Troisième Wagon.
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H74 :: Initiation :: Auditions
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Troisième Wagon.
Tout le monde cour et s'empresse de se préparer pour la grande embarqué. Les plus jeunes se chamailles et se lancent des insultes tandis que d'autres pleurent sous des adieux déchirants. Moi, je reste calme. Même je que je dirais que je suis plutôt las en ce moment. Le dos appuyé contre un pilier humide et rugueux, les bras croisés, la tête un peu renversé vers l'arrière, je compte les longues minutes qui nous séparent du départ.
Comme le temps passe lentement…
Grégory est près de moi au moins. Il me parle sans arrêt de ses périlleuses vacances. Mais rien de ce qu'il me dit ne m'intéresse vraiment. À dire vrai, je suis tellement distrait que je perds vite le fil de son passionnant récit. Mais sa présence me fait tout de même du bien, elle me rassure. Je laisse un long soupir s'évader de ma gorge et me laisse glisser le long de la colonne pour finalement m'asseoir au sol. Ne me quittant pas des yeux, mon ami en fait de même. Il arrête aussitôt de parler, voyant que je ne l'écoute pas et se rembrunit.
Tout est sombre ces temps-ci. Le fait de débuter une sixième année dans la maison des Ravenclaws ne fait que me remémorer de mauvais souvenirs. Qui plus est, l'assassina imprévu de Père par les aurores et l'incarcération de Mère dans l'hôpital des sorciers ne m'aide pas à me mettre à l'aise. Le monde a de la difficulté à apprécier les Al'Than et il s'avère que cela va devenir plus difficile de se faire apprécier.
Je soupire encore. On dirait que la seule consolation que je puisse trouver est un soupir. Je ne peux parler à personne de cela, car personne n'est intéresser à savoir ce genre de chose. "Les problèmes de chacun restent les problèmes de chacun." C'est comme ça, la vie. On y peut rien et il faut s'y faire.
Noah, reprends-toi. Arrête de sombrer dans ces pensées noir et pense à autre chose…C'est la rentré scolaire, un nouveau commencement. Pense plutôt à toute les choses que tu vas pouvoir apprendre.
"Al'Than, Greg !"
Gregory me laisse à moi-même pour aller accueillir deux autres garçons. Tous sautent de joie à la vue de chacun, contant de pouvoir enfin se revoir. Le spectacle est touchant et je ne peu m'empêcher d'afficher un large sourire. L'un ébouriffe les cheveux de l'autre, tandis qu'ils s'échangent tous des claques amicales. Un vrai gang de bouffon. Je ne peu m'empêcher de rire de bon cœur avant d'aller les rejoindre.
"Et puis, une petite amie mon grand ? s'exclame Greg de manière gênante.
-Qui, moi ?
-Oh mais attendez, vous rigolez ? Loïk, avoir une petite amie ? Jamais de la vie, voyons !"
Khyle passe son bras autour du coup de Loïk puis pose une main sur son épaule comme pour le rassurer de cette mauvaise blague.
"Eh, mais c'est vrai ça. Tu as vue la tronche qu'il a ? Qui voudrais sortir avec une horreur de la sorte ! On te croirait être une vulgaire limace Loïk.
- Qu'est-ce que tu as dit ? Non, non ! Reviens ici Greg, que je te montre qui est la vraie limace !"
La gare est inondée par nos rires. Loïk Ray donne la chasse à Gregory Demis, vraiment immature, je le concède, mais hilarant. Tellement que j'ai du mal à retenir mes petits rires étouffés. Cela me touche de les revoir. Pas qu'ils m'aient beaucoup manqué, mais disons que la solitude est une des pires choses que je déteste.
Le train fait entendre sa sirène pour la première fois et le conducteur sort pour nous crier de venir prendre nos places à bord. Khyle me fait un clin d'œil avant de s'en aller, suivit de Loïk et de Gregory qui n'ont toujours pas fini de s'acharner l'un sur l'autre. Le temps a passé relativement plus vite en leur compagnie. Le monde se bouscule sans gêne, essayant d'arriver premier dans le train, question d'avoir des meilleures places. Tandis que moi, je prends tout le temps nécessaire pour ramasser mes bagages et me diriger vers le troisième wagon.
Comme le temps passe lentement…
Grégory est près de moi au moins. Il me parle sans arrêt de ses périlleuses vacances. Mais rien de ce qu'il me dit ne m'intéresse vraiment. À dire vrai, je suis tellement distrait que je perds vite le fil de son passionnant récit. Mais sa présence me fait tout de même du bien, elle me rassure. Je laisse un long soupir s'évader de ma gorge et me laisse glisser le long de la colonne pour finalement m'asseoir au sol. Ne me quittant pas des yeux, mon ami en fait de même. Il arrête aussitôt de parler, voyant que je ne l'écoute pas et se rembrunit.
Tout est sombre ces temps-ci. Le fait de débuter une sixième année dans la maison des Ravenclaws ne fait que me remémorer de mauvais souvenirs. Qui plus est, l'assassina imprévu de Père par les aurores et l'incarcération de Mère dans l'hôpital des sorciers ne m'aide pas à me mettre à l'aise. Le monde a de la difficulté à apprécier les Al'Than et il s'avère que cela va devenir plus difficile de se faire apprécier.
Je soupire encore. On dirait que la seule consolation que je puisse trouver est un soupir. Je ne peux parler à personne de cela, car personne n'est intéresser à savoir ce genre de chose. "Les problèmes de chacun restent les problèmes de chacun." C'est comme ça, la vie. On y peut rien et il faut s'y faire.
Noah, reprends-toi. Arrête de sombrer dans ces pensées noir et pense à autre chose…C'est la rentré scolaire, un nouveau commencement. Pense plutôt à toute les choses que tu vas pouvoir apprendre.
"Al'Than, Greg !"
Gregory me laisse à moi-même pour aller accueillir deux autres garçons. Tous sautent de joie à la vue de chacun, contant de pouvoir enfin se revoir. Le spectacle est touchant et je ne peu m'empêcher d'afficher un large sourire. L'un ébouriffe les cheveux de l'autre, tandis qu'ils s'échangent tous des claques amicales. Un vrai gang de bouffon. Je ne peu m'empêcher de rire de bon cœur avant d'aller les rejoindre.
"Et puis, une petite amie mon grand ? s'exclame Greg de manière gênante.
-Qui, moi ?
-Oh mais attendez, vous rigolez ? Loïk, avoir une petite amie ? Jamais de la vie, voyons !"
Khyle passe son bras autour du coup de Loïk puis pose une main sur son épaule comme pour le rassurer de cette mauvaise blague.
"Eh, mais c'est vrai ça. Tu as vue la tronche qu'il a ? Qui voudrais sortir avec une horreur de la sorte ! On te croirait être une vulgaire limace Loïk.
- Qu'est-ce que tu as dit ? Non, non ! Reviens ici Greg, que je te montre qui est la vraie limace !"
La gare est inondée par nos rires. Loïk Ray donne la chasse à Gregory Demis, vraiment immature, je le concède, mais hilarant. Tellement que j'ai du mal à retenir mes petits rires étouffés. Cela me touche de les revoir. Pas qu'ils m'aient beaucoup manqué, mais disons que la solitude est une des pires choses que je déteste.
Le train fait entendre sa sirène pour la première fois et le conducteur sort pour nous crier de venir prendre nos places à bord. Khyle me fait un clin d'œil avant de s'en aller, suivit de Loïk et de Gregory qui n'ont toujours pas fini de s'acharner l'un sur l'autre. Le temps a passé relativement plus vite en leur compagnie. Le monde se bouscule sans gêne, essayant d'arriver premier dans le train, question d'avoir des meilleures places. Tandis que moi, je prends tout le temps nécessaire pour ramasser mes bagages et me diriger vers le troisième wagon.
Dernière édition par le Sam 21 Juil - 13:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Troisième Wagon.
Quai 9 3/4. 11 heures. Le rendez-vous annuel. J'ai bien failli ne pas y être cette année. Ca s'est joué à quelques minutes., il faut croire que maman n'était pas très motivée pour aller à la gare ce matin. Entre son jus d'oranges et son bacon, elle n'a pas vu le temps passer. Le temps qu'elle s'habille en quatrième vitesse, ça aurait pu être beaucoup plus qu'un retard... M'enfin bon. Le principal c'est que j'y suis. Ma mère se presse un peu et on arrive sur le quai 9 3/4, avec l'habituelle traversée de barrière. C'est quelque chose que d'avoir l'impression de rentrer dans un mur tous les ans...
La barrière passée, tout est très différent. On ne ressent pas la même ambiance que de l'autre côté. En revanche ici, c'est pareil tous les ans. Je le sais, c'est ma 5e année que j'attaque. Toujours le même vacarme assourdissant, parfois il y a même des animaux qui s'échappent de leurs cages et des gens qui courent partout pour les rattraper. En principe, tous les nouveaux restent sagement dans leur coin avec leurs parents, un peu nerveux. C'était comme ça pour moi aussi, à ma première année. Maman me regarde et me sourit tristement. Elle fait ça souvent. Je n'ai jamais bien compris pourquoi, mais inutile de cherche plus loin, avec ma mère ce n'est jamais très facile... Je m'avance vers elle.
« Je vais y aller. Les wagons se remplissent vite... »
Sous-entendu, je préfèrerais éviter le même genre de situation que l'an dernier. L'an dernier, c'était mémorable. Tous les wagons étaient pleins, il n'y avait plus de place nulle part. Alors j'ai bien été obligée d'aller me caser là où il en restait encore un peu. Je suis allée dans le seul compartiment où je pouvais, c'était une bande de 1ères années manifestement très sûrs d'eux et surtout supers chahuteurs... Ils m'ont fait siffler les oreilles pendant tout le trajet. Et vu que je suis pas très en avance cette année, mieux vaut se dépêcher de ranger ses bagages et de se trouver une place, premier venu, mieux servi. Manifestement maman s'en souviens, elle me sourit.
« D'accord. Amuse-toi bien, Heiki... »
Heiki c'est un petit surnom qu'elle me donne dans ce genre de moments. D'habitude je déteste ça mais j'évite de dire quelque chose. Surtout à ma mère. C'est étrange la relation que j'ai avec ma mère. Un peu comme un rêve éveillé. Comme deux personnes qui sortent du même lieu bizarre. C'est étrange mais pas désagréable, et ma mère me manque pas mal pendant que je suis à l'école en général... Je m'éloigne avec mes bagages et je n'arrive à appercevoir aucune connaissance à moi dans la foule. Tant pis. On verra bien arrivés à l'école. Je dépose mes bagages dans les bras du contrôleur et grimpe dans le train. Mine de rien c'est déjà bien rempli.
Le premier wagon et le deuxième sont déjà pleins à craquer. C'est plutôt logique en soi, mais sait-on jamais... Je furette du regard, par ci par là pour voir s'il n'y a pas une place. Le troisième wagon lui, est presque entièrement rempli. Il reste deux compartiments de libres, a mon grand soulagement. J'en choisis un et je m'assois prêt de la fenêtre. En principe je passe mes voyages vers Hogwarts ainsi, collée contre la vitée, à regarder mon visage se refléter et voir défiler le paysage. On ne peut pas dire que ce soit passionant, mais je ne suis malheureusement pas de nature à aller directement aborder les gens. Quand on a de la compagnie, c'est tellement plus sympathique... A peine me suis-je assise qu'une bande de garçons prend le dernier compartiment libre, qui est juste en face. Pas mal, j'ai réussi à chopper un des derniers compartiments. M'enfin, pour ce que ça va changer... En tout cas une chose est sûre, c'est que je ne resterai pas seule longtemps. Je regarde par la fenêtre. Sur le quai on s'agite, les derniers ont compri que c'est le moment de monter manifestement.
La barrière passée, tout est très différent. On ne ressent pas la même ambiance que de l'autre côté. En revanche ici, c'est pareil tous les ans. Je le sais, c'est ma 5e année que j'attaque. Toujours le même vacarme assourdissant, parfois il y a même des animaux qui s'échappent de leurs cages et des gens qui courent partout pour les rattraper. En principe, tous les nouveaux restent sagement dans leur coin avec leurs parents, un peu nerveux. C'était comme ça pour moi aussi, à ma première année. Maman me regarde et me sourit tristement. Elle fait ça souvent. Je n'ai jamais bien compris pourquoi, mais inutile de cherche plus loin, avec ma mère ce n'est jamais très facile... Je m'avance vers elle.
« Je vais y aller. Les wagons se remplissent vite... »
Sous-entendu, je préfèrerais éviter le même genre de situation que l'an dernier. L'an dernier, c'était mémorable. Tous les wagons étaient pleins, il n'y avait plus de place nulle part. Alors j'ai bien été obligée d'aller me caser là où il en restait encore un peu. Je suis allée dans le seul compartiment où je pouvais, c'était une bande de 1ères années manifestement très sûrs d'eux et surtout supers chahuteurs... Ils m'ont fait siffler les oreilles pendant tout le trajet. Et vu que je suis pas très en avance cette année, mieux vaut se dépêcher de ranger ses bagages et de se trouver une place, premier venu, mieux servi. Manifestement maman s'en souviens, elle me sourit.
« D'accord. Amuse-toi bien, Heiki... »
Heiki c'est un petit surnom qu'elle me donne dans ce genre de moments. D'habitude je déteste ça mais j'évite de dire quelque chose. Surtout à ma mère. C'est étrange la relation que j'ai avec ma mère. Un peu comme un rêve éveillé. Comme deux personnes qui sortent du même lieu bizarre. C'est étrange mais pas désagréable, et ma mère me manque pas mal pendant que je suis à l'école en général... Je m'éloigne avec mes bagages et je n'arrive à appercevoir aucune connaissance à moi dans la foule. Tant pis. On verra bien arrivés à l'école. Je dépose mes bagages dans les bras du contrôleur et grimpe dans le train. Mine de rien c'est déjà bien rempli.
Le premier wagon et le deuxième sont déjà pleins à craquer. C'est plutôt logique en soi, mais sait-on jamais... Je furette du regard, par ci par là pour voir s'il n'y a pas une place. Le troisième wagon lui, est presque entièrement rempli. Il reste deux compartiments de libres, a mon grand soulagement. J'en choisis un et je m'assois prêt de la fenêtre. En principe je passe mes voyages vers Hogwarts ainsi, collée contre la vitée, à regarder mon visage se refléter et voir défiler le paysage. On ne peut pas dire que ce soit passionant, mais je ne suis malheureusement pas de nature à aller directement aborder les gens. Quand on a de la compagnie, c'est tellement plus sympathique... A peine me suis-je assise qu'une bande de garçons prend le dernier compartiment libre, qui est juste en face. Pas mal, j'ai réussi à chopper un des derniers compartiments. M'enfin, pour ce que ça va changer... En tout cas une chose est sûre, c'est que je ne resterai pas seule longtemps. Je regarde par la fenêtre. Sur le quai on s'agite, les derniers ont compri que c'est le moment de monter manifestement.
Re: Troisième Wagon.
Encore une nouvelle année sur le point d’être entamée. Décidemment, même si les années passent, les gens restent les mêmes. Il me semble que depuis ma première année à Hogwarts, la majorité des gens ont la même attitude, même après trois ans, qu’au tout début. Cela fait cinq ans déjà que je vois tous les ans, à Pré-au-Lard, les mêmes bandes qui se tiennent toujours dans le même coin, discutant des mêmes choses.
Prenons par exemple la bande de filles qui se trouve un peu plus loin. Constituée de Bettsie Lawrence, Amanda Johns, Alice Prestolm et, bien évidemment, Priscilla Florinson en tête de ce charmant groupe. Comme à toutes les fois que les élèves d’Hogwarts se réunissent ici, elles discutent de ce qu’elles ont fait cet été, des garçons qu’elles ont rencontré et se montrent leurs nouveaux achats dans le but de faire jalouser les autres. Et le pire dans tout cela, c’est que tout le monde autour de moi agit de la même façon.
Moi, je suis assis sur un banc et je jette brièvement un coup d’œil dans mon nouveau livre de Défense contre les Forces du Mal. Bien qu’avec tout le bruit qui m’entoure il soit dur de se concentrer sur sa lecture, je m’efforce tout de même de ne pas relire la même ligne quatre fois. En fait, si je lis, c’est surtout pour tuer le temps. Le train a du retard, et le reste de la bande n’est pas arrivée, ce qui ne m’étonne pas car, ce n’est pas vraiment dans les habitudes de James et Sirius d’arriver à l’avance. Et comme Peter les suit toujours, il est évident que je ne le verrai jamais arriver seul. Je continue donc de feuilleter mon livre, à la recherche d’un chapitre plus intéressant que « Comment être assez habile pour désarmer son adversaire avant même qu’il ne s’en rende compte. » Je tombes finalement sur une page qui me semble plutôt pertinente, et entreprend donc de la lire.
« Hey, Moony! »
Je reconnaîtrais cette voix parmi cent autres. Je lève les yeux pour découvrir James et Sirius qui tentent de se frayer un chemin parmi les élèves, avec, bien évidemment, Peter à leur trousse. Ce dernier semble d’ailleurs avoir plus de difficulté à passer que les deux autres. Ils arrivent donc finalement à mes côtés. James dépose ses bagages, tenant toutefois son nouveau balai sous le bras, et s’ébouriffe les cheveux, comme à l’habitude. Sirius dépose également ses affaires et s’accote sur le mur. Peter, quand à lui, semble préférer garder ses bagages dans ses mains. Je range donc mon livre, content de revoir mes trois chers amis que je n’avais vus de l’été. C’était l’un des nombreux aspects négatifs des vacances : je les passais habituellement seul ou avec ma mère. Bien sûr, les trois autres Marauders m’écrivaient, mais cela ne valait pas leur présence à leurs côtés.
« Alors les gars, je dis en me levant, vous avez passé de bonnes vacances? »
J’essaie de m’imaginer comment ils ont pu s’occuper ces deux derniers mois. Bien que j’aies, comme à chaque année, de la difficulté à me l’imaginer, je suis prêt à mettre ma main au feu que James s’est fait un plaisir d’essayer son nouveau balais tout neuf. Il a sûrement dû se pratiquer afin d’être meilleur au Quidditch et d’en mettre plein la vue à tout le monde, en particulier aux filles. Pour ce qui est de Sirius et Peter, je n’arrive pas du tout à m’imaginer la façon dont ils occupent leurs journées.
James se me répond donc en premier, me racontant en détail tout ce qu’il a fait cet été. À le voir agir, on aurait l’impression qu’il raconte l’histoire la plus pertinente du monde. Bien qu’il soit un tantinet narcissique, il est tout de même une bonne personne et s’avère être un bon ami. Lorsqu’il a terminé son récit, c’est au tour de Sirius de raconter ses vacances, puis Peter. Moi, je leur racontes en quelques phrases qu’elles étaient plutôt ennuyantes, mais que deux mois de congé m’avaient fait le plus grand bien.
« Il faudrait peut-être y aller si on veut avoir des places, non? »
Ce n’est pas que cette conversation ne me plaise pas, mais j’aimerais que l’on ait la chance de s’asseoir les quatre ensembles, comme à chaque année. Je ramasses donc mes affaires et me dirige vers le dernier compartiment de libre, suivit du reste de la bande qui est, comme toujours, sans doute la plus agitée de tout Pré-au-Lard. C’est dans ce genre de moments que je reconnais bien mes compagnons. J’aurais du me souvenir que James et Sirius allaient probablement tenter d’attirer au maximum l’attention.
Rendu à destination, je m’assis près de la fenêtre et range mes bagages, prenant tout de même soin de garder un livre avec moi. Je doutes fort que les autres cessent de parler durant le trajet, mais il m’arrive parfois de me lasser de leurs discutions. Disons que ce livre était là juste au cas où.
Prenons par exemple la bande de filles qui se trouve un peu plus loin. Constituée de Bettsie Lawrence, Amanda Johns, Alice Prestolm et, bien évidemment, Priscilla Florinson en tête de ce charmant groupe. Comme à toutes les fois que les élèves d’Hogwarts se réunissent ici, elles discutent de ce qu’elles ont fait cet été, des garçons qu’elles ont rencontré et se montrent leurs nouveaux achats dans le but de faire jalouser les autres. Et le pire dans tout cela, c’est que tout le monde autour de moi agit de la même façon.
Moi, je suis assis sur un banc et je jette brièvement un coup d’œil dans mon nouveau livre de Défense contre les Forces du Mal. Bien qu’avec tout le bruit qui m’entoure il soit dur de se concentrer sur sa lecture, je m’efforce tout de même de ne pas relire la même ligne quatre fois. En fait, si je lis, c’est surtout pour tuer le temps. Le train a du retard, et le reste de la bande n’est pas arrivée, ce qui ne m’étonne pas car, ce n’est pas vraiment dans les habitudes de James et Sirius d’arriver à l’avance. Et comme Peter les suit toujours, il est évident que je ne le verrai jamais arriver seul. Je continue donc de feuilleter mon livre, à la recherche d’un chapitre plus intéressant que « Comment être assez habile pour désarmer son adversaire avant même qu’il ne s’en rende compte. » Je tombes finalement sur une page qui me semble plutôt pertinente, et entreprend donc de la lire.
« Hey, Moony! »
Je reconnaîtrais cette voix parmi cent autres. Je lève les yeux pour découvrir James et Sirius qui tentent de se frayer un chemin parmi les élèves, avec, bien évidemment, Peter à leur trousse. Ce dernier semble d’ailleurs avoir plus de difficulté à passer que les deux autres. Ils arrivent donc finalement à mes côtés. James dépose ses bagages, tenant toutefois son nouveau balai sous le bras, et s’ébouriffe les cheveux, comme à l’habitude. Sirius dépose également ses affaires et s’accote sur le mur. Peter, quand à lui, semble préférer garder ses bagages dans ses mains. Je range donc mon livre, content de revoir mes trois chers amis que je n’avais vus de l’été. C’était l’un des nombreux aspects négatifs des vacances : je les passais habituellement seul ou avec ma mère. Bien sûr, les trois autres Marauders m’écrivaient, mais cela ne valait pas leur présence à leurs côtés.
« Alors les gars, je dis en me levant, vous avez passé de bonnes vacances? »
J’essaie de m’imaginer comment ils ont pu s’occuper ces deux derniers mois. Bien que j’aies, comme à chaque année, de la difficulté à me l’imaginer, je suis prêt à mettre ma main au feu que James s’est fait un plaisir d’essayer son nouveau balais tout neuf. Il a sûrement dû se pratiquer afin d’être meilleur au Quidditch et d’en mettre plein la vue à tout le monde, en particulier aux filles. Pour ce qui est de Sirius et Peter, je n’arrive pas du tout à m’imaginer la façon dont ils occupent leurs journées.
James se me répond donc en premier, me racontant en détail tout ce qu’il a fait cet été. À le voir agir, on aurait l’impression qu’il raconte l’histoire la plus pertinente du monde. Bien qu’il soit un tantinet narcissique, il est tout de même une bonne personne et s’avère être un bon ami. Lorsqu’il a terminé son récit, c’est au tour de Sirius de raconter ses vacances, puis Peter. Moi, je leur racontes en quelques phrases qu’elles étaient plutôt ennuyantes, mais que deux mois de congé m’avaient fait le plus grand bien.
« Il faudrait peut-être y aller si on veut avoir des places, non? »
Ce n’est pas que cette conversation ne me plaise pas, mais j’aimerais que l’on ait la chance de s’asseoir les quatre ensembles, comme à chaque année. Je ramasses donc mes affaires et me dirige vers le dernier compartiment de libre, suivit du reste de la bande qui est, comme toujours, sans doute la plus agitée de tout Pré-au-Lard. C’est dans ce genre de moments que je reconnais bien mes compagnons. J’aurais du me souvenir que James et Sirius allaient probablement tenter d’attirer au maximum l’attention.
Rendu à destination, je m’assis près de la fenêtre et range mes bagages, prenant tout de même soin de garder un livre avec moi. Je doutes fort que les autres cessent de parler durant le trajet, mais il m’arrive parfois de me lasser de leurs discutions. Disons que ce livre était là juste au cas où.
Remus Lupin- Loup-Loup Tourmenté
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Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 15 ans
Re: Troisième Wagon.
[[Une course folle contre le temps et contre chaque élève présent dans le wagon numéro 3 s'annonce. Les règles du jeu : Pas de bousculade, pas le droit de blesser quelqu'un ou encore d'utiliser la sorcellerie. Le but du jeu : Se trouver une place bien confortable pour le trajet vers Hogwarts. Le gagnant, est le perdant. À vos marques, prêt…partez !]]
À l'intérieur c'est la pagaye. Personne ne laisse passer personne et tout le monde se bouscule. Surtout les petits premier qui ne porte visiblement aucune importance ni de respect aux plus âgés. (Je fais entre autre référence à une victime que je connais bien : ma personne. Un des premières années me fonce dedans sans prendre la peine de s'excuser. Par contre, il a prend bien le temps de me dévisager et repart ensuite en courant dans l'autre direction…) Ah ! mais où va donc la jeunesse ?
Khyle et les autres sont à quelque mètre devant moi. Difficile de les suivre ceux-là. Ils se lancent à tour de rôle des codes concernant les places libres…ou prisent. Ils se sont même donner des surnoms de mission : Khyle porte le surnom de Kilo, Gregory celui de Golf, Loïk celui de Lima. Ils ont même prit grand soin de m'en attribuer un : November. Ces noms sont ceux de l'alphabet phonétique de Nato. Ils ont été souvent utilisés pour certaine guerre chez les Moldus. Je suis très surprit de voir qu'il s'en souvienne, car cela faisait partie du cours d'Histoire des Moldus de l'an dernier.
"Golf à Lima ! On a trouvé un banc, mais il y a déjà un "people" de présent. Espèce : Homosapien Femelle. 10/4.
-Lima à Golf, Bien reçu, on y va. Confirmation de l'équipe. 10/4.
-Golf à Lima, ok.
-Kilo à Lima, ok.
-Lima à équipe, en avant toute !"
Et ils se précipitent comme des déchaîner dans le petit compartiment, riant de bon cœur à leur petit jeux enfantin. Khyle s'assoie sans gêne près de la fille qui est près de la fenêtre, tandis que les deux autres prennent place sur l'autre banc.
Vraiment aucune gêne ceux-là. Pauvre elle, se faire piétiner son espace vitale de la sorte…
Déjà Khyle se met en mode "drague" et commence à coller la petite tandis que les autres les regardes, s'exclament de "oh" et de "ah" à chaque petite phrase pitoyable qu'éloque Khyle. Étonnement elle ne semble pas tant y porter attention et ne se contente que de regarder par la fenêtre. Le train se met tranquillement en route. Je reste un moment sur le bord de la porte, curieux de voir comment elle va réagir à toutes ces conneries.
Moi, je ne m'en mêle pas. Ce que font mes amis ne m'intéresse pas. Contrairement à eux, je ne trouve pas de plaisir à rendre mal à l'aise les gens. Je préfère rester derrière et intervenir si jamais cela dépasse les bornes. Seulement, je n'ai jamais eu à le faire –et je suis bien content.
" Monsieur, veuillez prendre une place et vous asseoir, je vous pris !"
Une vieille dame est là, derrière moi, un carrosse remplit de friandises entre les mains. Elle me regarde d'un air terriblement sévère. Je ne sais pas quelle âge elle a, mais les rides qui plisse son visage a tôt fait de lui donner cent vingt ans environ. Sa babine inférieure superpose la supérieure et lui donne ainsi un air de "marabout en permanence" si vous voyez ce que je veux dire. Pauvre dame…
"Jeune homme, je n'ai pas de temps à perdre avec vous alors prenez un siège et plus vite que ça !"
La cabine d'en face éclate de rire. Va savoir pourquoi…et allez aussi savoir pourquoi Gregory et Cie se sentent obliger de rire plus fort encore que cette dernière. Je secoue la tête désespérément. Inutile de rester dans les parages. Je marche donc un peu plus loin et j'essaye de me trouver un coin plus tranquille que ce dernier.
À l'intérieur c'est la pagaye. Personne ne laisse passer personne et tout le monde se bouscule. Surtout les petits premier qui ne porte visiblement aucune importance ni de respect aux plus âgés. (Je fais entre autre référence à une victime que je connais bien : ma personne. Un des premières années me fonce dedans sans prendre la peine de s'excuser. Par contre, il a prend bien le temps de me dévisager et repart ensuite en courant dans l'autre direction…) Ah ! mais où va donc la jeunesse ?
Khyle et les autres sont à quelque mètre devant moi. Difficile de les suivre ceux-là. Ils se lancent à tour de rôle des codes concernant les places libres…ou prisent. Ils se sont même donner des surnoms de mission : Khyle porte le surnom de Kilo, Gregory celui de Golf, Loïk celui de Lima. Ils ont même prit grand soin de m'en attribuer un : November. Ces noms sont ceux de l'alphabet phonétique de Nato. Ils ont été souvent utilisés pour certaine guerre chez les Moldus. Je suis très surprit de voir qu'il s'en souvienne, car cela faisait partie du cours d'Histoire des Moldus de l'an dernier.
"Golf à Lima ! On a trouvé un banc, mais il y a déjà un "people" de présent. Espèce : Homosapien Femelle. 10/4.
-Lima à Golf, Bien reçu, on y va. Confirmation de l'équipe. 10/4.
-Golf à Lima, ok.
-Kilo à Lima, ok.
-Lima à équipe, en avant toute !"
Et ils se précipitent comme des déchaîner dans le petit compartiment, riant de bon cœur à leur petit jeux enfantin. Khyle s'assoie sans gêne près de la fille qui est près de la fenêtre, tandis que les deux autres prennent place sur l'autre banc.
Vraiment aucune gêne ceux-là. Pauvre elle, se faire piétiner son espace vitale de la sorte…
Déjà Khyle se met en mode "drague" et commence à coller la petite tandis que les autres les regardes, s'exclament de "oh" et de "ah" à chaque petite phrase pitoyable qu'éloque Khyle. Étonnement elle ne semble pas tant y porter attention et ne se contente que de regarder par la fenêtre. Le train se met tranquillement en route. Je reste un moment sur le bord de la porte, curieux de voir comment elle va réagir à toutes ces conneries.
Moi, je ne m'en mêle pas. Ce que font mes amis ne m'intéresse pas. Contrairement à eux, je ne trouve pas de plaisir à rendre mal à l'aise les gens. Je préfère rester derrière et intervenir si jamais cela dépasse les bornes. Seulement, je n'ai jamais eu à le faire –et je suis bien content.
" Monsieur, veuillez prendre une place et vous asseoir, je vous pris !"
Une vieille dame est là, derrière moi, un carrosse remplit de friandises entre les mains. Elle me regarde d'un air terriblement sévère. Je ne sais pas quelle âge elle a, mais les rides qui plisse son visage a tôt fait de lui donner cent vingt ans environ. Sa babine inférieure superpose la supérieure et lui donne ainsi un air de "marabout en permanence" si vous voyez ce que je veux dire. Pauvre dame…
"Jeune homme, je n'ai pas de temps à perdre avec vous alors prenez un siège et plus vite que ça !"
La cabine d'en face éclate de rire. Va savoir pourquoi…et allez aussi savoir pourquoi Gregory et Cie se sentent obliger de rire plus fort encore que cette dernière. Je secoue la tête désespérément. Inutile de rester dans les parages. Je marche donc un peu plus loin et j'essaye de me trouver un coin plus tranquille que ce dernier.
Dernière édition par le Dim 22 Juil - 16:49, édité 9 fois
Invité- Invité
Re: Troisième Wagon.
Comme je l'avais prévu, l'habituelle bousculade monumentale annuelle ne se fait pas attendre. Les contrôleurs font rentrer tout le monde dans les wagons, le train va bientôt démarrer. Une fois de plus, c'est la pagaille à l'intérieur. Ca se pousse, ça s'exclame, ça crie et ça se dispute par-dessus le marché. Des fois on se félicite de rentrer dans les wagons un peu avant, heureusement que j'ai prévu le coup, moi qui suis toute fragile je ne sais pas si j'aurais réussi à me faufiler dans ce compartiment avec tout ce monde qui grouille dans le couloir et qui tape aux carreaux. Les moins dociles sont les premières années, on peut le dire.
Théoriquement, ils devraient être tout calmes, tout sages, attendant avec un grand sourire jusqu'aux oreilles d'arriver dans l'école. Mais non, au contraire, ils n'ont aucune discipline et rien que le train a l'air de les enthousiasmer au point qu'ils parlent très fort, poussent tout le monde et courent partout. Je ne sais pas si j'étais comme ça à 11 ans. Il ne me semble pas, j'ai toujours été réservée sur ce point, je préfère rester discrète que de faire ce genre de manège.
Un groupe de garçons arrivent jusqu'au compartiment où je me suis assise. Ils sont 4. Seulement ya déjà une place occupée, la mienne, il y en a un qui devra rester en arrière. Mais les autres n'ont pas l'air de s'en préoccuper et entrent, sans faire attention à moi plus que ça, ce qui me va très bien. Je reste appuyée contre la fenêtre, prête à écouter d'une oreille distraite de longues conversations pendant tout le voyage. Au besoin, je sortirais un bouquin, il faut savoir s'occuper...
Un des garçons se colle à moi. Enfin, c'est peut-être pas le mot. Mais s'approche au plus près, disons, manifestement il m'a remarqué. Je ne vois pas vraiment qui c'est ce gars, il semble avoir à peu près le même âge que moi mais à Hogwarts il y a tant de monde, on ne peut pas retenir un visage ou un autre... En revanche il y en a un dont j'ai un vague souvenir. Celui qui est resté en arrière. Lui il est à Ravenclaw, comme moi, alors son visage me dit quelque chose, même si je ne le connais pas le moins du monde. Il s'en va, chercher un autre compartiment et les autres ne semblent pas s'en soucier.
Je soupire et reste collée à ma fenêtre, sans doute que je vais rester comme ça tout le trajet. Ca ne me dérange pas vraiment, je n'ai pas l'habitude de m'ennuyer, quand je suis dans une situation qui m'impose une longue attente mon esprit se met à vagabonder un peu partout et en principe je ne m'ennuie pas vraiment, ce n'est pas le mot. Les garçons de mon compartiment commencent à parler. D'une vive voix d'ailleurs. Je n'y prête pas attention, c'est pas mes affaires et dans l'histoire je me sens un peu comme une tache. Ca n'a pas l'air de les gêner que quelqu'un puisse entendre leurs petites affaires. Dans le compartiment d'à côté, les garçons de tout à l'heure, ça discute de bon train aussi.
J'entend vaguement un coup de sifflet dehors. Je repporte alors mon attention sur la gare. C'est le contrôleur, qui fait signe au conducteur que c'est bon. Il n'y a plus personne dehors que les parents tout émus qui viennent dire aurevoir à leurs chérubins. En principe c'est un tableau sympathique, l'aurevoir annuel. Il y a des parents qui sortent même leur mouchoir. Toutes les fenêtres s'ouvrent et les élèves y passent la tête. Toutes les portes se sont fermées, ça ne va pas tarder.
Enfin, le train commence à avancer. Des centaines de mains s'agitent par les fenêtres. Je fais un vague signe à ma mère, qui me répond par un sourire un peu tristounet. Je crois que ma mère est un peu dépressive dans le fond... Elle a ses raisons bien sûr. Mais avant elle avait une certaine joie de vivre qu'elle ne retrouve à présent que dans de rares moments. Voir sa fille aller à Hogwarts semble lui faire plaisir, mais elle semble toujours triste. Je lui souris et retombe sur ma banquette. Le train accélère. On est presque partis.
Théoriquement, ils devraient être tout calmes, tout sages, attendant avec un grand sourire jusqu'aux oreilles d'arriver dans l'école. Mais non, au contraire, ils n'ont aucune discipline et rien que le train a l'air de les enthousiasmer au point qu'ils parlent très fort, poussent tout le monde et courent partout. Je ne sais pas si j'étais comme ça à 11 ans. Il ne me semble pas, j'ai toujours été réservée sur ce point, je préfère rester discrète que de faire ce genre de manège.
Un groupe de garçons arrivent jusqu'au compartiment où je me suis assise. Ils sont 4. Seulement ya déjà une place occupée, la mienne, il y en a un qui devra rester en arrière. Mais les autres n'ont pas l'air de s'en préoccuper et entrent, sans faire attention à moi plus que ça, ce qui me va très bien. Je reste appuyée contre la fenêtre, prête à écouter d'une oreille distraite de longues conversations pendant tout le voyage. Au besoin, je sortirais un bouquin, il faut savoir s'occuper...
Un des garçons se colle à moi. Enfin, c'est peut-être pas le mot. Mais s'approche au plus près, disons, manifestement il m'a remarqué. Je ne vois pas vraiment qui c'est ce gars, il semble avoir à peu près le même âge que moi mais à Hogwarts il y a tant de monde, on ne peut pas retenir un visage ou un autre... En revanche il y en a un dont j'ai un vague souvenir. Celui qui est resté en arrière. Lui il est à Ravenclaw, comme moi, alors son visage me dit quelque chose, même si je ne le connais pas le moins du monde. Il s'en va, chercher un autre compartiment et les autres ne semblent pas s'en soucier.
Je soupire et reste collée à ma fenêtre, sans doute que je vais rester comme ça tout le trajet. Ca ne me dérange pas vraiment, je n'ai pas l'habitude de m'ennuyer, quand je suis dans une situation qui m'impose une longue attente mon esprit se met à vagabonder un peu partout et en principe je ne m'ennuie pas vraiment, ce n'est pas le mot. Les garçons de mon compartiment commencent à parler. D'une vive voix d'ailleurs. Je n'y prête pas attention, c'est pas mes affaires et dans l'histoire je me sens un peu comme une tache. Ca n'a pas l'air de les gêner que quelqu'un puisse entendre leurs petites affaires. Dans le compartiment d'à côté, les garçons de tout à l'heure, ça discute de bon train aussi.
J'entend vaguement un coup de sifflet dehors. Je repporte alors mon attention sur la gare. C'est le contrôleur, qui fait signe au conducteur que c'est bon. Il n'y a plus personne dehors que les parents tout émus qui viennent dire aurevoir à leurs chérubins. En principe c'est un tableau sympathique, l'aurevoir annuel. Il y a des parents qui sortent même leur mouchoir. Toutes les fenêtres s'ouvrent et les élèves y passent la tête. Toutes les portes se sont fermées, ça ne va pas tarder.
Enfin, le train commence à avancer. Des centaines de mains s'agitent par les fenêtres. Je fais un vague signe à ma mère, qui me répond par un sourire un peu tristounet. Je crois que ma mère est un peu dépressive dans le fond... Elle a ses raisons bien sûr. Mais avant elle avait une certaine joie de vivre qu'elle ne retrouve à présent que dans de rares moments. Voir sa fille aller à Hogwarts semble lui faire plaisir, mais elle semble toujours triste. Je lui souris et retombe sur ma banquette. Le train accélère. On est presque partis.
Re: Troisième Wagon.
Sirius se fait de plus en plus bruyant, mais ce n'est rien comparé à James. Peter lui se contente de rire de leurs âneries, les imitant par moment. Voyez-vous, notre cher Potter prend un plaisir fou à goûter à toutes les Dragées Surprises les plus douteuses qui lui tombent sous la main, grimaçant à cause du goût atroce de sang de gobelin, ce qui fait rire davantage les deux autres. Il faut dire que moi aussi je suis à blâmer, je ne peux pas m'empêcher de rire en voyant les expressions de dégoût exagérées de mes compagnons. Quant à moi, je préféres ne pas avaler ces horreurs aux saveurs douteuses, parce que, pour être franc, je ne vois pas l’intérêt à avaler des friandises aux poubelles.
« Oh la vache! S’écrie James en grimaçant de plus belles. Celui-là était au vomi! »
Peter éclate de rire tandis que Sirius lui vole son sac pour en avaler deux à la fois, prouvant qu’il avait plus de culot que James. Ce dernier, déterminé à prouver qu’il pouvait faire mieux, en prend toute une poignée et nous dit que contrairement à nous, il serait capable d’avaler tout cela à la fois.
« Fais pas ça, tu vas être malade! Que je lui dis en essayant de lui arracher des mains. »
Trop tard. Comme à l’habitude, il n’a pas écouté mes conseils et jette sa poignée de Berticrochues dans sa bouche. Pour l’instant, ça ne semble pas trop pire. Il commence à mâcher, fronçant les sourcils. Soudain, il porte la manche de son chandail à sa bouche et semble avoir un haut-le-cœur. Il avale finalement le tout, évitant de vomir de justesse. Peter ri aux larmes en se tenant les côtes, tandis que Sirius tapote le dos de James tout en se moquant de lui. Moi j’étouffe mon rire du mieux que je peux, essayant de leur montrer que ce n’est pas de telles stupidités qui vont me faire éclater de rire. Pourtant, je cache mon amusement avec difficulté et me met moi aussi à rire, avec plus de modération.
Le train est parti depuis quelques minutes déjà, et mes compagnons se sont un peu calmés, décidant de mettre les Dragées Surprises de côté. (Ce qui n’est pas une mauvaise chose d’ailleurs, je ne voudrais tout de même pas que l’un d’eux se rende malade) Ils parlent de leur journée d’achats scolaires au Chemin de Traverse, se montrant leurs nouveaux articles, se racontant des faits cocasses qui se sont produits dans les boutiques et se mettent à rire en écoutant chacune de leurs histoires. James et Sirius se font un plaisir de montrer leur nouveau balais, Peter sa nouvelle baguette.
« Et toi Moony, tu t’es sûrement acheté de nouveaux trucs? Me demande Peter.
- Bien sûr, de nouveaux livres, une nouvelle robe à ma taille... »
Effectivement, ma robe de sorcier que je portais l’an dernier était maintenant un peu trop petite, je n’avais d’autres choix que d’en acheter une nouvelle. Je leurs montre donc rapidement mes livres et ma robe, bien que ce ne soit pas très pertinent. Alors que je m’apprête à ranger le tout, Sirius me prend ma robe d’entre les mains.
« Hey les gars vous avez vu ça?
- Moony! Tu ne nous avais pas dit que tu étais Préfet! S’exclame James.
- Woah, c’est cool! Ajoute Peter. »
Je ne leur avais pas dit? J’étais pourtant sûr d’en avoir touché un mot dans une de mes lettres pourtant. Enfin bon, qu’importe, ce n’est pas si important que cela, je ne suis que Préfet, ce n’est pas la fin du monde. Je reprends donc ma robe, leur disant que j’étais sûr de leur avoir dit, et la garde dans mes mains quelques instants, les yeux posés sur le P qui y est brodé. Je la range dans ma valise, n’ayant pas besoin de l’enfiler tout de suite, car nous ne sommes pas à veille d’arriver à Hogwarts.
« J’y pense Moony, me dit James, t’es pas censé être dans le compartiment réservé aux Préfets? »
Nom de Merlin, j’avais complètement oublié! Je me lèves et remercie James de m’y avoir fait penser. J’ouvre la porte de la cabine, ne jugeant pas nécessaire d’amener mes bagages avec moi, je n’aurai qu’à venir les chercher plus tard. Je n’ai pas le temps de mettre les deux pieds dehors que j’entends des rires exagérés et un boucan infernal venant du compartiment d’en face. En tant que Préfet, je dois aller les avertir de faire moins de bruit après tout. J’ouvres la porte pour découvrir trois garçons d’environ mon âge, peut-être plus vieux, ainsi qu’une fille qui n’a pas du tout l’air de faire parti de ce groupe surexcité.
« Hey les gars, serait-il possible de faire moins de bruit?
- Mais t’es qui pour nous dire ça? Me balance l’un d’eux.
- Je suis Préfet, si tu veux savoir. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on ne vous a pas averti plus tôt, le compartiment des Préfets n’est pas bien loin pourtant... »
Les trois jeunes hommes semblent plutôt – que dis-je? – très mécontents que j’aie mis fin à leur séance de délire. Tout de même, ce n’est pas par plaisir que je fais ça, mais ce n’est pas respectueux et je me dois d’y mettre terme.
« Ah, c’qu’il est rabat-joie ce Lupin!
- Venez les gars, on reste pas ici si y’a des Préfets dans le coin! »
L’air vachement outré, les trois typent ramassent leurs affaires et sortent de la cabine, convaincus de pouvoir trouver un endroit où il pourraient délirer en paix. Vu son calme, j’en déduis que la jeune fille qui se trouve devant moi n’était pas la cause de ce boucan. Bien que j’ignore son nom, je suis pourtant sûr de l’avoir déjà vu quelque part, celle-là, ce qui ne serait assez probable, nous allons tout de même à la même école.
« Eh bien, te voilà maintenant au calme! Je lui dis en souriant, n’ayant rien trouvé d’autres à dire. Remus Lupin, à votre service. »
Je lui tends la main, question d’être poli et d’essayer de faire connaissance.
« Oh la vache! S’écrie James en grimaçant de plus belles. Celui-là était au vomi! »
Peter éclate de rire tandis que Sirius lui vole son sac pour en avaler deux à la fois, prouvant qu’il avait plus de culot que James. Ce dernier, déterminé à prouver qu’il pouvait faire mieux, en prend toute une poignée et nous dit que contrairement à nous, il serait capable d’avaler tout cela à la fois.
« Fais pas ça, tu vas être malade! Que je lui dis en essayant de lui arracher des mains. »
Trop tard. Comme à l’habitude, il n’a pas écouté mes conseils et jette sa poignée de Berticrochues dans sa bouche. Pour l’instant, ça ne semble pas trop pire. Il commence à mâcher, fronçant les sourcils. Soudain, il porte la manche de son chandail à sa bouche et semble avoir un haut-le-cœur. Il avale finalement le tout, évitant de vomir de justesse. Peter ri aux larmes en se tenant les côtes, tandis que Sirius tapote le dos de James tout en se moquant de lui. Moi j’étouffe mon rire du mieux que je peux, essayant de leur montrer que ce n’est pas de telles stupidités qui vont me faire éclater de rire. Pourtant, je cache mon amusement avec difficulté et me met moi aussi à rire, avec plus de modération.
Le train est parti depuis quelques minutes déjà, et mes compagnons se sont un peu calmés, décidant de mettre les Dragées Surprises de côté. (Ce qui n’est pas une mauvaise chose d’ailleurs, je ne voudrais tout de même pas que l’un d’eux se rende malade) Ils parlent de leur journée d’achats scolaires au Chemin de Traverse, se montrant leurs nouveaux articles, se racontant des faits cocasses qui se sont produits dans les boutiques et se mettent à rire en écoutant chacune de leurs histoires. James et Sirius se font un plaisir de montrer leur nouveau balais, Peter sa nouvelle baguette.
« Et toi Moony, tu t’es sûrement acheté de nouveaux trucs? Me demande Peter.
- Bien sûr, de nouveaux livres, une nouvelle robe à ma taille... »
Effectivement, ma robe de sorcier que je portais l’an dernier était maintenant un peu trop petite, je n’avais d’autres choix que d’en acheter une nouvelle. Je leurs montre donc rapidement mes livres et ma robe, bien que ce ne soit pas très pertinent. Alors que je m’apprête à ranger le tout, Sirius me prend ma robe d’entre les mains.
« Hey les gars vous avez vu ça?
- Moony! Tu ne nous avais pas dit que tu étais Préfet! S’exclame James.
- Woah, c’est cool! Ajoute Peter. »
Je ne leur avais pas dit? J’étais pourtant sûr d’en avoir touché un mot dans une de mes lettres pourtant. Enfin bon, qu’importe, ce n’est pas si important que cela, je ne suis que Préfet, ce n’est pas la fin du monde. Je reprends donc ma robe, leur disant que j’étais sûr de leur avoir dit, et la garde dans mes mains quelques instants, les yeux posés sur le P qui y est brodé. Je la range dans ma valise, n’ayant pas besoin de l’enfiler tout de suite, car nous ne sommes pas à veille d’arriver à Hogwarts.
« J’y pense Moony, me dit James, t’es pas censé être dans le compartiment réservé aux Préfets? »
Nom de Merlin, j’avais complètement oublié! Je me lèves et remercie James de m’y avoir fait penser. J’ouvre la porte de la cabine, ne jugeant pas nécessaire d’amener mes bagages avec moi, je n’aurai qu’à venir les chercher plus tard. Je n’ai pas le temps de mettre les deux pieds dehors que j’entends des rires exagérés et un boucan infernal venant du compartiment d’en face. En tant que Préfet, je dois aller les avertir de faire moins de bruit après tout. J’ouvres la porte pour découvrir trois garçons d’environ mon âge, peut-être plus vieux, ainsi qu’une fille qui n’a pas du tout l’air de faire parti de ce groupe surexcité.
« Hey les gars, serait-il possible de faire moins de bruit?
- Mais t’es qui pour nous dire ça? Me balance l’un d’eux.
- Je suis Préfet, si tu veux savoir. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on ne vous a pas averti plus tôt, le compartiment des Préfets n’est pas bien loin pourtant... »
Les trois jeunes hommes semblent plutôt – que dis-je? – très mécontents que j’aie mis fin à leur séance de délire. Tout de même, ce n’est pas par plaisir que je fais ça, mais ce n’est pas respectueux et je me dois d’y mettre terme.
« Ah, c’qu’il est rabat-joie ce Lupin!
- Venez les gars, on reste pas ici si y’a des Préfets dans le coin! »
L’air vachement outré, les trois typent ramassent leurs affaires et sortent de la cabine, convaincus de pouvoir trouver un endroit où il pourraient délirer en paix. Vu son calme, j’en déduis que la jeune fille qui se trouve devant moi n’était pas la cause de ce boucan. Bien que j’ignore son nom, je suis pourtant sûr de l’avoir déjà vu quelque part, celle-là, ce qui ne serait assez probable, nous allons tout de même à la même école.
« Eh bien, te voilà maintenant au calme! Je lui dis en souriant, n’ayant rien trouvé d’autres à dire. Remus Lupin, à votre service. »
Je lui tends la main, question d’être poli et d’essayer de faire connaissance.
Remus Lupin- Loup-Loup Tourmenté
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Date d'inscription : 17/06/2007
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