Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
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Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
[Lundi le 9 septembre, 1974]
"Étudiants, à vos plumes et encriers je vous prie."
Monsieur Flitwick, ravissant petit personnage de trois pieds et demi –professeur de nos précieux cours de sortilèges aux émotions à fleure de peau, souvent habité de grands gestes théâtrales, mais sans pour autant dépourvu de sévérité. En fait, je qualifierais plutôt celui-ci comme étant un homme borné de pitié pour ses pauvres élèves de sixième année. Déjà une semaine de passé et environ le tiers de la classe n'ont pas rédigé leur rouleau de parchemin sur le résumé des sorts étudiés l'année précédente. Je suis découragé, mais non pas étonné. Avec une classe comme la mienne, pas étonnant que personne (à quelques exceptions près) ne veille à leurs devoirs.
"Je veux que vous preniez en note et que vous effectuiez ce qui est écrit au tableau et ce jusqu'à la fin du cours. S'il y a des questions concernant le sujet d'aujourd'hui, n'hésitez pas à me les faire savoir. N'oubliez pas ce que vous avez appris : les sorts informulés sont complexes, tout autant que leur histoire, n'oubliez pas !"
Les sorts informulés. Soit très difficile à utilisé pour la majorité. Quant à moi, je commence à maitriser ce sort, mais cet à peine, je ne vous le cacherai pas. Étonnant, en effet, que je connaisse et surtout pratique déjà ce sort. Ce n'est que depuis le cours dernier que Monsieur Flitwick à débuté les introductions à cette rude matière. Ceci dit, je prends souvent de l'avance dans mes cours pour pouvoir avoir une bonne moyenne dans mes examens.
L'unique horloge qui repose dans la classe affiche 11h23. Le tic tac de ses aiguilles est devenu pratiquement plus lourd que le grattement des plumes sur les parchemins. Il titille affreusement le creux de mes oreilles à m'en donner un mal de tête énorme. Je suis accoudé sur mon bureau, les yeux rivés sur un livre que je tiens d'une main. Je lis distraitement les dernières lignes qui le conclu. Pas très émoustillant, je dois l'admettre, cet ouvrage sur les sorts impardonnables, mais j'ai ouïe dire que c'était en majeure partie sur ceux-ci, ainsi que sur les sorts informulés, qu'allait porter les cours à venir. Aussi bien prendre de l'avance, quand dites-vous ?
11h30 et 43 secondes, précisément.
L'horloge prend son temps fou à faire tourner ses aiguilles. J'affaisse les épaules de lassitude et fais mine de ranger tout mes effets scolaires, prenant bien soin de déposé mon petit livre sur le dessus de la pile –constitué des notes nécessaires pour les leçons du cours de sortilèges, d'un agenda ainsi que de quelques bouts de parchemins, une plume d'oie blanche et d'un encrier.
Tout autour, le charabia des élèves s'élève tranquillement alors que le cours tire à sa fin. Je prends le devoir du jour (qui repose depuis déjà bien longtemps sur mon pupitre) et me lève pour traverser la classe jusqu'au bureau de notre responsable. Monsieur Flitwick se lève d'un bon pour venir cueillir l'ouvrage avec appréhension. Je le laisse un instant examiner le tout, pour finalement me rendre compte qu'un large sourire illumine son visage.
"Bien ! Bien, mon garçon ! Excellant !"
Je lui rends son sourire avant de retourner prendre ma place. Quelques Slytherins se chamaillent avec d'autres membres de ma maison. Tous le monde discute, rédige, ou encore tente de comprendre le fonctionnement des sorts informulés. J'observe tranquillement le tout avec attention. Quelques uns me font des signes exagérés, question d'attirer mon attention et ensuite me saluer, d'autres détourne leur regard à mes salutations, alors que deux autres, anciens amis jusqu'à ce jour précis, pestent sur mon nom, sans gêne ni retenue.
Ils m'envoient d'ailleurs un petit cadeau fraîchement préparé : une grenouille fait d'un vieux papier jaunie. Elle sautille par terre au beau milieu de la classe et se dirige vers moi. Je la regarde, intrigué. Elle arrête de bondir au niveau de mes pieds et me regarde de ses yeux absents. En un croassement énorme, elle se déforme pour laisser place à un article de journal tout chiffonné et s'élève dans les airs pour se déposé délicatement sur mon bureau, juste sous mes yeux. Irritable et déplaisant… Je tourne les yeux vers ces deux "copains" à moi. Ils rient de bon cœur et s'échangent des poignées de mains complexes, dites secrètes. Quelques curieux observent la scène, leurs yeux rivés vers le bout de papier.
Vous n'êtes pas supposé effectuer l'ouvrage demandé par le professeur ?
Je ferme les yeux et inspire profondément avant de prendre l'article. Je le range soigneusement entre deux pages du bouquin sur les sorts impardonnables, à l'abri des yeux de tout le monde.
11h35.
"Étudiants, à vos plumes et encriers je vous prie."
Monsieur Flitwick, ravissant petit personnage de trois pieds et demi –professeur de nos précieux cours de sortilèges aux émotions à fleure de peau, souvent habité de grands gestes théâtrales, mais sans pour autant dépourvu de sévérité. En fait, je qualifierais plutôt celui-ci comme étant un homme borné de pitié pour ses pauvres élèves de sixième année. Déjà une semaine de passé et environ le tiers de la classe n'ont pas rédigé leur rouleau de parchemin sur le résumé des sorts étudiés l'année précédente. Je suis découragé, mais non pas étonné. Avec une classe comme la mienne, pas étonnant que personne (à quelques exceptions près) ne veille à leurs devoirs.
"Je veux que vous preniez en note et que vous effectuiez ce qui est écrit au tableau et ce jusqu'à la fin du cours. S'il y a des questions concernant le sujet d'aujourd'hui, n'hésitez pas à me les faire savoir. N'oubliez pas ce que vous avez appris : les sorts informulés sont complexes, tout autant que leur histoire, n'oubliez pas !"
Les sorts informulés. Soit très difficile à utilisé pour la majorité. Quant à moi, je commence à maitriser ce sort, mais cet à peine, je ne vous le cacherai pas. Étonnant, en effet, que je connaisse et surtout pratique déjà ce sort. Ce n'est que depuis le cours dernier que Monsieur Flitwick à débuté les introductions à cette rude matière. Ceci dit, je prends souvent de l'avance dans mes cours pour pouvoir avoir une bonne moyenne dans mes examens.
L'unique horloge qui repose dans la classe affiche 11h23. Le tic tac de ses aiguilles est devenu pratiquement plus lourd que le grattement des plumes sur les parchemins. Il titille affreusement le creux de mes oreilles à m'en donner un mal de tête énorme. Je suis accoudé sur mon bureau, les yeux rivés sur un livre que je tiens d'une main. Je lis distraitement les dernières lignes qui le conclu. Pas très émoustillant, je dois l'admettre, cet ouvrage sur les sorts impardonnables, mais j'ai ouïe dire que c'était en majeure partie sur ceux-ci, ainsi que sur les sorts informulés, qu'allait porter les cours à venir. Aussi bien prendre de l'avance, quand dites-vous ?
11h30 et 43 secondes, précisément.
L'horloge prend son temps fou à faire tourner ses aiguilles. J'affaisse les épaules de lassitude et fais mine de ranger tout mes effets scolaires, prenant bien soin de déposé mon petit livre sur le dessus de la pile –constitué des notes nécessaires pour les leçons du cours de sortilèges, d'un agenda ainsi que de quelques bouts de parchemins, une plume d'oie blanche et d'un encrier.
Tout autour, le charabia des élèves s'élève tranquillement alors que le cours tire à sa fin. Je prends le devoir du jour (qui repose depuis déjà bien longtemps sur mon pupitre) et me lève pour traverser la classe jusqu'au bureau de notre responsable. Monsieur Flitwick se lève d'un bon pour venir cueillir l'ouvrage avec appréhension. Je le laisse un instant examiner le tout, pour finalement me rendre compte qu'un large sourire illumine son visage.
"Bien ! Bien, mon garçon ! Excellant !"
Je lui rends son sourire avant de retourner prendre ma place. Quelques Slytherins se chamaillent avec d'autres membres de ma maison. Tous le monde discute, rédige, ou encore tente de comprendre le fonctionnement des sorts informulés. J'observe tranquillement le tout avec attention. Quelques uns me font des signes exagérés, question d'attirer mon attention et ensuite me saluer, d'autres détourne leur regard à mes salutations, alors que deux autres, anciens amis jusqu'à ce jour précis, pestent sur mon nom, sans gêne ni retenue.
Ils m'envoient d'ailleurs un petit cadeau fraîchement préparé : une grenouille fait d'un vieux papier jaunie. Elle sautille par terre au beau milieu de la classe et se dirige vers moi. Je la regarde, intrigué. Elle arrête de bondir au niveau de mes pieds et me regarde de ses yeux absents. En un croassement énorme, elle se déforme pour laisser place à un article de journal tout chiffonné et s'élève dans les airs pour se déposé délicatement sur mon bureau, juste sous mes yeux. Irritable et déplaisant… Je tourne les yeux vers ces deux "copains" à moi. Ils rient de bon cœur et s'échangent des poignées de mains complexes, dites secrètes. Quelques curieux observent la scène, leurs yeux rivés vers le bout de papier.
Vous n'êtes pas supposé effectuer l'ouvrage demandé par le professeur ?
Je ferme les yeux et inspire profondément avant de prendre l'article. Je le range soigneusement entre deux pages du bouquin sur les sorts impardonnables, à l'abri des yeux de tout le monde.
11h35.
Dernière édition par le Ven 26 Oct - 7:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
"Étudiants, à vos plumes et encriers je vous prie."
Quel farceur ce monsieur Flitwick, il voit bien que le tiers ou même la moitié de la classe n'est pas à l'écoute du cours. Je dépose mon rouleau de parchemin sur le résumé des sorts étudiés l'année précédente sur le coin de la table (partagé avec cette ignoble personne dont je ne pourrais déterminer le sexe) afin de prouver que je l'ai bel et bien fait. Si seulement ça avait été moi qui l'aurait fait, j'aurais eu un certains mérite, mais celui-ci avait été composé du début à la fin par la jeune fille dont je ne me souviens plus du nom qui espérait pouvoir se décrocher une soirée quelconque en ma compagnie, non mais quelle naïve!
«Je veux que vous preniez en note et que vous effectuiez ce qui est écrit au tableau et ce jusqu'à la fin du cours. S'il y a des questions concernant le sujet d'aujourd'hui, n'hésitez pas à me les faire savoir. N'oubliez pas ce que vous avez appris : les sorts informulés sont complexes, tout autant que leur histoire!»
Je tourne la tête des deux côtés regardant vers les autres élèves présents dans la salle de cours mais je ne remarque pas un grand nombre de personnes prêts à noter ce qui était énoncé au tableau.
Je me couche tranquillement la tête contre notre très chère table sous le regard insolent de la personne actuellement à ma gauche , je devrais la questionner sur son sexe mais je n'ose pas le faire, il me suffira de la suivre jusqu'au dortoir, l'option sera simple, soit elle dormira avec les garçons si cette personne en est bien un ou elle dormira avec les filles si toutefois elle en est une.
Monsieur Flitwick se lève pour prendre un ouvrage que le jeune garçon prénommé Noah, qui a tout d'un élève modèle, vient lui apporter. Il le laisse un instant examiner le tout, pour finalement se rendre compte qu'un large sourire illumine son visage.
"Bien ! Bien, mon garçon ! Excellent !"
Le dégoût que je porte envers ce jeune homme actuellement est incomparable, Il est du genre à prendre de l'avançe sur les cours pour ainsi pouvoir pavaner ses connaissances sur le sujet avant même que les autres élèves en apprennent le 1/3 .
Je reste à le dévisager longuement jusqu'à ce que quelque chose de bizzare se produit: Une grenouille fait d'un papier d'une couleur un peu jaunie, sautille par terre et se dirige vers lui. Elle s'arrête aux pieds de celui-ci puis en poussant un croassement, elle reprend sa forme d'origine en laissant place à quelque chose qui ressemble étrangement à un article de journal qui atterit juste devant les yeux du cher Noah.
Il ferme les yeux , il le range dans un livre comme s'il ne voulait pas dévoiler son contenu à tous.
Tout les élèves reste intrigués sur le contenu de ce papier, et je m'exclame comme pour semer un peu la zizanie:
«Et si tu nous lisais le contenu de cet article.»
La personne a mes côtés semble du même avis, mais elle n'en dira rien. Plus le temps passe et plus je me demande si elle est muette.
Quel farceur ce monsieur Flitwick, il voit bien que le tiers ou même la moitié de la classe n'est pas à l'écoute du cours. Je dépose mon rouleau de parchemin sur le résumé des sorts étudiés l'année précédente sur le coin de la table (partagé avec cette ignoble personne dont je ne pourrais déterminer le sexe) afin de prouver que je l'ai bel et bien fait. Si seulement ça avait été moi qui l'aurait fait, j'aurais eu un certains mérite, mais celui-ci avait été composé du début à la fin par la jeune fille dont je ne me souviens plus du nom qui espérait pouvoir se décrocher une soirée quelconque en ma compagnie, non mais quelle naïve!
«Je veux que vous preniez en note et que vous effectuiez ce qui est écrit au tableau et ce jusqu'à la fin du cours. S'il y a des questions concernant le sujet d'aujourd'hui, n'hésitez pas à me les faire savoir. N'oubliez pas ce que vous avez appris : les sorts informulés sont complexes, tout autant que leur histoire!»
Je tourne la tête des deux côtés regardant vers les autres élèves présents dans la salle de cours mais je ne remarque pas un grand nombre de personnes prêts à noter ce qui était énoncé au tableau.
Je me couche tranquillement la tête contre notre très chère table sous le regard insolent de la personne actuellement à ma gauche , je devrais la questionner sur son sexe mais je n'ose pas le faire, il me suffira de la suivre jusqu'au dortoir, l'option sera simple, soit elle dormira avec les garçons si cette personne en est bien un ou elle dormira avec les filles si toutefois elle en est une.
Monsieur Flitwick se lève pour prendre un ouvrage que le jeune garçon prénommé Noah, qui a tout d'un élève modèle, vient lui apporter. Il le laisse un instant examiner le tout, pour finalement se rendre compte qu'un large sourire illumine son visage.
"Bien ! Bien, mon garçon ! Excellent !"
Le dégoût que je porte envers ce jeune homme actuellement est incomparable, Il est du genre à prendre de l'avançe sur les cours pour ainsi pouvoir pavaner ses connaissances sur le sujet avant même que les autres élèves en apprennent le 1/3 .
Je reste à le dévisager longuement jusqu'à ce que quelque chose de bizzare se produit: Une grenouille fait d'un papier d'une couleur un peu jaunie, sautille par terre et se dirige vers lui. Elle s'arrête aux pieds de celui-ci puis en poussant un croassement, elle reprend sa forme d'origine en laissant place à quelque chose qui ressemble étrangement à un article de journal qui atterit juste devant les yeux du cher Noah.
Il ferme les yeux , il le range dans un livre comme s'il ne voulait pas dévoiler son contenu à tous.
Tout les élèves reste intrigués sur le contenu de ce papier, et je m'exclame comme pour semer un peu la zizanie:
«Et si tu nous lisais le contenu de cet article.»
La personne a mes côtés semble du même avis, mais elle n'en dira rien. Plus le temps passe et plus je me demande si elle est muette.
Dernière édition par le Jeu 23 Aoû - 7:24, édité 1 fois
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Parfois, je me demande vraiment si l’intelligence humaine cesse de croitre rendu à un certain âge et que je suis une rescapée de ce malheureux fait. Franchement, est-il possible qu’à seize ou dix-sept ans encore, quelqu’un puisse agir avec autant d’immaturité? J’ai beau croire qu’en moyenne, le cerveau féminin se développe plus rapidement, mais il y a bien des limites, non!? Même si au fond, il n’y a pas que les garçons qui agissent avec autant de stupidité : il n’y a qu’à regarder ces deux filles de ma maison rigoler stupidement en pointant une moche de Ravenclaw, au lieu de faire le travail demandé. Parce que, faut s’en douter, on ne doit être que deux ou trois à faire ce que le professeur Flitwick nous a demandé de faire. Pour ma part, je remplis sans intérêt mon parchemin, concentrée sur autre chose que les mots que je griffonne. C’est dans ces moments-là que je commence – et je dis bien commence – à regretter mon sale caractère. Parce que si j'étais un tantinet plus sympathique, peut-être ne serais-je pas en train d’écrire des choses que je ne comprendrai toujours pas demain. Peut-être que je serais en train de déconner avec quelqu’un, moi aussi, à rire des autres élèves comme toute bonne Slytherin, ou de parler de choses aussi inintéressante que mon été ou le beau garçon de Gryffindor…
À bien y penser, je suis bien heureuse d’être aussi antipathique.
Bah c’est vrai quoi! Je me vois mal bavarder avec Fauna Toke, la Ravenclaw qui se passionne des cuillères importée, ou encore John McHumphrey qui ne sais parler que de son extrême talent au Quidditch – la raison pour laquelle il n’a pas été pris dans l’équipe, parce que le capitaine était trop jaloux de son don et qu’il ne voulait pas avoir l’air d’un con à côté de ses aptitudes à lui… Merde, tant qu’à y être, va taquiner le saule cogneur, ça serait mieux pour tout le monde. Ou bien Kynalis Drew, mon sympathique compagnon de table, dragueur à ses heures, à ce que j’ai pu comprendre. Celui qui me fait aimer mon travestisme accidentel – j’ignore même s’il sait que je suis une fille, après toutes ces années à le côtoyer pendant dix mois. Quoique je ne croie pas avoir le « profil » de personnes à qui il s’intéresse habituellement. Bah. Tant mieux. Tant qu’à avoir quelqu’un à qui parler, je préfèrerais que ça sois quelqu’un d’autre que lui. Mais faut pas espérer. Même Monsieur Tout-le-Monde, alias Noäh Al’Than, ne m’as jamais adressé la parole. J’ai toujours cru que s’il y avait quelqu’un d’assez idiot pour venir m’aborder – outre des Slytherin – c’aurait bien été lui. Mais apparemment que même le sympathique Ravenclaw n’en a rien à foutre l’antipathique Slytherin que je suis. Bah, ce n'est pas comme si ça me dérangeait.
En soupirant, je glisse mon parchemin sous ma pile de livre, profondément lassée d’écrire pour rien. De toute façon, à voir le nombre de personnes qui font ce qu’il est demandé, la même chose sera probablement demandée au prochain cours, alors pas besoin de finir aujourd’hui. Je sors donc un deuxième parchemin, lequel est déjà à moitié remplis. J’entreprends de relire ce que j’ai déjà écris, tentant de comprendre malgré le brouhaha qui règne – je ne remarque même pas Al’Than qui part remettre son devoir au professeur.
« Sur le coup, Kimberly ne compris pas exactement ce que son amant venait de faire. Il porta une main tremblante à son cou, tâtant tant bien que mal la peau humide de sa nuque. Lorsqu’il réalisa enfin ce qu’était le liquide qui commençait à couler le long de son dos, il tenta de pousser un cri, mais en vain. Apparemment, la lame avait déjà déchirée ses cordes vocales, ce qui… »
Alors que je m’apprêtais à relire pour la énième fois ce passage, un croassement horrible se fit entendre, me faisant légèrement sursauter. Mais à peine, tellement que personne n’as dut le remarquer. Enfin, je l’espère : plus pour celui qui m’aurait vu que pour moi. Je tourne donc la tête vers la provenance du bruit importun, un peu comme tout le monde. Je n’ai le temps que de voir Al’Than ranger ce qui semble être une coupure de journal, comme s’il craignait qu’on devine ce qu’il y avait d’écrit. Mais diable, qu’est-ce que ça peut être pour qu’il en ait si honte? Les notes du prochain examen? Une lettre d’amour? L’emplacement d’un trésor? Et puis d’ailleurs, qu’est-ce qui, seigneur, as produit un tel bruit il y a à peine quelques secondes? On aurait dit un crapaud sous l’effet du Doloris, je ne dois pas être la seule à l’avoir entendu! Enfin, bien sûr que non, parce que sinon personne ne se serait retourné vers sa provenance, attendant patiemment que quelque chose se passe. Comme s’ils n’étaient pas capables de se mêler de leurs propres affaires.
«Et si tu nous lisais le contenu de cet article?»
Je me tourne l’instant d’une seconde vers l’idiot qui a lancé cette invitation stupide, sois mon charmant voisin de table, puis repose mon regard sur le Ravenclaw concerné par l’interpellation. Pas que ça m’intéresse, bien au contraire même, mais disons qu’il ne se passe rien de très intéressant outre cela. J’attends donc moi aussi des explications sur ledit article (qui sais, peut-être qu’en même temps je saurai d’où provenait le croassement de tout à l’heure), bien que je craigne que le professeur Flitwick nous laisse à notre discussion stupide d’élèves dépourvus de sens moral ou d’intelligence.
À bien y penser, je suis bien heureuse d’être aussi antipathique.
Bah c’est vrai quoi! Je me vois mal bavarder avec Fauna Toke, la Ravenclaw qui se passionne des cuillères importée, ou encore John McHumphrey qui ne sais parler que de son extrême talent au Quidditch – la raison pour laquelle il n’a pas été pris dans l’équipe, parce que le capitaine était trop jaloux de son don et qu’il ne voulait pas avoir l’air d’un con à côté de ses aptitudes à lui… Merde, tant qu’à y être, va taquiner le saule cogneur, ça serait mieux pour tout le monde. Ou bien Kynalis Drew, mon sympathique compagnon de table, dragueur à ses heures, à ce que j’ai pu comprendre. Celui qui me fait aimer mon travestisme accidentel – j’ignore même s’il sait que je suis une fille, après toutes ces années à le côtoyer pendant dix mois. Quoique je ne croie pas avoir le « profil » de personnes à qui il s’intéresse habituellement. Bah. Tant mieux. Tant qu’à avoir quelqu’un à qui parler, je préfèrerais que ça sois quelqu’un d’autre que lui. Mais faut pas espérer. Même Monsieur Tout-le-Monde, alias Noäh Al’Than, ne m’as jamais adressé la parole. J’ai toujours cru que s’il y avait quelqu’un d’assez idiot pour venir m’aborder – outre des Slytherin – c’aurait bien été lui. Mais apparemment que même le sympathique Ravenclaw n’en a rien à foutre l’antipathique Slytherin que je suis. Bah, ce n'est pas comme si ça me dérangeait.
En soupirant, je glisse mon parchemin sous ma pile de livre, profondément lassée d’écrire pour rien. De toute façon, à voir le nombre de personnes qui font ce qu’il est demandé, la même chose sera probablement demandée au prochain cours, alors pas besoin de finir aujourd’hui. Je sors donc un deuxième parchemin, lequel est déjà à moitié remplis. J’entreprends de relire ce que j’ai déjà écris, tentant de comprendre malgré le brouhaha qui règne – je ne remarque même pas Al’Than qui part remettre son devoir au professeur.
« Sur le coup, Kimberly ne compris pas exactement ce que son amant venait de faire. Il porta une main tremblante à son cou, tâtant tant bien que mal la peau humide de sa nuque. Lorsqu’il réalisa enfin ce qu’était le liquide qui commençait à couler le long de son dos, il tenta de pousser un cri, mais en vain. Apparemment, la lame avait déjà déchirée ses cordes vocales, ce qui… »
Alors que je m’apprêtais à relire pour la énième fois ce passage, un croassement horrible se fit entendre, me faisant légèrement sursauter. Mais à peine, tellement que personne n’as dut le remarquer. Enfin, je l’espère : plus pour celui qui m’aurait vu que pour moi. Je tourne donc la tête vers la provenance du bruit importun, un peu comme tout le monde. Je n’ai le temps que de voir Al’Than ranger ce qui semble être une coupure de journal, comme s’il craignait qu’on devine ce qu’il y avait d’écrit. Mais diable, qu’est-ce que ça peut être pour qu’il en ait si honte? Les notes du prochain examen? Une lettre d’amour? L’emplacement d’un trésor? Et puis d’ailleurs, qu’est-ce qui, seigneur, as produit un tel bruit il y a à peine quelques secondes? On aurait dit un crapaud sous l’effet du Doloris, je ne dois pas être la seule à l’avoir entendu! Enfin, bien sûr que non, parce que sinon personne ne se serait retourné vers sa provenance, attendant patiemment que quelque chose se passe. Comme s’ils n’étaient pas capables de se mêler de leurs propres affaires.
«Et si tu nous lisais le contenu de cet article?»
Je me tourne l’instant d’une seconde vers l’idiot qui a lancé cette invitation stupide, sois mon charmant voisin de table, puis repose mon regard sur le Ravenclaw concerné par l’interpellation. Pas que ça m’intéresse, bien au contraire même, mais disons qu’il ne se passe rien de très intéressant outre cela. J’attends donc moi aussi des explications sur ledit article (qui sais, peut-être qu’en même temps je saurai d’où provenait le croassement de tout à l’heure), bien que je craigne que le professeur Flitwick nous laisse à notre discussion stupide d’élèves dépourvus de sens moral ou d’intelligence.
Dernière édition par le Jeu 23 Aoû - 8:39, édité 3 fois
Charlie Kleinhans- Battle Royale
- Nombre de messages : 1417
Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Alors que je m'appuis sur le dossier de ma si confortable chaise d'école (vous aurez compris l'ironie) je ne peux m'empêcher d'ignorer le brouhaha de mes malfaiteurs. Évidemment, ils se permettent, sans considérations quelconques, de me dévisager à souhait. Ce n'est pas que cela atteint ma petite personne, mais disons que j'y trouve un vaste inconfort pour mon nom et ma dignité. Tout de même ! Je vous en prie, épargnez-moi ces insultes de premières années et mûrissez. Je soupire longuement à leur égard. Assez de ces balivernes, qui plus est, vous empêchez les autres de "faire" leur travail, alors bouclez-là !
Ils arrêtent de parler. Merlin sois loué. Il ne suffisait que de le demander il faut croire. Sésame, ouvres-toi !, et le tour est joué. Je lève les yeux en leur direction et alors là, je dois dire que je suis surpris. Ces têtes enflés s'attardent à regarder la table qui les précèdes, et ce avec dédain, cela va de soit. J'essais de retenir mes yeux de vagabonder et de les rediriger vers mes effets personnels, mais la curiosité est un de mes vilains défaut et la tentation est forte. Je tourne ma tête et mes épaules pour prendre appui sur la chaise et ainsi mieux observer le spectacle qui s'offre à moi. Je suis pris d'un Rictus à cette vu pitoyable.
À travers les bonnes gens qui s'efforces de terminer leur obligation, six paires d'yeux, exactement, me fixe avec la plus grande attention qui soit. Je suis presque prit d'un vertige aléatoire lorsque je remarque, parmi cet océan de petits ronds blancs, une tête qui m'est passablement familier. Kynalis Drew. Je dois dire que je suis pris au dépourvu. Tous attendent avec impatience et m'observe comme s'ils faisaient parti d'une visite au musée. Je les observe à mon tour, un sourire au visage face à ce petit malaise qui me parcoure.
"Drou, n'joue pa' au malin !"
L'un des garçons malfaiteur, assit sur la table suivant celle du garçon interpellé, prend la parole et attire mon attention. J'adopte aussi une position plus confortable à celle que j'ai présentement pour mieux entendre le jeunot parler (ou plutôt : tenter d'articuler quelque chose de cohérent.)
"T'sais très bien c'qui c'est passé c't'été, avec chose A'Tan, so…"
Tout en prononcent [ou plutôt devrais-je dire : déformant] mon nom, il me pointe du doigt, comme pour appuyer ce qu'il tente d'épeler. Je suis soudainement secoué d'un frisson de dégoût à l'idée de cet été. Je baisse la tête vers le sol de découragement puis la relève, toujours mon petite rictus sur le bord des lèvres. Disons que je tente simplement de limiter les dégâts, ou encore de prendre la chose le plus simplement possible, me répétant sans cesse que ce n'est pas si grave que cela et que rien de tout ce qui est en train de ce passer va apprendre quelque chose de nouveau à qui que ce soit… n'est-ce pas ?
Du côté de Drew et Cie, tout semble rester intacte. Je fais le tour des petits yeux obnubilés qui m'observent toujours pour en dévier quelques-uns au passage. Ceux-là retournent à leurs études, intimidés ou alors, par politesse. Ou encore par pitié. Une seule personne soutient mon regard avec insistance. Celle assise auprès de Drew. Son regard est profond et mystérieux. J'irais même presqu'à dire qu'elle me fait sentir étrange…voir inconfortable. Mais ce n'est qu'une impression du moment, ça me passera. Je perds lentement mon sourire simplet et regagne mon visage las. Ils attendent toujours. Ils regardent toujours. Mais que voulez-vous que je leurs disent ? Il n'y a rien à dire. De plus, la classe est divisé en deux : Slytherins d'un côté et Ravenclaw de l'autre. Je ne me mettrai pas à crier à tout bout de chant et tenté de faire la communication…ou encore tenté de mimer.
Non, en fait, rien est a mon avantage dans cette position et je ne risque que de m'attirer des empêtres. Je refais rapidement le tour de la classe des yeux pour me rendre compte qu'il ne reste que ces deux bouffons qui m'observent. Cette personne à qui je n'ai jamais adressé parole, et l'autre derrière, Kynalis –s'est tout juste s'il me regarde avec un gros sourire triomphant. À l'avant de la classe, le professeur à le nez plonger dans un livre quelconque, bien émerveiller de certains écrits qui ont l'air des plus intéressants. Il arque les sourcils, sourit parfois et plisse les yeux à des passages. Enfin bref. Inutile de s'inquiéter pour lui, il ne nous embêtera surement pas pour les vingt minutes à venir...
Ils arrêtent de parler. Merlin sois loué. Il ne suffisait que de le demander il faut croire. Sésame, ouvres-toi !, et le tour est joué. Je lève les yeux en leur direction et alors là, je dois dire que je suis surpris. Ces têtes enflés s'attardent à regarder la table qui les précèdes, et ce avec dédain, cela va de soit. J'essais de retenir mes yeux de vagabonder et de les rediriger vers mes effets personnels, mais la curiosité est un de mes vilains défaut et la tentation est forte. Je tourne ma tête et mes épaules pour prendre appui sur la chaise et ainsi mieux observer le spectacle qui s'offre à moi. Je suis pris d'un Rictus à cette vu pitoyable.
À travers les bonnes gens qui s'efforces de terminer leur obligation, six paires d'yeux, exactement, me fixe avec la plus grande attention qui soit. Je suis presque prit d'un vertige aléatoire lorsque je remarque, parmi cet océan de petits ronds blancs, une tête qui m'est passablement familier. Kynalis Drew. Je dois dire que je suis pris au dépourvu. Tous attendent avec impatience et m'observe comme s'ils faisaient parti d'une visite au musée. Je les observe à mon tour, un sourire au visage face à ce petit malaise qui me parcoure.
"Drou, n'joue pa' au malin !"
L'un des garçons malfaiteur, assit sur la table suivant celle du garçon interpellé, prend la parole et attire mon attention. J'adopte aussi une position plus confortable à celle que j'ai présentement pour mieux entendre le jeunot parler (ou plutôt : tenter d'articuler quelque chose de cohérent.)
"T'sais très bien c'qui c'est passé c't'été, avec chose A'Tan, so…"
Tout en prononcent [ou plutôt devrais-je dire : déformant] mon nom, il me pointe du doigt, comme pour appuyer ce qu'il tente d'épeler. Je suis soudainement secoué d'un frisson de dégoût à l'idée de cet été. Je baisse la tête vers le sol de découragement puis la relève, toujours mon petite rictus sur le bord des lèvres. Disons que je tente simplement de limiter les dégâts, ou encore de prendre la chose le plus simplement possible, me répétant sans cesse que ce n'est pas si grave que cela et que rien de tout ce qui est en train de ce passer va apprendre quelque chose de nouveau à qui que ce soit… n'est-ce pas ?
Du côté de Drew et Cie, tout semble rester intacte. Je fais le tour des petits yeux obnubilés qui m'observent toujours pour en dévier quelques-uns au passage. Ceux-là retournent à leurs études, intimidés ou alors, par politesse. Ou encore par pitié. Une seule personne soutient mon regard avec insistance. Celle assise auprès de Drew. Son regard est profond et mystérieux. J'irais même presqu'à dire qu'elle me fait sentir étrange…voir inconfortable. Mais ce n'est qu'une impression du moment, ça me passera. Je perds lentement mon sourire simplet et regagne mon visage las. Ils attendent toujours. Ils regardent toujours. Mais que voulez-vous que je leurs disent ? Il n'y a rien à dire. De plus, la classe est divisé en deux : Slytherins d'un côté et Ravenclaw de l'autre. Je ne me mettrai pas à crier à tout bout de chant et tenté de faire la communication…ou encore tenté de mimer.
Non, en fait, rien est a mon avantage dans cette position et je ne risque que de m'attirer des empêtres. Je refais rapidement le tour de la classe des yeux pour me rendre compte qu'il ne reste que ces deux bouffons qui m'observent. Cette personne à qui je n'ai jamais adressé parole, et l'autre derrière, Kynalis –s'est tout juste s'il me regarde avec un gros sourire triomphant. À l'avant de la classe, le professeur à le nez plonger dans un livre quelconque, bien émerveiller de certains écrits qui ont l'air des plus intéressants. Il arque les sourcils, sourit parfois et plisse les yeux à des passages. Enfin bref. Inutile de s'inquiéter pour lui, il ne nous embêtera surement pas pour les vingt minutes à venir...
Invité- Invité
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Je n'ai aucunement l'intention d'ajouter un commentaire, les cours du Professeur Flitwick me suffisent déjà amplement. Bien que les sujets traîtés cette année ne sont pas pour me plaire, je me dis que c'est comme ça et pas autrement. Que puis-je y faire, de toute façon ?
Alors, je prends en note. J'écris sur mon parchemin les quelques remarques et astuces par rapport aux sortilèges que Flitwick glisse entre deux phrases, me rendant néanmoins bien compte que toute la classe n'était pas toute ouïe. Si vous voyez ce que j'veux dire.
Cela a commencé avec Al'Than, mon voisin, pour ainsi dire. Il est dans la même maison que moi mais les seuls mots que nous nous sommes échangés consistent tous en des brèves salutations. Et par politesse, en plus, ou respect envers les membres de Ravenclaw.
Quand un crôassement d'amphibien, plus précisément d'une grenouille, est venu me déranger dans mon écriture, je n'ai rien fait. Bien que j'ai senti mon coeur battre plus vite, l'expression de mon visage ne laissa rien échapper.
Bien que je ne sois pas de nature curieuse, je me demande ce qu'il y a d'écrit dans ce journal. Et pis, ce n'est qu'un journal, de toute façon. Pas un journal intime ou un truc dans le genre, cela veut donc dire que ça a été rendu public et qu'il faudrait juste un peu de bonne volonté pour connaître toute l'histoire.
Je n'irai pas jusque là.
Je pousse un soupir de fatigue, presque inaudible, et continue à mes écrits. Le Professeur Flitwick n'a sans doute rien remarqué, à propos de cet « incident » ; lui qui a l'air si plongé dans ses bouquins.
J'ai bientôt fini la rédaction de ce devoir. Il n'est pas terriblement difficile, si tous ces foutus Slytherin n'étaient pas aussi bornés, je suis pratiquement sûre qu'ils auraient pu avoir de bonnes notes. Certes, je les mets tous un peu dans le même sac, mais je suppose cependant qu'il doit bien avoir un élève parmi eux qui ne se soucie pas seulement de sa petite personne. J'espère.
Mais qu'est-ce qui me prend d'espérer ? Ce n'est pas mon genre. Je ne vois pas en quoi leurs notes pourraient m'atteindre, non pas que je sois hors de portée mais bien parce que je m'en fous comme de la dernière pluie. N'est-ce pas ?
Je ne saurais pas dire si je suis en train d'halluciner, mais il me semblerait bien que la classe ait baissé un peu de volume sonore. Non, je dois sûrement être oeuvre de quelques illusions temporaires dûes au stress en classe.
J'écris une dernière petite phrase pour conclure, tandis qu'atour de moi les querelles semblent reprendre du sérieux. Génial.
Je me lève doucement, sans faire de bruit. Bien sûr, on aurait pu croire que c'est parce que je n'ai envie de déranger personne mais la vérité est toute autre, ce sont simplement mes habitudes. Je pose mon parchemin sur le bureau de Flitwick et reviens m'asseoir aux côtés d'Al'Than. Je ne sais même pas comment il s'appelle, c'est vous dire le comble de mon associabilité.
Alors, je prends en note. J'écris sur mon parchemin les quelques remarques et astuces par rapport aux sortilèges que Flitwick glisse entre deux phrases, me rendant néanmoins bien compte que toute la classe n'était pas toute ouïe. Si vous voyez ce que j'veux dire.
Cela a commencé avec Al'Than, mon voisin, pour ainsi dire. Il est dans la même maison que moi mais les seuls mots que nous nous sommes échangés consistent tous en des brèves salutations. Et par politesse, en plus, ou respect envers les membres de Ravenclaw.
Quand un crôassement d'amphibien, plus précisément d'une grenouille, est venu me déranger dans mon écriture, je n'ai rien fait. Bien que j'ai senti mon coeur battre plus vite, l'expression de mon visage ne laissa rien échapper.
Bien que je ne sois pas de nature curieuse, je me demande ce qu'il y a d'écrit dans ce journal. Et pis, ce n'est qu'un journal, de toute façon. Pas un journal intime ou un truc dans le genre, cela veut donc dire que ça a été rendu public et qu'il faudrait juste un peu de bonne volonté pour connaître toute l'histoire.
Je n'irai pas jusque là.
Je pousse un soupir de fatigue, presque inaudible, et continue à mes écrits. Le Professeur Flitwick n'a sans doute rien remarqué, à propos de cet « incident » ; lui qui a l'air si plongé dans ses bouquins.
J'ai bientôt fini la rédaction de ce devoir. Il n'est pas terriblement difficile, si tous ces foutus Slytherin n'étaient pas aussi bornés, je suis pratiquement sûre qu'ils auraient pu avoir de bonnes notes. Certes, je les mets tous un peu dans le même sac, mais je suppose cependant qu'il doit bien avoir un élève parmi eux qui ne se soucie pas seulement de sa petite personne. J'espère.
Mais qu'est-ce qui me prend d'espérer ? Ce n'est pas mon genre. Je ne vois pas en quoi leurs notes pourraient m'atteindre, non pas que je sois hors de portée mais bien parce que je m'en fous comme de la dernière pluie. N'est-ce pas ?
Je ne saurais pas dire si je suis en train d'halluciner, mais il me semblerait bien que la classe ait baissé un peu de volume sonore. Non, je dois sûrement être oeuvre de quelques illusions temporaires dûes au stress en classe.
J'écris une dernière petite phrase pour conclure, tandis qu'atour de moi les querelles semblent reprendre du sérieux. Génial.
Je me lève doucement, sans faire de bruit. Bien sûr, on aurait pu croire que c'est parce que je n'ai envie de déranger personne mais la vérité est toute autre, ce sont simplement mes habitudes. Je pose mon parchemin sur le bureau de Flitwick et reviens m'asseoir aux côtés d'Al'Than. Je ne sais même pas comment il s'appelle, c'est vous dire le comble de mon associabilité.
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Il y eut un moment de silence dans la classe, puis tout les élèves eurent l'audace de se tourner vers moi comme si je venais de déclarer une guerre.
"Drou, n'joue pa' au malin !"
Lança le jeune homme assis devant moi. pfft et on ose appeller ça un Slytherin? La façon dont il a prononcé mon nom me donne envie de me jeter à son cou, il l'a prononcé comme trou mais sur un ton beaucoup plus arrogant.
"T'sais très bien c'qui c'est passé c't'été, avec chose A'Tan, so…"
Je savais ce qui c'était produit cette été là dans la famille des Al'than mais je n'avais jamais imaginé que l'article parlait du même événement.
Je ne pouvais d'ailleurs pas m'empêcher d'être dégoûté de la manière dont il parle et déforme les noms.
Je fixe longuement le jeune homme assis juste en avant de moi comme pour lui faire comprendre que tout le monde est au courant de l'histoire et que ça ne sert à rien de rappeller à Noah ces souvenirs-là (Après tout, je sais ce que c'est d'avoir des parents qui ne sont jamais présents, qu'ils soient morts ou tout simplement portés disparus) mais le jeune homme ne peut s'empêcher de pointer le jeune Noah comme pour guider le regard des gens qui n'aurait pas encore compris qui était ce fameux Al'than.
Puis, un nouveau silence s'installe comme pour susciter le malaise de certaines personnes.
Une élève que je n'avais jamais remarqué auparavant (soit il y a beaucoup de nouveaux cette année ou tout simplement je ne suis pas assez interessé à fréquenter les élèves des autres maisons pour connaître leurs existences) se lève de son siège puis emmène son parchemin complété au très cher professeur Flitwick qui semble totalement absorbé dans ses livres, même trop pour se douter qu'un gros conflit se produit actuellement dans sa salle de cours.
Je lâche un petit soupir, pas pour éprouver un mécontentement de la tournure des évènements mais plutôt parce que le cous se fait de plus en plus lassant, pourquoi je n'irais pas harceler mon voisin/ma voisine(Car je n'ai toujours pas déterminé la nature de son sexe) de table pour m'amuser un peu? Soudainement jai une envie de lui poser une question complètement stupide mais juste pour lui faire susciter un malaise.
«Salut! Je t'observe depuis tout à l'heure et je me demandais pourquoi est-ce que tu fixes autant monsieur Al'than, aurais-tu des vues sur lui?»
J'ai bien hâte de voir sa réaction suite à cette question qui me fait tordre de rire intérieurement car, elle donne l'impression que je m'intéresse sur la vie de la personne mais ce n'est pas du tout le cas.
"Drou, n'joue pa' au malin !"
Lança le jeune homme assis devant moi. pfft et on ose appeller ça un Slytherin? La façon dont il a prononcé mon nom me donne envie de me jeter à son cou, il l'a prononcé comme trou mais sur un ton beaucoup plus arrogant.
"T'sais très bien c'qui c'est passé c't'été, avec chose A'Tan, so…"
Je savais ce qui c'était produit cette été là dans la famille des Al'than mais je n'avais jamais imaginé que l'article parlait du même événement.
Je ne pouvais d'ailleurs pas m'empêcher d'être dégoûté de la manière dont il parle et déforme les noms.
Je fixe longuement le jeune homme assis juste en avant de moi comme pour lui faire comprendre que tout le monde est au courant de l'histoire et que ça ne sert à rien de rappeller à Noah ces souvenirs-là (Après tout, je sais ce que c'est d'avoir des parents qui ne sont jamais présents, qu'ils soient morts ou tout simplement portés disparus) mais le jeune homme ne peut s'empêcher de pointer le jeune Noah comme pour guider le regard des gens qui n'aurait pas encore compris qui était ce fameux Al'than.
Puis, un nouveau silence s'installe comme pour susciter le malaise de certaines personnes.
Une élève que je n'avais jamais remarqué auparavant (soit il y a beaucoup de nouveaux cette année ou tout simplement je ne suis pas assez interessé à fréquenter les élèves des autres maisons pour connaître leurs existences) se lève de son siège puis emmène son parchemin complété au très cher professeur Flitwick qui semble totalement absorbé dans ses livres, même trop pour se douter qu'un gros conflit se produit actuellement dans sa salle de cours.
Je lâche un petit soupir, pas pour éprouver un mécontentement de la tournure des évènements mais plutôt parce que le cous se fait de plus en plus lassant, pourquoi je n'irais pas harceler mon voisin/ma voisine(Car je n'ai toujours pas déterminé la nature de son sexe) de table pour m'amuser un peu? Soudainement jai une envie de lui poser une question complètement stupide mais juste pour lui faire susciter un malaise.
«Salut! Je t'observe depuis tout à l'heure et je me demandais pourquoi est-ce que tu fixes autant monsieur Al'than, aurais-tu des vues sur lui?»
J'ai bien hâte de voir sa réaction suite à cette question qui me fait tordre de rire intérieurement car, elle donne l'impression que je m'intéresse sur la vie de la personne mais ce n'est pas du tout le cas.
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
À ce que je peux voir, Al’Than ne semble pas enchanté à l’idée que tout le monde sois suspendu à ses lèvres dans l’espoir de connaitre l’origine du bout de papier. Moi-même, d’ailleurs, n’aie aucune idée de ce que ça pourrait être – du moins, jusqu’à ce qu’un idiot quelconque tente de prononcer quelque chose. Malgré son manque d’élocution, je crois comprendre ce que pourrait contenir le fameux article de journal qu’a reçu le Ravenclaw. Bien sûr, je ne fait pas exception à la règle et j’ai moi aussi entendu parler de la mort de Racthord Al'Than, ce Mangemort assassiné par des Aurores cet été. Et je suis moi aussi, par ailleurs, au courant que cet homme était le géniteur de Noäh. Pas étonnant au fond qu’avec l’immaturité dont font preuve les élèves de mon niveau, ce cher orphelin soit la proie des railleries de tels nigauds. Personnellement, je n’y vois pas là une quelconque raison de se moquer, sinon du fait que son père était un Mangemort : mais étant de Slytherin, cela ne m’impressionne ni dérange pas trop. Je crois même, si ma mémoire ne me joue pas des tours, qu’il y en a quelques-uns dans ma propre famille, alors je ne suis pas en position pour me moquer de lui – dans le même ordre d’idées, probablement peu de gens de ma maison non plus.
Le concerné, sois Noäh Al’Than, semble vouloir limiter les dégâts un maximum, tentant de calmer un peu les ardeurs des quelques petits curieux qui attendent toujours une réponse. Lesquels, je dois bien l’avouer, dont je fais moi-même partie – mais que l’on s’entende bien là-dessus : ce n’est que parce qu’on m’a dérangée pendant ma lecture, rien de plus. Enfin, ses petites provocations semblent fonctionner pour quelques-uns, qui retournent tranquillement à leurs oignions. Pour ma part, je me contente de soutenir son regard gris presque blanc, blasée. Bon, d’accord s’il n’as pas envie de raconter à tout le monde ce qui se passe, mais moi, je veux savoir ce qui a causé tout ce boucan il y a quelques minutes. S’il le faut, j’irai le voir après le cours et je lui demanderai. …À moins que je trouve quelque chose de plus intéressant à faire, ce qui ne devrait pas être bien difficile.
Décidément, ce cours commence vraiment à devenir n’importe quoi et l’idée de quitter la salle de classe sur-le-champ me frôle l’esprit. Non, en fait, elle m’assomme complètement : à un point tel que je pense sérieusement à me lever et partir avant que je ne m’énerve. Sauf qu’apparemment que mon cher voisin de classe bien-aimé (remarquer mon faible pour le sarcasme ici) a deviné mes intentions et n’as aucunement celle de me laisser fuir sa stupidité. Je dois faire un effort surhumain pour ne pas lui balancer mon point à la figure à la suite de sa question. Tout le monde doit l’avoir entendue, puisque cet idiot ne semble pas connaître la subtilité, ce qui ajoute à mon agacement. Lentement, je me tourne vers mon interlocuteur, si je puis le présenter ainsi, et l’interpelle dans ce langage si peu recommandable que j’utilise toujours – un peu contre mon gré – dans ce genre de situations :
-Bordel, j’avais cru remarquer que tu aimais attirer l’attention, mais j’aurais cru que, au moins, tu aurais tenté de dire quelque chose qui aurait eu un minimum de sens. T’as pas remarqué que tout le monde le regardais – toi de même? Alors, ça veux dire que tout le monde a des vues sur lui? Sérieusement, je n’aurais jamais cru que tu avais ce genre de préférences toi aussi. Mais tu sais quoi? Personne n‘as envie de savoir ça, alors ferme ta putain de gueule avant que je le fasse. *
Je sais très bien que ma réaction est un tantinet un peu exagérée, mais je n’y peux rien, je suis comme ça : surtout ces derniers jours. Je suis quelqu’un de facilement irritable, particulièrement quand on me sert ce genre d’âneries infantiles. Franchement, il n’y a que les gamins pour croire qu’on a un faible pour quelqu’un simplement parce qu’on le regarde.
-Seigneur, t’es tellement pathétique,** que je soupire en me retournant, face à l’avant de la classe. Vraiment, j’ai hâte que le cours finisse, que je puisse m’enfermer quelque part et avoir la paix. Même si ce n’est que pour l’heure du dîner.
*Ce texte-là sonne tellement mieux en anglais _ _’ *l’as écrite en anglais avant xD*
** En anglais, ça donnerais ’’God, you’re so gay’’ xD C’est comme un jeu de mot la xD [je sais, je sais ---->[]]
Le concerné, sois Noäh Al’Than, semble vouloir limiter les dégâts un maximum, tentant de calmer un peu les ardeurs des quelques petits curieux qui attendent toujours une réponse. Lesquels, je dois bien l’avouer, dont je fais moi-même partie – mais que l’on s’entende bien là-dessus : ce n’est que parce qu’on m’a dérangée pendant ma lecture, rien de plus. Enfin, ses petites provocations semblent fonctionner pour quelques-uns, qui retournent tranquillement à leurs oignions. Pour ma part, je me contente de soutenir son regard gris presque blanc, blasée. Bon, d’accord s’il n’as pas envie de raconter à tout le monde ce qui se passe, mais moi, je veux savoir ce qui a causé tout ce boucan il y a quelques minutes. S’il le faut, j’irai le voir après le cours et je lui demanderai. …À moins que je trouve quelque chose de plus intéressant à faire, ce qui ne devrait pas être bien difficile.
Décidément, ce cours commence vraiment à devenir n’importe quoi et l’idée de quitter la salle de classe sur-le-champ me frôle l’esprit. Non, en fait, elle m’assomme complètement : à un point tel que je pense sérieusement à me lever et partir avant que je ne m’énerve. Sauf qu’apparemment que mon cher voisin de classe bien-aimé (remarquer mon faible pour le sarcasme ici) a deviné mes intentions et n’as aucunement celle de me laisser fuir sa stupidité. Je dois faire un effort surhumain pour ne pas lui balancer mon point à la figure à la suite de sa question. Tout le monde doit l’avoir entendue, puisque cet idiot ne semble pas connaître la subtilité, ce qui ajoute à mon agacement. Lentement, je me tourne vers mon interlocuteur, si je puis le présenter ainsi, et l’interpelle dans ce langage si peu recommandable que j’utilise toujours – un peu contre mon gré – dans ce genre de situations :
-Bordel, j’avais cru remarquer que tu aimais attirer l’attention, mais j’aurais cru que, au moins, tu aurais tenté de dire quelque chose qui aurait eu un minimum de sens. T’as pas remarqué que tout le monde le regardais – toi de même? Alors, ça veux dire que tout le monde a des vues sur lui? Sérieusement, je n’aurais jamais cru que tu avais ce genre de préférences toi aussi. Mais tu sais quoi? Personne n‘as envie de savoir ça, alors ferme ta putain de gueule avant que je le fasse. *
Je sais très bien que ma réaction est un tantinet un peu exagérée, mais je n’y peux rien, je suis comme ça : surtout ces derniers jours. Je suis quelqu’un de facilement irritable, particulièrement quand on me sert ce genre d’âneries infantiles. Franchement, il n’y a que les gamins pour croire qu’on a un faible pour quelqu’un simplement parce qu’on le regarde.
-Seigneur, t’es tellement pathétique,** que je soupire en me retournant, face à l’avant de la classe. Vraiment, j’ai hâte que le cours finisse, que je puisse m’enfermer quelque part et avoir la paix. Même si ce n’est que pour l’heure du dîner.
*Ce texte-là sonne tellement mieux en anglais _ _’ *l’as écrite en anglais avant xD*
** En anglais, ça donnerais ’’God, you’re so gay’’ xD C’est comme un jeu de mot la xD [je sais, je sais ---->[]]
Charlie Kleinhans- Battle Royale
- Nombre de messages : 1417
Age : 33
Date d'inscription : 14/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 17 ans
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Plusieurs choses me font dire que je ne devrais tout simplement pas être ici. Premièrement, Flitwick n'a guère l'air de se soucier ne serait-ce que d'un seul élève. Deuxièmement, les élèves non plus ne l'écoutent pas. Troisièmement, cette leçon je la connais déjà.
Trois raisons, c'est déjà assez pour me tirer d'ici. Seulement voilà, partir serait vraiment trop facile. Et puis on finirait par remarquer, à un moment ou à un autre, que McWright s'est barrée sans demander la permission. Ou peut-être pas. Un avantage de plus à être associale ou tout le contraire de populaire.
Mon regard valse entre mon parchemin et le reste de la classe, passant quelques fois par le tableau, d'autres par les quelques tableaux qui ornent la pièce. Je respire de plus en plus fort, ce n'est pas de ma faute, ça arrive à chaque fois que je m'ennuie ou que je suis un peu agacée. Cette fois-ci, c'est les deux.
Un peu plus loin, de l'autre côté de la rangée, une jeune fille, ou un jeune garçon je ne sais pas, n'a pas l'air d'être en forme. Gros coup de gueule, à ce que je vois, et contre un autre Slytherin. Déjà qu'ils n'ont pas tendance à aimer les autres, s'ils commencent à ne plus aimer même ceux qui sont dans leur propre maison... Ils ne sont pas sortis de l'auberge.
Flitwick nous jette, entre deux pages, un coup d'oeil furtif. Il n'a pas l'air d'apprécier la situation. Ses pupilles sont neutres, mais à sa place j'aurais piqué une crise moi aussi, même si ce n'est pas dans ma nature.
Tandis que le bruit commence à augmenter, le professeur ferme bruyamment son ouvrage et le pose sur son bureau en un claquement désagréable. Je remarque alors, à mon plus grad étonnement, qu'un sourire naît au coin de ses lèvres, et qu'il nous fixe tous, un par un.
« Vous avez l'air de bien vous amuser. Tiens donc... Et savez-vous pourquoi on va à Hogwarts, ou à l'école en général ? »
Mes oreilles refusent de croire qu'un impertinent vient de gueuler haut et fort : « POUR TROUVER DES JOLIES FILLES, MONSIEUR ! »
Mes mains se crispent légèrement, j'essaye pourtant de tout faire pour garder mon calme. Bien que je sois tout à fait consciente qu'à cause de lui on...
« Vous allez tous échanger vos places ! »
Qu... QUEWA ?
« Parfaitement. J'en ai marre, de vos petites discriminations entre maisons différentes. Changeons, les enfants, changeons ! »
Je ne suis apparemment pas la seule à être médusée par la proposition de Flitwick. Aurait-il perdu la boule ?
« Au début, j'avais plutôt pensé à vous faire recopier quelques pages du livre mais, la remarque de Mr.Drew m'a donné cette idée que vous trouvez excellente, n'est-ce pas ? »
Le petit homme pointe son index vers le Slytherin, faisant par la même occasion tous les regards (enragés) se tourner vers lui.
« Allez... ne soyez pas timides ! » fait Flitwick après un léger toussotement.
Pourtant, personne ne bouge. Même pas moi. Peut-être que personne ne voit l'utilité de changer de place, ou que tout le monde cherche le rapport entre « trouver des jolies filles » et « changer de place ».
A mon avis, ce n'est qu'un simple prétexte pour nous séparer de nos amis (enfin, je parle pour ceux qui en ont) afin que le silence règne dans la classe. Puisqu'en général on ne parle pas aux gens qu'on ne connaît pas. Il est naïf, ce prof', il est naïf...
« Bon ! Puisque vous n'êtes pas décidés à vous remuer le popottin, je vais le faire à votre place ! Hop, Kleinhans, vous allez vous mettre aux côtés d'Al'Than. Et vous, McWright, à ceux de Drew. Hop hop hop ! »
C'est une plaisanterie, j'espère. Oui, je l'espère très sincèrement, là. Mais bien sûr, celui que je prends pour Dieu n'exauce pas mes prières. Baltringue !
Et évidemment, je m'éxécute. Non, je ne me coupe pas la tête. Je change de place. Je prends place près de Drew, sans le regarder, mes livres à la main, puis les pose sur la table. Mon parchemin s'est un peu froissé, mais franchement c'est le dernier de mes soucis.
J'ose imaginer que Drew a une excuse en béton, en acier, même en plâtre, pour justifier sa remarque stupide. Sinon, qu'il ne me regarde pas dans les yeux.
Trois raisons, c'est déjà assez pour me tirer d'ici. Seulement voilà, partir serait vraiment trop facile. Et puis on finirait par remarquer, à un moment ou à un autre, que McWright s'est barrée sans demander la permission. Ou peut-être pas. Un avantage de plus à être associale ou tout le contraire de populaire.
Mon regard valse entre mon parchemin et le reste de la classe, passant quelques fois par le tableau, d'autres par les quelques tableaux qui ornent la pièce. Je respire de plus en plus fort, ce n'est pas de ma faute, ça arrive à chaque fois que je m'ennuie ou que je suis un peu agacée. Cette fois-ci, c'est les deux.
Un peu plus loin, de l'autre côté de la rangée, une jeune fille, ou un jeune garçon je ne sais pas, n'a pas l'air d'être en forme. Gros coup de gueule, à ce que je vois, et contre un autre Slytherin. Déjà qu'ils n'ont pas tendance à aimer les autres, s'ils commencent à ne plus aimer même ceux qui sont dans leur propre maison... Ils ne sont pas sortis de l'auberge.
Flitwick nous jette, entre deux pages, un coup d'oeil furtif. Il n'a pas l'air d'apprécier la situation. Ses pupilles sont neutres, mais à sa place j'aurais piqué une crise moi aussi, même si ce n'est pas dans ma nature.
Tandis que le bruit commence à augmenter, le professeur ferme bruyamment son ouvrage et le pose sur son bureau en un claquement désagréable. Je remarque alors, à mon plus grad étonnement, qu'un sourire naît au coin de ses lèvres, et qu'il nous fixe tous, un par un.
« Vous avez l'air de bien vous amuser. Tiens donc... Et savez-vous pourquoi on va à Hogwarts, ou à l'école en général ? »
Mes oreilles refusent de croire qu'un impertinent vient de gueuler haut et fort : « POUR TROUVER DES JOLIES FILLES, MONSIEUR ! »
Mes mains se crispent légèrement, j'essaye pourtant de tout faire pour garder mon calme. Bien que je sois tout à fait consciente qu'à cause de lui on...
« Vous allez tous échanger vos places ! »
Qu... QUEWA ?
« Parfaitement. J'en ai marre, de vos petites discriminations entre maisons différentes. Changeons, les enfants, changeons ! »
Je ne suis apparemment pas la seule à être médusée par la proposition de Flitwick. Aurait-il perdu la boule ?
« Au début, j'avais plutôt pensé à vous faire recopier quelques pages du livre mais, la remarque de Mr.Drew m'a donné cette idée que vous trouvez excellente, n'est-ce pas ? »
Le petit homme pointe son index vers le Slytherin, faisant par la même occasion tous les regards (enragés) se tourner vers lui.
« Allez... ne soyez pas timides ! » fait Flitwick après un léger toussotement.
Pourtant, personne ne bouge. Même pas moi. Peut-être que personne ne voit l'utilité de changer de place, ou que tout le monde cherche le rapport entre « trouver des jolies filles » et « changer de place ».
A mon avis, ce n'est qu'un simple prétexte pour nous séparer de nos amis (enfin, je parle pour ceux qui en ont) afin que le silence règne dans la classe. Puisqu'en général on ne parle pas aux gens qu'on ne connaît pas. Il est naïf, ce prof', il est naïf...
« Bon ! Puisque vous n'êtes pas décidés à vous remuer le popottin, je vais le faire à votre place ! Hop, Kleinhans, vous allez vous mettre aux côtés d'Al'Than. Et vous, McWright, à ceux de Drew. Hop hop hop ! »
C'est une plaisanterie, j'espère. Oui, je l'espère très sincèrement, là. Mais bien sûr, celui que je prends pour Dieu n'exauce pas mes prières. Baltringue !
Et évidemment, je m'éxécute. Non, je ne me coupe pas la tête. Je change de place. Je prends place près de Drew, sans le regarder, mes livres à la main, puis les pose sur la table. Mon parchemin s'est un peu froissé, mais franchement c'est le dernier de mes soucis.
J'ose imaginer que Drew a une excuse en béton, en acier, même en plâtre, pour justifier sa remarque stupide. Sinon, qu'il ne me regarde pas dans les yeux.
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Quoi ? Changer de places…?
Je regarde les deux Slytherins avec déconcertassions.
Vraiment…
Je dis gentiment au revoir à ma compagne de bureau qui s'en va, livres en mains, vers tous ces Slytherins assoiffés de sang. Bonne chance à elle ! Tout autour les gens la dévisage. Pas étonnant, non plus. Un mouton blanc parmi les noirs. Un ange parmi les démons…enfin bref, vous comprenez le principe ? La pauvre, dure épreuve… et que dire, je suis aussi concerné qu'elle ! Enfin, oui, quoi. Encore à son pupitre, le Slytherin assis près de Drew est toujours en train de rassembler toutes ses choses. Pour lui, ce doit être quelque chose de pitoyable que de venir faire un petit tour de notre côté. (Toutefois moins grave que des Gryffindors, au moins...nah?)
Je croise les bras et observe le tout avec grande attention. Je suis des yeux le Slytherin qui vient finalement s'assoir auprès de moi. Un léger frisson me parcoure et je détourne alors le regard pour le porter vers Drew. En fait, ce n'est pas si mal comme situation. Après tout, c'est "grâce" à Drew tout ça. Rappelez-moi de le remercier, je vous prie.
Le professeur, à l'avant, affiche un large sourire pour démontrer sa satisfaction, puis retourne à son bouquin, les yeux et les oreilles plus à l'écoute, cette fois.
Ah, et que dire ! Une autre chance s'offre à moi pour faire un peu de social. Je ne la manquerai pas, cette fois. Qu'il soit Slytherin m'importe peu. J'ai déjà plusieurs amis provenant de cette maison. Dommage, simplement, qu'ils ne fassent pas parti de ce cours…
Drew ? Kynalis…Drew ? Lui, ami avec moi ? Enfin…si c'est ce que vous croyez, tant mieux ! Bien que moi, je crois que ce n'est pas tout à fait le cas. Enfin, c'est vrai que l'on se connaît un peu, mais nous sommes encore au stade d'apprivoisement. Ce que je veux dire…c'est que: premièrement, c'est ce Kynalis qui s'affiche à moi et non le contraire. C'est primordial de le comprendre. Deuxièmement, ce que je veux dire par "apprivoisement", c'est le fait qu'il ne soit pas totalement coopératif à mon égard alors que moi, si ce n'était pas le cas, je me montrerais autrement plus coopératif, appréciable et autre. Bref, il ne fait pas encore parti de mes amis dans la maison des Slytherins. Vous êtes rassurés, maintenant ? …Et bien moi aussi.
Je lance un regard à ma montre, puis à l'horloge de classe. À peine deux à quatre minutes viennent de passer, seulement. Surpris, j'appuie mes coudes sur le pupitre et tente un regard vers le nouveau venu, puis dirige mes yeux vers Kynalis.
"Une vraie plaie ce Kynalis... Mais il faut le pardonner, que je lui dis de mon ton des plus amicales.
Je retourne ma tête pour plonger mes yeux dans ceux du garçon, un sourire à mon visage.
-Je me prénomme Noäh. Dit, ce sont tes amis, ceux là, là-bas ?"
Je désigne d'un coup de tête le garçon sur la table. Le responsable de la grenouille, quoi. Je ne sais pas pourquoi je pose cette question idiote…puisque j'en connais déjà la réponse. Mais, il faut bien commencer sur un sujet quelconque, lorsque l'on veux socialiser.
Je n'ai pas raison ?
Je regarde les deux Slytherins avec déconcertassions.
Vraiment…
Je dis gentiment au revoir à ma compagne de bureau qui s'en va, livres en mains, vers tous ces Slytherins assoiffés de sang. Bonne chance à elle ! Tout autour les gens la dévisage. Pas étonnant, non plus. Un mouton blanc parmi les noirs. Un ange parmi les démons…enfin bref, vous comprenez le principe ? La pauvre, dure épreuve… et que dire, je suis aussi concerné qu'elle ! Enfin, oui, quoi. Encore à son pupitre, le Slytherin assis près de Drew est toujours en train de rassembler toutes ses choses. Pour lui, ce doit être quelque chose de pitoyable que de venir faire un petit tour de notre côté. (Toutefois moins grave que des Gryffindors, au moins...nah?)
Je croise les bras et observe le tout avec grande attention. Je suis des yeux le Slytherin qui vient finalement s'assoir auprès de moi. Un léger frisson me parcoure et je détourne alors le regard pour le porter vers Drew. En fait, ce n'est pas si mal comme situation. Après tout, c'est "grâce" à Drew tout ça. Rappelez-moi de le remercier, je vous prie.
Le professeur, à l'avant, affiche un large sourire pour démontrer sa satisfaction, puis retourne à son bouquin, les yeux et les oreilles plus à l'écoute, cette fois.
Ah, et que dire ! Une autre chance s'offre à moi pour faire un peu de social. Je ne la manquerai pas, cette fois. Qu'il soit Slytherin m'importe peu. J'ai déjà plusieurs amis provenant de cette maison. Dommage, simplement, qu'ils ne fassent pas parti de ce cours…
Drew ? Kynalis…Drew ? Lui, ami avec moi ? Enfin…si c'est ce que vous croyez, tant mieux ! Bien que moi, je crois que ce n'est pas tout à fait le cas. Enfin, c'est vrai que l'on se connaît un peu, mais nous sommes encore au stade d'apprivoisement. Ce que je veux dire…c'est que: premièrement, c'est ce Kynalis qui s'affiche à moi et non le contraire. C'est primordial de le comprendre. Deuxièmement, ce que je veux dire par "apprivoisement", c'est le fait qu'il ne soit pas totalement coopératif à mon égard alors que moi, si ce n'était pas le cas, je me montrerais autrement plus coopératif, appréciable et autre. Bref, il ne fait pas encore parti de mes amis dans la maison des Slytherins. Vous êtes rassurés, maintenant ? …Et bien moi aussi.
Je lance un regard à ma montre, puis à l'horloge de classe. À peine deux à quatre minutes viennent de passer, seulement. Surpris, j'appuie mes coudes sur le pupitre et tente un regard vers le nouveau venu, puis dirige mes yeux vers Kynalis.
"Une vraie plaie ce Kynalis... Mais il faut le pardonner, que je lui dis de mon ton des plus amicales.
Je retourne ma tête pour plonger mes yeux dans ceux du garçon, un sourire à mon visage.
-Je me prénomme Noäh. Dit, ce sont tes amis, ceux là, là-bas ?"
Je désigne d'un coup de tête le garçon sur la table. Le responsable de la grenouille, quoi. Je ne sais pas pourquoi je pose cette question idiote…puisque j'en connais déjà la réponse. Mais, il faut bien commencer sur un sujet quelconque, lorsque l'on veux socialiser.
Je n'ai pas raison ?
Invité- Invité
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Tout se passe si vite et si lentement en même temps, c'est si bizzarre que je ne pourrais guère expliquer ce que je ressens présentement. J'ai cette forte impression que le temps n'avançe pas me laissant ainsi mourrir d'ennui. Du coup , tout ce que j'ai envie de faire c'est de tuer le temps , mais en y réfléchissant bien , ce n'est peut-être pas la meilleure idée. Cette sensation me rappelle fortement une citation qui me laissait longuement réfléchir lorsque j'étais plus jeune.
Temps: Ce que les hommes essayent toujours de tuer, mais qui finit par les tuer.
«-Bordel, j’avais cru remarquer que tu aimais attirer l’attention, mais j’aurais cru que, au moins, tu aurais tenté de dire quelque chose qui aurait eu un minimum de sens. T’as pas remarqué que tout le monde le regardais – toi de même? Alors, ça veux dire que tout le monde a des vues sur lui? Sérieusement, je n’aurais jamais cru que tu avais ce genre de préférences toi aussi. Mais tu sais quoi? Personne n‘as envie de savoir ça, alors ferme ta putain de gueule avant que je le fasse. »
Le moment de répit n'aura pas duré très longtemps avec mon cher compagnon de table qui a pris un certains temps avant de répondre à ma question posée si innocement. Enfin, on ne peut pas dire que c'était innocent de ma part mais, je suis comme ça de nature.
Je dévisage la personne à mes côtés et lorsque je m'apprête à lui jeter une quelconque insulte, la voix de Monsieur flitwick se manifeste dans la salle de classe.
« Vous avez l'air de bien vous amuser. Tiens donc... Et savez-vous pourquoi on va à Hogwarts, ou à l'école en général ? »
Il n'avait pas le droit de me couper la parole alors que j'aurais pu insulter si gentillement la personne avec qui je partage ma table. Il a gâché mon amusement, ma défoulation, ma frustration à l'égard de mon voisin de table et tout celà pour poser une question aussi stupide? L'heure de l'arrogance a sonné!
«Pour y trouver de jolies filles, Monsieur! »
Et voilà, c'est sorti tout bêtement, je sens un certain malaise me parcourir, le moment était très mal choisi pour laisser place à une remarque pareille. Moi avoir des regrets? J'en doute fort, j'ai seulement peur...de... sa réaction.
On regrette toujours pour rien, étant donné qu'on ne peut regretter qu'après.
Je me laisse méditer tout bonnement sur cette phrase pour ne pas que les autres découvrent que le malaise est bel et bien là, je ne veux pas passer pour celui qui regrette ses pensées.
« Vous allez tous échanger vos places ! »
Non, c'est ... impossible. Il délire totalement, tout ceci ne doit être qu'une mauvaise plaisanterie, j'en suis sûr!
« Parfaitement. J'en ai marre, de vos petites discriminations entre maisons différentes. Changeons, les enfants, changeons ! »
Je ne peux plus bouger, le fardeau est trop lourd pour que je puisse le conserver. Tout ce changement soudain vient de se produire à cause de ...moi? Pour une simple petite remarque stupide.
Puis tout les regards se tournent vers moi suivant la direction du doigt de Monsieur Flitwick qui me pointe de manière assez agressive, tout comme les yeux qui sont rivés sur moi actuellement.
Personne ne se décide à bouger, je suis probablement le plus ébahi de tous actuellement.
« Bon ! Puisque vous n'êtes pas décidés à vous remuer le popottin, je vais le faire à votre place ! Hop, Kleinhans, vous allez vous mettre aux côtés d'Al'Than. Et vous, McWright, à ceux de Drew. Hop hop hop ! »
Non, ce n'est pas possible, je n'aurais pas pu être avc quelqu'un qui semble un peu moins .. aggressif? Ça a beau n'être qu'une fille mais elle semble prête à me sauter au cou à nimporte quel moment.
«Mais bon, ce n'est pas si grave, il ne reste que dix minutes à passer avec nos nouvelles équipes, puis le cours prochain , tout reprendra son cours normal. » dis-je comme pour détendre l'atmosphère et me convaincre moi-même de mes propos.
«Ces places-ci vous sont définitives, jusqu'à ce que j'en décide autrement!» S'exclama monsieur Flitwick pour ainsi me contredire, et éveiller de nouveau la colère des autres élèves à mon égard.
J'éprouverais un dégoût à la simple mention de ce cours pour le reste de l'année.
Quelle manière efficace de commencer ma sixième année à Hogwarts sur un bon pied.
Temps: Ce que les hommes essayent toujours de tuer, mais qui finit par les tuer.
«-Bordel, j’avais cru remarquer que tu aimais attirer l’attention, mais j’aurais cru que, au moins, tu aurais tenté de dire quelque chose qui aurait eu un minimum de sens. T’as pas remarqué que tout le monde le regardais – toi de même? Alors, ça veux dire que tout le monde a des vues sur lui? Sérieusement, je n’aurais jamais cru que tu avais ce genre de préférences toi aussi. Mais tu sais quoi? Personne n‘as envie de savoir ça, alors ferme ta putain de gueule avant que je le fasse. »
Le moment de répit n'aura pas duré très longtemps avec mon cher compagnon de table qui a pris un certains temps avant de répondre à ma question posée si innocement. Enfin, on ne peut pas dire que c'était innocent de ma part mais, je suis comme ça de nature.
Je dévisage la personne à mes côtés et lorsque je m'apprête à lui jeter une quelconque insulte, la voix de Monsieur flitwick se manifeste dans la salle de classe.
« Vous avez l'air de bien vous amuser. Tiens donc... Et savez-vous pourquoi on va à Hogwarts, ou à l'école en général ? »
Il n'avait pas le droit de me couper la parole alors que j'aurais pu insulter si gentillement la personne avec qui je partage ma table. Il a gâché mon amusement, ma défoulation, ma frustration à l'égard de mon voisin de table et tout celà pour poser une question aussi stupide? L'heure de l'arrogance a sonné!
«Pour y trouver de jolies filles, Monsieur! »
Et voilà, c'est sorti tout bêtement, je sens un certain malaise me parcourir, le moment était très mal choisi pour laisser place à une remarque pareille. Moi avoir des regrets? J'en doute fort, j'ai seulement peur...de... sa réaction.
On regrette toujours pour rien, étant donné qu'on ne peut regretter qu'après.
Je me laisse méditer tout bonnement sur cette phrase pour ne pas que les autres découvrent que le malaise est bel et bien là, je ne veux pas passer pour celui qui regrette ses pensées.
« Vous allez tous échanger vos places ! »
Non, c'est ... impossible. Il délire totalement, tout ceci ne doit être qu'une mauvaise plaisanterie, j'en suis sûr!
« Parfaitement. J'en ai marre, de vos petites discriminations entre maisons différentes. Changeons, les enfants, changeons ! »
Je ne peux plus bouger, le fardeau est trop lourd pour que je puisse le conserver. Tout ce changement soudain vient de se produire à cause de ...moi? Pour une simple petite remarque stupide.
Puis tout les regards se tournent vers moi suivant la direction du doigt de Monsieur Flitwick qui me pointe de manière assez agressive, tout comme les yeux qui sont rivés sur moi actuellement.
Personne ne se décide à bouger, je suis probablement le plus ébahi de tous actuellement.
« Bon ! Puisque vous n'êtes pas décidés à vous remuer le popottin, je vais le faire à votre place ! Hop, Kleinhans, vous allez vous mettre aux côtés d'Al'Than. Et vous, McWright, à ceux de Drew. Hop hop hop ! »
Non, ce n'est pas possible, je n'aurais pas pu être avc quelqu'un qui semble un peu moins .. aggressif? Ça a beau n'être qu'une fille mais elle semble prête à me sauter au cou à nimporte quel moment.
«Mais bon, ce n'est pas si grave, il ne reste que dix minutes à passer avec nos nouvelles équipes, puis le cours prochain , tout reprendra son cours normal. » dis-je comme pour détendre l'atmosphère et me convaincre moi-même de mes propos.
«Ces places-ci vous sont définitives, jusqu'à ce que j'en décide autrement!» S'exclama monsieur Flitwick pour ainsi me contredire, et éveiller de nouveau la colère des autres élèves à mon égard.
J'éprouverais un dégoût à la simple mention de ce cours pour le reste de l'année.
Quelle manière efficace de commencer ma sixième année à Hogwarts sur un bon pied.
Kynalis Drew- [Modérateur]
Mythomane Romantique - Nombre de messages : 866
Age : 31
Date d'inscription : 04/08/2007
Personnage
Maison: Slytherin
Études: Sixième année
Âge: 16 ans.
Re: Plumes et Parchemins. [Vérouillé]
Cet idiot de Drew n’a même pas le temps de me répliquer avant que le professeur ne s’en mêle. Apparemment que j’ai parlé trop fort… Mais bordel, il n’aurait pas pu continuer sa si passionnante lecture et nous laisser régler nos comptes comme des grands? On est plus en primaire, bon sang! …Bon, mentalement, ça dépend pour qui apparemment. Je jette un regard de côté vers mon voisin, ne pouvant croire qu’il ait dit telle stupidité. Sérieusement, est-il possible d’être innocent à ce point? Ce n’était vraiment, mais alors là, vraiment pas le temps de dire ce genre de choses. Et je ne crois pas être la seule à être de cet avis, à voir le regard que tout le monde lui lance. Pour ma part, j’ai peine à retenir mon poing, tellement qu’il a déjà – bien qu’à peine – amorcé sa trajectoire lorsque Flitwick annonce cette phrase qui restera pour un bon moment dans ma mémoire :
-Vous allez tous échanger vos places!
J’ai tellement peine à y croire que mon bras reste levé à la hauteur de ma poitrine, et je crois que pour la première fois depuis des siècles, un semblant d’expression peut se lire sur mon visage. C’est une blague, non? Mais d’où est-ce qu’il prend cette idée débile? Il cherche à faire disparaître Drew de la surface de la Terre ou quoi? Car nul besoin d’être une lumière pour comprendre que je ne suis pas la seule à vouloir l’éliminer.
Plusieurs secondes s’écoulent sans que personne n’ose faire le moindre geste. J’ose croire que tout le monde n’as pas l’intention de changer de place, malgré les invitations du professeur. Professeur qui, d’ailleurs, finira par perdre patience. Énervé, le petit homme prend l’initiative de nous dicter nos nouvelles places et je comprends alors le pourquoi du comment : son petit échange culturel ne visait qu’à séparer les deux éléments perturbants des dernières minutes, sois l’idiot de service et moi-même en personne. Mais il se trompe complètement, car il n’as aucune raison de me punir alors je ne vois pas pourquoi je lui obéirais. Sauf que la demoiselle qui doit venir prendre ma place s’approche, arrive à côté de ma table et je consens enfin à me lever. Je suis peut-être obstinée, mais pas idiote. Je suis consciente que la situation est toute sauf en ma faveur, vaut mieux ne pas provoquer encore plus cet idiot d’enseignant. Je ramasse donc mes livres, plumes et parchemins et me dirige vers la place qui m’est réservée. Sauf que je ne suis même pas arrivée que ce cher Drew manque une nouvelle occasion de se taire. Je ne prends même pas la peine de me retourner pour lui lancer :
-Tu sais quoi Drew? Tu devrais faire vœux de silence, ça nous serais bénéfique à tous.
Puis je finis par arriver à la hauteur de ma nouvelle place. Je dépose lourdement mes choses sur la table, sans un regard pour mon nouveau coéquipier. En ce moment, je suis d’humeur encore plus massacrante qu’à l’habitude, je n’ai donc aucunement envie de piquer une jasette avec un Ravenclaw, particulièrement pas Al’Than. La réplique que m’as lancée Drew il y a quelques minutes déjà est toujours toute fraîche à ma mémoire et j’ai l’amère impression de me retrouver dans un mauvais film pour adolescents. Disons que le choix de changement de place de Flitwick est drôlement choisi. De me placer juste à côté de celui dont on vient à peine de dire que j’ai le béguin pour, c’est digne d’un humour assez ironique.
-Une vraie plaie ce Kynalis… Mais faut le pardonner.
Cette réplique me choque tellement que tourne les yeux vers Al’Than, le regard dur. Celui-ci me fixe à son tour, sourire aux lèvres. Il est aveugle ou quoi? Ne voit-il pas que je n’ai absolument pas le moral à faire la gentille?
-Je me prénomme Noäh. Dis, ce sont tes amis, ceux-là, là-bas?
…Question la plus stupide que j’ai daigné entendre de ma vie. J’ai l’air de quelqu’un qui est du genre à être copain-copine avec ce genre de retardés?! À moins que lui-même ne le sois au point de croire ce genre de choses. Détournant mon regard du siens, je lui réponds en m’assoyant, froidement :
-Non. Je n’ai pas d’amis, de toute façon. Et si jamais j’en aurais, ça ne serais surement pas avec ce genre d’idiots.
Poussant un soupir, je jette un coup d’œil à l’horloge contre le mur d’en face, bien que je sache déjà combien de temps il reste avant la fin du cours. Peut-être qu’au fond j’espérais qu’un miracle quelconque aurait fait avancer l’heure?
Soudainement, un truc me revient à l’esprit et je me tourne vers Al’Than, bras et jambes croisés :
-Dis-moi, c’est quoi qui a fait tout ce boucan tout à l’heure pour que tout le monde sois aussi intéressé par ta petite personne?
Le regard fixé dans celui presque blanc du garçon, j’attends une réponse qui, je l’espère bien, saura me satisfaire. Mais n’allez pas croire que je m’y intéresse : je m’en fiche totalement, en fait, mais disons que ça m’intrigue – notez la nuance.
-Vous allez tous échanger vos places!
J’ai tellement peine à y croire que mon bras reste levé à la hauteur de ma poitrine, et je crois que pour la première fois depuis des siècles, un semblant d’expression peut se lire sur mon visage. C’est une blague, non? Mais d’où est-ce qu’il prend cette idée débile? Il cherche à faire disparaître Drew de la surface de la Terre ou quoi? Car nul besoin d’être une lumière pour comprendre que je ne suis pas la seule à vouloir l’éliminer.
Plusieurs secondes s’écoulent sans que personne n’ose faire le moindre geste. J’ose croire que tout le monde n’as pas l’intention de changer de place, malgré les invitations du professeur. Professeur qui, d’ailleurs, finira par perdre patience. Énervé, le petit homme prend l’initiative de nous dicter nos nouvelles places et je comprends alors le pourquoi du comment : son petit échange culturel ne visait qu’à séparer les deux éléments perturbants des dernières minutes, sois l’idiot de service et moi-même en personne. Mais il se trompe complètement, car il n’as aucune raison de me punir alors je ne vois pas pourquoi je lui obéirais. Sauf que la demoiselle qui doit venir prendre ma place s’approche, arrive à côté de ma table et je consens enfin à me lever. Je suis peut-être obstinée, mais pas idiote. Je suis consciente que la situation est toute sauf en ma faveur, vaut mieux ne pas provoquer encore plus cet idiot d’enseignant. Je ramasse donc mes livres, plumes et parchemins et me dirige vers la place qui m’est réservée. Sauf que je ne suis même pas arrivée que ce cher Drew manque une nouvelle occasion de se taire. Je ne prends même pas la peine de me retourner pour lui lancer :
-Tu sais quoi Drew? Tu devrais faire vœux de silence, ça nous serais bénéfique à tous.
Puis je finis par arriver à la hauteur de ma nouvelle place. Je dépose lourdement mes choses sur la table, sans un regard pour mon nouveau coéquipier. En ce moment, je suis d’humeur encore plus massacrante qu’à l’habitude, je n’ai donc aucunement envie de piquer une jasette avec un Ravenclaw, particulièrement pas Al’Than. La réplique que m’as lancée Drew il y a quelques minutes déjà est toujours toute fraîche à ma mémoire et j’ai l’amère impression de me retrouver dans un mauvais film pour adolescents. Disons que le choix de changement de place de Flitwick est drôlement choisi. De me placer juste à côté de celui dont on vient à peine de dire que j’ai le béguin pour, c’est digne d’un humour assez ironique.
-Une vraie plaie ce Kynalis… Mais faut le pardonner.
Cette réplique me choque tellement que tourne les yeux vers Al’Than, le regard dur. Celui-ci me fixe à son tour, sourire aux lèvres. Il est aveugle ou quoi? Ne voit-il pas que je n’ai absolument pas le moral à faire la gentille?
-Je me prénomme Noäh. Dis, ce sont tes amis, ceux-là, là-bas?
…Question la plus stupide que j’ai daigné entendre de ma vie. J’ai l’air de quelqu’un qui est du genre à être copain-copine avec ce genre de retardés?! À moins que lui-même ne le sois au point de croire ce genre de choses. Détournant mon regard du siens, je lui réponds en m’assoyant, froidement :
-Non. Je n’ai pas d’amis, de toute façon. Et si jamais j’en aurais, ça ne serais surement pas avec ce genre d’idiots.
Poussant un soupir, je jette un coup d’œil à l’horloge contre le mur d’en face, bien que je sache déjà combien de temps il reste avant la fin du cours. Peut-être qu’au fond j’espérais qu’un miracle quelconque aurait fait avancer l’heure?
Soudainement, un truc me revient à l’esprit et je me tourne vers Al’Than, bras et jambes croisés :
-Dis-moi, c’est quoi qui a fait tout ce boucan tout à l’heure pour que tout le monde sois aussi intéressé par ta petite personne?
Le regard fixé dans celui presque blanc du garçon, j’attends une réponse qui, je l’espère bien, saura me satisfaire. Mais n’allez pas croire que je m’y intéresse : je m’en fiche totalement, en fait, mais disons que ça m’intrigue – notez la nuance.
Charlie Kleinhans- Battle Royale
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