d'impressionner, Devost, mais si t'as vraiment envie que je retire ce que je viens de dire, tu ferais mieux d'arrêter d'agir en fillette en plein syndrome prémenstruel.
Parce qu'il est susceptible, en plus. Je m'attends presqu'à ce qu'il me saute au cou, mais non. Même pas une réplique cinglante. Faut dire qu'il n'en a pas vraiment le temps, avec cet intrus qui vient nous interrompre dans notre passionnante discutions.
-Euh… Excusez-moi…
Détournant les yeux, je les pose sur une ombre qui se dessine en contre-jour près de l'étagère à ma gauche. Pour être franche, il y est presque complètement dissimulé, comme s'il espérait qu'on ne le remarque pas.
-Serait-il possible de… parler un peu… plus… euh… moins fort, s'il-vous-plait?...
J'ignore qui de moi ou de Devost, avec son regard menaçant de prémenstruel, ou si c'est simplement un mélange des deux, lui a suffisamment foutu la frousse, mais le résultat est concluant: il déguerpit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous laissant de nouveau presque seuls, moi et la fillette enragée.
N'empêche, ce garçon avait raison. Je n'étais pas venue ici pour piquer une jasette, après tout. Bien au contraire, j'étais seulement venue chercher un peu de calme. Ce qui n'est définitivement pas le cas en ce moment. Ça serait donc m'abaisser au niveau de ces idiotes de tout à l'heure que de rester ici à discuter avec pareil énergumène.
Je pousse donc un soupir, puis, fourrant les mains dans mes poches, m'approche un peu de Devost.
-Enfin, comprend que je ne fait pas ça pour être méchante, c'est juste que ça m'énerve ceux qui se croient supérieurs à moi. Si ça t'amuse de jouer aux gros méchants loups avec les autres, vas-y, moi j'en ai rien à foutre. C'est juste que si tu veux un tant sois peu de considération de ma part, essaie seulement de pas te prendre pour un autre pour m'impressionner.
Je lui fais un bref signe de la main, du genre que je ne fait que lever le bras, en signe de salutation, puis retourne nonchalamment à ma table de travail, où mes devoirs m'attendent toujours aussi sagement. Je me doute bien que la fillette dois présentement avoir envie de m'arracher la tête – quand même, je viens probablement de blesser sérieusement son gros égo d'homme, mais j'en fais complètement fi, comme si rien ne s'était passé. Je range les dernières minutes dans le coin sombre de mon esprit où je n'ose pas m'aventurer et replonge ma concentration sur mon devoir de potion, bien consciente qu'il ne me reste plus qu'une vingtaine de minutes à pouvoir travailler en paix et dans le silence avant le couvre-feu.
-Bon, il est temps que vous retourniez à vos dortoirs, les enfants.
Je lève le regard de sur mon devoir de sortilège à peine entamé, pour constater qu'il ne reste que trois ou quatre personnes dans la bibliothèque. À part moi et la responsable irresponsable, il y a un bigleux assis à quelques tables plus loin, qui ne semble pas vouloir cesser sa lecture, et, bien entendu, mon cher Devost, qui tranquillement se prépare à quitter la bibliothèque. J'en fait de même, coinçant mon bout de parchemin entre deux pages de mon manuel de sortilège, refermant ma bouteille d'encre et fourrant le tout dans mon vieux sac d'école. Le glissant sur mon épaule, toujours à moitié ouvert, je me dirige vers la sortie où, quelques pas plus loin, j'aperçois la jeune pubère se diriger vers notre salle commune. Il ne me suffit que de quelques enjambées pour arriver à sa hauteur.
-Il sert à quoi, le sortilège de Fidelitas?
Je me penche légèrement par-dessus son épaule – laquelle, d'ailleurs, m'arrive à la poitrine, histoire de lui imposer un peu ma présence. Parce que je doute qu'il se mette à me parler aussi facilement que je le fait. Ah, l'orgueil masculin… Bien que je doute que cette expression s'applique à la situation.
Jetant un regard autour de moi, feignant de chercher quelque chose, je m'appuie légèrement contre la table de travail qui traine au fond de la rangée, croisant bras et jambes. Comme si je venais tout juste de réaliser que c'était à moi que ses paroles étaient destinées, je réplique, blasée et soupirant:
-J'ignore qui t'essaies d'impressionner, Devost, mais si t'as vraiment envie que je retire ce que je viens de dire, tu ferais mieux d'arrêter d'agir en fillette en plein syndrome prémenstruel.
Parce qu'il est susceptible, en plus. Je m'attends presqu'à ce qu'il me saute au cou, mais non. Même pas une réplique cinglante. Faut dire qu'il n'en a pas vraiment le temps, avec cet intrus qui vient nous interrompre dans notre passionnante discutions.
-Euh… Excusez-moi…
Détournant les yeux, je les pose sur une ombre qui se dessine en contre-jour près de l'étagère à ma gauche. Pour être franche, il y est presque complètement dissimulé, comme s'il espérait qu'on ne le remarque pas.
-Serait-il possible de… parler un peu… plus… euh… moins fort, s'il-vous-plait?...
J'ignore qui de moi ou de Devost, avec son regard menaçant de prémenstruel, ou si c'est simplement un mélange des deux, lui a suffisamment foutu la frousse, mais le résultat est concluant: il déguerpit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous laissant de nouveau presque seuls, moi et la fillette enragée.
N'empêche, ce garçon avait raison. Je n'étais pas venue ici pour piquer une jasette, après tout. Bien au contraire, j'étais seulement venue chercher un peu de calme. Ce qui n'est définitivement pas le cas en ce moment. Ça serait donc m'abaisser au niveau de ces idiotes de tout à l'heure que de rester ici à discuter avec pareil énergumène.
Je pousse donc un soupir, puis, fourrant les mains dans mes poches, m'approche un peu de Devost.
-Enfin, comprend que je ne fait pas ça pour être méchante, c'est juste que ça m'énerve ceux qui se croient supérieurs à moi. Si ça t'amuse de jouer aux gros méchants loups avec les autres, vas-y, moi j'en ai rien à foutre. C'est juste que si tu veux un tant sois peu de considération de ma part, essaie seulement de pas te prendre pour un autre pour m'impressionner.
Je lui fais un bref signe de la main, du genre que je ne fait que lever le bras, en signe de salutation, puis retourne nonchalamment à ma table de travail, où mes devoirs m'attendent toujours aussi sagement. Je me doute bien que la fillette dois présentement avoir envie de m'arracher la tête – quand même, je viens probablement de blesser sérieusement son gros égo d'homme, mais j'en fais complètement fi, comme si rien ne s'était passé. Je range les dernières minutes dans le coin sombre de mon esprit où je n'ose pas m'aventurer et replonge ma concentration sur mon devoir de potion, bien consciente qu'il ne me reste plus qu'une vingtaine de minutes à pouvoir travailler en paix et dans le silence avant le couvre-feu.
-Bon, il est temps que vous retourniez à vos dortoirs, les enfants.
Je lève le regard de sur mon devoir de sortilège à peine entamé, pour constater qu'il ne reste que trois ou quatre personnes dans la bibliothèque. À part moi et la responsable irresponsable, il y a un bigleux assis à quelques tables plus loin, qui ne semble pas vouloir cesser sa lecture, et, bien entendu, mon cher Devost, qui tranquillement se prépare à quitter la bibliothèque. J'en fait de même, coinçant mon bout de parchemin entre deux pages de mon manuel de sortilège, refermant ma bouteille d'encre et fourrant le tout dans mon vieux sac d'école. Le glissant sur mon épaule, toujours à moitié ouvert, je me dirige vers la sortie où, quelques pas plus loin, j'aperçois la jeune pubère se diriger vers notre salle commune. Il ne me suffit que de quelques enjambées pour arriver à sa hauteur.
-Il sert à quoi, le sortilège de Fidelitas?
Je me penche légèrement par-dessus son épaule – laquelle, d'ailleurs, m'arrive à la poitrine, histoire de lui imposer un peu ma présence. Parce que je doute qu'il se mette à me parler aussi facilement que je le fait. Ah, l'orgueil masculin… Bien que je doute que cette expression s'applique à la situation.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
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Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Fillette.
Elle demeure immobile un moment à mes remarques, ne semblant pas plus s’en préoccuper que cela. Pourquoi… Habituellement lorsqu’une fille m’approche ce n’est pas pour ce genre de chose et en temps normal je lui glisse de douces méchancetés en réponse aux avances qu’elles m’offrent sur un plateau d’argent… Elle, cette dévergondée, arrive tout simplement et, avant même que je n’aie le temps de réagir, me dit de telles choses. De plus, mes paroles ne semblent même pas l’affectées le moins du monde !
Finalement, elle décide de bouger, semblant être à la recherche d’une chose quelconque. Quoi, mais qu’est-ce que tu fais là ? JE te parle !… Puis, avec lenteur, elle prend appuie contre la table qui se trouve près de nous, liant ses bras et ses jambes. Ses lèvres s’entrouvrent et j’écoute attentivement les mots qui s’en écoulent, cachant difficilement la surprise qui assaille de plus en plus mon être, serrant les poings jusqu’à en ressentir un désagréable pincement. Je fronce davantage l’arcade sourcilière, gardant tant bien que mal l’apparence d’une colère fulminante. Bien que ses paroles aient commencés avec un début réfléchis, du moins le semblait-il, la fin, quant à elle, ne me redonne que l’irrésistible envi de me ruer sur se corps et d’y asséner tout les coups possibles. Je croise finement mes bras maigrelets contre mon torse, la toisant du regard, alors qu’une petite voix étranglée se laisse entendre. J’incline légèrement la tête sur le côté, mon regard meurtrier se rivant immédiatement sur la silhouette à peine visible d’une personne indésirable. « Parler un peu moins fort ? Mais … » Je cesse mes réflexions, me rendant compte que j’avais bel et bien haussé le ton en répliquant à l’autre qui essaie de me faire la morale. Le corps du jeune homme tressaille, de peur peut-être bien, car, après tout, il vient d’interrompre une discussion des plus animée. S’attendait-il réellement à recevoir des sourires en retour à cet affront ?… Peu importe, il est parti désormais, nous laissant de nouveau seuls. Je pense rapidement à une réponse brève pour répondre à cette nuisance, mais je n’ai pas le temps de trouver la réplique parfaite qu’elle s’approche de moi et prend la parole à nouveau.
Qu.. Quoi.. Je…
Puis elle s’en va, me faisant un léger signe d’au revoir auquel je ne répond pas. Je ressent une légère brûlure à mes poumons et remarque rapidement que j’avais coupé ma respiration suite à la tirade de l’autre. Je laisse rapidement l’air s’y engouffrer, penchant le visage vers l’avant, le rivant vers le sol. Elle.. Mais … C’est la première fois qu’on réagit comme ça avec moi, pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il y est quelqu’un de différent qui se pointe sur notre chemin, un jour où l’autre ? Là, je peux le garantir, ma routine est complètement fichue et c’est tout simplement de SA faute … Je serre davantage l’étreinte sur mes effets que j’avais ramassé légèrement plus tôt et relève la tête, reprenant mon air hautain. Je me glisse hors des rangées de livres et m’avance près des tables où travaillent encore quelques élèves, puis m'installe à l'une inoccupée et légèrement à l’écart des autres. Je jette un rapide coup d’œil aux élèves présents, espérant qu’ils n’aient rien entendu de la discussion, espérant qu’il ne me regarde pas. Oui, je sais, c’est tout simplement de la paranoïa qui envenime mes sens, qui me fait croire que tous se soucient de moi alors qu’ils doivent s’en ficher éperdument…
Allez, je suis venu pour travailler après tout, mieux vaut essayer de m’y concentrer malgré ce qui me traverse l’esprit en ce même temps. J’ouvre le livre qu’elle… J’oscille mon regard vers la silhouette de la Slytherin, le reposant, par la suite, sur la couverture défraîchie du vieux bouquin... a attrapé pour moi puisque je n'étais décidemment pas assez grand... Comment est-ce que je peux oublier la honte que je me suis pris à peine quelques minutes plus tôt ? J’entame difficilement la lecture de l’encyclopédie magique, essayant de ne pas me laisser distraire par mes pensées et les bruits environnants… C’est difficile, mais je crois que je commence à m’y habit….
- Bon, il est temps que vous retourniez à vos dortoirs, les enfants.
Non, c’est pas vrai ! … Et je ne peux même pas sortir le livre de la bibliothèque !… Je retiens difficilement les jurons qui montent à ma gorge et les ravalent de travers, réprimant un léger toussotement du revers de la main. De mes prunelles argentées je scrute les quelques personnes encore présentent, comprenant que je devrais peut-être commencer à ranger mes trucs… Avec une certaine lenteur, je laisse mes fins doigts parcourir mes livres et parchemins, les fermants tous soigneusement pour ensuite les disposer en une légère pile. Je glisse mes graciles bras autour de celle-ci, la serrant contre moi d’un geste possessif et m’arrange de manière à ce que l’une des mes mains soient libre afin de prendre le livre emprunté que je dois redonner à la bibliothécaire… Après tout, elle doit bien servir à quelque chose ! Je m’y dirige paresseusement, ledit bouquin se balançant au bout de mon bras qui longe mon corps svelte. Quelle impatience semble ébranler la vieille dame alors qu'elle attend mon arrivé à son bureau et mon départ de la bibliothèque, pour enfin pouvoir quitter à son tour l'endroit désormais silencieux. Je lui dépose sur le comptoir l'objet attendu, avec froideur, puis tourne les talons vers la sortie où je me dirige avec empressement. Enfin, un repos bien mérité m’attend !
Une voix, elle s’adresse à moi ? Cela me frappe comme un fouet… C’est SA voix ! Pas encore… Mais, une minute, c’était une question, non ? Je continue tout de même ma marche, me répétant intérieurement l'inquisition afin d’être sûr que j’en comprenne bien le sens. « Fidelitas » elle a dit, n’est-ce pas ? Pourquoi me pose-t-elle ça… ? Hum… Pour ce que j’en ai à faire…
« Le Fidelitas est un sortilège qui sert à dissimuler une ou plusieurs personnes. Leur cachette n’est connue que par le "Gardien du Secret"., dis-je tel un automate, mais d’une voix à la fois sèche et rude. »
Je n’ose pas le « Pourquoi ? », puisque ce ne sont tout simplement pas de mes affaires, mais …À quoi est-ce que je pense là ? Il ne faut pas oublier que nous avons tous des cours de Sortilèges !…
Je sent qu’elle c’est légèrement penchée, imposée à moi et j’en ressent un léger malaise que je ne saurais pas réellement expliquer. Allez, le dortoir n’est pas trop loin…
Mauvais souvenir, quand tu nous tiens...
Finalement, elle décide de bouger, semblant être à la recherche d’une chose quelconque. Quoi, mais qu’est-ce que tu fais là ? JE te parle !… Puis, avec lenteur, elle prend appuie contre la table qui se trouve près de nous, liant ses bras et ses jambes. Ses lèvres s’entrouvrent et j’écoute attentivement les mots qui s’en écoulent, cachant difficilement la surprise qui assaille de plus en plus mon être, serrant les poings jusqu’à en ressentir un désagréable pincement. Je fronce davantage l’arcade sourcilière, gardant tant bien que mal l’apparence d’une colère fulminante. Bien que ses paroles aient commencés avec un début réfléchis, du moins le semblait-il, la fin, quant à elle, ne me redonne que l’irrésistible envi de me ruer sur se corps et d’y asséner tout les coups possibles. Je croise finement mes bras maigrelets contre mon torse, la toisant du regard, alors qu’une petite voix étranglée se laisse entendre. J’incline légèrement la tête sur le côté, mon regard meurtrier se rivant immédiatement sur la silhouette à peine visible d’une personne indésirable. « Parler un peu moins fort ? Mais … » Je cesse mes réflexions, me rendant compte que j’avais bel et bien haussé le ton en répliquant à l’autre qui essaie de me faire la morale. Le corps du jeune homme tressaille, de peur peut-être bien, car, après tout, il vient d’interrompre une discussion des plus animée. S’attendait-il réellement à recevoir des sourires en retour à cet affront ?… Peu importe, il est parti désormais, nous laissant de nouveau seuls. Je pense rapidement à une réponse brève pour répondre à cette nuisance, mais je n’ai pas le temps de trouver la réplique parfaite qu’elle s’approche de moi et prend la parole à nouveau.
Qu.. Quoi.. Je…
Puis elle s’en va, me faisant un léger signe d’au revoir auquel je ne répond pas. Je ressent une légère brûlure à mes poumons et remarque rapidement que j’avais coupé ma respiration suite à la tirade de l’autre. Je laisse rapidement l’air s’y engouffrer, penchant le visage vers l’avant, le rivant vers le sol. Elle.. Mais … C’est la première fois qu’on réagit comme ça avec moi, pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il y est quelqu’un de différent qui se pointe sur notre chemin, un jour où l’autre ? Là, je peux le garantir, ma routine est complètement fichue et c’est tout simplement de SA faute … Je serre davantage l’étreinte sur mes effets que j’avais ramassé légèrement plus tôt et relève la tête, reprenant mon air hautain. Je me glisse hors des rangées de livres et m’avance près des tables où travaillent encore quelques élèves, puis m'installe à l'une inoccupée et légèrement à l’écart des autres. Je jette un rapide coup d’œil aux élèves présents, espérant qu’ils n’aient rien entendu de la discussion, espérant qu’il ne me regarde pas. Oui, je sais, c’est tout simplement de la paranoïa qui envenime mes sens, qui me fait croire que tous se soucient de moi alors qu’ils doivent s’en ficher éperdument…
Allez, je suis venu pour travailler après tout, mieux vaut essayer de m’y concentrer malgré ce qui me traverse l’esprit en ce même temps. J’ouvre le livre qu’elle… J’oscille mon regard vers la silhouette de la Slytherin, le reposant, par la suite, sur la couverture défraîchie du vieux bouquin... a attrapé pour moi puisque je n'étais décidemment pas assez grand... Comment est-ce que je peux oublier la honte que je me suis pris à peine quelques minutes plus tôt ? J’entame difficilement la lecture de l’encyclopédie magique, essayant de ne pas me laisser distraire par mes pensées et les bruits environnants… C’est difficile, mais je crois que je commence à m’y habit….
- Bon, il est temps que vous retourniez à vos dortoirs, les enfants.
Non, c’est pas vrai ! … Et je ne peux même pas sortir le livre de la bibliothèque !… Je retiens difficilement les jurons qui montent à ma gorge et les ravalent de travers, réprimant un léger toussotement du revers de la main. De mes prunelles argentées je scrute les quelques personnes encore présentent, comprenant que je devrais peut-être commencer à ranger mes trucs… Avec une certaine lenteur, je laisse mes fins doigts parcourir mes livres et parchemins, les fermants tous soigneusement pour ensuite les disposer en une légère pile. Je glisse mes graciles bras autour de celle-ci, la serrant contre moi d’un geste possessif et m’arrange de manière à ce que l’une des mes mains soient libre afin de prendre le livre emprunté que je dois redonner à la bibliothécaire… Après tout, elle doit bien servir à quelque chose ! Je m’y dirige paresseusement, ledit bouquin se balançant au bout de mon bras qui longe mon corps svelte. Quelle impatience semble ébranler la vieille dame alors qu'elle attend mon arrivé à son bureau et mon départ de la bibliothèque, pour enfin pouvoir quitter à son tour l'endroit désormais silencieux. Je lui dépose sur le comptoir l'objet attendu, avec froideur, puis tourne les talons vers la sortie où je me dirige avec empressement. Enfin, un repos bien mérité m’attend !
Une voix, elle s’adresse à moi ? Cela me frappe comme un fouet… C’est SA voix ! Pas encore… Mais, une minute, c’était une question, non ? Je continue tout de même ma marche, me répétant intérieurement l'inquisition afin d’être sûr que j’en comprenne bien le sens. « Fidelitas » elle a dit, n’est-ce pas ? Pourquoi me pose-t-elle ça… ? Hum… Pour ce que j’en ai à faire…
« Le Fidelitas est un sortilège qui sert à dissimuler une ou plusieurs personnes. Leur cachette n’est connue que par le "Gardien du Secret"., dis-je tel un automate, mais d’une voix à la fois sèche et rude. »
Je n’ose pas le « Pourquoi ? », puisque ce ne sont tout simplement pas de mes affaires, mais …À quoi est-ce que je pense là ? Il ne faut pas oublier que nous avons tous des cours de Sortilèges !…
Je sent qu’elle c’est légèrement penchée, imposée à moi et j’en ressent un léger malaise que je ne saurais pas réellement expliquer. Allez, le dortoir n’est pas trop loin…
Mauvais souvenir, quand tu nous tiens...
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
Age : 34
Date d'inscription : 09/09/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 18 ans
Re: Fillette.
-Le Fidelitas est un sortilège qui sert à dissimuler une ou plusieurs personnes. Leur cachette n’est connue que par le "Gardien du Secret".
Je me redresse, levant les yeux au ciel quelques secondes, me répétant mentalement ces quelques mots, histoire de les graver dans ma mémoire. Déjà surprise qu'il ait daigné user de sa précieuse salive pour me répondre, je doute d'avoir à nouveau cette chance. Oublier la petite aide qu'il m'a accordé serait tout simplement stupide de ma part.
-Tiens, c'est drôle, j'aurais mit ma main au feu que tu m'aurais ignoré.
J'ai l'impression qu'il réprime une envie malfaisante quelconque, mais je n'y porte pas attention. Fourrant les mains dans les poches de mon pantalon, tout de suite après avoir remonté mon sac sur mon épaule, je continue de marcher un peu derrière lui, lorsqu'il ouvre la bouche de son propre gré. Ça m'étonne, d'autant plus que je crois que c'est la première fois qu'il m'adresse la parole sans que ça ne sois pour me répliquer.
-Je pourrais savoir pourquoi tu me suis?
Sa voix a beau être calme, je suis certaine que sous ses airs posés se cache un agacement profond envers ma présence. J'en fait fi, plus concentrée sur l'idiotie de sa question. Pourtant, je crois qu'il n'y a rien de plus simple que ça.
-Parce qu'on s'en va au meme endroit, qu'est-ce que tu crois? On était tout les deux à la bibliothèque, et on s'en va tout les deux à la salle commune; on a pas vraiment le choix. À moins que tu ne prévoyais…
-Ce n'est pas ce que je voulais dire!
Pendant une fraction de seconde, j'ai l'impression qu'il va craquer. J'ignore si ce n'était que le fruit de mon imagination ou s'il s'est rapidement calmé, mais il est de nouveau aussi serein qu'il l'était il y a quelques secondes. C'est-à-dire, pas aussi calme que ça. Je l'entends qui soupire, annonçant qu'il s'apprête de nouveau à prendre la parole, et moi, je croise les bras contre ma poitrine, attendant de plus amples explications de la part de mon aîné – même si je crains qu'il ne mérite ce titre.
-Ce que je disais, c'est pourquoi tu me parle? Ce n'est pas comme si on se connaissait!
-J'ai pas dis ça, fillette, dis-je, fronçant les sourcils. Parce qu'il entend des voix, en plus. C'est seulement que parfois, il y a quelqu'un qui semble plus intelligent que la moyenne. Mais c'est tellement rare, que j'ai toujours envie de savoir si j'ai raison ou non. Ça n'as dût m'arriver qu'une fois ou deux depuis que je suis arrive ici.
J'ai comme l'étrange sensation qu'il m'ignore, parce qu'il ne répond rien et se contente d'embarquer sur l'escalier menant au deuxième étage en silence. Je pousse un imperceptible soupir et m'empresse de le suivre, ne désirant pas manquer mon transport. Heureusement, l'escalier ne fait pas trop de caprices et nous laisser aller à l'endroit désiré, à quelques mètres de celles menant au hall d'entrée.
-C'est pas une blague, fillette. Je peux juste pas être la seule personne ici à avoir quelque chose dans la tête, dis-je après quelques temps de silence, alors que nous atteignions presque le rez-de-chaussée. À cette heure, celui-ci était déjà vide, bien que l'heure du couvre-feu ne fût pas tout à fait atteinte. Seul le bruit de nos pas et de ma voix brisait le silence presque complet du hall d'entrée. Enfin, je l'espère.
Toujours aucune réponse de la part de mon cher Devost, et j'avoue que ça commence à m'agacer un peu sur les bords. Bah, il s'imagine quoi, là? Que je suis une autre de ces nunuches qui cherche à l'avoir comme petit ami, ou quoi? J'ai seulement dit qu'il méritait peut-être que je m'attarde sur son cas, pas que j'avais envie d'en faire mon meilleur ami! Ni même un ami tout court, tout d'abord. Alors que j'aperçois l'entrée de notre salle commune, je m'accote contre un des murs de pierre, bras et jambes croisés, fixant le dos de Devost, qui est non loin devant moi.
-C'est pas une déclaration d'amour, seigneur. Tu peux dire quelque chose.
Il s'arrête, se tourne vers moi, puis, enfin, se prononce:
-J'espère bien que ce n'est pas une déclaration d'amour! s'exclame-t-il, presqu'outré.
Et je peux dire que je m'en trouve tout autant rassurée. J'aurais eu l'air de quoi, moi, s'il aurait raconté à tout le monde que j'avais le faible pour lui? Personne ne l'aurais cru, mais quand même. Ça m'apprendra à être gentille avec les autres.
-Parce que l'amour, je n'y crois pas! C'est qu'une invention inventée par une bande de tarés!
Un peu piquée par la réplique, je plonge mon regard dans celui de Devost, sourcils froncés. Je n'irais pas jusqu'à dire la même chose, mais…
-T'as parfaitement raison, fillette, dis-je en posant les yeux au sol, tandis que je me redresse. Je me remets à marcher, m'arrêtant devant l'entrée de notre salle commune. Enfin, bonne nuit.
Sans attendre quelconque réponse, j'entre immédiatement dans la pièce sombre, ne m'occupant même pas de savoir si l'autre me suit ou non, puis me dirige derechef dans mon dortoir respectif.
[muh c'est poche et court mais bon T_T désolééée :/]
Je me redresse, levant les yeux au ciel quelques secondes, me répétant mentalement ces quelques mots, histoire de les graver dans ma mémoire. Déjà surprise qu'il ait daigné user de sa précieuse salive pour me répondre, je doute d'avoir à nouveau cette chance. Oublier la petite aide qu'il m'a accordé serait tout simplement stupide de ma part.
-Tiens, c'est drôle, j'aurais mit ma main au feu que tu m'aurais ignoré.
J'ai l'impression qu'il réprime une envie malfaisante quelconque, mais je n'y porte pas attention. Fourrant les mains dans les poches de mon pantalon, tout de suite après avoir remonté mon sac sur mon épaule, je continue de marcher un peu derrière lui, lorsqu'il ouvre la bouche de son propre gré. Ça m'étonne, d'autant plus que je crois que c'est la première fois qu'il m'adresse la parole sans que ça ne sois pour me répliquer.
-Je pourrais savoir pourquoi tu me suis?
Sa voix a beau être calme, je suis certaine que sous ses airs posés se cache un agacement profond envers ma présence. J'en fait fi, plus concentrée sur l'idiotie de sa question. Pourtant, je crois qu'il n'y a rien de plus simple que ça.
-Parce qu'on s'en va au meme endroit, qu'est-ce que tu crois? On était tout les deux à la bibliothèque, et on s'en va tout les deux à la salle commune; on a pas vraiment le choix. À moins que tu ne prévoyais…
-Ce n'est pas ce que je voulais dire!
Pendant une fraction de seconde, j'ai l'impression qu'il va craquer. J'ignore si ce n'était que le fruit de mon imagination ou s'il s'est rapidement calmé, mais il est de nouveau aussi serein qu'il l'était il y a quelques secondes. C'est-à-dire, pas aussi calme que ça. Je l'entends qui soupire, annonçant qu'il s'apprête de nouveau à prendre la parole, et moi, je croise les bras contre ma poitrine, attendant de plus amples explications de la part de mon aîné – même si je crains qu'il ne mérite ce titre.
-Ce que je disais, c'est pourquoi tu me parle? Ce n'est pas comme si on se connaissait!
-J'ai pas dis ça, fillette, dis-je, fronçant les sourcils. Parce qu'il entend des voix, en plus. C'est seulement que parfois, il y a quelqu'un qui semble plus intelligent que la moyenne. Mais c'est tellement rare, que j'ai toujours envie de savoir si j'ai raison ou non. Ça n'as dût m'arriver qu'une fois ou deux depuis que je suis arrive ici.
J'ai comme l'étrange sensation qu'il m'ignore, parce qu'il ne répond rien et se contente d'embarquer sur l'escalier menant au deuxième étage en silence. Je pousse un imperceptible soupir et m'empresse de le suivre, ne désirant pas manquer mon transport. Heureusement, l'escalier ne fait pas trop de caprices et nous laisser aller à l'endroit désiré, à quelques mètres de celles menant au hall d'entrée.
-C'est pas une blague, fillette. Je peux juste pas être la seule personne ici à avoir quelque chose dans la tête, dis-je après quelques temps de silence, alors que nous atteignions presque le rez-de-chaussée. À cette heure, celui-ci était déjà vide, bien que l'heure du couvre-feu ne fût pas tout à fait atteinte. Seul le bruit de nos pas et de ma voix brisait le silence presque complet du hall d'entrée. Enfin, je l'espère.
Toujours aucune réponse de la part de mon cher Devost, et j'avoue que ça commence à m'agacer un peu sur les bords. Bah, il s'imagine quoi, là? Que je suis une autre de ces nunuches qui cherche à l'avoir comme petit ami, ou quoi? J'ai seulement dit qu'il méritait peut-être que je m'attarde sur son cas, pas que j'avais envie d'en faire mon meilleur ami! Ni même un ami tout court, tout d'abord. Alors que j'aperçois l'entrée de notre salle commune, je m'accote contre un des murs de pierre, bras et jambes croisés, fixant le dos de Devost, qui est non loin devant moi.
-C'est pas une déclaration d'amour, seigneur. Tu peux dire quelque chose.
Il s'arrête, se tourne vers moi, puis, enfin, se prononce:
-J'espère bien que ce n'est pas une déclaration d'amour! s'exclame-t-il, presqu'outré.
Et je peux dire que je m'en trouve tout autant rassurée. J'aurais eu l'air de quoi, moi, s'il aurait raconté à tout le monde que j'avais le faible pour lui? Personne ne l'aurais cru, mais quand même. Ça m'apprendra à être gentille avec les autres.
-Parce que l'amour, je n'y crois pas! C'est qu'une invention inventée par une bande de tarés!
Un peu piquée par la réplique, je plonge mon regard dans celui de Devost, sourcils froncés. Je n'irais pas jusqu'à dire la même chose, mais…
-T'as parfaitement raison, fillette, dis-je en posant les yeux au sol, tandis que je me redresse. Je me remets à marcher, m'arrêtant devant l'entrée de notre salle commune. Enfin, bonne nuit.
Sans attendre quelconque réponse, j'entre immédiatement dans la pièce sombre, ne m'occupant même pas de savoir si l'autre me suit ou non, puis me dirige derechef dans mon dortoir respectif.
[muh c'est poche et court mais bon T_T désolééée :/]
Charlie Kleinhans- Battle Royale
- Nombre de messages : 1417
Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Fillette.
Je marche silencieusement, mes quelques bouquins bien ancrés entre mes bras maigrelets, tandis que les pas d’une autre personne se laisse entendre tout près de moi. Elle me suit, elle me parle… Mais pourquoi est-ce que tu restes là ! Je serre les dents tout en espérant secrètement que bientôt son chemin divergera du mien, car je déteste sincèrement qu’une personne marche à l’arrière de moi… Surtout à cette faible distance. À chacun de mes pas rapides, ma robe de sorcier virevolte à l’arrière, essayant tant bien que mal de suivre ma démarche cadencée.
Puis, le mutisme est soudainement rompu lorsqu’elle daigne prendre la parole pour me dire quelques mots que j’aurais préféré ne pas entendre… Non mais elle me joue quoi là ? Je n’ai pas le droit d’être gentil parfois ? Mais, il faut dire, cette phrase, je l’avais appris par cœur et je ne l’ai que récité tel un automate. Donc, sur ce coup là, je n’ai pas réellement de mérite car ces mots sortaient tout simplement d’un livre de sortilèges.
« Je pourrais savoir pourquoi tu me suis ?, murmures-je entre mes lèvres d’une voix calme mais légèrement vibrante d’une impatience à grande peine contenue. »
J’attends avec impatience la réponse qui va suivre et… Ahhhhhhhh… Peut-être que, si j’aurais eu une parcelle d’intelligence –ou bien simplement si mes idées étaient dirigées à autre chose que « Non mais vas-tu te balader ailleurs ?! »- je me serais souvenu qu’elle était une Slytherin.
« Ce n'est pas ce que je voulais dire !, sifflais-je rudement à son égard alors qu’elle n’avait pas encore terminée la phrase entamée. »
Je serre les poings, resserrant l’étreinte de mes bras sur mes effets du même coup, mes ongles se plantants dans la chaire de mes paumes. Pourquoi est-ce que la salle commune est si loin ! ? Il faut que je me calme car, à cette allure, je ne tiendrai pas tout le chemin avant de mourir d'une attaque... Je fusille un soupire exaspéré d'entre mes fines lèvres purpurines et laisse entendre ma voix :
« Ce que je disais, c'est pourquoi tu me parle ? Ce n'est pas comme si on se connaissait !, dis-je de mon ton habituelle, soit angélique et paisible, oui c'est bien un sarcasme ne vous inquiétez pas. »
Encore ce foutu « Fillette » ! Décidément, je la déteste de plus en plus la sale garce ! Et ... Et... Intelligent ? Je... Donc, elle trouve que j'ai l'air plus intelligent que la moyenne des personnes à Poudlard ? Alors là, je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ce que quelques chose de sympa me vienne d'elle... Pour une surprise, c'en est une ! Je... Non, je ne me rabaisserai tout de même pas à la remercier à la première remarque qui ressemble à un compliment ! Donc, je laisse à nouveau un silence s'installer entre nous, décidant de ne pas intervenir à la suite de ses paroles. Puis, de toute façon, je n'ai rien à y répondre... J'embarque vivement sur les escaliers avant que le tout ne change de sens, car cela arrive bien trop souvent à mon goût, et grimpe les marches une à une rapidement. Car, s'il advenait qu'il change de côté avant que je ne parvienne au palier, je ne sais pas combien de temps je devrai attendre avant qu'il ne retourne à cette endroit... Surtout qu'elle serait encore là ... Sa voix se laisse encore entendre... Et le « fillette » aussi. Non mais est-ce qu'elle va arrêter à la fin !? J-e d-é-t-e-s-t-e ç-a ! Je le sais pertinemment que mon apparence n'est pas masculine, que veut-elle que j'y fasse ?! Ah et elle croit avoir quelque chose dans la tête ! Je me retiens difficilement de lui lâcher cette remarque qui demeure sceller derrière mes lèvres pincées. Enfin ! L'entrée se laisse voir... Encore un petit effort...
Amour ? AMOUR ? Mes traits faciaux se figent en une grimace de dégoût, tandis que je m'arrête nettement et me tourne pour lui faire face. Le vif mouvement fait voler délicatement mon ébène chevelure, tandis que mon regard argenté se plante dans celui de la fille.
« J'espère bien que ce n'est pas une déclaration d'amour !, lui répondis-je vibrant intérieurement de colère face à ce sujet qui m'est tabou. Parce que l'amour, je n'y crois pas ! C'est qu'une invention inventée par une bande de tarés !, ajoutes-je suite à un bref silence de ma part, dans l'espoir de me calmer. »
Son arcade sourcilière se fronce. L'aurais-je touché ? C'est mieux si je lui affiche immédiatement mes véritables couleurs puisqu'elle saura à quoi s'attendre désormais. Peut-être décidera-t-elle d'enfin me lâcher ! Sa dernière phrase, où se retrouve encore un « fillette » , m'appuie dans mes paroles, puis son regard quitte le mien. Elle s'avance, lâche un « Enfin, bonne nuit. » qui clos notre conversation assez abruptement. Je.. J..
En silence, je la suis du regard, un peu déstabilisé par son comportement. L'ai-je blessé à ce point... ? Mais comment... Je ne lui ai que répondu après tout... Est-ce le ton de ma voix qui y serais finalement parvenu ? J'entre à mon tour dans la salle de notre maison et m’assit sur le fauteuil...
Pourquoi est-ce que sa réaction m'affecte à ce point !? Je rive le regard au sol, y cherchant une quelconque raison... Elle n'a pas cessé de me dire fillette, de me lancer des pointes... Alors... Pourquoi ? La nuit sera longue, j'en ai bien peur ... Vraiment, ma routine en a pris un coup...
[HJ : Les prochains postes (donc la suite) seront fait dans la salle commune elle-même... Enfin il me semble que... ^^"]
Puis, le mutisme est soudainement rompu lorsqu’elle daigne prendre la parole pour me dire quelques mots que j’aurais préféré ne pas entendre… Non mais elle me joue quoi là ? Je n’ai pas le droit d’être gentil parfois ? Mais, il faut dire, cette phrase, je l’avais appris par cœur et je ne l’ai que récité tel un automate. Donc, sur ce coup là, je n’ai pas réellement de mérite car ces mots sortaient tout simplement d’un livre de sortilèges.
« Je pourrais savoir pourquoi tu me suis ?, murmures-je entre mes lèvres d’une voix calme mais légèrement vibrante d’une impatience à grande peine contenue. »
J’attends avec impatience la réponse qui va suivre et… Ahhhhhhhh… Peut-être que, si j’aurais eu une parcelle d’intelligence –ou bien simplement si mes idées étaient dirigées à autre chose que « Non mais vas-tu te balader ailleurs ?! »- je me serais souvenu qu’elle était une Slytherin.
« Ce n'est pas ce que je voulais dire !, sifflais-je rudement à son égard alors qu’elle n’avait pas encore terminée la phrase entamée. »
Je serre les poings, resserrant l’étreinte de mes bras sur mes effets du même coup, mes ongles se plantants dans la chaire de mes paumes. Pourquoi est-ce que la salle commune est si loin ! ? Il faut que je me calme car, à cette allure, je ne tiendrai pas tout le chemin avant de mourir d'une attaque... Je fusille un soupire exaspéré d'entre mes fines lèvres purpurines et laisse entendre ma voix :
« Ce que je disais, c'est pourquoi tu me parle ? Ce n'est pas comme si on se connaissait !, dis-je de mon ton habituelle, soit angélique et paisible, oui c'est bien un sarcasme ne vous inquiétez pas. »
Encore ce foutu « Fillette » ! Décidément, je la déteste de plus en plus la sale garce ! Et ... Et... Intelligent ? Je... Donc, elle trouve que j'ai l'air plus intelligent que la moyenne des personnes à Poudlard ? Alors là, je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ce que quelques chose de sympa me vienne d'elle... Pour une surprise, c'en est une ! Je... Non, je ne me rabaisserai tout de même pas à la remercier à la première remarque qui ressemble à un compliment ! Donc, je laisse à nouveau un silence s'installer entre nous, décidant de ne pas intervenir à la suite de ses paroles. Puis, de toute façon, je n'ai rien à y répondre... J'embarque vivement sur les escaliers avant que le tout ne change de sens, car cela arrive bien trop souvent à mon goût, et grimpe les marches une à une rapidement. Car, s'il advenait qu'il change de côté avant que je ne parvienne au palier, je ne sais pas combien de temps je devrai attendre avant qu'il ne retourne à cette endroit... Surtout qu'elle serait encore là ... Sa voix se laisse encore entendre... Et le « fillette » aussi. Non mais est-ce qu'elle va arrêter à la fin !? J-e d-é-t-e-s-t-e ç-a ! Je le sais pertinemment que mon apparence n'est pas masculine, que veut-elle que j'y fasse ?! Ah et elle croit avoir quelque chose dans la tête ! Je me retiens difficilement de lui lâcher cette remarque qui demeure sceller derrière mes lèvres pincées. Enfin ! L'entrée se laisse voir... Encore un petit effort...
Amour ? AMOUR ? Mes traits faciaux se figent en une grimace de dégoût, tandis que je m'arrête nettement et me tourne pour lui faire face. Le vif mouvement fait voler délicatement mon ébène chevelure, tandis que mon regard argenté se plante dans celui de la fille.
« J'espère bien que ce n'est pas une déclaration d'amour !, lui répondis-je vibrant intérieurement de colère face à ce sujet qui m'est tabou. Parce que l'amour, je n'y crois pas ! C'est qu'une invention inventée par une bande de tarés !, ajoutes-je suite à un bref silence de ma part, dans l'espoir de me calmer. »
Son arcade sourcilière se fronce. L'aurais-je touché ? C'est mieux si je lui affiche immédiatement mes véritables couleurs puisqu'elle saura à quoi s'attendre désormais. Peut-être décidera-t-elle d'enfin me lâcher ! Sa dernière phrase, où se retrouve encore un « fillette » , m'appuie dans mes paroles, puis son regard quitte le mien. Elle s'avance, lâche un « Enfin, bonne nuit. » qui clos notre conversation assez abruptement. Je.. J..
En silence, je la suis du regard, un peu déstabilisé par son comportement. L'ai-je blessé à ce point... ? Mais comment... Je ne lui ai que répondu après tout... Est-ce le ton de ma voix qui y serais finalement parvenu ? J'entre à mon tour dans la salle de notre maison et m’assit sur le fauteuil...
Pourquoi est-ce que sa réaction m'affecte à ce point !? Je rive le regard au sol, y cherchant une quelconque raison... Elle n'a pas cessé de me dire fillette, de me lancer des pointes... Alors... Pourquoi ? La nuit sera longue, j'en ai bien peur ... Vraiment, ma routine en a pris un coup...
[HJ : Les prochains postes (donc la suite) seront fait dans la salle commune elle-même... Enfin il me semble que... ^^"]
Elliot Devost- Nombre de messages : 380
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