Un indésiré et un indésirable. [NC-17!]
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H74 :: Les Maisons :: Slytherin :: Dortoirs :: Garçons
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Un indésiré et un indésirable. [NC-17!]
[Date à déterminer]
Je n’aime pas dormir.
En premier lieu, parce que jamais je ne trouve moyen de faire des nuits de plus de quatre ou cinq heures de sommeil. Vient toujours un moment où je me réveille pris d’une crise d’anxiété, ou parce que Damis ronfle ; ou parce que Nightingale gémit dans son sommeil ; ou parce que Snape maugrée dans son sommeil ; ou parce que l’autre Al’Than, euhm, fait des… trucs, dans son sommeil. Enfin. Je passe sur les détails. Mais c’est pour le moins agréable à mon oreille si facile à perturber.
Au bout du compte, j’ai horreur de dormir spécialement parce que je me trouve dans ce dortoir, qui n’est pas ma chambre – dortoir que je partage, par conséquent, avec les quatre pires spécimens de la race mâle… bien que Nightingale ne soit pas, lui non plus, l'incarnation même de la virilité... Mais qu’importe.
Ces types… je les porte pas dans mon cœur, vous l’aurez deviné. Qui plus est, je ne les porte surtout pas dans mon lit.
Et cela va comme suit.
Il doit bien approcher de cinq ou six heures du matin, puisque c’est l’heure approximative à laquelle je suis tiré de mes couvertures tous les jours. Comme à ma bonne habitude, je suis réveillé par un bruit non identifiable – ici, je soupçonne qu’il s’agisse d’un raclement de gorge, ou alors, c’est que je préfère ne pas savoir de quoi il s’agisse. (C’est ce que ça implique de partager à longueur d’année une chambre habitée de quatre autres garçons à la découverte de leur…puberté.) Alors, une silhouette carrée et recourbée quitte son lit, percutant une commode au passage en jurant - Damis, de toute évidence - et se précipite en direction de la salle de bain. Voilà, tout s'explique...
Quant à moi, je remue paresseusement dans mes draps trop minces, gelé comme un rat, allongé, comme tous les jours, sur mon flanc droit, tournant le dos au reste de la pièce. Mon corps est engourdi, un peu comme si un poids étranger lui faisait pression. Je me sens comme sous l'effet d'un anesthésiant ; j’ai peine à soulever ne serait-ce qu’une jambe. Mes yeux s’ouvrent de peine et de misère, fragilisés par le peu de lumière se frayant un chemin entre les fentes des rideaux. La pièce est plongée dans la pénombre, bien évidemment, puisque je suis toujours le premier à me réveiller – ainsi qu’à tirer les rideaux pour que les autres se réveillent également. Et c’est bien fait comme ça. Ou du moins… ça devrait l’être – si j’avais été le premier à me réveiller…
…Excepté que je ne le suis pas. Parce que tous les autres lits sont vides. Sauf le mien. Mon lit qui, je mets un très long moment à le réaliser, n’est pas occupé par une seule personne, mais bien deux.
Minute… Une autre personne dans mon lit?!
Je me fige littéralement d’effroi lorsque j’identifie ladite masse ayant jusqu’ici curieusement maintenu mon corps immobilisé contre mon matelas. Cette chevelure argentée. Ces yeux-là. Ce sourire-là. Merlin. Je suis foutu.
Un Al’Than – on dirait qu’il en pleut, de ceux-ci. Encore heureux que mon albinos favori ait foutu le camp, finalement... Ils en ont définitivement après moi. Sinon, son frangin ne se trouverait pas, à l’heure qu’il est, dans mon lit, à me chevaucher de par dessus mes couvertures. Avec cette mine-là. Avec cet air…avare. Il a l'air immense, tout d'un coup... et moi, je me ratatine à vue d'oeil sous l'effet d'une terreur encore à demi endormie.
Je ne sais pas ce qu'il fiche là ; je ne sais pas comment il y est arrivé sans que je m'en rende compte ; je ne veux surtout pas savoir pourquoi j'ai cette très gênante impression que ses intentions sont pour le moins bienfaisantes. Et le dortoir est vide. La porte est close. Les rideaux sont tirés. Je me sens tranquillement céder à la panique occasionnée non seulement par le fait d'être pris au piège dans cette pièce, mais également parce que j'ai affaire à LUI, spécifiquement...
...Ou encore, parce qu'il est NU.
Je n’aime pas dormir.
En premier lieu, parce que jamais je ne trouve moyen de faire des nuits de plus de quatre ou cinq heures de sommeil. Vient toujours un moment où je me réveille pris d’une crise d’anxiété, ou parce que Damis ronfle ; ou parce que Nightingale gémit dans son sommeil ; ou parce que Snape maugrée dans son sommeil ; ou parce que l’autre Al’Than, euhm, fait des… trucs, dans son sommeil. Enfin. Je passe sur les détails. Mais c’est pour le moins agréable à mon oreille si facile à perturber.
Au bout du compte, j’ai horreur de dormir spécialement parce que je me trouve dans ce dortoir, qui n’est pas ma chambre – dortoir que je partage, par conséquent, avec les quatre pires spécimens de la race mâle… bien que Nightingale ne soit pas, lui non plus, l'incarnation même de la virilité... Mais qu’importe.
Ces types… je les porte pas dans mon cœur, vous l’aurez deviné. Qui plus est, je ne les porte surtout pas dans mon lit.
Et cela va comme suit.
Il doit bien approcher de cinq ou six heures du matin, puisque c’est l’heure approximative à laquelle je suis tiré de mes couvertures tous les jours. Comme à ma bonne habitude, je suis réveillé par un bruit non identifiable – ici, je soupçonne qu’il s’agisse d’un raclement de gorge, ou alors, c’est que je préfère ne pas savoir de quoi il s’agisse. (C’est ce que ça implique de partager à longueur d’année une chambre habitée de quatre autres garçons à la découverte de leur…puberté.) Alors, une silhouette carrée et recourbée quitte son lit, percutant une commode au passage en jurant - Damis, de toute évidence - et se précipite en direction de la salle de bain. Voilà, tout s'explique...
Quant à moi, je remue paresseusement dans mes draps trop minces, gelé comme un rat, allongé, comme tous les jours, sur mon flanc droit, tournant le dos au reste de la pièce. Mon corps est engourdi, un peu comme si un poids étranger lui faisait pression. Je me sens comme sous l'effet d'un anesthésiant ; j’ai peine à soulever ne serait-ce qu’une jambe. Mes yeux s’ouvrent de peine et de misère, fragilisés par le peu de lumière se frayant un chemin entre les fentes des rideaux. La pièce est plongée dans la pénombre, bien évidemment, puisque je suis toujours le premier à me réveiller – ainsi qu’à tirer les rideaux pour que les autres se réveillent également. Et c’est bien fait comme ça. Ou du moins… ça devrait l’être – si j’avais été le premier à me réveiller…
…Excepté que je ne le suis pas. Parce que tous les autres lits sont vides. Sauf le mien. Mon lit qui, je mets un très long moment à le réaliser, n’est pas occupé par une seule personne, mais bien deux.
Minute… Une autre personne dans mon lit?!
Je me fige littéralement d’effroi lorsque j’identifie ladite masse ayant jusqu’ici curieusement maintenu mon corps immobilisé contre mon matelas. Cette chevelure argentée. Ces yeux-là. Ce sourire-là. Merlin. Je suis foutu.
Un Al’Than – on dirait qu’il en pleut, de ceux-ci. Encore heureux que mon albinos favori ait foutu le camp, finalement... Ils en ont définitivement après moi. Sinon, son frangin ne se trouverait pas, à l’heure qu’il est, dans mon lit, à me chevaucher de par dessus mes couvertures. Avec cette mine-là. Avec cet air…avare. Il a l'air immense, tout d'un coup... et moi, je me ratatine à vue d'oeil sous l'effet d'une terreur encore à demi endormie.
Je ne sais pas ce qu'il fiche là ; je ne sais pas comment il y est arrivé sans que je m'en rende compte ; je ne veux surtout pas savoir pourquoi j'ai cette très gênante impression que ses intentions sont pour le moins bienfaisantes. Et le dortoir est vide. La porte est close. Les rideaux sont tirés. Je me sens tranquillement céder à la panique occasionnée non seulement par le fait d'être pris au piège dans cette pièce, mais également parce que j'ai affaire à LUI, spécifiquement...
...Ou encore, parce qu'il est NU.
- Spoiler:
- ** HJ : Milie! Désolée! J'étais pas mal rouillée >< Et je savais pas trop ce que t'avais en tête pour Nael x3 Corrige-moi si ça convient pas, c'est un essai fait en quelque trente minutes en attendant que ma teinture soit prête à passer par la douche :P Je retoucherai si nécessaire. Zibous <3**
Dernière édition par le Jeu 22 Nov - 23:56, édité 10 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Un indésiré et un indésirable. [NC-17!]
Le dortoir est froid.
Je frissonne sous mes couvertures, fixant d’un œil morne le plafond tout en prêtant une oreille attentive aux râles subtils que produit un mâle pas trop loin de mon lit. Dormir ? Je suis insomniaque et le peu de sommeil que je réussis à me procurer est après une activité intense – c’est-à-dire après une séance de plaisir – ou encore lorsque je subtilise quelques somnifères à ma tante. Dans le cas contraire, je passe des nuits blanches, lisant, composant ou chantonnant devant le feu dans la salle commune. Il ne faut surtout pas s’étonner de mes cernes énormes. Oh et puis, à quoi cela me servirait-il, de dormir ?! Ce n’est qu’une perte de temps. Oui, tu as raison Nael, seulement tu hallucinerais un peu moins et tu aurais plus de facilité à te concentrer. Je te demande pardon !
Frictionnant mes bras dans l’espoir de me réchauffer un tant soit peu, mes oreilles perçoivent le frottement d’une étoffe contre une autre et des exclamations étouffées. Quel imbécile se masturbe à cette heure aussi matinale ? Je fronce les sourcils, proie à une terrible réflexion. Violet ? Au lieu de se procurer moult plaisirs, il se couperait croyant pouvoir mourir ainsi. Snape ? Sait-il comment manier son sexe ? Damis ? Hum … mis à part moi, il est seul à pouvoir manœuvrer habilement son membre sans se demande comment faire et pourquoi c’est là. Oh … quel vilain je fais. Edmund ? …Edmund ? Edmund a-t-il assez d’énergie pour se tripoter à sa guise ? De plus, je serais près à parier qu’il ne connaît pas les utilités d’un tel engin entre ses petites cuisses. Oh … les petites cuisses d’Edmund….Blanches comme de l’ivoire. Mon sourire est carnassier.
Edmund… Je me retourne dans mon lit, mes genoux sons mon menton, mes cuisses contre ma poitrine. Gardez-vous les secrets ? Oh, vous hochez la tête en signe d’assentiment, mais votre geste démontre une excitation fébrile, voire une curiosité insatiable. Non, vous en êtes sûrs ? Allons, pourquoi devrais-je vous croire sur parole alors que j’ai la conviction que mes fantasmes les plus intimes seront, d’ici peu, dévoilés au grand jour. Oui, vous avez bien compris. Mes fantasmes les plus intimes.
Mes pieds frôlent le plancher. Je laisse la chaleur de mon lit derrière moi, rejetant mes couvertures un peu plus loin et, nu comme un ver, je m’avance à pas feutrés en direction de ce lit où gît une forme immobile sous un édredon moelleux. Étant enfant, je voyais beaucoup de petits garçons offrir des fleurs aux fillettes qui, rougissant et se dandinant avec nervosité, leur remettaient un baiser sur la joue en guise de récompense. Je n’ai jamais remis une fleur à une fille, mon attention était dirigée vers…les personnes de mon sexe. Néanmoins, je ne saisis pas la signification de cette attirance secrète et ne la compris que bien plus tard. Oh, entre temps j’avais, bien entendu, partagé mon lit avec femmes et hommes. Mais un seul captait mon intérêt. Pourquoi ? Je ne le sais fichtrement pas. Il ne possède pas le corps d’un Apollon, mais ses airs mystérieux, terrifiés, terrorisés le rendent craquant, désirable. Qu’importe…
Ses longs cheveux noirs encadrent un visage blafard aux traits finement dessinés comme si l’artiste l’avait sculpté avec un grand soin et une précision des détails aiguisée. Ses lèvres sont minces, ni larges, ni pulpeuses, ni absentes. Mais rosées et savoureuses. J’en suis sûr. Je déposerais volontiers un doigt sur sa joue et il suivrait la ligne de sa mâchoire, suivant les courbes sensuelles de sa bouche. Jolie chose. Je ricane sous cape et, à la suite de mes observations, je me laisse choir sur le lit et m’étends de tout mon long sur sa pauvre personne.
Edmund est pétrifié. Littéralement pétrifié. Je sens ses muscles se contracter, j’entends les palpitations effrénées de son cœur résonner à mes oreilles, ses prunelles dilatées me dévisagent avec effroi. Ma chose se débat sous mon poids, remuant avec peine et misère, se tortillant comme si sa vie en dépendait…Sa vie en dépend…Oh que oui … Mon sourire vorace le fige un instant. Son souffle chaud se combien au mien, nos nez s’effleurent avec délicatesse, nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres. Oh… ses lèvres…Elles m’aguichent follement, m’incitent à me pencher davantage afin que je les dévore avec avidité.
Nous restons un long moment ainsi immobiles. Mes mains grimpent sur ses hanches menues, caressent ses côtes, ses flancs, ses épaules. Elles se crispent sur la couverture et l’envie de le dévêtir me turlupine, qu’il se blottisse contre moi est mon désir. Je ne cesse de le fixer avec cette même intensité malsaine, me régalant de sa frayeur, de ses frissons, de ses tremblements qu’il tente de maîtriser. Tu es encore plus adorable que je ne le croyais.
Rapidement, j’arrache le drap qui nous sépare et plonge ma tête vers l’avant, déposant, non sans une fougue animale, ma bouche sur la tienne. Oh ciel. Je crois avoir désiré ce baiser depuis ma première année d’étude. Son goût est sucré, succulent. Ses lèvres, lesquelles je gratifie de légers coups de langue coquins, semblent me répondre. Edmund, éberlué et n’assimilant pas l’information, ne refuse pas mes tendresses. Doucement, ma langue s’insère entre ses lèvres, allant rencontrer cette autre langue timide qui sursaute à mon contact humide. Ne croyez pas que mes mains demeurent inactives pendant ce temps, elles se faufilent sous la chemise d’Edmund, explorant ce corps tant convoité. Mon bassin se presse contre le sien, se glisse et se frotte contre le sien. La sensation est des plus exquises et je sens d’agréables vagues d’excitation déferler en moi.
Je n’ai plus froid, le dortoir s’est réchauffé.
Charmant Edmund, pourquoi gémis-tu ainsi ?
Je frissonne sous mes couvertures, fixant d’un œil morne le plafond tout en prêtant une oreille attentive aux râles subtils que produit un mâle pas trop loin de mon lit. Dormir ? Je suis insomniaque et le peu de sommeil que je réussis à me procurer est après une activité intense – c’est-à-dire après une séance de plaisir – ou encore lorsque je subtilise quelques somnifères à ma tante. Dans le cas contraire, je passe des nuits blanches, lisant, composant ou chantonnant devant le feu dans la salle commune. Il ne faut surtout pas s’étonner de mes cernes énormes. Oh et puis, à quoi cela me servirait-il, de dormir ?! Ce n’est qu’une perte de temps. Oui, tu as raison Nael, seulement tu hallucinerais un peu moins et tu aurais plus de facilité à te concentrer. Je te demande pardon !
Frictionnant mes bras dans l’espoir de me réchauffer un tant soit peu, mes oreilles perçoivent le frottement d’une étoffe contre une autre et des exclamations étouffées. Quel imbécile se masturbe à cette heure aussi matinale ? Je fronce les sourcils, proie à une terrible réflexion. Violet ? Au lieu de se procurer moult plaisirs, il se couperait croyant pouvoir mourir ainsi. Snape ? Sait-il comment manier son sexe ? Damis ? Hum … mis à part moi, il est seul à pouvoir manœuvrer habilement son membre sans se demande comment faire et pourquoi c’est là. Oh … quel vilain je fais. Edmund ? …Edmund ? Edmund a-t-il assez d’énergie pour se tripoter à sa guise ? De plus, je serais près à parier qu’il ne connaît pas les utilités d’un tel engin entre ses petites cuisses. Oh … les petites cuisses d’Edmund….Blanches comme de l’ivoire. Mon sourire est carnassier.
Edmund… Je me retourne dans mon lit, mes genoux sons mon menton, mes cuisses contre ma poitrine. Gardez-vous les secrets ? Oh, vous hochez la tête en signe d’assentiment, mais votre geste démontre une excitation fébrile, voire une curiosité insatiable. Non, vous en êtes sûrs ? Allons, pourquoi devrais-je vous croire sur parole alors que j’ai la conviction que mes fantasmes les plus intimes seront, d’ici peu, dévoilés au grand jour. Oui, vous avez bien compris. Mes fantasmes les plus intimes.
Mes pieds frôlent le plancher. Je laisse la chaleur de mon lit derrière moi, rejetant mes couvertures un peu plus loin et, nu comme un ver, je m’avance à pas feutrés en direction de ce lit où gît une forme immobile sous un édredon moelleux. Étant enfant, je voyais beaucoup de petits garçons offrir des fleurs aux fillettes qui, rougissant et se dandinant avec nervosité, leur remettaient un baiser sur la joue en guise de récompense. Je n’ai jamais remis une fleur à une fille, mon attention était dirigée vers…les personnes de mon sexe. Néanmoins, je ne saisis pas la signification de cette attirance secrète et ne la compris que bien plus tard. Oh, entre temps j’avais, bien entendu, partagé mon lit avec femmes et hommes. Mais un seul captait mon intérêt. Pourquoi ? Je ne le sais fichtrement pas. Il ne possède pas le corps d’un Apollon, mais ses airs mystérieux, terrifiés, terrorisés le rendent craquant, désirable. Qu’importe…
Ses longs cheveux noirs encadrent un visage blafard aux traits finement dessinés comme si l’artiste l’avait sculpté avec un grand soin et une précision des détails aiguisée. Ses lèvres sont minces, ni larges, ni pulpeuses, ni absentes. Mais rosées et savoureuses. J’en suis sûr. Je déposerais volontiers un doigt sur sa joue et il suivrait la ligne de sa mâchoire, suivant les courbes sensuelles de sa bouche. Jolie chose. Je ricane sous cape et, à la suite de mes observations, je me laisse choir sur le lit et m’étends de tout mon long sur sa pauvre personne.
Edmund est pétrifié. Littéralement pétrifié. Je sens ses muscles se contracter, j’entends les palpitations effrénées de son cœur résonner à mes oreilles, ses prunelles dilatées me dévisagent avec effroi. Ma chose se débat sous mon poids, remuant avec peine et misère, se tortillant comme si sa vie en dépendait…Sa vie en dépend…Oh que oui … Mon sourire vorace le fige un instant. Son souffle chaud se combien au mien, nos nez s’effleurent avec délicatesse, nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres. Oh… ses lèvres…Elles m’aguichent follement, m’incitent à me pencher davantage afin que je les dévore avec avidité.
Nous restons un long moment ainsi immobiles. Mes mains grimpent sur ses hanches menues, caressent ses côtes, ses flancs, ses épaules. Elles se crispent sur la couverture et l’envie de le dévêtir me turlupine, qu’il se blottisse contre moi est mon désir. Je ne cesse de le fixer avec cette même intensité malsaine, me régalant de sa frayeur, de ses frissons, de ses tremblements qu’il tente de maîtriser. Tu es encore plus adorable que je ne le croyais.
Rapidement, j’arrache le drap qui nous sépare et plonge ma tête vers l’avant, déposant, non sans une fougue animale, ma bouche sur la tienne. Oh ciel. Je crois avoir désiré ce baiser depuis ma première année d’étude. Son goût est sucré, succulent. Ses lèvres, lesquelles je gratifie de légers coups de langue coquins, semblent me répondre. Edmund, éberlué et n’assimilant pas l’information, ne refuse pas mes tendresses. Doucement, ma langue s’insère entre ses lèvres, allant rencontrer cette autre langue timide qui sursaute à mon contact humide. Ne croyez pas que mes mains demeurent inactives pendant ce temps, elles se faufilent sous la chemise d’Edmund, explorant ce corps tant convoité. Mon bassin se presse contre le sien, se glisse et se frotte contre le sien. La sensation est des plus exquises et je sens d’agréables vagues d’excitation déferler en moi.
Je n’ai plus froid, le dortoir s’est réchauffé.
Charmant Edmund, pourquoi gémis-tu ainsi ?
Naelesen Al'Than- [Modérateur]
Pétasse Mystérieuse - Nombre de messages : 96
Age : 34
Date d'inscription : 14/08/2007
Re: Un indésiré et un indésirable. [NC-17!]
- Spoiler:
- **HJ : T'avais dit que ce serait fait pour demain matin, hein! 8) M'enfin, er... J'ai vraiment fait mon possible! Et et... Fuck, c'est abominable d'écrire une scène pareille,
je suis cruellement en manqueet je dois être raisonnable... xD Sinon, je pense que ça aurait viré en grosse débauche...! :3 Bon, en tout cas, j'espère que ça fera l'affaire, et que j'aurai pas pété ton fun trop vite... ^^' Mais, en tout cas, merci TELLEMENT de m'offrir la possibilité de faire du RP, ça me manquait tellement! Luv luv Milie-chan! ~<3**
Ou du moins, j’ai beau chercher à me débattre ; les grosses pattes de cet albinos psychopathe me maintiennent calé dans mon matelas, immobilisant mes bras de sa poigne ferme. Son regard planté dans le mien me terrorise, si bien que je mets de côté l’idée de l’en empêcher lorsque ses mains vont s’aventurer sur mon corps qui tressaille douloureusement à son simple toucher. Ce type a de loin la force suffisante à me briser la nuque. Inutile d’offrir la moindre résistance. Je ne peux qu’attendre qu’il ait fini.
…Fini de quoi, exactement? J’ose à peine y songer. Rien qu’à l’idée que sa peau vienne rencontrer la mienne, mon rythme cardiaque perd les pédales ; lorsqu’il met ce geste à exécution, une vague de douleur me traverse et je resserre la mâchoire à en crisser des dents.
Pourquoi moi? Pourquoi encore moi?
Il repousse habilement les mèches de cheveux qui lui bloquent l’accès à mon cou et s’y attaque avec voracité. Le contact m'est terriblement désagréable, mais ça n’est pas grand chose, quand on pense que toute son imposante masse me cloue sur place... Ou alors est-ce l’effet que produisent sur moi ses yeux avides de ma chair – ces yeux-là qui m’en rappellent d’autres, et qui m’arrachent un frisson à cette seule pensée.
...J’ai tellement honte.
Il arque le dos tout en prenant appui sur ses mains, qui elles maintiennent toujours mes poignets meurtris sous son poids. Il me surplombe de sa stature impressionnante, me laissant ainsi parfaitement vulnérable face à ses attouchements. J’hésite à poser les yeux sur le reste de sa personne, refusant obstinément d’assimiler le fait qu’il soit entièrement dévêtu – et, je le devine, brûlant de désir. La pression qu’il exerce sur mon bas-ventre de ses hanches qui se cambrent d’excitation se fait on ne peut plus insistante.
Je voudrais mourir.
Plutôt que de m’accrocher au sien, mon regard survole désespérément la pièce dans l’espoir d’y repérer une présence salvatrice, puis il suit avec apeurement le mouvement de ses mains qui se posent sur la misérable victime que je suis – mains qui, de toute évidence, prennent un plaisir fou à effleurer mon ventre contracté sous l’effet de l’appréhension. Son index zigzague sur mon torse à travers ma chemise qui colle à ma peau par mes sueurs froides, et je me crispe à en avoir des crampes. Mais je ne dis surtout rien. Sauf que j’ai terriblement mal.
Il est encore plus dément que l’autre…
Je regrette amèrement mon silence lorsque, toujours d’une adresse déconcertante, il se départit de la seule chose qui, en dehors de mes vêtements, l’ait tenu à l’écart de mon corps à sa merci. Désormais privé de mes draps, je tente maladroitement de prendre un peu de recul, ayant un peu plus de liberté de mouvement : il reprend bientôt son assaut, grimpant sur moi en s’appuyant de tout son poids et de sa nudité. Il glisse une cuisse un peu trop téméraire entre mes jambes, ce qui me vaut une bouffée de chaleur, et je prends alors conscience de la menace que représente son indisposante proximité lorsque mon dos percute le mur contre lequel crisse la base de mon lit.
Il faut que ça cesse. Ça va dangereusement trop loin.
Hélas, tout ce qui parvient à franchir mes lèvres sont ici des couinements, des souffles entrecoupés par la panique, peut-être également le bruit de mes déglutitions et – Merlin! – sa langue qui se fraye adroitement un chemin jusqu’à la mienne. J’ignore ce qui me tient plongé dans une pareille inertie, ni ce qui me retient de le défigurer. Ou juste de protester…
…Ou de ne pas répondre à ses avances. Excepté que c’est plus fort que moi. N'allez cependant pas croire que j'en suis fier.
Le salaud...
Une plainte m’échappe lorsqu’une main rugueuse soulève ma chemise et remonte le long de mon ventre, ses ongles faisant frissonner ma chair jusqu’ici impeccablement chaste. Naturellement, il ne s’imagine pas combien cela m’est pénible ; bien au contraire, il insiste en faufilant sa main dans le bas de mon dos, forçant la rencontre de nos deux bassins, tandis que ses baisers se font toujours plus sauvages. Il accentue la pression de sa jambe entre mes cuisses, pour bientôt remplacer celle-ci par des doigts sans scrupules qui, encore un instant plutôt, me retenaient par le cuir chevelu. Ils soulèvent ma cuisse, la longent avec une lenteur infinie, prennent un tournant imprévu pour finalement déraper jusque sous ma fesse. C’est à ce moment seulement que je réalise la fermeté avec laquelle je me suis cramponné d’instinct à la chair de son dos, ainsi que l'inconscience avec laquelle je me suis donné à cette embrassade imprudente.
Ici, ça n’est pas le bruit de ma fermeture éclair précipitamment descendue qui me rappelle à l’ordre ; c’est bien pire que cela.
« Mais qu’est-ce qu… vous…? »
Mon cœur cogne furieusement contre ma poitrine, et je suspends ma respiration le temps que l'information se rende jusqu'à mon cerveau. La porte de la salle de bain est refermée dans un claquement sec. Dans une tentative désespérée de me dégager de ce débauché d’Al’Than, j’ai tout juste le temps d’identifier un Damis passablement choqué ; aussitôt, mon assaillant se rue sur moi de plus belle, visiblement résolu à ne pas cesser ses activités pour autant.
« C’est dégueulasse! Mais foutez le camp, vous… Merde! SORTEZ! »
Aux protestations de Damis, les lèvres de Naelesen s’étirent en un sourire large et malfaisant, et il ricane tout bas avant de s’attaquer aux boutons de ma chemise…qu’il arrache littéralement. Je ne sais pas pourquoi ni comment je trouve enfin la volonté d’au moins essayer de le repousser – en vain, parce qu’il me plaque sans ménagement contre le mur, et ses doigts se referment sur ma gorge. Ce n’est pas tellement sa brutalité qui me fait suffoquer, mais plutôt le malaise que j’éprouve à me trouver dans une posture aussi gênante en plein sous le regard du pire individu sur lequel j’aurais pu tomber…
…Ou encore est-ce dû au fait que, lorsque mes yeux roulent sur la gauche, ma tête étant immobilisée par la poigne solide de Naelesen, j’identifie entre les mains tremblantes de Damis une baguette pointée sur mon prédateur et moi.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
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