Violet Nightingale
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H74 :: Initiation :: Présentations :: Étudiants :: Slytherin
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Violet Nightingale
[Veuillez pardonner l'excès de tragédie xD
Et le mauve à excès aussi tiens, si jamais c'est illisible chez vous je changerai mais ici j'vois très bien
Okay... [mode déprimé ON]]
Nom : Nightingale
Prénom : Violet
Âge : 16 malheureuses années
Année: 5ème…
Maison : Le cruel choixpeau a semble-t-il décidé de me mener la vie dure en m’envoyant chez les serpents… Peu m’importe où je suis, ce sera bien vite terminé de toute façon. Du moins, c’est ce que je me répète depuis quatre ans, nous verrons bien si les étoiles s'aligneront favorablement cette année.
Animal: …non. Même les manchots de ma soeur fuient ma déprime.
Matière favorite : Déconnecté de la réalité que je suis, peu m’importe. Cependant, les cours en commun avec Ravenclaw, soit défense contre les forces du mal et sortilèges, sont presque agréables, perdu que j’y suis dans l’observation de l'être aimé, mon obsession.
Hobbies : Oh… Si par ‘hobby’ vous entendez quelque activité qui me procure… satisfaction – car je n’en vois aucune qui me rende réellement heureux – alors je serai forcé de vous répondre que je me plais presque dans la mutilation volontaire. Je n'en suis pas fier, je ne suis pas fier de beaucoup de choses en fait, mais ma peine ne s’extériorise d’aucune autre façon, et puis parfois, la plupart du temps même, je pousse jusqu’à la tentative d’autodestruction. Je dois être maudit, puisque le destin s’obstine à m’enchaîner à cette misérable vie. Le reste du temps je m’étends, je réfléchis longuement en observant le plafond et je pleure sans bruit.
Amis : Vous voulez rire ? Les gens m’effraient, j'évite l'espèce humaine comme la peste. De toute façon ses agissements ne m'atteignent que rarement, à moins que j'apprenne qu'elle a couché avec ma soeur (et dans ce cas il faut bien parler de l'espèce humaine au grand complet pour avoir une bonne approximation). Je ne comprends pas ce qui est tangible, ainsi je n'approche pas les autres étudiants à moins d’avoir affaire avec eux, soit jamais. Vous comprenez ainsi que je n’ai pas beaucoup d’amis. On me laisse tranquille dans mes réflexions noires, personne ne me dérange comme si je n'existais déjà plus; je suis une ombre, un fantôme d'être humain, et cela me rend la vie un peu moins difficile.
Histoire : Je n’ai eu le droit qu’à une pauvre vie dénuée de sens, alors si vous n’aimez pas les excès de tragédie préparez-vous à vous faire longuement casser les pieds, car mon enfance, surtout vue par mes yeux tristes, est loin d’une joyeuse aventure… Je suis maudit ainsi, voué à une existence sombre et tragique, et ma vie se résume à une série de tentatives lamentables de la quitter.
Il y a peu à savoir… D’aussi loin que je me souvienne, j’ai rarement vu la lumière du jour. Né sous une mauvaise étoile, j’ai vécu dans la noirceur d’un cachot – c’est ainsi que j’appelle la petite chambre délabrée et sans lumière où j’étais la plupart du temps enfermé au manoir -. J'ai passé une bonne partie de mon enfance à tenter frénétiquement de me fracasser le crâne contre les murs solides dans le sale but de mettre fin à ma pitoyable existence. Toutes mes tentatives échouèrent… Preuve que rien de ce que j’entreprends misérablement ne réussit. On finit par coussiner les murs, par transformer tout objet contondant à ma portée en jouet inoffensif. Mais je suis ingénieux, je n’abandonnai pas. Comprenez qu’on ne me laissait sortir que pour être découpé par de multiples instruments biscornus et être examiné à la lumière trop aveuglante d’un soleil artificiel, paralysé et rendu insensible par les divers maléfices qu’on m’infligeait. Mon géniteur est ainsi… Semble-t-il qu’il travaille sur le développement de nouveaux sortilèges, l’étude des créatures étranges et des malédictions dans leurs moindres détails… Ainsi, pour avoir été son cobaye dans ma jeunesse, suis-je une quelconque créature magique - maudite - ou bien un être humain ? Autre que mon caractère autodestructif, rien de spécial ne ressort de ma personne, ainsi le tout reste un déprimant mystère dénué d'intérêt, surtout que la conclusion risque d'être dans les lignes de 'je suis un échec'. Je ne veux donc pas chercher, inutile de me causer plus de souffrance.
Les expériences de mon 'père' firent un temps, et il finit par m'oublier à la noirceur de mon ‘cachot’, nourri en même temps que ses autres ‘cobayes’. Déprimant, non ? Je vous avais bien dit de vous attendre à quelque chose d’excessivement tragique et larmoyant… d’inhumain.
Cela ne dura que quelques années pendant lesquelles j’étais plus ou moins dans les vapes, lesquelles restent encore floues dans ma mémoire déformée par les chocs et la douleur de vivre. Le jour vint où un ange de gaieté m’extirpa de ce tourbillon de tourments. Ma demi-sœur, m’annonça-t-elle quelques temps après avoir découvert ma pauvre existence. Elle me fit sortir de ma prison, m’invita en riant – et en se foutant un peu de moi - à découvrir la lumière du jour. Elle me nomma même à son image, d’un nom presque pareil au sien bien que nous soyons deux opposés. Elle est une folle lueur agitée; je suis le néant calme et plat, seulement agité par quelques larmes de sang qui hurlent pour quitter ce monde. Ma sœur fut tout ce que j’eus jamais connu de bien… Elle me parlait souvent de cet homme pointu qu’elle disait notre père, un espèce de scientifique malade qui m’a tant trituré le corps : elle l’admire sans bornes… Mais moi c’est elle que j’aime, Mauve. C’est elle qui m’a convaincu d’aller étudier dans ce grand endroit déroutant qu’on nomme Hogwarts, ce que mon géniteur distant approuva dans un court grognement discret, ne levant même pas le nez de ses papiers en découvrant ma nouvelle liberté. On m’envoya à Slytherin, petit enfant perdu que j’étais, alors que ma sœur allait chez les aigles. Je ne comprends pas la raison de ce choix, je ne suis ni rusé ni ambitieux, si ce n’est que quand vient le temps de vouloir mettre fin à ma douleur. Mais mon âme est noire, infiniment noire, tourmentée par le moindre détail...
C’est ainsi que ma sœur et moi nous perdîmes quelque peu de vue, sans compter le fait qu’elle me considère comme un jouet dépassé, qu’elle se fiche carrément de moi, que maintenant elle m’ignore souvent pendant les vacances et me laisse sombrer dans l’oubli. Je continuai toujours à la surveiller et à la protéger de loin, à abattre mes poings tremblants de rage sur ceux avec qui elle se laissait aller la nuit, à coups de sortilèges sournois pour neutraliser la proie d’abord vu ma faible force physique… Je continuai ainsi ma scolarité, remuant ma romance, tentant de me fondre le plus possible dans les tuiles du plancher. J’ignorai le monde, et il me le rendit bien, même lorsque je m’ouvrais les veines pour contempler le sang qui en perlait à grosses gouttes. Oh, épopée de souffrance…
Famille : Ma mère… elle devait être un cobaye de mon père. Qu’en sais-je ? C’est ce que j’ai déduit au fil des années, on ne m’a jamais parlé d’elle, et les parchemins de laboratoire de mon père sont très bien cachés - Mauve parvient malgré tout à se faufiler pour avoir accès à ce qu'elle désire, mais je n'ose lui demander réponse à mes questions -. Maman, disions-nous, devait avoir quelque particularité étrange pour que mon paternel veuille la croiser avec un humain – et de particuliers attraits pour qu’il décide de s’en occuper lui-même… - que j’ignore, mais qu’en ai-je à faire ? Manifestement, son expérience ne réussit pas, car je ne suis ni spécial ni doté de caractéristiques époustouflantes… Je suis un échec pitoyable, une erreur de la nature.
Venons-en à mon père justement, mordu de magie noire. Ryvius Nightingale. J’ai peine à le détester vu l’admiration que lui voue ma sœur. C’est lui qui m’a enfermé toutes ces années, après avoir copulé avec un quelconque sujet d’intérêt pour ensuite me laisser moisir dans un trou et m’oublier là indéfiniment, exception faite des moments où il s’ennuyait assez pour m’examiner, c'est-à-dire me disséquer vivant, et se morfondre du peu d’intérêt que j’étais pour son étude. Je n’éprouve aucun sentiment particulier à son égard, simplement une infinie tristesse de ne pas être aimé comme il se doit. Et finalement, ma demi-sœur, née d’une autre mère qu’elle a eu la chance de connaître quelques années: Mauve, ma seule raison de vivre encore un peu…
Caractéristiques physiques : Je crois tenir mon aspect rachitique et étiolé des années passées à la noirceur, à n’avaler que quelques miettes par jour, le strict minimum pour laisser à mon cœur jeune la chance de battre quelques fois par minute - j’exagère peut-être vous direz, mais ainsi va ma vision du monde -… Je me donne parfois l’impression d’être une plante que l’on aurait oubliée dans un placard; longue, pâle et desséchée… Frappez-moi et je casserai en deux - avec plaisir, si cela m’accorde le repos absolu-. Mes cheveux mornes tombent sans grâce sur mes épaules, fins et plus ou moins entretenus, d’un noir profond aux reflets aubergine, encadrant mon visage pointu aux traits perpétuellement plongé dans la mélancolie, aux yeux violets généralement vides de toute volonté. Je fais peu de cas de mon apparence de toute façon, coupé du monde extérieur que je suis… Les longues stries de toutes les inclinaisons sur mes poignets et mes avant-bras en disent long sur moi. J’en ai partout sur le corps, blanches cicatrices longues et fines, au nombre de fois où mon père aura voulu observer les effets je-ne-sais trop quoi en m’ouvrant purement et simplement le ventre et en y faisant je-ne-sais-quoi… Il m'a toujours refermé avec beaucoup de soin, ainsi les marques forment un chaos de minces lignes blanches plus ou moins boursoufflées, presque artistiques.
Caractéristiques psychologiques : Je suis d’un esprit terne mais romantique, bien versé dans l’art de l’auto-apitoiement. Je n’aurai eu assez de contacts humains pour comprendre la vie en société, mes paroles, souvent suicidaires, se résument à quelques marmonnements. Je me laisse flotter sur l’océan de la mélancolie en espérant m’y noyer un jour… On me dira affadi, mais sachez que je sais faire preuve passion avec ma sœur, lorsque nous savons partager quelques moments d’intimité. Les seules fois où j’ai envie de vivre un peu plus longtemps… Mais sans elle, tout me paraît dirigé contre moi, tout semble une arme destinée à mettre fin à mes jours. Le sang sur mes poignets me fascine, je veux toujours en voir plus, le lécher, l’avaler goulûment pour avoir un aperçu du goût de ma désirée mort. Je ne suis pas du genre explosif, sauf quand j’apprends qu’on a… eu des contacts avec Mauve, de la même manière dont mes songes agités sont remplis. Que dire de plus ? Mon enfance m’a tellement marquée, mes échecs me déchirent, tout n’est que douleur dans le monde où je vis et je ne m’en accommode toujours pas. Tout est drame, tout est sombre, et au milieu de ma petite tempête quotidienne d’évènements bénins transformés en tragédies, je ne souhaite que m’allonger et dormir éternellement.
Ambition : Mauve. Qu’elle ne s’occupe plus que de moi, vaincre tous ses amants…
Et principalement, si ce but se montre inatteignable, au moins réaliser celui qui me fuit de justesse depuis si longtemps. Mourir. Une fois pour toutes.
Baguette : Je m’en sers à peine, magicien très… ordinaire que je suis. Elle mince et polie, faite de bois de saule pleureur. Il y a un crin de licorne déprimée à l’intérieur et elle mesure 29,5 pauvres centimètres.
[/mode déprimé off]
Et le mauve à excès aussi tiens, si jamais c'est illisible chez vous je changerai mais ici j'vois très bien
Okay... [mode déprimé ON]]
Nom : Nightingale
Prénom : Violet
Âge : 16 malheureuses années
Année: 5ème…
Maison : Le cruel choixpeau a semble-t-il décidé de me mener la vie dure en m’envoyant chez les serpents… Peu m’importe où je suis, ce sera bien vite terminé de toute façon. Du moins, c’est ce que je me répète depuis quatre ans, nous verrons bien si les étoiles s'aligneront favorablement cette année.
Animal: …non. Même les manchots de ma soeur fuient ma déprime.
Matière favorite : Déconnecté de la réalité que je suis, peu m’importe. Cependant, les cours en commun avec Ravenclaw, soit défense contre les forces du mal et sortilèges, sont presque agréables, perdu que j’y suis dans l’observation de l'être aimé, mon obsession.
Hobbies : Oh… Si par ‘hobby’ vous entendez quelque activité qui me procure… satisfaction – car je n’en vois aucune qui me rende réellement heureux – alors je serai forcé de vous répondre que je me plais presque dans la mutilation volontaire. Je n'en suis pas fier, je ne suis pas fier de beaucoup de choses en fait, mais ma peine ne s’extériorise d’aucune autre façon, et puis parfois, la plupart du temps même, je pousse jusqu’à la tentative d’autodestruction. Je dois être maudit, puisque le destin s’obstine à m’enchaîner à cette misérable vie. Le reste du temps je m’étends, je réfléchis longuement en observant le plafond et je pleure sans bruit.
Amis : Vous voulez rire ? Les gens m’effraient, j'évite l'espèce humaine comme la peste. De toute façon ses agissements ne m'atteignent que rarement, à moins que j'apprenne qu'elle a couché avec ma soeur (et dans ce cas il faut bien parler de l'espèce humaine au grand complet pour avoir une bonne approximation). Je ne comprends pas ce qui est tangible, ainsi je n'approche pas les autres étudiants à moins d’avoir affaire avec eux, soit jamais. Vous comprenez ainsi que je n’ai pas beaucoup d’amis. On me laisse tranquille dans mes réflexions noires, personne ne me dérange comme si je n'existais déjà plus; je suis une ombre, un fantôme d'être humain, et cela me rend la vie un peu moins difficile.
Histoire : Je n’ai eu le droit qu’à une pauvre vie dénuée de sens, alors si vous n’aimez pas les excès de tragédie préparez-vous à vous faire longuement casser les pieds, car mon enfance, surtout vue par mes yeux tristes, est loin d’une joyeuse aventure… Je suis maudit ainsi, voué à une existence sombre et tragique, et ma vie se résume à une série de tentatives lamentables de la quitter.
Il y a peu à savoir… D’aussi loin que je me souvienne, j’ai rarement vu la lumière du jour. Né sous une mauvaise étoile, j’ai vécu dans la noirceur d’un cachot – c’est ainsi que j’appelle la petite chambre délabrée et sans lumière où j’étais la plupart du temps enfermé au manoir -. J'ai passé une bonne partie de mon enfance à tenter frénétiquement de me fracasser le crâne contre les murs solides dans le sale but de mettre fin à ma pitoyable existence. Toutes mes tentatives échouèrent… Preuve que rien de ce que j’entreprends misérablement ne réussit. On finit par coussiner les murs, par transformer tout objet contondant à ma portée en jouet inoffensif. Mais je suis ingénieux, je n’abandonnai pas. Comprenez qu’on ne me laissait sortir que pour être découpé par de multiples instruments biscornus et être examiné à la lumière trop aveuglante d’un soleil artificiel, paralysé et rendu insensible par les divers maléfices qu’on m’infligeait. Mon géniteur est ainsi… Semble-t-il qu’il travaille sur le développement de nouveaux sortilèges, l’étude des créatures étranges et des malédictions dans leurs moindres détails… Ainsi, pour avoir été son cobaye dans ma jeunesse, suis-je une quelconque créature magique - maudite - ou bien un être humain ? Autre que mon caractère autodestructif, rien de spécial ne ressort de ma personne, ainsi le tout reste un déprimant mystère dénué d'intérêt, surtout que la conclusion risque d'être dans les lignes de 'je suis un échec'. Je ne veux donc pas chercher, inutile de me causer plus de souffrance.
Les expériences de mon 'père' firent un temps, et il finit par m'oublier à la noirceur de mon ‘cachot’, nourri en même temps que ses autres ‘cobayes’. Déprimant, non ? Je vous avais bien dit de vous attendre à quelque chose d’excessivement tragique et larmoyant… d’inhumain.
Cela ne dura que quelques années pendant lesquelles j’étais plus ou moins dans les vapes, lesquelles restent encore floues dans ma mémoire déformée par les chocs et la douleur de vivre. Le jour vint où un ange de gaieté m’extirpa de ce tourbillon de tourments. Ma demi-sœur, m’annonça-t-elle quelques temps après avoir découvert ma pauvre existence. Elle me fit sortir de ma prison, m’invita en riant – et en se foutant un peu de moi - à découvrir la lumière du jour. Elle me nomma même à son image, d’un nom presque pareil au sien bien que nous soyons deux opposés. Elle est une folle lueur agitée; je suis le néant calme et plat, seulement agité par quelques larmes de sang qui hurlent pour quitter ce monde. Ma sœur fut tout ce que j’eus jamais connu de bien… Elle me parlait souvent de cet homme pointu qu’elle disait notre père, un espèce de scientifique malade qui m’a tant trituré le corps : elle l’admire sans bornes… Mais moi c’est elle que j’aime, Mauve. C’est elle qui m’a convaincu d’aller étudier dans ce grand endroit déroutant qu’on nomme Hogwarts, ce que mon géniteur distant approuva dans un court grognement discret, ne levant même pas le nez de ses papiers en découvrant ma nouvelle liberté. On m’envoya à Slytherin, petit enfant perdu que j’étais, alors que ma sœur allait chez les aigles. Je ne comprends pas la raison de ce choix, je ne suis ni rusé ni ambitieux, si ce n’est que quand vient le temps de vouloir mettre fin à ma douleur. Mais mon âme est noire, infiniment noire, tourmentée par le moindre détail...
C’est ainsi que ma sœur et moi nous perdîmes quelque peu de vue, sans compter le fait qu’elle me considère comme un jouet dépassé, qu’elle se fiche carrément de moi, que maintenant elle m’ignore souvent pendant les vacances et me laisse sombrer dans l’oubli. Je continuai toujours à la surveiller et à la protéger de loin, à abattre mes poings tremblants de rage sur ceux avec qui elle se laissait aller la nuit, à coups de sortilèges sournois pour neutraliser la proie d’abord vu ma faible force physique… Je continuai ainsi ma scolarité, remuant ma romance, tentant de me fondre le plus possible dans les tuiles du plancher. J’ignorai le monde, et il me le rendit bien, même lorsque je m’ouvrais les veines pour contempler le sang qui en perlait à grosses gouttes. Oh, épopée de souffrance…
Famille : Ma mère… elle devait être un cobaye de mon père. Qu’en sais-je ? C’est ce que j’ai déduit au fil des années, on ne m’a jamais parlé d’elle, et les parchemins de laboratoire de mon père sont très bien cachés - Mauve parvient malgré tout à se faufiler pour avoir accès à ce qu'elle désire, mais je n'ose lui demander réponse à mes questions -. Maman, disions-nous, devait avoir quelque particularité étrange pour que mon paternel veuille la croiser avec un humain – et de particuliers attraits pour qu’il décide de s’en occuper lui-même… - que j’ignore, mais qu’en ai-je à faire ? Manifestement, son expérience ne réussit pas, car je ne suis ni spécial ni doté de caractéristiques époustouflantes… Je suis un échec pitoyable, une erreur de la nature.
Venons-en à mon père justement, mordu de magie noire. Ryvius Nightingale. J’ai peine à le détester vu l’admiration que lui voue ma sœur. C’est lui qui m’a enfermé toutes ces années, après avoir copulé avec un quelconque sujet d’intérêt pour ensuite me laisser moisir dans un trou et m’oublier là indéfiniment, exception faite des moments où il s’ennuyait assez pour m’examiner, c'est-à-dire me disséquer vivant, et se morfondre du peu d’intérêt que j’étais pour son étude. Je n’éprouve aucun sentiment particulier à son égard, simplement une infinie tristesse de ne pas être aimé comme il se doit. Et finalement, ma demi-sœur, née d’une autre mère qu’elle a eu la chance de connaître quelques années: Mauve, ma seule raison de vivre encore un peu…
Caractéristiques physiques : Je crois tenir mon aspect rachitique et étiolé des années passées à la noirceur, à n’avaler que quelques miettes par jour, le strict minimum pour laisser à mon cœur jeune la chance de battre quelques fois par minute - j’exagère peut-être vous direz, mais ainsi va ma vision du monde -… Je me donne parfois l’impression d’être une plante que l’on aurait oubliée dans un placard; longue, pâle et desséchée… Frappez-moi et je casserai en deux - avec plaisir, si cela m’accorde le repos absolu-. Mes cheveux mornes tombent sans grâce sur mes épaules, fins et plus ou moins entretenus, d’un noir profond aux reflets aubergine, encadrant mon visage pointu aux traits perpétuellement plongé dans la mélancolie, aux yeux violets généralement vides de toute volonté. Je fais peu de cas de mon apparence de toute façon, coupé du monde extérieur que je suis… Les longues stries de toutes les inclinaisons sur mes poignets et mes avant-bras en disent long sur moi. J’en ai partout sur le corps, blanches cicatrices longues et fines, au nombre de fois où mon père aura voulu observer les effets je-ne-sais trop quoi en m’ouvrant purement et simplement le ventre et en y faisant je-ne-sais-quoi… Il m'a toujours refermé avec beaucoup de soin, ainsi les marques forment un chaos de minces lignes blanches plus ou moins boursoufflées, presque artistiques.
Caractéristiques psychologiques : Je suis d’un esprit terne mais romantique, bien versé dans l’art de l’auto-apitoiement. Je n’aurai eu assez de contacts humains pour comprendre la vie en société, mes paroles, souvent suicidaires, se résument à quelques marmonnements. Je me laisse flotter sur l’océan de la mélancolie en espérant m’y noyer un jour… On me dira affadi, mais sachez que je sais faire preuve passion avec ma sœur, lorsque nous savons partager quelques moments d’intimité. Les seules fois où j’ai envie de vivre un peu plus longtemps… Mais sans elle, tout me paraît dirigé contre moi, tout semble une arme destinée à mettre fin à mes jours. Le sang sur mes poignets me fascine, je veux toujours en voir plus, le lécher, l’avaler goulûment pour avoir un aperçu du goût de ma désirée mort. Je ne suis pas du genre explosif, sauf quand j’apprends qu’on a… eu des contacts avec Mauve, de la même manière dont mes songes agités sont remplis. Que dire de plus ? Mon enfance m’a tellement marquée, mes échecs me déchirent, tout n’est que douleur dans le monde où je vis et je ne m’en accommode toujours pas. Tout est drame, tout est sombre, et au milieu de ma petite tempête quotidienne d’évènements bénins transformés en tragédies, je ne souhaite que m’allonger et dormir éternellement.
Ambition : Mauve. Qu’elle ne s’occupe plus que de moi, vaincre tous ses amants…
Et principalement, si ce but se montre inatteignable, au moins réaliser celui qui me fuit de justesse depuis si longtemps. Mourir. Une fois pour toutes.
Baguette : Je m’en sers à peine, magicien très… ordinaire que je suis. Elle mince et polie, faite de bois de saule pleureur. Il y a un crin de licorne déprimée à l’intérieur et elle mesure 29,5 pauvres centimètres.
[/mode déprimé off]
J'ai pris conscience des réglements et je m'engage à être un gentil petit manchot actif, oui oui~!!
Invité- Invité
Re: Violet Nightingale
Booooon!
M'excuse de mon retard! (Mais je m'excuserai pas à la place de Rémus et Noäh qui, eux, auraient eu le temps de venir critiquer, par contre... )
Me voilà donc!
En fait, bon, tu savais bien dès ton inscription que je te validerais dès que tu posterais :P Remarque, je connaissais pas beaucoup Violet avant de lire ta fiche... Mais ça y est! :D J'adore. Toujours autant de qualité, comme fiche, évidemment. Bien hâte de voir ta créature dans le RP :3 Lawl, il est tellement... misérable. Plus pathétique que Dmund, faut le faire, quand même! xD
Je me lancerai pas dans une analyse complète de ta fiche, si tu me le permets - c'est le travail de NAEL et de MAUVE, ça... :P
Maaaaais bon, validé~
M'excuse de mon retard! (Mais je m'excuserai pas à la place de Rémus et Noäh qui, eux, auraient eu le temps de venir critiquer, par contre... )
Me voilà donc!
En fait, bon, tu savais bien dès ton inscription que je te validerais dès que tu posterais :P Remarque, je connaissais pas beaucoup Violet avant de lire ta fiche... Mais ça y est! :D J'adore. Toujours autant de qualité, comme fiche, évidemment. Bien hâte de voir ta créature dans le RP :3 Lawl, il est tellement... misérable. Plus pathétique que Dmund, faut le faire, quand même! xD
Je me lancerai pas dans une analyse complète de ta fiche, si tu me le permets - c'est le travail de NAEL et de MAUVE, ça... :P
Maaaaais bon, validé~
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Violet Nightingale
Ouff, c'est mauve tout ça. xD
Très franchement, je ne vois rien à redire à ta fiche. Je conaissais déjà bien Violet à cause de Chiche, et je suis très heureuse de le revoir sur H74. ^^
Bref, je valide! ~ [avec beaucoup de retard, je m'en excuse]
Très franchement, je ne vois rien à redire à ta fiche. Je conaissais déjà bien Violet à cause de Chiche, et je suis très heureuse de le revoir sur H74. ^^
Bref, je valide! ~ [avec beaucoup de retard, je m'en excuse]
Remus Lupin- Loup-Loup Tourmenté
- Nombre de messages : 976
Age : 30
Date d'inscription : 17/06/2007
Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 15 ans
Re: Violet Nightingale
Bon, ça a assez trainé hein...
Aux fiches validées!
Noah, tu commenteras quand tu auras le temps :/
Aux fiches validées!
Noah, tu commenteras quand tu auras le temps :/
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
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