Retour dans ce bon vieux dortoir
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Retour dans ce bon vieux dortoir
Je suis assez fatiguée ce soir. Ca n'a rien d'étonnant, demandez à n'importe qui quel effet ça fait de somnoler pendant une après-midi entière dans un train plein d'agitation, ce n'est pas de tout repos. Encore si j'avais trouvé le moyen de parler ou de m'occuper, c'aurait peut-être été différent. Mais c'est toujours ainsi malgré tout, le train, c'est pas vraiment l'endroit rêvé pour faire des connaissances selon moi. En principe je reste à vagabonder dans mes pensées et à ne rien faire. C'est ce qui s'est passé également cette année.
Le voyage paraît long quand on y pense, mais finalement, il ne l'est pas tant que ça. Comme tous les autres, j'ai eu hâte d'arriver à l'école. Je me sens chez moi ici, au moins autant que dans le foyer de ma mère. Sauf qu'ici, il y a des gens, j'ai des amis, des connaissances, des occupations... C'est complètement différent. Les vacances ne m'inspirent donc en principe rien de bon. Une longue période d'ennui, voilà tout. Lorsque j'ai posé le pied dans le hall, pour la première fois cette année, j'ai senti un sentiment de jubilement en moi, pour finalement retomber. Comme je l'ai déjà dit, j'étais assez fatiguée.
J'ai monté mes valises jusqu'au dortoir des filles en m'aidant un peu de la magie. Etant assez frêle, c'est pas commode de se trimballer toutes ses affaires jusque là-haut. J'arrive dans le dortoir. Il n'y a encore personne. Sans doute que tout le monde est encore occupé près de la Grande Salle, que les gens se racontent leurs vacances, ou alors qu'ils vont rejoindre leurs salles communes. Moi je n'ai rien à raconter et surtout pas grand monde à qui parler. J'ai toujours été comme ça, on me voit comme une pauvre fille solitaire. Je déteste ce genre de préjugés, pour ne pas dire les préjugés tout court. Mais c'est ainsi et on finit par s'y faire.
Mes souvenirs vagabondent un instant vers mes vacances. Mes vacances ? Boarf. Rien de bien passionant. Ma mère a des activités de moldu que je me dois de suivre. Elle a encore peur que je ne sois pas assez indépendante, je n'ai pas le droit de sortir jusqu'à plus de 22h et je dois la prévenir tout le temps. C'est assez lourd à force. Mais je ne peux pas lui en vouloir, je crois qu'elle a toujours voulu être aussi protectrice envers moi que l'était mon père. Enfin ça c'est l'explication qu'elle donne. Et pour en revenir aux vacances, je me suis plutôt ennuyée qu'autre chose.
J'affiche un léger sourire en retrouvant les lits à baldaquins. La pièce est propre est rangée pour ce début d'année, mais je sais pertinemment que dans quelques heures ce sera un bazar ambulant. Malgré les images, les filles ne sont pas toujours si ordonnées que ça, et moi encore moins. On me voit sage et atentionnée, finalement, pas tant que ça. Il y a tout à parier que dans une semaine, mes affaires seront éparpillées partout, la moitié dans l'armoire, l'autre moitié traînant partout, sous les lits comme sur le bord des fenêtres. Je m'installe sur le lit qui est prêt de la fenêtre. Arrivant tout le temps en dernier, je prennais souvent un des derniers lits libres. Aujourd'hui je suis la première, voilà au moins un avantage.
Ranger toutes mes affaires est assez vite fait au final. Il suffit de tout fourrer dans l'armoire avec le peu de place qu'on a, et de mettre mes livres et tout le reste dans le tiroir de la table de chevet. Je pose la cage de Night sur la commode et je l'ouvre. La pauvre bête, elle subit ça tous les ans, être enfermée pendant toute la journée. Elle sort aussitôt de sa cage et va se dégourdir les ailes dehors. Je la comprend d'un sens, même si on ne me voit pas souvent m'apparenter à une chouette. Je m'allonge sur mon lit en poussant un soupir. Des pas se font entendre dans le couloir. Manifestement ce sont mes colocataires qui arrivent...
Le voyage paraît long quand on y pense, mais finalement, il ne l'est pas tant que ça. Comme tous les autres, j'ai eu hâte d'arriver à l'école. Je me sens chez moi ici, au moins autant que dans le foyer de ma mère. Sauf qu'ici, il y a des gens, j'ai des amis, des connaissances, des occupations... C'est complètement différent. Les vacances ne m'inspirent donc en principe rien de bon. Une longue période d'ennui, voilà tout. Lorsque j'ai posé le pied dans le hall, pour la première fois cette année, j'ai senti un sentiment de jubilement en moi, pour finalement retomber. Comme je l'ai déjà dit, j'étais assez fatiguée.
J'ai monté mes valises jusqu'au dortoir des filles en m'aidant un peu de la magie. Etant assez frêle, c'est pas commode de se trimballer toutes ses affaires jusque là-haut. J'arrive dans le dortoir. Il n'y a encore personne. Sans doute que tout le monde est encore occupé près de la Grande Salle, que les gens se racontent leurs vacances, ou alors qu'ils vont rejoindre leurs salles communes. Moi je n'ai rien à raconter et surtout pas grand monde à qui parler. J'ai toujours été comme ça, on me voit comme une pauvre fille solitaire. Je déteste ce genre de préjugés, pour ne pas dire les préjugés tout court. Mais c'est ainsi et on finit par s'y faire.
Mes souvenirs vagabondent un instant vers mes vacances. Mes vacances ? Boarf. Rien de bien passionant. Ma mère a des activités de moldu que je me dois de suivre. Elle a encore peur que je ne sois pas assez indépendante, je n'ai pas le droit de sortir jusqu'à plus de 22h et je dois la prévenir tout le temps. C'est assez lourd à force. Mais je ne peux pas lui en vouloir, je crois qu'elle a toujours voulu être aussi protectrice envers moi que l'était mon père. Enfin ça c'est l'explication qu'elle donne. Et pour en revenir aux vacances, je me suis plutôt ennuyée qu'autre chose.
J'affiche un léger sourire en retrouvant les lits à baldaquins. La pièce est propre est rangée pour ce début d'année, mais je sais pertinemment que dans quelques heures ce sera un bazar ambulant. Malgré les images, les filles ne sont pas toujours si ordonnées que ça, et moi encore moins. On me voit sage et atentionnée, finalement, pas tant que ça. Il y a tout à parier que dans une semaine, mes affaires seront éparpillées partout, la moitié dans l'armoire, l'autre moitié traînant partout, sous les lits comme sur le bord des fenêtres. Je m'installe sur le lit qui est prêt de la fenêtre. Arrivant tout le temps en dernier, je prennais souvent un des derniers lits libres. Aujourd'hui je suis la première, voilà au moins un avantage.
Ranger toutes mes affaires est assez vite fait au final. Il suffit de tout fourrer dans l'armoire avec le peu de place qu'on a, et de mettre mes livres et tout le reste dans le tiroir de la table de chevet. Je pose la cage de Night sur la commode et je l'ouvre. La pauvre bête, elle subit ça tous les ans, être enfermée pendant toute la journée. Elle sort aussitôt de sa cage et va se dégourdir les ailes dehors. Je la comprend d'un sens, même si on ne me voit pas souvent m'apparenter à une chouette. Je m'allonge sur mon lit en poussant un soupir. Des pas se font entendre dans le couloir. Manifestement ce sont mes colocataires qui arrivent...
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