Naelesen Al'Than

Nom: Al’Than

Prénom: Naelesen

Âge: 16 ans

Année: cinquième

Maison: Quelle question ? Vous osez la demander à un Al’Than ? Que croyiez-vous ? Je suis un Slytherin, rien de plus, rien de moins, fort heureusement. Je ne voudrais certes pas me retrouver parmi des créatures douces et juvéniles, enjouées et pures. Cela serait une disgrâce pour mon honneur, pour mon nom.

Animal: Je possède un hibou noir doté de quelques plumes blanches sur ses ailes. Il se nomme Lyns.

Matière Favorite: Oh…je dois avouer que j’apprécie toutes les matières dans cette école, toutefois le cours de potion attire tout particulièrement mon attention.

Hobbies: Je suis un homme solitaire, fuyant la compagnie et toute source de vie, alors j'aime bien m'installer confortablement soit devant le feu flamboyant de la salle commune ou encore m'accroupir dans un coin sombre et humide où je peux écrire ou rédiger des poèmes. Je lis autant que je compose. Curieux, j'étudie des heures durant, apprenant toujours de nouvelles choses, question approfondir mes connaissances et ma magie afin de devenir le meilleur. J'aime observer, analyser, épier sans pour autant imposer ma présence dans un groupe, mais plutôt derrière mon bouquin dans lequel je note le comportement des spécimens qui m'intéressent -C'est-à-dire les sorciers de mon âge qui partagent ma maison ou encore les autres maisons -. Que puis-je dire de plus ? J’apprécie fortement les longues discussions censées ou encore laisser mes pensées s'égarer et inventer des scénarios. L'une de mes activités favorites consiste à veiller la nuit, écoutant avec délectation le rugissement du vent ou le silence perturbant qui nous entoure et dans ces moments, vous pouvez m’entendre chantonner doucement dans ma solitude.

Bande/Amis: Laissez-moi bien rire ! Moi, avoir des amis ? Cela est certes farfelu, voire impossible. Ma personnalité ne me permet pas de fraterniser avec ces êtres humains sans importance. De plus, je considère que la présence d’autrui m’ennuierait bien plus que m’amuserait. De toute évidence, nul individu doté de bon sens ne souhaite partager son air avec moi. Sage décision.

Histoire :

Je ne vois pas la nécessité d’ériger un compte rendu de ma naissance à aujourd’hui, mais puisque je me sens d’humeur à composer quelque chose d’anodin, je vais donc m’y mettre sans plus tarder.

Je suis né le 10 janvier 158 de l’union de mes parents. Je fus un bébé vagissant comme me le répétait si souvent ma très chère mère avec son éternel sourire lumineux et son regard lointain. Je fus le cinquième de cette famille à respirer et vivre en ce monde brutal. Ce monde où je n’aurais pas dû naître.

J’ai devant moi, trois frères et une sœur en plus d’un petit frère comme dernier de la longue lignée des Al’Than. Mais à l’époque de troublante jeunesse, je subis la domination de mes frères qui, visiblement, ne me tenaient pas dans leur cœur. En fait, pour tout dire, ils étaient arrogants, stupides et baveux. Prétentieux jusqu’à la racine des cheveux et complètement incompétents. Mon père ne cessait de dire avec une satisfaction malsaine qu’ils étaient sa fierté, son honneur et durant ses paroles doucereuses, mais corruptibles, il me fixait de son visage halé et décharné. J’étais une honte, un fardeau, une tâche souillant le nom de cette pitoyable et exécrable famille. On me traitait comme une limace visqueuse et rampante. Aux yeux de mon vénérable et capricieux de père, j’étais un être faible, sans pouvoir grandiose. Une chose qu’il jugeait bon d’écraser avec son talon comme si j’étais devenu un misérable insecte gluant et pathétique. Je croyais l’être. Je croyais n’être qu’une carcasse pourrie à laquelle on ne pouvait y rattacher amour et affection. Au fil des années, je fus humilié et anéanti. Mon cœur ne parvenait plus à éprouver quoi que ce soit. Je me surprenais à ressentir du dégoût aux contacts des autres et vouloir m’enfoncer désespérément dans l’ombre de mon esprit, le seul endroit paisible que mon père et mes frères ne m’avaient pas encore arraché. J’ai attenté à ma propre vie plus d’une fois, mais la lame refusait obstinément de me découper en lambeaux et je dus vivre. À chaque bévue de mes frères, j’étais pointé du doigt. Mes arguments contre ma défense roulaient sur mes lèvres, mais se réfléchissaient contre les murs. Alors mon père attrapait sa baguette magique, - ne vous méprenez pas sur ces deux derniers mots, il n’y a aucune connotation sexuelle dans ce texte – me liait les membres, me clouait contre le mur du salon et me flagellait sans répit, jusqu’à ce ma mère et moi demandions grâce.

Je me souviens encore de cette douleur aiguë, se répétant continuellement bien que mes hurlements de souffrance ne suffisaient pas. Mon cadavre aurait davantage plu à mon père que de voir mes larmes et mon sang, ainsi que ces marques boursouflées et ma chair craquelée. Parfois, il s’amusait à me torturer ainsi verbalement ou physiquement, sans aucune raison, juste par amusement, lorsqu’il n’était pas au travail. Ma mère s’empressait toujours de réparer les dégâts et de me guérir rapidement. Bien qu’elle m’offrait ses aides magiques pour recoudre ma peau déchirée, plusieurs sentiments pour elle brûlaient en moi. Je vins à la haïr, à la mépriser et à la maudire. Entre elle et mon sadique de père, celui pour lequel je ressentais de l’animosité, ce n’était nul autre que ma cruelle mère. Jamais elle ne l’avait laissé, jamais elle ne m’avait offert le réconfort qu’elle partageait à ses autres enfants. J’étais un étranger dans cette famille. Un esclave. Une bête.

Je vécus dans cette atmosphère environs six ans avant que mon père ne soit retrouvé mort, ou plutôt assassiné froidement après un combat acharné contre des aurores. La nouvelle se répandit vite. Racthord Al’Than était un Mangemort qui avait tenté de retrouver Lord Voldemort. Ma mère s’enferma dans sa chambre plus d’une semaine. Elle le savait pour son statut et moi cette nouvelle me laissa indifférent. La seule crainte que je nourrissais était la présence de mes frères dans la même pièce que moi. Toutefois, fort heureusement, on feignait l’ignorance en ma présence. Personne ne me parlait, seulement ma mère qui trouvait le courage d’aligner deux mots lorsqu’elle sortait de sa chambre, le lieu où elle se cache pour faire son deuil. Le rôle de veuve ne lui sied pas. Encore aujourd’hui elle s’isole dans cette pièce et n’y sort que très rarement. Complètement ridicule.


Pour ma part, je ressentais une profonde joie. Mon père avait disparu, il était mort. Réellement mort. Dorénavant, je ne serai plus jamais humilié, battu et critiqué. Plus jamais je ne serai dominé par un quelqu’un. Plus jamais. Puis vint la lettre de Hogwarts, m’invitant cordialement à passer mes sept prochaines années dans ses murs. D’un côté, j’étais réjoui de pouvoir enfin quitter cette effroyable demeure, mais de l’autre, je savais pertinemment que ma famille sera près de moi. Un frisson de pur dégoût longea alors mon échine et un second, bien plus virulent, me secoua lorsque je fus admis dans la maison des Slytherin. La maison en soit, je n’en avais cure, mais je devais partager mon air avec les autres membres de ma famille, certes seulement avec ceux qui furent acceptés dans cette ladite maison.

C’est au courant de mes études que je deviens réellement quelqu’un. Je me ressouviens d’un jeune homme nerveux et hésitant lors de la première année, maigre et minuscule qui était sujet de moqueries auprès de ses pairs. On cessa vite de me catégoriser comme souffre-douleur lorsque j’eus ma poussée de croissance, en peu de temps je devins un véritable géant, surplombant les autres étudiants, les dominant purement et simplement de ma hauteur et de ma stature imposante. Rapidement, je devins cultivé et assoiffé de savoir, j’épluchai divers romans, mémorisai bon nombre de chose, touchant tous les aspects de la magie. Certes, il est fortement déconseillé à un élève de se plonger trop profondément dans cette matière s’il n’est pas secondé, mais qu’importe. Ma curiosité m’y obligeait, je devais tout savoir, tout connaître, tout maîtriser. Voilà l’une des raisons pour laquelle je suis devenu animagus après de longues années d’étude. C’était un défi à relever et comme je désirais savoir comment se déroulait le processus, j’avais décidé de tenter ma chance. Donc, depuis peu, j’ai la possibilité de me transformer en gros loup blanc.


Famille :

Oh…que dire sur cette minable famille ? Mon père est mort aux mains des aurores. Un jour j’embrasserai ces meurtriers. Ma mère se lamente continuellement, pleurant et gémissant. Pauvre dinde. Noah, personnage populaire auprès de la population étudiante, est mon aîné avec qui j’entretiens une relation plutôt tendue. Les autres sont de vulgaires furoncles que je considèrent sans importance et donc pas la peine de les décrire avec précision.


Caractéristiques Physiques: Je ne suis pas d’une beauté prodigieuse…Je ne vénère point mon enveloppe charnelle et je ne m’éternise pas sur ce sujet nébuleux, mais pour vous, je ferai une entorse à ma règle de base.

Je suis un jeune homme mince atteignant facilement le six pieds, grandeur qui me permet aisément de toiser les autres de haut, les dépassant d’au moins une à deux têtes. Aussi, mes épaules sont larges et mes membres sont musclés suite à des heures d’entraînement. Je n’affirme pas que je sois un tas de muscles puissants, seulement je ne suis pas sans forme comme certains.

Adoptant un visage mystérieux et curieux, on peut difficilement y déceler le moindre indice de mes pensées. Je vote particulièrement pour un masque d’acier insondable où je peux avoir la certitude que mon intimité sera préservée. Mes traits sont ni angéliques, ni lisses et polis, mais plutôt rigides, grossiers et imperturbables comme je le disais plus haut. Mon nez n’est pas fin et délicat, mais long et droit. Mes narines frémissent lorsque je suis sous l’accès d’une colère froide.

Mes yeux sont d’un noir d’ébène globuleux striés d’un bleu pâle, électrisant, envoûtant. Ils sont perçants, pénétrants, scrutateurs et ne manquent jamais d’enregistrer la plus infime information. Je puis suivre les déplacements rapides sans difficulté et ensorceler mon interlocuteur de mon regard, les plongeant dans un abîme profond aux parois rocailleuses où leur âme s’enfonce davantage et n’arrive plus à saillir de leur torpeur. Je puis découvrir mensonge ou vérité. Amour ou haine. Tristesse ou joie. Jalousie ou envie.

Ma bouche fine et longue comporte un sourire énigmatique à la commissure droite de mes lèvres ou plutôt l’ombre d’un sourire désignant ma connaissance de secrets que nul autre ne détient. Et ma mâchoire carrée se contracte quand mon irritation atteint son comble.

Et pour couronner tout cet ensemble misérable, je souligne le fait que ma chevelure est d’une couleur argentée, signe de mon appartenance à la famille Al’Than. Elle est longue et hirsute, mais projette mille reflets selon l’éclairage. En fait, imaginez-vous une crinière de lion.

Caractéristiques Psychologiques: Humm…Un autre petit effort. Je vous préviens, je n’excelle pas dans la description de mon moi-même, essayez, je vous en conjure, de bien me suivre.

Bon, je suis de nature taciturne surtout lorsqu’il s’agit d’être confiné dans un espace avec un groupe d’adolescents en furie. Je suis travaillant et obsédé par la propreté et les détails, persévérant, imprévisible, rusé, déterminé et d’une curiosité maladive qui causera certainement ma perte un de ces jours. J’aime être seul pour élucider les mystères que détiennent les autres personnes de mon entourage ou encore pour apaiser mon esprit troublé ou pour être à l’écoute du silence mordant qu’est la nuit.

J’ai tendance à m’enfermer dans mon monde, refusant à toute autre personne d’y pénétrer. Là, je pense, j’émets des hypothèses sur plusieurs sujets qui me passionnent – dont celui d’observer et écouter les gens jusqu’à découvrir tout d’eux, leurs secrets les plus intimes et leur personnalité pour enfin que je parvienne à les comprendre-. Je ne suis pas du genre à plonger mon nez dans les affaires des autres de façon grotesque et mesquine - bien que ça m'arrive parfois -. Je fais plutôt confiance au hasard qui décide que j’apprenne certaines choses croustillantes que je cherche avidement – je veux toujours en assimiler davantage - . Je suis une personne insultante lorsque j'ouvre la bouche sans réfléchir. Le sarcasme et la moquerie sont deux caractéristiques importantes de ma personnalité.

Je possède un sens de l’humour particulier quand je me laisse à la plaisanterie, généralement lorsque je suis bien avec une personne, ce qui n’arrive pratiquement jamais.

Je suis méfiant et n’autorise que très rarement aux gens de m’effleurer ou d’occuper une place importante pour moi.

Mes vilains défauts sont la jalousie, l’envie, l’agressivité que je ne contrôle malheureusement pas et aussi mon don pour me plonger tête première dans les ennuis.

Signe(s) Particulier(s): Aucun que je puisse énumérer.

Ambitions: Mes ambitions ? Je vis au jour le jour, je n’ai aucunes ambitions.

Baguette: 30, 5 centimètres de bois d'if avec un poil de sphinx

Objets particuliers : Un livre que je porte continuellement sur moi où j’y inscris mes notes, mes observations, mes songes. Aussi, je transporte dans mes nombreuses poches un recueil de poèmes que je lis régulièrement.