Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
H74 :: Le Château :: La Grande Salle :: Table des Slytherin
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Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
[Lundi, 15 septembre 1974]
[Épisode précédent : Enfin, le calme... ou presque]
Mais quel abruti. Et je ne fais même pas référence à Damis qui dîne le nez à même son assiette, deux sièges à ma gauche ; ni à Bulstrode qui vient de rendre son repas sur la table, avec seulement trois sièges nous séparant ; non plus à Crabbe qui tente d’éclater la pustule qu’il a sur la gueule avec les dents de sa fourchette ; encore moins à Lestrange qui courtise sa propre cousine la bouche pleine, de l’autre côté de la table. Non, je ne pense pas à ces gens-là. D’ailleurs, qui voudrait penser à ces types lors d’un repas? J’ai quand même un peu plus de cœur que ça.
En réalité, je pensais plutôt à… moi. C’est moi, aujourd’hui, l’abruti.
D'abord, je me demande : pourquoi ais-je eu le génie de choisir ce siège? Je veux dire, il y a des tas d’autres sièges, à la table des Slytherin. Si j’avais choisi un autre siège, j’aurais très certainement pu me passer d’avoir à décoller un à un les graines de citrouilles que Damis et ses crétins d'amis sans noms se sont fait le plaisir de me jeter par la tête – vous savez, le truc de la cuillère catapulte?
Si j’avais choisi, je ne sais pas, tiens : le siège au bout de la table, à l’extrême gauche ; cela aurait forcément diminué les probabilités que je me retrouve aussi mal entouré, puisque le fait d’être assis à un coin de table implique la possibilité qu’il y ait trois occupants de moins en ma proximité. [Voir le schéma ci-joint]
…Remarquez comment toute cette histoire devient compliquée pour rien. Y’a-t-il seulement un individu dans cette salle qui soit forcé de songer à sa sécurité lors d'un repas, comme je le fais? C’est ridicule.
« O’Dwyer est plein de poux! » gueule Damis, en pauvre attardé qu’il est. Il fait forcément référence au fait que je me sois lancé dans une lutte acharnée contre mon fond de tête plein de grains. « C’est dégueulasse! Arrête de te gratter la tête, tu vas en donner à tout le monde. » Attendez. C’est du gras de poulet qui dégouline sur son menton?
…C’est ridicule, disais-je.
C’est vrai, parce qu’au fond, la véritable question est la suivante : pourquoi diantre suis-je chez les Serpents? Tout s’explique par un syllogisme fort simplet : les Slytherin sont des abrutis. Or, il s’avère que je sois un abruti – aujourd’hui. Par conséquent, cela fait de moi un Slytherin. Ou du moins… Je ne devrais être un Slytherin qu’aujourd’hui, puisqu’en temps normal, je ne suis pas un abruti. Mais qu’est-ce qui, exactement, fait de moi un abruti, en cette journée particulière? Sans aucun le doute le fait que je me sois assis à cet endroit précis de la table. Conclusion : si je ne m’étais pas assis ici, à ce damné siège, je ne mériterais forcément pas le titre de Slytherin, et de ce fait… je pourrais exiger d’être envoyé dans une autre maison?
« Tiens, tu veux de la lotion pour tes beaux cheveux, mon chou? » lance mon Slytherin favori. Il fait glisser la bouteille de sauce soya sur sa droite, qui percute un couteau et se renverse sur la table, juste à côté de ma propre assiette. Le contenu de la bouteille se déverse sur la nappe, qui s’en imbibe, puis sur mon gilet, inévitablement. « Tu veux un coup de main, peut-être? » Il se redresse et enjambe son siège.
Décidément, à bien y songer, j’aurais dû être à la table d’à côté, chez les…
…Ravenclaw.
Minute. C’est ce type. Le type dans le train – l’ami de Damis. Merlin. Ils vont s’y mettre à deux. Non, je rectifie : trois. Y’a un grand type avec le Ravenclaw. Ils sont trois.
Il sort d’où, exactement? Et pourquoi maintenant? Tiens, même Damis a l’air surpris de le voir arriver. Mais, ça ne l’arrête pas pour autant. « Tu vas voir, je suis galant, moi! » - sans doute à mon adresse. Quoiqu’il en soit, il feigne même de ne pas avoir remarqué les deux nouveaux arrivants, prend de l’avance sur Al’Than, qui se manifeste discrètement – je l’entends à peine.
Je ravale de travers. En désespoir de cause, je rabats mon rideau noir devant mes yeux.
Je me raidis : une main se pose sur mon épaule.
[HJ : Les cours de philo, ça me fait pas. xD (Référence au syllogisme ) Enfin... Quel joli, joli schéma, ey? :3]
[Épisode précédent : Enfin, le calme... ou presque]
Mais quel abruti. Et je ne fais même pas référence à Damis qui dîne le nez à même son assiette, deux sièges à ma gauche ; ni à Bulstrode qui vient de rendre son repas sur la table, avec seulement trois sièges nous séparant ; non plus à Crabbe qui tente d’éclater la pustule qu’il a sur la gueule avec les dents de sa fourchette ; encore moins à Lestrange qui courtise sa propre cousine la bouche pleine, de l’autre côté de la table. Non, je ne pense pas à ces gens-là. D’ailleurs, qui voudrait penser à ces types lors d’un repas? J’ai quand même un peu plus de cœur que ça.
En réalité, je pensais plutôt à… moi. C’est moi, aujourd’hui, l’abruti.
D'abord, je me demande : pourquoi ais-je eu le génie de choisir ce siège? Je veux dire, il y a des tas d’autres sièges, à la table des Slytherin. Si j’avais choisi un autre siège, j’aurais très certainement pu me passer d’avoir à décoller un à un les graines de citrouilles que Damis et ses crétins d'amis sans noms se sont fait le plaisir de me jeter par la tête – vous savez, le truc de la cuillère catapulte?
Si j’avais choisi, je ne sais pas, tiens : le siège au bout de la table, à l’extrême gauche ; cela aurait forcément diminué les probabilités que je me retrouve aussi mal entouré, puisque le fait d’être assis à un coin de table implique la possibilité qu’il y ait trois occupants de moins en ma proximité. [Voir le schéma ci-joint]
…Remarquez comment toute cette histoire devient compliquée pour rien. Y’a-t-il seulement un individu dans cette salle qui soit forcé de songer à sa sécurité lors d'un repas, comme je le fais? C’est ridicule.
« O’Dwyer est plein de poux! » gueule Damis, en pauvre attardé qu’il est. Il fait forcément référence au fait que je me sois lancé dans une lutte acharnée contre mon fond de tête plein de grains. « C’est dégueulasse! Arrête de te gratter la tête, tu vas en donner à tout le monde. » Attendez. C’est du gras de poulet qui dégouline sur son menton?
…C’est ridicule, disais-je.
C’est vrai, parce qu’au fond, la véritable question est la suivante : pourquoi diantre suis-je chez les Serpents? Tout s’explique par un syllogisme fort simplet : les Slytherin sont des abrutis. Or, il s’avère que je sois un abruti – aujourd’hui. Par conséquent, cela fait de moi un Slytherin. Ou du moins… Je ne devrais être un Slytherin qu’aujourd’hui, puisqu’en temps normal, je ne suis pas un abruti. Mais qu’est-ce qui, exactement, fait de moi un abruti, en cette journée particulière? Sans aucun le doute le fait que je me sois assis à cet endroit précis de la table. Conclusion : si je ne m’étais pas assis ici, à ce damné siège, je ne mériterais forcément pas le titre de Slytherin, et de ce fait… je pourrais exiger d’être envoyé dans une autre maison?
« Tiens, tu veux de la lotion pour tes beaux cheveux, mon chou? » lance mon Slytherin favori. Il fait glisser la bouteille de sauce soya sur sa droite, qui percute un couteau et se renverse sur la table, juste à côté de ma propre assiette. Le contenu de la bouteille se déverse sur la nappe, qui s’en imbibe, puis sur mon gilet, inévitablement. « Tu veux un coup de main, peut-être? » Il se redresse et enjambe son siège.
Décidément, à bien y songer, j’aurais dû être à la table d’à côté, chez les…
…Ravenclaw.
Minute. C’est ce type. Le type dans le train – l’ami de Damis. Merlin. Ils vont s’y mettre à deux. Non, je rectifie : trois. Y’a un grand type avec le Ravenclaw. Ils sont trois.
Il sort d’où, exactement? Et pourquoi maintenant? Tiens, même Damis a l’air surpris de le voir arriver. Mais, ça ne l’arrête pas pour autant. « Tu vas voir, je suis galant, moi! » - sans doute à mon adresse. Quoiqu’il en soit, il feigne même de ne pas avoir remarqué les deux nouveaux arrivants, prend de l’avance sur Al’Than, qui se manifeste discrètement – je l’entends à peine.
Je ravale de travers. En désespoir de cause, je rabats mon rideau noir devant mes yeux.
Je me raidis : une main se pose sur mon épaule.
[HJ : Les cours de philo, ça me fait pas. xD (Référence au syllogisme ) Enfin... Quel joli, joli schéma, ey? :3]
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Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
"Tu ne mange pas ?"
Sur la table garnit de divers mets repose mon assiette, encore vide de tout aliments. Mes mains, agrippées au banc sur lequel je siège, refusent obstinément de quitter leur emprise. Puis, à quoi bon, puisque l'appétit n'y est pas ? Je regarde Khyle, toujours penché à mon niveau, attendant discrètement ma réponse. J'exécute un hochement de tête, suivit d'un "non" soupiré. Il se redresse. A ma droite, Ray se marre d'autant plus. A travers deux grosses bouchées de pain et une gorgé d'eau fraîche, il chuchote vilement à mon vieil ami :
"C'est qu'il est amoureux."
Un sourire se dessine sur son visage, comme triomphant de sa nouvelle idiotie. Ce qu'il est bête, ce Ray. Et il éclate de rire, s'en remettant à ses plats, se goinfrant par-ci par-là de ses millions d'assiettes débordantes de subsistances peu ragoutantes. Un être primitif, quoi. Découragé, je détourne le regard de mon pauvre compagnon de maison pour le porter au loin. Mes yeux voguent sur les visages avec lassitude puis s'attarde longuement sur l'un d'eux. Mais qui voie-je là ?
Un garçon aux longs cheveux noirs, l'air maussade. Le Noiraud. À ses côtés –je le plein d'avantage, le grand Damis, toujours aussi pitoyable et ridicule que jamais. Il gesticule de manière que trop exagéré, une aile de poulet dans une main et l'autre en poing sur la table. Peu ragoutant, je vous le concède. Un vrai Barbare. Il parle au Noiraud puis, poussant une bouteille en sa direction, en fait renverser son contenu sur son confrère Slytherin. C'est qu'il ne cherche que les ennuies celui-là.
J'enjambe la banquette, exaspéré. Les mains dans les poches, le regard las, je me dirige à l'extrémité de la table, Khyle sur les talons. Derrière on entend les plaintes de Loïk, désespéré d'être laissé à lui-même, en tête-tête avec son copieux/somptueux repas. Mais bien fait pour lui. Je ne suis plus d'humeur à subir ses multiples supercheries.
Je passe outre les tables qui me séparent de ce cher Gregory, mon trouble-fête préférer, et arrive enfin derrière le Slytherin embêté. Pas même un regard m'est adressé par ce cher Damis, pas même un mot, rien. Il ne se contente que de continuer son petit numéro de piètre qualité.
"Tu vas voir, je suis galant, moi !" qu'il s'exclame haut et fort (ce qui était fort bien inutile, puisqu'il a de nature une voie bien portante et grossière.)
Il dépose vivement sa main sur l'épaule de l'autre garçon, le retournant vers lui et ainsi découvrant une belle tâche encore fraiche et mouillé du liquide tantôt renversé. Son visage se déforme et il s'exclame exagérément d'un "Oh !" vers tout l'assemblé. Personne ne le remarque, mais il semblerait qu'il en tire néanmoins un plaisir fou. Je lance un regard à Khyle qui se retourne en soupirant, les sourcils arqués.
"Gregory, mais qu'est-ce que tu fais…?" que je demande, question de faire acte de présence.
Il tourne finalement les yeux vers moi, ne cachant point le large sourire qui naît sur son visage. Le Noiraud, quant à lui se rabat encore plus sur lui-même, alors que Damis lui tiens toujours aussi fermement l'épaule.
"He, mais si ce n'est pas ce cher Al'Than ! –Mais tu vois bien ce que je suis en train de faire, non ? Je fais ami-ami avec la jolie O'Dwyer – n'est-ce pas mon ange ?"
Il secoue un peu son emprise, se penche pour l'observer et reviens vers moi. Il chuchote adroitement en ma direction :
"C'est qu'elle est gêné, elle n'aime pas les étrangers…"
Gregory s'empare des épaules du Noiraud (lui faisant presque un massage par la même occasion, tellement il l'ébranle). Puis, se penchant à son niveau, il susurre clairement à l'oreille de sa proie :
"Dit moi, Princesse, et si l'on allait nettoyer ce petit chandail, qu'est le tien, hm ? Il est tout sale et mouiller, pauvre Damoiselle. Ce doit être très inconfortable…"
Sur la table garnit de divers mets repose mon assiette, encore vide de tout aliments. Mes mains, agrippées au banc sur lequel je siège, refusent obstinément de quitter leur emprise. Puis, à quoi bon, puisque l'appétit n'y est pas ? Je regarde Khyle, toujours penché à mon niveau, attendant discrètement ma réponse. J'exécute un hochement de tête, suivit d'un "non" soupiré. Il se redresse. A ma droite, Ray se marre d'autant plus. A travers deux grosses bouchées de pain et une gorgé d'eau fraîche, il chuchote vilement à mon vieil ami :
"C'est qu'il est amoureux."
Un sourire se dessine sur son visage, comme triomphant de sa nouvelle idiotie. Ce qu'il est bête, ce Ray. Et il éclate de rire, s'en remettant à ses plats, se goinfrant par-ci par-là de ses millions d'assiettes débordantes de subsistances peu ragoutantes. Un être primitif, quoi. Découragé, je détourne le regard de mon pauvre compagnon de maison pour le porter au loin. Mes yeux voguent sur les visages avec lassitude puis s'attarde longuement sur l'un d'eux. Mais qui voie-je là ?
Un garçon aux longs cheveux noirs, l'air maussade. Le Noiraud. À ses côtés –je le plein d'avantage, le grand Damis, toujours aussi pitoyable et ridicule que jamais. Il gesticule de manière que trop exagéré, une aile de poulet dans une main et l'autre en poing sur la table. Peu ragoutant, je vous le concède. Un vrai Barbare. Il parle au Noiraud puis, poussant une bouteille en sa direction, en fait renverser son contenu sur son confrère Slytherin. C'est qu'il ne cherche que les ennuies celui-là.
J'enjambe la banquette, exaspéré. Les mains dans les poches, le regard las, je me dirige à l'extrémité de la table, Khyle sur les talons. Derrière on entend les plaintes de Loïk, désespéré d'être laissé à lui-même, en tête-tête avec son copieux/somptueux repas. Mais bien fait pour lui. Je ne suis plus d'humeur à subir ses multiples supercheries.
Je passe outre les tables qui me séparent de ce cher Gregory, mon trouble-fête préférer, et arrive enfin derrière le Slytherin embêté. Pas même un regard m'est adressé par ce cher Damis, pas même un mot, rien. Il ne se contente que de continuer son petit numéro de piètre qualité.
"Tu vas voir, je suis galant, moi !" qu'il s'exclame haut et fort (ce qui était fort bien inutile, puisqu'il a de nature une voie bien portante et grossière.)
Il dépose vivement sa main sur l'épaule de l'autre garçon, le retournant vers lui et ainsi découvrant une belle tâche encore fraiche et mouillé du liquide tantôt renversé. Son visage se déforme et il s'exclame exagérément d'un "Oh !" vers tout l'assemblé. Personne ne le remarque, mais il semblerait qu'il en tire néanmoins un plaisir fou. Je lance un regard à Khyle qui se retourne en soupirant, les sourcils arqués.
"Gregory, mais qu'est-ce que tu fais…?" que je demande, question de faire acte de présence.
Il tourne finalement les yeux vers moi, ne cachant point le large sourire qui naît sur son visage. Le Noiraud, quant à lui se rabat encore plus sur lui-même, alors que Damis lui tiens toujours aussi fermement l'épaule.
"He, mais si ce n'est pas ce cher Al'Than ! –Mais tu vois bien ce que je suis en train de faire, non ? Je fais ami-ami avec la jolie O'Dwyer – n'est-ce pas mon ange ?"
Il secoue un peu son emprise, se penche pour l'observer et reviens vers moi. Il chuchote adroitement en ma direction :
"C'est qu'elle est gêné, elle n'aime pas les étrangers…"
Gregory s'empare des épaules du Noiraud (lui faisant presque un massage par la même occasion, tellement il l'ébranle). Puis, se penchant à son niveau, il susurre clairement à l'oreille de sa proie :
"Dit moi, Princesse, et si l'on allait nettoyer ce petit chandail, qu'est le tien, hm ? Il est tout sale et mouiller, pauvre Damoiselle. Ce doit être très inconfortable…"
Invité- Invité
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Le salaud. Il me touche. J’en vomirais presque.
En fait, je me fige littéralement. Si ce n’avait pas été de la présence d’Al’Than, je serais tenté de croire que mes réactions auraient été on ne peut plus promptes, voire sauvages – dans la mesure où c’est physiquement réalisable pour le maigrichon que je suis. Non, plutôt, et j’ai du mal à le justifier, j’ai surtout honte de devoir reconnaître d’être la victime de Damis, tandis que les deux nouveaux arrivés restent impassibles et attentifs à la scène.
La brute m’écrabouille l’épaule de sa grosse main de barbare et me retourne sans gêne, m’obligeant à lui faire face. Je suis persuadé qu’il vient de me déplacer deux ou trois vertèbres, là. J’ignore ce qui lui fait adopter cette expression d’attardé, mais il étire sa bouche en un « O » parfaitement rond – j’en sortirais mon compas et mon rapporteur d’angle – et pousse un « Oh! » très ordinairement assorti. C’est bête, mais j’ignore totalement quelle attitude adopter ; je reste franchement sceptique, bien que je sente malgré tout la menace peser sur mes épaules et ma colonne vertébrale.
« Gregory, mais qu'est-ce que tu fais? »
Ah, tiens! Il attendait que ce type m’ait défait la figure avant de rappeler son ogre à l’ordre? Quel dévouement, vraiment, je m’incline.
Le spectacle s’interrompt le temps de quelques formalités entre mon agresseur et son interlocuteur, comme si de rien n’était, puis le gros crétin me revient avec un ravissement déconcertant.
« Mais tu vois bien ce que je suis en train de faire, non ? Je fais ami-ami avec la jolie O'Dwyer – n'est-ce pas mon ange ? » Comme j’aurais souhaité que cette dernière ne soit pas à mon intention. Il se paie tellement ma tête, c’est aberrant. Or, le pire reste à venir ; il s’incline au niveau de mon oreille, me maintenant en place fermement par le fait-même de ses deux mains tandis que je me crispe et passe près de suffoquer :
« Dis-moi, Princesse. Et si on allait nettoyer ce petit chandail qu’est le tien? Hm? » Attendez, ce sont quand même pas des avances? « …doit pas être très confortable. » Ah, parce que tu te soucies de mon sort, à présent? J’en suis tout émoustillé.
Al’Than reste bêtement planté là, à m’observer comme une bête de cirque. Le comble : il arbore un air amusé. Il me vient curieusement à l’esprit une scène lors de laquelle je resserrerais mes mains contre sa gorge, me délectant de sa mort à petit feu par étranglement. Mais enfin, ce n’est qu’une idée meurtrière passagère, n’en faisons pas toute une histoire. Au lieu de quoi je cherche désespérément l’issue de cette situation passablement gênante. Mon regard survole les étudiants à la table, comme si j’espérais toujours qu’on vienne à mon aide ; mes yeux se posent avec abattement sur mon repas froid, sur…
…une fourchette. Vaut mieux ça qu’un couteau ou une cuillère.
Je redouble d’effort pour ne pas me concentrer sur le souffle chaud de Damis au creux de mon oreille – et par la même occasion, sur son halène d’hippogriffe – et tente de glisser subrepticement ma main droite, soit la seule qui ne soit pas gênée par la présence de cet envahisseur, en direction de l’ustensile salvatrice.
Premier obstacle : je suis gaucher. Quelle que soit ma tentative, les probabilités qu’elle soit vouée à l’échec sont d’environ 50%. N’empêche, qui ne tente rien n’a rien.
« Bah, allez, quoi! » qu’il radote, alors que je refuse obstinément de lui accorder ne serait-ce qu’un coup d’œil. Je n’ai d’yeux que pour ma fourchette. Il passe un bras autour de mes épaules ; son autre main va prendre appui sur la table. Parfait, ne bouge surtout pas.
« On va juste faire un p’tit tour à la salle de bains, juste toi et moi… » qu’il s’évertue à essayer de me faire gober. Je refuse de ne serait-ce qu’imaginer que ce type a des vues sur moi. Mais tout porte à croire le contraire – ou du moins, il joue bien son jeu, parce que ça m’intimide sérieusement. Non, je veux dire : ça m’écoeure profondément. Et je passe.
Tout le monde étant visiblement occupé à se marrer avec Damis et à rire comme des dindes, mine de rien, ma main se referme glorieusement sur l’argenterie à ma gauche. Je profite du : « Mais t’es pédé ou quoi! » de Bulstrode à l’intention de Damis, qui en fait glousser plus d’un, pour passer à l’acte.
Je ne sais pas ce qu’il y a de plus satisfaisant : le cri de douleur de Damis lorsque je lui plante une fourchette dans la main ; ou encore, la vue de l’ustensile qui transperce les quelques premières épaisseurs de sa chair. Quoiqu’il en soit, les deux sont synonymes d’une victoire… qui n’est que très éphémère. Prenant ses distances d’un bond un instant plutôt, le voilà qu’il m’empoigne brusquement par la racine des cheveux, jurant comme le diable. Pour être honnête, je crois que j’en plisse les yeux de douleur – ou de frayeur, ça reste à voir.
Ça y est. Je vais y passer. Et dire que j’avais une espérance de vie de vingt ans.
« O’Dwyer, espèce de sale petite garce! qu’il peste – et je vois ses postillons atterrir dans mes petits pois mange-tout. Tu vas voir qu…
- Allons, Gregory! Quel manque de délicatesse, franchement... »
Un silence s’installe. C’est Al’Than. Je parie que le sourire qu’il adopte est à lui en fendre le visage. Alors, je me dis que je hais ce type encore plus que celui qui me déracine les cheveux, petit à petit.
En fait, je me fige littéralement. Si ce n’avait pas été de la présence d’Al’Than, je serais tenté de croire que mes réactions auraient été on ne peut plus promptes, voire sauvages – dans la mesure où c’est physiquement réalisable pour le maigrichon que je suis. Non, plutôt, et j’ai du mal à le justifier, j’ai surtout honte de devoir reconnaître d’être la victime de Damis, tandis que les deux nouveaux arrivés restent impassibles et attentifs à la scène.
La brute m’écrabouille l’épaule de sa grosse main de barbare et me retourne sans gêne, m’obligeant à lui faire face. Je suis persuadé qu’il vient de me déplacer deux ou trois vertèbres, là. J’ignore ce qui lui fait adopter cette expression d’attardé, mais il étire sa bouche en un « O » parfaitement rond – j’en sortirais mon compas et mon rapporteur d’angle – et pousse un « Oh! » très ordinairement assorti. C’est bête, mais j’ignore totalement quelle attitude adopter ; je reste franchement sceptique, bien que je sente malgré tout la menace peser sur mes épaules et ma colonne vertébrale.
« Gregory, mais qu'est-ce que tu fais? »
Ah, tiens! Il attendait que ce type m’ait défait la figure avant de rappeler son ogre à l’ordre? Quel dévouement, vraiment, je m’incline.
Le spectacle s’interrompt le temps de quelques formalités entre mon agresseur et son interlocuteur, comme si de rien n’était, puis le gros crétin me revient avec un ravissement déconcertant.
« Mais tu vois bien ce que je suis en train de faire, non ? Je fais ami-ami avec la jolie O'Dwyer – n'est-ce pas mon ange ? » Comme j’aurais souhaité que cette dernière ne soit pas à mon intention. Il se paie tellement ma tête, c’est aberrant. Or, le pire reste à venir ; il s’incline au niveau de mon oreille, me maintenant en place fermement par le fait-même de ses deux mains tandis que je me crispe et passe près de suffoquer :
« Dis-moi, Princesse. Et si on allait nettoyer ce petit chandail qu’est le tien? Hm? » Attendez, ce sont quand même pas des avances? « …doit pas être très confortable. » Ah, parce que tu te soucies de mon sort, à présent? J’en suis tout émoustillé.
Al’Than reste bêtement planté là, à m’observer comme une bête de cirque. Le comble : il arbore un air amusé. Il me vient curieusement à l’esprit une scène lors de laquelle je resserrerais mes mains contre sa gorge, me délectant de sa mort à petit feu par étranglement. Mais enfin, ce n’est qu’une idée meurtrière passagère, n’en faisons pas toute une histoire. Au lieu de quoi je cherche désespérément l’issue de cette situation passablement gênante. Mon regard survole les étudiants à la table, comme si j’espérais toujours qu’on vienne à mon aide ; mes yeux se posent avec abattement sur mon repas froid, sur…
…une fourchette. Vaut mieux ça qu’un couteau ou une cuillère.
Je redouble d’effort pour ne pas me concentrer sur le souffle chaud de Damis au creux de mon oreille – et par la même occasion, sur son halène d’hippogriffe – et tente de glisser subrepticement ma main droite, soit la seule qui ne soit pas gênée par la présence de cet envahisseur, en direction de l’ustensile salvatrice.
Premier obstacle : je suis gaucher. Quelle que soit ma tentative, les probabilités qu’elle soit vouée à l’échec sont d’environ 50%. N’empêche, qui ne tente rien n’a rien.
« Bah, allez, quoi! » qu’il radote, alors que je refuse obstinément de lui accorder ne serait-ce qu’un coup d’œil. Je n’ai d’yeux que pour ma fourchette. Il passe un bras autour de mes épaules ; son autre main va prendre appui sur la table. Parfait, ne bouge surtout pas.
« On va juste faire un p’tit tour à la salle de bains, juste toi et moi… » qu’il s’évertue à essayer de me faire gober. Je refuse de ne serait-ce qu’imaginer que ce type a des vues sur moi. Mais tout porte à croire le contraire – ou du moins, il joue bien son jeu, parce que ça m’intimide sérieusement. Non, je veux dire : ça m’écoeure profondément. Et je passe.
Tout le monde étant visiblement occupé à se marrer avec Damis et à rire comme des dindes, mine de rien, ma main se referme glorieusement sur l’argenterie à ma gauche. Je profite du : « Mais t’es pédé ou quoi! » de Bulstrode à l’intention de Damis, qui en fait glousser plus d’un, pour passer à l’acte.
Je ne sais pas ce qu’il y a de plus satisfaisant : le cri de douleur de Damis lorsque je lui plante une fourchette dans la main ; ou encore, la vue de l’ustensile qui transperce les quelques premières épaisseurs de sa chair. Quoiqu’il en soit, les deux sont synonymes d’une victoire… qui n’est que très éphémère. Prenant ses distances d’un bond un instant plutôt, le voilà qu’il m’empoigne brusquement par la racine des cheveux, jurant comme le diable. Pour être honnête, je crois que j’en plisse les yeux de douleur – ou de frayeur, ça reste à voir.
Ça y est. Je vais y passer. Et dire que j’avais une espérance de vie de vingt ans.
« O’Dwyer, espèce de sale petite garce! qu’il peste – et je vois ses postillons atterrir dans mes petits pois mange-tout. Tu vas voir qu…
- Allons, Gregory! Quel manque de délicatesse, franchement... »
Un silence s’installe. C’est Al’Than. Je parie que le sourire qu’il adopte est à lui en fendre le visage. Alors, je me dis que je hais ce type encore plus que celui qui me déracine les cheveux, petit à petit.
Dernière édition par le Ven 26 Oct - 13:13, édité 4 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Gregory me regarde, les yeux en feu et la main recouverte d'une coulisse de sang. Je le vois grincer des dents d'une telle manière qu'il en déboite presque sa grosse mâchoire. Le Noiraud, quand à lui, ne se contente que de porter une main vers celle qui retient douloureusement ses cheveux –à le voir, figure dévisagée de cette manière, c'est du moins ce que j'en conclu.
"Tu es venu apprécier la vue, toi aussi ?" dit-il à mon intention.
Je ne lui réponds pas. Je suis trop occupé à regarder la créature qui se tente de se libéré, captive de la main de son prédateur. Je vois les muscles et les veines du bras de Gregory se tendre, ainsi que le visage du type aux longs cheveux se raidir d'autant plus.
"Bien, tu ne seras pas déçu du spectacle, mon ange."
Je soupire désespérément. Une fois que Damis a une proie entre ses mains ou encore dans son sillage, il ne la lâche pas facilement. Ce pauvre garçon, là, juste devant mes yeux, n'a pas eu de chance on dirait. La seule question par contre que je me pose est : Pourquoi ce midi ? Pourquoi là ? C'est vrai, cela aurait pu arriver n'importe quand. Parce que, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui. Je n'ai pas, non plus, le temps pour ces conneries.
Gregory me regarde avec un air triomphant. Comme s'il croyait que, pour une fois, je n'allais rien dire. Que pour une fois, je le laisserais agir selon sa pauvre et stupide volonté. Il sourit bêtement, puis a un petit rire étouffé. Il retourne son regard vers la petite bête entre sa main, l'air victorieux d'une situation qui n'a même pas encore débuté. Puis, il tire les cheveux du Noiraud vers l'arrière, obligeant celui-ci de lever les yeux vers le ciel. Gregory le regarde attentivement : il examine son visage, ses traits, puis affirme :
"Princesse, il me semble que tu n'as pas mit de ton maquillage ce matin. Un peu de noir sur les yeux, en échange pour ton cadeau ensanglanté, cela te dirais ?
-Gregory, ne dépasse pas les limites, s'il-te-plaît."
Il me regarde et me dévisage, je lui répugne presque d'avoir osé prendre la parole, d'avoir osé le défier pour une seconde fois. Parfois, je me demande encore comment je peux faire pour avoir ce type comme ami. Enfin, je ne serais vous répondre pourquoi maintenant. Heureusement qu'il y a Khyle. Lui, il ne fait que regarder la scène avec peu d'intérêt. Que ce jeune homme souffre, que Damis fasse le fou, il s'en contrefiche.
Une plainte se laisse échapper entre les lèvres du Noiraud, presque inaudible, mais bien présente. Je dois dire que là je suis surpris. Il avait l'air bien partit pour durer toute une éternité sans jamais émettre un seul son. Mais voilà qu'il a son mot à dire dans toute cette histoire. J'attends la suite avec attention. Gregory le regarde aussi, ou plutôt, il le dévisage gravement. De sa main libre, il forme un poing, crispant tout ses muscles. J'emprunte une voix autoritaire, question de mettre un terme à toutes ces plaisanteries.
"Gregory. Tu le relâc-
-Ah, la ferme, Al'Than !"
...Vraiment, il commence à me tomber sur les nerfs. Je fronce les sourcils de mécontentement et le regarde avec d'autant plus de sérieux. Il s'en moque et me rie presque au nez. Je m'approche tranquillement de lui et de son compagnon de classe, prenant bien soin de vérifier que le Noiraud ne cache pas une cuillère ou un couteau entre ses mains. Je croise son regard, puis regarde ce cher Damis-je-sais-tout-et-peux-tout-faire-je-suis-Dieu dans les yeux. Je sais, je sais : avec mes mains encore dans mes poches, je ne fais pas très imposant. Mais là n'est pas la question.
"Mais Grégory, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Que l'on se régale de ce massacre."
Je le vois qui hésite à ces mots. Il renâcle, il accuse tout le monde de son soit disant regard imposant. Je lui souris bêtement, attendent toujours le grand moment où ce gros oursons est supposer abattre sa proie.
Après quelques instants de réflexion, il envoie son poing en plein milieu du visage du Noiraud, juste au dessus de son nez. Celui-ci a un mouvement de recule, mais le poing s'arrête avant même d'avoir rencontré sa cible. Monsieur Damis relâche brusquement son petit soumis puis fait mine de s'en aller sans même nous adresser un regard.
"Tu es venu apprécier la vue, toi aussi ?" dit-il à mon intention.
Je ne lui réponds pas. Je suis trop occupé à regarder la créature qui se tente de se libéré, captive de la main de son prédateur. Je vois les muscles et les veines du bras de Gregory se tendre, ainsi que le visage du type aux longs cheveux se raidir d'autant plus.
"Bien, tu ne seras pas déçu du spectacle, mon ange."
Je soupire désespérément. Une fois que Damis a une proie entre ses mains ou encore dans son sillage, il ne la lâche pas facilement. Ce pauvre garçon, là, juste devant mes yeux, n'a pas eu de chance on dirait. La seule question par contre que je me pose est : Pourquoi ce midi ? Pourquoi là ? C'est vrai, cela aurait pu arriver n'importe quand. Parce que, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui. Je n'ai pas, non plus, le temps pour ces conneries.
Gregory me regarde avec un air triomphant. Comme s'il croyait que, pour une fois, je n'allais rien dire. Que pour une fois, je le laisserais agir selon sa pauvre et stupide volonté. Il sourit bêtement, puis a un petit rire étouffé. Il retourne son regard vers la petite bête entre sa main, l'air victorieux d'une situation qui n'a même pas encore débuté. Puis, il tire les cheveux du Noiraud vers l'arrière, obligeant celui-ci de lever les yeux vers le ciel. Gregory le regarde attentivement : il examine son visage, ses traits, puis affirme :
"Princesse, il me semble que tu n'as pas mit de ton maquillage ce matin. Un peu de noir sur les yeux, en échange pour ton cadeau ensanglanté, cela te dirais ?
-Gregory, ne dépasse pas les limites, s'il-te-plaît."
Il me regarde et me dévisage, je lui répugne presque d'avoir osé prendre la parole, d'avoir osé le défier pour une seconde fois. Parfois, je me demande encore comment je peux faire pour avoir ce type comme ami. Enfin, je ne serais vous répondre pourquoi maintenant. Heureusement qu'il y a Khyle. Lui, il ne fait que regarder la scène avec peu d'intérêt. Que ce jeune homme souffre, que Damis fasse le fou, il s'en contrefiche.
Une plainte se laisse échapper entre les lèvres du Noiraud, presque inaudible, mais bien présente. Je dois dire que là je suis surpris. Il avait l'air bien partit pour durer toute une éternité sans jamais émettre un seul son. Mais voilà qu'il a son mot à dire dans toute cette histoire. J'attends la suite avec attention. Gregory le regarde aussi, ou plutôt, il le dévisage gravement. De sa main libre, il forme un poing, crispant tout ses muscles. J'emprunte une voix autoritaire, question de mettre un terme à toutes ces plaisanteries.
"Gregory. Tu le relâc-
-Ah, la ferme, Al'Than !"
...Vraiment, il commence à me tomber sur les nerfs. Je fronce les sourcils de mécontentement et le regarde avec d'autant plus de sérieux. Il s'en moque et me rie presque au nez. Je m'approche tranquillement de lui et de son compagnon de classe, prenant bien soin de vérifier que le Noiraud ne cache pas une cuillère ou un couteau entre ses mains. Je croise son regard, puis regarde ce cher Damis-je-sais-tout-et-peux-tout-faire-je-suis-Dieu dans les yeux. Je sais, je sais : avec mes mains encore dans mes poches, je ne fais pas très imposant. Mais là n'est pas la question.
"Mais Grégory, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Que l'on se régale de ce massacre."
Je le vois qui hésite à ces mots. Il renâcle, il accuse tout le monde de son soit disant regard imposant. Je lui souris bêtement, attendent toujours le grand moment où ce gros oursons est supposer abattre sa proie.
Après quelques instants de réflexion, il envoie son poing en plein milieu du visage du Noiraud, juste au dessus de son nez. Celui-ci a un mouvement de recule, mais le poing s'arrête avant même d'avoir rencontré sa cible. Monsieur Damis relâche brusquement son petit soumis puis fait mine de s'en aller sans même nous adresser un regard.
Invité- Invité
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Non, parce que là, vraiment, ça fait mal. Et pas juste à mon cuir chevelu. J’ai mal à mon orgueil. Sauf que je suis impuissant. Pas la peine de faire une autre tentative ; la prochaine fois, il va me tuer.
La masse suante et ensanglantée qu’est Gregory Damis me contourne pour finir par repousser ma banquette avec son pied - il est sacrément fort, tiens - pour se faire l’espace suffisant à se poster entre moi et la table, me maintenant toujours la tête arquée vers l’arrière. Je redoute presque d’ouvrir les yeux ; lorsque je le fais, bien que je sois contraint de fixer le plafond, je devine qu’il a fini de plaisanter. Il maugrée un truc que je ne saisis pas, trop préoccupé à évaluer mes chances de survie.
Et encore, c’est rien : il ne m’a même pas encore frappé…
« Gregory, ne dépasse pas les limites, s'il te plaît. »
…bien que son poing, désormais crispé et dressé dans un angle menaçant dangereusement de percuter mon visage, s…
…C’est Al’Than qui vient de parler? Quoi, il vient de se décider à ne pas me laisser crever là, l’autre imbécile?
…Vraiment curieux lorsque, dans une situation de détresse, on peut se rattacher à n’importe quel espoir. Parce que je réalise bientôt qu’au bout du compte, c’est pas ce type qui a l’air d’un gamin à côté Damis qui va changer quoi que ce soit à mon sort. Quel abruti autre que moi aurait pu songer d’aller planter une fourchette dans la grosse patte d’un mastodonte? Remarque, c’était sacrément satisfaisant.
« Gregory. Tu le relâch...
- Ah, la ferme, Al'Than! »
Mais n’empêche. C’est aberrant. Y’a pas un seul crétin à cette table qui pense à se démener, personne qui ose même passer une remarque. Silence de mort. Décidément, je dois être tombé sur le pire type qui soit.
...Silence, disais-je. Je serre les dents – de douleur, en premier lieu – prêt à recevoir son poing en pleine tronche à tout moment.
« Mais Gregory, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? »
Je ne le vois pas, mais son changement d’attitude vient me clouer une autre brûlure d’estomac. Il va pas l’encourager en plus? C’était quoi, l’idée? Me donner un dernier espoir avant que je rende mon dernier souffle, puis me le retirer au dernier moment? Ce type est pas bien, lui non plus! Je peux pas croire qu…
…!!
[Traduction : j’évite un gros poing en pleine figure, et ce de justesse.]
Renversement de situation. Damis me colle presque son poing sur le nez – je ne croyais pas être du genre à avoir des réflexes – puis me relâche avec une poussée qui menace de me faire tomber par terre. Il crache au sol, comme pour marquer sa défaite, puis fout le camp sans un mot ni regard pour ses pairs. Sous le choc, je remarque à peine les quelques ahuris qui, tout aussi ébranlés que moi, se lèvent d’un bon et partent à sa suite.
Faisant fi de tous les regards posés sur ma personne, je passe une main tremblante à travers mes cheveux, massant mon fond de tête endolori. Je relâche ma mâchoire, ayant tellement serré les dents que j’en éprouve une sensation douloureuse ainsi qu’un goût de sang. Je prends appui contre la table, sur mes deux coudes, les paumes de mes mains appuyées contre mes paupières. Mes larmes de fureur passeront ainsi inaperçues.
Malgré toute cette histoire, j’ai du mal à y croire : je suis intact.
Je reprends : j’ai du mal à y croire ; j’écarte une main de mon visage pour voir Al’Than qui a le culot de venir prendre place sur le siège, assis à cheval sur le banc, à côté de moi. Il soupire. L’autre type qui l’accompagnait, jusqu’ici silencieux, s’installe à ma droite, bien à son aise. Et puis ils se mettent à papoter, toujours comme si je n’existais pas.
« Nous avons encore, une fois de plus, la preuve que le choix de tes fréquentations laisse sérieusement à désirer, mon cher Al’Than.
- Oh, c’est vrai? Et moi qui te considérais comme une perle rare. Je suis navré que tu aies aussi peu d’estime pour notre amitié.
- Allons donc, ne m’insulte pas. Je ne suis pas un lâche, voilà la différence. Dans le cas de Damis, toutefois…
- Je sais, Khyle. » Il soupire à nouveau, cette vois avec un regret apparent. « Je sais. Mais, ne te tracasse pas. Les choses vont bientôt changer. »
Et moi, dans tout ça? Eh bien… Je me replie sur moi-même, comme d’habitude. Parce que j’y comprends fichtrement rien. Et que je n’ai plus envie de réfléchir.
Je tente de faire le vide dans ma tête. Mais je sens un regard posé sur moi. Un en particulier, qui me fait froid dans le dos.
La masse suante et ensanglantée qu’est Gregory Damis me contourne pour finir par repousser ma banquette avec son pied - il est sacrément fort, tiens - pour se faire l’espace suffisant à se poster entre moi et la table, me maintenant toujours la tête arquée vers l’arrière. Je redoute presque d’ouvrir les yeux ; lorsque je le fais, bien que je sois contraint de fixer le plafond, je devine qu’il a fini de plaisanter. Il maugrée un truc que je ne saisis pas, trop préoccupé à évaluer mes chances de survie.
Et encore, c’est rien : il ne m’a même pas encore frappé…
« Gregory, ne dépasse pas les limites, s'il te plaît. »
…bien que son poing, désormais crispé et dressé dans un angle menaçant dangereusement de percuter mon visage, s…
…C’est Al’Than qui vient de parler? Quoi, il vient de se décider à ne pas me laisser crever là, l’autre imbécile?
…Vraiment curieux lorsque, dans une situation de détresse, on peut se rattacher à n’importe quel espoir. Parce que je réalise bientôt qu’au bout du compte, c’est pas ce type qui a l’air d’un gamin à côté Damis qui va changer quoi que ce soit à mon sort. Quel abruti autre que moi aurait pu songer d’aller planter une fourchette dans la grosse patte d’un mastodonte? Remarque, c’était sacrément satisfaisant.
« Gregory. Tu le relâch...
- Ah, la ferme, Al'Than! »
Mais n’empêche. C’est aberrant. Y’a pas un seul crétin à cette table qui pense à se démener, personne qui ose même passer une remarque. Silence de mort. Décidément, je dois être tombé sur le pire type qui soit.
...Silence, disais-je. Je serre les dents – de douleur, en premier lieu – prêt à recevoir son poing en pleine tronche à tout moment.
« Mais Gregory, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? »
Je ne le vois pas, mais son changement d’attitude vient me clouer une autre brûlure d’estomac. Il va pas l’encourager en plus? C’était quoi, l’idée? Me donner un dernier espoir avant que je rende mon dernier souffle, puis me le retirer au dernier moment? Ce type est pas bien, lui non plus! Je peux pas croire qu…
…!!
[Traduction : j’évite un gros poing en pleine figure, et ce de justesse.]
Renversement de situation. Damis me colle presque son poing sur le nez – je ne croyais pas être du genre à avoir des réflexes – puis me relâche avec une poussée qui menace de me faire tomber par terre. Il crache au sol, comme pour marquer sa défaite, puis fout le camp sans un mot ni regard pour ses pairs. Sous le choc, je remarque à peine les quelques ahuris qui, tout aussi ébranlés que moi, se lèvent d’un bon et partent à sa suite.
Faisant fi de tous les regards posés sur ma personne, je passe une main tremblante à travers mes cheveux, massant mon fond de tête endolori. Je relâche ma mâchoire, ayant tellement serré les dents que j’en éprouve une sensation douloureuse ainsi qu’un goût de sang. Je prends appui contre la table, sur mes deux coudes, les paumes de mes mains appuyées contre mes paupières. Mes larmes de fureur passeront ainsi inaperçues.
Malgré toute cette histoire, j’ai du mal à y croire : je suis intact.
Je reprends : j’ai du mal à y croire ; j’écarte une main de mon visage pour voir Al’Than qui a le culot de venir prendre place sur le siège, assis à cheval sur le banc, à côté de moi. Il soupire. L’autre type qui l’accompagnait, jusqu’ici silencieux, s’installe à ma droite, bien à son aise. Et puis ils se mettent à papoter, toujours comme si je n’existais pas.
« Nous avons encore, une fois de plus, la preuve que le choix de tes fréquentations laisse sérieusement à désirer, mon cher Al’Than.
- Oh, c’est vrai? Et moi qui te considérais comme une perle rare. Je suis navré que tu aies aussi peu d’estime pour notre amitié.
- Allons donc, ne m’insulte pas. Je ne suis pas un lâche, voilà la différence. Dans le cas de Damis, toutefois…
- Je sais, Khyle. » Il soupire à nouveau, cette vois avec un regret apparent. « Je sais. Mais, ne te tracasse pas. Les choses vont bientôt changer. »
Et moi, dans tout ça? Eh bien… Je me replie sur moi-même, comme d’habitude. Parce que j’y comprends fichtrement rien. Et que je n’ai plus envie de réfléchir.
Je tente de faire le vide dans ma tête. Mais je sens un regard posé sur moi. Un en particulier, qui me fait froid dans le dos.
Dernière édition par le Mar 18 Déc - 14:04, édité 2 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Le coude posé sur la table, ma tête appuyée contre le revers de ma main, j'observe attentivement le Noiraud qui évite désespérément mon regard. Pauvre créature, il doit être encore sous le choc de l'évènement. À le voir se rembrunir ainsi, je ne doute pas un instant que cette expérience lui ait été difficile… enfin. Tout le monde fini par vivre des situations compromettantes.
Encore chanceux pour lui qu'aucun enseignant n'ait passé dans les alentours au moment précis où il faisait son assaut à la fourchette. Enfin, peut importe. Cela apprendra à ce cher Gregory à bien se comporter en présence d'autrui…ou à attirer encore plus d'ennuis au jeune Noiraud – les deux hypothèses étant toute deux très plausibles.
"Navré, je soupire à son intention. J'en ai complètement oublié le sens des convenances avec toute cette agitation."
Les cheveux dissimulant son visage, le dos courbé comme un vautour, il évite de prononcer ne serais-ce un oui ou un non. Khyle détourne le regard avec découragement.
"Je suis Al'Than et voici Khyle, je dis tout en levant une main pour désigner mon vieux compagnon. Je tenais en partit à m'excuser pour tout le trouble que Gregory t'a causé…j'espère qu'il ne t'a pas trop secoué."
Aucune réponse et je dois dire que je n'en suis pas surpris. Le Noiraud ne bronche pas, rien. On dirait presque qu'il ne respire pas et on pourrait très bien le confondre avec une statue moderne, peinte avec soin – si l'on s'efforce un peu, je vous jure que l'on peut presque qu'y croire.
Je passe une jambe par-dessus le banc de manière à pouvoir accoter mes deux coudes ainsi que mon dos contre la table de bois, toujours recouverte de son somptueux repas…ainsi qu'une coulisse de soya.
"Quel est ton nom ?" je lui demande, un petit sourire aux coins de mes lèvres.
Aucune réponse.
"Mon pauvre Al'Than, tu gaspilles ta salive on dirait", me dit désespérément mon vieil ami.
Mon pauvre Khyle…tu étais en tout point pareille à ce jeune homme lorsque l'on s'est connu, ne t'en rappelles-tu donc pas ? Il ne suffit que de patience et de temps, je ne vois pas pourquoi avec lui ce serait différent. Tout le monde est ainsi. Mais, je dois admettre qu'il a quelque chose de particulier. Ce qu'il dégage…c'est étrange. Mais tout est du pareil au même. Ça ne fait aucune différence,
"N'est-ce pas ?"
À ces mots, je retourne mon regard vers le Noiraud –et ce au bon moment, car il m'observe tranquillement du coin de l'œil. Étonnement, son regard reste plus longtemps accroché au mien, ou le mien au sien, qu'à l'habitude… Je dirais, une fraction de seconde de plus ? Mais c'est assez long, lorsque l'on est attentif, pour observer profondément l'être de quelqu'un. Puis, encore le silence. Je détourne mon regard et vais le poser en arrière, vers la table des Ravenclaws. Gregory est assis à ma place et discute avec Loïk. Tout deux nous regarde. Mais je n'en ai que faire. On se querellera sans doute plus tard au sujet du mal entendu…
Je me retourne sur mon siège pour être finalement face à la table. Les yeux du Noiraud fixent le vide, apparemment absent de toute action. À l'autre bout, Gregory lui fait des menaces de mort à l'aide de signes très connus. Un voulant dire : Je t'envoie promener, à la manière gracieuse des Italiens, puis un autre exprimant son pressant besoin de lui faire la peau…
La peau, oui, comme s'il avait vraiment réussis à faire une simple égratignure au Noiraud. Et ce n'est pas qu'il n'avait pas l'occasion. Je me demande ce qui l'a bien retenu.
Je souris malgré moi. Et observe Khyle qui baille derrière une de ses mains.
"Tu ne parles pas beaucoup, hm ? je dis à mon voisin.
- Je te l'avais pourtant bien dit, Al'Than, me reproche Khyle, qui fond de fatigue sur son banc. "
Simplement voilà, je ne suis pas du genre à écouter les dires des autres. Le silence commence à me tuer, d'autant plus que ce jeunot commence à me fatiguer. Pas même un seul son est sorti de sa gorge depuis notre arrivée [ou presque]. Je peux bien comprendre que nous soyons des étrangers à ses yeux. N'empêche, il aurait pu simplement dire un "Hm" ou, encore, si ce n'était pas trop compliqué, un "je m'appelle…"
Je regarde vers la table de Damis, qui me fixe et me défie du regard. Je soupire. Je prends une assiette jusque là inutilisée et me sers un pain à l'ail, encore chaud et moelleux.
"Tu sais, O'Dwyer, le truc avec Gregory c'est de le mettre au défi. Pardonne-moi si je lui ai proposé de te démolir la figure, mais tu comprendras alors que ce n'était pas envers et contre toi que je disais cela…
Aussi, vraiment désolé pour l'incident du train."
Encore chanceux pour lui qu'aucun enseignant n'ait passé dans les alentours au moment précis où il faisait son assaut à la fourchette. Enfin, peut importe. Cela apprendra à ce cher Gregory à bien se comporter en présence d'autrui…ou à attirer encore plus d'ennuis au jeune Noiraud – les deux hypothèses étant toute deux très plausibles.
"Navré, je soupire à son intention. J'en ai complètement oublié le sens des convenances avec toute cette agitation."
Les cheveux dissimulant son visage, le dos courbé comme un vautour, il évite de prononcer ne serais-ce un oui ou un non. Khyle détourne le regard avec découragement.
"Je suis Al'Than et voici Khyle, je dis tout en levant une main pour désigner mon vieux compagnon. Je tenais en partit à m'excuser pour tout le trouble que Gregory t'a causé…j'espère qu'il ne t'a pas trop secoué."
Aucune réponse et je dois dire que je n'en suis pas surpris. Le Noiraud ne bronche pas, rien. On dirait presque qu'il ne respire pas et on pourrait très bien le confondre avec une statue moderne, peinte avec soin – si l'on s'efforce un peu, je vous jure que l'on peut presque qu'y croire.
Je passe une jambe par-dessus le banc de manière à pouvoir accoter mes deux coudes ainsi que mon dos contre la table de bois, toujours recouverte de son somptueux repas…ainsi qu'une coulisse de soya.
"Quel est ton nom ?" je lui demande, un petit sourire aux coins de mes lèvres.
Aucune réponse.
"Mon pauvre Al'Than, tu gaspilles ta salive on dirait", me dit désespérément mon vieil ami.
Mon pauvre Khyle…tu étais en tout point pareille à ce jeune homme lorsque l'on s'est connu, ne t'en rappelles-tu donc pas ? Il ne suffit que de patience et de temps, je ne vois pas pourquoi avec lui ce serait différent. Tout le monde est ainsi. Mais, je dois admettre qu'il a quelque chose de particulier. Ce qu'il dégage…c'est étrange. Mais tout est du pareil au même. Ça ne fait aucune différence,
"N'est-ce pas ?"
À ces mots, je retourne mon regard vers le Noiraud –et ce au bon moment, car il m'observe tranquillement du coin de l'œil. Étonnement, son regard reste plus longtemps accroché au mien, ou le mien au sien, qu'à l'habitude… Je dirais, une fraction de seconde de plus ? Mais c'est assez long, lorsque l'on est attentif, pour observer profondément l'être de quelqu'un. Puis, encore le silence. Je détourne mon regard et vais le poser en arrière, vers la table des Ravenclaws. Gregory est assis à ma place et discute avec Loïk. Tout deux nous regarde. Mais je n'en ai que faire. On se querellera sans doute plus tard au sujet du mal entendu…
Je me retourne sur mon siège pour être finalement face à la table. Les yeux du Noiraud fixent le vide, apparemment absent de toute action. À l'autre bout, Gregory lui fait des menaces de mort à l'aide de signes très connus. Un voulant dire : Je t'envoie promener, à la manière gracieuse des Italiens, puis un autre exprimant son pressant besoin de lui faire la peau…
La peau, oui, comme s'il avait vraiment réussis à faire une simple égratignure au Noiraud. Et ce n'est pas qu'il n'avait pas l'occasion. Je me demande ce qui l'a bien retenu.
Je souris malgré moi. Et observe Khyle qui baille derrière une de ses mains.
"Tu ne parles pas beaucoup, hm ? je dis à mon voisin.
- Je te l'avais pourtant bien dit, Al'Than, me reproche Khyle, qui fond de fatigue sur son banc. "
Simplement voilà, je ne suis pas du genre à écouter les dires des autres. Le silence commence à me tuer, d'autant plus que ce jeunot commence à me fatiguer. Pas même un seul son est sorti de sa gorge depuis notre arrivée [ou presque]. Je peux bien comprendre que nous soyons des étrangers à ses yeux. N'empêche, il aurait pu simplement dire un "Hm" ou, encore, si ce n'était pas trop compliqué, un "je m'appelle…"
Je regarde vers la table de Damis, qui me fixe et me défie du regard. Je soupire. Je prends une assiette jusque là inutilisée et me sers un pain à l'ail, encore chaud et moelleux.
"Tu sais, O'Dwyer, le truc avec Gregory c'est de le mettre au défi. Pardonne-moi si je lui ai proposé de te démolir la figure, mais tu comprendras alors que ce n'était pas envers et contre toi que je disais cela…
Aussi, vraiment désolé pour l'incident du train."
Invité- Invité
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Le « sens des convenances ». Ha ha. Non, vraiment, il arrive presque à me faire rire, celui-là. Ces deux types empestent le snob à plein nez. Ça me répugne. Et le voilà en plus qui s’embarrasse de présentations, alors que j’affiche clairement que j’ai tellement rien à foutre de leur existence dans ce bas monde. Je ne sais pas trop ce qui me retient de lui rire au nez…
« Quel est ton nom? »
…Je ne sais vraiment pas ce qui me retient de lui rire au nez. Il se paie ma tête, lui autant que tous les autres. Tiens, d’ailleurs, les Slytherin se font curieusement silencieux, depuis un moment. Ce type dégage quelque chose de malsain. Il impose le silence et le malaise, c’est…plutôt impressionnant, je dois le reconnaître.
« Mon pauvre Al'Than, tu gaspilles ta salive, on dirait. » La sainte salive d’Al’Than le terrible, ma foi! je suis privilégié. Mais, en toute honnêteté, je n’en ai tellement rien à faire.
J’attends de voir la réaction de ce dernier. J’espère qu’il aura tôt fait de constater que je ne lui manifeste aucun intérêt, qu’il se tannera et foutra le camp, rejoindre son bon vieux Damis qui, pour sa part, est allé se rabattre chez les Ravenclaw – sans doute pour y solliciter l’aide de son crétin de compagnon, parce qu’il est pas foutu de passer outre la volonté du grand Al’Than. Cette histoire tourne au ridicule.
Et je suis pris sur le fait, parce que son regard croise le mien et le soutient contre mon gré on ne peut plus longtemps que je l’aurais souhaité. Pour tout dire, c’est assez troublant. Puis il se détourne. Je suis libéré. Et j’ai des sueurs froides.
Ce type a décidément quelque chose de… foutrement perturbant.
« Tu ne parles pas beaucoup, hm? »
Cette fois, je ne trouve pas le courage ni la volonté d’effectuer ne serait-ce qu'un quart de demi tour sur ma gauche, afin de vérifier si cette remarque s’adresse à moi ou bien à son camarade. Ce dernier passe à son tour un commentaire qui finit par me convaincre que je suis celui à qui on reproche le silence. Eh bien, j’en suis tout spécialement ravi, et j’espère faire durer son calvaire aussi longtemps que possible.
Étrange comment je peux éprouver autant de mépris pour le seul opposant qui m’ait manifesté ne serait-ce qu’un tout petit peu de compassion. Sans doute est-ce dû au fait qu’il prenne le plus grand des plaisirs à entretenir ce malaise entre nous…
« Tu sais, O'Dwyer, le truc avec Gregory… »
…surtout parce qu’il tente désespérément de m’impliquer dans une conversation tout en sachant qu’il va contre ma volonté. Ça m’emmerde royalement, pour tout vous dire.
« …Aussi, vraiment désolé pour l'incident du train. »
À peine a-t-il achevé sa phrase que je prends l’initiative de me remettre sur mes jambes encore tremblantes. Ce type me stresse à un point tel que c’en est insoutenable.
Je m’éclaircis discrètement la voix.
« Tu sais », que je lui balance, sans trop élever la voix, tout en prenant grand soin de remettre mes ustensiles à leur endroit respectif. Je ne lui fais pas face, sans pour autant lui tourner le dos ; je me contente de contempler les restants de mon repas. Je m’efforce de me faire aussi méprisant que possible, tout en conservant le peu de modestie dont je dispose encore. « Ce n’était vraiment pas la peine, Al’Than. De tenter de m’embarquer dans ton manège. Je ne suis pas…» Hésitation. « ...un abruti.»
Et vlan! je viens de rater ma dernière (et seule et unique) réplique. Pourquoi cette hésitation? Bah, je n’ai jamais été tellement doué pour le théâtre…
…Non, à vrai dire, c’est parce que je remarque Damis et Ray qui se redressent promptement au moment-même où je me décide à passer une deuxième jambe par dessus la banquette. Ma sortie de scène vient de tomber à l’eau. Parce que je m’immobilise aussitôt.
Et que je regrette curieusement, tout d’un coup, de m’être à nouveau conduit… comme un abruti.
« Quel est ton nom? »
…Je ne sais vraiment pas ce qui me retient de lui rire au nez. Il se paie ma tête, lui autant que tous les autres. Tiens, d’ailleurs, les Slytherin se font curieusement silencieux, depuis un moment. Ce type dégage quelque chose de malsain. Il impose le silence et le malaise, c’est…plutôt impressionnant, je dois le reconnaître.
« Mon pauvre Al'Than, tu gaspilles ta salive, on dirait. » La sainte salive d’Al’Than le terrible, ma foi! je suis privilégié. Mais, en toute honnêteté, je n’en ai tellement rien à faire.
J’attends de voir la réaction de ce dernier. J’espère qu’il aura tôt fait de constater que je ne lui manifeste aucun intérêt, qu’il se tannera et foutra le camp, rejoindre son bon vieux Damis qui, pour sa part, est allé se rabattre chez les Ravenclaw – sans doute pour y solliciter l’aide de son crétin de compagnon, parce qu’il est pas foutu de passer outre la volonté du grand Al’Than. Cette histoire tourne au ridicule.
Et je suis pris sur le fait, parce que son regard croise le mien et le soutient contre mon gré on ne peut plus longtemps que je l’aurais souhaité. Pour tout dire, c’est assez troublant. Puis il se détourne. Je suis libéré. Et j’ai des sueurs froides.
Ce type a décidément quelque chose de… foutrement perturbant.
« Tu ne parles pas beaucoup, hm? »
Cette fois, je ne trouve pas le courage ni la volonté d’effectuer ne serait-ce qu'un quart de demi tour sur ma gauche, afin de vérifier si cette remarque s’adresse à moi ou bien à son camarade. Ce dernier passe à son tour un commentaire qui finit par me convaincre que je suis celui à qui on reproche le silence. Eh bien, j’en suis tout spécialement ravi, et j’espère faire durer son calvaire aussi longtemps que possible.
Étrange comment je peux éprouver autant de mépris pour le seul opposant qui m’ait manifesté ne serait-ce qu’un tout petit peu de compassion. Sans doute est-ce dû au fait qu’il prenne le plus grand des plaisirs à entretenir ce malaise entre nous…
« Tu sais, O'Dwyer, le truc avec Gregory… »
…surtout parce qu’il tente désespérément de m’impliquer dans une conversation tout en sachant qu’il va contre ma volonté. Ça m’emmerde royalement, pour tout vous dire.
« …Aussi, vraiment désolé pour l'incident du train. »
À peine a-t-il achevé sa phrase que je prends l’initiative de me remettre sur mes jambes encore tremblantes. Ce type me stresse à un point tel que c’en est insoutenable.
Je m’éclaircis discrètement la voix.
« Tu sais », que je lui balance, sans trop élever la voix, tout en prenant grand soin de remettre mes ustensiles à leur endroit respectif. Je ne lui fais pas face, sans pour autant lui tourner le dos ; je me contente de contempler les restants de mon repas. Je m’efforce de me faire aussi méprisant que possible, tout en conservant le peu de modestie dont je dispose encore. « Ce n’était vraiment pas la peine, Al’Than. De tenter de m’embarquer dans ton manège. Je ne suis pas…» Hésitation. « ...un abruti.»
Et vlan! je viens de rater ma dernière (et seule et unique) réplique. Pourquoi cette hésitation? Bah, je n’ai jamais été tellement doué pour le théâtre…
…Non, à vrai dire, c’est parce que je remarque Damis et Ray qui se redressent promptement au moment-même où je me décide à passer une deuxième jambe par dessus la banquette. Ma sortie de scène vient de tomber à l’eau. Parce que je m’immobilise aussitôt.
Et que je regrette curieusement, tout d’un coup, de m’être à nouveau conduit… comme un abruti.
Dernière édition par le Mer 26 Sep - 22:48, édité 3 fois
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
J'observe le Noiraud avec attention. Je n'ai pas manqué un seul détail de ce qu'il vient de se passé. …et je ris discrètement de bon cœur de la situation. Le pauvre, encore pris avec ces deux sangsues ! Ce n'est vraiment pas sa journée. Un sourire en coin, je me retourne fasse à O'Dwyer, le fixant du regard –bien que lui ne me regarde aucunement.
"Un abruti, dis-tu ? Je n'aurais jamais osé te traiter de la sorte, je lui répond d'une voix tout à fait sérieuse et sincère."
En arrière de lui, Khyle à presque la bouche grand ouverte. Que dire, il a l'air stupéfait de l'entendre parler. Il est vrai que sa première phrase n'était pas des plus agréables, mais il ne faut pas le prendre personnel, ni avec un esprit négatif.
Au contraire .
Il m'a parlé…n'est-ce pas ce que je voulais, après tout ? Et c'est un bon début à tout. J'espère simplement qu'il ne m'identifiera pas comme étant un de ces pauvres idiots, Gregory et Loïk. À vrai dire, ce sont eux les véritables abrutis… quoi qu'ils se démontrent être d'une grande utilité.
Je souris à cette pensé et regarde encore une fois le Noiraud, toujours figé. M'a-t-il simplement entendu ? Surement, quelle question… Je retourne mon regard vers Damis et Ray. Le premier se tien debout, point contre la table et penché vers l'avant, vers nous, comme prêt à nous sauter dessus. Tandis que l'autre se rassoit, se relève, se rassoit…Hésitant sur les mouvements du Noiraud.
Khyle se lève, contourne le petit O'Dwyer et viens se tenir à mes côtés. Je soupire légèrement puis me lève à mon tour. Je me libère du banc de bois, puis me passe lentement une main dans les cheveux, prend bien le temps de mettre mes mains dans mes poches pour ensuite prendre conseil auprès de mon vieil ami.
"Khyle ?
-Hm ?
-Que dirais-tu d'aller faire un tour, question de se délier les jambes ?"
Il prend un moment pour réfléchir, jouant avec une balle imaginaire au sol, avec ses pieds. Je tourne ma tête vers le Noiraud, qui lui maintient toujours sa position fixe. Simplement là, il me jette un regard accusateur, presque meurtrier.
"Tu es le bienvenu si jamais il te plaît de te joindre à nous."
Je lui souris légèrement, effectuant une mini courbette de la tête en signe de "bonjour" ou encore (plutôt) en remerciement pour avoir fait sa connaissance. Suivit de Khyle, je m'engage dans l'allée, le pas lourd et las, déjà perdu dans mes pensés. D'ailleurs, je n'écoute déjà plus se qu'il me raconte...
"Al'Than, vraiment, tu m'impressionnes. Je…"
Ce garçon…O'Dwyer…Il n'est pas ce qu'il semble être. Il est plus que cela. Ce qu'il dégage est complètement différent de ce que les autres dégagent. Tout le monde se démarque à sa façon, serte. Mais il y a plus chez lui.
Dans une de mes poches se trouve un Gallion que je fais tranquillement, mais nerveusement, tourner entre mes doigts. Habitude fâcheuse que j'ai prise.
Mais pour en revenir à ce type… Je suis curieux et impatient de découvrir ce qui fait sa particularité. Il n'a pas de caractéristique apparente sur lui qui expliquerait le tout (mis a part son teint très pâle, qui peut être excusé de plusieurs façons). Non plus dans sa manière d'agir et d'être…enfin. Peut-être me suis-je trompé à son sujet...
"…or ce n'est pas du tout ce que j'en pense.
-Hm, moi non plus Khyle. "
Derrière moi, un bruit de pas précipité attire mon attention –ainsi que celle de mon vieil ami. Je souris bêtement, une fois de plus, tandis que l'attitude de mon collègue s'avère être plus surprise que d'autre chose.
"Un abruti, dis-tu ? Je n'aurais jamais osé te traiter de la sorte, je lui répond d'une voix tout à fait sérieuse et sincère."
En arrière de lui, Khyle à presque la bouche grand ouverte. Que dire, il a l'air stupéfait de l'entendre parler. Il est vrai que sa première phrase n'était pas des plus agréables, mais il ne faut pas le prendre personnel, ni avec un esprit négatif.
Au contraire .
Il m'a parlé…n'est-ce pas ce que je voulais, après tout ? Et c'est un bon début à tout. J'espère simplement qu'il ne m'identifiera pas comme étant un de ces pauvres idiots, Gregory et Loïk. À vrai dire, ce sont eux les véritables abrutis… quoi qu'ils se démontrent être d'une grande utilité.
Je souris à cette pensé et regarde encore une fois le Noiraud, toujours figé. M'a-t-il simplement entendu ? Surement, quelle question… Je retourne mon regard vers Damis et Ray. Le premier se tien debout, point contre la table et penché vers l'avant, vers nous, comme prêt à nous sauter dessus. Tandis que l'autre se rassoit, se relève, se rassoit…Hésitant sur les mouvements du Noiraud.
Khyle se lève, contourne le petit O'Dwyer et viens se tenir à mes côtés. Je soupire légèrement puis me lève à mon tour. Je me libère du banc de bois, puis me passe lentement une main dans les cheveux, prend bien le temps de mettre mes mains dans mes poches pour ensuite prendre conseil auprès de mon vieil ami.
"Khyle ?
-Hm ?
-Que dirais-tu d'aller faire un tour, question de se délier les jambes ?"
Il prend un moment pour réfléchir, jouant avec une balle imaginaire au sol, avec ses pieds. Je tourne ma tête vers le Noiraud, qui lui maintient toujours sa position fixe. Simplement là, il me jette un regard accusateur, presque meurtrier.
"Tu es le bienvenu si jamais il te plaît de te joindre à nous."
Je lui souris légèrement, effectuant une mini courbette de la tête en signe de "bonjour" ou encore (plutôt) en remerciement pour avoir fait sa connaissance. Suivit de Khyle, je m'engage dans l'allée, le pas lourd et las, déjà perdu dans mes pensés. D'ailleurs, je n'écoute déjà plus se qu'il me raconte...
"Al'Than, vraiment, tu m'impressionnes. Je…"
Ce garçon…O'Dwyer…Il n'est pas ce qu'il semble être. Il est plus que cela. Ce qu'il dégage est complètement différent de ce que les autres dégagent. Tout le monde se démarque à sa façon, serte. Mais il y a plus chez lui.
Dans une de mes poches se trouve un Gallion que je fais tranquillement, mais nerveusement, tourner entre mes doigts. Habitude fâcheuse que j'ai prise.
Mais pour en revenir à ce type… Je suis curieux et impatient de découvrir ce qui fait sa particularité. Il n'a pas de caractéristique apparente sur lui qui expliquerait le tout (mis a part son teint très pâle, qui peut être excusé de plusieurs façons). Non plus dans sa manière d'agir et d'être…enfin. Peut-être me suis-je trompé à son sujet...
"…or ce n'est pas du tout ce que j'en pense.
-Hm, moi non plus Khyle. "
Derrière moi, un bruit de pas précipité attire mon attention –ainsi que celle de mon vieil ami. Je souris bêtement, une fois de plus, tandis que l'attitude de mon collègue s'avère être plus surprise que d'autre chose.
Invité- Invité
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
« Que dirais-tu d'aller faire un tour, question de se délier les jambes ? »
Ha ha… Il plaisante, là. N’est-ce pas, qu’il pl…?
Il s’étire le cou juste assez pour solliciter mon regard, que je m’évertue de garder fixe sur… qui que ce soit d’autre. Et mes tripes s’entortillent entre elles rien qu’à savoir ces regards posés sur moi – Damis et Ray ; l’autre et… Al’Than.
« Tu es le bienvenu, si jamais il te plaît de te joindre à nous. »
Non… NON! Stop! Où est-ce que vous allez?
Y’a mon cœur qui fait trois tours, là. Ils sont en train de m’abandonner. Maintenant! C’est tellement… injuste. Pourquoi ça? Alors quoi, vous croyez que j’ai le choix, bien sûr, de le suivre ou non? …Mais très certainement, que j’ai le choix! Je vais quand même pas m’abaisser à suivre ce type. N’importe quoi.
Tandis qu’ils font mine de s’éloigner, je vais retrouver mon banc, plein d’orgueil. J’en pousse presque un grognement de frustration. Je ne me retourne qu’à demi vers la table, idée de garder un œil sur…
Merlin.
…sur Damis. Qui, en réalité, n’est plus à la table des Ravenclaw. Il est au beau milieu de l’allée séparant nos deux tables. Et c’est à première vue dans ma direction qu’il s’est engagé. Il a vraiment un sourire idiot. Et jaune. Mais c’est pas très important, en fait.
Parce que, d’un côté, les deux ahuris qui reviennent me cogner. Dans la direction opposée : Al’Than et l’autre type qui traînent le pas et qui papotent. Dans un cas comme dans l’autre, je n’ai pas la possibilité de rester seul. D’accepter de rejoindre Al’Than serait comme de lui céder la victoire ; d’accepter de… rester planté là à attendre de me faire casser les jambes est également, en quelque sorte, une autre façon de déclarer forfait. Or, dans ce cas-ci… c’est pas bon pour moi.
…Et sachez que c’est seulement parce que j’ai besoin de faire un usage quotidien de mes deux jambes que je rattrape Al’Than à toute vitesse – avec tout l’empressement dont je suis capable de faire preuve, du moins. Il ne tarde surtout pas de le remarquer, d’ailleurs.
« Khyle, nous avons de la compagnie! » qu’il rigole, avec un coup d’œil par-dessus son épaule. Je préfère me persuader que le clin d’œil qu’il vient de m’adresser n’est que le fruit de mon imagination. « Je sens que tu n’as pas fini de m’étonner, mon cher O’Dwyer. »
Ah, parce qu’en plus, ça te fait marrer, hein?
Ils ont ralenti le rythme de leur marche, sans doute dans l’espoir que je les rattrape ; je m’obstine à garder mes distances. Nous nous engageons de ce pas en direction du couloir, ces derniers choisissant manifestement de se diriger vers le hall. Un silence s’impose, un moment ; j’entends, malgré mon effort dans le but de les ignorer, les remarques désobligeantes que passent les deux crétins qui se sont de toute évidence décidés à me suivre où que j’aille.
« Au fait », s’avance Al’Than, sur un ton ou je décèle une certaine distraction dans son faux enthousiasme. Il n’a l’air qu’à demi présent. « Tu ne m’as toujours pas dit quel était ton prénom. »
…Il faut croire que je lui dois au moins ça.
« Mh, j…
- O’Dwyer, hé! EDMUND O’DWYER! Retourne-toi, la garce, c’est un ordre! »
Voilà, les présentations ne sont plus de mise.
Alors, l’autre, Khyle de son prénom, se fige de surprise, tellement qu’il en suspend presque son geste, son pied refusant comme d’aller toucher le sol. Al’Than se retourne lentement. Il ne me regarde même pas. Il a perdu son sourire. Et je voudrais disparaître, là, maintenant, tout de suite, pour tout l’or du monde.
« Fais surtout pas attention à nous, Al’Than! » lance Damis, dont la distance nous séparant diminue dangereusement trop.
Je ne me retourne pas. Je me contente de… ravaler de travers. Décidément, rien à faire : je n’y échapperai pas. Je ne lui échapperai pas. Et je sens bientôt les vibrations de la voix de Damis, qui ne doit être qu’à deux ou trois mètres derrière nous, actuellement. Je serre la mâchoire. Une bouffée de chaleur me monte à la tête.
Je ne veux pas y repasser. Pas encore, pas aujourd’hui.
« Allez, quoi! recommence le même nigaud. On veut juste glisser deux ou trois mots à notre copain, y’a pas de mal!...
- Comment? le reprend calmement Al’Than, bien que je le sente un peu plus impatient que lors de leur premier entretien. Votre copain, c’est bien ce que tu dis? »
Mes yeux se relèvent instantanément sur lui. Un sourire – forcé – se dessine sur son visage, et il a un petit rire silencieux. Juste assez pour secouer ses épaules. Juste assez pour que j’entende Damis grogner derrière moi, comme pour le barber.
Puis, des pas derrière moi. J’ignore ce qui m’immobilise, j’ignore pourquoi mes pieds refusent de répondre à mes commandes. Probablement parce que Damis vient de se planter derrière moi. Avec sa main qu’il pose non sans brusquerie sur ma taille. Je plisse les yeux de douleur – mentale. Ou physique. Je ne sais plus.
« Ouais, réplique enfin Damis sur un air de défi. Notre bon copain à nous, que c’est. »
Il y a un silence, un très long silence. Je l’entends qui respire bruyamment, beaucoup trop près de moi. L’autre imbécile de Ray qui ricane bêtement. Mes yeux vont chercher ceux d’Al’Than, regard qu’il refuse obstiénment de m’accorder. Son sourire est fade :
« Bon, allez, ça suffit. Hm?
- Qu’est-ce ‘tu dis, Al’Than? »
C’est à ce moment seulement que le concerné décide de venir à la rencontre de Damis, avec toute la lenteur du monde ainsi qu’un soupir las. Ses mains n’ont toujours pas quitté ses poches, il garde la tête basse. Alors, la grosse main du Slytherin se resserre sur ma taille et il m’attire brusquement à lui, comme s’il craignait que je lui file entre les mains. Je m’étrangle de malaise.
Je n’ai jamais été aussi humilié de toute mon existence.
Ha ha… Il plaisante, là. N’est-ce pas, qu’il pl…?
Il s’étire le cou juste assez pour solliciter mon regard, que je m’évertue de garder fixe sur… qui que ce soit d’autre. Et mes tripes s’entortillent entre elles rien qu’à savoir ces regards posés sur moi – Damis et Ray ; l’autre et… Al’Than.
« Tu es le bienvenu, si jamais il te plaît de te joindre à nous. »
Non… NON! Stop! Où est-ce que vous allez?
Y’a mon cœur qui fait trois tours, là. Ils sont en train de m’abandonner. Maintenant! C’est tellement… injuste. Pourquoi ça? Alors quoi, vous croyez que j’ai le choix, bien sûr, de le suivre ou non? …Mais très certainement, que j’ai le choix! Je vais quand même pas m’abaisser à suivre ce type. N’importe quoi.
Tandis qu’ils font mine de s’éloigner, je vais retrouver mon banc, plein d’orgueil. J’en pousse presque un grognement de frustration. Je ne me retourne qu’à demi vers la table, idée de garder un œil sur…
Merlin.
…sur Damis. Qui, en réalité, n’est plus à la table des Ravenclaw. Il est au beau milieu de l’allée séparant nos deux tables. Et c’est à première vue dans ma direction qu’il s’est engagé. Il a vraiment un sourire idiot. Et jaune. Mais c’est pas très important, en fait.
Parce que, d’un côté, les deux ahuris qui reviennent me cogner. Dans la direction opposée : Al’Than et l’autre type qui traînent le pas et qui papotent. Dans un cas comme dans l’autre, je n’ai pas la possibilité de rester seul. D’accepter de rejoindre Al’Than serait comme de lui céder la victoire ; d’accepter de… rester planté là à attendre de me faire casser les jambes est également, en quelque sorte, une autre façon de déclarer forfait. Or, dans ce cas-ci… c’est pas bon pour moi.
…Et sachez que c’est seulement parce que j’ai besoin de faire un usage quotidien de mes deux jambes que je rattrape Al’Than à toute vitesse – avec tout l’empressement dont je suis capable de faire preuve, du moins. Il ne tarde surtout pas de le remarquer, d’ailleurs.
« Khyle, nous avons de la compagnie! » qu’il rigole, avec un coup d’œil par-dessus son épaule. Je préfère me persuader que le clin d’œil qu’il vient de m’adresser n’est que le fruit de mon imagination. « Je sens que tu n’as pas fini de m’étonner, mon cher O’Dwyer. »
Ah, parce qu’en plus, ça te fait marrer, hein?
Ils ont ralenti le rythme de leur marche, sans doute dans l’espoir que je les rattrape ; je m’obstine à garder mes distances. Nous nous engageons de ce pas en direction du couloir, ces derniers choisissant manifestement de se diriger vers le hall. Un silence s’impose, un moment ; j’entends, malgré mon effort dans le but de les ignorer, les remarques désobligeantes que passent les deux crétins qui se sont de toute évidence décidés à me suivre où que j’aille.
« Au fait », s’avance Al’Than, sur un ton ou je décèle une certaine distraction dans son faux enthousiasme. Il n’a l’air qu’à demi présent. « Tu ne m’as toujours pas dit quel était ton prénom. »
…Il faut croire que je lui dois au moins ça.
« Mh, j…
- O’Dwyer, hé! EDMUND O’DWYER! Retourne-toi, la garce, c’est un ordre! »
Voilà, les présentations ne sont plus de mise.
Alors, l’autre, Khyle de son prénom, se fige de surprise, tellement qu’il en suspend presque son geste, son pied refusant comme d’aller toucher le sol. Al’Than se retourne lentement. Il ne me regarde même pas. Il a perdu son sourire. Et je voudrais disparaître, là, maintenant, tout de suite, pour tout l’or du monde.
« Fais surtout pas attention à nous, Al’Than! » lance Damis, dont la distance nous séparant diminue dangereusement trop.
Je ne me retourne pas. Je me contente de… ravaler de travers. Décidément, rien à faire : je n’y échapperai pas. Je ne lui échapperai pas. Et je sens bientôt les vibrations de la voix de Damis, qui ne doit être qu’à deux ou trois mètres derrière nous, actuellement. Je serre la mâchoire. Une bouffée de chaleur me monte à la tête.
Je ne veux pas y repasser. Pas encore, pas aujourd’hui.
« Allez, quoi! recommence le même nigaud. On veut juste glisser deux ou trois mots à notre copain, y’a pas de mal!...
- Comment? le reprend calmement Al’Than, bien que je le sente un peu plus impatient que lors de leur premier entretien. Votre copain, c’est bien ce que tu dis? »
Mes yeux se relèvent instantanément sur lui. Un sourire – forcé – se dessine sur son visage, et il a un petit rire silencieux. Juste assez pour secouer ses épaules. Juste assez pour que j’entende Damis grogner derrière moi, comme pour le barber.
Puis, des pas derrière moi. J’ignore ce qui m’immobilise, j’ignore pourquoi mes pieds refusent de répondre à mes commandes. Probablement parce que Damis vient de se planter derrière moi. Avec sa main qu’il pose non sans brusquerie sur ma taille. Je plisse les yeux de douleur – mentale. Ou physique. Je ne sais plus.
« Ouais, réplique enfin Damis sur un air de défi. Notre bon copain à nous, que c’est. »
Il y a un silence, un très long silence. Je l’entends qui respire bruyamment, beaucoup trop près de moi. L’autre imbécile de Ray qui ricane bêtement. Mes yeux vont chercher ceux d’Al’Than, regard qu’il refuse obstiénment de m’accorder. Son sourire est fade :
« Bon, allez, ça suffit. Hm?
- Qu’est-ce ‘tu dis, Al’Than? »
C’est à ce moment seulement que le concerné décide de venir à la rencontre de Damis, avec toute la lenteur du monde ainsi qu’un soupir las. Ses mains n’ont toujours pas quitté ses poches, il garde la tête basse. Alors, la grosse main du Slytherin se resserre sur ma taille et il m’attire brusquement à lui, comme s’il craignait que je lui file entre les mains. Je m’étrangle de malaise.
Je n’ai jamais été aussi humilié de toute mon existence.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
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Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Le salaud. Il ose revenir. Je ne peux pas y croire, et moi qui croyait que ma parole suffisait pour qu'il comprenne. Il semblerait que ce ne soit plus le cas. Que tante t'il de faire, au juste ? Il sait pertinemment qu'il n'a pas les moyens de la jouer dure avec moi. Alors pourquoi s'acharne-t-il encore ? Il est grand temps que je le remette à sa place.
Je me retourne, découragé d'entendre sa grosse voix me casser les oreilles. Je le dévisage à souhait, espérant que mon regarde sera assez pour qu'il s'en aille.
"Fait surtout pas attention à nous, Al’Than !" s'écrit le gorille.
Ah bon ? Ne pas faire attention à vous ? Et comment. Crois-moi, mon cher Damis, s'il m'était possible de ne plus faire attention à ta petite carcasse je le ferais. Mon petit trouble fête favori, j'avais dit je crois, un de ces jours ? Je retire ces paroles. Tu ne mérites même pas ce titre. Pour toute réponse à mon léger regard menacent il insiste de plus belle. Se la coulant douce.
Ray patiente en arrière de lui tel un idiot pur et simple. Comment le décrire…hum, inutile et petit chien de poche. Assistant favori de Damis. C'est lui qui permet à Gregory de continuer ses petits manèges. Il a toujours quelque chose à prouver, celui là, et Loïk est le spectateur parfait. Innocent, encouragent inutilement l'autre perfide.
"Comment? Votre copain, c’est bien ce que tu dis ?"
Je souris jaune à sa remarque, penchant par moment mon visage vers mes pieds pour démontrer mon découragement. Je suis pris de quelque secousse de rires, tout aussi jaune et mauvais que mon sourire. Je croise une autre fois son regard et réussi à le déstabiliser un peu. Ses yeux se porte vers le dos de…qui, déjà ? Ah oui, Edmund. Ou même il va quérir du "courage" vers son petit ami Ray.
"Ouais, me répond vachement Damis, Notre bon copain à nous, que c’est."
Ah, bon...votre copain. J'imagine que cela va avec l'interprétation. Parce que, voyez vous, je qualifierais plus cela d'un souffre douleur ou d'un : je vais vous prouver ce que je suis capable de faire. Je souris encore une fois de découragement, passant une fois, deux fois une main dans mes cheveux. Le silence règle lourdement alors que je scrute Gregory du regard. Puis, tanné de la situation, je baisse la tête vers le sol en un soupir, puis la relève. Le Gallion d'or, qui reposait en ma poche, quitte mes doigts alors que je porte ma main vers mon front, pour le gratter.
"Bon, allez, ça suffit. Hm ?
- Qu’est-ce ‘tu dis, Al’Than ?"
…non mais ce n'est pas vrai ? Il veut que je lui mette le feu aux cheveux, ou quoi ? Vas-y, mon grand. Dis ce que tu veux. Mais dis-toi aussi que l'on récolte ce que l'on sème. Et qui sème le vent récolte la tempête.
Je m'approche lentement vers lui. Au moment où il perçoit mon mouvement, il s'avance d'autant plus pour enlacer O'Dwyer d'un bras (c'est tout juste s'il ne hume pas le parfum de ses cheveux). Je m'arrête à mi-chemin, un regard sur le Noiraud, puis reprend ma route pour en arrivé près de Gregory.
"Ne t'approche pas trop, mon p'tit Noäh. J'ai un otage en ma possession!..."
À ces mots, il reprend son emprise avec plus de force, maintenant le pauvre jeune homme collé contre sa poitrine. Quant à moi, je reste accroché sur les mots qu'il vient de prononcer. Mon petit Noäh. J'en frissonne de dégoût. S'il y a bien quelqu'un par qui je n'ai pas le goût d'entendre mon prénom – ce qui, selon moi, est un manque de respect total - c'est bien lui. Il m'horripile.
Je m'approche encore un peu, puis je lui adresse, de manière presque inaudible :
"Ça suffit, Gregory.
-Oh, mais ne te frustre pas, mon cher. Tu pourrais faire peur à ma gonzesse."
…Tu commences vraiment à me tomber sur les nerfs, mon cher Gregory. Et c'est pourquoi, le pas toujours très calmes, je m'éloigne de lui, tournant le dos à tout ces gens qui font partit de cette grande mascarade. Je lève dans mes mains une baguette et, l'examinant plus attentivement à la lumière des chandelles, je parle comme pour moi-même :
"Bois de vigne… Superbe baguette que tu as là, mon cher… très jolie. Le manche est soigneusement poli et...
- ...Rends-moi ça !"
Le voilà, ce cher Damis, qui croyait avoir le contrôle parfait de la situation, qui lâche son prétendu otage (alias O'Dwyer) pour venir tenter de cueillir entre mes mains ladite baguette.
"Ah…! On joue moins le malin, à ce que je vois." Je lui dis, un sourire en coin, toujours examinant le morceau de bois reposant dans mes mains.
Je me retourne, découragé d'entendre sa grosse voix me casser les oreilles. Je le dévisage à souhait, espérant que mon regarde sera assez pour qu'il s'en aille.
"Fait surtout pas attention à nous, Al’Than !" s'écrit le gorille.
Ah bon ? Ne pas faire attention à vous ? Et comment. Crois-moi, mon cher Damis, s'il m'était possible de ne plus faire attention à ta petite carcasse je le ferais. Mon petit trouble fête favori, j'avais dit je crois, un de ces jours ? Je retire ces paroles. Tu ne mérites même pas ce titre. Pour toute réponse à mon léger regard menacent il insiste de plus belle. Se la coulant douce.
Ray patiente en arrière de lui tel un idiot pur et simple. Comment le décrire…hum, inutile et petit chien de poche. Assistant favori de Damis. C'est lui qui permet à Gregory de continuer ses petits manèges. Il a toujours quelque chose à prouver, celui là, et Loïk est le spectateur parfait. Innocent, encouragent inutilement l'autre perfide.
"Comment? Votre copain, c’est bien ce que tu dis ?"
Je souris jaune à sa remarque, penchant par moment mon visage vers mes pieds pour démontrer mon découragement. Je suis pris de quelque secousse de rires, tout aussi jaune et mauvais que mon sourire. Je croise une autre fois son regard et réussi à le déstabiliser un peu. Ses yeux se porte vers le dos de…qui, déjà ? Ah oui, Edmund. Ou même il va quérir du "courage" vers son petit ami Ray.
"Ouais, me répond vachement Damis, Notre bon copain à nous, que c’est."
Ah, bon...votre copain. J'imagine que cela va avec l'interprétation. Parce que, voyez vous, je qualifierais plus cela d'un souffre douleur ou d'un : je vais vous prouver ce que je suis capable de faire. Je souris encore une fois de découragement, passant une fois, deux fois une main dans mes cheveux. Le silence règle lourdement alors que je scrute Gregory du regard. Puis, tanné de la situation, je baisse la tête vers le sol en un soupir, puis la relève. Le Gallion d'or, qui reposait en ma poche, quitte mes doigts alors que je porte ma main vers mon front, pour le gratter.
"Bon, allez, ça suffit. Hm ?
- Qu’est-ce ‘tu dis, Al’Than ?"
…non mais ce n'est pas vrai ? Il veut que je lui mette le feu aux cheveux, ou quoi ? Vas-y, mon grand. Dis ce que tu veux. Mais dis-toi aussi que l'on récolte ce que l'on sème. Et qui sème le vent récolte la tempête.
Je m'approche lentement vers lui. Au moment où il perçoit mon mouvement, il s'avance d'autant plus pour enlacer O'Dwyer d'un bras (c'est tout juste s'il ne hume pas le parfum de ses cheveux). Je m'arrête à mi-chemin, un regard sur le Noiraud, puis reprend ma route pour en arrivé près de Gregory.
"Ne t'approche pas trop, mon p'tit Noäh. J'ai un otage en ma possession!..."
À ces mots, il reprend son emprise avec plus de force, maintenant le pauvre jeune homme collé contre sa poitrine. Quant à moi, je reste accroché sur les mots qu'il vient de prononcer. Mon petit Noäh. J'en frissonne de dégoût. S'il y a bien quelqu'un par qui je n'ai pas le goût d'entendre mon prénom – ce qui, selon moi, est un manque de respect total - c'est bien lui. Il m'horripile.
Je m'approche encore un peu, puis je lui adresse, de manière presque inaudible :
"Ça suffit, Gregory.
-Oh, mais ne te frustre pas, mon cher. Tu pourrais faire peur à ma gonzesse."
…Tu commences vraiment à me tomber sur les nerfs, mon cher Gregory. Et c'est pourquoi, le pas toujours très calmes, je m'éloigne de lui, tournant le dos à tout ces gens qui font partit de cette grande mascarade. Je lève dans mes mains une baguette et, l'examinant plus attentivement à la lumière des chandelles, je parle comme pour moi-même :
"Bois de vigne… Superbe baguette que tu as là, mon cher… très jolie. Le manche est soigneusement poli et...
- ...Rends-moi ça !"
Le voilà, ce cher Damis, qui croyait avoir le contrôle parfait de la situation, qui lâche son prétendu otage (alias O'Dwyer) pour venir tenter de cueillir entre mes mains ladite baguette.
"Ah…! On joue moins le malin, à ce que je vois." Je lui dis, un sourire en coin, toujours examinant le morceau de bois reposant dans mes mains.
Invité- Invité
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
Un sort informulé.
Bien que dans une posture relativement fâcheuse, je reste stupéfait. Tandis que j’avais moi-même oublié l’existence de ma propre baguette magique, lui opte pour un accio informulé. Pas mal, ce type est sacrément astucieux, il faut que je lui donne ça. Et il va de soi que ça n’est pas du Slytherin dont je parle.
« …RENDS-MOI ÇA! »
C’est avec une brusquerie immense que je suis repoussé par Damis, qui désormais se précipite sur Al’Than comme un chien après une balle. Il est de toute évidence hors de sa personne. Pour peu, il en écumerait de rage. Quant à moi, je prends sans plus tarder mes distances avec ces deux types – avec qui que ce soit, à vrai dire. Je m’accule presque au mur, pour tout vous dire. Y’a Khyle qui vient se tenir près de moi, bien que je ne sois pas trop d’humeur à faire ami-ami, mais je n’y tiens plus, et sa présence ne représente certainement pas une menace.
Non, parce que le menacé, dans cette histoire, c’est Al’Than.
« Ah…! On joue moins le malin, à ce que je vois. »
Nous tournant le dos à tous, il fait rouler entre ses doigts la baguette de Damis, visiblement amusé – par sa victoire, ou parce que le nigaud lui pique une colère? Ça reste à voir. Il semblerait que ça ne lui pose pas spécialement problème. Or… Il en fait trop.
« Il faudra féliciter le professeur Flitwick pour ses précieux enseignements, commente-t-il, superbement détaché des insultes que lui gueule Damis et parfaitement calme.
- Fais pas le con, Al'Than! » rapplique l’autre, qui vire au cramoisi. Aucune fierté, vraiment. « Rends-la moi, j'te dis...
- Je regrette, Gregory. C’était une bêtise…
- Y’a pas à dire! approuve le gros abruti.
- …Une bêtise que de croire que tu méritais autant de mon estime, reprend Al’Than.
- Tu… Q-quoi? »
Le Ravenclaw pivote tranquillement sur lui-même pour confronter Damis en pleine face, bien qu’il ne daigne même pas poser son regard sur sa personne. Tandis qu’il s’obstine à n’avoir d’yeux que pour la baguette en vigne, il se dirige à nouveau en direction du Slytherin. Je m’écarte par réflexe, comme intimidé par son imposante présence. Khyle ne bronche pas. Ray, quant à lui, dévisage Al’Than avec appréhension et prend également ses distances. Damis gonfle son torse, idée de rappeler qu’il fait au moins une tête de plus que celui qui l’approche.
Vivement que prenne fin cette histoire sans queue ni tête. On se croirait au beau milieu d’un drame. Et j’ai la migraine.
« Gregory? commence Al'Than, sur un ton doucereux.
- Qu… Qu’est-ce ‘tu veux? » bafouille l’autre, étonnamment perturbé par la proximité de ce premier.
Al’Than lui tend sa baguette dans un geste posé avec grand calme. Je ne vois plus son visage, mais je suis prêt à parier qu’il demeure toujours aussi imperturbable. Damis hésite manifestement à s’en saisir ; il lève à peine un doigt, puis abandonne toute tentative de récupérer sa propriété.
« Gregory », reprend Al’Than, l’air grave, lui adressant un signe de tête. « Si tu veux bien m’accompagner, un moment. » L’autre ne tarde pas de mettre à exécution la commande qui lui est adressée. Il jette à peine un coup d’œil à Ray, qui lui, pétrifié, garde les bras serrés contre sa taille, anxieux.
« Nous ne seront pas longs », insiste Al’Than avec courtoisie, surtout à mon intention j’en ai l’impression, avant de se retourner et de s’éloigner dans le corridor, suivi d’un Damis au pas curieusement lourd.
Al’Than nous tourne toujours le dos, les mains fourrées dans ses poches, une fois que Damis a récupéré et rangé sa baguette. À voir la tronche de ce pauvre bougre qui se pétrifie littéralement à mesure que leur entretien progresse – leurs voix ne sont que des murmures, en réalité – je remercie le ciel de ne pas m’être retrouvé à sa place. Je perçois un « non! » étranglé, soufflé par un Damis foutrement indisposé – il rapetisse à vue d’œil. Puis le silence à nouveau.
Ils restent à l’écart un bon moment. J’ignore de quoi ils discutent. Pour être honnête, je m’en tape. Je n’ai plus le cœur à tout ça.
« On s’étonnera toujours de la patience sans nom de notre cher Al’Than, commente vaguement Khyle, comme pour me distraire de leur entretien.
- …Tu m’en diras tant. »
Je passe une main sur mon gilet froissé et tâché de soya, question d’essayer de soigner un peu mon allure délabrée avant de m’engager dans la direction opposée à Damis et Al’Than. Je marmonne un « salut » à peine audible, et accélère le pas jusqu’au point de me mettre à courir – ou peu s’en faut. J’en ai ma claque. C’est ici que la journée prend fin.
Je sais qu’il remarque mon départ. Je sais qu’il m’observe, qu’il me voit foutre le camp.
Mais y’en a marre. Marre de ces types débiles. Marre de cette histoire de fous. Je m’en vais me terrer dans mon dortoir, et advienne que pourra.
Bien que dans une posture relativement fâcheuse, je reste stupéfait. Tandis que j’avais moi-même oublié l’existence de ma propre baguette magique, lui opte pour un accio informulé. Pas mal, ce type est sacrément astucieux, il faut que je lui donne ça. Et il va de soi que ça n’est pas du Slytherin dont je parle.
« …RENDS-MOI ÇA! »
C’est avec une brusquerie immense que je suis repoussé par Damis, qui désormais se précipite sur Al’Than comme un chien après une balle. Il est de toute évidence hors de sa personne. Pour peu, il en écumerait de rage. Quant à moi, je prends sans plus tarder mes distances avec ces deux types – avec qui que ce soit, à vrai dire. Je m’accule presque au mur, pour tout vous dire. Y’a Khyle qui vient se tenir près de moi, bien que je ne sois pas trop d’humeur à faire ami-ami, mais je n’y tiens plus, et sa présence ne représente certainement pas une menace.
Non, parce que le menacé, dans cette histoire, c’est Al’Than.
« Ah…! On joue moins le malin, à ce que je vois. »
Nous tournant le dos à tous, il fait rouler entre ses doigts la baguette de Damis, visiblement amusé – par sa victoire, ou parce que le nigaud lui pique une colère? Ça reste à voir. Il semblerait que ça ne lui pose pas spécialement problème. Or… Il en fait trop.
« Il faudra féliciter le professeur Flitwick pour ses précieux enseignements, commente-t-il, superbement détaché des insultes que lui gueule Damis et parfaitement calme.
- Fais pas le con, Al'Than! » rapplique l’autre, qui vire au cramoisi. Aucune fierté, vraiment. « Rends-la moi, j'te dis...
- Je regrette, Gregory. C’était une bêtise…
- Y’a pas à dire! approuve le gros abruti.
- …Une bêtise que de croire que tu méritais autant de mon estime, reprend Al’Than.
- Tu… Q-quoi? »
Le Ravenclaw pivote tranquillement sur lui-même pour confronter Damis en pleine face, bien qu’il ne daigne même pas poser son regard sur sa personne. Tandis qu’il s’obstine à n’avoir d’yeux que pour la baguette en vigne, il se dirige à nouveau en direction du Slytherin. Je m’écarte par réflexe, comme intimidé par son imposante présence. Khyle ne bronche pas. Ray, quant à lui, dévisage Al’Than avec appréhension et prend également ses distances. Damis gonfle son torse, idée de rappeler qu’il fait au moins une tête de plus que celui qui l’approche.
Vivement que prenne fin cette histoire sans queue ni tête. On se croirait au beau milieu d’un drame. Et j’ai la migraine.
« Gregory? commence Al'Than, sur un ton doucereux.
- Qu… Qu’est-ce ‘tu veux? » bafouille l’autre, étonnamment perturbé par la proximité de ce premier.
Al’Than lui tend sa baguette dans un geste posé avec grand calme. Je ne vois plus son visage, mais je suis prêt à parier qu’il demeure toujours aussi imperturbable. Damis hésite manifestement à s’en saisir ; il lève à peine un doigt, puis abandonne toute tentative de récupérer sa propriété.
« Gregory », reprend Al’Than, l’air grave, lui adressant un signe de tête. « Si tu veux bien m’accompagner, un moment. » L’autre ne tarde pas de mettre à exécution la commande qui lui est adressée. Il jette à peine un coup d’œil à Ray, qui lui, pétrifié, garde les bras serrés contre sa taille, anxieux.
« Nous ne seront pas longs », insiste Al’Than avec courtoisie, surtout à mon intention j’en ai l’impression, avant de se retourner et de s’éloigner dans le corridor, suivi d’un Damis au pas curieusement lourd.
Al’Than nous tourne toujours le dos, les mains fourrées dans ses poches, une fois que Damis a récupéré et rangé sa baguette. À voir la tronche de ce pauvre bougre qui se pétrifie littéralement à mesure que leur entretien progresse – leurs voix ne sont que des murmures, en réalité – je remercie le ciel de ne pas m’être retrouvé à sa place. Je perçois un « non! » étranglé, soufflé par un Damis foutrement indisposé – il rapetisse à vue d’œil. Puis le silence à nouveau.
Ils restent à l’écart un bon moment. J’ignore de quoi ils discutent. Pour être honnête, je m’en tape. Je n’ai plus le cœur à tout ça.
« On s’étonnera toujours de la patience sans nom de notre cher Al’Than, commente vaguement Khyle, comme pour me distraire de leur entretien.
- …Tu m’en diras tant. »
Je passe une main sur mon gilet froissé et tâché de soya, question d’essayer de soigner un peu mon allure délabrée avant de m’engager dans la direction opposée à Damis et Al’Than. Je marmonne un « salut » à peine audible, et accélère le pas jusqu’au point de me mettre à courir – ou peu s’en faut. J’en ai ma claque. C’est ici que la journée prend fin.
Je sais qu’il remarque mon départ. Je sais qu’il m’observe, qu’il me voit foutre le camp.
Mais y’en a marre. Marre de ces types débiles. Marre de cette histoire de fous. Je m’en vais me terrer dans mon dortoir, et advienne que pourra.
Edmund O'Dwyer- [Administratrice]
「インクブス」 - Nombre de messages : 1249
Age : 34
Date d'inscription : 17/07/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Cinquième année
Âge: Seize ans
Re: Les Slytherin sont des abrutis. [N&E]
La baguette de Gregory tournoie entre mes doigts d'une lenteur étourdissante. Je l'observe attentivement, esquissant un sourire à la vue de celle-ci. Son bois, si léger et lisse, reflète les quelques rayons de lumière qui passe à travers les grands vitraux du hall. Quelle beauté. Si simple et fragile, pourtant renfermant un pouvoir si extraordinairement puissant. Quelle satisfaction, aussi, de savoir ce pouvoir, appartenant à un autre, entre ses mains, à sa merci et à sa volonté.
Damis observe toujours l'objet qui repose, à l'abri, entre mes doigts. Pas besoin de le regarder pour savoir qu'il se tortille de nervosité. À plusieurs reprises il tente de s'excuser, mais les sons qui sortent de sa bouche restent incompréhensibles.
"Gregory, s'il te plaît…pourrais-tu tenter d'être un peu plus éloquent ?"
Il peste sur moi. Comme si cela allais réellement changer sa situation. Je lève enfin les yeux sur lui. Il se tait, n'insiste plus pour aucune excuse et déglutit honteusement. Je ne pourrais vous décrire cette exaltation que je ressens à ce moment précis. Cette particularité et ce privilège d'avoir cette autorité sur les gens, c'est unique. Il faut y avoir goûté une fois pour ne plus vouloir s'en passer.
Après un long silence à se regarder, j'inspire profondément et débute un long monologue. Ma voix est calme et douce, d'autant plus que le ton de ma voix est bas.
"J'ai des craintes pour toi, mon cher ami. Les choses ne vont plus très bien entre nous et ce la me désole lourdement…"
Il arrête de bouger et m'observe, inquiet. Pour peu, la sueur perlerais sur son front. Cette grosse armoire à glace, que l'on croirait infaillible, a elle aussi son point faible que je ne tarde pas à mettre à jour.
Le teint de sa peau pâli à vue d'œil, passant d'un rouge pâle à un blanc ivoire. Il bafoue mais se retiens visiblement pour argumenté –choix judicieux, selon-moi.
"…enfin, tu comprendras que si jamais tu en venais à vraiment me trahir, je serai contraint de…"
Sa bouche vacille, comme prête à emmètre une longue protestation. À la place de cela, il en sort un petit "non" rauque et étouffé. Je rabaisse lentement mes yeux vers la baguette de celui-ci. Mon air sombre et posé renchérie mes paroles, bien que le son de ma voix reste toujours aussi impeccablement calme et réfléchi. Je dois vous dire que je déteste l'idée même d'exposer mes amis à mes petits avertissements. Simplement -dans le cas de Gregory, par exemple- il y a des fois où je n'est plus aucun choix qui s'offre à moi outre celui-ci.
…et Damis deviens de plus en plus difficile à contrôlé. Quelques fois, je me demande s'il a atteint le fond du gouffre –en espérant lourdement que ce ne soit pas le cas, car cela serait à mon grand désavantage.
"…compris, Gregory ?"
Il hoche lentement la tête, s'humecte les lèvres d'un coup de langue puis se retourne dans l'intention de partir. J'ai un petit rire désespéré pour mon ami qui semble plus que troubler.
"Gregory ? Tu n'oublierais pas quelque chose, par pur hasard ?"
Il arrête promptement de marcher. Se retourne d'un bon, le visage toujours rivé au sol et tend la main vers sa baguette. Il attend un moment, comme prudent, puis lève des yeux inquisiteurs sur ma personne. Je lui souris gentiment puis lui tend la baguette qu'il vient chercher avec crainte…
Il relève les yeux vers moi, alors que je tiens fermement la baguette, l'empêchant de la prendre. Je le regarde droit dans les yeux, impassible.
"Fait attention, la prochaine fois."
Je relâche tranquillement la baguette, puis l'observe déguerpir en direction de la salle à mangé. Un long soupir s'échappe de ma gorge. Je remets mes mains dans mes poches. Khyle se rapproche lentement de moi, tout aussi paisible qu'à son habitude. Il me regarde et articule dans un je-m'en-foutisme total :
"O'Dwyer. Il est partit."
J'observe, non loin d'être étonné, en arrière de lui pour constater qu'en effet, il n'est plus là. Je lève les yeux vers les multiples escaliers. À travers la foule d'étudiants, j'aperçois un jeune garçon aux longs cheveux noirs qui attend tranquillement que son escalier le mène au deuxième étage.
J'hausse les épaules et souris.
"Que dirais-tu d'une partie d'échec, l'ami ?"
[Suite de l'histoire de Noäh et Edmund : Mauvais destinataire]
Damis observe toujours l'objet qui repose, à l'abri, entre mes doigts. Pas besoin de le regarder pour savoir qu'il se tortille de nervosité. À plusieurs reprises il tente de s'excuser, mais les sons qui sortent de sa bouche restent incompréhensibles.
"Gregory, s'il te plaît…pourrais-tu tenter d'être un peu plus éloquent ?"
Il peste sur moi. Comme si cela allais réellement changer sa situation. Je lève enfin les yeux sur lui. Il se tait, n'insiste plus pour aucune excuse et déglutit honteusement. Je ne pourrais vous décrire cette exaltation que je ressens à ce moment précis. Cette particularité et ce privilège d'avoir cette autorité sur les gens, c'est unique. Il faut y avoir goûté une fois pour ne plus vouloir s'en passer.
Après un long silence à se regarder, j'inspire profondément et débute un long monologue. Ma voix est calme et douce, d'autant plus que le ton de ma voix est bas.
"J'ai des craintes pour toi, mon cher ami. Les choses ne vont plus très bien entre nous et ce la me désole lourdement…"
Il arrête de bouger et m'observe, inquiet. Pour peu, la sueur perlerais sur son front. Cette grosse armoire à glace, que l'on croirait infaillible, a elle aussi son point faible que je ne tarde pas à mettre à jour.
Le teint de sa peau pâli à vue d'œil, passant d'un rouge pâle à un blanc ivoire. Il bafoue mais se retiens visiblement pour argumenté –choix judicieux, selon-moi.
"…enfin, tu comprendras que si jamais tu en venais à vraiment me trahir, je serai contraint de…"
Sa bouche vacille, comme prête à emmètre une longue protestation. À la place de cela, il en sort un petit "non" rauque et étouffé. Je rabaisse lentement mes yeux vers la baguette de celui-ci. Mon air sombre et posé renchérie mes paroles, bien que le son de ma voix reste toujours aussi impeccablement calme et réfléchi. Je dois vous dire que je déteste l'idée même d'exposer mes amis à mes petits avertissements. Simplement -dans le cas de Gregory, par exemple- il y a des fois où je n'est plus aucun choix qui s'offre à moi outre celui-ci.
…et Damis deviens de plus en plus difficile à contrôlé. Quelques fois, je me demande s'il a atteint le fond du gouffre –en espérant lourdement que ce ne soit pas le cas, car cela serait à mon grand désavantage.
"…compris, Gregory ?"
Il hoche lentement la tête, s'humecte les lèvres d'un coup de langue puis se retourne dans l'intention de partir. J'ai un petit rire désespéré pour mon ami qui semble plus que troubler.
"Gregory ? Tu n'oublierais pas quelque chose, par pur hasard ?"
Il arrête promptement de marcher. Se retourne d'un bon, le visage toujours rivé au sol et tend la main vers sa baguette. Il attend un moment, comme prudent, puis lève des yeux inquisiteurs sur ma personne. Je lui souris gentiment puis lui tend la baguette qu'il vient chercher avec crainte…
Il relève les yeux vers moi, alors que je tiens fermement la baguette, l'empêchant de la prendre. Je le regarde droit dans les yeux, impassible.
"Fait attention, la prochaine fois."
Je relâche tranquillement la baguette, puis l'observe déguerpir en direction de la salle à mangé. Un long soupir s'échappe de ma gorge. Je remets mes mains dans mes poches. Khyle se rapproche lentement de moi, tout aussi paisible qu'à son habitude. Il me regarde et articule dans un je-m'en-foutisme total :
"O'Dwyer. Il est partit."
J'observe, non loin d'être étonné, en arrière de lui pour constater qu'en effet, il n'est plus là. Je lève les yeux vers les multiples escaliers. À travers la foule d'étudiants, j'aperçois un jeune garçon aux longs cheveux noirs qui attend tranquillement que son escalier le mène au deuxième étage.
J'hausse les épaules et souris.
"Que dirais-tu d'une partie d'échec, l'ami ?"
[Suite de l'histoire de Noäh et Edmund : Mauvais destinataire]
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