Serpent et Aigle. [Privé]
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Serpent et Aigle. [Privé]
[Bon, en théorie, c'est Olso qui doit répondre. Évidemment puisqu'il n'y a pas d'autres membres de 7e année de Ravenclaw. ^^' Ben, actif en tout cas.]
Je referme dans un claquement sec la porte du dortoir derrière moi avant de traverser à longues enjambées la salle commune froide et lugubre des Slytherins. Mes parchemins, ma plume et mon encre sous le bras, je monte les escaliers du cachots avec des pas féroces, l'humeur dans les talons.
Mon premier cours de l'année se déroulerait avec les Ravenclaws. Comme si j'ai envie de passer la première période de la journée en cours de Sortilèges en compagnie de ces Je-Sais-Tout. Alors que je monte les marches jusqu'au deuxième étage, je tente de me consoler en me disant qu'au moins, j'aurai une occasion de me moquer d'un élève. Insulter les sorciers des autres maisons m'a décidément beaucoup manqué, cet été. Ou peut-être ma faut-il une autre occupation?
J'entre dans la salle de classe tranquillement. Elle est vide et comme d'habitude, j'arrive premier. Je m'avance d'une démarche non-chalente vers une table où je tire une chaise pour m'y asseoir. Tout en passant une main dans mes cheveux soyeux d'un blond très clair, j'observe la pièce en silence. Elle n'a pas tellement changé. Il y a toujours, devant le bureau de l'enseignant, une pile de vieux livres assez épais qui permet au professeur Flitwick d'être à une hauteur adéquate pour voir toute la classe. Ce qui signifie que c'est encore ce petit professeur à la voix suraigu qui se charge d'enseigner la matière. Exceptés pour ceux qui viennent de Slytherin, je n'aime pas les enseignants.
Je fixe le vide devant moi, tournant ma baguette entre mes doigts. Je pense encore à mon horrible été et au fait que, bientôt, lorsque j'aurai terminé mes études en sorcelleries, je pourrai m'enfuir de ce sombre manoir qui date depuis des générations à la famille Malfoy et je rejoindrai le Seigneur des Ténèbres. Une idée me traverse soudainement la tête comme une flèche. Et si je tuais ma mère? J'en serais débarassé et elle aura payé pour tout ce qu'elle m'a fait subir cet été et ces dernières années. En plus, le meurtre de ma propre mère serait une preuve plus que suffisante que je suis fort et audacieux à ses yeux... Je n'ai aucune crainte que le Seigneur des Ténèbres me prendra avec lui, dans son camps, comme fidèle. Mais si je peux lui faire mes preuves en avance... Je sens un sourire imprégner mes lèvres. Sans doute un sourire froid et cruel. Puis, j'entends un bruit; quelqu'un entre dans la classe.
Je referme dans un claquement sec la porte du dortoir derrière moi avant de traverser à longues enjambées la salle commune froide et lugubre des Slytherins. Mes parchemins, ma plume et mon encre sous le bras, je monte les escaliers du cachots avec des pas féroces, l'humeur dans les talons.
Mon premier cours de l'année se déroulerait avec les Ravenclaws. Comme si j'ai envie de passer la première période de la journée en cours de Sortilèges en compagnie de ces Je-Sais-Tout. Alors que je monte les marches jusqu'au deuxième étage, je tente de me consoler en me disant qu'au moins, j'aurai une occasion de me moquer d'un élève. Insulter les sorciers des autres maisons m'a décidément beaucoup manqué, cet été. Ou peut-être ma faut-il une autre occupation?
J'entre dans la salle de classe tranquillement. Elle est vide et comme d'habitude, j'arrive premier. Je m'avance d'une démarche non-chalente vers une table où je tire une chaise pour m'y asseoir. Tout en passant une main dans mes cheveux soyeux d'un blond très clair, j'observe la pièce en silence. Elle n'a pas tellement changé. Il y a toujours, devant le bureau de l'enseignant, une pile de vieux livres assez épais qui permet au professeur Flitwick d'être à une hauteur adéquate pour voir toute la classe. Ce qui signifie que c'est encore ce petit professeur à la voix suraigu qui se charge d'enseigner la matière. Exceptés pour ceux qui viennent de Slytherin, je n'aime pas les enseignants.
Je fixe le vide devant moi, tournant ma baguette entre mes doigts. Je pense encore à mon horrible été et au fait que, bientôt, lorsque j'aurai terminé mes études en sorcelleries, je pourrai m'enfuir de ce sombre manoir qui date depuis des générations à la famille Malfoy et je rejoindrai le Seigneur des Ténèbres. Une idée me traverse soudainement la tête comme une flèche. Et si je tuais ma mère? J'en serais débarassé et elle aura payé pour tout ce qu'elle m'a fait subir cet été et ces dernières années. En plus, le meurtre de ma propre mère serait une preuve plus que suffisante que je suis fort et audacieux à ses yeux... Je n'ai aucune crainte que le Seigneur des Ténèbres me prendra avec lui, dans son camps, comme fidèle. Mais si je peux lui faire mes preuves en avance... Je sens un sourire imprégner mes lèvres. Sans doute un sourire froid et cruel. Puis, j'entends un bruit; quelqu'un entre dans la classe.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
- Nombre de messages : 594
Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Fichu porte ! Comme d’habitude elle refuse de s’ouvrir d’une seule main ! Je mets ma brioche entre les dents, je réajuste mon sac sur son épaule, puis, je dépose mes deux mains sur la poignée. Je fous un coup de genou sous la serrure en tournant le loquet, et je rentre. Doucement je dessers les dents et je rattrape ma brioche, en refermant la porte d’un coup de talon. Mon regard aigue-marine croise un sourire sadique de Slytherins en train de fantasmer sur son nouveau méfait, ou ses nouveaux méfaits ... Je souris en reconnaissant les prunelles argentées du fier et anti-moldu Lucius Malfoy. Avec lenteur je mords dans ma brioche encore tiède et je mâche ma bouchée un air rieur sur mon visage Inuit.
‘‘ Bonjour Lulu. ’’
De plus en plus joyeux, je m’avance vers lui. C’est une personne que j’aime bien provoquer, on se connaît pas, on ne se parle pas, ou très peu, mais lorsqu’on se retrouve seul dans la même pièce ... Je ne sais même pas comment l’expliquer, on se met pas sur la figure, mais c’est souvent limite. Je viens m’asseoir à une table de lui, et je songe ... Et dire qu’il y a vingt minutes je dormais paisiblement. Je suis descendu jusqu’à la Grande Salle, en glissant sur la rambarde des escaliers à fond de calle. J’ai attrapé la première chose que j’ai pu me procurer à la première table venue et, il s’avère, que c’était celle des Slytherins. J’ai eut droit à quelques rebuffades, et certaines m’ont fait un peu mal, mais je cicatrise vite, et avec un clin d’œil que l’on aurait pu juger amical, je suis reparti, une flasque de jus de citrouille dand la main droite et une brioche dans l'autre. J’ai bien dû mettre dix minutes pour monter 2 étages. Mes jambes me faisaient souffrir le martyr, et elles le font toujours. Là en ce moment, alors que je suis en train de fixer Lucius. Sans compter le léger coup que j'ai donné à la porte, cela ne va pas arranger mes affaires ...
Doucement, je ramène une jambe un peu plus sous ma chaise, et je me tourne légèrement vers le Slytherin. C’est assez plaisant de se retrouver en face de lui, et avec lui pour ce premier cours. Je suis sûr d’en prendre plein la figure, mais je rendrais les coups, alors pourquoi s’en soucier. Mon grand-père me dit souvent qu’à force d’emmagasiner tous mes sentiments, je vais craquer, et pour une fois on me verra en colère ... Mais ce n’est pas demain la veille ! Enfin bref je fixe celui que je côtois depuis près de 7 ans, sans le connaître. Je ne crois pas l’avoir jamais vu avec un sentiment humain autre que la rage, ou autre synonyme. Je suis assez déçu par ce genre de personne et, je mors à nouveau dans ma brioche chaude pour noyer ma déception grandissante. En parlant de noyer ... Où ai-je mis cette fichue flasque de jus de citrouille. J'attrape mon sac que j'avais posé à terre à mes côtés, et je commence vaguement à fouiller dedans.
‘‘ Bonjour Lulu. ’’
De plus en plus joyeux, je m’avance vers lui. C’est une personne que j’aime bien provoquer, on se connaît pas, on ne se parle pas, ou très peu, mais lorsqu’on se retrouve seul dans la même pièce ... Je ne sais même pas comment l’expliquer, on se met pas sur la figure, mais c’est souvent limite. Je viens m’asseoir à une table de lui, et je songe ... Et dire qu’il y a vingt minutes je dormais paisiblement. Je suis descendu jusqu’à la Grande Salle, en glissant sur la rambarde des escaliers à fond de calle. J’ai attrapé la première chose que j’ai pu me procurer à la première table venue et, il s’avère, que c’était celle des Slytherins. J’ai eut droit à quelques rebuffades, et certaines m’ont fait un peu mal, mais je cicatrise vite, et avec un clin d’œil que l’on aurait pu juger amical, je suis reparti, une flasque de jus de citrouille dand la main droite et une brioche dans l'autre. J’ai bien dû mettre dix minutes pour monter 2 étages. Mes jambes me faisaient souffrir le martyr, et elles le font toujours. Là en ce moment, alors que je suis en train de fixer Lucius. Sans compter le léger coup que j'ai donné à la porte, cela ne va pas arranger mes affaires ...
Doucement, je ramène une jambe un peu plus sous ma chaise, et je me tourne légèrement vers le Slytherin. C’est assez plaisant de se retrouver en face de lui, et avec lui pour ce premier cours. Je suis sûr d’en prendre plein la figure, mais je rendrais les coups, alors pourquoi s’en soucier. Mon grand-père me dit souvent qu’à force d’emmagasiner tous mes sentiments, je vais craquer, et pour une fois on me verra en colère ... Mais ce n’est pas demain la veille ! Enfin bref je fixe celui que je côtois depuis près de 7 ans, sans le connaître. Je ne crois pas l’avoir jamais vu avec un sentiment humain autre que la rage, ou autre synonyme. Je suis assez déçu par ce genre de personne et, je mors à nouveau dans ma brioche chaude pour noyer ma déception grandissante. En parlant de noyer ... Où ai-je mis cette fichue flasque de jus de citrouille. J'attrape mon sac que j'avais posé à terre à mes côtés, et je commence vaguement à fouiller dedans.
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
- Nombre de messages : 201
Age : 33
Date d'inscription : 19/08/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Celui qui tente d'entrer ce bat un petit moment contre la porte. Je ris intérieurement de lui. Lorsqu'il pénètre enfin dans la salle, nos regards se croisent et je perds mon sourire en peu de temps. Il faut toujours qu'un imbécile de Ravenclaw vienne me déranger dans mes pensées privées. Je vois alors à sa main une brioche ma foi un peu trop appétissante qu'il porte à ses dents avec cet air moqueur que je lui connais. En fait, c'est bien la seule chose que je sais de lui. Quel idiot. S'il se serait levé à l'heure, comme tous le monde, il aurait pu profiter d'un bon petit déjeuner complet. J'entends mon ventre émettre un long grincement. Je me suis levé avant tous les autres, ce matin. Mais je n'ai pas mangé car je n'avais pas faim. Quoi que, maintenant que je suis là, je me rends compte que je n'aurais pas dû sauter le premier repas de la journée.
-Bonjour Lulu, dit-il.
Lulu? Il vient bien de m'appeler Lulu? Espèce de crétin! J'aurais eu envie de lui répliquer quelque chose mais pour ma fierté, je me contente de garder un visage dénué de toute expression alors que je le regarde s'asseoir devant moi. Nous nous regardons un petit moment, mes yeux lançant des éclairs aux siens d'un bleu-marine profond. Il croit sans doute que je vais me mettre en colère et que je lui jetterai un sors ou une insulte plutôt bien placée, comme à l'habitude. Un mince rictus fend mes lèvres alors qu'il se met à fouiller dans son sac. J'ai l'intention de le surprendre, cette fois.
Alors que d'une main, il recherche un objet quelquonque dans son sac et que de l'autre, il tient sa pâtisserie tendue vers moi, je dois retenir un éclat de rire; la tentation est trop forte. Je lui prends le reste de sa brioche chaude des mains avant d'en engouffrer la bouchée. Le sucre me redonne un peu de ma bonne humeur et crée au moins un léger fond dans mon estomac.
-Oslo! Content de te revoir, je dis, ironique. Tu as changé tes cheveux, ma belle?
J'avale ce qui me restait dans la bouche et je lui adresse un sourire narquoi, mais séducteur. C'est toujours un grand plaisir de me moquer de ce cher Aerandir. Surtout que le fait de le comparer à une fille ne doit pas forcément lui plaire.
[Argh! Mes posts sont courts. ¬¬]
-Bonjour Lulu, dit-il.
Lulu? Il vient bien de m'appeler Lulu? Espèce de crétin! J'aurais eu envie de lui répliquer quelque chose mais pour ma fierté, je me contente de garder un visage dénué de toute expression alors que je le regarde s'asseoir devant moi. Nous nous regardons un petit moment, mes yeux lançant des éclairs aux siens d'un bleu-marine profond. Il croit sans doute que je vais me mettre en colère et que je lui jetterai un sors ou une insulte plutôt bien placée, comme à l'habitude. Un mince rictus fend mes lèvres alors qu'il se met à fouiller dans son sac. J'ai l'intention de le surprendre, cette fois.
Alors que d'une main, il recherche un objet quelquonque dans son sac et que de l'autre, il tient sa pâtisserie tendue vers moi, je dois retenir un éclat de rire; la tentation est trop forte. Je lui prends le reste de sa brioche chaude des mains avant d'en engouffrer la bouchée. Le sucre me redonne un peu de ma bonne humeur et crée au moins un léger fond dans mon estomac.
-Oslo! Content de te revoir, je dis, ironique. Tu as changé tes cheveux, ma belle?
J'avale ce qui me restait dans la bouche et je lui adresse un sourire narquoi, mais séducteur. C'est toujours un grand plaisir de me moquer de ce cher Aerandir. Surtout que le fait de le comparer à une fille ne doit pas forcément lui plaire.
[Argh! Mes posts sont courts. ¬¬]
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
- Nombre de messages : 594
Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
[HJ : C'est pas la quantité Lulu, c'est la qualité du post qui compte. En plus je suis désolé je voulais faire court mais ...]
Comme Lucius l'avait pressenti, je suis assez surpris, lui si hautain, si distant, si prompt !!! Je me sens soudain assez déstabilisé ... assez mal à l'aise je continue à fouiller dans mon sac. Je ne trouve pas ce que je cherche, donc, j'y plonge mon regard pour joindre la vue au touché. Presque immédiatement, je sens qu'on m'enlève ma brioche de la main alors que je me saisis de la flasque à l'aide de l'autre. Avec des réflexes naturels, je relève la tête et j'ai juste le temps de voir Lucius engouffrer mon bien dans sa bouche. Ma première réaction aurait été de le lui faire recracher, même si je n'allais pas l'avaler ensuite, juste pour qu'il ne puisse pas le manger. Si je ne l'ai pas, personne ne l'aura !!! En temps normal j'aurai surement agi comme ça, mais la septième année semble avoir changé mon rival, comment ça rival ??? Rival en quoi au juste ? En rien ...
Enfin la suite de ses actes me fait exploser de rire, je ne peux me retenir ... "Ma belle..." Et il croit m'atteindre en me comparant à une fille !!!? Buzeur, retentez votre chance. S'il savait !!! Rien que d'y penser, j'en suis mort de rire, tout l'été on m'a comparé à une fille alors ce n'est pas sur lui que je vais m'énerver. De plus cette situation m'amuse au plus au point ! Rien de tel pour commencer la journée, une bonne rigolade. Je me lève et je me dirige vers lui en souriant. Tout en avançant, je lui réponds comme si c'était un vieil ami :
‘‘ Bon app, en plus elle vient de ta table, elle a surement meilleur goût ... On ne t'a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine, t'es pourtant un grand garçon. En plus tu t'en mets partout. ’’
C'est à ma dernière phrase que je me suis retrouvé juste à côté de lui et, je m'accroupis l'espace d'un instant. Avec lenteur je passe l'intérieur de mon pouce sur le coin de sa lèvre, je descends légèrement, très légèrement, en éraflant avec douceur sa peau, et, je retire une miette qui était restée accrochée. Il voulait jouer avec moi, mais qu'il n'imagine surtout pas que je vais le laisser mener la danse, cela n'en est pas question ! Soit on se renvoi les balles tranquillement, soit c'est moi qui ait le dessus, mais qu'il ne croit surtout pas qu'il peut faire ce qu'il veut avec moi, ça jamais, le manipulateur ici c'est moi ! Déstabilisation en force ! Je ne me l'avoue pas souvent, mais c'est vrai que je suis un peu manipulateur dans mon genre ... Enfin ... Comme si de rien n'était je retourne à ma place, ma flasque dans l'autre main. Je m'assois et je l'ouvre pour en boire une gorgée. La perte de ma brioche ne me tracasse pas, tant pis ce n'est pas si grave ...
‘‘ Hum pour en revenir à mes cheveux, oui en effet j'ai changé de coupe. Content que tu l'ais remarqué p'tit loup. En fait j'en avais marre de les avoir de la même longueur alors j'ai gardé des mèches très longues et d'autres plus courtes. Après tout "Let's have fun !" ’’
Toujours mon sourire aux lèvres, je saisis une fine mèche entre deux doigts, là c'est l'index et le majeur, puis, je regarde un instant mes cheveux, comme un gamin, avant de passer ma main dedans et le les mettre en arrière. Ainsi je suis plus à l'aise, et, je regarde Lucius qui doit désormais réagir à un acte que l'on peut interpréter comme tendre. En fait c'est son sourire de tout à l'heure qui m'a poussé à passer à l'acte, une manière de le provoquer un peu plus et pourquoi pas partir dans un bon délire !! Ca fait pas de mal après tout. Avant de voir sa réaction, je baisse les yeux et je regarde ma flasque, non pas parce que je ne peux soutenir son regard masi parce qu'un question vient de faire surface. L'idée de lui en proposer surgit et je la remets à plus tard ... C'est en fonction de sa réaction que je prendrais une décision. Sans crier gare je me remets à parler en fixant le liquide rouge orangé par le goulot de cette petite gourde.
‘‘ Et toi plus de soucis d'ordre capillaire, si je me souviens bien, tu avais des pellicules non ? ’’
Et je souris avec dédain, en découvrant mes dents blanches, à la manière de Lucius il y a de cela quelques instants ...
Comme Lucius l'avait pressenti, je suis assez surpris, lui si hautain, si distant, si prompt !!! Je me sens soudain assez déstabilisé ... assez mal à l'aise je continue à fouiller dans mon sac. Je ne trouve pas ce que je cherche, donc, j'y plonge mon regard pour joindre la vue au touché. Presque immédiatement, je sens qu'on m'enlève ma brioche de la main alors que je me saisis de la flasque à l'aide de l'autre. Avec des réflexes naturels, je relève la tête et j'ai juste le temps de voir Lucius engouffrer mon bien dans sa bouche. Ma première réaction aurait été de le lui faire recracher, même si je n'allais pas l'avaler ensuite, juste pour qu'il ne puisse pas le manger. Si je ne l'ai pas, personne ne l'aura !!! En temps normal j'aurai surement agi comme ça, mais la septième année semble avoir changé mon rival, comment ça rival ??? Rival en quoi au juste ? En rien ...
Enfin la suite de ses actes me fait exploser de rire, je ne peux me retenir ... "Ma belle..." Et il croit m'atteindre en me comparant à une fille !!!? Buzeur, retentez votre chance. S'il savait !!! Rien que d'y penser, j'en suis mort de rire, tout l'été on m'a comparé à une fille alors ce n'est pas sur lui que je vais m'énerver. De plus cette situation m'amuse au plus au point ! Rien de tel pour commencer la journée, une bonne rigolade. Je me lève et je me dirige vers lui en souriant. Tout en avançant, je lui réponds comme si c'était un vieil ami :
‘‘ Bon app, en plus elle vient de ta table, elle a surement meilleur goût ... On ne t'a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine, t'es pourtant un grand garçon. En plus tu t'en mets partout. ’’
C'est à ma dernière phrase que je me suis retrouvé juste à côté de lui et, je m'accroupis l'espace d'un instant. Avec lenteur je passe l'intérieur de mon pouce sur le coin de sa lèvre, je descends légèrement, très légèrement, en éraflant avec douceur sa peau, et, je retire une miette qui était restée accrochée. Il voulait jouer avec moi, mais qu'il n'imagine surtout pas que je vais le laisser mener la danse, cela n'en est pas question ! Soit on se renvoi les balles tranquillement, soit c'est moi qui ait le dessus, mais qu'il ne croit surtout pas qu'il peut faire ce qu'il veut avec moi, ça jamais, le manipulateur ici c'est moi ! Déstabilisation en force ! Je ne me l'avoue pas souvent, mais c'est vrai que je suis un peu manipulateur dans mon genre ... Enfin ... Comme si de rien n'était je retourne à ma place, ma flasque dans l'autre main. Je m'assois et je l'ouvre pour en boire une gorgée. La perte de ma brioche ne me tracasse pas, tant pis ce n'est pas si grave ...
‘‘ Hum pour en revenir à mes cheveux, oui en effet j'ai changé de coupe. Content que tu l'ais remarqué p'tit loup. En fait j'en avais marre de les avoir de la même longueur alors j'ai gardé des mèches très longues et d'autres plus courtes. Après tout "Let's have fun !" ’’
Toujours mon sourire aux lèvres, je saisis une fine mèche entre deux doigts, là c'est l'index et le majeur, puis, je regarde un instant mes cheveux, comme un gamin, avant de passer ma main dedans et le les mettre en arrière. Ainsi je suis plus à l'aise, et, je regarde Lucius qui doit désormais réagir à un acte que l'on peut interpréter comme tendre. En fait c'est son sourire de tout à l'heure qui m'a poussé à passer à l'acte, une manière de le provoquer un peu plus et pourquoi pas partir dans un bon délire !! Ca fait pas de mal après tout. Avant de voir sa réaction, je baisse les yeux et je regarde ma flasque, non pas parce que je ne peux soutenir son regard masi parce qu'un question vient de faire surface. L'idée de lui en proposer surgit et je la remets à plus tard ... C'est en fonction de sa réaction que je prendrais une décision. Sans crier gare je me remets à parler en fixant le liquide rouge orangé par le goulot de cette petite gourde.
‘‘ Et toi plus de soucis d'ordre capillaire, si je me souviens bien, tu avais des pellicules non ? ’’
Et je souris avec dédain, en découvrant mes dents blanches, à la manière de Lucius il y a de cela quelques instants ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Age : 33
Date d'inscription : 19/08/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
[Merci, Oslo. T'as raison. ^^]
Alors que je m'attendais à le déstabiliser et le rendre confus, il se met alors à rire -vraiment rire- si fort que mes oreilles en scillent. J'en suis éberlué. J'aurais sans doute préféré qu'il me jette un sort pour me faire pousser les dents de façon démesurée plutôt que de se tenir les côtes de cette façon, mort de rire. Je sentis une vague de rage difficile à maitriser grandir au fond de moi. Mais sa prochaine réplique n'améliora pas les choses. Cet idiot avait volé une brioche à MA table? Décidément, je le déteste. Oslo se lève et vient s'accroupir près de moi. Je le fixe en me demandant ce qu'il s'apprête à faire quand il pose alors son pouce sur le coin de bouche avant de glisser contre ma peau blême si lentement que je dois retenir un frisson. Je ne dois pas tressahir, ce serait montrer une faiblesse. Mon visage reste de marbre devant cet acte aussi déstabilisant que surprenant. Presque contre mon gré, il se retire et retourne s'asseoir à sa place avant de boire du jus de citrouille dans la flasque qu'il tient à la main. Il me répondit alors au sujet de ses cheveux et je me surprend à laisser paraitre une expression sur mes traits; je hausse un sourcil. Ce garçon est vraiment étrange ou c'est moi, le problème? Il passe alors une main dans ses longs cheveux doux, les ramenant en arrière. Non, mais à quoi il joue? S'il pense que ça me fait quelque chose... Okay, ça me fait quelque chose. En fait, ça me provoque au plus au point. J'ai envie de lui sauter dessus comme un tigre, mais pour lui faire quoi? Le battre à grands coups de poing n'arrangerait rien. Il ajoute ensuite quelque chose à propos de pellicules. J'en suis hautement insulté. Je n'ai jamais eu de pellicules. C'était une farce idiote. Complètement idiote inventé par un idiot totalement imbécile de Sang-de-bourbe à Gryffindor. Je ne me souviens plus de son nom, mais je sais que ce jour-là, il a mangé une sale correction. Instinctivement, je glisse mes doigts dans mes cheveux fins qui retombent ensuite sur mon visage.
-Quelle naïveté, Oslo! Ça me déçois de ta part. Vois-tu, mon corps en entier -mes cheveux y compris- a toujours été le simple reflet de la perfection même.
Et c'est vrai. Enfin, selon bien des filles. Je suis grand, assez musclé, séduisant et attirant -sans vouloir me vanter-. J'ai une horde de fille à mes pieds sans doute en train de me rechercher dans les couloirs en ce moment-même. Je fais peur aux premières, au deuxièmes, au troisièmes et aux quatrièmes années. Les autres, ayant un peu plus d'audace, ils osent maintenant me regarder dans les yeux lorsque je les croise. Je suis très populaire dans ma maison. Les Slytherins me reconnaissent de loin à chaques coin du château. J'ai appris à vivre avec cette popularité et j'ai bien l'intention de continuer avec elle. Je me sens désormais calme et plus détendue. Même l'étrange sourire d'Oslo ne m'ébranle pas.
-Si tu es jaloux...
Je lui souris à mon tour d'un air mesquin et provoquateur. Le regardant de haut en bas de mes yeux orageux.
Alors que je m'attendais à le déstabiliser et le rendre confus, il se met alors à rire -vraiment rire- si fort que mes oreilles en scillent. J'en suis éberlué. J'aurais sans doute préféré qu'il me jette un sort pour me faire pousser les dents de façon démesurée plutôt que de se tenir les côtes de cette façon, mort de rire. Je sentis une vague de rage difficile à maitriser grandir au fond de moi. Mais sa prochaine réplique n'améliora pas les choses. Cet idiot avait volé une brioche à MA table? Décidément, je le déteste. Oslo se lève et vient s'accroupir près de moi. Je le fixe en me demandant ce qu'il s'apprête à faire quand il pose alors son pouce sur le coin de bouche avant de glisser contre ma peau blême si lentement que je dois retenir un frisson. Je ne dois pas tressahir, ce serait montrer une faiblesse. Mon visage reste de marbre devant cet acte aussi déstabilisant que surprenant. Presque contre mon gré, il se retire et retourne s'asseoir à sa place avant de boire du jus de citrouille dans la flasque qu'il tient à la main. Il me répondit alors au sujet de ses cheveux et je me surprend à laisser paraitre une expression sur mes traits; je hausse un sourcil. Ce garçon est vraiment étrange ou c'est moi, le problème? Il passe alors une main dans ses longs cheveux doux, les ramenant en arrière. Non, mais à quoi il joue? S'il pense que ça me fait quelque chose... Okay, ça me fait quelque chose. En fait, ça me provoque au plus au point. J'ai envie de lui sauter dessus comme un tigre, mais pour lui faire quoi? Le battre à grands coups de poing n'arrangerait rien. Il ajoute ensuite quelque chose à propos de pellicules. J'en suis hautement insulté. Je n'ai jamais eu de pellicules. C'était une farce idiote. Complètement idiote inventé par un idiot totalement imbécile de Sang-de-bourbe à Gryffindor. Je ne me souviens plus de son nom, mais je sais que ce jour-là, il a mangé une sale correction. Instinctivement, je glisse mes doigts dans mes cheveux fins qui retombent ensuite sur mon visage.
-Quelle naïveté, Oslo! Ça me déçois de ta part. Vois-tu, mon corps en entier -mes cheveux y compris- a toujours été le simple reflet de la perfection même.
Et c'est vrai. Enfin, selon bien des filles. Je suis grand, assez musclé, séduisant et attirant -sans vouloir me vanter-. J'ai une horde de fille à mes pieds sans doute en train de me rechercher dans les couloirs en ce moment-même. Je fais peur aux premières, au deuxièmes, au troisièmes et aux quatrièmes années. Les autres, ayant un peu plus d'audace, ils osent maintenant me regarder dans les yeux lorsque je les croise. Je suis très populaire dans ma maison. Les Slytherins me reconnaissent de loin à chaques coin du château. J'ai appris à vivre avec cette popularité et j'ai bien l'intention de continuer avec elle. Je me sens désormais calme et plus détendue. Même l'étrange sourire d'Oslo ne m'ébranle pas.
-Si tu es jaloux...
Je lui souris à mon tour d'un air mesquin et provoquateur. Le regardant de haut en bas de mes yeux orageux.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
[ HJ : Je t'en prie, c'est un plaisir de contredire^^. Enfin si on peut appeler cela une contradiction ...]
Il est changeant, cela se remarque, il a certainement dû voir que je change aussi d’expression de temps en temps, c’est normal. On ne peut être impassible bien longtemps, on n’est pas des Dieux, même s’il croit le contraire, et au fond de lui il le sait. Il sait qu'il n'est pas Parfait ... Il passe également sa main dans ses cheveux, mais dans un sens tout à fait contraire au miens. Je le regarde, doucement, en perçant ses prunelles d’argent avec lenteur et délectation, en y ajoutant une pointe de mépris ... Enfin du mieux que je peux, car il est vraiment bizarre. Autant on peut rire de ce qu’il dit mais là j’ai plutôt envie de pleurer. Pas de tristesse non, de dépit serait le mot juste. Il est si imbu de lui-même, ses idées sont si ... arrêtées. Je voudrai qu’il voit plus loin que le bout de son nez, qu’il apprenne à vivre à travers son propre regard, et non pas à travers celui qu’on a créé pour lui. Toute sa vie est planifiée, de A jusqu’à Z ! Rien aucune fantaisie, il n’a pas le choix, il n’a pas d’échappatoire, mais a-t-il seulement conscience que d’autres voix existent ? Et a-t-il seulement envie de changer ? Je ne pense pas ... C’est triste, mais en même temps c’est risible. Je le regarde, je le regarde s’embourber dans une idéologie qui ne lui convient pas, enfin ce n’est que mon avis, mais chacun son point de vue. Au fond c’est contradictoire ... Qu’est-ce que les gens peuvent savoir ? Ils ne savent rien comme tout le monde !!! Comme moi ...
‘‘ Garde ta déception pour toi Lucius. Je ne tiens pas à la partager. Et ... parle de ta soi-disant perfection avec tes groupies, elles en meurent d’envie. ’’
Mon ton c’est fait plus dur, ses remarques m’ont touché, très légèrement, et même si ce n’était pas voulu, je plonge mon regard par la fenêtre. Il me fait pitié. Il me hait ? Et bien Let it be. Il veut me démolir la figure, à son aise. Il me sourit avec provocation, idem. Je m’en contre fous ! Mais qu’est-ce qu’il croit ? Que je vais réagir et lui sauter à la gorge ? Ça lui ferai trop plaisir, et cela ne me contenterai en rien. Je ne prendrai aucun plaisir à lui mettre mon poing dans la figure juste pour ça ... juste pour ça ...
‘‘ Moi ? Jaloux ? Par les foudres de Zeus ! Et de quoi ? De toi ?! Laisse-moi rire ! Je te plains plutôt ... Ma vie est certainement plus plaisante que la tienne. Toi tu t’évertues à faire et à être ce que l’on attend de toi, ce que les filles veulent, ce que ta famille exige, et ce que les profs imposent ... Voilà ce que tu fais !!! Moi on ne m’a jamais rien demandé ... On ne me demandera jamais rien ... Et sincèrement je préfère. ’’
Je redeviens au fil des mots sérieux et je prends le regard le plus franc possible. Tout ce que je lui ais dit, je le pense ! Et rien ne me fera changer d’avis. Doucement je me suis remit à le regarder. Je l’observe ... Il y a quelques minutes cela me plaisait d’être ici, mais plus maintenant. On n’était pas bien là, tranquille ... À être, l’espace de quelques minutes, d’autres personnes. Je ne me sentais pas moi lorsque je lui ais enlevé la miette de brioche au coin de la bouche, accroupit à ses côté. J’avais l’impression qu’il n’était pas lui non plus, c’était plaisant ... Nous n’étions pas nous même, et je refuse de m’avouer que cela me plaisait ! Mais désormais c’est finit. Je ne pense pas que cela reviendra, mais cela ne dépend pas de moi. Un seul regard de lui et je change d’attitude ... Me lever de ma chaise pour aller à la fenêtre semblerait sans doute bizarre dans ce cas de figure, alors je reste assis. J'espère avoir à me relever bientôt et pas pour lui donner un coup ou m'en prendre un. Sans le quitter des yeux, je bois une maigre gorgée de ma flasque à demi vide, et je le regarde.
Un doux son me monte aux oreilles, un son que seul moi entend ... Une musique étrange, faite de respiration saccadée, de clochettes tintinnabulantes en rythme, de battement de coeur, de vrombissements électriques, de murmures complices, de pianotage régulier, de regard accueillant, de vision irréelle, de ceci ... de cela ... Suivant cette mélodie qui va crescendo, je ferme les yeux quand elle se rompt dans un bruit de cymbales pour reprendre à nouveau. Des mains affectueuses semblent courir sur un piano aux touches d’ivoire, produisant un amas de notes agréables, des images s’emparent de moi, mais je n’ai jamais vu cela, ça m’est inconnu, totalement inconnu ...
Ce n’est ni du passé, ni du présent ... C'est un air pour moi, un air que je connaissais déjà alors que j'ai l'impression de l'entendre pour la premier fois, et pourtant ...
Il est changeant, cela se remarque, il a certainement dû voir que je change aussi d’expression de temps en temps, c’est normal. On ne peut être impassible bien longtemps, on n’est pas des Dieux, même s’il croit le contraire, et au fond de lui il le sait. Il sait qu'il n'est pas Parfait ... Il passe également sa main dans ses cheveux, mais dans un sens tout à fait contraire au miens. Je le regarde, doucement, en perçant ses prunelles d’argent avec lenteur et délectation, en y ajoutant une pointe de mépris ... Enfin du mieux que je peux, car il est vraiment bizarre. Autant on peut rire de ce qu’il dit mais là j’ai plutôt envie de pleurer. Pas de tristesse non, de dépit serait le mot juste. Il est si imbu de lui-même, ses idées sont si ... arrêtées. Je voudrai qu’il voit plus loin que le bout de son nez, qu’il apprenne à vivre à travers son propre regard, et non pas à travers celui qu’on a créé pour lui. Toute sa vie est planifiée, de A jusqu’à Z ! Rien aucune fantaisie, il n’a pas le choix, il n’a pas d’échappatoire, mais a-t-il seulement conscience que d’autres voix existent ? Et a-t-il seulement envie de changer ? Je ne pense pas ... C’est triste, mais en même temps c’est risible. Je le regarde, je le regarde s’embourber dans une idéologie qui ne lui convient pas, enfin ce n’est que mon avis, mais chacun son point de vue. Au fond c’est contradictoire ... Qu’est-ce que les gens peuvent savoir ? Ils ne savent rien comme tout le monde !!! Comme moi ...
‘‘ Garde ta déception pour toi Lucius. Je ne tiens pas à la partager. Et ... parle de ta soi-disant perfection avec tes groupies, elles en meurent d’envie. ’’
Mon ton c’est fait plus dur, ses remarques m’ont touché, très légèrement, et même si ce n’était pas voulu, je plonge mon regard par la fenêtre. Il me fait pitié. Il me hait ? Et bien Let it be. Il veut me démolir la figure, à son aise. Il me sourit avec provocation, idem. Je m’en contre fous ! Mais qu’est-ce qu’il croit ? Que je vais réagir et lui sauter à la gorge ? Ça lui ferai trop plaisir, et cela ne me contenterai en rien. Je ne prendrai aucun plaisir à lui mettre mon poing dans la figure juste pour ça ... juste pour ça ...
‘‘ Moi ? Jaloux ? Par les foudres de Zeus ! Et de quoi ? De toi ?! Laisse-moi rire ! Je te plains plutôt ... Ma vie est certainement plus plaisante que la tienne. Toi tu t’évertues à faire et à être ce que l’on attend de toi, ce que les filles veulent, ce que ta famille exige, et ce que les profs imposent ... Voilà ce que tu fais !!! Moi on ne m’a jamais rien demandé ... On ne me demandera jamais rien ... Et sincèrement je préfère. ’’
Je redeviens au fil des mots sérieux et je prends le regard le plus franc possible. Tout ce que je lui ais dit, je le pense ! Et rien ne me fera changer d’avis. Doucement je me suis remit à le regarder. Je l’observe ... Il y a quelques minutes cela me plaisait d’être ici, mais plus maintenant. On n’était pas bien là, tranquille ... À être, l’espace de quelques minutes, d’autres personnes. Je ne me sentais pas moi lorsque je lui ais enlevé la miette de brioche au coin de la bouche, accroupit à ses côté. J’avais l’impression qu’il n’était pas lui non plus, c’était plaisant ... Nous n’étions pas nous même, et je refuse de m’avouer que cela me plaisait ! Mais désormais c’est finit. Je ne pense pas que cela reviendra, mais cela ne dépend pas de moi. Un seul regard de lui et je change d’attitude ... Me lever de ma chaise pour aller à la fenêtre semblerait sans doute bizarre dans ce cas de figure, alors je reste assis. J'espère avoir à me relever bientôt et pas pour lui donner un coup ou m'en prendre un. Sans le quitter des yeux, je bois une maigre gorgée de ma flasque à demi vide, et je le regarde.
Un doux son me monte aux oreilles, un son que seul moi entend ... Une musique étrange, faite de respiration saccadée, de clochettes tintinnabulantes en rythme, de battement de coeur, de vrombissements électriques, de murmures complices, de pianotage régulier, de regard accueillant, de vision irréelle, de ceci ... de cela ... Suivant cette mélodie qui va crescendo, je ferme les yeux quand elle se rompt dans un bruit de cymbales pour reprendre à nouveau. Des mains affectueuses semblent courir sur un piano aux touches d’ivoire, produisant un amas de notes agréables, des images s’emparent de moi, mais je n’ai jamais vu cela, ça m’est inconnu, totalement inconnu ...
Ce n’est ni du passé, ni du présent ... C'est un air pour moi, un air que je connaissais déjà alors que j'ai l'impression de l'entendre pour la premier fois, et pourtant ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Je reste stupéfait de sa réaction et du ton dur et froid qu'il a prit pour me parler. Je perd mon sourire et deviens profondément sérieux. Je suis blessé. Je croyais qu'il s'amusait avec moi. Qu'il me répondrait un truc sarcastique sur un ton amusé, come tout à l'heure. Que s'est-il passé pour qu'il soit comme ça tout à coup? Ai-je été trop loin? Non, bien sûr. Je m'apprête à répliquer quelque chose mais aucun son ne sort de ma bouche. Il ajoute alors quelque chose. Ces dernièrenes paroles me glacent les entrailles.
Toi tu t’évertues à faire et à être ce que l’on attend de toi, ce que les filles veulent, ce que ta famille exige, et ce que les profs imposent ... Voilà ce que tu fais !
C'est vrai... C'est si vrai que j'en pleurerais. Je baisse la tête, regarde le sol. Lorsque j'ai l'intention de la relever pour ne pas lui montrer ma faiblesse, je me résigne. Mon père n'est pas là, plus là. Je ne suis pas chez moi. Je ne recevrai aucun coups pour un simple mouvement de tête. Oslo sait-il ce que j'endure, chaque année? Pourquoi a-t-il fallu qu'il remette tout sur la tapis? Il l'a fait exprèes, bien sûr. Il sait que c'était le seul moyen de m'atteindre; me balancer à la figure la plus vrai des vérités. Je sens des larmes me piquer les yeux mais je les ravale. S'il me verrait pleurer. Lucius Malfoy peurt. Impossible. Encore moins devant un autre. Il a voulu me blesser et ça a marché. La tristesse et le vide fait lentement place à une forte colère. Comment a-t-il osé? Comment a-t-il osé me rappeler tout ça? Il croit que ça me plait, d'être comme ça? Bon, d'accord. J'adore être ce que je suis, chez les Slytherins. Mais croit-il que je m'amuse réellement en mettant en valeur mon côté ''perfection''?
Je commence à en avoir marre qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas. Non, je ne suis pas parfait! Oui, je fais semblant de l'être! Vous savez pourquoi? Parce que mon père me battait chaque fois qu'il y a une petite imperfection chez moi!
Je me lève brusquement un frappant la table de mon poing.
-Parce que tu crois qu'on a tous le choix d'être ce qu'on est? hurlai-je, hors de moi. Parce que tu crois que j'ai choisis être ce que je suis devant toi? Tu ne sais pas du tout ce qui s'est passé chez moi pendant tout ce temps! Tu ne sais rien du tout! Cesse de parler de ce que tu ignores, c'est compris? Si tu n'as personne pour te barrer la route et te dire quoi faire, tant mieux pour toi. Mais ne juge pas les gens comme tu les vois!
Je me laisse tomber sur ma chaise et je glisse ma tête en mes mains. J'ai mal au crâne. J'ai envie de pleurer, mais je ne le fait pas. Je m'apprête à rajouter autres choses lorsqu'une douleur lancinante me traverse le bras gauche. Je retiens un cri. Je l'agrippe de ma main droite et feins qu'il ne se passe rien. J'espère seulement qu'il n'a pas remarqué. Je lève vers lui un regard mal assuré.
Toi tu t’évertues à faire et à être ce que l’on attend de toi, ce que les filles veulent, ce que ta famille exige, et ce que les profs imposent ... Voilà ce que tu fais !
C'est vrai... C'est si vrai que j'en pleurerais. Je baisse la tête, regarde le sol. Lorsque j'ai l'intention de la relever pour ne pas lui montrer ma faiblesse, je me résigne. Mon père n'est pas là, plus là. Je ne suis pas chez moi. Je ne recevrai aucun coups pour un simple mouvement de tête. Oslo sait-il ce que j'endure, chaque année? Pourquoi a-t-il fallu qu'il remette tout sur la tapis? Il l'a fait exprèes, bien sûr. Il sait que c'était le seul moyen de m'atteindre; me balancer à la figure la plus vrai des vérités. Je sens des larmes me piquer les yeux mais je les ravale. S'il me verrait pleurer. Lucius Malfoy peurt. Impossible. Encore moins devant un autre. Il a voulu me blesser et ça a marché. La tristesse et le vide fait lentement place à une forte colère. Comment a-t-il osé? Comment a-t-il osé me rappeler tout ça? Il croit que ça me plait, d'être comme ça? Bon, d'accord. J'adore être ce que je suis, chez les Slytherins. Mais croit-il que je m'amuse réellement en mettant en valeur mon côté ''perfection''?
Je commence à en avoir marre qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas. Non, je ne suis pas parfait! Oui, je fais semblant de l'être! Vous savez pourquoi? Parce que mon père me battait chaque fois qu'il y a une petite imperfection chez moi!
Je me lève brusquement un frappant la table de mon poing.
-Parce que tu crois qu'on a tous le choix d'être ce qu'on est? hurlai-je, hors de moi. Parce que tu crois que j'ai choisis être ce que je suis devant toi? Tu ne sais pas du tout ce qui s'est passé chez moi pendant tout ce temps! Tu ne sais rien du tout! Cesse de parler de ce que tu ignores, c'est compris? Si tu n'as personne pour te barrer la route et te dire quoi faire, tant mieux pour toi. Mais ne juge pas les gens comme tu les vois!
Je me laisse tomber sur ma chaise et je glisse ma tête en mes mains. J'ai mal au crâne. J'ai envie de pleurer, mais je ne le fait pas. Je m'apprête à rajouter autres choses lorsqu'une douleur lancinante me traverse le bras gauche. Je retiens un cri. Je l'agrippe de ma main droite et feins qu'il ne se passe rien. J'espère seulement qu'il n'a pas remarqué. Je lève vers lui un regard mal assuré.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Avec lenteur, je me lève ... Le doux son que j’entendais à disparu, il est parti comme il est venu, un vrai courant d’air. Lucius vient de craquer, je me suis fait pourrir sur place, un vrai carnage, une tuerie ... Il a raison, je n’aurai pas du dire ça. Mais qui puis-je ? Je n’ai jamais su me taire lorsqu’il le fallait et ce n’est pas face à lui que je vais changer, cela m’est totalement impossible. Ses yeux sont brumeux et son regard volatile, mais qu’attend t-il pour pleurer ? Pour se lâcher ? Mais il ne fait rien ! Il vient de me hurler dessus, en frappant du poing, pas sur ma figure mais sur une table, changement non négligeable, et puis plus rien ... Le vide total. Comme si quelque chose le retenait, mais quoi ??? Ainsi, je me lève et je m’approche de lui, sans compassion sur le visage, juste un air faussement désappointé vient durcir mes traits. En réalité, je suis blasé par tout ça ! Je m’assois juste à côté de lui, pas sur la chaise qui est à ses côtés, mais sur la table. Là je regarde un instant par la fenêtre, j’avais vu juste la vue est plus belle quand on se rapproche, puis, je reporte mon attention sur lui. Tout à fait sérieux, je le fixe.
C’est vrai, je n’hésiterai pas une seconde à lui foutre un coup de poing ... Pas une ! Mais le ''juste pour ça'' intervient de nouveau ... Il a crié, ok. Il m’a pourri, ok ! Mais s’arrêter là ne mènera à rien. On ne s’en détesterait que plus. Ça vaut pas le coup ... Je le domine légèrement, mais j’ai l’impression d’être plus petit que lui, même en étant surélevé. Il semble préoccupé, et je n’y suis pour rien, enfin pas directement, mais cela je ne le sais pas. En fait je ne sais rien, il a raison, j’ignore totalement où je vais ... Je ne sais rien de sa vie. Avant ça, j’aurai dit que c’est une bonne chose, l’ignorance sur la personne de Lucius Malfoy, mais plus maintenant. Je m’en mords les doigts ! Oui je me mords les doigts de mettre engagé là dedans ! Néanmoins malgré mon masque de froideur, je suis très en colère ! Et me taire plus longtemps m’est impossible, toutefois, je ne me vengerai pas sur lui, et je resterai calme, comme toujours ... comme toujours ...
‘‘ C’est vrai, t’as raison ... Qu’est-ce que j’en sais ... Moi le Petit-Botaniste-Sang-de-Bourbe de Ravenclaw. Je ne sais rien de toi, mais tu te trompes sur un point Lucius ... Je n’ai jamais cherché à te juger. ’’
Ces derniers mots sont lâchés comme un aveu, un dur silence éphémère s’installe, je n’entends plus la musique et bizarrement je détourne le regard.
C’est vrai, je n’hésiterai pas une seconde à lui foutre un coup de poing ... Pas une ! Mais le ''juste pour ça'' intervient de nouveau ... Il a crié, ok. Il m’a pourri, ok ! Mais s’arrêter là ne mènera à rien. On ne s’en détesterait que plus. Ça vaut pas le coup ... Je le domine légèrement, mais j’ai l’impression d’être plus petit que lui, même en étant surélevé. Il semble préoccupé, et je n’y suis pour rien, enfin pas directement, mais cela je ne le sais pas. En fait je ne sais rien, il a raison, j’ignore totalement où je vais ... Je ne sais rien de sa vie. Avant ça, j’aurai dit que c’est une bonne chose, l’ignorance sur la personne de Lucius Malfoy, mais plus maintenant. Je m’en mords les doigts ! Oui je me mords les doigts de mettre engagé là dedans ! Néanmoins malgré mon masque de froideur, je suis très en colère ! Et me taire plus longtemps m’est impossible, toutefois, je ne me vengerai pas sur lui, et je resterai calme, comme toujours ... comme toujours ...
‘‘ C’est vrai, t’as raison ... Qu’est-ce que j’en sais ... Moi le Petit-Botaniste-Sang-de-Bourbe de Ravenclaw. Je ne sais rien de toi, mais tu te trompes sur un point Lucius ... Je n’ai jamais cherché à te juger. ’’
Ces derniers mots sont lâchés comme un aveu, un dur silence éphémère s’installe, je n’entends plus la musique et bizarrement je détourne le regard.
Dernière édition par le Mar 28 Aoû - 14:56, édité 1 fois
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Je me sens coupable. Je ne voulais pas crier ainsi. Je me suis laissé emporter par la colère. Je retiens toujours mes larmes. Si fort, que j'en tremble. Et puis, étrangement, je ne déteste plus Oslo. Il a beau être un Sang-de-bourbe, être un Ravenclaw ou tout ce qu'il veut, je ne le déteste plus. Mais pourquoi? Je l'ai haïs pendant tout ce temps et maintenant, je l'apprécierais presque. Peut-être parce qu'il est le premier à qui je raconte tout ça? Peut-être que cela m'a fait du bien, pour une fois dans ma vie, me défouler. Et pas contre quelqu'un. Devant quelqu'un. Et devant lui. J'aimerais qu'il me comprenne. J'aimerais qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me serre contre lui. Je me fiche de ce que dirais mon père ou ma mère. Je me fiche que ce soit faible et stupide. Je veux qu'il me rassure. J'aimerais pleurer devant lui toutes les larmes que je n'ai pas pleurés. Mais je ne peux pas. J'en suis incapable... Je n'arrive même pas à soulever la tête pour le regarder. Je n'arrive pas à comprendre ce qui me retient. J'ai l'impression de caler dans une marre. Je ne suis pas à l'aise. Et lui non plus, sans doute. Il est assit sur la table, près de moi, et il ne fait plus rien.
''Je n’ai jamais cherché à te juger. ''
Et pourtant, moi si. Je t'ai jugé comme j'ai jugé tous ceux que j'ai croisé de mes yeux froids. Je t'ai jugé comme étant un imbécile parce que tu n'étais pas de sangs-purs et que tu n'étasi pas Slytherin. J'imagine que toi, tu es différents de tous les autres sang-de-bourbes... C'est la première fois que je me montre aussi... sensible? Une autre crampe traverse mon bras gauche et je cille. Il ne doit pas le remarquer. Du moins, ne pas poser de questions. Je lève enfin les yeux vers lui. Il regarde dehors.
-Alors, tu dois bien être le seul.
Ma voix avait été faible et douce. Je sens quelque chose tomber sur ma main. Une goutte d'eau. Je semble alors mettre des lunes à comprendres. Je passe ma main contre ma joue humide. Finalement, je pleurs. Je ne m'en étais même pas rendu compte.
''Je n’ai jamais cherché à te juger. ''
Et pourtant, moi si. Je t'ai jugé comme j'ai jugé tous ceux que j'ai croisé de mes yeux froids. Je t'ai jugé comme étant un imbécile parce que tu n'étais pas de sangs-purs et que tu n'étasi pas Slytherin. J'imagine que toi, tu es différents de tous les autres sang-de-bourbes... C'est la première fois que je me montre aussi... sensible? Une autre crampe traverse mon bras gauche et je cille. Il ne doit pas le remarquer. Du moins, ne pas poser de questions. Je lève enfin les yeux vers lui. Il regarde dehors.
-Alors, tu dois bien être le seul.
Ma voix avait été faible et douce. Je sens quelque chose tomber sur ma main. Une goutte d'eau. Je semble alors mettre des lunes à comprendres. Je passe ma main contre ma joue humide. Finalement, je pleurs. Je ne m'en étais même pas rendu compte.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Une ombre parmi les ombres de la pièce, voilà ce que je suis. Moi si rieur, si fantasque, je me rembruni. C'est vrai que je ne connais pas Lucius, je le connais même moins que ça, c'est un total étranger, et pourtant ... Pourtant j'ai l'impression que s'il n'était pas là, je serai perdu. Paumé, complètement paumé ... Mon regard vide, cache une sensation de perdition et de ... Bon sang ! Colère c'est pas assez fort ! Et haine ça l'est trop ! Pourquoi c'est si dur de trouver les mots ! Pourquoi est-ce que je n'arrive ja...
- Alors, tu dois bien être le seul.
... mais à décrire ce que je ressens !?! Attends une seconde ... C'est Lucius qui a dit ça ?! Mais qui d'autre banane vous êtes seuls dans la salle de cours, les autres prennent leurs petits dejeuners. Soi-dit en passant, toi tu n'en a pas prit ! Enfin ce délirium mental entre moi et moi finit bien vite et je tourne la tête vers le Slytherin qui viens juste de baisser la sienne. Il a parlé lentement, calmement, d'une manière douce et sans précipitation. Il pleur ... Je ne me demande même pas comment il faut réagir, cela vient instinctivement, je m'approche de lui, en glissant sur la table de bois verni. Doucement, je penche ma tête vers lui, et bien que cela soit idiot en cet instant, je déserre ma cravate, et je déboutonne le premier bouton de ma chemise. Cela me permet d'y voir plus clair. Oui vous avez bien lu, quand je veux y voir plus clair, je fais ceci. Enfin bref, mes gestes ne sont plus calculé ou quoi que se soit, c'est de l'inconscience totale. Mes actes sont livrés à ma conscience, et je la suis de plein gré, ma chère et tendre conscience. Ceci étant, ce n'est pas pour me déplaire ...
‘‘ Lucius ... ’’
Avec mansuétude je viens de prononcer son prénom, et je dépose ma main sur son épaule. Doucement j'exerce de petites pressions sur sa peau du bout des doigts, histoire de lui montrer que je suis là. Je ne sais pas ce qu'il veut de moi, et je ne sais pas comment il pourrait prendre ma montée de tendresse à son égard, donc je le laisse agir, quitte à me prendre un coup pour avoir mal compris la situation ...
- Alors, tu dois bien être le seul.
... mais à décrire ce que je ressens !?! Attends une seconde ... C'est Lucius qui a dit ça ?! Mais qui d'autre banane vous êtes seuls dans la salle de cours, les autres prennent leurs petits dejeuners. Soi-dit en passant, toi tu n'en a pas prit ! Enfin ce délirium mental entre moi et moi finit bien vite et je tourne la tête vers le Slytherin qui viens juste de baisser la sienne. Il a parlé lentement, calmement, d'une manière douce et sans précipitation. Il pleur ... Je ne me demande même pas comment il faut réagir, cela vient instinctivement, je m'approche de lui, en glissant sur la table de bois verni. Doucement, je penche ma tête vers lui, et bien que cela soit idiot en cet instant, je déserre ma cravate, et je déboutonne le premier bouton de ma chemise. Cela me permet d'y voir plus clair. Oui vous avez bien lu, quand je veux y voir plus clair, je fais ceci. Enfin bref, mes gestes ne sont plus calculé ou quoi que se soit, c'est de l'inconscience totale. Mes actes sont livrés à ma conscience, et je la suis de plein gré, ma chère et tendre conscience. Ceci étant, ce n'est pas pour me déplaire ...
‘‘ Lucius ... ’’
Avec mansuétude je viens de prononcer son prénom, et je dépose ma main sur son épaule. Doucement j'exerce de petites pressions sur sa peau du bout des doigts, histoire de lui montrer que je suis là. Je ne sais pas ce qu'il veut de moi, et je ne sais pas comment il pourrait prendre ma montée de tendresse à son égard, donc je le laisse agir, quitte à me prendre un coup pour avoir mal compris la situation ...
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Âge: Dix-sept ans.
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Sans le voir, je sais qu'il s'approche lentement de moi. Pourquoi ne vient-il pas plus près? J'ai envie de le sentir contre moi. De lourdes larmes coulent toujours le long de mes joues. J'ai honte d'être aussi faible et stupide. Devant lui, en plus. J'entends sa voix douce résonner à mes oreilles puis, je sens une main se déposer sur mon épaule pour y effectuer une pression constante. C'est si agréable... Mais ça ne me suffit pas. Pourquoi ne me prend-il pas dans ses bras tout simplement? Il a peur que je le giffle? Jamais je ne ferais une chose pareille. Bon, d'accord. Avant, je l'aurais fait. Mais pas maintenant. J'ai simplement envie d'être contre lui et j'ignore pourquoi. Sa précense me fait du bien. Elle est rassurante.
Que se passera-t-il si je m'approche pour le serrer contre moi? Me repoussera-t-il? Je péfère ne pas me risquer. Mais qu'est-ce qui m'arrive au juste? Je pleurs, j'ai envie de quelqu'un pour me consoler et... je veux me jeter contre un garçon? Que je sois triste et que je n'ai plus envie d'être seul, c'est sans doute parce que pendant toutes ces années, alors que mon père me battait, je n'avais pas le droit de pleurer, de crier et de m'exprimer. Je n'avais pas non plus le droit d'avoir d'amis. Je pense qu'il ne voulait pas que les gens sachent ce qu'il me faisait. Et donc, aujourd'hui, tout ça ressurgit du néant pour me hanter. Mais pourquoi faut-il que ce soit un garçon qui ait la charge de supporter mes pleurs? Et pourquoi ce même garçon m'attire-t-il autant? Je me rends compte maintenant que je l'ai toujours trouvé beau mais je ne me l'ai pas avoué jusqu'à aujourd'hui. Du revers de ma main, j'essuie les larmes qui ruissellent encore sur mon visage et je la pose contre la sienne qui est sur mon épaule. Mon pouce caressant les jointures osseuses et froides d'Oslo. Et puis, sans vraiment m'en rendre compte, j'accote ma tête contre son avant-bras tendu sur moi. Je me sens un peu mieux. J'ai l'impression de lui avoir raconté un long récit qui me fait mal alors que je ne lui ai rien dit. On dirait que tout d'un coup, je suis moins surchargé. Et puis, je lui demande:
-Pourquoi deviens-tu soudainement si gentil avec moi?
Je ne sais pas ce que cela changera si je le sais ou non. Je veux juste qu'il me le dise. Pour entendre sa voix, une fois de plus.
[Encore un post court... ¬¬ Mais bon. ]
Que se passera-t-il si je m'approche pour le serrer contre moi? Me repoussera-t-il? Je péfère ne pas me risquer. Mais qu'est-ce qui m'arrive au juste? Je pleurs, j'ai envie de quelqu'un pour me consoler et... je veux me jeter contre un garçon? Que je sois triste et que je n'ai plus envie d'être seul, c'est sans doute parce que pendant toutes ces années, alors que mon père me battait, je n'avais pas le droit de pleurer, de crier et de m'exprimer. Je n'avais pas non plus le droit d'avoir d'amis. Je pense qu'il ne voulait pas que les gens sachent ce qu'il me faisait. Et donc, aujourd'hui, tout ça ressurgit du néant pour me hanter. Mais pourquoi faut-il que ce soit un garçon qui ait la charge de supporter mes pleurs? Et pourquoi ce même garçon m'attire-t-il autant? Je me rends compte maintenant que je l'ai toujours trouvé beau mais je ne me l'ai pas avoué jusqu'à aujourd'hui. Du revers de ma main, j'essuie les larmes qui ruissellent encore sur mon visage et je la pose contre la sienne qui est sur mon épaule. Mon pouce caressant les jointures osseuses et froides d'Oslo. Et puis, sans vraiment m'en rendre compte, j'accote ma tête contre son avant-bras tendu sur moi. Je me sens un peu mieux. J'ai l'impression de lui avoir raconté un long récit qui me fait mal alors que je ne lui ai rien dit. On dirait que tout d'un coup, je suis moins surchargé. Et puis, je lui demande:
-Pourquoi deviens-tu soudainement si gentil avec moi?
Je ne sais pas ce que cela changera si je le sais ou non. Je veux juste qu'il me le dise. Pour entendre sa voix, une fois de plus.
[Encore un post court... ¬¬ Mais bon. ]
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
J’attends de me prendre un poing dans la figure à tout instant, mais rien ne vient. Je suis de plus en plus surpris, même si c'est un soulagement. Mais enfin que se passe t-il aujourd'hui ? C'est le syndrome de la rentrée qui s'est emparé de nous ou quoi ?! Avec cette posture, il est deux fois plus attachant, il me ferait presque craquer le Malfoy ... Je souris légèrement à cette pensée que j'aurai pu trouver ironique il y a une heure, mais désormais c'est une vérité ... C'est pourquoi mon sourire si quelqu'un m'avait regardé à cet instant aurait pu passer pour tendre. Une main humide de larme vient se poser sur la mienne, et mon sourire disparaît ... Je suis assez désemparé ... Mon rythme cardiaque s'accélère, et bientôt se ne sont que des tambours dans mon coeur. Il semble vouloir sortir de ma poitrine. Les cheveux blond cendré de Lucius brillent d'une lumière étrange en cet instant, et un frisson me parcourt lorsqu'il pose sa tête contre mon avant-bras. Moi je frissonne à son contact ?
- Pourquoi deviens-tu soudainement si gentil avec moi ?
Je suis pétrifié, oui c'est le mot, je me pétrifie sur place ... Mon coeur aussi semble s'arrêter, ce qui serai assez dangereux si on le prend au figuré, heureusement il n'en est rien ... Tout ce temps j'avais la tête penchée sur le Slytherin, mais je m'en détourne et la fenêtre et encore le seul point visuel où je peux me raccrocher. Je perds pied, et pourtant je suis assis ... J'aimerai lui répondre la vérité, lui dire que ... Mais non je ne peux pas, je ne peux pas lui avouer quelque chose que je n’ai pas encore assimilé moi-même ... Une larme ne va pas couler le long de ma joue tout de même ! Ha ça non jamais ! Je reporte mon attention sur celui qui tient ma main.
‘‘ Et bien parce que ... ’’
** Si je te le dis, tu vas me quitter. **
‘‘ ... parce que pendant 7 ans on s'est fait la guerre et que j'en ai oublié pourquoi. Je n'ais aucune raison de t'en vouloir pour quoi que se soit, et te détester, voir te haïr, serait injustifié. ’’
** Mensonge pour mensonge ... **
‘‘ Parce que pour une fois, j'ai envie d'être moi quand tu es là, j'ai plus envie de jouer un rôle. C'est finit tout ça ... ’’
** Enfin dissimulation de vérité, Lucius ... Je ne te mens pas tout à fait, le ¾ est vrai ... **
J'avale doucement ma salive et presque inconsciemment je me rapproche encore plus de lui. Ma main exerce des pressions plus fortes sur sa peau, et j'essaye de capter un regard émanant de lui.
‘‘ Parce que j'ai plus envie de te faire la guerre, soldat c'est ... c'est définitivement pas pour moi. ’’
- Pourquoi deviens-tu soudainement si gentil avec moi ?
Je suis pétrifié, oui c'est le mot, je me pétrifie sur place ... Mon coeur aussi semble s'arrêter, ce qui serai assez dangereux si on le prend au figuré, heureusement il n'en est rien ... Tout ce temps j'avais la tête penchée sur le Slytherin, mais je m'en détourne et la fenêtre et encore le seul point visuel où je peux me raccrocher. Je perds pied, et pourtant je suis assis ... J'aimerai lui répondre la vérité, lui dire que ... Mais non je ne peux pas, je ne peux pas lui avouer quelque chose que je n’ai pas encore assimilé moi-même ... Une larme ne va pas couler le long de ma joue tout de même ! Ha ça non jamais ! Je reporte mon attention sur celui qui tient ma main.
‘‘ Et bien parce que ... ’’
** Si je te le dis, tu vas me quitter. **
‘‘ ... parce que pendant 7 ans on s'est fait la guerre et que j'en ai oublié pourquoi. Je n'ais aucune raison de t'en vouloir pour quoi que se soit, et te détester, voir te haïr, serait injustifié. ’’
** Mensonge pour mensonge ... **
‘‘ Parce que pour une fois, j'ai envie d'être moi quand tu es là, j'ai plus envie de jouer un rôle. C'est finit tout ça ... ’’
** Enfin dissimulation de vérité, Lucius ... Je ne te mens pas tout à fait, le ¾ est vrai ... **
J'avale doucement ma salive et presque inconsciemment je me rapproche encore plus de lui. Ma main exerce des pressions plus fortes sur sa peau, et j'essaye de capter un regard émanant de lui.
‘‘ Parce que j'ai plus envie de te faire la guerre, soldat c'est ... c'est définitivement pas pour moi. ’’
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
J'écoute chacun de ses mots avec une attention particulière. Je bois ses paroles. Je les absorbe jusqu'au plus profond de mon âme. Est-il vraiment sincère? J'ai la vague impression qu'il me cache quelque chose. Mon coeur se resserre. Est-ce parce qu'il croit que je ne saurais pas l'assumer? Moi non plus je n'ai plus envie de jouer la comédie. Je n'ai plus du tout envie de me faire passer pour ce grand et séduisant Malfoy. Oslo a raison. Je ne suis pas ce que je pense être. Quelque chose semble se briser en moi. Ce qui se passe et ce qui s'est dit ici devra y rester. Si jamais quelqu'un apprend que Lucius Malfoy a pleuré devant un autre garçon, ma réputation va en prendre un coup. Je suis fatigué de toujours prétendre être quelque chose. Oslo l'avait déjà saisit, lui. J'ai un sourire en coin face à sa réponse. Sa main se serre un peu plus contre moi et je relève la tête. Il me regarde et je lui souris un peu plus. J'ai enfin fini de pleurer. Puis, doucement et avec précaution, je me lève avant de placer mes bras autour de son cou. Je serre un peu, pas trop fort. Il sent si bon... Ensuite, je murmure doucereusement à son oreille:
-Mais il y a autre chose que tu ne m'as pas dit...
Je me rends alors compte que je me sens étrangement bien contre lui. Son toucher est envoûtant et son odeur ennivrante. Mon souffle se brise contre son cou et sa peau. J'aimerais rester ainsi des années durant. L'éternité même. Soudain, je me rends compte qu'il peut me repousser à tout moment. Je ferme les yeux et j'attends. J'attends de savoir si il a l'intention de m'accorder ce que je veux ou s'il me jettera au bout de ses bras. Je ne veux pas. Je suis trop bien comme ça...
-Je me trompe?
-Mais il y a autre chose que tu ne m'as pas dit...
Je me rends alors compte que je me sens étrangement bien contre lui. Son toucher est envoûtant et son odeur ennivrante. Mon souffle se brise contre son cou et sa peau. J'aimerais rester ainsi des années durant. L'éternité même. Soudain, je me rends compte qu'il peut me repousser à tout moment. Je ferme les yeux et j'attends. J'attends de savoir si il a l'intention de m'accorder ce que je veux ou s'il me jettera au bout de ses bras. Je ne veux pas. Je suis trop bien comme ça...
-Je me trompe?
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Je sais pertinemment ce qui est en train de se passer. C'est quelque chose que je ne peux contrôler, une sorte de révélation qu'on a tout deux essayé de taire. C'est tellement étrange de se retrouver là dans cette salle ... Je me sens si mal, et si bien à la fois. Pourquoi est-ce que cela arrive là précisément ? Fallait-il attendre d'être assez âgés ? Qu'est-ce qui nous pousse à nous comporter ainsi aujourd'hui ? ... Est-ce que j'aurai seulement une réponse un jour ... Sincèrement je ne pense pas, mais bon je ne vais pas tourner les talons maintenant, je le regretterai ... Je ne peux pas faire une telle chose, ça ruinerait ce beau moment et cela me ferai encore plus de mal qu'un coup de poing. De plus Lucius me sourit, je ne l'avais jamais vu sourire ainsi, c'est la première fois de ma vie que vois un aussi beau visage tourné vers moi. Il se lève et vient se placer face à moi. Nos prunelles se fixent intensément, il est plus grand que moi puis-ce que je suis assis, et je laisse nos peaux se toucher avec un plaisir.
Question bien singulière qu'il vient de me poser. Peut-on lire en moi comme dans un livre ouvert ? Je n'avais jamais fait attention à ça auparavant, mais j'étais certain que non ... Comment y est-il parvenu ? Quel est son but ? Que désire t-il ? Et qu'est-ce que je désire au juste ? Je n'en sais rien c'est étrange. Je ne saurai dire ce que je veux. Les mots ne sortent pas, et il a les paupières closes. J'en profite pour le regarder. Pour scruter ses traits fins et droits. Même les yeux fermés j'ai des chances de comprendre ses intentions, mais tout ceci est ridicule, je sais pertinemment ce qui se déroule ici. Je le sais. Je ne le sais que trop bien, c'est ça qui m'effraies, et la suite aussi. Qu'est-ce qu'il va se passer après ça ? Enfin je n'ais plus envie de réfléchir.
‘‘ Non. ’’
Comme réponse on ne peut pas faire plus simple, et avant qu'il n'ouvre les yeux, j'approche mon visage du sien. Je regarde un instant sa bouche, et ... et je dépose mes lèvres sur le coin des siennes. Juste dans le coin ...
Question bien singulière qu'il vient de me poser. Peut-on lire en moi comme dans un livre ouvert ? Je n'avais jamais fait attention à ça auparavant, mais j'étais certain que non ... Comment y est-il parvenu ? Quel est son but ? Que désire t-il ? Et qu'est-ce que je désire au juste ? Je n'en sais rien c'est étrange. Je ne saurai dire ce que je veux. Les mots ne sortent pas, et il a les paupières closes. J'en profite pour le regarder. Pour scruter ses traits fins et droits. Même les yeux fermés j'ai des chances de comprendre ses intentions, mais tout ceci est ridicule, je sais pertinemment ce qui se déroule ici. Je le sais. Je ne le sais que trop bien, c'est ça qui m'effraies, et la suite aussi. Qu'est-ce qu'il va se passer après ça ? Enfin je n'ais plus envie de réfléchir.
‘‘ Non. ’’
Comme réponse on ne peut pas faire plus simple, et avant qu'il n'ouvre les yeux, j'approche mon visage du sien. Je regarde un instant sa bouche, et ... et je dépose mes lèvres sur le coin des siennes. Juste dans le coin ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Je sens un moment d'hésitation de sa part. Aurais-je été trop brusque? Évidemment, mon geste était innaproprié mais cela l'avait-il trop... troublé? Pendant un court moment, j'avais l'intention de me retirer mais je n'en fis rien. Il faut que je sache... Même si moi qui ai un oeil sur la belle Narcissa depuis longtemps déjà j'entoure de mes bras un Ravenclaw, je tiens à rester comme ça. Je ne sais pas pourquoi, soudainement, il me fait cet effet. J'ignore si je devrais en être gêné ou avantagé. Séduire, je l'ai fait le long de mes sept années à Hogwarts. Sauf que c'était avec des filles. Si elles se faisaient berner par quelques mots, pour Oslo, ça m'avait prit beaucoup plus de temps. Puis, enfin, j'entendis sa réponse.
''Non.''
Vraiment? Je ne te crois pas. J'ai toujours les yeux fermés, je me détend contre lui. Je sens alors quelque chose frôler doucement le coin de ma bouche. Je lève les paupières, légèrement surpris. Ses lèvres se dépose près des miennes. Refermant les yeux, je les capture. Sa peau est douce et tendre. J'avais embrassé nombre de filles dans ma vie, mais jamais un garçon. Et celui-là, il semblait goûter tellement plus bon... Je glisse lentement ma langue contre la sienne, chaude et humide. Je l'enlace tendrement et je resserre mon étreinte autour de son cou. Un flot de chaleur grandit dans le bas de mon ventre. Je laisse échapper un gémissement. Je happe ses lèvres sucrées par la brioche que je lui ai volé un peu plus tôt.
[Vraiment désolée, c'est plus que court, ça. O.O]
''Non.''
Vraiment? Je ne te crois pas. J'ai toujours les yeux fermés, je me détend contre lui. Je sens alors quelque chose frôler doucement le coin de ma bouche. Je lève les paupières, légèrement surpris. Ses lèvres se dépose près des miennes. Refermant les yeux, je les capture. Sa peau est douce et tendre. J'avais embrassé nombre de filles dans ma vie, mais jamais un garçon. Et celui-là, il semblait goûter tellement plus bon... Je glisse lentement ma langue contre la sienne, chaude et humide. Je l'enlace tendrement et je resserre mon étreinte autour de son cou. Un flot de chaleur grandit dans le bas de mon ventre. Je laisse échapper un gémissement. Je happe ses lèvres sucrées par la brioche que je lui ai volé un peu plus tôt.
[Vraiment désolée, c'est plus que court, ça. O.O]
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
[ HJ : Bah t'inquiète pas. ]
Je n’arrive pas à le croire. Ai-je vraiment fait cela ? Il s’avère que ... oui. Je me sens bien, vraiment très bien. Je m’apprêtais à me retirer mais je ne peux y parvenir. Lucius me retient. Il me donne un vrai baiser, comme jamais je n’en ai reçut. C’est assez étrange de se dire que nous sommes deux garçons s’enlaçant tendrement dans une salle de cours vide. Mais cela n’a plus d’importance. Je m’en moque éperdument. Tout comme lui je ne me suis jamais retrouvé dans cette posture avec une personne du même sexe et réflexion faite, je n’ai aucune envie que ça s’arrête. Et pourtant, Dieu sait que j’aime les femmes. Ha ça pour sûr, elles me font tourner la tête ... Enfin ... Je n’ai même pas le temps de penser, c’est instinctif, il fallait que cela arrive, Lucius est là, point barre. En définitive, je m’interroge énormément et mes pensées sont brouillées par la scène qui se déroule ici.
Je me serre contre lui, mes mains glissent le long de son dos et s’immobilisent au niveau de ses hanches. Je savoure le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau, la douceur de tout son être. Cela m’envahit et pourtant ... pourtant ...
‘‘ Lucius je ... ’’
Avec une précipitation certaine, je me détache de lui et j’essaye de m’expliquer. Cependant un bruit mécanique m’en empêche, je me tais dès que ces ondes sonores me viennent aux oreilles et que je les identifie sans problème. Il doit bien durer une vingtaine de secondes, moi, je tourne ma tête vers la porte de la pièce et j’ouvre les yeux. Une plainte s’élève des étages inférieurs. Tous les élèves crient en même temps leurs désespoirs suite à la sonnerie du premier cours de l’année. Je ne me joins pas à ces exclamations, trop occupés par ce que j’ai fait et par ce qui se déroule ici et maintenant. Les yeux fuyants, je baisse la tête, mes cheveux tombent sur mon visage et, je regarde vers le sol même si je ne peux pas le distinguer à cause de ma silhouette et celle du Slytherin.
Je n’arrive pas à le croire. Ai-je vraiment fait cela ? Il s’avère que ... oui. Je me sens bien, vraiment très bien. Je m’apprêtais à me retirer mais je ne peux y parvenir. Lucius me retient. Il me donne un vrai baiser, comme jamais je n’en ai reçut. C’est assez étrange de se dire que nous sommes deux garçons s’enlaçant tendrement dans une salle de cours vide. Mais cela n’a plus d’importance. Je m’en moque éperdument. Tout comme lui je ne me suis jamais retrouvé dans cette posture avec une personne du même sexe et réflexion faite, je n’ai aucune envie que ça s’arrête. Et pourtant, Dieu sait que j’aime les femmes. Ha ça pour sûr, elles me font tourner la tête ... Enfin ... Je n’ai même pas le temps de penser, c’est instinctif, il fallait que cela arrive, Lucius est là, point barre. En définitive, je m’interroge énormément et mes pensées sont brouillées par la scène qui se déroule ici.
Je me serre contre lui, mes mains glissent le long de son dos et s’immobilisent au niveau de ses hanches. Je savoure le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau, la douceur de tout son être. Cela m’envahit et pourtant ... pourtant ...
‘‘ Lucius je ... ’’
Avec une précipitation certaine, je me détache de lui et j’essaye de m’expliquer. Cependant un bruit mécanique m’en empêche, je me tais dès que ces ondes sonores me viennent aux oreilles et que je les identifie sans problème. Il doit bien durer une vingtaine de secondes, moi, je tourne ma tête vers la porte de la pièce et j’ouvre les yeux. Une plainte s’élève des étages inférieurs. Tous les élèves crient en même temps leurs désespoirs suite à la sonnerie du premier cours de l’année. Je ne me joins pas à ces exclamations, trop occupés par ce que j’ai fait et par ce qui se déroule ici et maintenant. Les yeux fuyants, je baisse la tête, mes cheveux tombent sur mon visage et, je regarde vers le sol même si je ne peux pas le distinguer à cause de ma silhouette et celle du Slytherin.
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Me suis-je déjà sentit aussi bien une autre fois dans ma vie? Cetainement pas. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive, mais c'est fort agréable. J'ai la tête qui tourne. Pas à cause d'un malaise quelquonque mais parce que ses mains dans mon dos me donne l'impresion de chavirer. On dirait que je n'arrive plus à m'élaircir les idées. Je ne me souviens même pas comment ma journée a débuté. Avais-je un jour insulté Oslo? Si tel est le cas, il ne le méritait pas. Mais qu'est-ce que j'éprouve pour lui au juste? Je ne peux pas l'aimer... C'est un Ravenclaw... et un garçon en plus! Jusqu'à maintenant, je ne crois pas avoir déjà eu l'impression d'être gay... Enfin.
Je sens ses doigts glisser doucement le long de mon dos jusqu'à mes hanches. Je frissonne. Ni l'un ni l'autre ne semble disposé à arrêter le baiser. Mais alors que j'ai l'impression de voler pour la première fois, il s'arrête. Nos lèvres se détachent contre ma volontée. J'aurais aimé rester comme ça, avec lui encore très longtemps. Nous nous regardons, plutôt embarassé.
‘‘ Lucius je ... ’’
Lucius je quoi? Tu n'as même pas à t'expliquer. C'est ma faute. C'est moi qui me suis jeté à ton cou. Et là, encore, je ne te lâche pas. Peut-être parce que je n'ai aucune envie de quitter la chaleur de ton corps. Je me rends compte un peu en retard que c'est la cloche qui l'a interompue. L'horrible sonnerie me fait grimacer légèrement et j'entends alors le bruit des vagues d'élèves s'élever au-dessous de nous. Je suis toujours près d'Oslo qui baisse les yeux vers le sol. Je lui souris, même si il ne peut pas me voir.
La foule de sorciers et sorcières montent désormais l'escalier. Si nous ne faisons pas très vite, les gens ouvreront la porte et découvriront dans leur salle de classe deux septièmes années enlacés l'un contre l'autre. Ce sera un choc pour les Ravenclaws de voir l'un de leur ami dans dans les bras d'un Slytherin. Mais que diront ceux de ma maison? Cela va s'étendre dans tout l'école comme une trainée de poudre...
-Chut. Ne t'explique pas. C'est déjà assez gênant comme ça. Contentes-toi de garder ça entre nous, je lui murmure.
Puis, lentement, je me retire de son cou et je me rassois. Les élèves ne sont plus qu'à quelques pas de la porte...
Je sens ses doigts glisser doucement le long de mon dos jusqu'à mes hanches. Je frissonne. Ni l'un ni l'autre ne semble disposé à arrêter le baiser. Mais alors que j'ai l'impression de voler pour la première fois, il s'arrête. Nos lèvres se détachent contre ma volontée. J'aurais aimé rester comme ça, avec lui encore très longtemps. Nous nous regardons, plutôt embarassé.
‘‘ Lucius je ... ’’
Lucius je quoi? Tu n'as même pas à t'expliquer. C'est ma faute. C'est moi qui me suis jeté à ton cou. Et là, encore, je ne te lâche pas. Peut-être parce que je n'ai aucune envie de quitter la chaleur de ton corps. Je me rends compte un peu en retard que c'est la cloche qui l'a interompue. L'horrible sonnerie me fait grimacer légèrement et j'entends alors le bruit des vagues d'élèves s'élever au-dessous de nous. Je suis toujours près d'Oslo qui baisse les yeux vers le sol. Je lui souris, même si il ne peut pas me voir.
La foule de sorciers et sorcières montent désormais l'escalier. Si nous ne faisons pas très vite, les gens ouvreront la porte et découvriront dans leur salle de classe deux septièmes années enlacés l'un contre l'autre. Ce sera un choc pour les Ravenclaws de voir l'un de leur ami dans dans les bras d'un Slytherin. Mais que diront ceux de ma maison? Cela va s'étendre dans tout l'école comme une trainée de poudre...
-Chut. Ne t'explique pas. C'est déjà assez gênant comme ça. Contentes-toi de garder ça entre nous, je lui murmure.
Puis, lentement, je me retire de son cou et je me rassois. Les élèves ne sont plus qu'à quelques pas de la porte...
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
C'est vrai que c'est un peu problématique. Je me demande sans cesse "Et maintenant ?", en sachant pertinemment que la réponse ne viendra que plus tard. Sûrement lorsque le cours sera fini, ou plus tard, bien plus tard. Je laisse mes mains sur les hanches de Lucius tout en continuant d'écouter les élèves monter les escaliers. Je me sens bien ainsi même si je redoute la suite ... Enfin il va vite falloir qu'on reprenne une position décente sinon on est bon pour une nouvelle réputation et des railleries à en mourir. Cela m'effraie un peu je dois bien l'avouer, me retrouver aux premières loges des discussions et tout ce qui s'en suit ... Mais cela n'arrivera jamais, car bientôt Lucius se détache de moi.
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et je le regarde se rassoir avec un pincement au coeur. Je ne pensais pas que cela arriverait un jour, de voir le voir s'éloigner de moi en ayant un profond sentiment de mal être ... Je sais que même me voir assis près de lui pourrait avoir des conséquences que nous regretterions tous les deux, ainsi je me lève et je me dirige vers la place que j'occupais précédemment. D'une main j'attrape mon sac et de l'autre je me saisis de mon sac que je fourre dans ma poche, finalement je n'en aurais pas fait profiter le Slytherin ... Déjà les élèves sont sur le seuil et je peux presque entendre leurs conversations. Mais, plutôt que de garder un regard fixe sur la porte, je suis attiré par la fenêtre. Un léger bruit de tapotement de bec s'est fait entendre et sans avoir à mettre un nom sur le volatile je sais que le pli qu'il transporte m'est adressé.
Une sacré aubaine, je continue sur ma lancée et me dirige vers cette magnifique colombe immaculée qui fait du sur place en m'attendant. Les élèves commencent à rentrer dans la salle moi, j'ouvre la vitre qui me sépare de l'oiseau et de ce qu'il transporte. Cela ne fait aucun doute, c'est une note du Professeur de Botanique vue que cet enseignant ne supporte ni hibou ni corbeau ... La colombe entre et se perche sur mon épaule. Les premiers élèves à franchir le seuil sont des Slytherins et de ce fait je n'ai même pas besoin de les saluer, sauf s'ils le font avant moi, ce dont je doute fortement. J'attrape la lettre et je m'assois en même temps, sans jeter un coup d'oeil à Lucius. Dos au mur, j'embrasse la salle du regard et ne voyant pas encore les couleurs de ma maison, je tourne la lettre pour voir si elle m'est bien destinée.
C'est le cas, une bonne chose et j'ai la surprise de constater que le lieu indiqué est la "Grande Salle". Cette colombe a dû me chercher partout. Je lui jette un vague regard d'excuse en lui murmurant un pardon sincère. Puis, j'approche mes doigts du dos de la lettre en gardant le verso sous les yeux, pour décacheter le sceau de cire ...
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et je le regarde se rassoir avec un pincement au coeur. Je ne pensais pas que cela arriverait un jour, de voir le voir s'éloigner de moi en ayant un profond sentiment de mal être ... Je sais que même me voir assis près de lui pourrait avoir des conséquences que nous regretterions tous les deux, ainsi je me lève et je me dirige vers la place que j'occupais précédemment. D'une main j'attrape mon sac et de l'autre je me saisis de mon sac que je fourre dans ma poche, finalement je n'en aurais pas fait profiter le Slytherin ... Déjà les élèves sont sur le seuil et je peux presque entendre leurs conversations. Mais, plutôt que de garder un regard fixe sur la porte, je suis attiré par la fenêtre. Un léger bruit de tapotement de bec s'est fait entendre et sans avoir à mettre un nom sur le volatile je sais que le pli qu'il transporte m'est adressé.
Une sacré aubaine, je continue sur ma lancée et me dirige vers cette magnifique colombe immaculée qui fait du sur place en m'attendant. Les élèves commencent à rentrer dans la salle moi, j'ouvre la vitre qui me sépare de l'oiseau et de ce qu'il transporte. Cela ne fait aucun doute, c'est une note du Professeur de Botanique vue que cet enseignant ne supporte ni hibou ni corbeau ... La colombe entre et se perche sur mon épaule. Les premiers élèves à franchir le seuil sont des Slytherins et de ce fait je n'ai même pas besoin de les saluer, sauf s'ils le font avant moi, ce dont je doute fortement. J'attrape la lettre et je m'assois en même temps, sans jeter un coup d'oeil à Lucius. Dos au mur, j'embrasse la salle du regard et ne voyant pas encore les couleurs de ma maison, je tourne la lettre pour voir si elle m'est bien destinée.
C'est le cas, une bonne chose et j'ai la surprise de constater que le lieu indiqué est la "Grande Salle". Cette colombe a dû me chercher partout. Je lui jette un vague regard d'excuse en lui murmurant un pardon sincère. Puis, j'approche mes doigts du dos de la lettre en gardant le verso sous les yeux, pour décacheter le sceau de cire ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Bien que je sois tendu et plutôt nerveux, je prends place sur ma chaise dans une position d'aise totale. Les pieds bien à plats sur le plancher ciré, un bras derrière le dossier et l'autre sur le bureau, tortillant ma baguette entre mes longs doigts minces. Je tente de conserver une expression sereine alors que les Slytherin entrent dans la salle de classe. Je les vois jeter d'abord un oeil intrigué sur moi, puis, à Oslo qui laisse entrer un oiseau blanc qui tient une lettre dans son bec. Leurs yeux s'écarquillent d'avord, puis, la plupart d'entre eux viennent alors à ma table et me bombardent de question, avide de savoir ce qui s'est passé durant les dix dernières minutes.
-Vous vous êtes battus?
-Alors, qu'est-ce qu'il a essayé de te faire, cette fois-ci?
-Tu l'a bien remis à sa place?
Les ''groupies'' comme l'avait mentionné Oslo un peu plus tôt me dévoraient des yeux me lançant des sourires assez atroces tandis que les garçons s'apprêtaient à écouter le début d'un long récit qu'ils n'entendront jamais, à leur grand désarroi. Je leur fait un sourire très satisfait et leur dis avec un calme surprenant:
-Il ne s'est rien passé ce matin, navré.
Je vois derrière les élèves de ma maison que plusieurs Ravenclaws sont arrivés et certains d'entre eux me jettent des regards soupçonneux. Je retiens un éclat de rire. S'ils savaient ce qu'on a fait! Il en serait stupefixié! Un élève des verts et argents me dit alors:
-Tu veux dire que vous êtes restés là à vous regarder le blanc des yeux?
Hum, non. Je veux dire qu'il ne s'est rien passé de réellement... ''louche'' puisqu'on a fait que s'embrasser. D'ailleurs, on ne s'est presque pas touché, si ce n'est le cou, le dos et les hanches. Je sens encore les mains d'Oslo sur ces-dernières. Mais évidemment, je ne vais pas répondre ça. Leur yeux s'agrandiraient davantage, si toutefois, c'est encore possible...
-Non. On ne s'est pas regardé. En fait, j'ai des choses plus importantes à faire que de brutaliser les Ravenclaws aussitôt que j'en croise, fais-je avec un sourire à en faire fondre les filles rassemblées autour de moi.
J'entends ensuite le professeur Flitwick entrer dans la salle de cours et émettre un léger toussotement pour démontrer sa présence dans la pièce. Il se rend derrière son bureau et grimpe sur sa pile de vieux grimoires avec une difficulté bien particulière. Moi et les autres Slytherin riont suffisamment fort pour qu'il nous entende et ces-derniers vont rejoindre leur table.
C'est un soulagement pour moi qu'ils soient partis... Je doute avoir été cru par eux et le cours me laisse le temps de m'inventer quelques détails. J'imagine la réaction des élèves en entrant dans le cours en nous appercevant, enlacés et presque... passionnés.
-Vous vous êtes battus?
-Alors, qu'est-ce qu'il a essayé de te faire, cette fois-ci?
-Tu l'a bien remis à sa place?
Les ''groupies'' comme l'avait mentionné Oslo un peu plus tôt me dévoraient des yeux me lançant des sourires assez atroces tandis que les garçons s'apprêtaient à écouter le début d'un long récit qu'ils n'entendront jamais, à leur grand désarroi. Je leur fait un sourire très satisfait et leur dis avec un calme surprenant:
-Il ne s'est rien passé ce matin, navré.
Je vois derrière les élèves de ma maison que plusieurs Ravenclaws sont arrivés et certains d'entre eux me jettent des regards soupçonneux. Je retiens un éclat de rire. S'ils savaient ce qu'on a fait! Il en serait stupefixié! Un élève des verts et argents me dit alors:
-Tu veux dire que vous êtes restés là à vous regarder le blanc des yeux?
Hum, non. Je veux dire qu'il ne s'est rien passé de réellement... ''louche'' puisqu'on a fait que s'embrasser. D'ailleurs, on ne s'est presque pas touché, si ce n'est le cou, le dos et les hanches. Je sens encore les mains d'Oslo sur ces-dernières. Mais évidemment, je ne vais pas répondre ça. Leur yeux s'agrandiraient davantage, si toutefois, c'est encore possible...
-Non. On ne s'est pas regardé. En fait, j'ai des choses plus importantes à faire que de brutaliser les Ravenclaws aussitôt que j'en croise, fais-je avec un sourire à en faire fondre les filles rassemblées autour de moi.
J'entends ensuite le professeur Flitwick entrer dans la salle de cours et émettre un léger toussotement pour démontrer sa présence dans la pièce. Il se rend derrière son bureau et grimpe sur sa pile de vieux grimoires avec une difficulté bien particulière. Moi et les autres Slytherin riont suffisamment fort pour qu'il nous entende et ces-derniers vont rejoindre leur table.
C'est un soulagement pour moi qu'ils soient partis... Je doute avoir été cru par eux et le cours me laisse le temps de m'inventer quelques détails. J'imagine la réaction des élèves en entrant dans le cours en nous appercevant, enlacés et presque... passionnés.
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Age : 30
Date d'inscription : 13/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Je sens des regards sur moi, mais je n'en aies cure, ils peuvent bien me dévisager cela m'est totalement égal. D'ailleurs j'ai des choses bien plus importantes à faire que de leur prêter un regard, même vaguement intéressé. Ainsi le pli que je viens de recevoir demeure ma principale occupation. Le sceau se brise en produisant une mince gerbe d'étincelle qui disparaît en retombant doucement sur mes vêtements et sur la peau de ma main. Ces flammes pétillantes meurent bien vite, en une seconde l'affaire est classée et, je n'ai pas le temps de sortir ce qui m'est adressé que déjà des étudiants de ma maison viennent s'asseoir non loin de moi. Je surprends quelques regards équivoquent et d'autre étonné. Ces derniers me sortent de ma torpeur et je réalise juste à l'instant ce qu'est en train de conter Lucius.
C'est avec un certain amusement que je suis en passif cette courte conversation. Je dois bien avouer que manipuler les gens de sa maison est un art où le blondinet (^^) excelle. Conscient que les Raven's doivent être dans le même état que les Slyth's, je lève la tête. Une myriade d'yeux sont posés sur moi. Légèrement gêné en constatant que des verts et argents m'observent également je fixe sur un gars que je connais depuis mes sept ans à Poudlard et j'écoute sa question. De plus en plus surpris j'étire un sourire faussement ravis. Il pose exactement la même question que les autres.
‘‘ Pourquoi est-ce qu'il mentirait ? ’’
C'est sorti tout seul, c'est quand même dommage qu'ils ne croient pas ce que viens de dire Lucius. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'ils arrivent et nous trouvent tous les deux dans la salle avant tout le monde. Pourquoi est-ce que ça serait différent aujourd'hui ? Ok cette fois-ci c'était différent, mais tout de même une réponse aussi simple devrait leurs convenir. Je suis bien conscient que tous n'ont pas gobés ça, mais de toute façon il n'y a aucun cerveau assez tordus dans cette pièce pour imaginer ce qui s'est passé entre nous. Alors je ne m'en fais pas et je me saisis de ma lettre. Juste avant de me plonger dans ma lecture je tourne les yeux vers Lucius et soupire en dodelinant tandis que le Prof se remet debout sur sa pille de livre. Un tel geste peut être interprété de bien des façons et en ramenant mon regard sur le bout de parchemin je croise plusieurs prunelles de Raven's qui font le même signe que moi.
Voilà une bonne chose de faite, ceux autour de moi croient que je suis exaspérés que les Slyth's se moquent ouvertement ... S'ils savaient ... Enfin tout ceci ne m'intéresse en rien. Je donne une pichenette sur le bec à la colombe qui commence à s'impatienter, elle se calme et je commence ma lecture.
‘‘ Oslo, j'ai une course à faire à Pré-au-Lard après le premier cours du matin, veille à passer à la Serre Principale, Ton Pixie a encore fait des siennes.
NB : Tu as de la poterie à faire !!! ’’
Mon Pixie ? Il ne m'appartient pas ! De la poterie ? Je suis pas un artiste que je sache ! Pas de bonjour ? Pas d'au revoir ? Mais je ne suis pas son esclave !!! J'ai droit à du respect ! Et puis la façon dont ce Prof a d'écrire les mémos, c'est absolument navrant ... Je ferme les yeux et serre violemment les mâchoires, faisant ainsi ressortir les veines se trouvant sur mes tempes. Je les ré-ouvre sans avoir pu me calmer de cette nouvelle corvée. Je m'apprête à me pencher pour me saisir de mon sac mais je me heurte à un regard connu et je me stoppe dans mon élan ...
C'est avec un certain amusement que je suis en passif cette courte conversation. Je dois bien avouer que manipuler les gens de sa maison est un art où le blondinet (^^) excelle. Conscient que les Raven's doivent être dans le même état que les Slyth's, je lève la tête. Une myriade d'yeux sont posés sur moi. Légèrement gêné en constatant que des verts et argents m'observent également je fixe sur un gars que je connais depuis mes sept ans à Poudlard et j'écoute sa question. De plus en plus surpris j'étire un sourire faussement ravis. Il pose exactement la même question que les autres.
‘‘ Pourquoi est-ce qu'il mentirait ? ’’
C'est sorti tout seul, c'est quand même dommage qu'ils ne croient pas ce que viens de dire Lucius. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'ils arrivent et nous trouvent tous les deux dans la salle avant tout le monde. Pourquoi est-ce que ça serait différent aujourd'hui ? Ok cette fois-ci c'était différent, mais tout de même une réponse aussi simple devrait leurs convenir. Je suis bien conscient que tous n'ont pas gobés ça, mais de toute façon il n'y a aucun cerveau assez tordus dans cette pièce pour imaginer ce qui s'est passé entre nous. Alors je ne m'en fais pas et je me saisis de ma lettre. Juste avant de me plonger dans ma lecture je tourne les yeux vers Lucius et soupire en dodelinant tandis que le Prof se remet debout sur sa pille de livre. Un tel geste peut être interprété de bien des façons et en ramenant mon regard sur le bout de parchemin je croise plusieurs prunelles de Raven's qui font le même signe que moi.
Voilà une bonne chose de faite, ceux autour de moi croient que je suis exaspérés que les Slyth's se moquent ouvertement ... S'ils savaient ... Enfin tout ceci ne m'intéresse en rien. Je donne une pichenette sur le bec à la colombe qui commence à s'impatienter, elle se calme et je commence ma lecture.
‘‘ Oslo, j'ai une course à faire à Pré-au-Lard après le premier cours du matin, veille à passer à la Serre Principale, Ton Pixie a encore fait des siennes.
NB : Tu as de la poterie à faire !!! ’’
Mon Pixie ? Il ne m'appartient pas ! De la poterie ? Je suis pas un artiste que je sache ! Pas de bonjour ? Pas d'au revoir ? Mais je ne suis pas son esclave !!! J'ai droit à du respect ! Et puis la façon dont ce Prof a d'écrire les mémos, c'est absolument navrant ... Je ferme les yeux et serre violemment les mâchoires, faisant ainsi ressortir les veines se trouvant sur mes tempes. Je les ré-ouvre sans avoir pu me calmer de cette nouvelle corvée. Je m'apprête à me pencher pour me saisir de mon sac mais je me heurte à un regard connu et je me stoppe dans mon élan ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Age : 33
Date d'inscription : 19/08/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Maintenant que je suis de nouveau seul à ma table, je fixe de mes yeux froids Oslo qui lit la lettre que lui a envoyé l'oiseau blanc. Je me demmande ce qu'il y est écrit. Non... En fait, je me demande surtout ce qu'il va advenir de nous deux. Va-t-on continuer à se parler? Et si tel est le cas, de quelle façon? Amicalement ou comme avant? Et y a-t-il un quelquonque lien entre nous? Qu'éprouve Oslo pour moi? Toutes ces questions commencent à me donner la migraine. Peut-être que pour lui, c'est comme moi une folie que je ne comprends pas, une simple... attirance? Et pourtant, le frisson qui m'a parcourue alors que ses mains glissaient le long de mon corps, cette chaleur soudaine qui a grandit comme un feu au fond de moi et l'impression de tomber...
Je me secoue frénétiquement la tête pour me remettre dans le droit chemin. Je vire fou ou quoi? Qu'est-ce qui me prend? Heureusement, je suis déjà un très bon occlumens. Quoi qu'il n'y a personne ici pour pratiquer sur moi la legillimencie. Décidément, je deviens paranoïaque... Mes pensées se troublent peu à peu.
Oslo lève alors la tête vers moi et croise mon regard. Je lui fait un haussement de sourcils très significatif [Haha.]et un léger rictus étire mes lèvres. Le professeur Flitwick s'éclaircie la gorge avant de commencer à parler mais je ne l'écoute pas. Qu'importe ce qu'il a à raconter pour un premier cours? Je suis trop concentré sur Oslo. En fait, je ne le quitte pas des yeux de tout le long. C'est beaucoup mieux que d'entendre le ''blabla'' habituel du professeur de Sortilèges. De toute façon, je métrise très bien cette matière et la seule chose qu'il nous fait faire aujourd'hui, c'est prendre des notes. Le seul moment où je n'observe pas le Ravenclaw, c'est pour jeter un oeil à mon parchemin.
Plus tard, la cloche résonne enfin. Chaques tintements de son carillon battent douloureusement contre mes tympans. Je ramasse mes affaires, roule mon parchemin et bouche mon encrier avant de me lever non chalemment. Je me dirige vers la porte dans la ''motte'' d'élèves qui s'est formé devant elle et je me demande si je ne ferais pas mieux se sortir de la pièce en même temps qu'Oslo par un ''hasard'' que j'aurais parfaitement organisé. Je le cherche des yeux dans la foule et je le trouve enfin. Je ralentis donc le pas jusqu'à ce qu'il soit juste à côté de moi. Ne sait-on jamais, peut-être a-t-il quelque chose à me dire?
Je me secoue frénétiquement la tête pour me remettre dans le droit chemin. Je vire fou ou quoi? Qu'est-ce qui me prend? Heureusement, je suis déjà un très bon occlumens. Quoi qu'il n'y a personne ici pour pratiquer sur moi la legillimencie. Décidément, je deviens paranoïaque... Mes pensées se troublent peu à peu.
Oslo lève alors la tête vers moi et croise mon regard. Je lui fait un haussement de sourcils très significatif [Haha.]et un léger rictus étire mes lèvres. Le professeur Flitwick s'éclaircie la gorge avant de commencer à parler mais je ne l'écoute pas. Qu'importe ce qu'il a à raconter pour un premier cours? Je suis trop concentré sur Oslo. En fait, je ne le quitte pas des yeux de tout le long. C'est beaucoup mieux que d'entendre le ''blabla'' habituel du professeur de Sortilèges. De toute façon, je métrise très bien cette matière et la seule chose qu'il nous fait faire aujourd'hui, c'est prendre des notes. Le seul moment où je n'observe pas le Ravenclaw, c'est pour jeter un oeil à mon parchemin.
Plus tard, la cloche résonne enfin. Chaques tintements de son carillon battent douloureusement contre mes tympans. Je ramasse mes affaires, roule mon parchemin et bouche mon encrier avant de me lever non chalemment. Je me dirige vers la porte dans la ''motte'' d'élèves qui s'est formé devant elle et je me demande si je ne ferais pas mieux se sortir de la pièce en même temps qu'Oslo par un ''hasard'' que j'aurais parfaitement organisé. Je le cherche des yeux dans la foule et je le trouve enfin. Je ralentis donc le pas jusqu'à ce qu'il soit juste à côté de moi. Ne sait-on jamais, peut-être a-t-il quelque chose à me dire?
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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Personnage
Maison: Slytherin
Études: Septième année
Âge: 17
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Lucius ... Pourquoi faut-il que je croise ce regard ? Son regard ? Et moi qui cherche justement à ne plus faire attention à lui durant le cours ... C'est loupé ! Enfin je ne peux lui en vouloir, c'est plutôt moi qui suis à blâmer. Lorsque que je suis dans une pièce je ne peux m'empêcher de croiser le regard des gens. Certains ne le font pas. D'ailleurs je ne les comprends pas, c'est étrange. Comment font-ils au juste ? Moi, ça m'est totalement impossible alors qu'ils y arrivent avec une facilité déconcertante ... Toujours est-il que mes yeux n'arrivent pas à se détacher du Slytherin. Je n'arrive pas à interpréter ses mimiques et cela me gêne beaucoup. Une sueur froide parcoure ma colonne vertébrale tandis qu'une bouffée de chaleur envahis ma nuque. Ceci étant j'essaye tant bien que mal de ne pas rougir néanmoins je cille le premier.
Contre mon gré j'attrape mon sac et je le dépose sur mes genoux. Sans lever les yeux, je l'ouvre, j'en sors un plumier, une plume et un bloc de parchemin. J'ai toujours la lettre dans une main et je laisse mon sac là où il est. Je regarde une dernière fois la lettre et je me saisis d'un bout de parchemin et je réponds au Prof pour lui signifier que je viendrai. Je regarde ma feuille de papier vierge et j'y trace un simple "J'y veillerai.", c'est bien suffisant et je ne m'attarde pas en politesse puis-ce qu'elle a fait de même. Puis, je la plis en enveloppe et je la glisse dans le bec de la colombe. Elle me regarde un instant et je lui ouvre la fenêtre. Le cours vient de commencer et je me contente de prendre des notes en écrivant, comme à mon habitude, en phonétique. Ça va plus vite et c'est devenu un automatisme.
De temps à autre, je jette un rapide coup d'oeil vers Lucius, mais je me concentre très vite sur ce que j'ai devant les yeux, à savoir mes notes. Le cours semble durer une éternité ... Très vite, je me plonge dans mes pensées afin de planifier ma journée. Cela me prend plus de temps que je pensais, mais je réussis à percer le mystère de la poterie ... Merci Pixie ! Mais je m'en moque, j'aurai ma revanche. Enfin la sonnerie de fin de cours me réveille et je range mes affaires. C'est de notoriété publique, les Slyth's sortent en premier et inutile de forcer le passage. Je m'engage vers la sortie un peu après tout le monde et à ma grande surprise, j'ai l'impression que Lucius m'attend ??? J'arrive à sa hauteur je commence à marcher à ses côtés sans m'en rendre vraiment compte.
‘‘ Beau discours Malfoy tu m'as impressionné, vraiment. Maintenant excuse-moi mais, je dois aller aux Serres. ’’
J'accélère le pas avec la ferme intention de me rendre à l'extérieur de la salle le plus vite possible ...
Contre mon gré j'attrape mon sac et je le dépose sur mes genoux. Sans lever les yeux, je l'ouvre, j'en sors un plumier, une plume et un bloc de parchemin. J'ai toujours la lettre dans une main et je laisse mon sac là où il est. Je regarde une dernière fois la lettre et je me saisis d'un bout de parchemin et je réponds au Prof pour lui signifier que je viendrai. Je regarde ma feuille de papier vierge et j'y trace un simple "J'y veillerai.", c'est bien suffisant et je ne m'attarde pas en politesse puis-ce qu'elle a fait de même. Puis, je la plis en enveloppe et je la glisse dans le bec de la colombe. Elle me regarde un instant et je lui ouvre la fenêtre. Le cours vient de commencer et je me contente de prendre des notes en écrivant, comme à mon habitude, en phonétique. Ça va plus vite et c'est devenu un automatisme.
De temps à autre, je jette un rapide coup d'oeil vers Lucius, mais je me concentre très vite sur ce que j'ai devant les yeux, à savoir mes notes. Le cours semble durer une éternité ... Très vite, je me plonge dans mes pensées afin de planifier ma journée. Cela me prend plus de temps que je pensais, mais je réussis à percer le mystère de la poterie ... Merci Pixie ! Mais je m'en moque, j'aurai ma revanche. Enfin la sonnerie de fin de cours me réveille et je range mes affaires. C'est de notoriété publique, les Slyth's sortent en premier et inutile de forcer le passage. Je m'engage vers la sortie un peu après tout le monde et à ma grande surprise, j'ai l'impression que Lucius m'attend ??? J'arrive à sa hauteur je commence à marcher à ses côtés sans m'en rendre vraiment compte.
‘‘ Beau discours Malfoy tu m'as impressionné, vraiment. Maintenant excuse-moi mais, je dois aller aux Serres. ’’
J'accélère le pas avec la ferme intention de me rendre à l'extérieur de la salle le plus vite possible ...
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
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Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Serpent et Aigle. [Privé]
Il se trouve que mon ''plan'' marche à merveille. Oslo marche près de moi et, comme je m'y attendais, me lance alors quelque chose de sa voix habituelle. Au yeux de n'importe quel élève, rien dans son ton ne laisse sous-entendre de la moindre des manières que Lucius Malfoy a embrassé un Ravenclaw dans la salle de cours avant que celui-ci ne débute.
Mais pas un Ravenclaw quelquonque, non. Il avait été question de Olso Aerandir. À la vitesse de l'éclair, cette phrase se répète de nombreuses fois dans ma tête jusqu'à ce que je me demande enfin quelle est la différence entre lui et le petit Ravenclaw très laid qui se presse derrière moi.
‘‘ Beau discours Malfoy tu m'as impressionné, vraiment. Maintenant excuse-moi mais, je dois aller aux Serres. ’’
Ha ha. Impressionné... Même si je sais que c'est une blague idiote, je ne peux m'empêcher de me sentir supérieur alors que mes lèvres s'étirent en un sourire narquois.
Puis, une envie me vint de le suivre jusqu'aux Serres, mais je ne vois pas ce que cela m'apporterait et de plus, les élèves trouveraient ça louche. Déjà qu'en ce moment... Je décide donc d'oublier cette option.
-On se voit cette après-midi en Défense contre les forces du Mal, Oslo! je lance d'un ton moqueur.
Je rigole pour moi-même et je m'engage dans le couloir en direction des escaliers afin de rejoindre ma salle commune, dans les cachots.
[Envois-moi un MP si pour toi, le sujet est clos. (;]
Mais pas un Ravenclaw quelquonque, non. Il avait été question de Olso Aerandir. À la vitesse de l'éclair, cette phrase se répète de nombreuses fois dans ma tête jusqu'à ce que je me demande enfin quelle est la différence entre lui et le petit Ravenclaw très laid qui se presse derrière moi.
‘‘ Beau discours Malfoy tu m'as impressionné, vraiment. Maintenant excuse-moi mais, je dois aller aux Serres. ’’
Ha ha. Impressionné... Même si je sais que c'est une blague idiote, je ne peux m'empêcher de me sentir supérieur alors que mes lèvres s'étirent en un sourire narquois.
Puis, une envie me vint de le suivre jusqu'aux Serres, mais je ne vois pas ce que cela m'apporterait et de plus, les élèves trouveraient ça louche. Déjà qu'en ce moment... Je décide donc d'oublier cette option.
-On se voit cette après-midi en Défense contre les forces du Mal, Oslo! je lance d'un ton moqueur.
Je rigole pour moi-même et je m'engage dans le couloir en direction des escaliers afin de rejoindre ma salle commune, dans les cachots.
[Envois-moi un MP si pour toi, le sujet est clos. (;]
Lucius Malfoy- L'Être Parfait
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