One-shot

-« Paddyyyyyyyyyyy, rends moi ce chocolat ! »

Le jeune Lupin coursait inlassablement son meilleur ami à travers le dortoir. Le voleur, Sirius, se retourna, un grand sourire aux lèvres.

-« Bah viens le chercher mon p’tit loulou ! »

L’autre grogna, évitant une chaussette appartenant à l’un des 4 garçons, mais dont il n’aurait pu identifier le propriétaire. Le jeune Black s’amusait comme un jeune chien fou. Se retournant pour voir son ami le rattraper, il ne put s’empêcher qu’ainsi, les cheveux en bataille, la chemise ouverte et la cravate à moitié serrée, il était incroyablement séduisant.
Le lycanthrope se rapprochait de plus en plus de son ami, le regard braqué sur la tablette de chocolat, perdue.

-« Le pauvre petit Moony n’a pas eu sa dose de chocolat. Quelle tristesse ! »

-« Grrr tais toi ! »

-« Tu sais que c’est pas bon pour ta santé tout ça ? Tu vas grossir ! Beuurk... »

-« Sirius, considère toi comme un chien mort et inscrit sur le menu de c’midi !! »

L’intéressé éclata de rire, ne regardant pas où il courrait, ses yeux attirés par le séduisant chasseur qui le coursait. Mais il y avait quelque chose qu’il n’avait pas prévu. Son lit. Eh oui, le pauvre jeune homme fonçait droit devant, et malheureusement, ne pouvant l’éviter, s’affala droit dessus.

-« Ouooooh... »

Remus ne freina pas pour autant, diverses émotions l’étreignant tandis qu’il atterrit sur l’animagus.

-« Aie ! T’es lourd ! Qu’est-ce que je t’avais dit... »

-« Quoi ?! Non mais, tu t’entends, ventre à patte ! »

Sirius parvint à se retourner pour se positionner sur le dos, non sans grognement de la part de l’autre, se retrouvant ainsi sur le dos. Remus, quant à lui, se trouvait sur son ami, torse contre torse. Durant un moment, les deux se contentèrent de se regarder.
Puis Remus finit par réagir, essayant en vain d’ignorer la chaleur qui venait de naître au niveau de son bas-ventre.

-« Rends-moi ça, Siri ! » dit-il sans grande conviction, pour cacher sa gêne.
Celui-ci, les bras étendu vers l’arrière maintenant autant de distance qu’il pouvait entre le chocolat et le bras de Remus.

-« Viens le chercher. » dit le jeune Black, une lueur de défi et de malice
dans les yeux, et d’une voix très sensuelle.
Ce regard fit frémir son compagnon qui essaya vainement de bouger pour atteindre ce qu’il cherchait mais qui s’aperçut bien vite que cela ne faisait qu’augmenter son...excitation ?
Essayant de se reprendre, il dit presque en gémissant :

-« Sirius, c’est plus drôle... »

De plus en plus amusé, le concerné vint frôler l’oreille droite de Remus de ses lèvres.

-« Au contraire, moi, je trouve ça très...distrayant, Moony... »

Ce ne fut qu’un murmure. Crier serait revenu au même pour le pauvre lycanthrope qui se demandait vraiment ce qui se passait dans sa tête, son cœur et surtout...son bas-ventre !
Le souffle de Sirius sur son cou le rendait dingue. Et s’il ne cessait ce petit manège, des réactions involontaires surviendraient bientôt. Hum...trop tard ! Bon sang ! Mais qu’est-ce qu’il lui prenait ?! C’était Sirius, son ami, rien que son ami ! Alors pourquoi frissonnait-il d’excitation et de plaisir au souffle de son ami sur son cou ? Et celui-ci semblait prendre plaisir à tout ça et... Oh mon dieu ! Etait-ce une ... ? Qu’il sentait ? Non. Impossible. Et pourtant, les yeux de son « ami » montrait un désir réel, non feint...
Un coup de hanche provenant de son coussin le ramena à la réalité et il fut obligé d’étouffer un gémissement. Suivant le regard de son compagnon, il vit la tablette au dessus de leur tête, tenue fermement par la main de Sirius. Mais d’un mouvement de poignet, celui-ci l’envoya valser à travers la dortoir pour atterrir sur un lit, celui de James. Remus fronça les sourcils. Alors il abandonnait ? Aussi facilement ? Hum...ça cachait quelque chose !
Cependant, Remus sourit, pensa que son supplice était fini et entreprit de se libérer. Seulement, il sentit des jambes puissantes entourer les siennes, lui empêchant toute retraite, et des mains se poser sur le bas de son dos, lui envoyant ainsi des décharges électriques, très très fortes.

-« Moony...Calme toi... »

-« Sirius, qu’est-ce que tu... ? »commença-t-il, ses yeux ambres et, à présent fiévreux, plongés dans un regard noir et intense.

« Chuuut. Laisse toi faire, mon loup. T’en as au moins autant envie que moi... » chuchota-t-il, ses lèvres déposant de tendres baisers dans son cou.

Et que pouvait répondre Remus qui savait qu’il avait raison mais que toute sa raison le poussait à s’enfuir ? la peur étreignait le cœur fragile de notre pauvre lycan et le faisait frémir de tous ses os, haletant de plus de plaisir.
Un baiser sur le menton. Un souffle sépare leurs lèvres. Ce fut Remus qui franchit les derniers centimètres et s’empara presque désespéramment des lèvres de Sirius. Leur dents s’entrechoquèrent lors de ce premier contact un peu sauvage, puis, au fur et à mesure que le cœur du jeune Lupin se calmait, cela se ressentait sur le baiser qui se fit plus tendre mais non moins passionné. La langue de Sirius força la première le passage de la bouche de son compagnon, commençant un ballet sensuel avec la langue de Remus.
Pendant ce temps, alors que les main du lycan se perdaient dans les cheveux sombres du jeune Black, celles de celui-ci infligeaient de délicieuse tortures à son partenaire. La chemise, ainsi que la cravate du jeune home, s’était vite retrouvée à terre, laissant le passage libre aux doigts habiles et experts de Sirius. Sa main droite continuait de caresser le dos et le bas du dos du jeune homme. Sa main gauche, quant à elle plus entreprenant, découvrait le torse imberbe et barré de nombreuses cicatrices qu’il s’appliquait à suivre consciencieusement du bout des doigts. Ceux-ci s’amusaient aussi à pincer les tétons durcis du jeune homme qui ne manquait pas de gémir à travers leur baiser.
Délaissant quelques secondes les lèvres du jeune homme, Remus parvint à dire, haletant :

-« Humm...Sirius, je... »

-« Tais toi. Embrasse moi ! »

La voix ferme du jeune Black avait retenti. Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau. Sirius desserra alors son emprise sur les jambes de son « ami », si bien que celles-ci se mêlèrent, Remus toujours allongé sur lui, à présent fiévreux et tremblant de plaisir. Les mains de Sirius arrêtèrent leurs caresses et entreprirent de débarrasser le jeune homme de son pantalon. Quelques secondes et tours de mains plus tard, le pantalon se trouvait à terre, laissant seulement à Remus son boxer. Souriant à travers leur baiser, Sirius caressa les fesses musclées du jeune homme puis ses doigts passèrent sous l’élastique du boxer de Remus, lui arrachant un gémissement. Leur corps étaient tendus à l’extrême, envahis par un désir jusqu’alors inconnu l’un pour l’autre. Alors, Sirius commença à faire glisser la dernière barrière contre la nudité de Remus...

-« Les gars, qu’est-ce que vous... ? Oh. Par la barbe de Merlin ! »

Dans un bel ensemble, ils tournèrent la tête et virent James qui venait d’entrer dans le dortoir, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. Les deux presqu’amants échangèrent un regard puis éclatèrent de rire...