Nuit d'insomnie
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H74 :: Les Maisons :: Gryffindor :: Salle Commune
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Nuit d'insomnie
[Dernier poste: Inquiétude Chaleureuse]
Suite à ma conversation avec Remus, je suis sorti des dortoirs pour aller rejoindre Padfoot et Wormtail dans la salle commune. En me voyant arriver, Sirius m'envoi un regard désespéré, signifiant que Peter tente encore de jouer une partie d'échec contre lui. Je lance un léger sourire à mes amis avant de demander poliment à Peter si je peux prendre sa place.
Bien qu'un peu grognon, il me concède sa place et je me lance dans une ennuyante partie d'échec contre Sirius qui me fait un clin d'oeil de remerciement. En y repensant, je n'aurais pas dû quitter le dortoir. Je préfèrerais de loin sommeiller dans mon lit douillet que de rester là à me faire battre par Sirius. Non pas qu'il est meilleur que moi, mais j'ai peur qu'une victoire pousse Pettigrew à vouloir jouer une seconde partie contre moi et ce n'est pas vraiment dans mon intention.
Une fois que la plupart de mes pions se sont fait massacrer par la reine meurtrière de Padfoot, je pousse un long baîllement. Je m'étire autant que possible, espérant presque m'envoler. Sirius, qui comprend où je veux en venir, baîlle à son tour.
«Je crois qu'il est temps d'aller au lit, n'est-ce pas Padfoot?»
Sans même attendre une réponse, je me dirige vers le dortoir, laissant mes quelques pions toujours en vie sur la planche de jeu. Je suis atrocement fatigué et je me couche sur mon lit sans même me mettre en pyjama ou adresser la parole à Lupin qui est toujours là. Couché sur le ventre, je m'emmitouffle dans mes couvertures et enfouis ma tête dans mon oreiller.
Pourtant, je n'arrive pas à dormir. Je me tortille dans mes draps, mais je ne trouve aucune position un tant soit peu confortable, je finis pas abandonner. Apparemment, je suis le seul à faire de l'insomnie ce soir -mais vu la quantité de ronflemments très basses, je soupçonne quelques personne de toujours être éveillées, elles aussi.
Je me lève, faisant le moins de bruits possibles. Si quelqu'un d'autre est encore éveillé, je préfère ne pas attirer son attention. Je tire doucement le loquet de la porte du dortoir et file vers la salle commune. Je m'assois dans l'une des chaises les plus près du feu qui crépite toujours.
Je le fixe longtemps, espérant m'endormir. N'y arrivant toujours pas, je fais les cents pas près du feu, épuisé tellement je manque de sommeil.
«Foutue insomnie, foutue attirance» je grommelle, les yeux mis-clos.
James Potter- Nombre de messages : 2671
Date d'inscription : 28/07/2007
Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 16 ans.
Re: Nuit d'insomnie
Ce soir c'était notre tour de faire des rondes dans le chateau et ça, bien sur, Remus l'avait oublié! Si je ne le connaissais pas, je dirais qu'il l'a fait exprès mais je suis certaine qu'il y a une bonne raison... Bah, c'est pas grave, je le lui dirai demain. Finalement je ne tarde pas à aller me coucher, énervée d'avoir patrouiller seule mais aussi inquiète quant à l'absence de Remus. Une fois montée dans mon dortoir, je me dirige sans vergogne vers mon lit, ne prenant que le temps de me mettre en pyjama avant de m'affaler sur mon si confortable nid, qui ne semble attendre que moi...
Mais, hélas, je me réveille en sursaut quelques heures plus tard, après avoir dormi plus profondément que jamais. M'étirant, je me tourne dans un sens, puis das l'autre, cherchant à touver une position confortable pour me rendormir. En vain. En effet, même en fermant les yeux, en comptant autant de moutons que je le peux, il m'est impossible de trouer le sommeil. Je soupire alors longuement...
*Puisque je n'arrive pas à dormir, autant aller bouquiner dans la salle commune...*
Sur ce, je me lève, prend un de mes bouquins favoris sur certaines potions les plus extravagantes du monde et descend silencieusement les escaliers, histoire de ne réveiller personne. Soudain, je m'arrête, étonnée de voir que je n'étais pas la seule à ne pas savoir dormir. Il y avait une personne dans la salle, la seule personne avec laquelle je redoutai un face-à-face en privé... Une folle envie de faire marche arrière me prend mais quelque chose dans l'attitude de James m'empêche d'accomplir ce mouvement. En effet, c'est la première fois que je le vois inquiet voire rongé par quelques soucis.
Prenant mon courage à deux mains, je descends la fin des escaliers, prête à remonter le moral à quelqu'un qui semblait en avoir besoin... Mais qui sait s'il acceptera mon aide. Je l'espère en tout cas, je n'aime pas du tout voir des gens ainsi, ça me fend le coeur... Je m'avance derrière lui, et tout doucement je demande:
"Est-ce que ça va bien, James?"
J'espère que mon ton n'a pas été trop inquiet. Surtout je prend conscience que je suis en pyjama, que mes cheveux ne doivent pas ressmbler à grand chose et que ma tête devait s'apparenter à celle d'un zombie. Tant pis. Je tente un sourire, et espère encore une fois que je ne l'aurai as trop effrayé de venir si discrètement derrière lui ainsi. Tenant toujours mon livre dans les mains, je rajoute alors:
"Je...je n'arrivais pas à dormir alors... je suis venue bouquiner... Es-ce que ça te dérange si je m'assois dans le canapé?"
Mais qu'est-ce qui te prend ma vieille? La salle commune est à TOUT le monde, je n'ai donc pas besoin de demander son avis. Mais bon, je suis peut-être trop gentille après tout...
Mais, hélas, je me réveille en sursaut quelques heures plus tard, après avoir dormi plus profondément que jamais. M'étirant, je me tourne dans un sens, puis das l'autre, cherchant à touver une position confortable pour me rendormir. En vain. En effet, même en fermant les yeux, en comptant autant de moutons que je le peux, il m'est impossible de trouer le sommeil. Je soupire alors longuement...
*Puisque je n'arrive pas à dormir, autant aller bouquiner dans la salle commune...*
Sur ce, je me lève, prend un de mes bouquins favoris sur certaines potions les plus extravagantes du monde et descend silencieusement les escaliers, histoire de ne réveiller personne. Soudain, je m'arrête, étonnée de voir que je n'étais pas la seule à ne pas savoir dormir. Il y avait une personne dans la salle, la seule personne avec laquelle je redoutai un face-à-face en privé... Une folle envie de faire marche arrière me prend mais quelque chose dans l'attitude de James m'empêche d'accomplir ce mouvement. En effet, c'est la première fois que je le vois inquiet voire rongé par quelques soucis.
Prenant mon courage à deux mains, je descends la fin des escaliers, prête à remonter le moral à quelqu'un qui semblait en avoir besoin... Mais qui sait s'il acceptera mon aide. Je l'espère en tout cas, je n'aime pas du tout voir des gens ainsi, ça me fend le coeur... Je m'avance derrière lui, et tout doucement je demande:
"Est-ce que ça va bien, James?"
J'espère que mon ton n'a pas été trop inquiet. Surtout je prend conscience que je suis en pyjama, que mes cheveux ne doivent pas ressmbler à grand chose et que ma tête devait s'apparenter à celle d'un zombie. Tant pis. Je tente un sourire, et espère encore une fois que je ne l'aurai as trop effrayé de venir si discrètement derrière lui ainsi. Tenant toujours mon livre dans les mains, je rajoute alors:
"Je...je n'arrivais pas à dormir alors... je suis venue bouquiner... Es-ce que ça te dérange si je m'assois dans le canapé?"
Mais qu'est-ce qui te prend ma vieille? La salle commune est à TOUT le monde, je n'ai donc pas besoin de demander son avis. Mais bon, je suis peut-être trop gentille après tout...
Lily Evans- Nombre de messages : 137
Age : 35
Date d'inscription : 16/08/2007
Personnage
Maison: Gryffinfor
Études: Cinquième année
Âge: 15 ans
Re: Nuit d'insomnie
Finalement, manquant d'énergie pour continuer de tourner en rond, je m'assois sur un canapé. Le visage entre mes mains, mes coudes sur les genous, je ne peux m'empêcher de me sentir nostalgique. J'aimerais tellement voyager dans le temps, revenir à notre première année, pouvoir parler de choses et d'autres sans se poser de questions. Pouvoir regarder Sirius sans me sentir coupable. J'aimerais tellement être normal, tout simplement.
Puis, j'entends quelqu'un sortir du dortoir des filles. Je voudrais lever la tête afin de satisfaire ma curiosité sur l'identité de cette insomniaque, mais ma tête est si lourde qu'elle refuse de bouger. J'ouvre les yeux, mais sans plus. Je détourne légèrement la tête pour apercevoir Lily, immobile dans l'obscurité. Avec ce qui se passe avec Sirius, je l'avais presqu'oublié. T'as oublié qu'elle veut plus te voir, citrouille?
Je reste silencieux, me disant qu'elle ne daignerait probablement pas venir me voir. Pourtant, je la supplie de regard de venir me rejoindre, même si elle ne peut pas le voir. J'ai tellement envie d'apprécier son corps collé au mien, caresser ses cheveux, sentir son odeur, entendre son souffle régulier. J'aimerais tant qu'elle vienne se blottir contre moi, au moins une fois, au moins cette fois.
«Est-ce que ça va bien, James?»
La naïveté de sa voix me faire sourire. Au moins, elle a deviné que je me sens mal et me parle. Dans ces moments, je me fous de sa bande de glousseuses, de toutes les crises de colère qu'elle a. Je me sens fort, je sens une énergie nouvelle m'envahir. Je sais qu'elle est la femme de ma vie. J'imagine ce que pourraient être nos vies. Je nous imagine.
Malheureusement, ces visions sont éphémères et je reviens rapidement à la réalité. Je perds à nouveau toute mon énergie, comme drainé par un détraqueur. Ce sentiment, bien que le plus décevant qui existe, n'est rien comparé à ces instants de bonheur où je nous vois.
Avant, je ne m'étais jamais posé de questions sur la relation que j'aurais avec elle. J'ai toujours sut que notre destin est tout tracé, que rien ne peut ébranler l'amour que j'éprouve pour elle. Pourtant, Sirius est là, bien réel, dans mon coeur. Tout en pensant, une larme naît au coin de mon oeil. Putain, arrête de pleurer, James!
«Je...je n'arrivais pas à dormir alors... je suis venue bouquiner... Es-ce que ça te dérange si je m'assois dans le canapé?»
D'un murmure inaudible, je lui répond que cela ne pose aucun problème. Je me déplace légèrement vers la gauche pour lui faire une place à mes côtés. Dans mon coin du canapé, je la fixe tendrement, sans arrière-pensée. Je ne sais pas si elle me remarque, mais je m'en fiche. Je ne suis pas d'humeur à m'expliquer, ni à me trouver d'excuses bidons. Je la fixe, point barre.
«Et toi, ça va?» je réponds, sans avoir moi-même répondu à sa question.
J'adore la voir parler. Et l'entendre aussi. Elle a une voix magnifique. Parfois, elle l'entendant parler, j'ai envie de l'embrasser, comme dans les films. Pourtant, même en ayant toute la confiance en moi nécéssaire, je n'ose pas. Nous ne vivons pas dans un film, James. Elle ne t'aime pas. Elle est venue bouquiner et a eu pitié de toi. Elle ne veut pas te parler, cesse de la harceler.
C'est probablement la seule fois où je suis d'accord avec mon second moi-intérieur. Lily mérite tellement mieux qu'un pauvre type comme moi. Elle mérite un type qui ne fantasme pas sur son meilleur ami. Un mec qui ne passe pas son temps à embêter les autres. C'est sans doute la seule fois aussi où je crois ne pas mériter Lily. La seule fois où je suis conscient de mes faiblesses, de mes nombreuses faiblesses.
Puis, j'entends quelqu'un sortir du dortoir des filles. Je voudrais lever la tête afin de satisfaire ma curiosité sur l'identité de cette insomniaque, mais ma tête est si lourde qu'elle refuse de bouger. J'ouvre les yeux, mais sans plus. Je détourne légèrement la tête pour apercevoir Lily, immobile dans l'obscurité. Avec ce qui se passe avec Sirius, je l'avais presqu'oublié. T'as oublié qu'elle veut plus te voir, citrouille?
Je reste silencieux, me disant qu'elle ne daignerait probablement pas venir me voir. Pourtant, je la supplie de regard de venir me rejoindre, même si elle ne peut pas le voir. J'ai tellement envie d'apprécier son corps collé au mien, caresser ses cheveux, sentir son odeur, entendre son souffle régulier. J'aimerais tant qu'elle vienne se blottir contre moi, au moins une fois, au moins cette fois.
«Est-ce que ça va bien, James?»
La naïveté de sa voix me faire sourire. Au moins, elle a deviné que je me sens mal et me parle. Dans ces moments, je me fous de sa bande de glousseuses, de toutes les crises de colère qu'elle a. Je me sens fort, je sens une énergie nouvelle m'envahir. Je sais qu'elle est la femme de ma vie. J'imagine ce que pourraient être nos vies. Je nous imagine.
Malheureusement, ces visions sont éphémères et je reviens rapidement à la réalité. Je perds à nouveau toute mon énergie, comme drainé par un détraqueur. Ce sentiment, bien que le plus décevant qui existe, n'est rien comparé à ces instants de bonheur où je nous vois.
Avant, je ne m'étais jamais posé de questions sur la relation que j'aurais avec elle. J'ai toujours sut que notre destin est tout tracé, que rien ne peut ébranler l'amour que j'éprouve pour elle. Pourtant, Sirius est là, bien réel, dans mon coeur. Tout en pensant, une larme naît au coin de mon oeil. Putain, arrête de pleurer, James!
«Je...je n'arrivais pas à dormir alors... je suis venue bouquiner... Es-ce que ça te dérange si je m'assois dans le canapé?»
D'un murmure inaudible, je lui répond que cela ne pose aucun problème. Je me déplace légèrement vers la gauche pour lui faire une place à mes côtés. Dans mon coin du canapé, je la fixe tendrement, sans arrière-pensée. Je ne sais pas si elle me remarque, mais je m'en fiche. Je ne suis pas d'humeur à m'expliquer, ni à me trouver d'excuses bidons. Je la fixe, point barre.
«Et toi, ça va?» je réponds, sans avoir moi-même répondu à sa question.
J'adore la voir parler. Et l'entendre aussi. Elle a une voix magnifique. Parfois, elle l'entendant parler, j'ai envie de l'embrasser, comme dans les films. Pourtant, même en ayant toute la confiance en moi nécéssaire, je n'ose pas. Nous ne vivons pas dans un film, James. Elle ne t'aime pas. Elle est venue bouquiner et a eu pitié de toi. Elle ne veut pas te parler, cesse de la harceler.
C'est probablement la seule fois où je suis d'accord avec mon second moi-intérieur. Lily mérite tellement mieux qu'un pauvre type comme moi. Elle mérite un type qui ne fantasme pas sur son meilleur ami. Un mec qui ne passe pas son temps à embêter les autres. C'est sans doute la seule fois aussi où je crois ne pas mériter Lily. La seule fois où je suis conscient de mes faiblesses, de mes nombreuses faiblesses.
James Potter- Nombre de messages : 2671
Date d'inscription : 28/07/2007
Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 16 ans.
Re: Nuit d'insomnie
Serait-il malade? Voilà quelque secondes que je suis là et pas un mot, pas une sorte d'espèce de commencement de drague, pas de sourire, pas de rire... Là je commence vraiment à croire qu'il est vraiment mal. Tout en m'approchant, je remarque qu'il vient de sourire à ma question et ça me rassure un peu. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de croire qu'il n'est pas dans son état normal et ça... ça me fait mal à moi aussi. Même si je passe mon temps à piquer des colères contre lui, je sais qu'au fond c'est une preuve que je l'.... que je quoi au fait? Non, je ne sais pas ce que je ressens réellement, tout ce que je sais c'est qu'il a besoin de moi maintenant et que je ne laisserais jamais quelqu'un ainsi.
A présent que je suis capable de voir clairement son visage, j'aperçois avec horreur qu'une larme coule le long de la joue. Mon coeur se brise. Je m'immobilise, pétrifiée par cette marque de tristesse ou de souffrance si inhabituelle venant de James.Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression de partager la souffrance de quelqu'un... D'ordinaire, je sais rassurer les gens, les calmer, leur apporter réconfort quand ils souffrent mais là... là, j'en suis tout bonnement incapable. Je me sens frustrée et triste mais je ne m'en vais pas, comme si partager cette souffrance était ce qui m'arrivait de plus beau depuis bien longtemps...
Sans me répondre, il me désigne la place à côté de lui et je viens donc m'assoir à ses côtés, sentant son regard sur moi. Je cherche quelque chose à dire mais je n'y arrive pas. La seule chose que j'arrive à murmurer est un "oui" comme réponse sa question. Pur mensonge. Comment pourrai-je aller bien dans une situation pareille. Je ne comprends pas ce qui se passe dans mon coeur et ça m'énerve, ça m'énerve!! Alors je fais la seule chose que je sais faire dans des cas extrèmes comme celui-là: je plante mes yeux dans ceux de James, cherchant peut-être à comprendre quels tourments il endure. Je ne l'avais jamais fixé ainsi avant, je n'avais jamais remarqué à quel point ses yeux bruns pouvaient être si beaux...
*Arrête ma vieille, tu vas finir par te rendre dingue de lui!*
Mais...Je ne peux pas m'en empêcher. Une envie pressante de le prendre dans mes bras, de sentir sa chaleur contre moi, de le rassurer m'étreint alors. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive, James? Pourquoi, pourquoi parais-tu si désespéré, si triste? Je n'en peux plus... Doucement je pose ma main sur la sienne et la pressant un peu, je dis:
"James! Qu... qu'est-ce qu'il se passe? Je t'en prie, parle-moi..."
Rhaaa et voilà que je le supplie de me parler maintenant! Moi qui d'ordinaire fais tout pour éviter de l'entendre. Je ne sais vraiment pas ce que je veux. Oh et puis mince, je me fiche des conséquences, de toute façon, personne d'autre n'est là. Peut-être est-ce justement la seule nuit qui compte, notre nuit. Oh non, voilà que moi aussi je sens des larmes me piquer les yeux, ah non je refuse de paraitre ainsi devant lui, c'est moi qui suis censé être là pour rassurer quelqu'un, pas le contraire! Toujours mes yeux plantés dans ceux de mon camarade de canapé, ma main sur la sienne, je sens mon coeur s'agiter anormalement.
Et puis m***e!
"Oh... James!"
C'est fait. Aussi fort que je le pouvais, je l'ai attiré vers moi, je l'ai pris dans les bras, le serrant contre moi doucement.... Sa tête posée sur mon épaule, je sens la chaleur de sa joue sur la mienne et soudainement je me sens bien. Je me nourris de cette chaleur, cette chaleur qu'au fond j'ai toujours voulu sentir contre moi. Fermant les yeux, je reste immobile, appréciant un moment, qui, - j'en suis sure- n'est pas prêt d'être renouvelé. Suis-je en train de le consoler ou de me consoler? Je le fais pour moi ou pour lui? Surement les deux... Ce qui est sur, c'est que je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie avec un garçon. C'est le premier à qui je fais ça et certainement le dernier. Je ne sais pas si ça lui fait autant de bien qu'à moi, mais en tout cas, il ne bouge pas... Déjà un bon point, il ne m'a repoussé sous le coup de la surprise. Je ne le lui aurai jamais pardonné.
Au fond, j'ai toujours su que ce serait lui, l'homme de ma vie. Mais comment le lui avouer quand on ne se l'ait pas avoué avant?...
A présent que je suis capable de voir clairement son visage, j'aperçois avec horreur qu'une larme coule le long de la joue. Mon coeur se brise. Je m'immobilise, pétrifiée par cette marque de tristesse ou de souffrance si inhabituelle venant de James.Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression de partager la souffrance de quelqu'un... D'ordinaire, je sais rassurer les gens, les calmer, leur apporter réconfort quand ils souffrent mais là... là, j'en suis tout bonnement incapable. Je me sens frustrée et triste mais je ne m'en vais pas, comme si partager cette souffrance était ce qui m'arrivait de plus beau depuis bien longtemps...
Sans me répondre, il me désigne la place à côté de lui et je viens donc m'assoir à ses côtés, sentant son regard sur moi. Je cherche quelque chose à dire mais je n'y arrive pas. La seule chose que j'arrive à murmurer est un "oui" comme réponse sa question. Pur mensonge. Comment pourrai-je aller bien dans une situation pareille. Je ne comprends pas ce qui se passe dans mon coeur et ça m'énerve, ça m'énerve!! Alors je fais la seule chose que je sais faire dans des cas extrèmes comme celui-là: je plante mes yeux dans ceux de James, cherchant peut-être à comprendre quels tourments il endure. Je ne l'avais jamais fixé ainsi avant, je n'avais jamais remarqué à quel point ses yeux bruns pouvaient être si beaux...
*Arrête ma vieille, tu vas finir par te rendre dingue de lui!*
Mais...Je ne peux pas m'en empêcher. Une envie pressante de le prendre dans mes bras, de sentir sa chaleur contre moi, de le rassurer m'étreint alors. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive, James? Pourquoi, pourquoi parais-tu si désespéré, si triste? Je n'en peux plus... Doucement je pose ma main sur la sienne et la pressant un peu, je dis:
"James! Qu... qu'est-ce qu'il se passe? Je t'en prie, parle-moi..."
Rhaaa et voilà que je le supplie de me parler maintenant! Moi qui d'ordinaire fais tout pour éviter de l'entendre. Je ne sais vraiment pas ce que je veux. Oh et puis mince, je me fiche des conséquences, de toute façon, personne d'autre n'est là. Peut-être est-ce justement la seule nuit qui compte, notre nuit. Oh non, voilà que moi aussi je sens des larmes me piquer les yeux, ah non je refuse de paraitre ainsi devant lui, c'est moi qui suis censé être là pour rassurer quelqu'un, pas le contraire! Toujours mes yeux plantés dans ceux de mon camarade de canapé, ma main sur la sienne, je sens mon coeur s'agiter anormalement.
Et puis m***e!
"Oh... James!"
C'est fait. Aussi fort que je le pouvais, je l'ai attiré vers moi, je l'ai pris dans les bras, le serrant contre moi doucement.... Sa tête posée sur mon épaule, je sens la chaleur de sa joue sur la mienne et soudainement je me sens bien. Je me nourris de cette chaleur, cette chaleur qu'au fond j'ai toujours voulu sentir contre moi. Fermant les yeux, je reste immobile, appréciant un moment, qui, - j'en suis sure- n'est pas prêt d'être renouvelé. Suis-je en train de le consoler ou de me consoler? Je le fais pour moi ou pour lui? Surement les deux... Ce qui est sur, c'est que je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie avec un garçon. C'est le premier à qui je fais ça et certainement le dernier. Je ne sais pas si ça lui fait autant de bien qu'à moi, mais en tout cas, il ne bouge pas... Déjà un bon point, il ne m'a repoussé sous le coup de la surprise. Je ne le lui aurai jamais pardonné.
Au fond, j'ai toujours su que ce serait lui, l'homme de ma vie. Mais comment le lui avouer quand on ne se l'ait pas avoué avant?...
Lily Evans- Nombre de messages : 137
Age : 35
Date d'inscription : 16/08/2007
Personnage
Maison: Gryffinfor
Études: Cinquième année
Âge: 15 ans
Re: Nuit d'insomnie
Je l'aime tant. Je l'aime tellement! Le simple fait de la voir près de moi, silencieuse, me redonne un peu de courage. Pour une fois, elle ne me méprise pas et je lui en serai éternellement reconnaissant. Sa seule présence me revigore, même si je sais que l'effet est inverse pour elle. Une fois assise, elle ne prend même pas la peine d'ouvrir ses livres. Je rêve ou elle préfère rester assise à me regarder?
En temps normal, je lui aurais lancé un sourire joyeux et fais une remarque sur mon corps splendide, mais je n'en ai pas envie. La réponse affirmative qu'elle me donne, bien que fausse vu son comportement, me redonne peu à peu le moral. Déjà, je me sens mieux, comme si, en serrant ma main, elle refermait la lourde cicatrice qui me déchire le coeur.
«James! Qu... qu'est-ce qu'il se passe? Je t'en prie, parle-moi...»
Pendant une seconde, un flot d'émotion me parcourt le corps. Durant ce laps de temps, je ne pensais plus; je vivais mes sentimens, les un après les autres. La joie qu'elle s'intéresse à moi, l'envie de tout lui dire, la tristesse de mon amour, la colère de cette impuissance face à Sirius, la peur qu'elle cesse de me parler. Je préfère m'abstenir de répondre et de laisser ce moment magique s'allonger le plus possible.
Puis, une larme perle dans ses yeux et je ne peux m'empêcher de serrer sa main plus fort. J'ai la gorge nouée par l'émotion, les yeux noyés d'eau. Tentant du mieux que je peux de ne pas dévier mon regard du sien, je tente de parler, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Jamais je n'avais ressentis une sensation aussi étrange.
«Oh... James!»
Lorsqu'elle me prend dans ses bras, je ne peux me rappeler un seul moment aussi agréable de toute ma vie. Envahis par une seconde bouffée d'émotions refoulées, je pleure de plus belle, accotant ma tête sur son épaule. Jamais, jamais je ne la ferai souffrir. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle est si gentille avec moi alors que je l'ai, encore ce soir, superbement ignoré en beau macho que je suis.
«Merci, Lily.» je bafouille.
Bien que ridicules, ces deux mots m'ont tout pris à prononcer. D'abord parce que j'avais la gorge aussi serrée que Snivellus est laid et parce que je le pensais réellement. Pour une des rares fois de ma vie, je suis parfaitement honnête en remerciant quelqu'un. Et ce quelqu'un, c'est la femme de ma vie.
Je ne la mérite pas pour le moment, mais je vais me reprendre, je vous le jure. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la mériter.
En temps normal, je lui aurais lancé un sourire joyeux et fais une remarque sur mon corps splendide, mais je n'en ai pas envie. La réponse affirmative qu'elle me donne, bien que fausse vu son comportement, me redonne peu à peu le moral. Déjà, je me sens mieux, comme si, en serrant ma main, elle refermait la lourde cicatrice qui me déchire le coeur.
«James! Qu... qu'est-ce qu'il se passe? Je t'en prie, parle-moi...»
Pendant une seconde, un flot d'émotion me parcourt le corps. Durant ce laps de temps, je ne pensais plus; je vivais mes sentimens, les un après les autres. La joie qu'elle s'intéresse à moi, l'envie de tout lui dire, la tristesse de mon amour, la colère de cette impuissance face à Sirius, la peur qu'elle cesse de me parler. Je préfère m'abstenir de répondre et de laisser ce moment magique s'allonger le plus possible.
Puis, une larme perle dans ses yeux et je ne peux m'empêcher de serrer sa main plus fort. J'ai la gorge nouée par l'émotion, les yeux noyés d'eau. Tentant du mieux que je peux de ne pas dévier mon regard du sien, je tente de parler, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Jamais je n'avais ressentis une sensation aussi étrange.
«Oh... James!»
Lorsqu'elle me prend dans ses bras, je ne peux me rappeler un seul moment aussi agréable de toute ma vie. Envahis par une seconde bouffée d'émotions refoulées, je pleure de plus belle, accotant ma tête sur son épaule. Jamais, jamais je ne la ferai souffrir. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle est si gentille avec moi alors que je l'ai, encore ce soir, superbement ignoré en beau macho que je suis.
«Merci, Lily.» je bafouille.
Bien que ridicules, ces deux mots m'ont tout pris à prononcer. D'abord parce que j'avais la gorge aussi serrée que Snivellus est laid et parce que je le pensais réellement. Pour une des rares fois de ma vie, je suis parfaitement honnête en remerciant quelqu'un. Et ce quelqu'un, c'est la femme de ma vie.
Je ne la mérite pas pour le moment, mais je vais me reprendre, je vous le jure. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la mériter.
James Potter- Nombre de messages : 2671
Date d'inscription : 28/07/2007
Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 16 ans.
Re: Nuit d'insomnie
Quelques larmes coulent à présent le long de mes joues, tandis que je serre James contre moi... J'ai senti qu'il avait resserré sa main sur la mienne mais je n'essaie pas de la dégager, ce contact étant un peu ce qui nous permettait de rester liés. Nos larmes se mèlent doucement dans notre étreinte plus qu'amicale et nous ne bougeons pas, comme si nous craignons que l'un ou l'autre ne s'évanouisse dans les airs. C'est si bon, si bon! Mon coeur bat la chamade de plus en plus et j'espère qu'il ne s'en ai pas aperçu, j'aurais l'air de quoi moi!
Peu importe qu'il fasse toujours son macho ou que je le déteste, je veux tout oublier pour un soir, ce soir. Pour une fois, nous nous montrons tels que nous sommes réellement. Je sais que James n'est pas ce qu'il parait être, il veut juste se donner un style de vie... Tout comme moi... Mais avec nos deux caractères, nous n'avons jamais su nous rejoindre et il m'est arrivé plus d'une fois de regretter ce que j'avais pu lui dire. Voilà pourquoi je voulais tout oublier. C'est alors que James prononce deux mots, simplement deux mots:
"Merci, Lily."
Je crois que mon coeur va exploser. Lui, James, dire merci! C'était déjà rare mais là, c'est autre chose qui m'a fait chaviré... En effet, le ton sur lequel il a prononcé ce simple merci est si sincère que je me demande si c'est vraiment James que je tiens dans mes bras. Je comprends facilement que ça n'a pas du être facile de simplement le dire... Avec un sourire baigné de larmes, je passe doucement ma main dans ses cheveux, un peu comme le font les mères qui veulent rassurer leurs enfants. D'une voix douce et emplie de chaleur, je dis alors sur un ton qui se veut très légèrement moqueur:
"De rien, James... Je pensais que tu me connaissais assez pour savoir que je déteste voir quelqu'un malheureux..."
Je n'essaie plus de lui demander ce qui ne va pas, je veux seulement être là pour lui remonter le moral, pour l'aider à se sortir de ses tourments. Au fond, sa présence à lui aussi me procure beaucoup de bien, alors pourquoi s'en priver! Toujours le sourire aux lèvres, je me sens si bien que je me prends à espèrer que cette nuit ne se finira jamais. Je ne sais pas si ça fait quelques secondes ou quelque minutes que nous sommes ainsi mais je m'en fiche royalement. La seule chose qui pourrait être embêtant, c'est si quelqu'un se retrouvait à descendre dans la salle commune à ce moment-là... Oula je te dis pas l'embrouille! Je crois que tous les Gryffindors ne s'en remettraient pas. La tête de mes amies, de ses amis... Je pense qu'il y aurait plus d'une crise cardiaque...^^
Mais à quoi bon s'en soucier pour l'instant. Tout ce qui compte, c'est nous, et personne d'autre. Si j'étais plus entreprenante, je crois bien que je l'aurais déjà embrassé... Mais Lily Evans reste Lily Evans et je sais que je ne suis pas prête à faire ça. A fond de moi, peur-être est-ce que j'espère que c'est lui qui prendra l'initiative... Mais je ne sais pas comment je réagirais. En réalité ça me fait peur, mais je pourrais jamais le lui avouer. Quoique j'ai l'impression que tout est possible ce soir. C'est alors que j'ouvre ma bouche pour parler... Y sort une question que je n'aurais jamais pensé pourvoir poser... Surtout pas à lui.
"James... Es-ce que... Est-ce que tu m'aimes vraiment?"
Question stupide. En plus ma voix déraille, j'ai l'air d'une pauvre fille comme dans les films à l'eau de rose et ça m'énerve! Surement mon subconscient qui me joue des tours... Euh James, t'es pas obligé de répondre, ok? Et là, je devras m'enfuire en courrant... Mais non, je reste immobile comme si je voulais savoir la réponse, cette réponse qui apparemment devait trotter dans ma tête depuis longtemps.
Peu importe qu'il fasse toujours son macho ou que je le déteste, je veux tout oublier pour un soir, ce soir. Pour une fois, nous nous montrons tels que nous sommes réellement. Je sais que James n'est pas ce qu'il parait être, il veut juste se donner un style de vie... Tout comme moi... Mais avec nos deux caractères, nous n'avons jamais su nous rejoindre et il m'est arrivé plus d'une fois de regretter ce que j'avais pu lui dire. Voilà pourquoi je voulais tout oublier. C'est alors que James prononce deux mots, simplement deux mots:
"Merci, Lily."
Je crois que mon coeur va exploser. Lui, James, dire merci! C'était déjà rare mais là, c'est autre chose qui m'a fait chaviré... En effet, le ton sur lequel il a prononcé ce simple merci est si sincère que je me demande si c'est vraiment James que je tiens dans mes bras. Je comprends facilement que ça n'a pas du être facile de simplement le dire... Avec un sourire baigné de larmes, je passe doucement ma main dans ses cheveux, un peu comme le font les mères qui veulent rassurer leurs enfants. D'une voix douce et emplie de chaleur, je dis alors sur un ton qui se veut très légèrement moqueur:
"De rien, James... Je pensais que tu me connaissais assez pour savoir que je déteste voir quelqu'un malheureux..."
Je n'essaie plus de lui demander ce qui ne va pas, je veux seulement être là pour lui remonter le moral, pour l'aider à se sortir de ses tourments. Au fond, sa présence à lui aussi me procure beaucoup de bien, alors pourquoi s'en priver! Toujours le sourire aux lèvres, je me sens si bien que je me prends à espèrer que cette nuit ne se finira jamais. Je ne sais pas si ça fait quelques secondes ou quelque minutes que nous sommes ainsi mais je m'en fiche royalement. La seule chose qui pourrait être embêtant, c'est si quelqu'un se retrouvait à descendre dans la salle commune à ce moment-là... Oula je te dis pas l'embrouille! Je crois que tous les Gryffindors ne s'en remettraient pas. La tête de mes amies, de ses amis... Je pense qu'il y aurait plus d'une crise cardiaque...^^
Mais à quoi bon s'en soucier pour l'instant. Tout ce qui compte, c'est nous, et personne d'autre. Si j'étais plus entreprenante, je crois bien que je l'aurais déjà embrassé... Mais Lily Evans reste Lily Evans et je sais que je ne suis pas prête à faire ça. A fond de moi, peur-être est-ce que j'espère que c'est lui qui prendra l'initiative... Mais je ne sais pas comment je réagirais. En réalité ça me fait peur, mais je pourrais jamais le lui avouer. Quoique j'ai l'impression que tout est possible ce soir. C'est alors que j'ouvre ma bouche pour parler... Y sort une question que je n'aurais jamais pensé pourvoir poser... Surtout pas à lui.
"James... Es-ce que... Est-ce que tu m'aimes vraiment?"
Question stupide. En plus ma voix déraille, j'ai l'air d'une pauvre fille comme dans les films à l'eau de rose et ça m'énerve! Surement mon subconscient qui me joue des tours... Euh James, t'es pas obligé de répondre, ok? Et là, je devras m'enfuire en courrant... Mais non, je reste immobile comme si je voulais savoir la réponse, cette réponse qui apparemment devait trotter dans ma tête depuis longtemps.
Lily Evans- Nombre de messages : 137
Age : 35
Date d'inscription : 16/08/2007
Personnage
Maison: Gryffinfor
Études: Cinquième année
Âge: 15 ans
Re: Nuit d'insomnie
«James... Es-ce que... Est-ce que tu m'aimes vraiment?»
Oulah, la question qui tue. Soudain, je ne me sens plus aussi triste. Peut-être est-ce parce que j'ai senti un brin de désespoir dans sa voix? Un tout petit tressaillement, une seule syllabe en saubrsaut. [Putain, comment on écrit ce mot?] Pourtant, je la détecte instinctivement.
«Oui, Lily»
Puis, je prend son menton dans ma main, plonge à nouveau mes yeux dans les siens avant de pousser un soupir, détournant le regard. Je ne peux pas. Elle est fatiguée, elle ne sait plus ce qu'elle dit. Jamais elle ne voudrait de moi. Elle le demande sur la magie du moment, mais si je l'embrasse, je sais qu'elle le regrettera en se levant demain. Je ne veux pas la faire souffrir comme j'ai souffert ce soir.
«Je...je vais aller me coucher, Lily. Je t'aime»
Je dépose un baiser sur son front avant de me lever et me diriger vers mon dortoir. Je ressens tout à coup ne vague de sommeil me peser sur le corps. J'avance lentement jusqu'à mon lit et m'engouffre sous les couvertes le plus rapidement possible afin de sombrer dans les bras de Morphée.
Assis sous un arbre près du lac, j'embrasse tendrement Evans sous le regard ahuri des maraudeurs. Ceux-ci, loin de se douter que j'avais enfin réussit à séduire Lily, avaient préparés une blague pour Snivellus. Dès qu'il mit le pied à l'extérieur du château, son visage se couvrit de furoncles, le rendant aussi hideux qu'en son fort-intérieur.
Ma nouvelle copine, offusquée de cette attaque inattendue de ma part, me jette un regard noir et court rejoindre Snape.
[...]
«Désolé» me dis pour la centième fois Paddy.
«Je te hais. Tu as gâché ma vie»
«Tu me pardonnes si je t'embrasse?»
«Quoi?!»
«Remus m'a parlé.»
«Le salaud.»
Sans me laisser le temps de dire autre chose, Sirius prend ma bouche et y colle doucement la sienne, nos langues s'entremêlant dans un tourbillon de plaisir. Je prends Sirius par la taille et l'amène sur mon lit avant de lui retirer tous ses vêtements.
Je te veux tellement, Prongs»
«Moi aussi»
Je me réveille en sursaut aux petites heures du matin, pestant contre mon subconscient qui s'en est donné à coeur joie.
Oulah, la question qui tue. Soudain, je ne me sens plus aussi triste. Peut-être est-ce parce que j'ai senti un brin de désespoir dans sa voix? Un tout petit tressaillement, une seule syllabe en saubrsaut. [Putain, comment on écrit ce mot?] Pourtant, je la détecte instinctivement.
«Oui, Lily»
Puis, je prend son menton dans ma main, plonge à nouveau mes yeux dans les siens avant de pousser un soupir, détournant le regard. Je ne peux pas. Elle est fatiguée, elle ne sait plus ce qu'elle dit. Jamais elle ne voudrait de moi. Elle le demande sur la magie du moment, mais si je l'embrasse, je sais qu'elle le regrettera en se levant demain. Je ne veux pas la faire souffrir comme j'ai souffert ce soir.
«Je...je vais aller me coucher, Lily. Je t'aime»
Je dépose un baiser sur son front avant de me lever et me diriger vers mon dortoir. Je ressens tout à coup ne vague de sommeil me peser sur le corps. J'avance lentement jusqu'à mon lit et m'engouffre sous les couvertes le plus rapidement possible afin de sombrer dans les bras de Morphée.
Assis sous un arbre près du lac, j'embrasse tendrement Evans sous le regard ahuri des maraudeurs. Ceux-ci, loin de se douter que j'avais enfin réussit à séduire Lily, avaient préparés une blague pour Snivellus. Dès qu'il mit le pied à l'extérieur du château, son visage se couvrit de furoncles, le rendant aussi hideux qu'en son fort-intérieur.
Ma nouvelle copine, offusquée de cette attaque inattendue de ma part, me jette un regard noir et court rejoindre Snape.
[...]
«Désolé» me dis pour la centième fois Paddy.
«Je te hais. Tu as gâché ma vie»
«Tu me pardonnes si je t'embrasse?»
«Quoi?!»
«Remus m'a parlé.»
«Le salaud.»
Sans me laisser le temps de dire autre chose, Sirius prend ma bouche et y colle doucement la sienne, nos langues s'entremêlant dans un tourbillon de plaisir. Je prends Sirius par la taille et l'amène sur mon lit avant de lui retirer tous ses vêtements.
Je te veux tellement, Prongs»
«Moi aussi»
Je me réveille en sursaut aux petites heures du matin, pestant contre mon subconscient qui s'en est donné à coeur joie.
James Potter- Nombre de messages : 2671
Date d'inscription : 28/07/2007
Personnage
Maison: Gryffindor
Études: Cinquième année
Âge: 16 ans.
Re: Nuit d'insomnie
Je sui pétrifiée. Est-ce à cause de la question que j'ai posé ou parce que j'ai peur d'entendre la réponse? Je me sens stupide de demander ça, surtout en sachant que c'est précisemment quelque chose que je n'aurais pas fait en temps normal. Mais ce n'était pas un moment ordinaire, c'est ce qu'on appelle plutôt un moment unique et exceptionnel. Et qui signifie unique, signifie qu'il n'y en aura peut-être pas d'autres, ce qui a pour effet de sentir un noeud se former au fond de mon estomac...
"Oui, Lily"
C'est terrible comme ces simples mots arrivent à me faire sentir si faible, si bête et... si triste! Je n'ai jamais vraiment cru qu'il m'aimait réellement...aussi fort, même si je pense que je m'en doutais au fond de moi. Alors que je me pose des questions existencielles, je sens James qui s'éloigne un peu de moi. Je ne dit toujours rien, tandis qu'il me prend le menton et que nos yeux se rejoignent une nouvelle fois. Je sens deux courants contraires s'agiter en moi: l'un me pousse à repousser fermement James et à partir dans mon dortoir, quand l'autre me pousse à m'approcher plus de lui, pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Tout compte fait, je décide de rester immobile, mes yeux émeraudes brillants encore des larmes toutes fraiches...
Je sais. Je sais qu'il ne le fera pas, je le vois dans ses yeux. Et ça plus qu'autre chose me prouve qu'il tient vraiment à moi... Moi je ne fais rien, me contentant de profiter au maximum de cette vue que j'ai sur les beaux yeux marrons de mon camarade. Mais très vite, il détourne le regard et dans mon coeur, je sais que notre nuit est finie. Cet instant si magique est mort.
"Je...je vais aller me coucher, Lily. Je t'aime"
Muette, je le laisse me faire un baiser sur le front. Cependant, je ne tourne même pas la tête pour le voir partir, me contentant de la baisser, tandis que quelques larmes se mettent à couler doucement sur mes joues...
Passé un moment, j'essuie avec rage mes larmes, me maudissant d'être si émotive. Non mais quelle fille, je te jure! Si tu savais un peu plus ce que tu voulais, tu crois pas que ça irait mieux? Idiote, va. Me redressant, je prends le livre que j'ai laissé tomber à terre et je l'ouvre pour essayer de me changer les idées. Mais je ne lis pas deux pages que je m'endors presque. Presque machinalement, je lache mon bouquin au sol... N'ayant ni l'envie, ni le courage de remonter dans le dortoir, je m'allonge sur le canapé et je regarde le feu qui meurt dans l'âtre de la salle commune. Finalement il me suffit de quelques minutes pour que je m'endorme comme une masse, berçé par la danse des flammes...
Juste avant de m'endormir, je vois l'image d'un jeune homme aux yeux bruns...
"Moi aussi, James... Moi aussi..." dis-je dans un murmure, avant de m'abandonner au sommeil.
Quelques heures plus tard, alors que les premiers rayons de soleil éclairent la salle commune, j'ouvre les yeux avec difficulté et je me rends compte que je suis encore dans la salle commune, ce qui a pour effet de me réveiller totalement. Il faut que j'aille dans le dortoir pour me préparer... Je m'étire de tout mon long, et au fond de moi, j'espère très fort que la nuit dernière n'était pas un rêve.
"Oui, Lily"
C'est terrible comme ces simples mots arrivent à me faire sentir si faible, si bête et... si triste! Je n'ai jamais vraiment cru qu'il m'aimait réellement...aussi fort, même si je pense que je m'en doutais au fond de moi. Alors que je me pose des questions existencielles, je sens James qui s'éloigne un peu de moi. Je ne dit toujours rien, tandis qu'il me prend le menton et que nos yeux se rejoignent une nouvelle fois. Je sens deux courants contraires s'agiter en moi: l'un me pousse à repousser fermement James et à partir dans mon dortoir, quand l'autre me pousse à m'approcher plus de lui, pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Tout compte fait, je décide de rester immobile, mes yeux émeraudes brillants encore des larmes toutes fraiches...
Je sais. Je sais qu'il ne le fera pas, je le vois dans ses yeux. Et ça plus qu'autre chose me prouve qu'il tient vraiment à moi... Moi je ne fais rien, me contentant de profiter au maximum de cette vue que j'ai sur les beaux yeux marrons de mon camarade. Mais très vite, il détourne le regard et dans mon coeur, je sais que notre nuit est finie. Cet instant si magique est mort.
"Je...je vais aller me coucher, Lily. Je t'aime"
Muette, je le laisse me faire un baiser sur le front. Cependant, je ne tourne même pas la tête pour le voir partir, me contentant de la baisser, tandis que quelques larmes se mettent à couler doucement sur mes joues...
Passé un moment, j'essuie avec rage mes larmes, me maudissant d'être si émotive. Non mais quelle fille, je te jure! Si tu savais un peu plus ce que tu voulais, tu crois pas que ça irait mieux? Idiote, va. Me redressant, je prends le livre que j'ai laissé tomber à terre et je l'ouvre pour essayer de me changer les idées. Mais je ne lis pas deux pages que je m'endors presque. Presque machinalement, je lache mon bouquin au sol... N'ayant ni l'envie, ni le courage de remonter dans le dortoir, je m'allonge sur le canapé et je regarde le feu qui meurt dans l'âtre de la salle commune. Finalement il me suffit de quelques minutes pour que je m'endorme comme une masse, berçé par la danse des flammes...
Juste avant de m'endormir, je vois l'image d'un jeune homme aux yeux bruns...
"Moi aussi, James... Moi aussi..." dis-je dans un murmure, avant de m'abandonner au sommeil.
Quelques heures plus tard, alors que les premiers rayons de soleil éclairent la salle commune, j'ouvre les yeux avec difficulté et je me rends compte que je suis encore dans la salle commune, ce qui a pour effet de me réveiller totalement. Il faut que j'aille dans le dortoir pour me préparer... Je m'étire de tout mon long, et au fond de moi, j'espère très fort que la nuit dernière n'était pas un rêve.
Lily Evans- Nombre de messages : 137
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