Vent, repos et rose.
2 participants
H74 :: Initiation :: Auditions
Page 1 sur 1
Vent, repos et rose.
[ Gare de King Cross, Quai 9 et 10, 10H15. ]
Cela fait près d'un quart d'heure que je regarde les gens passer. Ils ont tous un regard vide, une expression neutre, une démarche pressée. Souvent on se bouscule, on peste et on continu sa route, mais jamais on ne s'excuse, rien ... Que le monde est impersonnel, enfin il est devenu impersonnel. Devant cette manifestation d'impersonnalité congénitale, je décide de quitter le banc de la Gare King Cross que je monopolise et de me rendre au Quai 9 3/4 quitte à être plus en avance que prévu. Tout le monde est obnubilé par son objectif de la journée, et je profite de cette inattention générale pour franchir le pilier qui me mènera au Hogwarts Express.
Rien n’à changer, mais tout est différent pour moi. Jamais plus je ne reviendrai ici pour recommencer une année, je suis seul cette fois-ci, et j’ai envie de croiser des dizaines d’élèves comme d’aller me pendre ... Heureusement, le quai est vide ou presque, et je monte immédiatement dans le train par la première porte venue. Ma malle est plus lourde que d’ordinaire, mais je la hisse à bord avec une certaine aisance, et je gravis les deux marches sans jeter un coup d’œil à l’extérieur. La porte se referme derrière moi comme par magie, et me voici à l’avant du train. Il ne fait pas très chaud à l’intérieur, mais j’enlève mon caban à boutonnière avec lourdeur, et je considère le wagon avec une certaine plénitude dans les yeux.
Une envie irrésistible de courir le long du train me saisit, mais je me retiens. Tout ceci est ridicule je passe en septième année, et jamais quelqu’un de mon âge ne ferai ceci, et j’ai un rang à tenir et ... Attend une seconde, mais de quel rang est-ce que je parle ??? Au diable les apparences Oslo ... cours comme si ta vie en dépendait. Je souri à cette pensée, et je me lance. Les fenêtres défilent à une vitesse impressionnante, mes chaussures font un bruit d’enfer à chaque pas, et tout ce qui se suit ... J’arrive bien plus vite que je ne pensais au fond du train, et je m’appuis contre la vitre du fond pour retrouver mon souffle.
Réalisant soudain de l’absence de ma malle, je lance un Accio pour qu’elle vienne me rejoindre. Très vite elle est à mes côtés, et je m’assois dessus en attrapant au vol mon manteau qui la suivait de très près. Je regarde par une fenêtre et ne vois rien de plus que les rails de la voie ferrée. Le temps semble s’accélérer, car les élèves commencent à monter dans le train tandis que le contrôleur fait siffler son sifflet.
‘‘ Par le Styx ! ’’
Je me saisis de ma montre, et ouvre la porte fenêtre du fond en réalisant qu’il est en effet bientôt onze heure. Avec une rapidité qui m’est peu commune, je referme la porte derrière moi, et je reste à l’arrière du train. Les élèves choisissent leurs wagons, je les vois en changer, se saluer, rire, pleurer, se moquer, consoler ... Que c’est navrant. Vaincu, je m’assois à côté de ma malle, et je souffle un bon coup tandis que le train part. Le vent bat mes longs cheveux violemment, et je choisis de les attacher. Comme à mon habitude, je reviendrai à l’intérieur une fois que tout le monde sera assis, et je m’installerai dans une alcôve en attendant d’être arrivé.
Finalement, il fait plus froid que prévu, et le vent est omniprésent à l’extérieur, c’est pourquoi je me saisis à nouveau de mon caban et je le dépose sur mes épaules col relevé. Ensuite, je me love en roulant une cigarette sous mon manteau de marin qui commence à me réchauffer. Une fois cela fait, je remet mon attirail de fumeur dans ma poche ... Mais n'est pas ma surprise !!! Quelque chose vient de me piquer, je jette un coup d'oeil et découvre stupéfait ... Une rose, une belle rose rouge ... Mais que fait-elle ici ? Coinçant ma cigarette fraichement roulée derrière mon oreille droite, je me saisit de cette magnifique plante, et je souris. Machinalement mes jambes vont se poser sur les barreaux du petit balon, et je souris de plus belle en touchant du bout des doigts le pétales de cette fleur.
Comme quoi, il n'en faut pas beaucoup pour me remonter le moral ...
[ Hogwarts Express, fond du train, 11H 04. ]
Cela fait près d'un quart d'heure que je regarde les gens passer. Ils ont tous un regard vide, une expression neutre, une démarche pressée. Souvent on se bouscule, on peste et on continu sa route, mais jamais on ne s'excuse, rien ... Que le monde est impersonnel, enfin il est devenu impersonnel. Devant cette manifestation d'impersonnalité congénitale, je décide de quitter le banc de la Gare King Cross que je monopolise et de me rendre au Quai 9 3/4 quitte à être plus en avance que prévu. Tout le monde est obnubilé par son objectif de la journée, et je profite de cette inattention générale pour franchir le pilier qui me mènera au Hogwarts Express.
Rien n’à changer, mais tout est différent pour moi. Jamais plus je ne reviendrai ici pour recommencer une année, je suis seul cette fois-ci, et j’ai envie de croiser des dizaines d’élèves comme d’aller me pendre ... Heureusement, le quai est vide ou presque, et je monte immédiatement dans le train par la première porte venue. Ma malle est plus lourde que d’ordinaire, mais je la hisse à bord avec une certaine aisance, et je gravis les deux marches sans jeter un coup d’œil à l’extérieur. La porte se referme derrière moi comme par magie, et me voici à l’avant du train. Il ne fait pas très chaud à l’intérieur, mais j’enlève mon caban à boutonnière avec lourdeur, et je considère le wagon avec une certaine plénitude dans les yeux.
Une envie irrésistible de courir le long du train me saisit, mais je me retiens. Tout ceci est ridicule je passe en septième année, et jamais quelqu’un de mon âge ne ferai ceci, et j’ai un rang à tenir et ... Attend une seconde, mais de quel rang est-ce que je parle ??? Au diable les apparences Oslo ... cours comme si ta vie en dépendait. Je souri à cette pensée, et je me lance. Les fenêtres défilent à une vitesse impressionnante, mes chaussures font un bruit d’enfer à chaque pas, et tout ce qui se suit ... J’arrive bien plus vite que je ne pensais au fond du train, et je m’appuis contre la vitre du fond pour retrouver mon souffle.
Réalisant soudain de l’absence de ma malle, je lance un Accio pour qu’elle vienne me rejoindre. Très vite elle est à mes côtés, et je m’assois dessus en attrapant au vol mon manteau qui la suivait de très près. Je regarde par une fenêtre et ne vois rien de plus que les rails de la voie ferrée. Le temps semble s’accélérer, car les élèves commencent à monter dans le train tandis que le contrôleur fait siffler son sifflet.
‘‘ Par le Styx ! ’’
Je me saisis de ma montre, et ouvre la porte fenêtre du fond en réalisant qu’il est en effet bientôt onze heure. Avec une rapidité qui m’est peu commune, je referme la porte derrière moi, et je reste à l’arrière du train. Les élèves choisissent leurs wagons, je les vois en changer, se saluer, rire, pleurer, se moquer, consoler ... Que c’est navrant. Vaincu, je m’assois à côté de ma malle, et je souffle un bon coup tandis que le train part. Le vent bat mes longs cheveux violemment, et je choisis de les attacher. Comme à mon habitude, je reviendrai à l’intérieur une fois que tout le monde sera assis, et je m’installerai dans une alcôve en attendant d’être arrivé.
Finalement, il fait plus froid que prévu, et le vent est omniprésent à l’extérieur, c’est pourquoi je me saisis à nouveau de mon caban et je le dépose sur mes épaules col relevé. Ensuite, je me love en roulant une cigarette sous mon manteau de marin qui commence à me réchauffer. Une fois cela fait, je remet mon attirail de fumeur dans ma poche ... Mais n'est pas ma surprise !!! Quelque chose vient de me piquer, je jette un coup d'oeil et découvre stupéfait ... Une rose, une belle rose rouge ... Mais que fait-elle ici ? Coinçant ma cigarette fraichement roulée derrière mon oreille droite, je me saisit de cette magnifique plante, et je souris. Machinalement mes jambes vont se poser sur les barreaux du petit balon, et je souris de plus belle en touchant du bout des doigts le pétales de cette fleur.
Comme quoi, il n'en faut pas beaucoup pour me remonter le moral ...
[ Hogwarts Express, fond du train, 11H 04. ]
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
- Nombre de messages : 201
Age : 33
Date d'inscription : 19/08/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Vent, repos et rose.
La gare… mes parents m’avaient conduis dans ce lieu avec comme seul dire « Tu devras te rendre au quai 9 ¾, bisous, on t’aime fort et bonne chance ! ». A vrai dire je n’en attendais pas moins d’eux, toujours à me laisser quelque part avec une explication que je ne comprenais pas. Je pris donc la direction du quai numéro neuf avec comme objectif de trouver les ¾ de je ne sais quoi. C’était la toute première fois que je voyais une gare et des trains, je n’étais pas non plus incroyablement surprise du paysage mais je trouvais ça particulièrement jolie. Et puis je me disais bien sur que je partais dans un monde de magie omniprésente. Ici j’étais un peu bloqué par mes connaissances qui ne pouvaient m’emmener très loin et le fait était que je ne lisais pas trop la gazette du sorcier, mon père et ma mère ne voulaient pas que je connaisse l’actualité de notre monde mais plutôt celle des moldus. Vu comme ça on reconnaît bien les parents, ils critiquent tous les moldus par cause d’orgueil mais ils veulent que j’étudie leur monde. Je ne les comprendrais donc jamais…
« Excusez moi monsieur qui… heu… garde les trains … pouvez vous me renseignez sur le quai 9 ¾ s’il vous plait ? », je fus surpris lorsqu’il se mit à pouffer de rire, il se retourna même pour sans doute ne pas me vexer mais bon c’était déjà fais. L’une de mes jumelles se trouvant dans mon subconscient fit alors irruption pour essayée de me soutenir.
*- Lara, ne t’inquiètes pas car je suis sûr qu’avec cette tête d’ahuri il aurait pu rentrer dans le cabaret des coqueluches mal fanées *
*- Pourquoi des coqueluches mal fanées ? Enfin si c’est pour me remonter le moral je dirais que tu y es allée un peu fort et puis je vois pas vraiment le rapport avec ce que je lui ai demandé…*
En voyant que le garde des trains ne se calmait pas, je continuai ma route en direction de ce fameux quai. Je voyais bien le numéro 9, mais le suivant était le 10, entre les deux bien sur il n’y avais rien du tout .
*-Bon sang… mais qu’est ce que je vais faire !*
*-Heuu je sais pas mais au moins tante quelque chose*
J’en avais plein le dos de toute ces bêtises, je me colla sur le mur pour regarder les gens passer. On voyait sur leurs visages livides des expressions passant de la tristesse à la mélancolie pour ensuite se retrouver à la joie. « Il n’y a vraiment que les moldus pour réagir comme ça aussi rapidement ». C’est vrai quoi ! La personne que j’observai depuis deux minutes avaient déjà changée cinq fois d’expressions, mais le pire c’est que je voyais pas du tout ce qui pouvait la faire réagir comme ça autour d’elle…
« Hum excusez moi petite demoiselle, mais je vous ai entendu parlée de moldus. Je me présente, je suis Brigitte Largur et j’emmène mes enfants au Hogwarts express. J’ai pensée en vous voyant que vous auriez besoin d’aide et je suis donc venu vous proposer de nous accompagner ».
*- Lara ! mais elle est dingue cette bonne femme ! pourquoi elle vient nous parler comme ça tout d’un coup ?!*
*- Calme toi, elle est quand même sympathique d’être venu nous aider. Allons avec elle.*
« Bonjour Madame, je m’appelle Lara Fiodor et heu je me suis un peu perdu dans la gare, c’est la première fois que je viens ici et mes parents ne m’ont pas expliqués comment me rendre au quai 9 ¾… Le garde des trains quant à lui s’est contenté de se moquer de moi ! »
« Le garde des trains ? je pense que tu veux parler du contrôleur… ». Elle sourit à la façon que j’avais d’appeler les moldus travaillant ici, enfin comment je pouvais savoir !. « Suis moi alors, nous allons te montrer comment faire ». On prit donc la direction du quai huit et c’est alors que je me posais cette question *Le quai huit ? elle se moque de moi ou quoi ?*. D’un coup elle s’arrêta et me demanda de me retourner, ces deux enfants étaient déjà en trin de courir droit dans le mur du quai neuf… J’étais vraiment surprise mais ma stupéfaction fut encore plus développée lorsqu’ils traversèrent cette poutre de pierres. Je regardais la dame et elle me fit un signe de tête pour que je fasse la même chose… Mais ! mais j’avais pas de truc qui roule comme eux ! j’avais juste une valise dans ma main droite… Enfin sur un coup de tête et vu que je ne voulais pas restée ici je couru vers le mur. Mes pas étaient long car j’essayais de ne pas trébucher à cause du poids de la valise qui se balançait de gauche à droite. J’arrivais enfin sur le mur, je le traversai si facilement que je ne crus même pas avoir passé un obstacle. Je tomba sur les fesses car j’avais quand même subis le plus gros choc psychologique de ma vie, je suis un passe muraille !
Je levais la tête et aperçu le panneau du quai 9 ¾ , je me levais avec un petit étourdissement et pris la direction du train, il était vraiment magnifique, il ne ressemblait aucunement à ce que j’avais vu dans la gare. Les contrôleurs sifflaient à tout bout de champ pour donner le temps exacte dans lequel le voyage allait commencer. Heureusement j’avais encore une bonne demi heure devant moi. Je montais dans le train et emprunta ce petit couloir étroit qui reliait toutes les cabines. En parlant de cabine je voulais en trouver une où je serais seule. Elles avaient toutes un numéro doré sur la porte, celle dans laquelle je rentra était notée 26…
*-En fait tu as raison, tu as eu de la chance de rencontrer cette dame.*
*-Oui on peut dire ça comme ça, enfin bon maintenant j’aimerais bien dormir donc laisse moi tranquille.*
*-Ok ok, excuse moi mademoiselle ayant tout les droits !*
_________
EDIT : Juste un petit mot pour te signaler de faire attention à tes temps de verbes ; on joue au présent ;)
« Excusez moi monsieur qui… heu… garde les trains … pouvez vous me renseignez sur le quai 9 ¾ s’il vous plait ? », je fus surpris lorsqu’il se mit à pouffer de rire, il se retourna même pour sans doute ne pas me vexer mais bon c’était déjà fais. L’une de mes jumelles se trouvant dans mon subconscient fit alors irruption pour essayée de me soutenir.
*- Lara, ne t’inquiètes pas car je suis sûr qu’avec cette tête d’ahuri il aurait pu rentrer dans le cabaret des coqueluches mal fanées *
*- Pourquoi des coqueluches mal fanées ? Enfin si c’est pour me remonter le moral je dirais que tu y es allée un peu fort et puis je vois pas vraiment le rapport avec ce que je lui ai demandé…*
En voyant que le garde des trains ne se calmait pas, je continuai ma route en direction de ce fameux quai. Je voyais bien le numéro 9, mais le suivant était le 10, entre les deux bien sur il n’y avais rien du tout .
*-Bon sang… mais qu’est ce que je vais faire !*
*-Heuu je sais pas mais au moins tante quelque chose*
J’en avais plein le dos de toute ces bêtises, je me colla sur le mur pour regarder les gens passer. On voyait sur leurs visages livides des expressions passant de la tristesse à la mélancolie pour ensuite se retrouver à la joie. « Il n’y a vraiment que les moldus pour réagir comme ça aussi rapidement ». C’est vrai quoi ! La personne que j’observai depuis deux minutes avaient déjà changée cinq fois d’expressions, mais le pire c’est que je voyais pas du tout ce qui pouvait la faire réagir comme ça autour d’elle…
« Hum excusez moi petite demoiselle, mais je vous ai entendu parlée de moldus. Je me présente, je suis Brigitte Largur et j’emmène mes enfants au Hogwarts express. J’ai pensée en vous voyant que vous auriez besoin d’aide et je suis donc venu vous proposer de nous accompagner ».
*- Lara ! mais elle est dingue cette bonne femme ! pourquoi elle vient nous parler comme ça tout d’un coup ?!*
*- Calme toi, elle est quand même sympathique d’être venu nous aider. Allons avec elle.*
« Bonjour Madame, je m’appelle Lara Fiodor et heu je me suis un peu perdu dans la gare, c’est la première fois que je viens ici et mes parents ne m’ont pas expliqués comment me rendre au quai 9 ¾… Le garde des trains quant à lui s’est contenté de se moquer de moi ! »
« Le garde des trains ? je pense que tu veux parler du contrôleur… ». Elle sourit à la façon que j’avais d’appeler les moldus travaillant ici, enfin comment je pouvais savoir !. « Suis moi alors, nous allons te montrer comment faire ». On prit donc la direction du quai huit et c’est alors que je me posais cette question *Le quai huit ? elle se moque de moi ou quoi ?*. D’un coup elle s’arrêta et me demanda de me retourner, ces deux enfants étaient déjà en trin de courir droit dans le mur du quai neuf… J’étais vraiment surprise mais ma stupéfaction fut encore plus développée lorsqu’ils traversèrent cette poutre de pierres. Je regardais la dame et elle me fit un signe de tête pour que je fasse la même chose… Mais ! mais j’avais pas de truc qui roule comme eux ! j’avais juste une valise dans ma main droite… Enfin sur un coup de tête et vu que je ne voulais pas restée ici je couru vers le mur. Mes pas étaient long car j’essayais de ne pas trébucher à cause du poids de la valise qui se balançait de gauche à droite. J’arrivais enfin sur le mur, je le traversai si facilement que je ne crus même pas avoir passé un obstacle. Je tomba sur les fesses car j’avais quand même subis le plus gros choc psychologique de ma vie, je suis un passe muraille !
Je levais la tête et aperçu le panneau du quai 9 ¾ , je me levais avec un petit étourdissement et pris la direction du train, il était vraiment magnifique, il ne ressemblait aucunement à ce que j’avais vu dans la gare. Les contrôleurs sifflaient à tout bout de champ pour donner le temps exacte dans lequel le voyage allait commencer. Heureusement j’avais encore une bonne demi heure devant moi. Je montais dans le train et emprunta ce petit couloir étroit qui reliait toutes les cabines. En parlant de cabine je voulais en trouver une où je serais seule. Elles avaient toutes un numéro doré sur la porte, celle dans laquelle je rentra était notée 26…
*-En fait tu as raison, tu as eu de la chance de rencontrer cette dame.*
*-Oui on peut dire ça comme ça, enfin bon maintenant j’aimerais bien dormir donc laisse moi tranquille.*
*-Ok ok, excuse moi mademoiselle ayant tout les droits !*
_________
EDIT : Juste un petit mot pour te signaler de faire attention à tes temps de verbes ; on joue au présent ;)
Lara Fio- Invité
Re: Vent, repos et rose.
[ Hogwarts Express, fond du train, 11H 04. ]
Le contact des pétales de cette rose sous mes doigts me font l'effet de petites décharges dans ces membres si fragiles. C'est vrai que cette rose est très belle, un vrai petit bonheur, un coin de Paradis sous ce ciel peu ensoleillé et cette douce brise qui c'est transformée en un blizzard dévorant. C’est une belle journée en vérité ... Je songe déjà à ce que je vais faire en arrivant à Hogwarts, manger sera sans doute une des premières avec le repas dans la Grande Salle, ensuite monter les escaliers et arriver en un seul morceau à la Salle Commune, pour finir ... aller dormir ? Certainement pas voyons !!!!! Je vais m'évader du dortoir et aller rejoindre mon Lutin adoré et, si je ne le trouve pas, j'irai dans les Serres ... Elles sont si agréables, si douce de nuit, si ...
Mais je sais très bien au fond de moi que je ne le ferai jamais, ou pas la première nuit, ça sera dur de se faire choper et de tomber à un niveau négatif dans les points des Maisons le jour de la rentrée. Le moral des Ravenclaws pourraient en pâtir, et le mien avec ... En même temps je peux ne pas me faire choper et ... Non je me ferai choper, c'est sûr et certains. Le Professeur de Botanique ne voudra jamais me faire une autorisation pour me rendre dans les Serres, alors n'y pensons plus. Le Lutin viendra où non me voir, mais je le reverrai, c'est obligé. Au fond de moi, j'ai un énorme pincement au coeur, tout ceci est ridicule. Il me vient de ces idées des fois, on se demande, faire une virée Nocturne le premier soir ... Quoique ça me ressemble bien tient, un inconscient congénital, voilà ce que je suis.
Congénital ...
J'ai déjà entendu cela quelque part ... Mais où ? Ma mémoire me jouerai t-elle encore des tours ? C'est pas dieu possible d'avoir un gruyère pareil à la place du cerveau ... Et dire que je suis à Ravenclaw ... Enfin passons, ça me reviendra, mais j'ai comme l'impression que ce ne sera pas un beau souvenir. Une gêne solitaire vient de m'envahir, mais qu'est-ce que je fous là ? A ma geler la couenne alors que tout le monde est au chaud. Il faudrait que je jette un coup d'œil pour visualiser le couloir, mais j'ai la flemme, une telle flemme.
‘‘ Je suis la pire feignasse du château !!! ’’
Mais qu'est-ce qui me prend de crier ça ? On aura tout vu. En plus dire feignasse ? Bon sang, tu es inconscient mon pauvre Oslo un inconscient congénital ... Je regarde la rose sans parvenir à sourire de nouveau, et au comble du désespoir solitaire, je développe les jambes. Heureusement que le bruit de la locomotive, même si elle est très loin, à couvert mes cris, du moins je l'espère, se serait gai sinon. J'imagine très bien le tableau, quelqu'un arrive et me demande incrédule : "C'est toi qui as crié ?". Je ne veux même pas penser à la réponse que je pourrai lui faire ... En plus c'est dur de réfléchir, surtout pour moi, et en cet instant de surcroît. Sans compter que je n’arrête pas de me piquer les doigts avec cette rose de... Cette Magnifique Rose ! et que mon ventre gargouille. Le ravitaillement par charriot de bonbons ne devrait plus tarder ... De toute manière la vieille dame ne songera jamais à me chercher ici alors je peux attendre ...
Vaincu, je sens une envie de nicotine me saisir, c'est un de mes moyens pour souffler et pour faire le point, en plus on ne pourra rien me dire, je suis dehors et je n'enfumerai pas les gamins ...
Alors au Diable les remarques et les reproches !
[ Hogwarts Express, fond du train, 11H 11. ]
Le contact des pétales de cette rose sous mes doigts me font l'effet de petites décharges dans ces membres si fragiles. C'est vrai que cette rose est très belle, un vrai petit bonheur, un coin de Paradis sous ce ciel peu ensoleillé et cette douce brise qui c'est transformée en un blizzard dévorant. C’est une belle journée en vérité ... Je songe déjà à ce que je vais faire en arrivant à Hogwarts, manger sera sans doute une des premières avec le repas dans la Grande Salle, ensuite monter les escaliers et arriver en un seul morceau à la Salle Commune, pour finir ... aller dormir ? Certainement pas voyons !!!!! Je vais m'évader du dortoir et aller rejoindre mon Lutin adoré et, si je ne le trouve pas, j'irai dans les Serres ... Elles sont si agréables, si douce de nuit, si ...
Mais je sais très bien au fond de moi que je ne le ferai jamais, ou pas la première nuit, ça sera dur de se faire choper et de tomber à un niveau négatif dans les points des Maisons le jour de la rentrée. Le moral des Ravenclaws pourraient en pâtir, et le mien avec ... En même temps je peux ne pas me faire choper et ... Non je me ferai choper, c'est sûr et certains. Le Professeur de Botanique ne voudra jamais me faire une autorisation pour me rendre dans les Serres, alors n'y pensons plus. Le Lutin viendra où non me voir, mais je le reverrai, c'est obligé. Au fond de moi, j'ai un énorme pincement au coeur, tout ceci est ridicule. Il me vient de ces idées des fois, on se demande, faire une virée Nocturne le premier soir ... Quoique ça me ressemble bien tient, un inconscient congénital, voilà ce que je suis.
Congénital ...
J'ai déjà entendu cela quelque part ... Mais où ? Ma mémoire me jouerai t-elle encore des tours ? C'est pas dieu possible d'avoir un gruyère pareil à la place du cerveau ... Et dire que je suis à Ravenclaw ... Enfin passons, ça me reviendra, mais j'ai comme l'impression que ce ne sera pas un beau souvenir. Une gêne solitaire vient de m'envahir, mais qu'est-ce que je fous là ? A ma geler la couenne alors que tout le monde est au chaud. Il faudrait que je jette un coup d'œil pour visualiser le couloir, mais j'ai la flemme, une telle flemme.
‘‘ Je suis la pire feignasse du château !!! ’’
Mais qu'est-ce qui me prend de crier ça ? On aura tout vu. En plus dire feignasse ? Bon sang, tu es inconscient mon pauvre Oslo un inconscient congénital ... Je regarde la rose sans parvenir à sourire de nouveau, et au comble du désespoir solitaire, je développe les jambes. Heureusement que le bruit de la locomotive, même si elle est très loin, à couvert mes cris, du moins je l'espère, se serait gai sinon. J'imagine très bien le tableau, quelqu'un arrive et me demande incrédule : "C'est toi qui as crié ?". Je ne veux même pas penser à la réponse que je pourrai lui faire ... En plus c'est dur de réfléchir, surtout pour moi, et en cet instant de surcroît. Sans compter que je n’arrête pas de me piquer les doigts avec cette rose de... Cette Magnifique Rose ! et que mon ventre gargouille. Le ravitaillement par charriot de bonbons ne devrait plus tarder ... De toute manière la vieille dame ne songera jamais à me chercher ici alors je peux attendre ...
Vaincu, je sens une envie de nicotine me saisir, c'est un de mes moyens pour souffler et pour faire le point, en plus on ne pourra rien me dire, je suis dehors et je n'enfumerai pas les gamins ...
Alors au Diable les remarques et les reproches !
[ Hogwarts Express, fond du train, 11H 11. ]
Oslo Aerandir- Vagabond des mers
- Nombre de messages : 201
Age : 33
Date d'inscription : 19/08/2007
Personnage
Maison: Ravenclaw
Études: Septième année
Âge: Dix-sept ans.
Re: Vent, repos et rose.
Refaire mes valises n'est en rien un passe-temps qui pourrait me plaire. Quel père normalement constitué demanderait à sa fille de vérifier ses bagages plus de sept fois ? Aucun, j'ose imaginer.
L'aller jusqu'à la gare de Kings Cross se fit avec ma mère. Je ne sais pas ce qu'elle avait en tête, mais je savais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. D'habitude, elle se remémore ses déboires amoureux lorsqu'elle avait mon âge et m'offre un cappuccino, mais cette fois-ci elle ne fit même pas de détour par le parc du centre de la ville. Elle me cache quelque chose, c'est sûr.
« Tout va bien, maman ? je demande, l'air de rien.
- Hum ? Ah, oui oui chérie. »
J'ai du mal à la croire. En général elle ne dit jamais de "Hum" dubitatif. Je ne devrais pas m'attarder sur le sujet, de toute façon, je ne peux pas, nous venons d'arriver à destination.
Je sors de la voiture, me dirigeant vers le coffre, quand une main m'arrête dans mes gestes.
« Je t'assure, Indie, tout va bien. » répète ma mère, plongeant ses pupilles grisâtres dans les miennes.
La personnalité Slytherinienne d'Helena McWright est loin de s'effacer. Elle m'envoie une bise à travers la fenêtre et je me redirige à l'arrière de la voiture.
Une fois passée à travers le mur qui sépare le monde Moldu du magique, une vague brise d'air vient caresser mes cheveux et je me sens tout à coup beaucoup mieux. Hogwarts n'est pas, certes, mon endroit préféré, mais j'ai hâte de reprendre le cours des choses, d'aller en cours de Défenses Contre les Forces du Mal, mentir aux nouveaux élèves de première année et me mettre à mes devoirs. Rien de mieux.
Enfin si, peut-être. Devoir supporter l'aura et les remarques stupides de mes "gentils petits camarades" est loin d'être ma passion. Donc il y a mieux. Tiens, je me passerais bien d'eux.
« Pardon, pardon... Laissez passer, laissez passer... » disent plusieurs élèves, ou préfets, je ne sais pas.
Moi je ne dis rien, profitant seulement du passage laissé et me faufile entre eux. Je sens plusieurs regards sur moi, dont un qui me dérange tout particulièrement.
« Eh.. On se connait pas de quelque part, par hasard ? T'es plutôt pas mal. » me demande, un sourire goguenard aux lèvres, un jeune garçon que je suis loin de connaître.
Je sens un élan de colère m'envahir de tout mon corps mais, bien sûr, je garde mon calme et me retourne, simplement, pour planter mon regard au plus profond du sien.
Quelques secondes passent et mon air sérieux n'a pas l'air de lui plaire. Il tourne les talons, grognant quelques vagues excuses.
Un soupir d'éxaspération m'échappe, et je me rends compte que je suis devant un compartiment à l'allure vide. Je décide de rentrer et remarque non sans une grande surprise qu'il n'est pas vide du tout.
Sans dire un mot, je salue du regard la jeune fille qui est sur mon chemin et y rentre, tirant mes valises derrière moi. Je les pose à l'endroit prévu à cet effet puis libère Missouri de sa petite cage, il vient s'asseoir sur mes genoux et j'ouvre un livre à la page 127. Une fois de plus, je vais à Hogwarts.
L'aller jusqu'à la gare de Kings Cross se fit avec ma mère. Je ne sais pas ce qu'elle avait en tête, mais je savais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. D'habitude, elle se remémore ses déboires amoureux lorsqu'elle avait mon âge et m'offre un cappuccino, mais cette fois-ci elle ne fit même pas de détour par le parc du centre de la ville. Elle me cache quelque chose, c'est sûr.
« Tout va bien, maman ? je demande, l'air de rien.
- Hum ? Ah, oui oui chérie. »
J'ai du mal à la croire. En général elle ne dit jamais de "Hum" dubitatif. Je ne devrais pas m'attarder sur le sujet, de toute façon, je ne peux pas, nous venons d'arriver à destination.
Je sors de la voiture, me dirigeant vers le coffre, quand une main m'arrête dans mes gestes.
« Je t'assure, Indie, tout va bien. » répète ma mère, plongeant ses pupilles grisâtres dans les miennes.
La personnalité Slytherinienne d'Helena McWright est loin de s'effacer. Elle m'envoie une bise à travers la fenêtre et je me redirige à l'arrière de la voiture.
Une fois passée à travers le mur qui sépare le monde Moldu du magique, une vague brise d'air vient caresser mes cheveux et je me sens tout à coup beaucoup mieux. Hogwarts n'est pas, certes, mon endroit préféré, mais j'ai hâte de reprendre le cours des choses, d'aller en cours de Défenses Contre les Forces du Mal, mentir aux nouveaux élèves de première année et me mettre à mes devoirs. Rien de mieux.
Enfin si, peut-être. Devoir supporter l'aura et les remarques stupides de mes "gentils petits camarades" est loin d'être ma passion. Donc il y a mieux. Tiens, je me passerais bien d'eux.
« Pardon, pardon... Laissez passer, laissez passer... » disent plusieurs élèves, ou préfets, je ne sais pas.
Moi je ne dis rien, profitant seulement du passage laissé et me faufile entre eux. Je sens plusieurs regards sur moi, dont un qui me dérange tout particulièrement.
« Eh.. On se connait pas de quelque part, par hasard ? T'es plutôt pas mal. » me demande, un sourire goguenard aux lèvres, un jeune garçon que je suis loin de connaître.
Je sens un élan de colère m'envahir de tout mon corps mais, bien sûr, je garde mon calme et me retourne, simplement, pour planter mon regard au plus profond du sien.
Quelques secondes passent et mon air sérieux n'a pas l'air de lui plaire. Il tourne les talons, grognant quelques vagues excuses.
Un soupir d'éxaspération m'échappe, et je me rends compte que je suis devant un compartiment à l'allure vide. Je décide de rentrer et remarque non sans une grande surprise qu'il n'est pas vide du tout.
Sans dire un mot, je salue du regard la jeune fille qui est sur mon chemin et y rentre, tirant mes valises derrière moi. Je les pose à l'endroit prévu à cet effet puis libère Missouri de sa petite cage, il vient s'asseoir sur mes genoux et j'ouvre un livre à la page 127. Une fois de plus, je vais à Hogwarts.
H74 :: Initiation :: Auditions
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum