Gardez la tête haute.

La vue de tous ces moldues me donne envie de vomir. Afin de m'éviter d'avoir davantage mal au coeur, je baisse la tête et regarde mes chaussures noires cirées et brillantes. Elles ont coûtés à ma mère exactement 50 Gallions et douze mornilles. Effectivement, ce n'est pas donné mais toute ma famille a assez d'argent pour acheter Hogwarts au grand complet et au moins, je serai certain qu'elles dureraient toutes l'années. Pas comme toutes ces pantoufles à 5 Gallions que portent certains crétins. Franchement! Ce n'est même pas là le prix d'une bonne baguette. Je reçois une tape derrière la tête.
-Lucius, tu ne risques pas de t'enfarger dans quoi que ce soit. Regarde devant toi, fait ma mère de sa voix railleuse.
Je lève la tête en soupirant bruyamment et je monte enfin à bord du train sans lui jeter un regard.

En me cherchant un compartiment à moi seul, je vois des élèves de première année manger des baguettes à la réglisses, des ballongommes et des patacitrouilles et je me félicite d'être en septième année. J'entre dans une cabine vide et dépose mes valises dans le compartiment à bagages avant de me laisser tomber lourdement sur la banquette au tissu rouge presque irritant pour mes yeux. Si mon père m'avait vu m'écraser ainsi sur le banc, il m'aurait forcé à rester debout au beau milieu du couloir du train pour me punir. Heureusement, il n'était plus là. J'entends des rires plus loins et je me demande avec qui je partagerai mes cours, cette année. J'espère ne pas trop avoir à faire avec ces imbéciles de Hufflepuff, ces Je-Sais-Tout de Ravenclaw ou encore tout ces prétentieux de Gryffindor. Bref, je crois que le mieux soit que tous les élèves de ma maison aient tous leurs cours en commun. Qui méritait le brillant génie d'un Slytherin dans son cours autre qu'un Slytherin lui-même après tout?

Cette dernière semaine avait été des plus abobinables. Tout d'abord, ma mère s'était rendue compe à la dernière minute que je n'avais pas mon matériel scolaire. Elle m'a alors réprimendée en me hurlant que je n'étais pas à mon affaire et que si elle n'avait pas été les acheter c'était pour savoir si moi, je m'en souviendrai. Bien entendu, je n'avais osé lui en glisser un mot parce qu'elle se serait immédiatement mit dans une colère terrible en prétendant que je la croyais incapable de s'occuper de ses affaires toute seule. Ensuite, elle avait insisté pour que j'ai un chat ou un hibou et elle m'a enfermé dans ma chambre pendant une journée entière sans manger parce que je lui avais répondu que les pauvres bêtes se retrouveraient transformés en gobelet d'or. Aussi, alors que nettoyais les fenêtres du manoir à l'aide de ma baguette, ma mère s'était mise à hurler comme une hystérique que je ne devais pas faire de magie en dehors de Hogwarts et qu'à cause de mon irrésponsabilité j'allais être renvoyé de la plus grande école de sorcellerie au monde. Je lui avais alors répliqué calmement que j'étais majeure et que j'avais parfaitement le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. Elle s'était racler la gorge avec force et elle avait marmonné quelque chose qui ressemblait à ''lâche... magie... laver...'' en me laissant continuer mon travail. De plus, le jour où nous achetions mes fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse, elle m'avait proposé un balais tout neuf pour le Quidditch. Elle l'avait acheté mais je n'en avais pas hérité. Pourquoi? Tout simplement parce que je n'avais pas eu la politesse de saluer la dame qui tenait le magasin.

Le pire, c'était que malgré tout ça, ce matin-même elle m'avait dit qu'elle était fière que je sois son fils adoré, un brillant élève de Slytherin qui ira loin dans la vie. Et oui, il fallait être hypocrite dans la vie sinon, nous n'arriverons à rien, m'avait-on apprit. Je m'accote la tête contre le dossier et ferme les yeux. Je suis si fatigué après ces durs moments. Mais heureusement, là où je vais se trouve loin de chez moi. Très loin de chez moi...

[Yeah, Lulu <3. Je peux venir déranger une pauvre Vipère ? ]

Ma mère « Psyché, bon sang dépêche toi un peu, aller du nerf, la gare n’est plus très loin »

Du nerf, du nerf, elle est bien marrante ma mère. Comment je pourrais me dépêcher avec ces trois valises que je transporte depuis un quart d’heure a présent ? Je ne suis qu’une pauvre fille, tout a fait misérable, Merlin, comme si elle n’aurait pas pu demander à mon père de venir, non bien entendu, il aurait fait une enième syncope à l’entente du mot Sorcier ou Hogwarts.

Et me voila enfin entre la voix 9 et 10. Et dire que cela fait six années que j’emprunte le même chemin et six années et j’ai peur de me prendre le mur en pleine face, ce qui serait assez humiliant. Mais voila, comme toujours le passage marche, d’ailleurs l’heure était presque expirée et j’arrive pile au dernier moment. Un dernier au revoir a ma mère et me ici enfin dans le fameux train, Hogwarts Express. Et bien entendu avec ma chance il n’y a plus un compartiment de vide, tous sont occupés. Trois. Deux personnes. Non il me faut quelqu’un qui est seul, et puis je me calerais sur ma banquette il ferra de même, qui a dit que discuter et faire connaissance est une obligation ?

Et voila, enfin je Le trouve ce fichu compartiment, mais je crois que j’aurais nettement préféré passer le reste du voyage dans le couloir, assise sur mes bagage, d’ailleurs mon cher Jass semble être du même avis. Un animal fabuleux que ce rat, lui qui me comprend et approuve mes idées.

Psyché « Oh Lucius, comme je suis heureuse de te revoir, je sais il en est de même pour toi. »

Et voila, me revoici en mode je me Fou-De-Tout-Ceux-Qui Sont-Supérieurs-A-Ma-Personne. Je n’aurais pas pu mieux tombé. Le Sang Pur par excellence, Lucius Malefoy. Celui qui fait rêver bien des gamines, certes nier qu’il ne possède pas un brin de charme serait me voiler la face. Mais son arrogance démesuré a de quoi en décourager plus d’une.

Psyché « Je prend cette banquette, tu restes sur ton territoire. Que cela te conviennes ou non est de même, je ne sortirais pas. »

[On avait comme commencé à RPGer ailleurs mais je crois que t'avais oublé de passer par ici. (; Au pire, on continuera après ça.]

Je m'appuie la tête contre la vitre et je pose les yeux sur la gare de l'autre côté de la fenêtre. Je vois des plus jeunes serrer leur mère en pleurs dans leur bras ou encore des préfets qui se rassemblent, heureux d'avoir aquis le privilège d'avoir un certain pouvoir sur les autres. De mon côté, je grimace devant toute ces démonstrations d'affection et moi qui n'en ai jamais eu, j'en suis pleinement satisfait.
Alors que je m'égare dans la contemplation du ''paysage'' j'entends quelqu'un entrer dans le compartiment et je détourne nonchalament la tête vers cette odieuse personne qui ose s'incruster dans ma cabine. Je reconnais alors cette fille de Ravenclaw dont j'ai oublié le nom. Elle me dit quelque chose qui me donne une profonde envie d'éclater de rire mais je me contente d'hausser un sourcil alors que je lui réponds ironiquement et sans sourire:

-Quelle perspicacité!

Je me détourne vers la fenêtre et j'ajoute sans la regarder:

-Tu as une bonne raison de ne pas paratager un compartiement avec un autre imbécile de Ravenclaw ou c'est parce que tu n'arrivais pas à me résister?

J'adore mettre les gens mal à l'aise et cette fille semble avoir un caractère d'acier. Enfin quelque chose avec quoi je peux m'amuser. J'avais eu cette fille dans les cours que je partageais avec sa maison et je ne l'apprécie pas particulièrement. Quoi que, à part les Slytherins, je n'appréciepas grand monde... Je me dépêche de trouver une formule magique innofensive qui ou la mettrait dans une position désagréable, ou lui clouerait le bec.

« Bien le bonjour, Lucius. Comme je peux voir, tu as une nouvelle copine?»

Je devais lui dire ça. À le connaître, il est déjà en colère. Comme si il voulait de cette fille dans son compartiment. Une petite intello de Ravenclaw...

« Tu penses vraiment que c'est pour mon plaisir?» Ah, mon Lucius. Avec son petit sourire en coin.

Cette remarque me fait sourire à mon tour. Hogwarts, ma bonne vieille école. Ça me fait du bien, retrouver mon petit monde.

Et pourtant, je me donne raison de partir, cette année. Je dois rejoindre une personne qui est plus importante que tout, à mes yeux. Avec mes excellentes capacités, je suis certain que nous aurons une bonne collaboration ensemble.

J'ai eu un été de fou, chez moi.
Mes parents voulaient faire un voyage.
Des sang-purs chez les...moldus.

« William, viens ici, nous avons une nouvelle pour toi. »

C'est ma mère, elle m'appelle dans le salon. Je commence à descendre en bas.

« Nous allons visiter le Canada, cet été. »

Arg. C'est quoi cette nouvelle. C'était si difficile que je ne parvenais pas à placer un seul mot.

« Eh bien, c'est fabuleux, non? »

Je mordis la lèvre pour garder mon calme.
Non, ce n'est pas fabuleux.
Non, je ne veux pas partir.
Je veux simplement retourner à Hogwarts avec ce que l'on peut appeler, d'un terme simple, connaissances.
Ou amis, votre choix.

« Alors mon beau Lucius, heureux de finir l'école cette année...? »

J'imagine que oui.

Alors que la fille de Ravenclaw s'apprête à me répondre, William Thought, septième année et de ma maison, entre dans le wagon. J'esquisse un sourire alors que je revois l'un de mes amis. Il entre ses bagages à l'intérieur et les installe dans la remise.

« Bien le bonjour, Lucius. Comme je peux voir, tu as une nouvelle copine?»

Je sais qu'il ne dit ça que pour m'agacer mais je ne peux m'empêcher d'avoir nvie de lui répliquer quelque chose d'autant plus humiliant. Bien que je me retiens. J'ai trop de classe pour faire ça.

« Tu penses vraiment que c'est pour mon plaisir?»

Will et moi, on s'entend plutôt bien. Très bien, même. Disons que nous avons vécus certaines... certaines choses ensembles. [Pensez pas croche. ¬¬] Et qu'après ça, il nous est impossible de ne pas se comprendre, l'un l'autre.

« Alors mon beau Lucius, heureux de finir l'école cette année...? »

Pas vraiment, non. Il y a certaines choses que j'ai vécu ici que ne pourrais vivre ailleurs.

-Ah tu sais... Ça va me manquer de me moquer des plus petits et des autres maisons. Heureusement, je t'aurais toujours toi. C'est vrai qu'on a un avenir bien planifié...

Je lui adresse un sourire et un clin d'oeil. Le train continue son voyage à travers les montagnes.